Accueil Blog Page 218

Conférence : comment faire un discours efficace ?

Si vous allez bientôt prendre le microphone et faire une présentation ou une intervention, sachez qu’il existe des techniques qui peuvent rendre votre intervention plus vivante. A défaut, vous pourriez bien endormir rapidement votre auditoire. Quelles sont donc ces bonnes pratiques de base pour faire un discours efficace ?  

La capacité d’attention est fort limitée

Selon un communiqué de Samsung début décembre, notre capacité d’attention est passée de 12 à 8 secondes depuis l’an 2000. D’ici la fin de la décennie, on peut s’attendre à ce que la durée maximale d’un morceau de musique soit en moyenne de deux minutes. De façon plus générale, la culture s’adapte à nos capacités et accentue le problème en le faisant. Alors pour une conférence, il va falloir à l’intervenant de bonnes pratiques pour conquérir l’attention.

Commencer par une anecdote personnelle

Le début de votre conférence marque le ton pour la suite. Le double avantage de commencer par une anecdote personnelle est d’une part qu’elle vous met dans une zone confortable (celle de votre mémoire) et d’autre part qu’elle peut marquer les esprits. Il vous suffit de trouver une anecdote en lien avec votre conférence du jour et de tout simplement la raconter. Vous pouvez raconter notamment quelque chose qui vous est arrivé dans la matinée ou une réflexion intéressante que vous vous êtes faite le matin même. N’hésitez pas à la marquer sur le papier afin de bien la résumer et de créer des temps forts. Il ne s’agit pas d’y passer un temps trop long mais bien d’imaginer une accroche percutante dès le début. 

Faire appel régulièrement au public

Si votre intervention doit durer plus que quelques minutes, il va falloir réveiller votre auditoire qui aura tendance à perdre très rapidement sa concentration. Il est reconnu qu’on ne peut se concentrer que quelques minutes alors autant réveiller le public. Vous pouvez par exemple dire : « je ne sais pas ce qu’en pense le public ? Ou qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà vécu cela, cette expérience ? ». Vous pouvez même éventuellement faire interagir le public pour être sûr de capter un maximum l’attention et en faire une conférence interactive. Chacun pourra penser que vous pourriez faire réintervenir une autre personne du public et donc gardera son attention pour éviter d’être pris à défaut de ne pas avoir écouté. 

Halte aux slides trop longues

Il existe certaines personnes qui inscrivent absolument tout ce qu’elles vont dire sur les slides. C’est oublié que si les gens voulaient simplement lire, ils n’auraient pas besoin de vous. Vos slides ne sont faits que pour appuyer votre discours ou vous rappeler vos idées de forces. Il n’agit donc de mettre un minimum de mots avec de grandes images. Evitez donc les slides trop chargés pour ne pas focaliser l’attention sur elles. Il est très difficile de lire et de vous écouter en même temps. De la même manière, si vous avez des notes, il vous suffit de mettre les mots clés et non pas l’ensemble de votre discours. Il peut être très difficile de se repérer dans un texte long lorsque vous êtes en train d’intervenir. 

Le silence peut être d’or

Si le silence est souvent mal vécu quand on va prendre la parole, il peut être nécessaire pour commencer votre discours surtout si vous voyez que la salle est en plein tumulte. Faire en sorte de rester quelques secondes dans le silence avant de prendre la parole génère une attention démultipliée sur vos premiers mots. Il suffit parfois d’attendre un peu pour que l’attention soit maximale et le niveau sonore au plus bas. Alors pourquoi ne pas en profiter ?

Préparer vos transitions

Quand un sujet à plusieurs idées forces sachez qu’il ne sera pas possible pour la plupart de vos auditeurs de retenir plus de 3 idées forces. Il est même souvent conseillé de n’en avoir qu’une pour marquer les esprits. A défaut de pouvoir vous limiter à un message, créez les transitions en amont. Il s’agit de moments clés qui rythmeront votre intervention et qui doivent capter votre auditoire. Vous pouvez utiliser l’humour (du moment que c’est vraiment drôle) pour le faire. Attention car ce dernier n’est pas universel. 

Ne restez pas statique

Il y a des moments où ce n’est pas possible mais dans la plupart des interventions vous pouvez vous déplacer et vous n’avez pas forcément à rester assis sur votre siège. Vous pouvez ainsi combler l’espace et rendre votre intervention plus attractive. Dans l’idéal, vous devez absolument vous mettre en position d’ouverture dès le début. Si vous êtes dans une position de fermeture avec les bras croisés, vous aurez tendance à le rester tout au long de votre intervention. Pensez donc bien à votre position de départ. Plus vous êtes ouvert au début, plus votre corps aura tendance à se mettre naturellement en mouvement. 

Souriez ! 

Si vous commencez votre discours sur un ton morne et non jovial, cela n’incitera pas à vous écouter. N’hésitez pas à sourire même pendant que vous ne parlez pas ou à rire d’une blague faite par un autre intervenant par exemple. Pas la peine d’en faire des tonnes cependant. Il s’agit qu’on vous trouve sympathique mais pas forcément farfelu. 

Mettre quelqu’un dans la salle

Vos différentes interventions auront plus ou moins d’impacts sur votre public. Parfois, il peut être difficile de savoir comment le public va réagir à une de vos interventions. N’hésitez pas à mettre quelqu’un dans le public qui pourra noter les réactions du public à votre discours. Il peut noter autant les phrases qui ont eu un impact positif que négatif. Grâce à cela, vous pourrez vous améliorer au fil de vos interventions surtout si le sujet est un sujet redondant. Cette personne peut également poser la première question si vous avez une séance de questions-réponses à la fin. 

Casser le rythme.

Si votre intervention doit être longue, la mise en place par exemple d’une vidéo au milieu de celle-ci peut créer des temps pertinents ou l’insertion tout simplement de quelques slides peut s’avérer judicieuse. Il ne s’agit pas de faire des vidéos trop longues mais de casser le rythme. Vous créez ainsi des moments qui vont permettre de recréer de l’attention. Vous pouvez également casser le rythme par une anecdote en revenant au sujet principal par la suite. 

Théâtraliser votre intervention

La gestuelle du corps est très importante autant que votre tonalité. D’ailleurs les gens retiennent très peu de ce qui est dit en termes de contenu et nous passons la plupart de nos messages indirectement par notre posture et notre ton. Une même phrase n’aura pas le même sens suivant votre posture. Vous pouvez même prendre des cours de théâtre si vous souhaitez être plus à l’aise devant votre auditoire et adopter des postures conformes à votre message. 

Coûts cachés, coûts visibles : les 2 ennemis de la PME

Pour augmenter sa rentabilité, le dirigeant de PME dispose d’un levier qu’il ne juge pas toujours à sa juste valeur : la réduction des coûts cachés, coûts visibles. Une expertise qui montre tout l’intérêt de les évaluer pour inciter les dirigeants de PME à les réduire rapidement. Quelques conseils pour diminuer ces coûts. 

Des études qui confirment l’absentéisme

Ayming et AG2R LA MONDIALE dévoilent ce jour les résultats complets de leur 15e Baromètre de l’Absentéisme® et de l’Engagement. Cette nouvelle édition souligne une hausse significative du taux d’absentéisme en France de 21% entre 2019 et 2023, avec des absences de courte durée multipliées par 2,3 en un an.

Gras Savoye Willis Towers Watson réalise chaque année une étude quantitative sur l’absentéisme en suivant sur une période de 5 ans plus de 350 000 salariés issus de 671 sociétés. Force est de constater que depuis 2016, l’absentéisme est en constante et forte hausse (de l’ordre de + 20 % en 2020) qui s’explique notamment par le contexte sanitaire et les effets du premier confinement.

Pour la cinquième année consécutive, WTW en France, présente les résultats de son baromètre sur l’absentéisme dans le secteur privé. Cette enquête a été réalisée à partir de l’observation de 345 000 salariés issus de près de 650 entreprises du secteur privé sur une période de 4 ans. En augmentation de 35,4% depuis 2019, l’absentéisme a poursuivi sa dégradation en 2022. S’élevant à un taux de 5,3% contre 4,9% en 2021, il touche désormais les sociétés de services et d’ingénierie en informatique, la finance et l’assurance, ainsi que les cadres et les professions intermédiaires, qui étaient jusque-là plutôt épargnés par ce phénomène.

Les principaux enseignements de l’observatoire de l’Ifop

  • Le taux d’absentéisme est en hausse en 2022 avec 5,64 %, un niveau similaire au taux observé en 2020 (5,62%)
  • En 2022, le COVID préempte encore une grande partie des absences : 43% d’entre elles sont liées à une contamination personnelle et 21% à celle d’un enfant.
  • 32% des salariés arrêtés évoquent une « grande fatigue » comme motif d’arrêt de travail.

Traquer les coûts cachés

Près de la moitié (47 %) des salariés ont été absents au moins une fois au cours de l’année 2022, selon le quinzième baromètre de l’absentéisme et de l’engagement, réalisé par Ayming et AG2R.

Le taux d’absentéisme en France est passé de 5,54 % en 2019 à 6,7 % en 2022, soit une augmentation de 21 %. La durée des absences a légèrement évolué en 2022, portée par une hausse des arrêts de travail de 4 à 7 jours, multipliés par 2,3 en un an. La crise sanitaire en est aussi un des facteurs. Le vendredi reste le jour d’absence le plus important quels que soient la catégorie socio-professionnelle ou le secteur (taux d’absentéisme de 5,43% contre 4,98% en 2021).

Les coûts cachés sont des coûts qui n’apparaissent pas dans le système comptable. Ils sont très souvent fondus dans le coût des produits et des activités. Même s’ils n’ont pas d’existence dans le système d’information de l’entreprise, ils peuvent mettre en difficultés sa performance et même son existence. La plupart du temps, les coûts cachés proviennent d’un dysfonctionnement humain, lié à l’organisation, au management, ou tout simplement à la nature humaine : l’absentéisme, le turn-over, l’arrêt de travail, la diminution de la performance et de la qualité… Ces dysfonctionnements sont rarement mesurés, par manque de temps ou de moyens. Or, les comparatifs réalisés par de nombreux acteurs montrent que les estimations des coûts cachés sont souvent beaucoup plus élevées que les évaluations établies par les dirigeants eux-mêmes. Prenons le cas de l’arrêt de travail qui montre bien la complexité de l’évaluation financière de ce coût à demi caché.

Mesurer le coût d’un arrêt de travail

Pour arriver à chiffrer combien coûte l’absentéisme d’un salarié, calculons d’abord le ratio suivant : nombre de jours d’absence/coût du salaire journalier. Un calcul élémentaire mais qui donne une mesure basse du coût puisqu’il exclut l’ensemble des coûts indirects tels que la perte de productivité ou le remplacement temporaire.

Les facteurs ?

  le coût direct de l’absence pour les entreprises en France est de 45 Milliards d’euros. Ce chiffre illustre à quel point l’absentéisme est un enjeu pour la collectivité et son impact important sur la pérennité des entreprises.
Les coûts directs associés à l’absence recouvrent le maintien du salaire du salarié absent, dont une part reste à la charge de l’employeur (0,9% de la masse salariale), son remplacement éventuel par un salarié en CDD, en intérim ou en sous-traitance (3,8% de la masse salariale)
• la perte de valeur ajoutée entraînée par cette absence (1,81% de la masse salariale)
En cas d’absence d’un de ses salariés, l’entreprise a en effet le choix entre son remplacement et la constatation d’une perte de valeur ajoutée. De même, le maintien d’une partie du salaire représente une somme non affectée à un autre usage.
– le coût indirect de l’absence pour les entreprises en France : 15 milliard d’euros. Il convient de prendre aussi en compte les coûts indirects, non directement associés à l’absentéisme. Mais sur lesquels ce dernier pèse de manière indirecte. C’est notamment le cas du coût de la prévoyance, de l’assurance complémentaire permettant la prise en charge d’une partie du salaire des employés en congé maladie (0,6% de la masse salariale), du montant de la cotisation AT/MP, proportionnel au nombre d’accidents de travail et de maladies professionnelles déclarés par l’entreprise dans l’année (1,63% de la masse salariale), des coûts fixes liés à certaines actions de prévention contre l’absentéisme (0,6% de la masse salariale)
Selon une étude « sur l’origine et le coût de l’absentéisme en France » publiée par l’Institut Sapiens, le coût de l’absentéisme se monte à… 107,9 milliards d’euros par an ! 

Contrer les facteurs de l’absentéisme

La majorité des DRH observent que les 3 principaux facteurs d’absentéisme sont la démotivation des salariés, la faible implication dans le travail et le faible sentiment d’appartenance à l’organisation. Heureusement, il existe des solutions efficaces pour valoriser le capital humain des PME et créer une dynamique positive au sein des équipes. Le dirigeant peut choisir de mettre en place des actions de formation. Cette solution implique les salariés dans le cadre de projets d’évolution professionnelle. Elle permet de mener à bien de nouvelles orientations pour l’entreprise. Une autre solution est d’intégrer un dispositif de « comité d’entreprise » externalisé, alternative à l’augmentation de salaires. Il valorise le salarié et son entourage, le fidélise et renforce son sentiment d’appartenance à l’entreprise.

L’ensemble de ces actions visent à améliorer la motivation pour mieux servir la mobilisation et la volonté de faire avancer l’entreprise. Elles ont, pour finir notre exemple, un impact direct sur l’absentéisme.

Réduire les coûts hors-métier

Les coûts visibles s’inscrivent dans la comptabilité générale. La plupart du temps, les dirigeants de PME s’attachent à traquer les coûts des achats métiers qu’ils maîtrisent parfaitement. Mais qu’en est-il des autres dépenses, indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise, et que l’on a trop souvent tendance à négliger ?

Il faut savoir que ces coûts annexes, que nous appellerons les achats hors-production ou hors-métier représentent en moyenne 10 à 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Lors d’un récent sondage auprès de 500 dirigeants de PME, un chiffre caractéristique. 46 % des dirigeants interrogés ignorent le pourcentage que représentent ces coûts dans leur PME. Or, plus de 50 % des commandes passées dans une PME sont des achats hors-production. Ainsi, les frais généraux comme les fournitures de bureau, la mutuelle santé, les assurances, la téléphonie… mais également des achats périphériques de production comme l’intérim, la location de matériel, les contrôles réglementaires, les fournitures industrielles. Ces coûts sont souvent minimisés et considérés comme une fatalité. Par manque de temps ou de personnes qualifiées, le dirigeant ne dispose que d’un levier d’action très limité pour réduire ce type de frais.

Améliorer sa trésorerie : bonnes idées et mauvais conseils

Il existe pourtant diverses solutions pour réduire ses frais hors-métier et augmenter sa rentabilité rapidement. Toutefois, elles ne conviennent pas à toutes les organisations. Recruter un acheteur est une excellente idée dans une grande entreprise. Celle-ci au sein d’une PME, cette solution est souvent disproportionnée. En effet, elle n’apporte pas à l’entreprise un poids de négociation supérieur. Sensibiliser ses collaborateurs est un impératif à respecter, faute de quoi, aucune des stratégies achats ne sera efficace .

Avoir recours à un « cost-killer » (tueur de coûts) est une option très efficace. Cependant, elle ne s’adapte pas aux PME. En effet, les budgets frais généraux des petites PME étant souvent trop faibles pour leur être profitables. Enfin, l’adhésion à un groupement d’achat s’avère être une solution adaptée aux PME. Le groupement fonctionne sur la mutualisation des forces. Les PME, en se rassemblant, obtiennent une puissance de négociation identique à celle des grands groupes. Et l’on découvre alors de véritables gisements d’économies. Il existe de nombreuses solutions pour améliorer sa rentabilité et renforcer sa compétitivité, alors ne passons pas à côté !

Les faux courriels de l’administration !

Les faux courriels abondent. L’entrepreneur, habitué à faire confiance aux noms des grandes entreprises et de l’administration se laissent prendre aux pièges. Tout est fait pour que sa vigilance habituelle soit mise en veilleuse.

Vous êtes en train de créer votre entreprise et vous avez la possibilité de réaliser nombre de démarches et formalités en ligne qui vous font gagner un temps précieux. Parfois vous n’avez pas d’autres choix que de les réaliser en ligne. Vous vous sentez en sécurité et vous remplissez les formulaires avec rigueur. Comme par hasard le jour même ou parfois quelques jours après, vous recevez un e-mail de l’administration en question. Vous vous enthousiasmez sur la rapidité de réponse et vous ouvrez et cliquez sur le lien sans hésitation. C’est la caméra cachée… Vous êtes pris au piège…

Une méthode frauduleuse bien rôdée

Les escrocs utilisent les sites officiels pour se procurer bon nombre d’informations. Alors que l’administration incite à n’avoir que des échanges en ligne pour une réponse rapide et pour protéger la planète, ils connaissent les usages de l’administration et sa politique et s’en servent. Ainsi, par exemple, la direction générale des finances publiques a prévenu par email qu’elle allait rembourser les crédits d’impôt et les hackers y ont vu une aubaine exceptionnelle. Ils ont improvisé un e-mail donnant des explications sur comment se faire rembourser. De la même manière, dans le cas des formalités pour créer son entreprise, ils ont proposé aux créateurs de payer un document administratif. Il y a à peine quelques jours, le remboursement du pass navigo a fait la part belle à nombre d’escrocs pour obtenir les coordonnées bancaires. 

Avant de cliquer sur le lien : toujours vérifier le nom

Les courriels émanant d’escrocs qui proposent un remboursement des impôts à l’internaute entre autres et ceux qui invitent le destinataire à cliquer sur un lien pour accéder à son dossier personnel ne cessent de se multiplier.  L’identité de l’administration est régulièrement utilisée pour des tentatives d’escroquerie réalisées par le biais de courriels. Il faut donc bien vérifier la provenance de l’email en vous attardant à bien lire celui-ci et à vérifier qu’il s’agisse effectivement d’un courriel de l’administration. Si vous voyez une adresse @wanadoo.fr, il y a peu de chances que vous ayez affaire à l’administration ou encore si vous constatez que l’adresse email possède un chiffre alphanumérique qui ne devrait pas y figurer ou encore une faute d’orthographe. 

Soyez vigilant : avant de cliquer observer bien le nom qui se présente

Il faut savoir que l’administration fiscale et les administrations ne demandent jamais à l’usager de lui communiquer ses coordonnées bancaires, des informations personnelles par courriel, que ce soit pour le paiement d’un impôt, le remboursement d’un crédit d’impôt, compléter ses coordonnées personnelles ou encore pour payer un document. Si de telles demandes vous sont faites, il ne faut donc pas y répondre.

Le plus courant est de demander au destinataire de cliquer sur un lien pour accéder à son dossier personnel et renseigner des informations personnelles. Sachez que ces messages imitent très souvent le style et le visuel des messages officiels, en faisant notamment figurer l’entête ou à la signature mais si vous êtes attentif vous constaterez que souvent ces emails ont des fautes d’orthographe, ce qui est rarement le cas dans les courriers de l’administration.

Les conseils de l’administration 

L’administration et en particulier la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) vous conseille de :

  1. Ne pas répondre pas au message
  2. Ne pas cliquer sur les liens à l’intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  3. Supprimer le message de votre boîte aux lettres.

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant en-tête ou signature d’une administration, contactez par téléphone le numéro vert gratuit « Info Escroqueries » au 0805 805 817, ou bien votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte une entête de l’administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d’impôts…).

Le Greffe du Tribunal de Commerce, une aide précieuse 

Pour éviter les arnaques, vous pouvez donc vous renseigner sur une éventuelle obligation. Le Greffe constitue une aide précieuse. Il offre toutes les informations utiles en matière d’obligation légale relative à la création d’entreprise en ligne mais informe également les entrepreneurs de la santé de leurs partenaires, clients, prestataires… Il propose ainsi des services à distance. Grâce à son site Internet, vous pouvez accéder à son service gratuit de réponses à des questions juridiques par des officiers publics et ministériels opposables aux tiers, informations légales et financières, guide des formalités et e-veille. 

Vous pouvez aussi téléphoner : des juristes répondent aux entrepreneurs sur l’état d’un dossier au RCS ou judiciaire. Possibilité également d’accéder à Infogreffe via votre mobile. 

Comment agir pour se protéger et protéger les autres ?

Si vous avez reçu un spam sur votre messagerie électronique, ou si le message paraît être une tentative de phishingne répondez pas et n’ouvrez pas les pièces jointes, les images ou les liens contenus dans le message. Mais surtout, signalez-le à la plateforme Signal Spam.

Comment signaler les tentatives d’escroquerie sur Internet ?

Vous pouvez signaler ces escroqueries sur la plateforme PHAROS (plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements). Elle est accessible sur le site internet-signalement.gouv.fr.

Comment agir pour des SMS ou de MMS non sollicités sur le téléphone portable ?

Vous pouvez transférer le SMS abusif au numéro 33700. Il s’agit d’un dispositif d’alerte par SMS créé par les opérateurs télécoms, les éditeurs de services et les hébergeurs, en concertation avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation. Après ce transfert, vous recevrez un message vous demandant d’envoyer au 33700 le numéro depuis lequel vous avez reçu le SMS abusif. Ces informations sont transmises aux opérateurs, y compris le vôtre, qui pourront agir rapidement auprès des organismes à l’origine de ces SMS. L’envoi d’un SMS au 33700 est gratuit pour les clients Bouygues Telecom, Orange et SFR. Pour les autres opérateurs, l’envoi d’un SMS au 33700 peut s’effectuer au prix d’un SMS normal.

Soyez vigilant, les escrocs sont à portée de clics et veillent sur vous !!!!

Pourquoi manager est-il si difficile ?

Souvent on pense que le rôle du manager est relativement facile et qu’il suffit de donner des ordres et de regarder les autres travailler. Pourtant la réalité est hautement plus complexe et il faut pour le manager (ou indirectement le chef d’entreprise) maîtriser de nombreuses techniques de management et faire des efforts considérables s’il souhaite que son équipe soit motivée. Zoom sur ces qualités et comportements à avoir. 

La première de toute l’empathie

L’empathie que l’on peut développer ainsi que l’écoute représentent des qualités essentielles dont devraient faire preuve tous les managers. Tout simplement parce qu’il faut non seulement prendre en considération ce que veut devenir votre salarié / collaborateur pour lui ouvrir des perspectives motivantes mais également connaître la situation dans laquelle il évolue tant du point de vue personnel que professionnel afin de pouvoir lui offrir les meilleures conditions possibles pour évoluer dans son travail.

Si vous n’êtes pas à l’écoute, vous risquez fortement de ne pas comprendre les retards de production, les difficultés ou encore ne pas savoir comment améliorer la performance globale. Il vous faut donc prendre le temps de comprendre chaque situation et parfois de vous mettre à la place de la personne pour cerner ce qui peut la motiver ou la démotiver. A titre d’exemple, il est facile de se dire qu’une tâche comme mettre un papier dans une enveloppe ne prend pas de temps mais répétée 1000 fois, elle risque forcément d’engendrer de la lassitude et vous devez en être conscient. De même, nous n’avons pas tous la même perception de la réalité et il faut parfois faire des efforts pour comprendre ce qui a amené à une situation de démotivation afin de pouvoir l’inverser et créer une dynamique.

L’exemplarité est nécessaire

Il est clair et net que si vous comptez exiger des actions performantes de votre équipe, mieux vaut être capable de les mettre en pratique vous-même et montrer l’exemple. Ce n’est pas en arrivant tous les jours à 10H que vous pourrez reprocher à ceux qui arrivent à 9H30 de ne pas arriver à 9H ou d’être toujours en retard aux réunions dont vous fixez l’horaire.

Votre comportement doit être exemplaire car les collaborateurs calquent leur comportement sur le vôtre et font en fonction de ce que vous édictez comme exemple. La culture d’entreprise fonctionne ainsi, souvent par mimétisme donc autant en être conscient.  Il vous faudra montrer que ce que vous attendez de vos salariés ou de votre équipe, vous vous les imposez à vous-même. Vous devrez même faire mieux qu’eux et même faire trois fois plus que ce que vous n’exigeriez des autres. L’exemplarité est un des rôles particulièrement ardus du manager car il faut la maintenir sans se relâcher.

La maîtrise de soi 

Il s’agit d’une des actions les plus difficiles car nos sentiments ou nos réactions sont souvent spontanées ou impulsives. Et quand quelqu’un nous énerve, nous avons tendance à nous énerver… Le manager doit dans la mesure possible apprendre à se contrôler pour ne pas répercuter le stress qu’il peut recevoir mais également savoir trouver les mots dénués de sous-entendus, résoudre des situations conflictuelles, faire parfois même de la pédagogie pour faire comprendre certaines décisions qui ne paraissent pas de prime abord explicites. Il doit donc savoir maîtriser ses émotions pour transmettre les messages et faire en sorte qu’ils soient bien perçus. Ce n’est pas parce que vous trouvez une situation évidente, que c’est le cas de tout le monde et il vous faudra parfois prendre votre temps et faire preuve de compréhension pour que chacun en comprenne les tenants et les aboutissants. 

La capacité à motiver les autres

Si l’empathie représente une base pour motiver chacun, il faut développer la capacité à impliquer chacun . Certes, il y a également l’exemplarité qui demande déjà beaucoup d’énergie mais pas seulement. Pour bien motiver chacun, vous devez par exemple déborder d’énergie. Ceci, souvent même quand vous êtes fatigué. Vous devez transmettre au maximum une énergie positive tout le temps. Il n’est pas rare de voir des managers qui se laissent aller à leurs humeurs parfois et qui, au fur et à mesure, se font détester par leurs équipes. Devenir un bon manager implique des efforts constants et une énergie communicative.

La capacité à contrôler l’avancée

S’il y a bien sûr des traits de caractères comme nous l’avons vu indispensables, il y a également la nécessité d’avoir des compétences comme celles de partir d’un objectif afin de le décliner en plans opérationnels et à en suivre l’exécution. Il ne s’agit pas d’être derrière le dos de chacun mais bien de vérifier que tout se passe bien et donc de savoir mettre les bons indicateurs de contrôle afin de vérifier que tout avance comme vous le souhaitez et que l’ensemble n’est pas en train de prendre du retard qui pourrait affecter d’autres services ou encore tout simplement la sortie du projet. Un manager doit donc posséder certaines compétences et savoirs qui lui permettent à la fois de rendre une vision opérationnelle mais également de pouvoir suivre l’avancée globale du projet. 

Savoir résoudre des difficultés

On ne se le cachera pas, l’un des rôles du manager comme de l’entrepreneur est d’abord de savoir résoudre les problèmes et de surmonter les difficultés inhérentes à toute vie d’entreprise. Ceci est d’autant plus vrai que la plupart des entrepreneurs ne font même plus attention aux obstacles qu’ils rencontrent tellement ils font partie du quotidien. Savoir les résoudre impliquent plusieurs choses : La première est que vous puissiez absorber des mauvaises nouvelles et qu’elles ne vous affectent pas émotionnellement.

Il faut donc développer une capacité à ne pas se faire émotionnellement troubler à chaque difficulté que vous rencontrez. A défaut, vous pourriez vite être submergé alors que votre rôle est de la résoudre. La seconde est une capacité créative et de réactivité. Vous ne pouvez bien entendu pas vous reposer sur quelqu’un d’autre pour prendre les décisions si vous êtes entrepreneur et solliciter sans cesse votre n+1 si vous êtes manager.

Il faut donc savoir comment résoudre certaines questions, parfois en prenant en compte votre marge de manœuvre ainsi que l’autonomie attendue par la hiérarchie, chose particulièrement délicate dans certains grands groupes où à la fois on vous donne de l’autonomie tout en ayant des marges de manœuvre très réduites. Certains d’ailleurs deviennent des spécialistes de la « couverture » en envoyant des emails pour se dédouaner de toutes responsabilités, un peu étrange quand justement on vous a nommé à des responsabilités… 

Manager des personnes aussi diverses que variées

Il existe presqu’autant de levier que de personnes. Tous les collaborateurs sont uniques et aucun ne fonctionne exactement pareil. Il faut donc s’entourer de personnes qui ont des profils variés et savoir les motiver alors parfois qu’elles n’ont rien en commun. Autant dire que le manager doit souvent être un communicant hors du commun afin de pouvoir s’adresser à des personnes aux cultures diverses et une manière de fonctionner totalement différentes. Certains, par exemple, seront motivés par l’argent alors que d’autres par les perspectives d’avenir. Chacun aura sa sensibilité dans tous les domaines et le bon manager devra très bien connaitre ses équipes pour pouvoir faire avancer tout le monde dans la même direction alors que parfois certains ne se supportent pas.

Quelques vertus à avoir pour ne pas éclater

Les entrepreneurs le savent la gestion du stress est un impondérable dans la direction de l’entreprise. Quasiment toujours et dans les sondages dans les 10 métiers les plus stressants du monde, mieux vaut développer des qualités pour contrer le stress et éviter de vous retrouver dans le burn-out. Si certains vivent le stress d’inactivité, d’autres sont à l’inverse dans une suractivité. Zoom sur quelques vertus à avoir pour ne pas éclater et ces qualités à développer si vous ne souhaitez pas crouler sous le stress. 

La patience : un atout de poids

“Si je veux me préparer un verre d’eau sucrée, j’ai beau faire, je dois attendre que le sucre fonde.”

Henri Bergson

Le temps est une donnée qui ne laisse aucun répit dans les petites entreprises et qui peut s’étirer en longueur dans les grandes. Il s’agit d’ailleurs souvent d’une donnée qui fait débat dans la collaboration entre les deux types d’entreprises. Si les grandes essaient d’intégrer cette rapidité et agilité des start-ups, les plus petites entreprises essaient à l’inverse d’avoir plus de temps devant elles. En cette période de crise internationale où tout se fait plus lentement et où les délais, notamment de paiement s’allongent, cette donnée est d’autant plus cruciale que la trésorerie de ces dernières reste limitée.

Pour résister au stress, la première vertu à avoir reste la patience. Soumis au stress des fournisseurs et des institutions publiques (même si actuellement elles font, (il faut le reconnaître), des efforts), vous allez être mis en difficulté pendant toute votre vie entrepreneuriale. Entre les temps de signature de contrat qui peuvent être très longs et ceux de paiements, il faut savoir prendre son mal en patience… A noter tout de même que quelques grandes entreprises fonctionnent rubis sur l’ongle comme SAGE. Une attitude que les petites entreprises saluent. 

La capacité d’adaptation

Ce n’est pas le plus fort de l’espèce qui survit, ni le plus intelligent. C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement.

Charles Darwin

Un entrepreneur doit savoir s’adapter à toutes les situations et appréhender des virages à 180° dans les décisions cruciales pour inclure les imprévus. Pendant cette période de crise internationale , certains sont en difficultés. Ils doivent par exemple subir des ruptures d’approvisionnement qui ne sont pas du tout habituelles ou tout simplement des délais de livraison complètement bouleversés.

Si vous ne voulez pas succomber au stress, mieux vaut savoir prêter attention à ces différents imprévus sans y laisser votre sérénité. Toutes ces difficultés même si elles peuvent paraître insurmontables ne sont que des mini défis à remporter. Votre vision sur elles doit changer pour vous éviter une surcharge de stress en plus de l’adrénaline provoquée par l’urgence des différentes situations. Vous devez être capable d’adapter votre organisation dans un temps record sans pour autant communiquer ou subir les effets du stress. Il s’agit donc de voir les changements comme une banalité. 

La relativisation de la situation

C’est le premier réflexe à avoir si vous ne souhaitez pas exploser sous le stress. Même dans les situations les plus difficiles, vous devez relativiser leur importance. Plus vous serez confronté à des situations de stress identiques, plus vous allez les banaliser. Un client mécontent ? Une livraison qui se passe mal ? Un fournisseur qui ne paie pas ? Une situation qui ne semble pas décoller ? Vous êtes là pour trouver des solutions et stresser ne change rien ! Facile à dire, me direz-vous.

Alors comment faire ? Dans ce type de situation, vous devez relativiser votre point de vue : même si votre entreprise a des trous dans sa trésorerie, ce n’est pas la fin du monde ! Il n’y a pas mort d’hommes alors arrêtez de vous mettre trop de pression improductive à évaluer avec votre émotionnel des situations que vous devez traiter avec la plus grande sérénité possible.

Vous devez être dans l’action, tenir compte des conséquences bien entendu mais pas les prendre à cœur. A défaut, vous pourriez faire un yoyo émotionnel plus que désagréable. Surtout, ne prenez pas personnellement tout ce qui arrive à votre entreprise. Certes, vous avez tendance à vous projeter en elle mais vous ne devez pas pousser cette projection trop loin car elle subit des difficultés indépendantes de votre manière d’agir. Vous pouvez avoir fait le maximum et les aléas venir à bout de vos efforts. C’est le côté négatif de l’entrepreneuriat, le côté positif sera votre manière d’appréhender les choses

La compréhension et la bienveillance

“Jamais la haine ne cesse par la haine ; c’est la bienveillance qui réconcilie.”

Bouddha

Nombre de situations nous stressent mais surtout certaines personnes déclenchent un stress par leur comportement. On a du mal à saisir leurs réactions et elles ont tendance à faire des choses qui nous agacent plus que fortement. On se demande parfois comment elles peuvent agir ainsi et nous manquer autant de respect. Dans ce genre de cas, il faut essayer de vous mettre dans la bienveillance au maximum et donc d’utiliser la position inverse de celle qui vous vient naturellement. En d’autres termes, vous devez chercher toutes les excuses possibles à la personne et non l’inverse.

Admettre le point de l’autre

“Ecouter les clients des autres est le meilleur moyen d’accroître sa part de marché ; mais écouter les visionnaires est le meilleur moyen de créer de nouveaux marchés.”

Esther Dyson

Vous pourrez ainsi essayer d’admettre son point de vue au lieu de le rejeter sans explications. Surtout, vous devez garder en mémoire que la perception du dirigeant est faussée par le fait qu’il pense souvent agir pour le bien commun. Or, ce dernier ne comprend pas les individualités et le sentiment d’injustice. Ce n’est pas parce que vous trouvez naturel de vous sacrifier pour le bien commun que la conception est identique pour tous. Les salariés sont souvent amenés à penser à titre individuel, pour eux et non pour la communauté.

Même si cette tendance s’est beaucoup modifiée ces dernières années, ils auront toujours tendance à penser en termes de droit personnel et individuel même si cela va à l’encontre de l’intérêt général de la société. Vous devez donc pouvoir vous projeter dans cette situation pour comprendre une partie de leur comportement. Il faut aussi intégrer le fait que souvent il délie les obligations des devoirs. Une de vos obligations mineures qui n’est pas remplie peut entraîner qu’une obligation majeure à l’inverse ne le soit pas de l’autre côté. D’où le fait que vous devez être le plus rigoureux possible de votre côté. A défaut, vous risquez fort de vous enfermer dans un cercle vicieux. Vous n’êtes pas parfait et eux non plus donc autant être dans la profonde bienveillance : en principe personne ne vous cherche du mal !

La mise en place d’outils de contrôle

Gérer une entreprise est loin d’être une sinécure. En aucun cas, la gestion ne peut se faire à l’intuition, elle a pour corollaire une obligation de rigueur qui permet de trouver les meilleures solutions. Certes, il existe les outils traditionnels qui sont loin d’être à mettre au rebut mais autant se servir d’outils performants qui permettent de gagner du temps et qui sont en même temps précis. Ils sont capables d’analyser tous les secteurs de votre entreprise et d’avoir une vision large. Des indicateurs spécifiques existent pour mieux piloter son entreprise. Mais quels sont ces outils de contrôle au juste ?

Aujourd’hui, on ne peut pas écarter que fait que l’intégration de l’IA dans les outils traditionnels de gestion d’entreprise offre de nouvelles perspectives. L’automatisation dans la gestion quotidienne d’entreprise grâce à l’IA simplifie des processus autrefois complexes, réduit les risques d’erreur humaine.

Les indicateurs de performance

Le KPI (Key Performance Indicators) ou ICP (Indicateurs Clés de Performance) regroupe l’ensemble des indicateurs délivrant des métriques business. Fréquemment utilisé en web analytique, il consiste à mesurer l’efficacité globale des actions marketing. Il peut s’agir du suivi de la quantité des stocks, du nombre d’abonnés newsletter, de celui de formulaires remplis, de commandes effectuées, de produits en production, de points de vente ouverts, de catalogues demandés, de chiffre d’affaires généré… Ce type d’informations clés permet de surveiller et de maîtriser chacun de ces indicateurs mais surtout de savoir si vous êtes dans la bonne direction ou non. Il détecte rapidement une mauvaise performance et vous permet de rectifier le tir en anticipant les effets sur la trésorerie future. Si vous voyez, par exemple, que vos ventes sont insuffisantes ou plus lentes qu’escomptées, peut-être devrez-vous diminuer vos dépenses.

Les indicateurs de gestion

Le premier indicateur fait référence à la trésorerie. Il s’agit de répondre à une question simple : avez-vous suffisamment de trésorerie pour assurer la pérennité de votre entreprise ? Une structure qui connaît le succès se doit de détenir une trésorerie solide. Sauf exception, il n’est pas rare que plus on vous fait de commandes, plus vos achats, afin de satisfaire la demande, augmentent. De nombreuses sociétés qui connaissent un vif succès se retrouvent paradoxalement… à court de trésorerie. Les indicateurs du type « cash flows » délivrent des indications sur trois flux de trésorerie : le BFR (Besoin en Fonds de Roulement), calculé en soustrayant les ressources stables aux emplois stables ; des investissements ; et des flux de financement. Les cash flows permettent d’anticiper les besoins en trésorerie et doivent être suivis rigoureusement.

L’évidence, en matière de comptabilité, reste de connaître le compte de pertes et profits, en anglais, « P&L » (Profit and Loss). Il se définit comme une analyse comparative entre l’ensemble des revenus et des charges engagés par la société au cours d’un exercice comptable. Appelé communément « compte de résultat », celui-ci permet de mesurer l’écart entre ce qui était prévu par le business plan et la réalité comptable. Les produits et les charges y sont croisés mois par mois. L’enjeu demeure de savoir si l’exploitation fait gagner ou non de la trésorerie afin de pouvoir par la suite réagir en conséquence.

La base de données clients

Du côté des autres indicateurs, il existe des données propres à ses clients. Parmi elles, celles dites internes regroupant notamment les données personnelles, qu’on peut diviser en trois sous-catégories. Les données dites de contact servent à établir une prise de contact avec un internaute grâce à une adresse e-mail, un numéro de téléphone ou encore un simple pseudo sur les réseaux sociaux. Complémentaires, celles identitaires, telles que le nom ou l’âge, permettent d’en savoir plus sur l’internaute en question. Enfin, les données comportementales suggèrent l’idée de connaître le comportement qu’un internaute adopte, comme ses habitudes de connexion, d’achats… Autant de données pertinentes et non négligeables, particulièrement pour les entreprises positionnées sur le web.

Une collecte clients nécessaire

Avant de pouvoir correctement traiter l’ensemble de vos informations et analyser le fonctionnement de votre entreprise, il faut d’abord les collecter. Si les différents indicateurs vus précédemment s’avèrent essentiels, les données clients représentent, elles aussi, un élément clé pour mieux comprendre l’évolution de votre business. Pour progresser, vous devez connaître leurs habitudes de consommation et adapter votre produit ou service selon des besoins qui peuvent évoluer. Il existe plusieurs méthodes pour collecter toutes ces données. Ces dernières varient selon la stratégie de votre entreprise, le degré de précision souhaité, le type de variable…

Quoi qu’il en soit, elles demeurent indispensables si votre start-up grandit et devient scale-up. À titre d’exemple, prenons le cas des entreprises du web. Pour ces dernières, cette collecte constitue le moyen d’obtenir des informations, basées sur des données sociodémographiques et comportementales, sur les visiteurs de leur site internet ou de leurs pages présentes sur les réseaux sociaux. Il est question d’identifier l’influence, ou plutôt les forces mais aussi les faiblesses de son discours marketing et commercial. Ces données permettent notamment d’améliorer la performance des campagnes e-mailing ou la sortie de nouveaux produits. 

La récupération de données externes 

Qu’il s’agisse de rapports financiers, de données personnelles issues de réseaux sociaux, d’avis clients sur les différentes plateformes sociales, d’information de contact par le biais d’annuaires en ligne, des données d’un marché existant dans des organismes tels que celui de l’Insee ; les données externes demeurent essentielles. Disponibles publiquement ou bien de manière payante, elles renseignent également sur l’actualité d’autres entreprises concurrentes, relayées dans des communiqués de presse ou autres sources d’information, principalement en ligne. Ce type de données constitue le moyen de connaître le niveau de croissance de ses concurrents, d’en savoir plus sur les sorties de leurs nouveaux produits ou services, leurs réussites ou échecs pour des projets spécifiques… Autant d’éléments utiles pour vous adapter en conséquence des évolutions de votre marché, et mieux vous positionner sur votre secteur. 

La livraison à ne pas négliger dans l’e-commerce

Si on pourrait juger la livraison comme un acte anodin, elle représente l’un des principaux critères qui peuvent freiner l’acte d’achat dans l’e-commerce. Elle ne se contente pas d’y participer mais représente également un des points clés de la satisfaction client. 

Des études révélatrices

Selon une étude de la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance) en 2023, 93 % des Français ayant acheté des produits ou services en ligne au cours des 12 derniers mois se déclarent satisfaits, dont 36 % très satisfaits. Un score encore plus élevé chez les 50 ans et plus (98 %) et les habitants des villes de moins de 100 000 habitants (93 %). Les Français sont particulièrement satisfaits de la livraison (39 %).

Par ailleurs, L’IFOP a dévoilé également une étude sur la livraison e-commerce. A cette occasion, des consommateurs ont été interrogés sur leurs attentes en termes de livraison e-commerce. Sans surprise, le critère le plus important pour les acheteurs reste la livraison à 64%. Le second critère est le prix de la livraison pour 31%. Concernant le mode de livraison plébiscité, 57% favorisent la livraison à domicile ou la livraison sur le lieu de travail. La livraison en point relais arrive second à 29%, permettant une plus grande liberté de retrait. La rapidité de livraison trouve sur le podium. En effet, 84% se disent intéressés par un rendez-vous sur un créneau de 2h et 58% sont même prêts à payer pour cette option.

La livraison, la grande attente d’amélioration des Français

La livraison ne semble pourtant toujours pas au point puisque comme le dévoile les résultats du sondage Opinion way 2019 « Services à la livraison : réalités sur les attentes des Français », pour SprintProject et GS1 France, 62% des personnes sondées déclarent avoir « rencontré des désagréments lors de la livraison : colis endommagés, non-respect des délais annoncés, produits non conformes entre autres ». Si la tendance est à l’amélioration par rapport à l’année précédente, on voit donc bien qu’il reste des efforts à faire dans le domaine. 

Ce même sondage nous apprend que les modalités de livraison représentent un critère primordial dans le choix d’un site de vente en ligne puisque pour un sondé sur deux, la transaction n’aboutira pas suite « à l’absence de services ou si les conditions de retour ou de remboursement sont insatisfaisantes ». Elle représente dans la plupart des sondages, le deuxième facteur après le prix. 

Proposer le choix dans les modalités de livraison

Si de nombreux sites proposent plusieurs modes de livraison, la majorité des français déplorent aujourd’hui de ne pas avoir de choix sur la plupart des sites. Proposer un éventail large de solutions peut donc représenter un atout de choix. Livraison en point relais, livraison à domicile, livraison express, livraison normale, … l’ensemble devrait aujourd’hui être possible sur les sites. Pourtant, ce n’est pas encore le cas et le client qui pourrait faire un arbitrage selon le coût, le lieu et le délai n’a pas encore cette possibilité dans la plupart des cas. Si les e-commerçants procèdent ainsi, il s’agit souvent en raison du fait qu’ils négocient fortement avec les transporteurs pour obtenir les tarifs les plus intéressants. 

Informer le client tout au long de sa livraison

La livraison étant un facteur de stress, le suivi en ligne est depuis peu devenu un standard pour de nombreux transporteurs. Il s’agit pour celui qui attend sa commande de pouvoir suivre exactement où en est son colis. Ils sont encore une majorité à déplorer le manque de suivi. En amont même de la livraison, ils souhaitent être informés sur le coût, le mode et le délai de livraison, une transparence souvent manquante avant la finalisation de la commande qui peut entraîner un abandon de panier. Il reste donc conseillé de mettre en avant dès la page d’accueil ces conditions si vous voulez en faire un avantage. Vous pouvez créer des pages dédiées avec des réponses claires sur les délais, les coûts et les prestataires que vous proposez. 

La fameuse livraison offerte

Il n’est pas rare pour les grandes entreprises d’offrir la livraison à partir d’un certain montant. Si vous ne pouvez pas le faire à chaque commande pour des raisons de marge, vous pouvez souvent le faire à partir d’un certain niveau de commande, une certaine typologie de produits ou encore par le biais de code promotion notamment pour les premières commandes. Certains modes de livraison peuvent également être offerts, notamment ceux qui sont les plus lents ou entraînent plus de contraintes pour le consommateur. Enfin, vous pouvez l’offrir aux nouveaux clients si besoin. L’avantage de la rendre gratuite à partir d’un certain montant est que vous pouvez parfois augmenter le panier moyen. Il ne s’agit pas de faire de la marge sur la livraison dans tous les cas et il est courant de faire l’inverse et de rogner sur sa marge en prenant en compte le prix du transport. 

Attention à la qualité

S’ils sont nombreux à faire attention aux délais, aux coûts ainsi qu’aux méthodes de livraison, ils semblent que de nombreuses entreprises continuent de négliger des aspects comme la qualité de l’emballage. Certains transporteurs ont également tendance à abîmer les colis alors que les attentes sont clairement de recevoir un colis en bon état. Rien de plus désagréable que de recevoir un objet abîmé et un emballage défectueux.

Donner la possibilité de remboursement

Si vous souhaitez développer toujours plus vos ventes, sachez que le remboursement reste au cœur de la problématique de nombreux clients qui hésitent à valider leurs commandes par crainte qu’ils ne puissent se faire rembourser en cas de non correspondance entre leurs attentes et l’objet livré. La plupart apprécie d’avoir un service après-vente mais surtout de pouvoir retourner simplement, sans trop de coût leurs commandes et de préférence sans qu’ils s’agissent d’un avoir sur la prochaine commande. Il peut donc être utile de prévoir un service de retour en ce sens. 

La livraison devrait subir une mutation dans les prochaines années en allant de plus en plus vite, avec un meilleur suivi, des choix de prestataires et des retours facilités. Une politique de livraison bien ficelée devrait vous permettre de fidéliser et de conquérir des nouveaux clients. Ne la négligez pas ! 

Noms de domaines gratuits : mythe ou réalité ?

Les noms de domaines sont un passage incontournable pour toute entreprise. Elle est le casse-tête des entrepreneurs et la crainte de voir le nom de domaine trouvé après de nombreuses recherches et élucubrations déjà pris par un concurrent. Vous souhaitez lancer votre site Internet sans dépenser des fortunes ou simplement protéger votre marque en réservant un ou plusieurs noms de domaines. Sachez qu’un investissement minimum, même si peu onéreux, est requis.

Rien n’est vraiment gratuit en ce bas monde.

…y compris sur Internet. Aussi, pour protéger une marque, un projet ou une appellation, mieux vaut d’emblée réserver le ou les noms de domaines qui pourraient y être associés.
Il n’y a, en effet, rien de plus désagréable que de s’apercevoir une fois le nom de l’entreprise ou du projet choisi et validé, que celui-ci est déjà réservé sur Internet (ex : monprojet.fr). en conséquence, il faudra donc en utiliser un autre, en jouant avec des caractères (en ajoutant des tirets par exemple), des terminaisons peu utilisées (.biz, .org, .eu, .co, etc.) ou en optant carrément pour des noms de domaines alternatifs (ex : myprojet, projet-site.com, projetonline.com, projetweb.com, etc.).

L’Afnic, l’association en charge des noms de domaine en .fr, dans son étude « Réussir avec le web » a analysé la présence en ligne pour la 5ème année consécutive. Elle dresse un état des lieux de la présence sur internet des TPE/PME de 1300 entreprises entre septembre 2021 et août 2022. Aujourd’hui, l’enjeu réside dans la consolidation et la sécurisation des pratiques et outils mis en place. Les TPE/PME interrogées confirment qu’une présence sur internet est utile, voire indispensable pour leur activité.

Pour leur site internet, les TPE/PME privilégient une adresse avec une extension en .fr pour 57% d’entre elles, contre 38% pour le .com. . Par ailleurs, elles sont 90% à avoir enregistré leur propre nom de domaine pour l’adresse de leur site web. Cependant, seulement 48% l’utilisent pour communiquer par email avec leurs clients et prospects. Elles choisissent de se tourner vers des fournisseurs de services de messagerie.

La gratuité est un leurre

Aucun nom de domaine n’est gratuit. La réservation est à chaque fois payante, et ce, quel que soit le fournisseur par lequel vous passez. En optant pour un seul nom de domaine (ex : monprojet.fr), vous avez généralement inclus dans le pack la version en .com ou en .fr, avec un compte mail (2 Go le plus souvent), un espace disque restreint (5 Mo généralement) et un système de paramétrage des DNS pour pouvoir gérer les redirections vers votre site. Vous pouvez vérifier la disponibilité sur les services d’hébergement 1and1 par exemple.

Investissez dans un pack multi-domaines

Cependant mieux vaut choisir les packs incluant plusieurs noms de domaine. Vous disposerez ainsi de différentes extensions qui mèneront vers votre site et non celui de la concurrence. Vous serez, par ailleurs, prémuni contre les risques de plagiat. Ainsi, vous augmenterez logiquement le trafic sur votre site ; vous améliorerez – et c’est une donnée importante – le référencement sur les moteurs de recherche et vous permettrez à vos clients de vous trouver plus facilement. Le site Web étant la carte de visite de votre entreprise et constituant un élément capital de votre image de marque, vous ne pouvez pas faire l’économie de cet investissement. D’autant que les prix ne sont pas spécialement élevés. Comptez entre 20 et 30 euros par an pour les packs comprenant la plupart des extensions principales (.com, .eu, .net, etc.). En revanche, la facture pour un seul nom de domaine (votreprojet.fr par exemple) sera d’environ 5 euros/an seulement.

ATTENTION !

Notez que de nouveaux domaines viennent de s’implanter dont .Voyage, .Construction, .Technology, .Photography, .Estate, .Camera et .Bike. Pour certaines activités, ils peuvent s’avérer très utiles.

Une question d’image

Il n’existe donc aucun nom de domaine gratuit. Excepté dans le cas de la création d’un blog ou d’un site composé du nom de votre projet ou de votre entreprise, suivi du domaine qui la contrôle. Sur WordPress, par exemple, il est possible de créer l’adresse : votreprojet.wordpress.com. « WordPress.com » étant le domaine. Cependant, il est préférable pour votre image de marque d’installer votre site dans un domaine que vous contrôlez (www.votreprojet.com). Le domaine est, en effet, la partie principale de l’URL. Rien n’empêche ensuite de créer un site ou un blog avec des outils gratuits. Puis vous pouvez le rediriger vers votre propre domaine. On parle alors du « mappage » de votre site sur votre propre domaine. L’opération n’est pas spécialement complexe. Elle consiste à un simple paramétrage des serveurs DNS chez votre fournisseur.
Un nom de domaine gratuit contre de la publicité
Notez enfin que certains fournisseurs font miroiter des noms de domaine gratuits en contrepartie de l’affichage obligatoire de publicités. C’est une erreur que de céder à ce genre de sirène. Elle ne fera qu’écorner votre image de marque. Par ailleurs, avec ce type d’offres, vous n’êtes pas réellement propriétaire de votre domaine. Mieux vaut donc sécuriser l’affaire en investissant les quelques euros demandés et ne pas risquer de voir la concurrence ou un petit malin vous subtiliser le nom de domaine que vous souhaitez utiliser. 

Où enregistrer votre nom de domaine ?

Vous pouvez vous adresser à un bureau d’enregistrement, une société prestataire de service (fournisseur d’accès à Internet, hébergeur, agence web, etc.) accréditée par l’Afnic pour la création de vos adresses Internet ou noms de domaine. Il est l’intermédiaire obligatoire entre vous et l’Afnic pour toute demande de dépôt d’un nom de domaine.

Il existe aujourd’hui environ 400 bureaux d’enregistrement accrédités par l’Afnic. Ceux-ci proposent l’achat de nom de domaine  et assure la gestion des extensions françaises de l’Internet : .fr (France), .re (La Réunion), .yt (Mayotte), .wf (Wallis et Futuna), .tf (Terres Australes et Antarctiques ) et .pm (Saint-Pierre et Miquelon), ce qui représente plus de 3 millions de nom de domaine. L’Afnic accompagne quatorze domaines génériques dont .paris, .bzh, .alsace, .corsica, .mma, .ovh, .leclerc ou .sncf.

Le rôle du bureau d’enregistrement est d’assurer l’ensemble des démarches auprès des services de l’Afnic : création, renouvellement, transfert, changement de titulaire ou suppression de vos noms de domaine.
Cette association coopère bien évidemment avec l’ICANN (Internet Corportation for Assigned Names and Numbers). Cette dernière coordonne l’attribution de domaines dans le monde entier

Comment choisir son bureau d’enregistrement ?

Les bureaux d’enregistrement proposent des services en plus de la gestion d’un site Internet. Ces services peuvent augmenter de manière notable les prix. Vous devez donc identifier vos besoins avant de porter votre choix sur un prestataire. Les bureaux d’enregistrement proposent également certains des services suivants : l’hébergement de site internet sur leurs serveurs, du nom de domaine, la gestion DNS et la configuration technique du nom de domaine, d’adresses électroniques personnalisées, de redirections vers une adresse email ou un site Internet existant, de négociations pour l’achat d’un nom de domaine déjà enregistré, l’assistance aux démarche administratives au cours de la vie de votre nom de domaine
Cette liste est loin d’être exhaustive et ses services peuvent être vendus séparément, sous forme d’options, ou sous forme d’offres groupées.

Comment arriver à gérer l’attente ?

Quand vous attendez une urgence, le monde semble s’arrêter. Vous avez beau rafraîchir votre boite email, rien n’y fait, ce message important que vous attendez tarde à arriver. Vous êtes dans l’attente et perdez un temps loin d’être négligeable plutôt que de vaquer à d’autres occupations. Et pour cause, vous devez agir vite. Pourtant, d’autres manières de fonctionner existent et pourraient vous aider à gérer l’attente et à mieux avancer. 

Avant de vous lancer dans la lecture de cet article, inspirez-vous de ces citations qui vous permettront d’acquérir la patience qui est une vertu de l’âme, selon certains philosophes

« La patience est un élément clé de la réussite ».

Bill Gates

« Le véritable travail, c’est de savoir attendre ».

Jean Rostand

« Tout vient à point à qui sait attendre ».

Clément Marot

« Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-mêmes ».

François de Sales

« Patience et longueur de temps, Font plus que force ni que rage ».

Jean de La Fontaine

« Adopte le rythme de la nature, son secret est la patience ».

Ralph Waldo Emerson

« La patience est l’art d’espérer ».

Vauvenargues

Mettre des signaux d’alertes

La meilleure manière de ne pas être dans l’attente reste de se mettre des signaux qui ne perturbent pas un de vos sens. Par exemple, vous pouvez mettre en place un signal sonore qui vous avertira quand vous recevez un email ou mieux un signal visuel qui vous évitera d’interrompre ce que vous êtes en train de faire. Vous pourrez alors, à l’aide d’une lecture rapide, savoir si vous avez reçu l’élément tant attendu ou s’il s’agit juste d’un perturbateur. Quand vous recevez le signal, ne vous précipitez pas et terminez ce que vous êtes en train de faire. Il ne sert à rien par exemple de vous interrompre au milieu d’une phrase. Vous n’y gagnerez que quelques secondes qui ne seront pas forcément utiles. 

Fractionner vos autres tâches

Ce n’est pas parce que vous ne remplissez pas une tâche dans son ensemble que cela ne vous permet pas de la commencer. Si une mission doit absolument être terminée (ou vous devez tout recommencer), mettez là de côté. De nombreuses autres vous attendent alors pourquoi ne pas en sélectionner une qui sera faisable et pour laquelle vous pourrez être interrompue. Fractionner vos tâches longues vous permettra de vous avancer en attendant votre email (par exemple) ou l’arrivée de votre coursier. Vous pourriez même arriver à finir certaines tâches avant la réception de la fameuse urgence. Face à une situation d’impuissance, il est courant de se mettre dans un état de stress et de se tourner les pouces. 

Répondre de la manière la plus complète possible

Souvent les messages urgents génèrent d’autres messages urgents afin d’obtenir des précisions. Lors de votre réponse, prenez le temps de bien poser toutes les questions que vous avez pour éviter de perdre du temps à attendre un nouvel email qui tarderait à venir. Vous devez être le plus précis possible dans vos réponses et questions pour éviter au maximum les allers-retours. Rien de pire que d’attendre une suite d’emails qui prendront autant de temps à arriver les uns que les autres. Vous ne récolterez aucun bénéfice à être dans la précipitation. Pire, vous pourriez agacer votre interlocuteur. 

Réalisez que vous n’y pouvez rien

Attendre devant votre boite email ne vous avancera à rien et vous ne gagnerez aucun temps alors autant mettre une horloge dans 5 ou 10 minutes plutôt que d’attendre que la réponse tant attendue arrive. Vous pourrez pendant ce temps progresser dans vos autres tâches. Si vous avez du mal à vous y mettre, réfléchissez 30 secondes à ce que cela vous apportera d’attendre… Vous n’y gagnerez rien et le temps d’attente peut rapidement se transformer en plusieurs dizaines minutes voire heures. Votre interlocuteur a lui-même d’autres tâches à exécuter et votre priorité n’est peut-être pas la sienne. 

Signifier l’urgence au besoin

Il est possible que votre interlocuteur ne réalise pas le degré d’urgence. Vous pouvez avec tact lui signaler que le délai est crucial pour vous. Il ne s’agit pas de lui montrer que vous êtes dans une situation de stress. A défaut, il pourrait bien vite vous dire que la tâche n’est pas réalisable dans les délais impartis. Vous devez paraître comme quelqu’un de sympathique et non dans l’urgence même si vous l’êtes. Il s’agit de donner envie à votre interlocuteur de vous placer en priorité et si possible de lui donner envie de vous faire plaisir. 

Banaliser l’urgence

Le problème de l’urgence reste qu’elle envahit le cerveau comme une nécessité impérative. Il suffit parfois de méditer sur le fait que si vous ne l’accomplissez pas dans la journée, vous n’aurez qu’un retard d’une journée supplémentaire. Il faut alors vous demander quelles seraient alors les conséquences qui ne sont souvent pas si dramatiques que cela. Dans tous les cas, il y aura rarement mort d’hommes donc autant ne pas vous précipiter et traiter vos autres tâches plutôt que de cumuler du retard à cause de la fameuse urgence. Vous pourriez rapidement avoir des conséquences plus néfastes à ne pas exécuter les autres qu’à gagner quelques minutes à réaliser celle-ci. 

Mettre en place des processus d’automatisation

Mettre en place des processus d’automatisation si parfois génère la peur de perdre son travail, génère en contrepartie des tâches à valeur ajoutée puisqu’elle demande davantage de compétences et qualités professionnelles.

Aujourd’hui mettre en place des processus d’automatisation s’est imposée. Pourtant, nombre d’entreprises qui avaient implanté des habitudes performantes ne voient guère l’utilité d’ automatiser un certain nombre de leurs pratiques. Nous sommes dans le monde de l’immédiateté lié aux clics qui nous permettent d’avoir en trois clic et parfois un seul toutes les réponses à nos demandes ou questions. Fermer les yeux sur une telle évolution serait vraiment manquer de bon sens.

Lorsqu’une entreprise entre dans une phase d’hyper croissance, les tâches chronophages se doivent, dans la mesure du possible, d’être automatisées. Effectuer manuellement une opération devient rapidement inadaptée notamment dans le cas où elle dépasse un certain volume. Mais quelles sont ces tâches automatisables et comment faire ? 

Automatiser ses processus, pourquoi faire ?

Le principal avantage de l’automatisation des processus pour votre entreprise réside dans le gain de temps considérable qu’il entraîne. Éviter l’action humaine sur un bon nombre de tâches plutôt que les effectuer manuellement permet de rendre la société plus agile et plus efficace. Ce changement facilite, en général, les échanges d’informations. Les indicateurs délivrant les informations en temps réel ainsi que des rapports détaillés de performance permettent une vision plus claire. D’un autre côté, l’automatisation de certaines tâches, notamment répétitives, réduit le risque d’erreurs et délivre des données de meilleure qualité. En résumé, en y ayant recours, vos collaborateurs ont davantage le temps de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Et en matière de business, « le temps, c’est de l’argent »

Définir ce qui doit être automatisé

Avant de vous jeter à l’eau, il vous faut cibler les tâches où l’automatisation s’avère pertinente. Vous devez garder à l’esprit que ce type de processus ne vise pas à remplacer totalement l’humain mais plutôt à lui alléger le travail dans le cadre de certaines tâches à effectuer.

Il est question d’éliminer celles chronophages, de natures répétitives ou celles standardisées. Il vous faudra décomposer la journée de vos collaborateurs pour comprendre là où ils « perdent » du temps afin qu’ils se concentrent sur les opérations plus complexes et intellectuelles, mieux adapter au travail de de l’Homme. L’enjeu principal demeure de prioriser les activités pour lesquelles l’automatisation détient le plus d’impact sur la performance de l’entreprise.

Il est crucial à cette étape de s’adresser à vos collaborateurs afin qu’ils vous fassent des propositions. Les collaborateurs n’aiment pas de manière générale les tâches répétitives et qui n’ont pas d’intérêt tant sur le plan du travail que sur celui de la reconnaissance des tâches qu’ils effectuent. Ainsi on l’a bien constaté avec les apports des logiciels qui ont permis au lieu d’effectuer le fastidieux tracé d’un tableau de n’avoir qu’à cliquer sur une icône pour voir apparaître un tableau adapté à leurs besoins.

Il en est de même pour les mails identiques qu’on envoie à plusieurs clients ou à tout le personnel. L’automatisation a permis de gagner un temps considérable et de plus permet de joindre les collaborateurs ou les clients en un temps record.

Assurer un suivi grâce à une feuille de route 

Automatiser tout ou partie de ses activités est une chose, mais encore faut-il que cela engendre des effets positifs sur votre société. Pour s’en assurer, l’établissement d’une feuille de route s’avère indispensable. Celle-ci permet le suivi de chaque indicateur. Une fois les processus d’automatisation mis en place, vous devez suivre rigoureusement, pour chacun d’entre eux, leur incidence ainsi que leurs évolutions. Établir une feuille de route constitue le moyen de mesurer l’écart entre les résultats attendus de l’automatisation et ceux effectifs.