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Comment fixer le salaire d’un collaborateur ?

Pour fixer le salaire d’un futur collaborateur, il convient avant tout de se poser les bonnes questions. De quelle ressource avez-vous besoin pour votre croissance ? Pour quel poste ? Un débutant, une première expérience, un expert, un diplômé, à temps plein, mi temps… ? Une fois le profil défini, cela vous permettra d’allouer une fourchette de salaire dans votre budget prévisionnel. Cependant il faut respecter certaines conditions légales régies par le code du travail et la convention collective dont vous dépendez.

Soyez cohérent, juste et attractif

Il faut prendre en compte plusieurs paramètres afin d’être cohérent avec votre stratégie de développement et votre équipe existante. Le salaire rétribué correspond à un travail fourni. Il est déterminé dans un contrat établi à l’embauche et signé des deux parties. Il se fixe en fonction du poste défini, de l’expérience requise, de la formation demandée ou pas et des collaborateurs occupant déjà le poste dans l’entreprise.

Respectez les éléments du salaire

Le montant du salaire est librement choisi par l’employeur à condition de respecter le minimum requis (Smic, la convention collective et les dispositions légales applicables aux heures supplémentaires). Le SMIC : c’est le salaire minimum de croissance versé mensuellement pour un travail effectué. Il peut se calculer en temps, à la pièce, au forfait… Il s’applique à tous les salariés sauf les VRP, apprentis, personnels des hôtels et restaurants, jeunes travailleurs… Un complément de salaire peut être prévu et est obligatoire s’il est stipulé dans le contrat ou la convention collective. Il sera versé sous forme de primes, pourboires ou avantages en nature : nourriture, logement, véhicule, téléphone, ordinateur…

La convention collective : territoriale ou professionnelle. Définis par votre code APE, le code du travail et les lois relatives au contrat de travail peuvent être complétés par des accords de branches professionnelles avec les syndicats de salariés où sont négociés les conditions de travail et des garanties sociales. Son champ d’action territorial ou professionnel peut définir un salaire minimum plus favorable que le SMIC, des heures supplémentaires, de la durée de la période d’essai, de la durée du préavis et des indemnités de licenciement.

L’employeur doit respecter la durée légale journalière (pas plus de 10h/jour) et hebdomadaire du travail (48h ou 44h sur 12 semaines consécutives selon certaines conditions). Les heures supplémentaires sont fixées par la convention collective et donnent droit à un complément de rémunération ou à un repos compensateur.

La négociation de salaire

Votre futur collaborateur peut renégocier son salaire à l’entrée. Si son profil est rare, réfléchissez et repositionnez-le dans votre contexte, vous trouverez ainsi un compromis gagnant / gagnant. Ne laissez pas passer un talent ou bien c’est la concurrence qui en bénéficiera.

Conseil

Motivez et valorisez vos collaborateurs. Pensez à faire évoluer leur salaire car cela représentera la récompense d’un travail réalisé avec succès et de fidélité à l’entreprise. Fixer le salaire d’un collaborateur demande une réflexion qui doit se prévoir en amont dans sa stratégie de développement. Suivez le guide…

Article par VÉRONIQUE RIVERA | DIRECTRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT | WWW.VERINIS.FR

Dites-moi votre chiffre d’affaires, je vous dirai votre fiscalité…

Si toutes les entreprises individuelles relèvent de l’impôt sur le revenu, elles ne sont pas pour autant toutes soumises au même régime d’imposition ! La loi distingue en effet les régimes forfaitaires des régimes réels, leur champ d’application respectif résultant du montant de chiffre d’affaires généré par l’entreprise.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise : un élément déterminant

Les entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas les seuils de 80 300 € pour les activités de vente de marchandises (ainsi que la fourniture de logement) et 32 100 € pour les prestataires de services relèvent de plein droit du régime des micro-entreprises. celui-ci consiste à déterminer de manière forfaitaire le résultat imposable de l’entreprise voire l’impôt lorsque l’exploitant est en mesure d’opter pour le régime de l’auto-entrepreneur.

Au-delà de ces seuils, les entreprises sont soumises à un régime réel d’imposition qui, comme son nom l’indique, consiste à déterminer le résultat imposable en tenant compte des frais réels supportés par l’entreprise. Le tableau résume les mécanismes de taxation applicables en fonction du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise. Les entreprises relevant de plein droit d’un régime forfaitaire d’imposition ont la possibilité d’opter pour un régime réel.

Cette option est favorable dès lors que le montant des frais et charges effectivement supportés est supérieur au montant de l’abattement pour frais octroyé aux entreprises relevant du régime de la micro-entreprise.

Les régimes forfaitaires d’imposition : la simplification fiscale au service des entreprises

Afin de simplifier la vie des entreprises, deux régimes d’imposition forfaitaire coexistent aujourd’hui, sous réserve que les seuils du chiffre d’affaires précédemment décrits ne soient pas dépassés :

• le régime du micro-BIC ou du micro BNC, qui consiste à déterminer le bénéfice imposable de l’entreprise en appliquant au chiffres d’affaires réalisé un abattement forfaitaire pour frais dont le montant est fonction de l’activité de l’entreprise. Une fois déterminé, le résultat imposable vient s’ajouter aux autres revenus du foyer fiscal du chef d’entreprise et supporte ainsi le barème progressif de l’impôt sur le revenu ;

• le régime de l’auto-entrepreneur qui consiste à déterminer directement l’impôt à partir du chiffre d’affaires sans déterminer une base imposable. L’impôt est donc égal à un pourcentage du chiffres d’affaire réalisé dont le taux est fonction de l’activité exercée.

Les régimes micro-BIC et micro-BNC.

Applicables de plein droit aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires n’excède les seuils de 80 300 € ou de 32 100 € (et sous réserve qu’elles n’aient pas opté à la TVA), les régimes micros permettent au chef d’entreprise de ne pas tenir compte de ses frais réels et de bénéficier d’un abattement forfaitaire pour frais dont les taux sont résumés.

Dans le cadre de ces régimes, aucune déclaration spéciale de résultat n’est à produire, le montant du chiffre d’affaires annuel ou des recettes et les plus ou moins-values réalisées au cours de l’année sont à porter directement sur la déclaration de revenus n°2042C. Enfin, les obligations comptables sont allégées au maximum puisque ni bilan ni compte de résultat ne sont exigés, seule la tenue d’un registre des achats et d’un livre-journal des recettes est imposée à l’exploitant.

Le régime de l’auto-entrepreneur

Depuis le 1er janvier 2009, l’exploitant relevant de plein droit du régime de la micro-entreprise peut opter pour celui de l’auto-entrepreneur. Ce régime forfaitaire consiste à déterminer le montant des charges sociales et de l’impôt sur le revenu en appliquant au chiffre d’affaires effectivement réalisé un pourcentage qui est fonction de la nature de l’activité exercée.

Lorsque l’entrepreneur a opté pour ce régime social et fiscal simplifié, il va acquitter le montant de ses charges sociales et de l’impôt sur le revenu tous les mois ou tous les trimestres, en retenant comme base le montant du chiffre d’affaires réalisé au cours de la période écoulée. En l’absence de chiffre d’affaires, aucun impôt sur le revenu mais surtout aucune charge sociale ne seront réclamés au chef d’entreprise.

Auto-entrepreneur et CET

Depuis le 1er janvier 2010, la Contribution économique Territoriale est venue se substituer à la taxe professionnelle. Cette nouvelle contribution est composée de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE). Une exonération de la CET est expressément prévue par les textes au titre des deux années suivant le début de l’activité pour les auto-entrepreneurs ayant opté pour le prélèvement fiscal libératoire.

Au-delà de cette période d’exonération, la CET est en principe due par les auto-entrepreneurs, cependant en l’absence de chiffre d’affaires seule une cotisation minimum de CFE est due dont le montant est compris entre 200 € et 2 000 €. Afin de ne pas pénaliser les auto-entrepreneurs n’ayant pas réalisé de chiffre d’affaires en 2010, le ministère de l’économie des finances et de l’industrie a publié un communiqué le 30 novembre 2010 les invitant à se rapprocher du service de la Direction générale des finances publiques dont ils dépendent afin d’obtenir l’annulation de cette imposition.

Auto-entrepreneur ou régime micro : quel régime choisir ?

La principale caractéristique du régime de l’auto-entrepreneur réside dans sa simplicité. L’impôt et les charges sociales sont calculés de manière forfaitaire et leur paiement s’effectue l’année de réalisation du chiffre d’affaires sans décalage dans le temps. Cette solution évite donc les mauvaises surprises.

Dans la cadre du régime micro-entreprise, seule la base imposable est déterminée forfaitairement, l’impôt sur le revenu étant calculé par application du barème progressif dont le taux va être fonction du montant des autres revenus du foyer fiscal. Le choix ne pourra donc être opéré qu’après s’être livré à une petite simulation. Signalons que le calcul forfaitaire des cotisations sociales peut être retenu même si le chef d’entreprise n’opte pas pour le prélèvement fiscal libératoire préférant l’application du barème progressif, une piste qui peut valoir la peine d’être explorée !

Article par OLIVIER SALAMITO | DIRECTEUR DES MISSIONS COMPTABLES, FISCALES ET SOCIALES

Modèle Executive summary simple

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Modèle Executive summary complexe

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Modèle de plan de trésorerie

Le plan de trésorerie est essentiel pour les chefs d’entreprise. La majorité des disparitions d’entreprises nouvelles la première année est liée à des problèmes de trésorerie.

 

Télécharger le modèle de plan de trésorerie (fichier excel)

Les avantages du compte courant d’associés

Quelques explications sur les formalités à respecter, les avantages à faire valoir et les contraintes à connaître en termes de compte courant d’associés.

Lorsque l’entreprise doit faire face à un besoin de trésorerie, un ou plusieurs associés peuvent faire un apport en compte-courant d’associés. Ce système présente des avantages tout autant pour l’entreprise que pour les associés.

Lorsque l’entreprise a besoin de trésorerie, l’apport en compte courant d’un ou plusieurs associés peut se révéler une alternative très intéressante par rapport au financement bancaire classique. La première condition évidemment réside dans le fait que l’associé, personne physique, ait les moyens de mettre des liquidités à disposition de l’entreprise dont il est actionnaire.

Les avantages

Un compte courant d’associés représente pour l’entreprise une véritable source de financement. Cela lui permet d’éviter de recourir aux circuits de financement classiques telle que la demande d’un financement auprès des établissements de crédits. Gain de temps et moins de paperasserie à la clé…. Mais pour l’associé également, ce système est intéressant. En effet, selon certaines conditions, les sommes déposées en compte courant d’associés sont rémunérées, à des taux qui peuvent être supérieurs à ceux que les banques pratiquent pour la rémunération des comptes à terme ou des Sicav par exemple. Attention bien sûr, les conditions de cette rémunération sont fixées par la société. Pour les exercices de 12 mois clos au 30 juin 2010, ce taux, calculé par l’administration fiscale, est de 4,06 %.

Attention aux contraintes

Les sommes que l’associé personne physique aura prêtées à l’entreprise devront être incluses dans la base ISF de celui-ci.

Si la société est en difficulté, il faut savoir qu’en cas de liquidation judiciaire, les sommes prêtées seront probablement perdues en totalité.

Les formalités juridiques

Il suffit d’ouvrir un compte au nom de l’associé dans les livres comptables de l’entreprise, inscrit au passif du bilan, sur lequel sont portées les sommes prêtées temporairement à la société par cet associé.

S’il s’agit d’une SARL ou d’une société par actions, l’associé prêteur doit détenir au minimum 5 % du capital de la société. Les comptes courants d’associés font, comme tous les contrats de prêt, l’objet d’une déclaration auprès de l’administration fiscale.

Les conditions d’avances et de remboursements des sommes portées en compte courant sont généralement prévues aux statuts. Si tel n’est pas le cas, il est fortement recommandé d’établir une convention entre l’associé prêteur et la société définissant ces conditions, notamment pour éviter que l’associé puisse demander à tout moment le remboursement des sommes prêtées.

Article par ÉDOUARD CORNUT-CHAUVINC | ASSOCIÉ | BAKER TILLY FRANCE

Évaluez l’entreprise à racheter

Les fiches conseils reprise du site Passer le relais.

Payer l’entreprise au « bon prix » !

Au premier rang des préoccupations du repreneur figure toujours le souci de payer l’entreprise à un « bon prix » !
Mais ce « bon prix » va résulter de la rencontre d’une offre et d’une demande et d’un processus de négociation. Pour la faciliter, et ne pas surpayer une entreprise, le repreneur doit s’interroger sur la valeur de l’entreprise qu’il cible.

En quoi consiste l’évaluation d’une entreprise ?

C’est une analyse objective, indépendante et générale de l’entreprise qui permet de déterminer ses forces et ses faiblesses. Ce diagnostic est incontournable et représente un préalable essentiel d’une évaluation. Il s’exerce à tous les niveaux : stratégique, commercial, social, juridique, environnemental, comptable et financier. Il décrit l’entreprise mais aussi son environnement : entreprises concurrentes, produits ou services de substitution, réglementation, relations avec les partenaires bancaires, etc.

Ce diagnostic livre les conditions d’application des méthodes, notamment financières, d’évaluation : choix des méthodes à appliquer ou à écarter, choix des paramètres, choix des coefficients de pondération au sein de chaque méthode et pour l’ensemble des résultats intermédiaires.

Les éléments importants de l’évaluation

Plus l’entreprise est petite, plus le diagnostic humain est important. On s’attachera particulièrement à évaluer le lien de dépendance de l’entreprise à son dirigeant (souvent son fondateur).

Bien entendu, l’étude de l’outil de production constitue un élément déterminant dans l’évaluation d’une entreprise industrielle. A l’inverse, c’est l’étude des contrats de distribution, des conditions de reconduction et de réévaluation de ces contrats qui prime pour une entreprise de négoce.

L’évaluateur étudiera plus ou moins profondément certaines fonctions de l’entreprise, selon son secteur d’activité et son métier. Mais attention, l’évaluation de la clientèle est primordiale et doit être réalisée avec soin : Quel est le nombre de clients et de prospects ? La clientèle est-elle concentrée ? Existe-t-il des contrats garantissant une certaine récurrence de l’activité ? Quelles sont les conditions et la régularité des règlements des clients ?

Le choix et l’application des méthodes

La valeur d’une société repose généralement sur la combinaison de deux paramètres de base : la valeur patrimoniale et la valeur de rendement.

Valeur patrimoniale

La valeur patrimoniale ou ANC (Actif net corrigé) est arithmétiquement égale à la valeur de tout l’actif retraité, minorée de la valeur de toutes les dettes retraitées (avec la prise en compte systématique de toutes les incidences fiscales).

Valeur de rendement

Il s’agit de rechercher la rentabilité reproductible à court terme, hors éléments exceptionnels et dans les conditions habituelles de gestion et de fonctionnement. Cette méthode se décline en plusieurs variantes, les plus usitées étant :

  • le multiple de la capacité bénéficiaire,
  • le goodwill ou badwill,
  • la méthode des flux qui fait intervenir les notions d’actualisation / capitalisation et un taux de risque variable.

Point clés

Approcher la valeur d’une entreprise, c’est à 80 %, une analyse économique (secteur, marchés, produits, hommes clé…) et pour seulement 20 %, un calcul arithmétique.

Le choix et la pondération des méthodes est fonction de la situation, des métiers et de l’évolution de chaque entreprise. Enfin, l’évaluation se fait toujours dans la continuité de l’exploitation (sans rupture) et laisse la possibilité au repreneur d’apporter progressivement une orientation différente.

Article par L’ÉQUIPE PASSER LE RELAIS | RÉSEAU PILOTÉ PAR LA CCIP

Validez votre idée avant de vous lancer !

Interview de Michel Jez, responsable du pôle Accompagnement des entrepreneurs à l’APCE.

Comment passer d’une idée de création à un véritable projet ?

Tout dépend des caractéristiques du projet lui-même. Certains porteurs de projet trouvent une idée de création innovante, qui n’existe pas sur le marché, mais qui pourrait faciliter la vie de nombreuses personnes. D’autres reprennent un concept déjà existant. Selon la source de l’idée (sa propre invention ou un concept développé par ailleurs) la validation de celle-ci prendra plus ou moins de temps.

Lorsque le créateur part d’une idée totalement novatrice, cette étape sera longue car il faudra valider l’idée auprès de clients potentiels et se rendre sur le terrain pour la tester et bien souvent la faire évoluer. Dans le cas d’une idée qui existe déjà, comme pour la franchise par exemple, la validation sera plus rapide puisque l’idée a déjà été éprouvée. Le problème de beaucoup de futurs créateurs est qu’ils ont peur de se faire piquer leur idée et qu’ils n’en parlent pas autour d’eux. Or, pour valider son idée, il est indispensable de la présenter à ses proches, ses partenaires, aux clients potentiels. Il existe toujours une manière de «vendre» son idée sans tout dévoiler.

Comment savoir si l’idée de création correspond bien au profil du futur créateur ?

Beaucoup d’éléments rentrent en compte pour définir cela. Ainsi, il ne suffit pas d’être motivé pour faire réussir son projet. Le futur créateur doit avant tout bien analyser ses contraintes personnelles pour définir si son idée lui correspond. Ensuite, le porteur de projet doit se demander sur quoi repose sa motivation avant de se lancer. Est-ce une question d’opportunité ? Est-ce une envie d’indépendance, de diriger sa propre vie ? Est-ce pour compléter ses revenus ? Dans tous les cas, les motivations ne doivent pas occulter les contraintes techniques, financières, légales… du projet. Pour ne rien oublier, l’APCE propose un document à compléter et téléchargeable sur son site « Validez son idée de création d’entreprise » www.apce.com

Quand entamer l’étude de marché ?

En fait, tout de suite après la validation de l’idée. Même si cette étape de validation renferme une mini-étude du marché, il faut la compléter avec une analyse plus poussée sur le terrain. Plus vous connaîtrez vos clients mieux vous pourrez leur proposer vos produits et services. Il est également nécessaire de mesurer l’importance de la concurrence et de ne surtout pas la minimiser. Les informations récoltées donneront au porteur de projet une idée des besoins en financement ou du type de communication qu’il faudra adopter pour faire connaître l’entreprise. C’est là qu’il va se rendre compte s’il a besoin de s’associer ou de trouver des investisseurs.

Faut-il se faire accompagner lors de la période de la transformation de l’idée en projet ?

Plus l’accompagnement est présent en amont, puis ensuite en phase de lancement, plus l’entreprise multiplie ses chances de pérennité. Le maître mot est de ne pas rester seul face à son projet, et ce, dès le début. Si le porteur de projet est demandeur d’emploi, il peut obtenir un appui du Pôle emploi et bénéficier de l’accompagnement d’organismes habilités. S’il est salarié, Il pourra selon sa situation bénéficier du CIF ou du DIF pour se former et préparer son projet. Dans certaines grandes entreprises, le système de l’essaimage permet de développer son projet en bénéficiant de l’accompagnement de la part de l’employeur. Il existe des types d’accompagnement à la carte, ou presque !

Quand entamer le travail sur l’offre et le positionnement ?

A l’étape de la validation de l’idée, le porteur de projet détermine une typologie de clientèle (séniors, ados, ménagères, etc.) concernée par les produits/services de sa future entreprise, mais c’est réellement l’étude de marché sur le terrain qui confirmera ou modifiera l’offre qui sera proposée aux clients, d’après leurs besoins. Quant au positionnement, celui-ci doit prendre en compte l’importance de la concurrence, le mode de distribution (vente en boutique, en ligne) et l’arrivée de nouveaux produits/services sur le marché (qu’il soit local, national ou international). Toutes ces notions permettent de fixer le chiffre d’affaires à réaliser pour couvrir les charges et rembourser les investissements… En fait, vérifier la viabilité du projet !.

3 questions à Christian Sautter, président de France Active

Qu’est-ce qu’un « bon dossier » pour un porteur de projet ?

Un bon dossier de projet est avant tout un dossier qui prouve que l’entreprise sera viable et assurera un revenu correct au créateur. Les bons dossiers sont ceux qui montrent la transformation d’une idée de création en un véritable projet d’entreprise. Pour cela, il est indispensable de passer par la réalisation d’un plan d’affaires qui comprend une présentation du projet, une étude de marché, un plan de financement et un budget prévisionnel. Les bons dossiers sont ceux qui présentent un plan d’affaires solide, un plan de financement bien calibré et la présence d’un banquier. Sur ces derniers points, France Active peut les aider.

Comment séduire les banquiers avec son projet de création ?

C’est là la spécialité de France Active ! Nous accueillons des porteurs de projets qui souhaitent créer leur propre emploi en créant leur entreprise. Avec ces personnes, nous travaillons le plan de financement pendant 10 à 20 h pour qu’il soit tout à fait viable. Le porteur de projet passe ensuite devant un comité pour pouvoir bénéficier du label France Active et obtenir une garantie d’ emprunt bancaire à hauteur de 65 %. Ce label et cette garantie permettent de convaincre les banquiers les plus réticents. C’est le cercle vertueux du microcrédit bancaire garanti !

Comment le porteur de projet peut-il s’assurer un cadre sécurisant à moyen et long terme ?

Lorsqu’un créateur bénéficie d’un accompagnement pendant l’élaboration de son idée et de sa transformation en projet, la probabilité de réussir est grandement optimisée. Le futur entrepreneur doit prendre le temps de mûrir son projet, rien ne sert de se précipiter. De multiples réseaux adaptés à chaque profil proposent de l’accompagnement et permettent aux porteurs de projets d’obtenir de très bons résultats. Accompagné par France Active, un créateur a 4 chances sur 5 de voir son projet passer le cap des 5 ans.

Le mix marketing et l’établissement du plan d’affaires

Le mix marketing, c’est-à-dire l’établissement d’une stratégie reposant sur des politiques de produit, de prix, de communication et de distribution, fait partie intégrante de tout plan d’affaires.

Le marketing au cœur de la réussite

Le marketing est au cœur de la réussite de l’entreprise. Cette affirmation peut être étayée par les trois points suivants :

  • La finalité de toute entreprise commerciale est de vendre ses produits de manière à générer des profits qui lui permettront à leur tour, d’assurer son développement, sa pérennité ainsi que l’emploi de ses collaborateurs.
  • Vendre, c’est finalement très simple : il « suffit » d’identifier les clients potentiels, de préciser leurs attentes par rapport aux produits proposés et de leur démontrer qu’on est en mesure de répondre à ces besoins mieux que ne le ferait n’importe quel concurrent.
  • Le marketing permet de construire d’une manière rationnelle les éléments qui feront le succès d’une stratégie.

Une démarche de marketing bien menée contribue à optimiser les résultats que l’on peut obtenir grâce aux différentes ressources de l’entreprise. Au-delà de l’intuition, la stratégie optimale ne pourra être élaborée que si l’on sait où on veut aller et si on a analysé l’environnement dont il faudra tirer parti. Les tiroirs de nos P.M.E. recèlent des trésors peu exploités et qui ne demandent qu’à l’être. Une démarche de marketing rigoureuse est un passage incontournable vers la multiplication des succès de l’entreprise.

La mise en place de la stratégie

Une stratégie peut être considérée comme étant le chemin le plus efficace pour aller d’un environnement donné à un objectif. Sans préciser ses tenants (l’environnement) et ses aboutissants (les objectifs stratégiques), il est donc impossible d’élaborer une stratégie (ceci est vrai en marketing comme pour tous les aspects du management). Il sera également difficile d’en suivre l’évolution, d’en identifier les dérives et de la réorienter dans la bonne direction.

Cela serait comme demander à un automobiliste de tracer l’itinéraire à suivre si il ne sait pas où il est, où il va ou même aucun des deux. Ceci parait aberrant, mais c’est pourtant une situation fréquemment rencontrée en ce qui concerne la stratégie des entreprises, et plus spécifiquement la stratégie de mix marketing. Celle-ci se traduira en un plan marketing qui énoncera les principales actions marketing. En guise de synthèse de cette brève approche, le plan marketing de l’entreprise peut se construire sur base de l’organigramme proposé ci-dessus.

Article par THIERRY COLMANT | CONSULTANT EN GESTION ET EN MARKETING

Faire un business plan

Doit-on obligatoirement réaliser un business plan ou plan d’affaires ? Et à quoi celui-ci sert-il ? Ces quelques lignes réussiront peut-être à convaincre les derniers porteurs de projets réticents à se lancer dans la réalisation de ce fameux business plan avant le lancement de leur activité.

5 choses à savoir sur le business plan

1. C’est un document à double destination : Le plan d’affaires représente tout d’abord un outil de travail, pour le ou les créateurs et qui les accompagnera tout au long du processus de création. Mais ce document est également un excellent outil de communication en direction des différents interlocuteurs et partenaires de la création (investisseurs, fournisseurs, futurs clients ou partenaires).

2. Le créateur (et son équipe rapprochée) est le destinataire prioritaire du plan d’affaires. : En effet, au-delà du document final, c’est le processus de construction qui est l’important par rapport à l’aventure que celui-ci est en train de vivre.

3. Faire un business plan est nécessaire, quel que soit le type de création : Petit ou grand projet, dans les services ou l’industrie, dans la haute technologie ou pas, le créateur ne peut pas faire l’impasse sur la rédaction de ce document.

4. Le plan d’affaires sera indispensable pour clarifier les apports et la situation de chacun en regard de la structure du capital si l’équipe de création est constituée de nombreux associés.

5. Ce document est nécessaire dès que le projet nécessite une aide financière extérieure, même faible. L’interlocuteur financier demandera toujours un document argumenté à partir duquel il pourra se faire une idée des perspectives de l’entreprise en termes de viabilité et de rentabilité.

La forme que doit prendre ce document

Sa présentation est assez standardisée mais elle doit s’adapter au lecteur. La version « outil de travail » considérée comme le business plan de référence sera adapté en autant de versions que d’interlocuteurs à qui il sera destiné.

Article par CATHERINE LÉGER-JARNIOU & GEORGES KALOUSIS | MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE ET RESPONSABLE
DU MASTER ENTREPRENEURIAT