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Réformes 2025 : tout ce qu’il faut savoir pour les entrepreneurs et dirigeants d’entreprises

À Depuis le 1er janvier 2025, de nombreuses réformes auront un impact significatif sur les entrepreneurs, auto-entrepreneurs, ainsi que sur les petites et moyennes entreprises (PME). Ces changements concernent des aspects aussi divers que la TVA, les cotisations sociales, la gestion des véhicules professionnels, la facturation électronique, et bien d’autres domaines. Ces réformes ont pour but de simplifier la gestion administrative, d’améliorer la transparence fiscale et d’harmoniser les règles fiscales et sociales avec les normes européennes. Voici un tour d’horizon complet des mesures qui vous attendent en 2025.

1/ Révision des seuils de franchise en base de TVA

L’un des changements majeurs de 2025 concerne les seuils de franchise en base de TVA, qui ont été ajustés pour mieux correspondre aux règles européennes. Si vous êtes une entreprise ou un auto-entrepreneur et que vous êtes actuellement sous le régime de la franchise en base de TVA, ces ajustements auront un impact direct sur vos obligations fiscales :

Ventes de marchandises, restauration et hébergement :

  • Seuil de franchise : 85 000 € HT
  • Seuil majoré : 93 500 € HT

Prestations de services et locations meublées :

  • Seuil de franchise : 37 500 € HT
  • Seuil majoré : 41 250 € HT

Une modification importante à noter : la tolérance en cas de dépassement des seuils est supprimée. Autrement dit, si votre chiffre d’affaires dépasse ces seuils, vous serez automatiquement assujetti à la TVA dès le 1er janvier de l’année suivante, sans période de grâce. Ce changement pourrait affecter les petites entreprises et micro-entrepreneurs qui dépendent de la franchise de TVA pour simplifier leur gestion fiscale.

2/ Hausse des cotisations sociales pour les professions libérales

À partir de 2025, les cotisations sociales des professions libérales sous le régime micro-social connaîtront une augmentation progressive :

  • 1er janvier 2025 : Passage à 24,6 %
  • 1er janvier 2026 : Augmentation à 26,1 %

Cette hausse vise à financer la retraite complémentaire pour les professionnels libéraux. Si vous êtes dans ce secteur, ces augmentations devront être intégrées dans vos prévisions financières et vous devrez ajuster vos cotisations en conséquence. À noter également que les bénéficiaires de l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) verront également une réduction progressive de l’exonération de cotisations sociales. Il est donc essentiel de bien suivre l’évolution de ces taux pour anticiper les ajustements nécessaires.

3/ Fin de l’exclusivité pour les services à la personne

Les auto-entrepreneurs proposant des services à la personne peuvent désormais cumuler cette activité avec d’autres secteurs sans perdre les avantages fiscaux associés. La condition précédente d’exclusivité est abandonnée, et dorénavant, vous pourrez exercer des activités annexes tant que celles-ci ne représentent pas plus de 30 % de votre chiffre d’affaires total. Cette évolution permet une plus grande flexibilité pour les entrepreneurs du secteur des services à la personne, tout en conservant les bénéfices fiscaux associés à cette activité.

4/ La facturation électronique devient obligatoire

L’une des réformes les plus importantes pour 2025 est l’introduction de la facturation électronique obligatoire pour les transactions B2B. Ce changement s’étendra progressivement jusqu’en 2027, avec les étapes suivantes :

  • 1er septembre 2026 : Toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir des factures électroniques.
  • 1er septembre 2027 : Obligation pour les micro-entrepreneurs d’émettre des factures électroniques.

Cette mesure vise à améliorer la gestion fiscale et à réduire les risques de fraude en simplifiant la comptabilité des entreprises. Si vous êtes un entrepreneur, vous devrez adopter des outils de facturation électronique, ce qui nécessitera un investissement initial en termes de logiciels ou de mise en conformité de vos processus comptables.

5/ La taxe sur les véhicules professionnels : une nouvelle donne

Les taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques subiront également une évolution en 2025. Ce changement concerne principalement les entreprises qui utilisent des véhicules à des fins professionnelles. L’un des principaux ajustements concerne les véhicules hybrides, qui étaient auparavant exonérés de la taxe sur les émissions de CO2, mais qui seront désormais soumis à cette taxe. Cette évolution a pour objectif de favoriser l’utilisation de véhicules moins polluants, en incitant les entreprises à opter pour des alternatives écologiques.

6/ Nouveau plafond pour le microcrédit professionnel

Si vous êtes entrepreneur ou dirigeant d’une PME, la possibilité d’obtenir un microcrédit professionnel sera désormais plus importante. En 2025, le montant maximal du microcrédit passe à 17 000 €, contre 12 000 € auparavant. Ce changement ouvre de nouvelles opportunités de financement pour les petites entreprises ou les projets de création, et permet à de nombreux entrepreneurs de bénéficier d’un levier financier supplémentaire.

7/ Durcissement des règles pour la location meublée touristique

Si vous êtes impliqué dans le secteur de la location meublée touristique, des règles plus strictes entreront en vigueur en 2025 :

  • Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) désormais obligatoire pour tous les meublés de tourisme.
  • Limitation de la durée de location dans certaines communes : certaines municipalités peuvent imposer une limite de 90 jours de location par an
  • Réduction des abattements fiscaux : Les abattements fiscaux pour les meublés classés passent de 71 % à 50 % pour les revenus annuels allant jusqu’à 77 700 €, contre 188 700 € en 2024.

Ces modifications touchent les entreprises qui exploitent des biens immobiliers à des fins locatives, et nécessiteront une gestion plus rigoureuse de la conformité fiscale et réglementaire.

8/ Le guichet unique : une nouvelle centralisation des démarches administratives

À compter de 2025, le guichet unique de l’INPI deviendra l’interlocuteur central pour toutes les démarches liées à la création, modification ou cessation d’entreprise. Cette centralisation vise à simplifier le processus administratif et à réduire la multiplication des démarches sur diverses plateformes. L’ancienne procédure de continuité via Infogreffe sera supprimée, et la plateforme INPI sera optimisée pour être plus accessible et efficace. Il est donc crucial pour les entrepreneurs de s’adapter à cette nouvelle plateforme.

9/ Création des tribunaux des activités économiques

Une autre réforme importante pour les entrepreneurs concerne la mise en place des tribunaux des activités économiques (TAE), qui remplaceront les tribunaux de commerce. Ces nouveaux tribunaux seront spécialisés dans la gestion des procédures liées aux entreprises en difficulté, telles que la liquidation ou le redressement judiciaire. Si votre entreprise traverse une période difficile, ces tribunaux auront pour objectif de mieux accompagner les entrepreneurs dans la gestion des difficultés économiques.

10/ Revalorisation du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS)

Le PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) augmentera de 1,6 % en 2025. Cette revalorisation aura un impact direct sur le calcul des cotisations sociales des entrepreneurs et dirigeants d’entreprises, car elle sert de base pour de nombreux calculs, notamment en matière de retraite et de sécurité sociale. Cette augmentation peut affecter la planification de vos cotisations et doit être intégrée dans vos prévisions de charges sociales.

11/ Retraite des auto-entrepreneurs : révision des trimestres de validation

Les conditions pour valider des trimestres de retraite en tant qu’auto-entrepreneur seront également révisées en 2025. Les montants de chiffre d’affaires nécessaires pour valider ces trimestres varient selon l’activité. Si vous êtes auto-entrepreneur ou travailleur indépendant, il est essentiel de suivre de près ces révisions pour vous assurer que vous cotisez de manière adéquate pour votre retraite. Ces modifications ont pour but d’améliorer la protection sociale des travailleurs indépendants.

12/ Ajustement des seuils pour le versement libératoire de l’impôt

Les seuils du revenu fiscal de référence (RFR) pour bénéficier du versement libératoire de l’impôt sont ajustés à partir de 2025. Cette réforme simplifie le calcul de l’impôt pour les micro-entrepreneurs en leur permettant de régler l’impôt directement en fonction de leur chiffre d’affaires, plutôt que d’utiliser le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce changement pourrait offrir une meilleure gestion fiscale pour de nombreux auto-entrepreneurs.

Les 10 astuces pour mieux performer avec son ordinateur : 

Il est désormais difficile de se passer d’un ordinateur et la capacité à exploiter pleinement son environnement numérique est devenue un atout incontournable. Que vous soyez chef d’entreprise ou entrepreneur, maximiser l’utilisation de votre ordinateur permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d’optimiser vos processus et de renforcer la productivité de votre équipe. Voici 10 astuces qui transformeront votre manière de travailler et vous permettront d’améliorer vos performances professionnelles.

1/ Optimisez votre environnement de travail numérique

L’organisation de votre espace de travail numérique joue un rôle essentiel dans votre efficacité. Un bureau numérique désorganisé est souvent la source de distractions et d’erreurs. Il est donc nécessaire d’adopter une approche méthodique pour structurer vos fichiers, dossiers et applications.

Commencez par créer une hiérarchie claire pour vos fichiers et dossiers sur votre ordinateur. Par exemple, créez des dossiers principaux pour les catégories de travail (finances, marketing, développement produit, etc.) et des sous-dossiers pour chaque projet spécifique. Cela vous permet de retrouver rapidement l’information dont vous avez besoin, sans perdre de temps à chercher dans un océan de fichiers non classés. Oubliez donc le fameux « bazard organisé » et utilisez des outils comme Notion, Trello ou Asana qui vous permettent de structurer vos projets en étapes claires et de suivre leur progression. Ces outils favorisent la collaboration entre les membres de votre équipe, vous permettent de définir des priorités et de visualiser vos projets sous forme de listes ou de tableaux.

2/ Adoptez les raccourcis clavier

Les raccourcis clavier sont souvent négligé mais ce sont pourtant des alliés puissants pour améliorer la productivité. Au lieu de passer du temps à chercher une fonction dans les menus de vos applications, il est possible de l’exécuter instantanément grâce à des raccourcis clavier simples et rapides.

Sur Windows, apprenez les commandes de base comme « Ctrl + C » pour copier, « Ctrl + V » pour coller, et « Ctrl + Z » pour annuler une action. Sur macOS, utilisez « Cmd + C » pour copier et « Cmd + V » pour coller, mais il existe aussi des raccourcis plus avancés comme « Cmd + Shift + 4 » pour faire une capture d’écran spécifique, ou « Cmd + Tab » pour passer rapidement d’une application à l’autre. Il suffit d’en connaître une dizaine pour gagner énormément de temps alors prenez 5 minutes pour les connaitre ! 

En maîtrisant les raccourcis spécifiques à vos outils professionnels (par exemple, dans Excel ou dans votre logiciel de gestion de projet), vous serez en mesure de réaliser des actions en quelques secondes au lieu de quelques minutes. Un gain de temps considérable, surtout lorsque vous effectuez des tâches répétitives.

3/ Misez sur le cloud pour la gestion des documents

Les solutions de stockage en ligne comme Google Drive, OneDrive ou Dropbox sont incontournables pour toute entreprise moderne. Elles vous permettent non seulement de stocker vos documents en toute sécurité, mais aussi d’y accéder de manière transparente depuis n’importe quel appareil, que ce soit sur votre ordinateur, tablette ou smartphone.

L’avantage principal du cloud est que vous pouvez collaborer en temps réel avec vos collègues, vos partenaires ou vos clients, sans avoir à vous soucier des versions de fichiers obsolètes ou des problèmes de compatibilité. Grâce à des fonctionnalités comme le partage de documents et les permissions d’accès, vous avez un contrôle total sur qui peut consulter ou modifier vos fichiers.

En outre, les solutions cloud proposent généralement des options de sauvegarde automatique. Cel permet de vous protéger vos documents contre les pannes matérielles et autres imprévus. En centralisant vos données dans le cloud, vous réduisez le risque de perte de fichiers importants, tout en facilitant la gestion de vos informations à distance.

4/ Automatisez les tâches répétitives

Les tâches répétitives peuvent sembler insignifiantes, mais elles grèvent votre productivité quotidienne. Heureusement, il existe une multitude d’outils pour automatiser des processus et réduire le temps que vous passez sur des tâches banales.

Des services comme Zapier ou IFTTT vous permettent de créer des « workflows » automatisés entre différentes applications. Par exemple, vous pouvez configurer une règle pour que chaque fois que vous recevez un email avec une pièce jointe, celle-ci soit automatiquement téléchargée sur votre espace de stockage cloud, ou encore pour que vos nouvelles entrées de données dans un fichier Excel soient envoyées automatiquement dans un CRM.

D’autres logiciels permettent l’automatisation des rapports, de la gestion des emails ou même de la gestion des réseaux sociaux. Par exemple, des outils comme Buffer ou Hootsuite vous permettent de programmer vos posts à l’avance sur plusieurs plateformes sociales, libérant ainsi du temps pour vous concentrer sur d’autres aspects de votre entreprise.

5/ Mettez à jour régulièrement vos logiciels

Il est nécessaire de maintenir à jour l’ensemble de vos logiciels, que ce soit votre système d’exploitation, vos outils bureautiques ou vos applications professionnelles. Cela n’est certes pas l’activité la plus glamour mais cela peut considérablement accélérer vos logiciels et vous offrir de nouvelles fonctionnalités. Les mises à jour ne sont pas seulement là pour vous offrir de nouvelles fonctionnalités, mais aussi pour corriger des failles de sécurité et améliorer la stabilité des programmes.

Un système d’exploitation obsolète est une porte ouverte aux attaques informatiques. En effectuant régulièrement les mises à jour, vous vous assurez de bénéficier des dernières protections de sécurité disponibles. De plus, des logiciels mis à jour fonctionnent généralement de manière plus fluide et rapide, ce qui améliore l’expérience de travail au quotidien.

Prenez également le temps de vérifier la compatibilité de vos logiciels avec vos appareils et de les mettre à jour régulièrement. Parfois, certaines versions de logiciels peuvent être particulièrement gourmandes en ressources ou comporter des bugs qui ralentissent votre productivité. En vous assurant que tout est à jour, vous travaillez dans un environnement stable et sécurisé.

6/ Déblayer votre espace de travail numérique

Un environnement de travail encombré n’est pas propice à la concentration ni à l’efficacité. Les distractions numériques, comme les notifications constantes ou les onglets ouverts en permanence, peuvent vous faire perdre une quantité significative de temps et d’énergie mentale.

Pour vous débarrasser de ce désordre numérique, commencez par fermer les applications et onglets dont vous n’avez pas besoin. Limitez le nombre de programmes ouverts simultanément et organisez vos fenêtres pour mieux gérer votre flux de travail. Vous pouvez aussi utiliser des applications pour bloquer temporairement des sites web distrayants ou activer une musique de concentration.

Au niveau des emails, pensez à trier régulièrement votre boîte de réception en créant des filtres et des labels pour que vos messages soient organisés de manière plus intuitive. Des outils comme Unroll.me vous permettent de vous désabonner facilement des newsletters inutiles, ce qui réduira encore plus la surcharge de communication.

7/ Exploitez les outils de collaboration en ligne

Que vous ayez une équipe dispersée géographiquement ou que vous travailliez avec des partenaires externes, des outils comme Slack, Microsoft Teams ou Zoom facilitent grandement la communication et la gestion de projets à distance.

Ces outils permettent une communication fluide et rapide, mais aussi la gestion des tâches, la planification de réunions et le partage d’informations en temps réel. Avec des fonctionnalités comme le chat en direct, les appels vidéo et le partage d’écran, vous êtes en mesure de maintenir une productivité élevée, même si votre équipe travaille à distance.

Des plateformes comme Google Meet ou Zoom vous permettent de réaliser des réunions virtuelles de manière professionnelle, sans avoir à vous déplacer. Grâce à la possibilité de partager des documents en direct, vous pouvez résoudre des problèmes instantanément et prendre des décisions rapidement. Pour un travail collaboratif optimal, envisagez d’intégrer ces outils à votre flux de travail quotidien.

8/ Choisissez les bonnes applications et extensions

L’une des clés pour optimiser votre productivité est de sélectionner les bonnes applications et extensions pour votre ordinateur. Choisissez des outils qui répondent spécifiquement à vos besoins professionnels. Par exemple, si vous gérez un grand volume de données, des applications comme Trello ou Airtable vous permettront de garder une vue d’ensemble claire de vos projets et tâches.

Si vous êtes constamment en déplacement, des applications comme Evernote ou OneNote vous permettent de prendre des notes et de les organiser efficacement. Vous pouvez ainsi garder toutes vos idées à portée de main et les partager facilement avec vos collaborateurs.

Ne sous-estimez pas non plus l’impact des extensions de navigateur. Des outils pour la correction grammaticale, la gestion des mots de passe ou la gestion des tâches et la motivation peuvent améliorer votre productivité et rendre votre quotidien numérique beaucoup plus agréable.

9/ Sécurisez vos données

La sécurité des données est un enjeu majeur pour toute entreprise, surtout dans un environnement où les cybermenaces sont omniprésentes. Protégez vos informations en utilisant des mots de passe complexes, uniques pour chaque compte, et en activant la vérification en deux étapes sur tous vos comptes sensibles.

Un gestionnaire de mots de passe vous permet de stocker tous vos mots de passe de manière sécurisée et de vous y accéder facilement sans risquer d’oublier vos identifiants. De plus, assurez-vous que toutes les sauvegardes de vos fichiers importants sont effectuées régulièrement, soit en utilisant le cloud, soit via des disques durs externes.

Il est également essentiel d’utiliser des antivirus et de maintenir un pare-feu activé. En cas d’attaque ou d’infection, ces outils vous aideront à protéger vos données et à prévenir des pertes massives d’informations sensibles.

10/ Prenez soin de votre matériel

Enfin, pour garantir la performance de votre ordinateur et éviter les pannes imprévues, il est important de prendre soin de votre matériel. Nettoyez régulièrement votre écran, votre clavier et votre souris pour éviter l’accumulation de poussière et de saleté, ce qui peut altérer la réactivité des appareils.

Pensez également à faire un entretien préventif de votre matériel en vérifiant régulièrement l’état de votre disque dur (en effectuant une défragmentation, par exemple) et en nettoyant les ventilateurs pour éviter la surchauffe. Assurez-vous que votre ordinateur est toujours équipé de la dernière version du système d’exploitation et des logiciels nécessaires pour un fonctionnement optimal.

Vous savez désormais quoi faire et il ne vous reste plus qu’à l’appliquer pour gagner en temps et en performance ! 

Comment garder l’engouement du début d’année ? 

Si pour certains le début d’année signifie fatigue, pour d’autres c’est le moment du renouveau. Les entrepreneurs, comme beaucoup d’autres, accueillent janvier avec enthousiasme, des objectifs ambitieux et une vision claire de ce qu’ils veulent accomplir. Cependant, bien que l’énergie du début d’année soit souvent porteuse, il est courant de voir cette motivation s’essouffler au fil des mois. Les routines reprennent, les imprévus surgissent et les tâches quotidiennes s’accumulent. Alors, comment maintenir et garder cet engouement initial pour que l’année reste aussi dynamique et productive qu’au premier jour ? Voici une série de conseils pratiques pour préserver et entretenir cet élan de départ, même en période de challenge ou d’incertitude.

Revisiter régulièrement vos objectifs et ajuster vos priorités

Au début de l’année, vous avez probablement pris le temps de définir vos objectifs : croissance, nouvelles collaborations, développement de produits, etc. Cependant, la clé pour garder l’engouement tout au long de l’année est de ne pas se contenter de poser ces objectifs une seule fois, mais de les revisiter régulièrement.

Prenez un moment chaque mois pour réévaluer vos progrès. Où en êtes-vous par rapport à vos objectifs ? Y a-t-il des ajustements à faire dans votre plan d’action ? La réévaluation continue de vos objectifs vous permet non seulement de rester concentré, mais aussi d’ajuster vos priorités en fonction des événements imprévus ou des nouvelles opportunités. Cela crée un effet de momentum qui vous pousse à avancer plutôt qu’à vous laisser dépasser par les circonstances.

N’oubliez pas non plus de découper vos grands objectifs en petites étapes réalisables et mesurables. Cela vous permettra de célébrer régulièrement des victoires, même petites, et de garder un sentiment de progrès constant. Ce processus de « micro-objectif » est une excellente façon de maintenir une motivation élevée et de ne pas se laisser décourager par des tâches trop imposantes.

Maintenir une culture d’entreprise positive et motivante

L’engouement du début d’année ne concerne pas seulement les entrepreneurs eux-mêmes ! Il s’agit bien évidemment de le faire pour vos équipes. Si vous êtes à la tête d’une entreprise, il est essentiel d’inspirer cette même motivation au sein de votre équipe. Une culture d’entreprise dynamique et positive est un moteur puissant pour maintenir l’énergie tout au long de l’année.

Commencez par organiser des moments de partage et de réflexion, où vous pouvez aligner toute l’équipe sur la vision et les valeurs de l’entreprise pour l’année à venir. Ces moments permettent non seulement de renforcer l’esprit d’équipe, mais aussi de rappeler à chacun pourquoi il est là et comment son travail contribue à l’objectif commun. De plus, créer des opportunités de reconnaissance régulières et valoriser les réussites individuelles et collectives nourrit un climat de motivation.

Il est également important d’encourager la communication ouverte et de recueillir des retours réguliers sur les attentes et les préoccupations de vos collaborateurs. Lorsque les équipes se sentent entendues et impliquées, elles sont plus enclines à rester motivées et investies dans la réussite collective.

S’adapter aux imprévus sans perdre de vue votre motivation

Une des principales raisons pour lesquelles l’engouement initial s’essouffle au fil des mois est la multiplication des imprévus. La gestion d’entreprise implique souvent de devoir faire face à des obstacles inattendus : un contrat qui tombe à l’eau, un partenaire qui se retire, des problématiques internes ou un marché qui se transforme. Ces imprévus peuvent mettre à mal votre enthousiasme, surtout si vous ne vous y êtes pas préparé.

Il est important de comprendre que ces défis font partie intégrante de la gestion entrepreneuriale et qu’ils ne doivent pas être perçus comme des obstacles, mais comme des opportunités d’adaptation et de réinvention. En cas de difficulté, plutôt que de laisser le découragement vous envahir, adoptez une approche proactive. Trouvez des solutions alternatives, réajustez vos priorités et surtout, gardez une attitude positive. En prenant du recul et en abordant les problèmes de manière constructive, vous éviterez de tomber dans le piège du stress et du burn-out.

L’essentiel est de maintenir un état d’esprit résilient, en acceptant que l’imprévu fait partie du voyage entrepreneurial, mais que chaque épreuve peut renforcer la direction à prendre.

Garder une gestion de l’énergie équilibrée

Le maintien de l’engouement du début d’année passe aussi par une gestion optimale de votre énergie. Lorsque vous êtes motivé en début d’année, vous avez tendance à vous lancer à fond dans tous vos projets, mais cela peut rapidement mener à une surcharge de travail et à l’épuisement. L’enthousiasme initial peut vite se transformer en fatigue si vous ne prenez pas soin de votre bien-être.

Assurez-vous de prendre des pauses régulières pour que vos équipes et vous pussiez vous ressourcer. Il peut s’agir de simples moments de détente dans la journée, comme une marche, une séance de méditation ou un déjeuner avec des amis. Ne négligez pas non plus votre sommeil. La qualité du sommeil est cruciale pour maintenir une haute énergie et une productivité soutenue sur le long terme.

Pensez également à l’équilibre travail-vie personnelle. Trop de chefs d’entreprise sacrifient leur temps personnel au nom de la productivité. Or, lorsque vous parvenez à équilibrer ces deux sphères, vous renforcez votre motivation, votre créativité et votre bien-être général.

Se donner des challenges réguliers pour éviter la stagnation

Un autre facteur important pour maintenir l’engouement tout au long de l’année est de s’assurer que votre travail ne devienne pas une routine monotone. La routine peut étouffer l’enthousiasme, il est donc essentiel de maintenir un certain niveau de défi pour garder l’intérêt et la motivation.

Mettez en place des challenges réguliers, tant pour vous que pour votre équipe. Ces défis peuvent être liés à l’atteinte d’objectifs précis ou à des projets innovants à réaliser. L’idée est de sortir de la zone de confort et de vous exposer à de nouvelles expériences ou à de nouvelles compétences à acquérir. 

Dans ce cadre, n’hésitez pas à introduire de nouvelles pratiques ou de nouveaux outils pour renouveler votre approche. Par exemple, si vous avez toujours travaillé d’une certaine manière, explorez de nouveaux logiciels de gestion, expérimentez de nouvelles méthodes de collaboration ou même revoyez l’organisation de votre espace de travail. 

Trouver du sens dans le travail quotidien

L’une des raisons pour lesquelles la motivation diminue au fil du temps est le sentiment de perdre de vue la vision globale du projet. Lorsque vous vous perdez dans les détails du quotidien, il est facile d’oublier pourquoi vous avez démarré votre entreprise.

Pour maintenir votre enthousiasme, il est essentiel de régulièrement vous reconnecter à votre « pourquoi ». Pourquoi avez-vous lancé ce projet ? Quel est l’impact que vous souhaitez avoir sur le marché, sur vos clients, sur vos employés ? Repenser à la mission de votre entreprise vous permet de raviver la passion et la motivation qui vous ont animé au début de l’année. Cette démarche peut prendre la forme d’un retour à la vision de départ, d’une mise à jour de vos valeurs ou même d’une réaffirmation de vos objectifs à long terme.

En outre, prenez le temps de célébrer les réussites et les étapes franchies, même modestes. Chaque petite victoire renforce le sentiment de progression et d’accomplissement, et sert de moteur pour la suite.

Comment dépasser une période de fatigue : Les clés pour les entrepreneurs

La fatigue chronique est une problématique grandissante parmi les entrepreneurs et chefs d’entreprise. Entre la gestion d’une équipe, la prise de décisions stratégiques et le défi constant d’équilibrer vie professionnelle et personnelle, globalement les problèmes divers et variés à gérer (et souvent la trésorerie !) ; il n’est pas rare de se retrouver épuisé, mentalement et physiquement. Mais, la fatigue n’est pas une fatalité ! C’est avant tout un signal de votre corps et de votre esprit. Au lieu de l’ignorer, il est possible de la surmonter et d’en sortir plus fort. Voici comment dépasser une période de fatigue en tant qu’entrepreneur, sans sacrifier la réussite de votre entreprise.

Accepter et identifier la cause de la fatigue

Avant de chercher une solution à votre fatigue, il est important d’en accepter la réalité. De nombreux entrepreneurs, par fierté ou par peur de paraître vulnérables, continuent de fonctionner sur mode « autopilote » malgré des signes évidents de fatigue. Cependant, ignorer ces signaux peut être dangereux. L’épuisement peut entraîner une baisse de performance, des erreurs de jugement et, à long terme, des problèmes de santé plus graves. Accepter que vous êtes fatigué est donc un premier pas essentiel.

Une fois cette acceptation faite, il faut identifier les causes de cette fatigue. Elle peut avoir plusieurs origines : une surcharge de travail, des tensions et du stress, des habitudes de vie peu équilibrées, des troubles du sommeil ou même des difficultés personnelles qui pèsent sur votre moral. Parfois, la fatigue est également liée à un manque de passion ou d’enthousiasme pour certaines tâches, ce qui peut vous épuiser émotionnellement.

Prenez un moment pour vous poser les bonnes questions. Que vous soyez dans une phase de croissance rapide ou au contraire dans une période de stagnation, qu’est-ce qui a changé récemment dans votre quotidien professionnel ? Est-ce le volume de travail qui a augmenté ? Votre niveau de stress est-il devenu plus élevé ? Ou bien votre santé physique a-t-elle été négligée en raison de votre emploi du temps ? Cette réflexion vous permettra non seulement de comprendre la source de la fatigue mais aussi de trouver les solutions adaptées à chaque problème identifié.

Prioriser et déléguer

Un des principaux pièges dans lesquels tombent les entrepreneurs épuisés est la tentation de vouloir tout gérer seul. L’idée que « je dois tout faire moi-même » est souvent perçue comme une marque de responsabilité et d’engagement envers son entreprise. Pourtant, cela peut devenir contre-productif à long terme. La surcharge de travail génère une fatigue intense. Elle réduit ainsi votre capacité à prendre des décisions rationnelles et à maintenir la qualité de votre travail.

Pour sortir de cette spirale, une solution : prioriser et de déléguer ! Commencez par établir une liste de tâches, puis hiérarchisez-les en fonction de leur urgence et de leur importance. Quelles sont les missions qui nécessitent impérativement votre intervention personnelle et celles qui peuvent être confiées à d’autres ? L’une des clés du succès entrepreneurial réside dans la capacité à s’entourer des bonnes personnes et à leur faire confiance. Déléguer ne signifie pas abandonner des responsabilités, mais plutôt optimiser votre énergie pour vous concentrer sur ce qui fait réellement avancer votre entreprise.

N’hésitez pas à revoir la structure de votre équipe ou à faire appel à des prestataires externes pour certaines tâches spécifiques. La gestion d’un budget, par exemple, peut être confiée à un expert-comptable, la gestion des ressources humaines à un DRH externe, ou encore les campagnes marketing à une agence spécialisée. Le but est de réduire la charge mentale que vous portez et d’alléger votre quotidien.

Prendre soin de son corps et de son esprit

Quand vous êtes épuisé, il est facile de tomber dans un cycle négatif où vous négligez votre bien-être physique et mental. Pourtant, ce sont ces mêmes éléments qui sont la clé pour sortir de la fatigue. Un corps et un esprit en bonne santé sont la fondation sur laquelle reposent votre efficacité et votre performance.

La première étape consiste à revoir vos habitudes de vie. Combien d’heures dormez-vous chaque nuit ? La qualité de votre sommeil est cruciale pour récupérer de la fatigue physique et mentale. Si vous dormez moins de six heures par nuit, cela peut sérieusement affecter votre concentration, votre créativité et votre capacité à prendre des décisions. Un sommeil de qualité, entre 7 et 8 heures, est idéal pour restaurer votre énergie.

De même, n’oubliez pas l’importance de l’exercice physique. Loin d’être une perte de temps, l’activité physique régulière est un excellent moyen de réduire le stress et d’améliorer la qualité de votre sommeil. Pas besoin de se lancer dans un marathon, mais une simple marche de 30 minutes chaque jour peut déjà avoir des effets bénéfiques. L’exercice libère des endorphines, les hormones du bien-être, et améliore la circulation sanguine, vous permettant ainsi de vous sentir plus énergisé et plus concentré.

Une alimentation équilibrée joue également un rôle déterminant. Une mauvaise alimentation, riche en sucres rapides et en graisses saturées, peut contribuer à une fatigue constante. En revanche, des repas contenant des protéines, des fruits, des légumes et des glucides complexes vous fourniront l’énergie nécessaire tout au long de la journée. Boire suffisamment d’eau et éviter les excès de caféine ou d’alcool est également essentiel pour maintenir une bonne énergie.

Il ne faut pas négliger la santé mentale non plus. Prendre des pauses régulières et éviter de rester enfermé dans un cycle de travail incessant est fondamental pour prévenir l’épuisement. Les moments de détente, que ce soit par la méditation, la lecture ou des loisirs, permettent à votre esprit de se ressourcer et de retrouver sa clarté.

Organiser son emploi du temps pour éviter l’épuisement

L’une des causes principales de la fatigue chez les entrepreneurs est une mauvaise gestion du temps. Il est facile de se laisser submerger par une liste infinie de tâches et de réunions, sans prendre le temps de souffler. Pourtant, une organisation rigoureuse et réfléchie est un antidote puissant à la fatigue.

Prenez du recul sur votre emploi du temps. Quelles sont vos véritables priorités ? Il est essentiel de ne pas se laisser happer par des tâches chronophages mais non urgentes. Bloquez des créneaux spécifiques pour travailler sur des projets importants, mais également pour vous reposer ou faire des activités qui vous plaisent. La gestion du temps ne consiste pas seulement à être productif, mais aussi à savoir quand se déconnecter.

Les entrepreneurs les plus efficaces sont ceux qui savent aussi planifier du temps pour la réflexion. Réservez des moments dans votre agenda pour réfléchir à la direction de votre entreprise, pour analyser les défis et pour prendre des décisions importantes. Si vous êtes constamment en mode « réaction », vous risquez de vous épuiser sans jamais prendre le recul nécessaire.

Enfin, apprenez à dire non. Chaque engagement supplémentaire, chaque réunion supplémentaire, chaque demande non filtrée augmente la charge sur vos épaules. Accepter de ne pas tout faire vous permet de conserver votre énergie pour ce qui compte vraiment.

Faire appel à un coach ou à un mentor

Parfois, la fatigue peut aussi être le signe d’une perte de direction ou de motivation. Dans ce cas, faire appel à un coach ou à un mentor peut être une solution extrêmement bénéfique. Un coach professionnel peut vous aider à mettre en lumière vos sources de stress et de fatigue, tout en vous guidant vers des stratégies pour mieux gérer votre quotidien. Un mentor, quant à lui, peut partager avec vous son expérience et ses conseils pour mieux traverser ces périodes difficiles.

Les échanges avec une personne extérieure à votre entreprise peuvent vous offrir un regard neuf sur vos problèmes. Un coach ou un mentor vous encouragera à prendre du recul, à clarifier vos objectifs et à trouver des solutions adaptées. Ces discussions peuvent vous permettre de vous libérer de certains poids mentaux et de retrouver une perspective plus sereine sur vos projets.

Se reconnecter à sa vision et à ses passions

Enfin, pour surmonter la fatigue, il faut vous se reconnecter à ce qui vous a poussé à entreprendre. La fatigue peut parfois être liée à un sentiment de perte de sens ou à l’impression d’être éloigné de vos objectifs initiaux. Si vous traversez une période de doute, prenez le temps de réfléchir à votre vision à long terme. Pourquoi avez-vous commencé cette aventure ? Quels sont les défis qui vous ont motivé au départ ?

Réintégrer votre passion et vos valeurs dans votre quotidien peut vous redonner une énergie nouvelle. Lorsque vous retrouvez votre « pourquoi », la fatigue devient plus facile à surmonter, car elle est contrebalancée par une motivation plus profonde. Parfois, il suffit d’un petit changement de perspective pour retrouver l’élan nécessaire à la réussite de vos projets.

Comment faire une bonne première impression ?

Par expérience personnelle et professionnelle , nous savons que la première impression aura des effets négatifs ou positifs sur les personnes que nous rencontrons. Il s’agit donc de mettre tous les atouts de notre côté.

La première impression ! 

Celle qui vous prête toutes les qualités ou tous les défauts ! La première impression est, nous le savons par expérience, empreinte de nos jugements, de nos valeurs, de nos attirances et de notre inconscient et de l’inconscient collectif. De même que vous jugez souvent un produit à son emballage, de même vous jugez quelqu’un selon une première impression.

La bonne impression

Malgré le fait de vouloir fermer les yeux, nous procédons tous de la même manière. Vous avez entendu plusieurs fois que « la première impression est souvent la bonne » ou que « l’on n’a pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression », etc. qui finalement ne donnent aucune chance de pouvoir évoluer.  Contrairement à ce que nous imaginons, une première impression peut parfois être très percutante. Nous savons aussi que s’il est parfois facile avec certains d’obtenir l’adhésion immédiate, pour d’autres, il faudra avoir recours à des stratégies pour conquérir mais dans le monde professionnel, il est indispensable de dépasser les obstacles des a priori.

À la vitesse d’un éclair

Selon une étude universitaire de Princeton datant, il suffirait d’un dixième de seconde pour porter un jugement sur une personne à partir de son apparence. Les jugements portés dans ce laps de temps comme l’attractivité, la sympathie, la fiabilité, la compétence, l’agressivité, etc. ne sont pas significativement différents de ceux portés à long terme. La première impression serait-elle toujours la bonne ? Non, l’expérience vous l’a sans doute prouvé. En fait, la confiance que vous ressentez en certains jugements diminue souvent dès que vous avez plus de temps pour connaître la personne. Les chercheurs ont également observé que l’attractivité et la crédibilité sont les qualités que nous jugeons avec le plus de rapidité.

Une trace indélébile

Quelle qu’elle soit, la première impression est si puissante qu’elle peut l’emporter sur des faits indiscutables ou la prise de connaissance d’un événement antérieur. Pour exemple, si vous avez lu le CV du candidat vous pouvez être influencés par des critères qui sont votre propre système de valeur (diplômes, lieu où la personne est née, la formation suivie…) même si au fond dans ce cv, ces détails n’ont aucune importance pour le futur job.

Il y a des influences dont il va falloir se débarrasser. Pour un professeur, face à la diversité des étudiants, il devra chasser tous ses préjugés. De même pour un entrepreneur, il faut se détacher des premières impressions envers les clients. Attention, si les premières impressions sont une réponse cognitive naturelle, les jugements instantanés peuvent conduire à des stéréotypes. En fournissant quelques efforts et un travail sur vous-même, vous pouvez éviter de trop penser à vos impressions, mais vous devez continuellement vous corriger à nouveau.

Une première impression est toujours faussée par des facteurs extérieurs

Lorsqu’il s’agit d’une présentation, d’une conférence ou d’un rendez-vous avec un client, la manière de vous vêtir et la fermeté de votre poignée de main peuvent marquer une grande différence sur la première impression que vous donnerez. De même que la posture, le style vestimentaire pourrait jouer un rôle primordial dans la perception initiale ? Vous-même, vous attachez-vous à l’attitude corporelle ou vestimentaire ? Sachez que la force de la poignée de main peut également influencer la première impression. Une poignée de main molle peut suggérer une certaine passivité ou indifférence. Toutefois, il est inutile de broyer la main de votre interlocuteur qui vous rencontre pour la première fois.

Le ton et la nature de votre voix jouent aussi un rôle important dans la détermination du genre de première impression que vous laisserez aux autres. Généralement, les personnes sont capables de se prononcer sur un certain nombre de jugements de la personnalité, seulement par l’écoute de la voix. Si la plupart des gens émet des jugements instantanés lorsqu’ils entendent la voix de quelqu’un d’inconnu, devons-nous pour autant nous arrêter à ces premières impressions ? Quelles preuves pouvez-vous apporter pour argumenter vos jugements ? Mais surtout développer votre empathie.

Les leçons d’entrepreneuriat de Facebook et Mark Zuckerberg

La réussite du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg : une leçon de prise de risques mêlée à l’humilité et une vision mais aussi à la capacité de savoir s’entourer des meilleurs même s’ils sont plus performants que lui. Son parcours et sa personnalité interpellent et peuvent nous en apprendre beaucoup sur l’entrepreneuriat. Voici quelques points clés du développement d’entreprise que nous enseigne la « success story » Facebook.

Nous avons étayé notre analyse de phrases inspirantes que Marc Zuckerberg a prononcé à un moment ou à un autre car sa marque de fabrique c’est quand même d’appliquer, de réaliser ce qu’il dit.

A la tête d’un véritable empire, le personnage Mark Zuckerberg a de quoi surprendre. Malgré son manque d’assurance en public (principalement au début de l’aventure Facebook, dans une moindre mesure maintenant), son dress code est pour le moins particulier… il a réussi à déployer son entreprise à un niveau tel qu’elle est désormais connue du monde entier. Et il résume en quelques mots :

« Si je porte toujours la même sorte de vêtements, c’est pour une raison très simple : mon souci constant est de simplifier mon existence au maximum afin de pouvoir me concentrer à fond sur la meilleure façon pour moi de servir la société. »

Facebook a bien changé et n’a plus rien à voir avec la petite start-up qu’elle était au début. De cette transition incroyable vers l’entreprise qu’est Facebook actuellement, de cette expérience unique, il y a un certain nombre d’enseignements à tirer dont son approche du risque :

« Le plus grand risque est de n’en prendre aucun… Dans un monde qui change si rapidement, la seule stratégie qui vous mènera à l’échec est celle consistant à ne jamais prendre de risque. »

Voir loin, avoir une vision quand on lance son business

Dès le début Mark Zuckerberg n’a pas considéré Facebook comme une simple entreprise, il voyait au-delà. Pour lui, il s’agissait plutôt d’un moyen de connecter les gens entre eux.

« En donnant aux gens le pouvoir de partager, nous rendons le monde plus transparent. »

Il attribuait à ce réseau social une mission supérieure, comme le confirme une des lettres aux actionnaires dans laquelle il déclarait « A l’origine, Facebook n’a pas été créé pour être une entreprise. Facebook a été construit pour accomplir une mission sociale, pour rendre le monde plus ouvert et connecté ». Son but premier n’était pas de faire de l’argent. On peut clairement attribuer une partie du succès de Facebook à ses intentions sincères, à cette mission d’origine.

Cela se confirme par le refus en 2006 de Mark Zuckerberg de vendre Facebook alors que Yahoo proposait tout de même 1 milliard de dollars. Il a simplement déclaré : « je suis ici pour construire quelque chose sur le long terme. »

Rester humble et chercher sans cesse des talents complémentaires

« J’ai commencé le site à l’âge de 19 ans. Je ne savais pas grand-chose au sujet des affaires à l’époque. » et « La véritable histoire de Facebook est tout simplement que nous avons travaillé très dur pendant tout ce temps. En fait, la vraie histoire est probablement assez ennuyeuse, vous voyez ? On est resté assis devant nos ordinateurs pendant six ans, et on a codé. »

Mark Zuckerberg a rapidement pris conscience de ses lacunes sur certains points (difficultés dans la communication publique notamment), et n’a pas hésité à se faire aider, à travers une recherche perpétuelle de nouveaux talents capables de le compléter. C’est cette humilité sur ses limites qu’il a par exemple poussé à intégrer Sheryl Sandberg, une ancienne de Google, dans l’équipe dirigeante, pour gérer la partie communication, relation presse. Grâce à cela, le fondateur du réseau social a pu se concentrer sur ce qu’il faisait le mieux.

Il est réellement déterminant de s’entourer de personnes qui partagent votre vision à long terme de l’entreprise et qui pourront vous compléter. Zuckerberg en est la parfaite illustration.

« À long terme, on ne progresse qu’à condition d’avoir autour de soi des gens d’exception. »

La nécessité de grandir et d’évoluer sans cesse

Certes, le concept à lui seul de Facebook garantissait dès l’origine une partie de son succès, mais Mark Zuckerberg a rapidement pris conscience qu’il ne pouvait pas se permettre de se reposer sur son principe de départ. Il n’a eu de cesse de chercher à apporter du nouveau à Facebook, de s’ajuster aux besoins des utilisateurs.

Pour faciliter l’inscription et l’expansion du site, il a par exemple très rapidement mis en place un système de suggestion de profils que l’on est susceptible de connaître. De même lorsque les utilisateurs ont commencé à se poser des questions sur la protection de leurs données, il a rapidement mis en place et communiquer autour d’un système de protection de la vie privée des utilisateurs.

C’est une des clés du succès des start-up (en particulier sur le net), de sans cesse évoluer pour s’adapter aux besoins concrets du marché.

Et deux phrases de conclusion pour les entrepreneurs et pour Dynamique entrepreneuriale : 

« Bougez vite, cassez les choses. Si vous ne brisez rien sur votre passage c’est que vous ne bougez pas assez vite. »

« Les gens pensent que l’innovation c’est d’avoir une bonne idée, mais l’innovation consiste en grande partie à agir rapidement et à essayer beaucoup de choses. »

Les dernières turbulences de l’IA

Mark Zuckerberg a décidé de continuer à investir massivement pour développer des data center géants et des infrastructures consacrées à l’IA. Selon lui, bien que certaines innovations comme celles introduites par Deepseek puissent, à terme, réduire les coûts et la nécessité de ressources informatiques, Meta considère qu’il faut ne pas se laisser emporter par le pessimisme.

« Je continue de penser qu’investir massivement dans les dépenses d’investissement et les infrastructures va constituer un avantage stratégique au fil du temps », « Il est possible que nous en apprenions le contraire à un moment donné, mais je pense qu’il est bien trop tôt pour le dire, et à ce stade ».

Il envisage d’investir entre 60 et 65 milliards de dollars cette année dans des infrastructures consacrées à l’IA..

« C’est ainsi que cela fonctionne: que ce soit un concurrent chinois ou non, les avancées d’une entreprise finissent souvent par bénéficier aux autres »

Les principes de base du bon commerçant

Être un bon commerçant requiert de nombreuses qualités. Certaines  vous paraissent évidentes comme celle de l‘amabilité, du sourire mais un commerce est ouvert presque chaque jour et demande de dépasser parfois vos sentiments personnels ou angoisses familiales ou la morosité ambiante. Vous souhaitez ouvrir un commerce ou vous en avez un ? Certains comportements et habitudes sont à adopter. Prenez les bons réflexes pour que votre commerce connaisse le succès ! Voici les principes de base du commerçant.

Soignez votre accueil

Quand un client rentre dans votre enseigne, il s’attend à un bon accueil. Alors, gardez le sourire car rien n’est plus incitatif au dialogue que le sourire. Ce n’est pas en ayant un visage fermé que vous allez donner envie à votre client de vous acheter quelque chose ou de rester et prendre son temps. Les japonais ont même un mot d’accueil pour chaque client qui entre dans le magasin.

Mémorisez vos clients

La plupart des commerçants retiennent les clients par ce qu’ils consomment. Vous devez y apporter une vigilance particulière afin de pouvoir proposer au client quelque chose qui lui plait s’il est hésitant ou l’orienter vers ses préférences. Vous n’êtes pas obligé de lui faire remarquer que vous vous rappelez de lui s’il n’est pas un habitué de votre magasin. Intéressez-vous à eux sans être trop intrusif. Vous devez apprécier la situation suivant son humeur et la situation. Une qualité difficile à acquérir.

Ménage et propreté

S’il y a bien un indispensable dans tout commerce, c’est bien la propreté. Ne la négligez pas car elle pourrait vite faire fuir vos clients surtout si vous êtes dans la restauration. Une belle présentation entraîne plus facilement un acte d’achat. Même si vous êtes très occupé, vous devez y consacrer du temps, tout au long de la journée. L’hygiène est particulièrement importante dans la restauration et vous devez adopter des comportements qui s’imposent faute de quoi vous n’obtiendrez pas les clients fidèles dont vous avez tant besoin pour votre trésorerie.

Définissez bien votre prix en fonction de la qualité

Vendre dans un commerce implique d’adapter le prix à la qualité que vous offrez. Qu’on parle de service ou de produit, vos prix doivent rester adaptés notamment à la concurrence locale. Votre prix représente souvent un positionnement en matière de commerce et vous attirerez une clientèle différente suivant celui-ci. Essayez toujours d’offrir la qualité maximale par rapport au prix que vous avez défini. Vous devez rester rentable et être le moins cher signifie que vous réduisez vos marges. Pensez que ce n’est pas forcément en étant le moins cher que vous gagnerez face à la concurrence qui peut s’adapter et entrer en guerre des prix.

Le respect des horaires

Les clients connaissent rapidement vos horaires d’ouverture et de fermeture. Il ne s’agit pas de changer chaque jour ceux-ci. Vous devez respecter des horaires fixes et vous y tenir. Si vous pouvez légèrement les dépasser, il ne faut en aucun cas en faire moins. Beaucoup attendront la dernière minute pour faire leurs achats alors ne les négligez pas. Choisissez-les également en fonction des horaires où vos clients sont disponibles. Il ne s’agit pas de fermer les jours où ils sont les plus présents ou aux horaires où ils peuvent faire leurs achats. Vous devez prendre en compte leurs habitudes. Pour cela, n’hésitez pas à noter d’une année sur l’autre ce qui se passe afin de définir des règles fiables.

Faire preuve disponibilité

Il n’est pas rare de voir un client quitter un commerce car il a attendu trop longtemps. Si vous ne devez pas forcément le servir tout de suite pour lui laisser le temps de sélectionner ce qui lui plait, vous pouvez vous montrer disponible quand il a besoin de vous, notamment pour commander ou se renseigner.

Avoir des nouveautés

Vous avez défini des produits et ils plaisent ! Tant mieux ! Mais sachez que votre clientèle à moins d’être une clientèle touristique appréciera la nouveauté. S’ils ont déjà acheté l’ensemble de vos produits, ils risqueront de ne pas les racheter de nouveau … À vous de proposer de l’originalité un peu chaque jour pour que votre client ne se lasse pas de votre enseigne.

Savoir gérer le placement

Ce conseil est particulièrement vrai dans la restauration mais sachez que le placement joue un rôle primordial pour attirer les clients. Une enseigne pleine est souvent encore plus pleine et une vide encore plus vide. Placez les premiers arrivés de manière à ce qu’ils soient visibles de l’extérieur et attirent d’autres clients. Vérifiez que deux personnes ne prennent pas la place de 4 ou de 6 qui vous sera utile dans le cas de l’arrivée d’un groupe.

Connaître vos prix et produits

Il n’y a rien de plus bizarre que de se retrouver devant un commerçant qui ne connaît pas ses propres prix. En dehors de donner le sentiment d’avoir un prix à la tête du client, cela démontre un manque de professionnalisme. Si vous êtes tout nouveau cela peut arriver mais à défaut, vous feriez bien de prendre quelques minutes pour apprendre vos prix. Vous devez également connaître le mieux possible vos produits afin de pouvoir conseiller vos clients sur le produit ou des produits similaires. Cette qualité est d’autant plus appréciée dans des domaines raffinés comme l’œnologie.

Vérifiez vos stocks

Votre client a enfin choisi sa commande mais malheureusement vous n’en avez plus en stock ? Les bons commerçants savent mesurer leur stock et en avance !  Vous devez commander en amont tout ce qu’il vous faut et dans des quantités bien sélectionnées.  Il ne s’agit pas d’avoir de la perte ou des invendus qui vous resteraient sur les bras. Vous devez en avoir ni trop ni pas assez ! Une connaissance essentielle du métier qu’il vous faudra développer.

Ne pas négliger sa comptabilité

Vous restez un chef d’entreprise et  à ce titre, vous devez surveiller que votre comptabilité est exacte. Il n’est pas rare que quand le commerce est fermé, le dirigeant soit encore présent pour « contrôler sa caisse » et faire en sorte qu’elle soit exact. Dès qu’il y a beaucoup d’échanges de liquidité, il faut faire très attention car il vous sera difficile de retrouver l’erreur quelques jours plus tard.

Adaptez votre style à votre clientèle

Qu’on parle de votre manière de vous vêtir ou de l’ambiance de votre magasin, elle doit demeurer adaptée à votre clientèle. Elle doit se sentir bien dans votre magasin voire valorisée dans certains cas sans trop en faire, ce qui pourrait faire fuir des prospects dans certains cas. Si les travaux coûtent souvent cher, quelques petits ajustements suffisent souvent à créer l’ambiance idéale pour vos clients.

Je dois faire appel à un avocat, comment m’y prendre ?

Souvent l’on entend ‘mon avocat ne m’a pas donné de nouvelles, il n’a pas répondu à mon e-mail…’ et pourtant vous comptez sur lui dans des situations délicates.  Il faut d’abord lui laisser le temps de gérer votre dossier pour que son action soit efficace. La patience fait partie des qualités à acquérir avec un avocat. Cependant, soyez toujours vigilant et ne soyez pas trop confiant si le silence devient trop long !  La lucidité s’impose.

Faire appel à un avocat s’avère souvent une nécessité mais souvent l’entrepreneur a tendance à solliciter ses services trop tardivement. Or dans certaines situations, il est nécessaire de recourir aux services d’un professionnel du droit.

Son rôle essentiel est de défendre ses clients, faire valoir leurs intérêts et les représenter devant la justice. L’avocat, également appelé défenseur, doit faire bénéficier ses clients de ses conseils avisés et rédiger les documents nécessaires aux traitements d’affaires juridiques.

Pourquoi solliciter un avocat ?

Solliciter un avocat c’est toujours parce qu’il possède une expertise qui lui permet de vous aider à résoudre aux mieux les difficultés complexes que rencontre votre entreprise et qui sont inhérentes à sa vie.

Les principales raisons de solliciter un avocat sont

  • un litige avec un salarié. Vos employés peuvent bénéficier de l’aide gratuite d’un conseiller, voire de leur syndicat… Face aux revendications d’un salarié, mieux vaut penser à s’offrir les services d’un professionnel du droit et ne pas affronter seul toute l’administration…
  • un litige avec un client, qui ne vous a pas payé, prétend n’avoir pas été livré ou pas livré à temps, pour une erreur de commande, ou que le devis ne correspond pas à la facturation finale car vous avez négligé de faire un avenant après une demande de modification…
  • un litige avec un fournisseur qui ne vous a pas livré ou pas livré à temps. S’il y a erreur sur la marchandise, l’appel à un avocat peut être nécessaire…
  • un litige avec l’Etat pour des déclarations de cotisations, de statut de société…

Quel et le rôle d’un avocat ?

La mission d’un avocat ne se limite pas au procès. Il conseille avant (statut de société, déclaration fiscale…) une confrontation judiciaire. Il peut vous éviter d’en passer par la justice pour négocier en votre nom un arrangement bien préférable à un procès.

Selon le site du service public, l’avocat est dans la capacité de donner des consultations juridiques, rédiger des contrats ou d’autres actes sous seing privé, aider à trouver une solution amiable en cas de litige.

Il peut également contresigner des actes sous seing privé et donc effectuer à la place de son client et même en leur présence, tout acte utile devant les diverses juridictions et auprès des différents acteurs de la justice. Il représente son client pour agir à sa place et en son nom.

Quel tribunal pour quel conflit ?

Toutes les affaires défendues au tribunal nécessitent l’intervention d’un avocat.

Si votre problème est régi par le tribunal administratif, vous devrez solliciter un spécialiste en droit administratif et/ou fiscal. Ce dernier saura aussi vous assister lors d’un conflit avec l’administration du travail (conflit avec un salarié notamment).

Si le problème concerne un tribunal de grande instance, vous devrez faire appel à un spécialiste en droit civil ou pénal si vous êtes, par exemple, accusé d’enrichissement personnel. Vous pouvez également être conseillé au sein de votre entreprise par votre chambre patronale, que vous soyez client ou fournisseur, à condition d’y adhérer. La chambre de commerce et des métiers de votre département peut aussi remplir cette fonction. Inutile de vous précipiter sur le premier venu, car le choix d’un avocat nécessite une réflexion préalable. N’hésitez pas à consulter le site du Conseil National des barreaux en cas de doute.

Comment choisir son avocat ?

Si l’avocat que vous sollicitez parle dans un jargon juridique incompréhensible, ne pensez pas nécessairement que c’est bon signe. Il s’agit d’une erreur que beaucoup commettent. Au lieu de vous attacher à l’avocat qui emploie tout le vocabulaire législatif possible, préférez quelqu’un qui sait vulgariser l’information. Un vrai professionnel saura se faire comprendre, se mettre à votre portée afin de vérifier que vous acceptez pleinement ses décisions, que vous comprenez entièrement sa démarche.

Si l’avocat face à vous sait tout sur tout, ne fait jamais de vérification, ce peut être mauvais signe. Sachez que malgré une parfaite connaissance de la loi et de la jurisprudence, tous les professionnels sérieux passent un minimum de temps à vérifier leurs propos. La loi n’est ni figée, ni innée, un détail peut avoir été négligé ou omis.

Enfin, la transparence sur les honoraires reste essentielle. Les tarifs fixés dépendent de nombreux critères (forfait, complexité de votre affaire, renommée du défenseur…). Pensez à établir un comparatif !

En conclusion, quel que soit l’avocat que vous prendrez, une relation de confiance doit s’instaurer avec lui. Si vous ne vous sentez pas à l’aise, mieux vaut consulter une autre personne avant de devoir changer en cours de procédure, car cela coûte plus cher et nuit à votre dossier.

L’intrapreneuriat : un enjeu pour l’avenir

L’intrapreneuriat est une démarche d’entrepreneuriat interne à l’entreprise qui permet à un salarié de créer et développer un projet innovant au sein même de son entreprise. L’intrapreneur réalise un projet pour en faire une success story mais sous l’égide d’une entreprise et dans la plupart des cas d’un grand groupe.

Entreprendre en interne leur confère une protection qui leur permet de mettre en œuvre une idée porteuse de sens mais aussi source de rentabilité pour l’entreprise. Les intrapreneurs se lancent le défi sans être submergés par les angoisses des risques financiers et personnels.

Un exemple d’entrepreneuriat 

Ainsi la colle des « Post-it ».  A l’origine, un chimiste de l’entreprise 3M a découvert un nouvel adhésif, qui ne colle qu’à lui-même et permet donc de se décoller des autres surfaces. Une réelle réussite !

De même, Google a mis en place une politique appelée « Innovation Time Off » qui encourage les ingénieurs à consacrer 20 % de leur temps rémunéré à des projets qui les passionnent.

Un mariage de raison ou un mariage d’amour ?

Il s’agit de laisser s’exprimer le potentiel des salariés pour développer de nouvelles opportunités. Les entreprises profitent de l’esprit créateur des salariés, le valorisent et donnent à l’entreprise un nouveau souffle. Par exemple, il s’offre par la mise en place de cette démarche une source d’engagement et d’implication des salariés. L’intrapreneuriat possède de multiples vertus : il permet de faire émerger des projets innovants, stimuler la créativité des collaborateurs, développer la visibilité et la notoriété, attirer de nouveaux talents et de contribuer au bon fonctionnement de l’entreprise.

La réussite d’une entreprise au sein de l’entreprise donne de l’espoir aux collaborateurs car ils n’ont plus l’impression d’évoluer dans une entreprise figée dans un carcan. Quant à l’intrapreneur, il peut laisser s’épanouir sa créativité et son besoin d’autonomie et souvent échapper à la pyramide hiérarchique qui le bride. Il est particulièrement utile quand les fonctions du salariés ne lui permettent pas d’ouvrir de nouveaux horizons et génèrent de la frustration et du désengagement qui peut parfois aller jusqu’au burn out.

Deloitte, Viadeo et Cadremploi ont réalisé une enquête auprès de 3 961 salariés français. Celle-ci montre que 2/3 d’entre eux sont attirés par des entreprises proposant une démarche intrapreneuriale. Elle met en exergue le fait que 72 % des salariés français s’intéressent à « l’intrapreneuriat ». Pour 41 % d’entre eux, un programme d’intrapreneuriat permet de lancer un nouveau produit, tandis qu’ils sont 22 % à penser que cela participe à l’amélioration d’un produit ou d’un service existant.

Et il semble que si l’on y goûte, on y prend goût

La majorité des répondants qui ont déjà eu une expérience d’intrapreneur se dit prête à retenter l’aventure. Il est évident que cette démarche attire car elle ne comporte pas les risques de la création d’entreprise. Cependant, elle n’engage que les compétences du salarié et on peut constater que 74 % des participants à l’enquête souhaitent commencer la démarche d’intrapreneur d’ici les 3 prochaines années. Ces derniers considèrent également que cette expérience représente un excellent tremplin pour se lancer dans l’entrepreneuriat. D’ailleurs 65 % estiment que leur expérience d’intrapreneur les a incités à devenir entrepreneur. Autrement dit, il constitue un tremplin vers l’entrepreneuriat.

Quelles sont donc les raisons à vouloir tenter l’aventure ?

  • le développement professionnel (26 %),
  • la volonté d’autonomie et d’indépendance (24 %)
  • le challenge (20 %)

Mais les principaux freins sont :

  • le manque de temps (23 %)
  • la peur de l’échec (15 %) et peut-être aussi le regard des collaborateurs.

Intrapreneuriat pas le monde des bisounours : le chiffre d’affaires

Il faut considérer l’intrapreneur comme un entrepreneur. En effet, un projet d’intrapreneuriat est un projet d’entreprise dans l’entreprise. Son objectif reste d’apporter la croissance. Il devra passer par le même chemin qu’un entrepreneur : élaborer un business plan, définir une stratégie, un positionnement pour dégager le chiffre d’affaires, travailler son financement, créer une équipe…. A noter que 63 % des entreprises françaises ne proposent aucun programme d’intrapreneuriat.

L’intrapreneuriat, une opportunité pour la jeunesse

A l’occasion du lancement de la deuxième promotion de son Lab intrapreneuriat, Allianz France, en partenariat avec l’Ifop a interrogé des étudiants pour cerner leur vision de l’intrapreneuriat. Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatives de la population étudiante française. Ainsi, Allianz s’est attachée à comprendre quelles seraient les raisons qui feraient qu’un étudiant se lance ou ne se lance pas dans l’aventure intrapreneuriale.

L’intrapreneuriat, un levier d’attractivité

Les étudiants interrogés sont quasi-unanimes : l’intrapreneuriat les attire. 83 % estiment que « l’intrapreneuriat peut permettre aux salariés de développer leur potentiel et de progresser au sein de leur entreprise », qu’il « offre aux salariés l’opportunité d’entreprendre ou de développer un projet sans quitter leur emploi, dans un cadre sécurisant » (82 %).

Un excellent moyen pour fidéliser les talents

Ils sont 76 % à penser que « l’intrapreneuriat permet aux entreprises d’attirer et de fidéliser leurs talents en tirant parti de leur dynamisme » et « de bénéficier d’une visibilité et d’une reconnaissance managériale accrue dans l’entreprise » (71 %).

L’intrapreneuriat, un programme gagnant-gagnant

67 % affirment qu’ils seront plus intéressés par une entreprise qui développe une démarche d’intrapreneuriat. Ceux qui sont intéressés par l’idée de se lancer dans la démarche (58 %) le justifient par la possibilité de développer un projet sans quitter leur emploi, dans un cadre sécurisant (première raison citée par 40 %), devant le gain en autonomie et responsabilité (26 %), la possibilité de progression dans l’entreprise (25 %) et l’acquisition de nouvelles compétences (25 %). 55 % affirment que la démarche profite à la fois aux étudiants et aux entreprises et respectivement 21 % et 20 % d’entre eux estiment que les salariés intrapreneurs ou les entreprises en seraient les principaux bénéficiaires.

Les étudiants séduits par le concept

Même si les étudiants ne connaissent pas la démarche, elle bénéficie d’une excellente image, une fois l’intrapreneuriat expliqué. 59 % des étudiants interrogés n’ont jamais entendu parler de l’intrapreneuriat alors qu’ils sont 95 % des interrogés à en avoir une bonne image une fois le concept expliqué. 67 % des étudiants interrogés affirment que lorsqu’ils chercheront un emploi, ils seront plus sensibles aux entreprises proposant une démarche d’intrapreneuriat.

Les avantages de la dématérialisation des processus

La dématérialisation n’est plus une utopie. Elle fait partie intégrante de la vie de l’entreprise. Il est vrai qu’elle s’est imposée en peu de temps. Mais les dirigeants sont habitués aux bouleversements incessants depuis qu’internet est devenu notre moyen de communication et aussi une nouvelle manière de travailler entre autres. Le concept de dématérialisation semble complexe, mais définit en réalité un processus destiné à simplifier la vie de l’entrepreneur.

Pour accroître la flexibilité de sa structure, la dématérialisation devient un enjeu de taille à une heure où la réactivité peut décider de la bonne réussite (ou pas) de son projet. Et la pratique concerne tout autant les sociétés installées que celles à naître. En effet, il s’agit surtout de s’adapter à un contexte de flux tendus. Alors, sur quoi repose une dématérialisation des processus efficaces ?

Réduire les coûts 

La dématérialisation permet aux entreprises de réduire leurs coûts opérationnels. En éliminant le papier, elles économisent sur les fournitures de bureau, l’espace de stockage et les frais d’archivage. Les dépenses pour les matériels d’impression comme l’encre, le papier et les équipements tels que les imprimantes et les scanners deviennent superflues. Par ailleurs, l’archivage et la gestion des documents suppriment le personnel dédié et rémunéré pour ces tâches pour qu’il se consacre à des tâches avec davantage de plus-value.

Dématérialisation, le concept

La dématérialisation des processus consiste à éliminer l’utilisation d’éléments stockables qui s’accumulent au cours de la vie d’une entreprise. Elle repose sur une informatisation poussée des processus en entreprise. Cela peut aller des ventes à la communication interne, en passant par l’aspect juridique ou toute autre activité qui produit des documents. Car la dématérialisation a pour objectif de diminuer l’utilisation de papiers.

L’entreprise reçoit des documents, en fait circule, et doit à terme les stocker. Tout cela représente un poids que la dématérialisation entend fluidifier. Même si la confiance accordée à un document que l’on peut toucher semble difficile à dépasser, dématérialiser les processus apporte tout de même autant de garanties. Il est possible de signer les documents informatisés, de leur donner une valeur juridique, de les frapper de confidentialité, et d’y apposer toutes les fonctions d’un document papier traditionnel.

Quels avantages en attendre ?

Les raisons d’engager une telle démarche de dématérialisation sont de deux ordres.

D’abord, dématérialiser permet de gagner du temps. La gestion des documents est transférée vers les ordinateurs, qui vont être amenés à jongler avec une base de données ainsi constituée. L’utilisateur n’a ainsi qu’à saisir les références de son document pour le retrouver sans même avoir à se déplacer. Pour la consultation, c’est également beaucoup plus rapide, car le temps pris pour la numérisation est vite rentabilisé.

En ce qui concerne la diffusion, les choses sont aussi simplifiées. Extirper un document d’une archive pour le photocopier, préparer un courrier postal, et ensuite veiller à replacer au bon endroit la copie originale peut constituer une contrainte assez lourde dans une journée de travail. Grâce à la dématérialisation, tout se fait en quelques clics.

Un gain de temps qui va de pair avec l’économie réalisée. On rentabilise en effet bien davantage les journées de travail, car les collaborateurs sont dès lors mobilisés pour une activité plus rémunératrice pour l’entreprise. D’autant que concrètement, la dématérialisation enlève le poids financier des coûts de gestion pour l’entreprise.

Les différentes solutions de la démarche

Opérer une dématérialisation de ses processus prend différentes formes, chacune étant adaptée à l’objectif fixé par la démarche.

En premier lieu, il faut bien évidemment numériser les documents, pratique redondante qui suppose toutefois une expertise. Tous les documents n’ont pas le même format, la même épaisseur, la même qualité de papier ni d’écriture. Et surtout, il faut veiller à respecter une charte déterminée par des normes pour conserver la valeur juridique de chaque élément numérisé.

En deuxième lieu, il faut songer au traitement des informations, car les documents doivent rester accessibles. Cela signifie le développement ou l’utilisation de logiciels adéquats alliant efficacité et facilité d’usage au quotidien.

Et enfin, il est impératif d’assurer le stockage des documents. Même dématérialisée, la documentation a un poids, dérisoire par rapport au papier, mais qui doit trouver un espace. La dématérialisation impose de trouver des serveurs pour recevoir les numérisations, les classer selon des références aisément compréhensibles par l’entreprise. La sécurité devra notamment constituer un enjeu important au cœur de vos démarches de stockage, et les personnes qui s’occuperont de ces processus au sein de votre entreprise devront y être sensibilisées.