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Faire un business plan

Doit-on obligatoirement réaliser un business plan ou plan d’affaires ? Et à quoi celui-ci sert-il ? Ces quelques lignes réussiront peut-être à convaincre les derniers porteurs de projets réticents à se lancer dans la réalisation de ce fameux business plan avant le lancement de leur activité.

5 choses à savoir sur le business plan

1. C’est un document à double destination : Le plan d’affaires représente tout d’abord un outil de travail, pour le ou les créateurs et qui les accompagnera tout au long du processus de création. Mais ce document est également un excellent outil de communication en direction des différents interlocuteurs et partenaires de la création (investisseurs, fournisseurs, futurs clients ou partenaires).

2. Le créateur (et son équipe rapprochée) est le destinataire prioritaire du plan d’affaires. : En effet, au-delà du document final, c’est le processus de construction qui est l’important par rapport à l’aventure que celui-ci est en train de vivre.

3. Faire un business plan est nécessaire, quel que soit le type de création : Petit ou grand projet, dans les services ou l’industrie, dans la haute technologie ou pas, le créateur ne peut pas faire l’impasse sur la rédaction de ce document.

4. Le plan d’affaires sera indispensable pour clarifier les apports et la situation de chacun en regard de la structure du capital si l’équipe de création est constituée de nombreux associés.

5. Ce document est nécessaire dès que le projet nécessite une aide financière extérieure, même faible. L’interlocuteur financier demandera toujours un document argumenté à partir duquel il pourra se faire une idée des perspectives de l’entreprise en termes de viabilité et de rentabilité.

La forme que doit prendre ce document

Sa présentation est assez standardisée mais elle doit s’adapter au lecteur. La version « outil de travail » considérée comme le business plan de référence sera adapté en autant de versions que d’interlocuteurs à qui il sera destiné.

Article par CATHERINE LÉGER-JARNIOU & GEORGES KALOUSIS | MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE ET RESPONSABLE
DU MASTER ENTREPRENEURIAT

Maîtriser la dématérialisation des marchés publics

Seules 4 % des entreprises en France répondent aux marchés publics par voie électronique. Pourtant, dès 2012, l’état et les collectivités pourront choisir de se passer des dossiers papier. La CGPME Ile-de-France crée une formation pratique et individualisée pour en maîtriser tous les enjeux. Présentation par Bertrand de Boissieu, du cabinet Altamys, chargé de mettre en place cette formation.

Qu’est-ce que la dématérialisation des marchés publics ?

C’est tout simplement la réponse par le biais d’un ordinateur et d’internet à une candidature pour un marché public. Elle remplace la réponse papier dans l’entreprise, qui demandait l’impression et l’archivage d’un volume important de documents papiers.

Depuis 2005, les pouvoirs publics font des efforts continus pour généraliser la dématérialisation des marchés publics, assouplissant pour partie les démarches de marchés publics pour les TPE et PME. Les dossiers de candidatures ne sont pas forcément plus simples à remplir. Par contre, certaines pièces ne sont pas réclamées par le biais électronique. Elles ne sont exigées que si la candidature de l’entreprise est retenue. Le nombre de plateformes publiques, où les offres de marchés sont publiées, où la réponse dématérialisée est possible, a diminué. Ceci est un signe qui prouve la rationalisation de l’offre de l’état. Enfin, les outils de veille et de détection des marchés sont de plus en plus simplifiés et gratuits. Tout cela incite beaucoup plus le chef d’entreprise à répondre à ces candidatures.

Quels sont les gains de la dématérialisation pour une PME ?

La dématérialisation procure des gains évidents pour une PME : le coût d’expédition baisse et le temps de réponse augmente. Elle pousse également le dirigeant à remettre en question l’organisation de ses services, pour plus de performances dans la veille et le suivi des marchés, et l’archivage des pièces et documents réclamés. Bien maîtriser ces procédures facilite aussi la prospection de marchés, en France et dans d’autres pays européens, plus rompus à ce type de pratiques.

Enfin, la dématérialisation est un gain essentiel en termes de sécurité des données. Contrairement à une version papier, le fichier zippé et scellé électroniquement qui est envoyé par l’entreprise garantit la totale confidentialité et intégrité de son dossier. Personne ne pourra l’ouvrir ou le détériorer avant la consultation officielle par le donneur d’ordre.

Quels sont les points qu’il reste à améliorer ?

Pour aller plus loin, il faudrait davantage de simplification du dossier de candidature. Ensuite le certificat électronique, qui sert de signature à l’entreprise, doit être davantage vulgarisé. Il est encore un peu cher pour une petite PME.

En quoi consiste la formation de la CGPME Ile-de-France ?

La CGPME IDF a fait un effort considérable pour accompagner les entreprises dans la maîtrise de la dématérialisation. Sa formation se décline en plusieurs étapes. Des réunions de sensibilisation sont organisées pour sensibiliser les dirigeants, qui parfois ne pensent même pas pouvoir accéder aux marchés publics. Ils bénéficient ensuite d’une journée de formation, organisée autour d’exercices très pratiques sur des plates-formes de dématérialisation. à l’issue de la journée, l’entreprise est accompagnée gratuitement pendant trois mois, via une plateforme d’assistance extranet. En parallèle, un accompagnement individuel dans l’entreprise est possible, à la carte, pour les dirigeants qui le souhaitent.

Quel est l’atout principal de cette formation ?

L’atout de ces formations est leur individualisation. Les formations se font en groupe réduit et, surtout, l’accompagnement permet de poser des questions juridiques et sociales à nos spécialistes et d’accompagner l’entrepreneur lors de ses premières réponses dématérialisées. L’aspect très pratique mérite également d’être à nouveau souligné.

Pourquoi un dirigeant devrait-il se former aujourd’hui ?

2012 arrive très vite, et à cette date, l’état et les collectivités pourront exiger une réponse dématérialisée. C’est déjà vrai aujourd’hui pour les marchés de fournitures informatiques, et cela concernera alors l’ensemble des marchés. La pression européenne est également très forte. 4 % des PME françaises répondent aujourd’hui par voie numérique. L’objectif européen doit les porter à 50 % en 2012. Il devient urgent d’introduire la dématérialisation dans son entreprise. Il serait dommage de passer à côté de marchés par manque d’adaptation de ses équipes à des techniques facilement accessibles.

CONTENU DE LA FORMATION CGPME IDF « MARCHES PUBLICS ET DEMATERIALISATION »

1. Enjeux des marchés publics pour la PME

Réunions de sensibilisation pour les dirigeants pour présenter les enjeux des marchés publics pour les PME et la démarche d’accompagnement gratuite mise en place par la CGPME IDF en matière de la Réponse Dématérialisée aux Appels d’Offres.

2. Rencontrer les acteurs des marchés publics

Réunions de professionnalisation entre les dirigeants de PME et les acteurs à la source des marchés publics pour s’approprier leur démarche.

3. Comment répondre aux appels d’offres par voie électronique ?

Formation à la dématérialisation pour les entreprises désirant se familiariser avec la réponse par voie électronique aux appels d’offre des marchés publics.

Contenu : les pré-requis nécessaires, préparation du dossier de candidature et de l’offre, exercices pratiques de dépôt sur 4 plateformes de dématérialisation…

Durée : 1 journée

Publics : dirigeants de TPE et PME et leurs collaborateurs

4. Accompagnement aux premières réponses dématérialisées

Mise à disposition d’une cellule d’assistance au travers d’un extranet dédié et une hotline personnalisée pour toute entreprise ayant suivi une formation et un accompagnement intra entreprise pour 20 entreprises d’Ile-de-France

Visites en entreprise pour les accompagner dans les premières démarches (initiation au marché public, aide juridique et technique, optimisation de la réponse…).

Article par CGPME ILE-DE-FRANCE

PME françaises, l’heure est venue d’exporter !

Si la baisse du taux de change de la monnaie unique inquiète l’Union Européenne et les Bourses, elle représente aussi une aubaine pour nos entreprises car elle est à même de doper leurs exportations et donc d’encourager la reprise économique du pays. De quoi se réjouir ? Oui, mais encore faut-il que les PME françaises, capables de développer des technologies compétitives, osent partir à la conquête des marchés étrangers en se dotant des meilleurs outils.

L’Export, une véritable problématique pour les PME françaises

La France se trouve confrontée à une véritable problématique : depuis 13 ans, son déficit commercial n’a pas cessé de se creuser pour atteindre 54 milliards d’euros en 2008. Depuis le pic d’excédent commercial de 27 milliards d’euros en 1997, la France a ainsi perdu 80 milliards d’euros de parts de marché à l’export ! Pourtant, de grands industriels français ont signé d’importants contrats à l’étranger et continuent à se développer à l’export, ce qui montre bien que la technologie française est extrêmement compétitive. Des freins s’observent essentiellement au niveau des PME qui représentent pourtant 90 % des entreprises françaises et 80 % des salariés, même si certaines d’entre elles montrent un dynamisme exceptionnel !

Alors que faire pour aider davantage nos entreprises à exporter ?

Pour les entrepreneurs français, le déficit d’informations constitue un des principaux freins à l’exportation. Mais ce n’est pas tout. La mentalité française est également en cause : les dirigeants français pensent encore au niveau local, régional ou national et oublient trop souvent de regarder la concurrence à l’international. Certes, les pays émergents nous concurrençaient jusqu’à présent sur des produits à faible valeur ajoutée.

Mais avec la qualification de la main-d’œuvre et des investissements croissants en R&D, la situation dans ces pays a depuis bien changé : aujourd’hui, les PME françaises sont en concurrence directe avec des entreprises venues de Chine, d’Asie, du Brésil et d’ailleurs qui proposent des produits pour lesquels nous avons un véritable savoir-faire. La concurrence des pays émergents qui se mesurait auparavant en volume et en coût, porte désormais en plus sur la qualité de sa main d’œuvre et sur sa R&D. Pour survivre et se développer, les PME françaises ne peuvent plus se contenter des situations acquises et se développer sur le seul marché intérieur sur lequel elles sont désormais attaquées. Elles vont devoir actionner tous les leviers de croissance possible. L’export en est un. Encore faut-il qu’elles sachent comment se tourner efficacement vers l’international…

Etat des lieux des outils les plus performants pour exporter

L’euro a perdu 20 % par rapport au dollar en passant d’environ 1,50 à 1,20 dollars. Dans ce contexte extrêmement favorable aux exportations, les PME françaises et européennes doivent réagir très vite en se dotant des meilleurs outils. Disposant de ressources bien plus limitées qu’une grande entreprise, elles doivent nécessairement optimiser leurs démarches d’export. Il existe actuellement toute une gamme d’outils tels que les missions économiques mises en place par l’état, les aides des Chambres de commerce à l’international, les crédits assurance export proposés notamment par la Coface, etc.

Les structures d’aides à l’export

Les structures d’aides à l’export mettent notamment à disposition des entreprises des informations clé sur le potentiel des marchés ciblés, les modalités d’exportation, la concurrence, etc. Ces outils de veille et d’intelligence économique sont essentiels, mais une fois l’étape de recherche d’informations franchie, les PME ne peuvent pas se permettre de rester passives et attendre que les clients frappent à leur porte. Certes, il est essentiel de participer à des missions économiques à l’étranger pour se rendre visible, mais cela n’est pas suffisant. Les PME doivent aller à la rencontre du marché. Des bases de données mondiales « vivantes » existent et permettent précisément d’identifier les contacts locaux. Leur vocation : mettre les entreprises en relation les unes avec les autres au niveau international.

Les outils web comme appui

Toutefois, dans la jungle des offres, seules des bases de données structurées, mises à jour régulièrement et localement pourront garantir l’efficacité de cet outil en termes de fraicheur de l’information et de pertinence de la donnée. à ce titre, une étude de l’EIAA (European Interactive Advertising Association) de décembre 2009 révèle que 70 % des PDG d’entreprises françaises souhaitant exporter ont focalisé leur budget sur les outils de e-marketing. Pourquoi ? Les avantages cités semblent évidents : une disponibilité 24h/24h, des coûts réduits et contrôlables et un ciblage des intérêts locaux et individuels.

Les PME françaises semblent avoir acquis plus de maturité pour faire connaître leur entreprise et leurs produits à l’étranger, notamment grâce à Internet. 60 % des PME exportatrices disposent par exemple d’un site Web en langues étrangères, ce vecteur de communication devançant pour la première fois les salons professionnels. Encore faut-il le rendre visible à l’international ! Les places de marchés B to B offrent par ailleurs la possibilité d’envoyer des demandes de devis aux fournisseurs potentiels dans le monde entier. Se rendre visible sur ces plateformes est donc primordial : en procédant ainsi, la PME se met en situation d’être contactée en priorité par les industriels au moment où ils ont des besoins. à l’inverse, les acheteurs présents sur les salons ne sont pas forcément en phase d’achat…

Une décision à prendre sur le long terme

Loin de relever d’une simple décision managériale, la démarche à l’export se structure sur le long terme et doit s’inscrire dans la continuité. En France, environ 30 000 entreprises sont des exportateurs « accidentels », c’est-à-dire qui ne s’inscrivent pas dans une démarche d’internationalisation pérenne et s’exposent ainsi à de mauvaises expériences. Mais par delà les outils d’aide à l’export, le vrai moteur reste l’innovation ! En dépit de tous les efforts et moyens mis en place, si une PME ne propose pas un produit ou un service nouveau à forte valeur ajoutée, elle est vouée à l’échec. Sur ce point, les PME françaises n’ont pas à rougir, bien au contraire. Elles disposent de tous les ingrédients pour réussir à l’export : un véritable savoir-faire, des outils performants pour exporter et un contexte particulièrement favorable…
L’heure est venue d’exporter… Il ne reste plus qu’à foncer !

Article par BERTRAND MACABÉO | DIRECTEUR GÉNÉRAL | KOMPASS INTERNATIONAL

Préparer efficacement un premier rendez-vous avec un prospect

Bonne nouvelle, l’heure du premier rendez-vous avec votre prospect approche. Mauvaise nouvelle, si ce prospect fait partie de vos cibles, il est également courtisé par vos nombreux concurrents. L’enjeu de ce premier entretien sera donc de marquer les esprits, affirmer votre différence, donner envie de vous revoir rapidement… en évitant soigneusement les effets répulsifs classiques.

Pour vous préparer efficacement à un premier RDV avec un prospect, prévoyez les réponses aux questions qu’il se posera à coup sûr dès que vous franchirez le seuil de son bureau. Voici ces quelques questions, qu’il n’osera pas toujours vous poser ouvertement.

Est-ce qu’il a compris en quoi je suis spécifique ?

Est-il encore utile de rappeler que rencontrer un prospect sans avoir visité son site internet est d’emblée discriminant. « Googleliser » son interlocuteur est également un passage obligé. Aujourd’hui, tous les moyens dont nous disposons pour nous documenter sur l’entreprise visitée rendent inexcusables tous les comportements et attitudes « d’extra-terrestres », ces commerciaux qui débarquent dans le bureau de leur interlocuteur sans s’être renseigné précisément sur le métier, le positionnement et l’actualité de leur prospect.

Sait-il de quoi il parle ?

Plus que la description exhaustive de l’historique de votre société, votre interlocuteur sera sans doute intéressé de savoir en quoi la personne qu’il a en face de lui est vraiment capable de lui apporter de la valeur ajoutée, de bons conseils. Attention donc au syndrome de « l’expert creux » qui assène de nombreux poncifs non étayés. Préférez parler peu, mais juste. Le client doit comprendre rapidement en quoi vous êtes vraiment en mesure de l’aider. N’hésitez pas à sélectionner les 2 ou 3 points de votre offre sur lesquels vous allez vous focaliser.

Va-t-il me faire perdre mon temps ?

Si vous avez sollicité ce prospect, c’est que vous avez des choses intéressantes à lui dire, à lui présenter, non ? En tous cas, c’est sans doute ce qu’il se dit quand il vous accueille. Pourtant, nombreux sont encore les commerciaux qui s’imaginent qu’ils doivent d’abord jouer à « Question pour un champion » et poser un nombre important de questions à leur prospect avant de lui présenter quoi que ce soit. Ce genre de techniques datent d’un autre âge et sont aujourd’hui totalement discriminantes. Plutôt qu’une multitude de questions, préparez donc soigneusement les premiers éléments clés que vous allez présenter rapidement pour éveiller l’intérêt de votre interlocuteur… et lui donner envie de poursuivre le dialogue.

Est-il suffisamment solide ?

Un prospect a besoin d’être rassuré sur la pérennité de la relation qu’il pourrait nouer avec un nouveau partenaire, surtout si celui-ci vient de démarrer son activité. Bien sûr, vous pourrez citer des chiffres, des exemples, des références. Mais c’est surtout votre attitude qui rassurera votre interlocuteur. Evitez par exemple « l’effet girouette » qui consiste à changer de conviction au fil des objections du client. Pour éviter ceci, préparez-vous aussi sur le plan mental. Tout dans votre attitude lors de ce premier entretien doit démontrer à votre interlocuteur que vous avez très envie de travailler avec lui, mais certainement pas que vous en avez besoin ! Telle est la bonne vision pour dégager assurance rassurante sans fébrilité contagieuse…

Par. NICOLAS CARON – Auteur et Conférencier – Lève-toi et Vends 

Faut-il toujours placer son argent en bourse ?

Le 4 septembre 2000, l’indice parisien était au plus haut de son histoire (6 922 points). Une décennie plus tard, il évolue péniblement autour des 3 700 points, soit 400 milliards d’euros de capitalisation boursière partis en fumée. Pendant ce temps là, l’immobilier a plus que doublé. 100 000 euros placés en bourse en 2000 sont devenus 60 000 euros (dividendes réinvestis), alors que ces mêmes 100 000 euros, s’ils avaient été placés dans un appartement, vaudraient aujourd’hui autour de 230 000 euros. Alors faut-il placer toute son épargne en immobilier et bouder les placements financiers ?

Tout d’abord il convient de dire qu’il ne serait pas judicieux de placer 100 % de son épargne dans l’immobilier. La priorité est d’être propriétaire de sa résidence principale, puis de souscrire un contrat d’assurance-vie.

Il faut d’abord pouvoir avoir de l’épargne à court terme (Livret A et LDD). Ensuite, il faut orienter son épargne sur des placements plus judicieux que les Fonds Euros, dont la performance va se situer autour de 3,70 % en 2010.

Le fonctionnement des conseillers en gestion de patrimoine

La baisse des marchés depuis 2010 a fait émerger les conseillers en gestion de patrimoine (CGPI). Ils sont aujourd’hui 4 000 en France qui gèrent le portefeuille de 700 000 clients. Les clients de CGPI sont des personnes qui ont conscience qu’ils doivent prendre leur avenir patrimonial en main et qui ont en général entre 5 000-120 000 euros à placer. Ils font donc appel aux CGPI car les banquiers ne sont pas présents sur ce segment de clientèles. En 2009, les CGPI ont collectés plus de 2,9 milliards d’euros.

Le fonctionnement des banques

Les clients des banques ont investi dans les Placements maisons des banques qui ont fait péniblement l’indice depuis 10 ans. Les clients des CGPI, eux, ont eu accès à des maisons indépendantes (CARMIGNAC GESTION, Financière de l’Echiquier, Tocqueville Finance, Prigest, Compagnie Financière Edmond de Rohtschild). Aujourd’hui ils sont ravis d’avoir pu connaître des performances alléchantes.

Cette crise a démontré encore que les conseillers ne sont pas les payeurs et que les clients des banques qui avaient achetés aveuglement des sicav maisons se tournent aujourd’hui vers les CGPI.

Article par AYMERIC BINET | FONDATEUR | FINANCIÈRE GUIZOT

Comment trouver son investisseur ?

Stratégiquement, avant de lancer votre produit ou votre service, vous avez déterminé la cible de clients visée à laquelle vous voulez vous adresser. La même logique s’applique dans la recherche d’un partenaire financier et trouver un investisseur.

Les trois catégories d’investisseurs

Avant de constituer votre dossier, il faut identifier le type d’investisseurs susceptible de financer votre projet. Il existe trois principales catégories d’investisseurs :

  • Les organismes de microcrédit, qui financent sous forme de prêts les créations de sociétés individuelles dont le besoin de financement est au maximum de 10 000 €. Si l’on exclut les banques, il en existe 4 en France.
  • Les business angels, qui prennent des participations au stade de la création ou plus tard dans la vie de l’entreprise. Leur investissement est en moyenne de 200 000 €. Ils sont plus de 4 000 en France.
  • Les fonds d’investissement, qui financent essentiellement les entrepreneurs dont le besoin de financement est supérieur à 200 000 €. Ils sont plus de 500 en France.

Au sein de chacune de ces catégories, chaque investisseur détermine sa propre stratégie d’investissement, avec ses spécificités, qui d’ailleurs peuvent évoluer dans le temps : secteur d’activité, chiffre d’affaires, taille de l’entreprise, stade de développement, implantation géographique,…

Comment les contacter ?

Une fois votre liste d’investisseurs établie, vous pensez que le plus compliqué est fait. Et non ! C’est le moment de rentrer dans le vif du sujet ! Plusieurs tactiques sont disponibles pour les atteindre :

  • Le « tir en rafale » : vous adressez votre dossier à tous !
  • Le ciblage type « sniper » : vous étudiez les critères visibles de chaque investisseur et envoyez votre dossier en personnalisant un minimum votre message.
  • La « roulette russe » : vous en choisissez quelques uns au feeling et leur communiquez votre dossier.

Vous pouvez également bénéficier des rencontres Entrepreneurs/Investisseurs organisées par les associations d’aide aux chefs d’entreprise, les syndicats patronaux (CGPME, MEDEF) et les Chambres de Commerce.

Capter l’attention des investisseurs

Dans tous les cas, l’expérience montre que pour capter l’attention d’un investisseur, votre dossier doit correspondre à ses critères, être synthétique, complet et différent des centaines qu’il reçoit.

Et ensuite ? Rien n’est pire que d’attendre la demande de rendez-vous ! Le temps passe et l’incertitude de ne pouvoir développer votre projet grandit !

Un Entrepreneur est un actif dont l’objectif est de faire avancer son entreprise. Alors si vous estimez que cela n’avance pas assez vite, gagnez du temps et de l’efficacité en vous faisant accompagner par un professionnel de la levée de fonds. Il vous conseillera dans votre recherche de financement et portera votre dossier directement vers les « meilleurs » investisseurs dont la stratégie d’investissement est en concordance avec votre projet. Comme aurait pu dire La Palisse, il est préférable de réussir à deux que d’échouer tout seul ! N’est-ce pas ?

Article par FRÉDÉRIC COUSIN | PRÉSIDENT | WWW.MEILLEURINVESTISSEUR.COM

Optimiser la période d’essai : Gagnez du temps et de l’énergie !

Trop d’employeurs négligent cette période cruciale. Période d’essai ou d’intégration, les premiers pas bien guidés du salarié dans votre entreprise détermineront la suite de votre collaboration ou pas.

Anticipez l’arrivée du nouveau collaborateur

Préparez l’intégration d’un nouveau collaborateur. Pensez à lui attribuer un poste de travail (bureau, téléphone, ordinateur…) et les outils nécessaires à sa prise de fonction.

Réservez lui un bon accueil

Informez votre personnel, montrez qu’il est attendu, présentez le dès son arrivée, organisez un pot d’accueil pour créer l’échange et le mettre en confiance.

Sommes-nous en phase ?

Parfois la période d’essai est jugée trop courte pour évaluer le collaborateur. Elle peut être renouvelée une fois pour se donner toutes les chances de réussir. Il est bon de le rappeler de vive voix au collaborateur dès son arrivée car cela peut être vécu comme un échec. Ne le laissez pas seul durant cette étape. Prenez le temps de faire des points réguliers formels et / ou informels qui vous permettront de valider l’adéquation entre le poste, le profil requis, les compétences et l’adaptation à l’entreprise et son équipe.

Les premiers pas dans l’entreprise : apprivoisez-vous

Période compliquée si on n’y attache pas d’importance. Dès les premiers jours, le salarié perçoit votre culture, juge votre personnel et votre environnement. Le décalage de perception peut causer un départ rapide. Soyez vigilant, respectez le contrat pour lequel vous l’avez recruté, faîtes lui découvrir votre mode de fonctionnement, formez le à vos méthodes de travail.

Fin de la période d’essai : ne vous mettez pas hors la loi !

La période d’essai d’un salarié est rémunérée mais sa rupture est sans indemnités (sauf exception possible). Prévenez le salarié dans le délai défini par la loi en fonction du contrat signé. Attention, la rupture de la période d’essai peut être considérée comme abusive si vous ne respectez pas la loi et si vos arguments ne reposent pas uniquement sur les capacités professionnelles du salarié. Ne laissez pas le collaborateur dans l’angoisse de l’attente de votre décision pour confirmer ou pas son intégration.

Article par VÉRONIQUE RIVERA | DIRECTRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

Développer son entreprise grâce à des proches !

Trop souvent, les gens que nous côtoyons au quotidien ne connaissent pas nos besoins ni les ressorts de notre activité. Nous avons tendance à créer une paroi étanche entre vie professionnelle et vie privée. Or sans échange, rien ne se passe : chacun peut s’apprécier et se faire confiance, sans pour autant s’entraider réellement. Bien entendu, faire appel à des proches peut aussi avoir des écueils. La proximité et la familiarité des relations nuisent parfois au développement des affaires… ce qui peut être aussi le cas lorsque des chefs d’entreprise se lient d’amitié. Toutefois, voici quelques conseils simples qui permettent de faire développer son entreprise grâce à des proches. 

Accepter l’aide de ses proches

Aussi basique que cela puisse paraître, accepter d’être aidé par des proches qui nous entourent peut agir comme un puissant moteur pour notre activité.

Définir clairement ses besoins

De quels contacts avons-nous besoin ? Dans quel but ? Qui pourrait nous aider ? Quelle approche adopter ? Voilà quelques questions à approfondir.

Se concentrer sur ses besoins

De nombreuses études montrent que nous négligeons souvent les besoins de notre réseau. Dès lors que nous nous y penchons, nous découvrons la quantité de personnes susceptibles de nous aider dans la croissance de notre entreprise : c’est l’effet réticulaire.

Faire connaître ses besoins

Pour que nos proches nous aident, il faut échanger avec eux en veillant à utiliser les mots clefs liés à notre activité professionnelle. Ils pourront ainsi les identifier plus facilement lors d’une conversation et, par association d’idées, penser à nous !

Enfin, il ne suffit pas de mobiliser l’attention de nos proches sur les besoins de notre entreprise. Il faut aussi avoir une attitude généreuse, de partage et d’écoute en suivant la philosophie : « Qui donne reçoit »

Article par MARC-WILLIAM ATTIÉ | DIRECTEUR ASSOCIÉ | BNI-FRANCE

Des activités ludiques pour motiver ses équipes !

Interview d’Ari Bentolila d’Azefir Groupe, société d’événementiels

Quels types d’activités ludiques peut-on proposer aux salariés dans le cadre d’un séminaire de team building / incentive ?

Sur le marché, il existe plus d’une vingtaine de concepts différents adaptables en fonction des contraintes du client (prestation en extérieur ou en intérieur, en journée ou en soirée). Chacune des animations proposées correspond ainsi à un jeu d’équipe nécessitant un travail de cohésion pour réussir le challenge. Quelques exemples : atelier cinéma, challenge construction, rallye découverte, olympiade, planète bleue (challenge autour du développement durable), paint-ball électronique, etc. Ces activités sont accessibles à tout public.

Les activités ludiques peuvent-elles agir sur la motivation des salariés ?

Oui car c’est un moyen efficace de donner aux salariés une image conviviale de l’entreprise, au sein de laquelle il est agréable de travailler. Cela permet également aux collaborateurs de se découvrir totalement ou autrement. Il est fréquent de constater que des salariés travaillant à quelques mètres les uns des autres au sein de leur bureau ne se connaissent quasiment pas.

En quoi les activités ludiques peuvent-elles agir plus efficacement que des activités « sérieuses » ?

Les collaborateurs d’une entreprise restent avant tout des personnes qui aiment se détendre et s’amuser. Une activité ludique permettra toujours de garder un meilleur souvenir qu’une activité sérieuse, même si cette dernière a également son intérêt. Ces activités permettent également, tout en s’amusant, de passer des messages aux salariés. Il est même beaucoup plus facile de le faire dans un contexte de loisirs que dans le cadre d’une activité plus formelle.

Quels sont les effets de telles activités sur la cohésion de l’équipe ?

Il est toujours plus agréable de travailler avec des personnes qui sont plus proches, et avec lesquels on a partagé des moments conviviaux. à la suite de ce type d’activités, l’ambiance de l’entreprise change en général. Mais les activités ludiques ne sont pas non plus une solution miracle, s’il y a un vrai souci politique ou de management au sein de l’entreprise, Organiser des teams building ne pourra pas résoudre tous les problèmes.

L’assurance de l’activité

On peut se demander, en lisant dans les journaux d’annonces légales la multiplication de certaines créations dans le secteur du bâtiment, des spa et salons de massage, des formes diverses de restauration rapide… si de tels projets sont réellement porteurs d’une expertise pour ne pas dire d’un savoir-faire. On ose le souhaiter.

La raison d’être de l’assurance de l’activité

La loi rend facile la création d’une entreprise et c’est un acquis important. Mais on ne s’improvise pas tous les jours – quels que soient les dons que l’on peut présenter en amateur et les succès obtenus entre amis le week-end – professionnel de la peinture, masseur qui soulage ou cuisinier inventif. Fort heureusement un certain nombre de professions sont réglementées pour éviter certains impairs. C‘est pour cette raison que l’assurance de l’activité trouve naturellement sa raison d’exister. Surtout quand on sait qu’elle est créée dans l’intérêt des tiers et afin de les protéger des conséquences des actes professionnels, ceux de leurs salariés, sur eux-mêmes, leur entourage, leur patrimoine ou sur l’environnement.

Une assurance mésestimée

Et l’assureur, au risque de passer pour un rabat-joie, est toujours surpris quand il insiste pour la mettre en avant, de voir comme elle est sous-estimée par l’entrepreneur qui la considère comme un moyen d’augmenter la prime. Pourtant, il y va de la renommée et de la viabilité de l’entreprise. Car parler de l’assurance de l’activité c’est sortir du rêve, passer de la lumière à l’ombre, c’est évoquer l’échec dans une société commerciale qui ne veut entendre parler que de gagnants.

La responsabilité civile et ses garanties

Une notion technique, banalisée car passée dans le langage courant, « la responsabilité civile » vient, comme un sésame grâce à l’assurance, apporter des promesses de solutions et ajouter un bémol à cette funeste partition. La responsabilité civile, tout le monde connait ou presque. Celle-ci est tout simplement l’assurance qui permet à l’entreprise d’être garantie pour les dommages causés par l’entrepreneur lui-même ou son personnel, dans ses locaux ou chez les tiers.

Cette assurance va garantir les dégâts causés par l’usage du matériel professionnel ou par les objets fabriqués, vendus, donnés en réparation ou installés. C’est une assurance incontournable de l’activité. Le rôle de l’assurance de l’activité est de pallier les conséquences financières et civiles des événements perturbateurs qui peuvent grever la bonne marche de l’entreprise, le maintien de l’activité et son développement.

Exemple

Quand vous venez retirer un vêtement chez le teinturier et que ce n’est pas le vôtre que l’on vous remet ou qu’il a changé de couleur, on entre dans le domaine de la responsabilité civile ! Quand vous revenez de chez le poissonnier ou de chez le traiteur et qu’après un bon dîner tous les convives sont hospitalisés, c’est encore la responsabilité civile qui est mise en jeu ! La même chose quand vous faites installer une nouvelle chaudière et qu’elle dégage à l’intérieur de la maison des gaz toxiques, c’est toujours la responsabilité civile !

Même si l’on pourrait facilement évoquer les conséquences des actes des garagistes, des esthéticiennes, des chirurgiens, des informaticiens…, la plupart du temps heureusement le travail est bien fait !

Article par BERNARD COHEN-HADAD | FONDATEUR | ASSURER SA PME