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Des raisons implacables qui peuvent ruiner un entrepreneur, même quand tout est fait “comme il faut”

Pendant longtemps, on a entretenu l’idée qu’un entrepreneur pouvait traverser toutes les tempêtes à force de discipline, de travail et de clairvoyance. Mais en 2025, cette croyance se fissure de toutes parts. Car même les dirigeants les plus prudents, les plus organisés, les plus prévoyants, se retrouvent parfois face à des forces qui dépassent leur volonté et leurs plans.

Ces dernières années, les études se succèdent et racontent la même histoire : la fragilité n’est plus l’exception, elle devient la condition normale de l’activité économique. Selon un rapport conjoint de la Banque mondiale et de l’OCDE publié fin 2024, près d’une PME sur deux a essuyé une perte imprévue malgré un management jugé « rigoureux » ou « exemplaire ».
Le travail ne manque pas ; ce sont les certitudes qui manquent.

1/ Une économie qui bouge plus vite que les prévisions

Il suffit d’observer les courbes de l’inflation, les variations des taux directeurs ou les tensions sur les matières premières pour comprendre à quel point l’économie actuelle se transforme à grande vitesse. Le FMI, dans sa mise à jour économique de janvier 2025, souligne une volatilité « anormalement persistante », même dans des secteurs habituellement stables.

Cette instabilité n’a rien d’abstrait : elle agit comme une onde de choc. Un dirigeant peut avoir parfaitement anticipé ses investissements, calculé ses marges, sécurisé son approvisionnement puis voir toutes ses équations basculer en quelques semaines.
Non pas parce qu’il a mal travaillé. Mais parce que les règles du jeu changent désormais en plein milieu de la partie.

2/ Les événements extrêmes qui s’invitent dans les bilans

Les catastrophes naturelles n’appartiennent plus aux notes de bas de page des rapports internationaux. Les données de l’Organisation météorologique mondiale (2025) révèlent une progression nette des phénomènes extrêmes, avec un coût global évalué à 350 milliards de dollars l’an dernier.

Pour un entrepreneur, cela ne se limite pas aux inondations, incendies ou tempêtes médiatisés. C’est aussi un fournisseur qui cesse brutalement ses livraisons.

  • Un transport bloqué.
  • Un stock inutilisable.
  • Un local impraticable pendant plusieurs jours.

Ce sont des risques difficiles à intégrer dans un budget et encore plus difficiles à absorber quand ils frappent sans prévenir.

3/ La santé du dirigeant : le point faible qu’on oublie

Une autre donnée ressort des rapports 2024-2025 : la dépendance massive des petites entreprises à l’état du dirigeant lui-même. L’Institut HERO, dans une étude publiée en mars 2025, montre que 21 % des structures unipersonnelles ou très petites entreprises entrent en difficulté financière après un arrêt maladie prolongé de leur fondateur.

C’est l’un des paradoxes du monde entrepreneurial : on demande au dirigeant d’être infatigable, mais on construit l’entreprise autour de lui comme s’il ne pouvait jamais faillir. La moindre défaillance personnelle devient alors une vulnérabilité structurelle.
Une absence, même justifiée, peut créer un effet domino que rien ne peut stopper.

4/ Les cyberattaques : l’ennemi qu’on ne voit pas arriver

Il y a dix ans, une cyberattaque semblait lointaine, presque théorique. Aujourd’hui, elle fait partie des risques les plus redoutés.
Le rapport 2024 d’Europol recensait 54 millions de victimes d’attaques numériques en Europe, toutes tailles et tous secteurs confondus.

Les PME, moins protégées, sont souvent les premières touchées. Un système bloqué pendant deux jours peut suffire à désorganiser un planning entier, retarder un projet essentiel ou paralyser un service client. Les experts de Norton Cybersecurity rappellent que près d’une entreprise sur cinq touchée par une attaque majeure subit des pertes définitives.

Ce n’est pas un problème de prudence.
C’est simplement la réalité d’un terrain où les attaquants ont toujours une longueur d’avance.

5/ La pression légale et fiscale : une complexité qui coûte cher

À mesure que les lois se multiplient, les risques d’erreur augmentent. Un oubli, une mauvaise formulation, un retard, et c’est l’engrenage.
La DGFiP a constaté en 2024 une hausse des rectifications liées à des erreurs involontaires, souvent commises par des entrepreneurs pourtant bien intentionnés.

Les litiges commerciaux suivent la même logique : l’Observatoire de la justice économique note que 60 % des contentieux impliquant une PME dépassent financièrement le seuil initial prévu par l’entreprise.
L’énergie investie dans un conflit juridique ne se récupère jamais entièrement.

Même les dirigeants les plus rigoureux ne peuvent pas absorber l’imprévisible administratif.

6/ La dépendance à un seul client ou un seul marché

Beaucoup d’entrepreneurs avancent avec une structure qui fonctionne, mais qui repose sur un équilibre fragile. L’INSEE rappelle dans son panorama 2025 que 28 % des activités indépendantes tirent l’essentiel de leurs revenus d’un seul client ou d’un seul canal de vente.

Cette dépendance est souvent assumée tant que tout va bien. Mais elle devient un piège lorsque le marché se contracte ou que le client change de stratégie.
Une entreprise peut perdre 60 % de son chiffre d’affaires du jour au lendemain… sans avoir commis la moindre erreur.

7/ Le monde entier pèse désormais sur les épaules des dirigeants

Les crises géopolitiques, les tensions commerciales, les embargos, les variations du prix du pétrole : tout cela semblait autrefois réservé aux multinationales. Plus aujourd’hui.
La Banque mondiale note dans son rapport 2025 que même les entreprises locales sont affectées par les turbulences mondiales, via les coûts d’énergie, la logistique, les matières premières ou les délais de livraison.

On ne peut plus entreprendre “dans son coin”. L’économie globale s’invite dans les comptes, que cela plaise ou non.

8/ Que reste-t-il, alors ?

Face à tous ces risques, le discours héroïque habituel sur la “force de travail” ou “l’esprit entrepreneurial” paraît bien naïf.
Ce n’est pas un manque d’efforts qui ruine des dirigeants.
Ce sont des facteurs dont ils ne maîtrisent parfois aucune variable.

La bonne nouvelle, c’est que cette réalité n’empêche pas d’entreprendre.
Elle impose simplement une autre posture :

  • un pilotage plus prudent,
  • une diversification plus large,
  • des réserves financières mieux pensées,
  • une surveillance accrue des signaux faibles,
  • une capacité à réagir vite,
  • et une acceptation lucide que l’entrepreneuriat se joue désormais en terrain mouvant.

Selon le rapport McKinsey 2025, les PME qui adoptent cette logique de résilience renforcée ont près de 50 % de chances supplémentaires de traverser les crises majeures.

L’incertitude fait désormais partie du paysage.
L’entrepreneur ne peut pas l’empêcher, mais il peut apprendre à naviguer dedans.

Les plateformes de collaboration en 2025 : le nouveau cœur battant des entreprises

Aujourd’hui, la collaboration en entreprise ne passe plus par des chaînes d’e-mails interminables ni des réunions à répétition. Les plateformes de collaboration s’imposent comme le véritable système nerveux des organisations, favorisant fluidité, transparence et intelligence collective. Mais derrière cette transformation numérique, c’est toute une culture du travail qui évolue.

1/ Un marché en pleine accélération

Selon une étude de Gartner publiée en mai 2025, 87 % des entreprises européennes utilisent au moins une plateforme de collaboration intégrée (comme Microsoft Teams, Slack, Notion ou ClickUp), contre 63 % en 2022. Cette progression s’explique par la généralisation du travail hybride et la recherche de performance collective.

« Les entreprises ne veulent plus seulement connecter les équipes, elles veulent fluidifier l’action », résume un consultant en transformation digitale interrogé dans le cadre du Baromètre Future of Work 2025. Le mot-clé est désormais interopérabilité : les outils de messagerie, de gestion de projet, de visioconférence et de suivi de performance se connectent entre eux pour créer un environnement de travail unique.

2/ Un nouvel écosystème centré sur l’humain

Loin d’être un simple outil technique, la plateforme collaborative devient un espace de vie numérique. On y échange, on y crée, on y célèbre les réussites comme dans un bureau virtuel.
Les entreprises les plus avancées y intègrent des modules de reconnaissance entre pairs, de sondages d’humeur ou de coaching collectif. Selon l’Observatoire du numérique au travail 2025, 72 % des salariés estiment que ces outils améliorent la cohésion et le sentiment d’appartenance.

Mais cette transformation ne va pas sans défis. L’hyperconnexion, la multiplication des canaux et la gestion de la charge cognitive deviennent de nouveaux sujets de vigilance. Les DRH investissent désormais autant dans la formation à la collaboration numérique que dans la prévention du surmenage digital.

3/ Des indicateurs de performance revisités

En 2025, la performance ne se mesure plus seulement en tâches accomplies, mais en qualité de la collaboration.
Selon une étude conjointe de Harvard Business Review et Deloitte, les entreprises qui ont mis en place des indicateurs collaboratifs (temps de réponse, feedbacks, partage de connaissances) constatent une hausse de 23 % de la productivité et une réduction de 18 % du turnover.

Les directions commencent ainsi à suivre de nouveaux KPIs : taux d’engagement sur les plateformes, rapidité d’exécution collective, ou encore “indice de confiance numérique”. Des notions impensables il y a encore cinq ans.

4/ Vers des plateformes plus intelligentes

L’intelligence artificielle continue d’enrichir ces espaces collaboratifs, mais avec une approche plus discrète.
Les assistants intégrés n’écrivent plus les messages à la place des salariés, mais les aident à structurer l’information, prioriser les tâches et fluidifier la communication.
L’objectif : libérer du temps pour ce que la technologie ne remplacera jamais la créativité, l’intuition et le lien humain.

5/ Une révolution silencieuse du management

En toile de fond, c’est toute la culture managériale qui évolue. Les plateformes collaboratives favorisent la transparence, rendent visibles les contributions de chacun et bousculent les hiérarchies traditionnelles. Le manager devient davantage chef d’orchestre que contrôleur, un rôle qui nécessite écoute, agilité et confiance.

« Ces outils ne transforment pas seulement la façon de travailler, mais la façon de diriger », souligne un rapport de l’Institut de l’Entreprise publié en septembre 2025.

Création d’entreprise : ce que doit vraiment retenir l’entrepreneur en 2025

Créer son entreprise n’a jamais été aussi simple sur le papier. Quelques clics, un statut, un numéro SIREN… et l’aventure commence. Mais derrière cette apparente facilité se cache une réalité plus nuancée. Démarches, financement, fiscalité, réglementation, montée du numérique : l’entrepreneur de 2025 évolue dans un environnement plus ouvert, mais aussi plus exigeant. Et alors que les créations restent nombreuses, la sélection naturelle n’a jamais été aussi forte.

1/ Une dynamique qui tient, mais qui se transforme

L’année 2024 a marqué un point d’inflexion. Selon les chiffres publiés par l’INSEE en octobre 2025, un peu plus d’1,05 million d’entreprises ont été créées en France l’an dernier. Une légère baisse de 3 %, qui vient cependant après plusieurs années historiques.
Cette pause ne traduit pas un essoufflement, mais plutôt une maturité du marché : on crée autant, mais autrement.

Le profil des créateurs évolue lui aussi. La micro-entreprise reste majoritaire, 61 % des immatriculations, mais on voit monter en puissance les projets plus structurés, en SAS ou en SARL. Une volonté de bâtir sur du solide, avec un modèle pensé pour durer.

Côté secteurs, trois univers concentrent l’essentiel des dynamiques : le commerce en ligne, les services aux particuliers et tout ce qui touche à la transition écologique, comme l’a confirmé la Banque de France dans son rapport 2025.

2/ Se lancer, c’est d’abord faire les bons choix

Créer son entreprise, ce n’est pas remplir un formulaire : c’est poser des fondations. Et en 2025, ces étapes restent déterminantes.

1. Choisir la bonne structure

EURL, SASU, micro-entreprise… Les options sont nombreuses, mais pas interchangeables. Une étude de l’Ordre des experts-comptables (mars 2025) révèle qu’un entrepreneur sur trois regrette son choix de statut après un an. Trop de charges, trop de limites, mauvaise anticipation.
Un accompagnement professionnel n’est pas un luxe : c’est une sécurité.

2. Trouver le bon financement

Le microcrédit progresse, les banques se montrent plus ouvertes, mais le financement reste le premier frein. France Active rappelle que seuls 42 % des porteurs de projet décrochent l’intégralité de la somme qu’ils espéraient.
Les aides publiques, prêts d’honneur, subventions régionales, ARCE, font la différence, mais exigent une préparation sérieuse.

3. S’appuyer sur une vraie stratégie

Les outils numériques facilitent les études de marché, mais rien ne remplace la confrontation au terrain. Les incubateurs observent un phénomène clair : les projets qui arrivent avec une stratégie marketing construite ont 2,5 fois plus de chances de franchir la barre des trois ans.

3/ De nouveaux défis qui changent la donne

L’entrepreneur de 2025 doit composer avec deux grandes transformations.

La transition écologique

Elle n’est plus une option. 65 % des jeunes créateurs affirment vouloir intégrer un impact positif dans leur modèle (Baromètre Bpifrance Le Lab 2025).
Cela ne se limite pas à un discours : choix des fournisseurs, logistique, produits, énergie… tout est concerné.

Le numérique, omniprésent

Communication, vente, relation client, gestion : tout passe par le digital. Mais cette dépendance fait émerger d’autres enjeux : RGPD, cybersécurité, outils IA.
Les experts recommandent désormais de prévoir un “socle numérique minimal” dès la création : site sécurisé, politique de données claire, sauvegardes, gestion des accès. Ce n’est plus du confort : c’est de la survie.

4/ Être accompagné : un levier que trop de créateurs négligent

Les études le disent toutes : un entrepreneur accompagné a deux fois plus de chances de pérenniser son activité.
Réseau Entreprendre, Initiative France, BGE, incubateurs locaux… Ces structures offrent du mentorat, du réseau, des retours d’expérience. Et souvent, un simple échange évite des erreurs coûteuses.

En parallèle, les régions se mobilisent. L’Île-de-France, la Bretagne ou encore l’Occitanie ont lancé ces derniers mois des dispositifs pour les projets à impact, les jeunes entrepreneurs ou les femmes créatrices.

5/ La santé mentale du dirigeant, un sujet enfin pris au sérieux

L’entrepreneuriat reste une aventure passionnante… mais éprouvante.
Selon Harmonie Mutuelle Entrepreneurs (avril 2025), près d’un dirigeant sur deux a déjà connu un épisode d’épuisement professionnel.

Le ministère de l’Économie a d’ailleurs lancé un programme pilote “Santé des dirigeants” pour accompagner les créateurs sur la gestion du stress, la charge mentale et l’équilibre vie pro / vie perso.
Une évolution importante : on accepte enfin que la réussite ne se joue pas uniquement dans les chiffres.

5/ Après 2025 : un entrepreneuriat plus engagé, plus résilient

Les nouvelles générations entreprennent différemment. Elles veulent gagner leur vie, certes, mais pas à n’importe quel prix. Une étude Mazars / Station F (juin 2025) montre que 70 % des nouveaux entrepreneurs veulent bâtir une entreprise utile, porteuse de sens.

L’essor du freelancing, des collectifs d’indépendants et des “solopreneurs” témoigne de cette mutation : l’entreprise n’est plus seulement une structure juridique. C’est un projet de vie.

Créer son entreprise en 2025, c’est :

  • un cadre administratif plus fluide mais un environnement plus sélectif,
  • des enjeux numériques et écologiques incontournables,
  • la nécessité de s’entourer, d’apprendre et de s’adapter,
  • et surtout, l’importance de préserver l’humain derrière le projet.

Dans un monde qui bouge vite, entreprendre reste une formidable aventure. Mais c’est une aventure qui demande de la lucidité, de la méthode et une bonne dose d’endurance.
Derrière chaque réussite visible, il y a toujours une idée, une stratégie… et beaucoup de persévérance.

Entrepreneuriat : quand l’équilibre entre le corps et l’esprit devient un véritable avantage pour durer et performer

L’équilibre entre le corps et l’esprit a été rangé dans la case “bien-être perso”, loin des préoccupations business. Mais chez les entrepreneurs, le regard a changé. En 2025, dans un contexte où la pression est constante et où chaque choix peut peser lourd, prendre soin de soi n’a plus rien d’un caprice. C’est devenu une condition essentielle pour garder de la clarté, rester efficace et tenir la distance.

1/ Un changement profond dans la culture entrepreneuriale

L’image du fondateur surmené, dormant quatre heures par nuit et carburant au café, commence à s’effriter Les études récentes sur la santé des dirigeants en Europe montrent un vrai changement de mentalité. Le Baromètre de la santé des entrepreneurs 2025 (BNP Paribas / OpinionWay) révèle que 63 % des créateurs d’entreprise placent désormais leur équilibre personnel au premier plan pour réussir. Il y a cinq ans, ils n’étaient que 42 %. Une progression qui en dit long sur la manière dont les entrepreneurs envisagent leur métier aujourd’hui. Cette prise de conscience n’a rien d’anecdotique. Elle répond à un climat entrepreneurial marqué par :

  • une intensité de travail accrue,
  • des prises de décision rapides,
  • une forte charge mentale,
  • et une pression constante liée à l’incertitude économique.

L’harmonie entre corps et esprit devient alors moins une quête philosophique qu’une nécessité stratégique.

2/ Le corps comme premier indicateur de performance

Les neurosciences comme la physiologie du stress le confirment : les entrepreneurs épuisés prennent plus de mauvaises décisions, deviennent moins créatifs et montrent plus de rigidité cognitive.

Un rapport publié en 2024 par l’Institut européen de performance cognitive montre que :

  • le manque de sommeil réduit la capacité d’analyse stratégique de 30 %,
  • la sédentarité amplifie la charge mentale,
  • et une alimentation déséquilibrée augmente la vulnérabilité émotionnelle.

Autrement dit, le corps « parle » avant que l’esprit ne cède. Et de plus en plus de dirigeants commencent à l’écouter.

3/ L’esprit : la ressource la plus rare de l’entrepreneur

Dans un monde entrepreneurial saturé d’informations, la capacité de concentration est devenue un avantage rare. Les chercheurs de l’Université de Lausanne, dans une étude publiée en 2025 sur la charge cognitive des dirigeants, soulignent que l’esprit d’un entrepreneur est soumis à l’équivalent de 20 000 micro-sollicitations par jour. Notifications, réunions, urgences… tout contribue à fragmenter l’attention.

C’est ce qui explique l’essor des pratiques telles que :

  • la méditation,
  • la cohérence cardiaque,
  • les rituels matinaux,
  • l’écriture réflexive,
  • ou encore les temps de silence volontaire.

Non pas comme des modes, mais comme des outils d’hygiène mentale. Une manière de créer de l’espace dans un cerveau constamment en surchauffe.

4/ Un nouvel équilibre qui transforme la façon d’entreprendre

On assiste aujourd’hui à une évolution de l’entrepreneuriat :
moins dans la lutte, davantage dans l’endurance.
Moins dans le sprint permanent, davantage dans la gestion des cycles.

Des incubateurs comme Station F, Euratech ou The Camp intègrent désormais des programmes axés sur :

  • la gestion du stress,
  • le sommeil,
  • le leadership conscient,
  • ou la respiration fonctionnelle.

Les entrepreneurs ne le cachent plus : pour tenir dans la durée, il faut se préserver. Et cette préservation devient un atout professionnel.

5/ Quand l’harmonie devient un moteur de créativité et de décision

Les recherches menées en 2024 par le MIT Management Sloan School démontrent qu’un état de régulation émotionnelle et corporelle stable augmente :

  • la créativité de 40 %,
  • la capacité d’innovation,
  • la prise de décision intuitive,
  • et même la résistance aux échecs.

Loin de la caricature zen, il s’agit plutôt d’un état de présence, où le dirigeant retrouve cette lucidité indispensable pour anticiper, choisir, et créer. Les entrepreneurs qui cultivent cet équilibre témoignent d’une plus grande capacité à :

  • gérer les crises,
  • naviguer dans l’incertitude,
  • motiver leurs équipes,
  • et maintenir une vision à long terme.

6/ La dimension humaine : se reconnecter pour mieux entreprendre

Cette harmonie transforme aussi les relations professionnelles. Un dirigeant aligné, moins tendu et plus conscient de ses limites, crée un climat plus sain :

  • moins de tensions dans les équipes,
  • plus d’écoute,
  • une communication apaisée,
  • une culture où l’on peut dire quand ça ne va pas.

7/ L’équilibre n’est pas un luxe, c’est une stratégie

L’harmonie entre corps et esprit n’est plus un discours de développement personnel réservé aux week-ends ou aux retraites bien-être. C’est un enjeu économique, un facteur de longévité, une clé de performance durable. Les entrepreneurs performants ne sont plus ceux qui sacrifient tout, mais ceux qui gardent l’énergie, la clarté et la stabilité pour avancer loin.

Prendre soin de son corps, apaiser son esprit, nourrir sa vision : c’est peut-être, finalement, l’une des formes les plus modernes d’entrepreneuriat.

Onboarding : le processus clé pour motiver et fidéliser vos collaborateurs

Intégrer un nouveau collaborateur ne se résume plus à lui remettre un badge et un ordinateur. En 2025, l’onboarding devient un moment stratégique, capable de transformer l’arrivée d’un salarié en une expérience motivante et engageante. Les entreprises qui réussissent investissent dans un parcours structuré, humain et personnalisé, soutenu par des données récentes sur l’impact réel de l’intégration.

1/ L’onboarding, plus qu’un simple rituel

Pendant longtemps, l’arrivée d’un nouvel employé se limitait à un accueil administratif : contrats, procédures internes, visite des locaux. Aujourd’hui, cette étape est reconnue comme critique pour la motivation et la fidélisation.

Selon une étude de Gallup publiée en janvier 2025, près de 88 % des salariés qui ont suivi un onboarding structuré se déclarent plus engagés et confiants dans leur rôle, contre seulement 43 % pour ceux dont l’intégration a été improvisée.

Cette statistique met en lumière un constat simple : le premier mois est déterminant. Les premières impressions façonnent non seulement l’image de l’entreprise, mais aussi la perception de sa culture, de ses valeurs et de ses perspectives de développement.

2/ Structurer l’expérience dès le premier jour

Un onboarding efficace repose sur une stratégie planifiée, articulée autour de plusieurs étapes :

  • Préparation avant l’arrivée :

L’accès aux outils, la création du poste de travail, et l’envoi de guides ou de vidéos de bienvenue permettent au nouvel employé de se sentir attendu. Certaines entreprises, comme Capgemini et LVMH, proposent même un mentor ou “buddy” dès le premier jour.

  • Immersion dans la culture de l’entreprise :

Comprendre l’histoire, les valeurs et les modes de fonctionnement est essentiel. Selon une enquête LinkedIn Learning 2024, 62 % des salariés considèrent que la connaissance de la culture d’entreprise accélère leur engagement et leur sentiment d’appartenance.

  • Accompagnement pratique et technique :

La formation aux outils et processus internes ne doit pas être surchargée. L’astuce des entreprises performantes est de mixer sessions en présentiel, e-learning et suivi personnalisé pour éviter l’effet “trop d’informations d’un coup”.

  • Suivi et feedback réguliers :

L’onboarding ne s’arrête pas au premier jour. Les managers qui organisent des points réguliers, après une semaine, un mois, puis trois mois, voient une augmentation de 34 % de la satisfaction des nouveaux collaborateurs, selon une étude du cabinet Deloitte France (2024).

3/ L’onboarding, levier de motivation

Au-delà de l’intégration technique, l’onboarding agit comme un boost de motivation. Un collaborateur bien accueilli se sent reconnu, écouté et capable de contribuer rapidement.

Les entreprises innovantes vont plus loin : elles utilisent l’onboarding pour donner du sens au rôle du nouvel employé. Chez SNCF et BNP Paribas, par exemple, chaque nouvelle recrue participe à des sessions où elle découvre l’impact concret de son travail sur les clients ou les projets collectifs. Résultat : un engagement immédiat et durable.

Par ailleurs, une étude menée par PwC en 2025 montre que les entreprises qui investissent dans un onboarding structuré réduisent le turnover des six premiers mois de 25 à 40 %. L’intégration n’est donc pas seulement un outil RH : c’est un investissement économique.

4/ Personnaliser l’expérience pour chaque collaborateur

Le mot-clé est personnalisation. Les collaborateurs ne viennent pas dans une entreprise comme dans une usine : leurs compétences, leur expérience et leurs besoins sont uniques.

Certaines start-ups françaises adaptent le parcours d’onboarding selon le profil du collaborateur : développement de compétences, accompagnement social ou sessions spécifiques pour les équipes à distance. Cette personnalisation permet de s’adresser aux motivations profondes de chacun, et de créer un sentiment d’appartenance dès le départ.

5/ L’impact du digital et de l’hybride

Avec l’essor du travail hybride, l’onboarding a dû évoluer. Les outils digitaux jouent un rôle central : plateformes d’e-learning, chatbots pour répondre aux questions, visites virtuelles des bureaux, etc.
Selon une enquête Korn Ferry 2024, près de 71 % des nouveaux employés à distance jugent que la qualité de leur onboarding influence fortement leur engagement et leur intention de rester dans l’entreprise.

Pour les managers, le défi consiste à combiner technologie et contact humain. Les échanges en visioconférence doivent être complétés par des moments de rencontre physique ou des initiatives sociales pour créer le lien.

6/ Une opportunité stratégique pour 2025

En résumé, l’onboarding est bien plus qu’une formalité administrative. C’est un levier stratégique pour motiver, fidéliser et engager les collaborateurs dès leurs premiers pas.
Investir dans un parcours structuré, personnalisé et humain permet non seulement de réduire le turnover, mais aussi de développer la performance collective.

Dans un marché du travail marqué par la guerre des talents, les entreprises qui réussiront à transformer l’intégration en expérience motivante et inspirante prendront un avantage décisif.

En pratique :

  • Préparer le poste et les outils avant l’arrivée.
  • Présenter la culture et les valeurs de l’entreprise.
  • Accompagner la montée en compétences.
  • Organiser un suivi régulier et personnalisé.
  • Combiner technologie et contact humain, surtout à distance.

Réussir le Black Friday : stratégies et bonnes pratiques pour les marques

Chaque année, le Black Friday s’impose comme le moment phare du commerce de fin d’année. Depuis son arrivée en France, cet événement n’a cessé de croître et de se transformer : il ne s’agit plus seulement d’une journée de promotions, mais d’un véritable marathon commercial où stratégie, digital et expérience client sont essentiels.

En 2025, les marques doivent aller au-delà des simples réductions pour capter l’attention des consommateurs. Selon la FEVAD, 72 % des Français prévoient d’acheter en ligne pendant le Black Friday, contre 68 % en 2024. Cette hausse témoigne d’une tendance claire : les consommateurs sont désormais exigeants, connectés et attentifs à la manière dont les marques communiquent et interagissent avec eux.

1/ Anticiper et calibrer les stocks

L’une des erreurs les plus fréquentes reste la mauvaise gestion des stocks. Rien n’est plus frustrant pour un client que de voir l’article qu’il convoitait affiché comme indisponible. En 2025, anticiper la demande est une nécessité. Les données historiques, les tendances sociales et les signaux d’achat permettent de prévoir quels produits rencontreront le plus de succès.

Mais l’anticipation ne suffit pas : il faut aussi adapter les offres aux clients. Les promotions massives, sans distinction, sont de moins en moins efficaces. D’après Kantar, 63 % des consommateurs sont sensibles à des offres personnalisées qui correspondent à leurs habitudes et préférences. Proposer des bundles, des réductions ciblées ou des offres réservées aux clients fidèles permet d’augmenter le panier moyen tout en renforçant l’engagement.

2/ Optimiser sa présence digitale

Le Black Friday se joue aujourd’hui en ligne. Plus de 80 % des achats se feront via des sites ou applications e-commerce, selon Ifop-FEVAD. Cela signifie que chaque détail compte : vitesse de chargement, sécurité des paiements, interface intuitive et expérience mobile doivent être irréprochables.

Les réseaux sociaux jouent un rôle clé pour créer l’envie et générer du trafic. TikTok, Instagram et Snapchat permettent de toucher des audiences jeunes et engagées grâce à des formats courts, immersifs et interactifs. Les influenceurs et créateurs de contenu ajoutent une dimension humaine et authentique aux promotions, donnant aux consommateurs l’impression de découvrir le produit dans un contexte réel.

La publicité digitale ciblée reste incontournable. Grâce aux données comportementales et aux algorithmes, il est possible d’adresser le bon message au bon moment, ce qui maximise le retour sur investissement des campagnes.

3/ Communiquer en avance et créer l’envie

Le Black Friday n’est plus une journée unique : les consommateurs attendent des promotions qui s’étalent sur plusieurs jours, parfois même plusieurs semaines. Les marques qui commencent à teaser leurs offres dès octobre réussissent à générer un engouement plus fort et à lisser les pics de trafic.

L’emailing personnalisé, les notifications push et les avant-premières pour les clients fidèles permettent de créer un sentiment d’exclusivité. Selon Salesforce, ces campagnes pré-Black Friday peuvent générer jusqu’à 30 % de trafic supplémentaire sur les sites e-commerce. Le storytelling est également devenu un outil puissant : expliquer la valeur d’un produit, montrer les coulisses d’une promotion ou mettre en avant une initiative de la marque suscite l’émotion et l’engagement.

4/ Miser sur la durabilité et la responsabilité

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux et éthiques. Une étude GreenFlex (2025) montre que 58 % des Français privilégient les achats auprès de marques engagées pour la durabilité. En 2025, intégrer ces valeurs dans le Black Friday n’est plus un choix : c’est un avantage concurrentiel.

Les entreprises peuvent agir concrètement : proposer des emballages recyclables, limiter le gaspillage en favorisant les précommandes ou communiquer sur des collections éthiques. Ces initiatives renforcent l’image de marque et fidélisent sur le long terme. Les promotions ne doivent plus seulement séduire par le prix, mais aussi par les valeurs qu’elles véhiculent.

5/ Soigner le service client

Un service client efficace est indispensable pour transformer une simple vente en relation durable. Les volumes d’achat augmentent considérablement lors du Black Friday, et les consommateurs attendent des réponses rapides et efficaces, que ce soit via chat, messageries instantanées ou téléphone.

Selon Zendesk (2025), 71 % des consommateurs sont prêts à payer plus pour une expérience client fluide et personnalisée. Les interactions positives se traduisent par une fidélisation durable et des recommandations, amplifiant l’effet du Black Friday bien au-delà de la journée de promotions.

Le Black Friday 2025 n’est plus un simple événement commercial, mais un véritable défi stratégique. Les marques qui réussiront seront celles qui sauront combiner anticipation, digitalisation, personnalisation, responsabilité et service client de qualité.

Planifier les stocks avec précision, optimiser l’expérience en ligne, communiquer en avance, intégrer des pratiques durables et offrir un service client irréprochable sont les piliers d’un Black Friday réussi. Au-delà du chiffre d’affaires, il s’agit de créer une relation durable avec des consommateurs exigeants et connectés.

En 2025, le Black Friday n’est plus seulement une affaire de prix : c’est l’occasion de transformer une journée de promotions en une expérience mémorable et stratégique. Pour les marques, chaque détail compte. Pour les consommateurs, chaque achat devient un choix réfléchi et éclairé.

Quels sont les choix des entrepreneurs en termes de location d’entreprise ?

Choisir un lieu pour installer son entreprise n’est plus seulement une question de mètres carrés et de loyers. En 2025, le marché immobilier d’entreprise a été transformé par le télétravail, la hausse des coûts, la montée du « flex » et les contraintes ESG. Les dirigeants doivent désormais peser plusieurs options, chacune avec ses avantages, ses limites et ses implications stratégiques, juridiques et financières.

Les principaux types d’offre disponibles en 2025

Le bail commercial classique (3/6/9) demeure une solution de référence pour les entreprises en quête de stabilité. Il offre un cadre juridique protecteur et une visibilité à long terme, mais s’avère rigide en cas de variation rapide d’activité. À l’inverse, le bail précaire ou de courte durée séduit les jeunes structures manquant encore de visibilité, grâce à sa souplesse contractuelle, même si le coût au mètre carré s’en trouve souvent majoré.

Les espaces de coworking et bureaux flexibles, proposés sous forme d’abonnement, gagnent du terrain : ils permettent une installation immédiate, incluent de nombreux services (accueil, salles de réunion, gestion administrative) et offrent une capacité d’ajustement rapide selon l’évolution des effectifs.

Pour les jeunes entreprises, la pépinière d’entreprise constitue également une option attractive : elle offre des loyers modérés et un accompagnement complet (administratif, juridique, stratégique) dans les premières années de développement.

Pour les entrepreneurs qui n’ont pas besoin d’un espace physique permanent, la domiciliation en ligne représente une solution flexible et économique. Elle permet d’obtenir une adresse professionnelle reconnue, souvent située dans des quartiers stratégiques, sans les coûts d’une location classique.

Les sociétés à forte dimension commerciale privilégieront la location de locaux commerciaux (boutiques ou showrooms) lorsque la visibilité et l’expérience client sont déterminantes. De leur côté, les locaux d’activité et entrepôts logistiques répondent aux besoins spécifiques des entreprises industrielles, du e-commerce ou de la distribution, avec des exigences techniques particulières (accessibilité, modularité, hauteur sous plafond).

Enfin, certaines structures adoptent des modèles hybrides, combinant un site central et des bureaux satellites, ou un mix entre bail long terme et espaces flexibles, afin de concilier agilité et maîtrise budgétaire.

Tendances 2025 qui influent fortement sur le choix

Les études publiées en 2025 mettent en évidence plusieurs tendances majeures. La première est la montée en puissance des solutions flexibles et du coworking : initialement réservées aux startups, elles séduisent désormais des entreprises plus établies, en quête d’agilité et de rationalisation des coûts.

Le marché des bureaux se polarise : les petites surfaces, adaptées aux PME et jeunes entreprises, restent très demandées, tandis que les grandes surfaces, souvent moins compatibles avec le travail hybride, peinent à trouver preneur.

Les volumes d’investissement et le niveau d’activité varient fortement selon les régions, influençant l’offre, les loyers et les marges de négociation. Enfin, la montée en gamme des espaces flexibles se confirme : les opérateurs de coworking développent des services premium (hôtellerie, restauration, bien-être) pour renforcer l’attractivité de leurs espaces et justifier des loyers plus élevés.

Critères à peser

Le choix d’un modèle de location doit s’appuyer sur une analyse croisée des besoins de flexibilité et de stabilité. Les baux longs garantissent une visibilité durable, tandis que les contrats flexibles permettent d’ajuster la surface selon l’évolution de l’activité.

Le coût total d’occupation (loyer, charges, aménagements, durée d’engagement) doit être évalué dans sa globalité : les solutions flexibles sont souvent plus chères au mètre carré, mais incluent des services mutualisés qui réduisent les frais annexes.

La gestion de la trésorerie reste un point clé : les baux traditionnels nécessitent des dépôts de garantie et des travaux d’aménagement, alors que les formules flexibles préservent la liquidité.

L’image de l’entreprise, importante pour le recrutement ou les relations clients, dépend également du type de locaux choisis. La localisation doit être réfléchie en fonction de l’écosystème professionnel, des pôles de compétences et des bassins d’emploi.

Enfin, il est essentiel de prendre en compte la scalabilité (possibilité d’agrandir ou de réduire la surface), les contraintes techniques, la fiscalité locale, la performance énergétique ou encore le taux de vacance du marché, qui influence directement le pouvoir de négociation.

Recommandations pratiques

Une start-up en amorçage (5 à 20 collaborateurs) recherchera avant tout de la souplesse et une bonne gestion de trésorerie. Les espaces de coworking, les pépinières d’entreprise ou les bureaux flexibles sont particulièrement adaptés, car ils permettent une installation rapide sans immobiliser de capitaux importants.

Pour une PME en croissance (20 à 100 salariés), l’enjeu principal réside dans l’équilibre entre image, cohésion et coût par poste. Une combinaison de postes flexibles pour les équipes hybrides et d’un bail plus stable pour le cœur d’activité représente souvent la meilleure option.

Les entreprises industrielles ou e-commerce se concentrent sur la logistique, la conformité et la maintenance. Elles privilégient des locaux d’activité ou entrepôts proches des axes routiers, assortis de clauses techniques précises.

Enfin, pour un commerce physique, la visibilité et le flux piéton sont essentiels : un bail commercial bien situé reste la solution de référence, mais un bail précaire peut servir de test avant un engagement à long terme.

Négociation et clauses clés à maîtriser

La négociation du bail constitue une étape stratégique. Les dirigeants doivent prêter attention à la durée et au renouvellement du contrat, à la répartition des charges et des travaux, ainsi qu’aux conditions de sous-location ou de cession.

La clause de résiliation anticipée, les garanties financières et les modalités d’indexation du loyer (IRL, ICC, plafonnement éventuel) sont également déterminantes. Compte tenu des enjeux, la relecture de l’avant-contrat par un avocat ou un notaire spécialisé en droit immobilier est fortement recommandée.

Impacts RH et organisationnels

Le choix des locaux influence directement la culture d’entreprise et les modes de travail. Les espaces flex encouragent le travail hybride et imposent une nouvelle gestion du présentiel, avec des systèmes de réservation de postes ou de salles. Les entreprises multisites doivent définir des règles de communication et d’équipement IT adaptées.

Checklist décisionnelle rapide pour un dirigeant

  • Définir l’horizon stratégique (1, 3 ou 5 ans).
  • Identifier les besoins fonctionnels en postes, salles et espaces de stockage.
  • Comparer les cash-flows entre bail long terme et solution flexible, en simulant le coût total sur 24 mois.
  • Auditer le marché local en fonction des taux de vacance, des loyers moyens et des disparités régionales observées en 2025.
  • Intégrer dans le contrat des clauses de sortie et d’évolution pour conserver une marge d’agilité.

Black Friday 2025 : la France entre fièvre commerciale et prise de conscience

À chaque fin novembre, la fièvre du Black Friday s’empare des enseignes et des consommateurs. Mais derrière les réductions massives et les records de ventes, le phénomène divise. En 2025, entre inflation persistante, pouvoir d’achat sous tension et enjeux écologiques, les Français abordent l’événement avec autant de prudence que de curiosité.

1/ Un rendez-vous qui s’impose… avec nuances

Né aux États-Unis dans les années 1960, le Black Friday est désormais solidement ancré dans le calendrier commercial français. Selon une étude Kantar publiée en octobre 2025, près de 7 Français sur 10 envisagent de profiter des promotions cette année, un chiffre en légère baisse par rapport à 2023 (74 %).
Les raisons ? Une fatigue promotionnelle et une méfiance croissante face aux rabais jugés parfois artificiels.

Pourtant, les enseignes continuent de miser gros. D’après le cabinet GfK, le Black Friday 2024 avait généré plus de 6,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, toutes catégories confondues, un record tiré par le e-commerce et l’électronique. En 2025, les distributeurs s’attendent à un léger ralentissement, mais espèrent un rebond grâce à la stabilisation de l’inflation et à l’amélioration du moral des ménages au second semestre.

2/ Le pouvoir d’achat, arbitre du jeu

Le Black Friday tombe cette année dans un contexte où le pouvoir d’achat reste la première préoccupation des Français. Selon une étude de l’Observatoire Cetelem (septembre 2025), 62 % des ménages déclarent avoir réduit leurs dépenses non essentielles depuis un an.
Pour beaucoup, le Black Friday devient donc un moyen de planifier des achats “utiles”, notamment en prévision de Noël : électroménager, produits tech, mode ou jouets.

Les grandes plateformes, comme Amazon, Cdiscount et Fnac-Darty, ont d’ailleurs adapté leurs offres en conséquence. “Les consommateurs recherchent désormais la durabilité et la fiabilité autant que le prix”, note une analyse de NielsenIQ. En clair : la course à la plus grosse remise cède peu à peu la place à une recherche de “bons achats” plutôt que de “bonnes affaires”.

3/ Le revers de la médaille : l’empreinte écologique

Face à la déferlante promotionnelle, la contestation gagne du terrain. Depuis trois ans, le mouvement #MakeFridayGreenAgain, initié par le collectif En Mode Climat, ne cesse de prendre de l’ampleur. En 2025, près d’un tiers des marques françaises de mode ont choisi de ne pas participer au Black Friday, selon un sondage IFM-Première Vision.

Les enjeux environnementaux deviennent centraux. Selon l’ADEME, les ventes en ligne du Black Friday génèrent chaque année plus de 1,2 million de tonnes de CO₂ équivalent en France, en comptant les livraisons express et les retours.
Certaines enseignes, comme Decathlon ou Nature & Découvertes, proposent désormais des alternatives : réparations, reconditionné, dons à des associations.

“Le Black Friday n’est plus seulement un temps fort commercial. C’est devenu un marqueur sociétal : il révèle notre rapport à la consommation”, observe la sociologue Nathalie Damery, cofondatrice de l’Observatoire Société & Consommation.

4/ L’e-commerce reste roi, mais les magasins se défendent

En 2025, près de 75 % des achats du Black Friday en France devraient se faire en ligne, selon la Fevad. Les grands sites misent sur la logistique et les livraisons rapides, tandis que les magasins physiques cherchent à reconquérir le terrain.
Certaines enseignes ont décidé de jouer la carte de l’expérience client : animations, offres exclusives en boutique, ou ventes privées avant le jour J.

Le commerce de proximité n’est pas totalement exclu du mouvement. Des initiatives locales, notamment à Lille, Lyon ou Nantes, ont lancé des “Green Friday” ou “Local Friday”, invitant les consommateurs à soutenir les artisans et les producteurs régionaux.

5/ Un baromètre de la consommation française

Le Black Friday 2025 agit comme un miroir : il reflète l’état d’esprit d’une société en transition. Les Français veulent profiter, mais sans excès. Acheter malin, mais pas à tout prix.
Pour les marques, le défi est clair : réconcilier pouvoir d’achat, transparence et responsabilité.

Selon une étude récente de Deloitte, 56 % des consommateurs français déclarent être prêts à payer un peu plus pour un produit durable ou local, même pendant le Black Friday. Un signe que la frénésie des soldes pourrait peu à peu laisser place à une consommation plus raisonnée.

Le Black Friday reste une fête commerciale incontournable, mais il n’a plus la même saveur qu’il y a cinq ans. En 2025, la France avance à deux vitesses : entre ceux qui voient dans ces promotions une bouffée d’air pour leur budget, et ceux qui y lisent les excès d’un modèle à bout de souffle.
Une chose est sûre : le consommateur français est devenu plus conscient, plus exigeant et peut-être un peu plus sage.

Les indicateurs clés d’entreprise en 2025 : mesurer autrement la performance

En 2025, les indicateurs clés d’entreprise d’une entreprise ne se mesurent plus uniquement à la ligne de ses chiffre d’affaires. Les dirigeants doivent désormais jongler avec plusieurs dimensions : la solidité économique, bien sûr, mais aussi l’impact humain, la capacité à innover et l’engagement en matière de durabilité. Une équation plus complexe, mais aussi plus fidèle à la réalité des entreprises d’aujourd’hui. Les tableaux de bord changent, les priorités aussi. Décryptage d’une mutation silencieuse, mais profonde, au cœur des entreprises.

1/ Le chiffre d’affaires ne suffit plus

Pendant longtemps, la réussite d’une entreprise se résumait à une équation comptable : marge, rentabilité, cash-flow. Tout se mesurait en euros et en pourcentages. Mais depuis la crise sanitaire, l’essor du numérique et la pression croissante des enjeux climatiques, cette grille de lecture a perdu de sa pertinence. Les lignes ont bougé.

En 2025, les dirigeants ne cherchent plus seulement à faire grandir leur entreprise, mais à lui donner du sens et à la rendre capable de durer.
Selon une enquête de KPMG France (2025), 68 % des dirigeants estiment que leur performance “ne peut plus être uniquement économique”.
Ils y intègrent désormais des critères humains, environnementaux et sociétaux, perçus comme des leviers d’attractivité et de résilience.

2/ Les fondamentaux restent, mais le regard change

Bien sûr, les chiffres demeurent essentiels. La trésorerie, la rentabilité et la productivité par salarié restent des repères incontournables. Mais leur interprétation évolue. Là où l’on parlait hier de croissance “brute”, on parle désormais de croissance équilibrée.

Avec une inflation ramenée à 2,3 % en moyenne en 2025 (INSEE), les marges se stabilisent, et les entreprises redoublent d’attention sur la qualité du chiffre d’affaires : la fidélité client, la valeur à long terme, la gestion du risque.
Les directions financières regardent désormais autant la valeur créée que la valeur captée.

3/ L’humain, nouvel indicateur stratégique

Autre bascule majeure : le facteur humain est devenu un KPI à part entière.
Le baromètre Deloitte “Future of Work 2025” montre que 7 dirigeants sur 10 placent l’engagement salarié au cœur de leur stratégie.

Et pour cause : selon Gallup 2024, les entreprises où les collaborateurs se disent “hautement engagés” affichent une productivité supérieure de 21 % à la moyenne, et une rentabilité plus élevée de 23 %.

Les entreprises mesurent désormais :

  • le taux d’engagement (via des sondages internes),
  • le taux de turnover,
  • la vitesse de montée en compétences,
  • et même un indice de bien-être.

Chez Decathlon, par exemple, un “baromètre du plaisir au travail” est publié chaque trimestre. Les résultats servent à ajuster les modes de management ou les politiques RH.

En 2025, suivre le climat social, c’est piloter sa performance future. Car une équipe motivée, c’est un moteur économique.

4/ Le virage durable et réglementé

L’année 2025 marque aussi un tournant réglementaire. Avec l’entrée en vigueur de la directive européenne CSRD, plus de 50 000 entreprises en Europe doivent désormais publier des indicateurs précis sur leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

En France, environ 10 000 entreprises sont concernées selon le MEDEF. Cette obligation transforme profondément les pratiques :

  • suivi du bilan carbone (scope 1, 2 et 3),
  • mesure de la parité et de la diversité,
  • part des investissements durables,
  • et notation ESG par des organismes indépendants (EcoVadis, Sustainalytics, etc.).

Mais au-delà de la contrainte, ces données deviennent des arguments économiques.
Une étude PwC 2025 révèle que les entreprises ayant les meilleurs scores ESG ont surperformé le marché de +12 % en moyenne sur 12 mois.
Autrement dit : faire mieux pour la planète, c’est aussi mieux performer.

5/ L’innovation et la data comme boussoles

Les entreprises qui avancent vite sont celles qui apprennent vite. Le taux d’innovation, c’est-à-dire la part du chiffre d’affaires générée par des produits récents, est devenu un indicateur clé.
Selon Bpifrance Le Lab (2025), près de 60 % des PME innovantes suivent désormais cet indicateur, contre 38 % il y a cinq ans.

À cela s’ajoute la maturité numérique : automatisation, IA, exploitation des données.
Les études de McKinsey Global 2025 montrent qu’une entreprise intégrant l’IA dans au moins trois fonctions (finance, RH, marketing, production) voit sa productivité bondir de 30 % en moyenne.

L’innovation, ce n’est plus une option. C’est un indicateur vital.

6/ La réputation, nouvel actif mesurable

En parallèle, les directions communication et marketing ont appris à chiffrer ce qui relevait autrefois de l’intangible : la réputation, la confiance, la fidélité.

Le Net Promoter Score (NPS), la part de voix, ou le sentiment de marque sur les réseaux sociaux sont devenus des KPI à part entière.
Et ce n’est pas anodin : selon le Edelman Trust Barometer 2025, 63 % des consommateurs affirment que la confiance qu’ils ont dans une marque influence plus leur achat que le prix.

Une bonne réputation, aujourd’hui, pèse autant qu’un bon produit.

7/ Vers une vision intégrée de la performance

Le vrai défi de 2025, c’est l’intégration. Collecter des données, toutes les entreprises savent le faire. Mais les relier entre elles, c’est une autre histoire.

D’après KPMG France, seules 37 % des organisations disposent d’un tableau de bord réellement intégré, mêlant indicateurs économiques, RH, RSE et réputationnels.
C’est pourtant là que se joue la performance de demain : comprendre comment une hausse du bien-être influence la satisfaction client, ou comment la baisse des émissions carbone renforce la marque employeur.

C’est ce qu’on appelle désormais la performance globale : un modèle vivant, interconnecté, et tourné vers le long terme.

8/ 2025, l’année de la cohérence

Les dirigeants en parlent de plus en plus : 2025 sera l’année de la performance responsable. Une performance qui conjugue sens et résultats, innovation et humanité. Les chiffres ne disparaissent pas. Ils s’enrichissent. Car le vrai indicateur de réussite d’une entreprise, désormais, c’est sa capacité à inspirer et à tenir dans le temps.

En résumé

DomaineIndicateurs clés 2025
ÉconomieRentabilité, cash-flow, valeur client, délais de paiement
RHEngagement, bien-être, turnover, montée en compétences
DurabilitéBilan carbone, parité, circularité, notation ESG
InnovationTaux d’innovation, maturité IA, productivité data
CommunicationNPS, réputation, confiance, engagement social
Pilotage intégréCorrélation entre performance et impact global

 

5 questions à Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club

Interview d’Harold Parisot, fondateur du Chinese Business Club, qui nous donne des détails sur le prochain évènement organisé par le club le 18 décembre prochain dont l’invité officiel sera Michel-Edouard Leclerc.

Quelle était votre ambition au moment de créer le Chinese Business Club ? Et comment cette vision a-t-elle évolué au fil du temps ?

Lorsque j’ai fondé le Chinese Business Club en 2012, mon ambition était simple : créer un pont entre les élites économiques françaises et chinoises. À l’origine, il s’agissait surtout d’accompagner les investisseurs chinois dans l’immobilier de prestige à Paris. Mais très vite, j’ai compris que le potentiel allait bien au-delà. Aujourd’hui, le Club est devenu un véritable accélérateur de business, ouvert à toutes les nationalités, et surtout un lieu de rencontres stratégiques entre dirigeants, politiques, entrepreneurs, artistes et médias.

Le Club est souvent décrit comme un réseau d’influence qui reste assez discret mais puissant. Quelle est sa mission aujourd’hui ?

Le Chinese Business Club est avant tout un moteur de rencontres stratégiques entre les décideurs économiques, politiques et culturels. Sa mission est claire : créer des opportunités d’affaires concrètes, accélérer les synergies entre acteurs clés, et offrir un espace de dialogue de haut niveau. Chaque mois, nous organisons à Paris un déjeuner d’affaires réunissant des dirigeants d’entreprise, des entrepreneurs innovants, des personnalités politiques, des ambassadeurs, des investisseurs et des leaders d’opinion. L’invité d’honneur, souvent une figure emblématique du monde économique ou institutionnel, donne le ton de la rencontre et ouvre des perspectives inspirante. Mais le cœur du Club, c’est sa capacité à générer du business réel. Les échanges ne sont pas théoriques : ils débouchent sur des collaborations, des partenariats, des investissements. Nous avons vu naître des projets ambitieux dans le luxe, la tech, la santé, la finance, la culture… Le Club agit comme un catalyseur, en réunissant les bonnes personnes au bon moment, dans un cadre élégant, professionnel et propice à la confiance.

Depuis 2012, les relations économiques entre la France et la Chine ont changé. Quels principaux virages avez-vous observés ?

Les relations ont connu des hauts et des bas. La période post-Covid a marqué un tournant, avec une baisse des déplacements et une réorientation des investissements. Les entreprises françaises sont devenues plus prudentes, mais aussi plus stratégiques dans leur approche du marché chinois. On observe également une montée en puissance des partenariats technologiques et une diversification des secteurs d’intérêt, notamment dans le luxe, la santé et la transition énergétique.

Vous réunissez dirigeants, politiques, artistes, leaders d’opinion. Comment trouvez-vous l’équilibre entre notoriété et création de valeur ?

C’est tout l’art du Club. La notoriété attire, mais seule la qualité des échanges crée de la valeur. Nous sélectionnons nos membres avec soin, en privilégiant les profils qui ont une vraie capacité à collaborer. Les artistes apportent une touche d’émotion et de culture, les politiques une vision stratégique, et les chefs d’entreprise l’expertise opérationnelle. Ce mélange est notre force.

Enfin, quels sont vos prochains projets pour le Club ?

Nos projets pour le Chinese Business Club s’inscrivent dans une dynamique de consolidation et d’innovation. Avec un taux de fidélité exceptionnel de 90 % parmi nos 140 sociétés membres, notre priorité est de renforcer ce qui fait déjà notre force : la qualité des mises en relation, la confiance mutuelle et l’efficacité des opportunités d’affaires générées lors de nos événements. Mais pour rester le meilleur réseau d’affaires de France, il est essentiel de garder une longueur d’avance. C’est pourquoi nous allons introduire plusieurs innovations structurantes. La plus stratégique est l’ouverture à l’international. Nous développons actuellement des passerelles avec des réseaux d’affaires à l’étranger, afin d’élargir les horizons de nos membres et de leur offrir un rayonnement bien au-delà de l’Europe. Cette expansion permettra à nos entreprises partenaires de capter de nouvelles opportunités sur des marchés porteurs, tout en bénéficiant de notre savoir-faire relationnel. J’en profite au passage pour vous annoncer en avant-première les invités d’honneur des deux prochains déjeuners d’affaires du Chinese Business Club : Michel-Edouard Leclerc le 18 décembre et Nina Métayer, élue meilleure pâtissière au monde, le 9 février prochain.