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Interview de Catherine Barba, Fondatrice de Cashstore et Malinéa

Rencontre avec Catherine Barba, fondatrice de Cashstore et Malinéa

L’envie de créer votre entreprise : une vocation depuis toujours ?

Non, mais je réalise que si j’avais eu la chance en école de commerce d’aller plus souvent en cours et surtout de pouvoir y rencontrer des entrepreneurs, j’aurai tout de suite attrapé le virus de la création d’entreprise ! J’ai ressenti très tôt cette envie de liberté, ce besoin d’avoir une prise sur les choses et l’envie d’entreprendre. Alors je me suis lancée dès que l’opportunité s’est présentée.

Comment êtes-vous tombée dans le monde du web ?

Tout juste diplômée, j’ai été recrutée dans une agence de média planning. Le web commençait alors à peine à arriver en France. La directrice de l’agence a repéré que j’étais débrouillarde et a décidé de me confier le développement de la partie Internet de leur offre. Je suis donc tombée dans le web par hasard, par une rencontre. Mais les belles aventures se font toujours grâce à des rencontres fortuites.

Comment avez-vous trouvé l’idée de votre entreprise ?

J’ai créé ma société en 2004, dans le domaine de l’e-commerce que je connaissais bien car j’y travaillais déjà depuis plusieurs années. Je cherchais un service qui puisse, d’un côté donner envie aux clients de consommer davantage en ligne et, de l’autre, de permettre aux sites e-marchands d’augmenter leur trafic. Le levier universel que j’ai trouvé c’est l’argent, le cash. En m’inspirant d’un concept qui fonctionnait bien aux états-Unis et qui me semblait porteur, j’ai lancé une galerie marchande en ligne basée sur le système du cashback.

Etait-ce un plus de maîtriser parfaitement votre secteur d’activité ?

Oui, bien sûr. Cela me permettait surtout d’avoir le réseau nécessaire pour aller plus vite dans le développement de mon entreprise. Mais je suis persuadée qu’aujourd’hui on peut très bien réussir en ne connaissant rien dans le secteur dans lequel on entreprend. Au contraire, le fait que le secteur dans lequel on entreprend soit une passion peut se révéler être un handicap. Il est parfois dur de prendre les bonnes orientations en toute objectivité.

Est-ce que vous avez connu des difficultés dans la création de cette entreprise ?

Non, il n’y a pas eu de difficultés majeures. Je ne suis pas un bon exemple car j’ai eu la chance de pouvoir m’auto-financer. Et puis j’étais dans une phase de construction personnelle où je n’avais pas peur de l’échec. Mais je me rends compte aujourd’hui que j’étais dans l’inconscience totale car il faut être complètement fou pour créer une boîte !

Quel était le cœur de métier de votre entreprise initiale, Cashstore ?

Le principe est simple : quand vous passez par cette galerie avant de faire votre achat sur un site e-commerce, vous gagnez de l’argent qui vous est reversé en cash. Quand le client passe par la galerie pour passer commande sur un des 1 200 sites e-commerce qui y sont référencés, le site reverse une commission à Cashstore.

Mais vous avez rapidement fait évoluer le concept de départ ?

Je me suis rendue compte qu’il y avait une faille dans le modèle économique de Cashstore : une commission était reversée lorsque le client achetait sur le site e-commerce. Or le trafic généré sur nos sites partenaires ne se traduisait que très peu en achat. Pourquoi ? Parce que les sites marchands n’étaient pas assez incitatifs à l’achat. J’ai donc eu l’idée de lancer Malinea, un complément d’activité à l’entreprise qui était un service d’audit des sites pour améliorer leur efficacité. Cette diversification n’était absolument pas prévue dans le business plan initial. Et ce qui est drôle c’est que cette nouvelle activité est petit à petit devenue le cœur de métier de l’entreprise. Nous sommes aujourd’hui l’offre la plus complète du marché sur le secteur, intégrant la formation aux enjeux du web et l’accompagnement des marques dans leur basculement vers le e-commerce.

Vous êtes sur un domaine qui évolue lui-même très rapidement, comment faites-vous pour rester à la pointe ?

J’ai les antennes en alerte et je suis toujours à l’affût de ce qui peut être utile à mon secteur. Je suis inscrite à de nombreuses alertes Google qui me tiennent informée de ce qui se fait dans mon secteur. Et puis je parle, j’échange beaucoup avec les gens de mon métier. Je leur demande ce qu’ils ont repéré de malin. En fait, je suis toujours en veille sur mon secteur.

Je crois que vous vous intéressez à la R&D dans votre secteur également ?

Oui, et c’est pour cela qu’avec des entreprises partenaires nous avons monté un labo dédié aux innovations dans le domaine de la vente en ligne, le Lab e-commerce. Nous avons un observatoire qui recense toutes les innovations qui sont en train d’émerger dans le but d’améliorer et simplifier le fonctionnement des sites de commerce en ligne. Nous sélectionnons les innovations qui nous paraissent judicieuses et les testons sur la plateforme de R&D de Vente Privée. Les informations sur ces innovations animeront ensuite le blog du Lab e-commerce.

Pourquoi avez-vous fait le choix de vendre Cashstore en novembre 2010 ?

En prenant un peu de recul, je me suis aperçue qu’au sein de mon entreprise se développaient deux entités très différentes, Cashstore et Malinea. Je ne pouvais continuer à financer les deux. J’allais soit étouffer les deux, soit ne pas leur permettre de se développer aussi rapidement qu’elles le pouvaient. Un audit de l’entreprise m’a convaincue de passer à l’action. Quelques mois plus tard j’ai trouvé un acquéreur.

Vous et votre mari avez créé au même moment votre entreprise. De plus vous veniez tout juste d’avoir un bébé. N’était-ce pas dur à gérer tout cela ?

Je dirais même que c’était n’importe quoi ! En fait ça a été un concours de circonstances malheureux, un très mauvais timing. Car lorsqu’on crée une entreprise, on a besoin d’être très soutenu par son conjoint. Et là, personne ne soutenait l’autre. Nous étions tous les deux très seuls et du coup nous en voulions un peu à l’autre de ne pas être là. Et en plus il y avait l’arrivée de notre bébé, ce qui est déjà en soit quelque chose de totalement accaparant. J’avais l’impression d’avoir d’un seul coup des triplés ! Ça a été une expérience difficile, mais nous avons eu de la chance car cela aurait pu compromettre des choses beaucoup plus importantes que le travail. Un conseil : quand vous décidez de créer une boite, assurez-vous que votre conjoint n’a pas la même idée et vérifiez que vous n’êtes pas enceinte !

Vous êtes sur de nombreux projets en même temps, comment faites-vous pour garder la santé et le mental au top ?

Je crois que j’ai la chance d’être quelqu’un de profondément optimiste et positif. Mais j’ai aussi besoin de prendre régulièrement du recul, parce que tout cela n’est au final que du travail ! Si une chose me contrarie dans mon entreprise, je m’énerve 10 minutes, puis je me demande « qu’est-ce qui compte vraiment ? ». Il est vrai également que j’ai une énergie folle, ce qui est épuisant pour tout mon entourage, y compris pour mes collaborateurs !

Vous êtes engagée dans des associations pour soutenir les jeunes de banlieue notamment. Pourquoi cet engagement ?

Si je m’engage, c’est parce que l’idée de transmission est très importante pour moi. Quand on a de la chance dans la vie, je trouve cela normal d’en donner un peu aux autres. En plus ça fait énormément de bien. Je m’investis dans deux associations qui me tiennent à cœur. Dans « Nos quartiers ont du talent », j’aide des jeunes de banlieue à reprendre confiance face au marché de l’emploi.

Avec 100 000 entrepreneurs, je me rends dans des salles de classe de banlieue pour dire aux jeunes que c’est possible d’entreprendre et pour transmettre ainsi un message positif d’espoir. J’adore faire ça, même si à chaque fois j’en ressors assez désespérée par les jeunes que j’ai vus et dont le comportement souvent irrespectueux ou désabusé porte à croire qu’ils auront du mal à s’en sortir. J’essaie de leur transmettre l’idée que, pour s’en sortir et ne pas courir ensuite toute sa vie derrière des petits salaires, il faut travailler dur !

Comment vous ressourcez-vous ?

Je pars en Corse voir l’horizon, la mer, des paysages qui me ramènent à l’essentiel. Et je me ressource chaque jour grâce à ma foi aussi. Cela fait partie de ma vie : le matin je « redescends en moi » afin de me recentrer sur ce qui est important et de trouver mon équilibre. Certains peuvent appeler ça de la méditation ou de la contemplation. Il y a une phrase de Christian Lamontagne qui résume cela parfaitement : « Plus il sera facile de se perdre dans un déluge d’informations, plus il deviendra essentiel d’être en contact profond avec soi-même. » J’ai chaque jour une myriade de choses à faire, mais le soir je me reconnecte à moi-même et je m’apaise. Je pense que sans ça on peut facilement craquer ou se mettre à boire trop par exemple.

Vous avez été invitée le 8 mars à l’Elysée pour la journée de la femme ? Quel message avez-vous transmis au président ?

Je n’ai jamais été gênée par le fait d’être une femme dans mon travail, je n’avais donc pas de revendications à ce sujet. Mais par contre j’ai profité de cette occasion pour alerter le président sur le retard de le France dans le domaine du e-commerce. Nous sommes les 17e dans ce secteur selon le classement de l’OCDE. Nous sommes aujourd’hui au niveau de l’Estonie ! Il faut rapidement entreprendre des actions. J’ai peut-être réussi à faire passer le message car je suis de nouveau invitée à l’Elysée pour en discuter !

Les 5 conseils

  1. Souvenez-vous que la vie est courte et qu’il faut se faire plaisir. Donc si vous n’êtes pas bien dans votre poste actuel, faites quelque chose !
  2. Soyez ambitieux. Mon modèle c’est le fondateur de Vente Privée, Jacques-Antoine Granjon qui fait déjà 1 milliard d’euros de CA et qui ne cache pas son ambition d’en faire 10. Cela parait démesuré mais c’est simplement ambitieux.
  3. Ne restez pas tout seul. On est déjà très seul quand on dirige une boîte, alors si on l’est également au capital, ce n’est pas possible. L’association, c’est la clé du succès !
  4. Soyez curieux. Il faut avoir ses antennes en alerte car c’est ce qui va nourrir vos opportunités de business.
  5. Ayez de l’empathie envers vos clients. Mettez-vous toujours à leur place afin de répondre au mieux à leurs besoins.

Comment choisir votre agence web ?

Vous cherchez l’agence web idéale pour votre projet de site Internet. Mais comment faire le tri parmi les nombreuses webagencies qui, toutes, promettent monts et merveilles, et finalement choisir le partenaire idéal ?

Pour trouver la bonne agence web celle qui réalisera votre site, commencez par travailler un peu afin d’identifier précisément votre besoin : Pourquoi ce site ? Quels seront son métier, son objectif, sa cible ? à quel type d’internaute sera-t-il destiné ? Plus précisément, définissez votre cahier des charges fonctionnel : les fonctions et le service que doit rendre le site, en imaginant les parcours utilisateur. Une agence web va vous apporter un regard expert, un savoir-faire technique et une compétence en communication qui sont irremplaçables pour un site Internet professionnel.

La sélection sur Internet

Le site Internet de chaque agence est votre premier indicateur. Attention, vous ne cherchez pas l’agence qui se présente le mieux mais celle qui fera votre site. Le discours de l’agence : au-delà des banalités d’usage, traduit-il un positionnement proche de vos attentes ? La présentation est-elle claire ? La navigation sur le site est-elle simple et fluide ? Bref, vous sentez-vous bien sur ce site ? Les références de l’agence web : connectez-vous sur les sites.

À travers la diversité des exemples, vous devez repérer une capacité à s’adapter à l’univers, à la clientèle et aux besoins techniques des projets traités, aussi différents soient-ils. Une ou plusieurs références dans un domaine proche du votre retiendront bien sûr votre attention. Allez plus loin que le graphisme, et plus loin que la page d’accueil : une grande quantité d’information doit être bien structurée, dotée d’une navigation aisée ; un site de e-commerce doit permettre un achat rapide, aisé et sécurisé ; les contenus riches (vidéo ou animation) doivent charger vite, être diffusés de façon fluide.

Un site Internet est d’abord un outil informatique mis au service de l’internaute, et celui-ci n’est ni patient ni indulgent.

Un premier contact

Téléphonez aux agences. L’accueil doit être convivial et professionnel. Quelqu’un doit s’intéresser à votre projet et poser de bonnes questions. Quand c’est le cas, rencontrez cette agence. Retenez-en trois, pas plus.

La présentation de l’agence

Dès les premiers instants, l’agence doit vous expliquer qui elle est, quelles sont ses ressources et comment elle travaille, présenter ses références, vous dire en quoi votre projet l’intéresse… Certains points précis doivent être présents dans son discours : les technologies utilisées et pourquoi ; l’interface de gestion du site recommandée ; la capacité d’évolution de la solution envisagée ; l’action en faveur du référencement naturel (un point essentiel, oublié à ce stade par beaucoup d’agences) ; les méthodes et outils de gestion de projet…

Le brief

À votre tour, donnez à l’agence tous les éléments pour qu’elle puisse formuler sa proposition : l’entreprise, sa vocation, son positionnement ; votre projet, son univers de référence, la concurrence, les objectifs, les atouts, les faiblesses… et une fourchette de budget. Commentez, expliquez, décrivez, et restez disponible pour apporter des précisions.

La présentation du projet par l’agence

L’agence vous présentera son projet en détail, conception, outils et technologies, en concluant par la maquette. On doit y voir tous les points importants. Pour du e-commerce, la présentation d’un parcours utilisateur est souhaitable. Pour tout projet, la démarche pour faciliter le référencement sur les moteurs de recherche doit être mentionnée. Les personnes chargées du futur projet répondront à vos questions, elles présenteront l’ensemble du planning proposé et les étapes de validation.

Le choix

Si vous avez suivi tout notre processus, vous avez trois propositions de qualité ! Comparez chaque point des propositions, tant techniques que graphiques. Soyez attentifs aux engagements de faisabilité et de timing. Vérifiez que vous pensez pouvoir bien travailler avec l’équipe qui vous sera dédiée. Des propositions difficiles à départager ? Ne vous fiez pas trop au devis pour trancher. Ces devis sont-ils tous comparables ? Certains, plus chers, comprennent peut-être des prestations que d’autres n’intègrent pas. Et le prix, certes essentiel, ne fait pas tout. Pour un écart peu significatif, dommage d’éliminer cette agence tant en phase avec vous ! À qualité apparemment égale, c’est en fin de compte votre relation avec l’agence qui fera le succès de votre projet.

Le coût d’un site Internet par une agence

Un point essentiel. Malheureusement, impossible de définir une échelle de prix précise dans ces lignes. Les budgets sont définis selon les coûts des différentes compétences, multipliées par le temps passé, auxquels s’ajoutent différents frais techniques. Des pages HTML coûteront moins cher qu’un site en Flash. Un catalogue produit doté de vidéos sera plus onéreux s’il permet l’achat en ligne… Au-delà de la complexité de la solution mise en œuvre, c’est aussi la nature de l’agence, son mode de fonctionnement, son positionnement, qui font et expliquent les différences. S’il n’y a pas de « tarifs », il y a tout de même des bases de budget que nous vous indiquons ci-dessous. Attention, il ne s’agit bien que d’indications moyennes HT

  • Un site de présentation d’entreprise avec un catalogue produit : 8 à 12 000 euros ;
  • le même avec process de vente en ligne : 10 à 15 000 euros ;
  • site de e-commerce : environ 17 000 euros ;
  • site + campagne sérieuse de référencement naturel et payant : à partir de 20 000 euros.

Les solutions Low Cost

L’avantage des solutions Low Cost : le prix. Elles peuvent vous permettre d‘obtenir un résultat très correct et au style professionnel pour une somme plus que raisonnable. Ces solutions ont aussi leur inconvénient : un produit formaté. Il correspond à un type précis : e-commerce, réseau social… Fonctionnalités, interface d’administration et rubriquage sont dédiés à cette vocation. Ce n’est donc pas le produit qui s’adaptera à votre projet, mais votre projet qui devra entrer dans un cadre rigoureux.

En fait, l’inconvénient majeur est l’absence de conseils professionnels pour vous aider : c’est comme ça qu’on fait du low cost ! Il est probable que vous devrez tout de même vous aider de quelqu’un, un indépendant par exemple. En utilisant des technologies open source, il parviendra, si tout va bien et aussi avec du temps, à un résultat proche de ce que vous souhaitiez. En somme, l’alternative est simple : avec une agence web, de la compétence, du sur mesure et du service ; avec le low cost, un budget extrêmement modeste et… pas de soutien. À vous de choisir !

Article par JACQUES MESSAGER | DIRECTEUR GÉNÉRAL | AGENCE CLARK FRANCE

Les outils incontournables de Google

Inutile aujourd’hui d’espérer se faire connaître des clients internautes si on boude Google ! Pour permettre aux entreprises de booster leur influence sur la toile, le moteur de recherche propose des solutions. Petit tour d’horizon de ces outils incontournables de Google.

AdWords

L’outil AdWords permet aux entreprises de faire se connaître au moyen de liens commerciaux, clairement identifiés. Google AdWords présente trois avantages principaux pour les annonceurs ; tout d’abord, les entreprises ne payent que lorsque leur annonce est cliquée, et donc plébiscitée, par les internautes sur Google. À cela s’ajoute la flexibilité : l’interruption, la modification ou l’adaptation d’une campagne ne demandent que quelques clics et sont mises en œuvre instantanément. Enfin, l’outil est accessible à tous : le prix payé pour chaque clic est notamment fonction de la qualité et de la pertinence de l’annonce. Concrètement, il est donc possible pour de très petites structures de se faire connaitre sur des mots clés ciblés sans débourser de sommes démesurées, simplement parce qu’elles apportent la meilleure réponse à la requête de l’internaute.

AdSense

Google AdSense est un programme gratuit permettant aux éditeurs de sites web de générer des revenus en diffusant des annonces ciblées sur les pages de leurs sites et/ou applications mobiles. Le réseau Google AdSense se compose de l’ensemble des sites partenaires qui ont choisi d’héberger sur leurs pages des annonces publicitaires Google. Il permet ainsi aux annonceurs de toucher les internautes pendant leur navigation sur Internet et aux éditeurs de sites de capitaliser sur leur trafic puisque les revenus générés par ces annonces sont partagés avec eux. Grâce au programme AdSense, les éditeurs Internet peuvent également mettre le moteur de recherche Google à la disposition de leurs visiteurs, et percevoir des revenus en échange de la diffusion d’annonces Google sur les pages de résultats de recherche

Analytics

Google Analytics est un outil gratuit qui offre à tous les webmasters un outil d’analyse statistique leur offrant des rapports détaillés sur le trafic et les circuits de navigation des internautes sur leurs sites. Sur la base de ces informations, les entreprises peuvent optimiser la structure et le design de leurs sites afin de mieux aiguiller les internautes vers les informations qu’elles souhaitent mettre en avant. C’est pour elles un moyen de mieux capitaliser sur leur trafic et d’optimiser le ROI de leurs campagnes publicitaires en ligne.

À propos de Pagerank

PageRank n’est pas un outil : il s’agit de l’un des indicateurs de pertinence des sites web utilisés par le moteur de recherche de Google. Cette technologie, reposant à l’origine sur le nombre de liens pointant vers un site (BackLinks), a été développée il y a plus de 10 ans. De même que l’ensemble des critères visant à évaluer la popularité de votre site, elle est régulièrement retravaillée et mise à jour par les équipes de Google.

Google docs

Google Documents est un service en ligne qui permet de créer des documents de traitement de texte, des feuilles de calcul, des présentations et des formulaires accessibles de façon sécurisée partout et à tout moment. Tous les internautes disposant d’un compte Google peuvent ainsi créer et modifier des documents sur leur ordinateur professionnel, sur leur téléphone mobile, sur une tablette ou sur leur ordinateur personnel via leur compte Google. Ces documents peuvent être partagés et modifiés en temps réel avec plusieurs collaborateurs pour faciliter le travail en équipe : plusieurs personnes peuvent consulter et modifier en même temps le même document à partir de différents supports. De plus, le service « formulaire » permet en quelques clics de créer un questionnaire adressé par e-mail aux clients, collaborateurs ou partenaires. Les réponses sont rassemblées en temps réel dans un tableau en ligne, accessible par le créateur du questionnaire dans les Google Docs

Optimisateur de sites

Le moteur de recherche de Google repose sur un algorithme complexe, dont les critères exacts demeurent confidentiels afin de limiter les actions de spamming ou de contournement et le référencement de sites non pertinents.  À ce titre, personne n’est à même de vous promettre durablement une première place dans le référencement du moteur de recherche, sauf si votre site est de loin le seul et unique pertinent sur une requête.
À propos du référencement naturel, les agences ne connaissent pas
l’algorithme mais ont uniquement quelques indicateurs. Aucune agence ne
peut vous garantir la première place sur Google en tout cas durablement.

Déclarer son site internet

Tout webmaster peut s’identifier gratuitement auprès de Google comme administrateur du site web dont il gère les contenus, en utilisant l’interface des « outils pour webmaster » (http://www.google.com/webmasters/ tools/?hl=fr). Cette identification ouvre accès à une série d’informations, telles par exemple qu’une liste requêtes ayant le plus fréquemment débouché sur l’affichage du site de l’entreprise, ou de celles ayant généré des clics vers ce site. Elle permettra aussi au webmaster de prendre connaissance, s’il y a lieu, des éventuels problèmes rencontrés par les robots de Google dans le cadre de l’indexation de son site – que ce soit du fait de logiciels malveillants, de problèmes d’architecture interne, etc

Article par CLÉMENT WOLF | CORPORATE COMMUNICATIONS & PUBLIC AFFAIRS | GOOGLE

Formalités et déclarations de la cession

Lors de toute opération de reprise d’entreprise, que ce soit un fonds de commerce ou une société, des droits d’enregistrement doivent être payés à l’administration fiscale. Zoom sur les formalités et déclarations de la cession.

C’est généralement à votre conseil, avocat ou notaire, de veiller à ce que ces droits soit bien acquittés, leurs coûts, non négligeables doivent être impérativement anticipés dans le montage financier de l’opération, afin d’éviter toute mauvaise surprise !

Cas du fonds de commerce

L’acte de cession du fonds de commerce doit être enregistré auprès du bureau de l’enregistrement du service des impôts des entreprises du lieu de situation du fonds, dans le délai d’un mois qui court à partir de la date de l’acte de cession, ou de la date d’entrée en possession du fonds, si celle-ci est antérieure à la date de l’acte. Il doit être déposé au service des impôts de la situation du fonds (lorsque l’opération est constatée par un acte sous seing privé) ou de la résidence du notaire (lorsque l’opération est constatée par un acte notarié).

Les parties doivent donc remplir en triple exemplaire les imprimés n°2672 (de déclaration de mutation de fonds de commerce ou de clientèle) et n°2676 (relatif à l’état du matériel et des marchandises neuves) disponibles auprès des services des impôts des entreprises ou sur le site www.impots.gouv.fr. En pratique, l’enregistrement de la cession, dont le délai est d’un mois, est réduit à quinze jours puisque la vente doit être publiée dans le journal d’annonces légales dans les quinze jours de sa date.

Les conséquences de l’acquisition d’un fond de commerce

L’acquisition d’un fonds de commerce entraîne pour l’acheteur (sauf clause contraire) le versement de droits d’enregistrement, acquittés lors de la présentation de l’acte à la formalité. Ils s’élèvent à 3 % du prix de vente du fonds, augmenté des charges, pour la fraction du prix comprise entre 23 000 et 200 000 € et à 5 % pour la fraction du prix supérieure à 200 000 €. Les cessions inférieures à 23 000 €, pour lesquelles les taux de 3 et 5 % ne s’appliquent pas, entraînent le versement d’un seul droit fixe de 25 €.

Dans le cadre de l’aménagement du territoire, l’implantation sur certaines zones spécifiques peut donner lieu à des allégements fiscaux, notamment des droits d’enregistrement (les fonds de commerce et de clientèle acquis doivent être situés dans des zones de redynamisation urbaine, dans des zones franches urbaines ou dans des zones de revitalisation rurale).

Pour une liste des communes concernées, vous pouvez consulter les plans des zones à la délégation interministérielle à la ville (DIV), 194, avenue du Président-Wilson, à Saint-Denis-la-Plaine ou consulter le site Internet de la DIV : http://i.ville.gouv.fr.

Cas du rachat de parts sociales ou d’actions

L’acquéreur est assujetti aux droits d’enregistrement de 3 % sur le prix de rachat des parts sociales d’une SARL (abattement possible) ou d’actions de SA (dans la limite de 5 000 € dans ce cas).

Article par PASSER LE RELAIS

Entreprendre en solo ou avec un associé

Interview de Xavier Cazard, directeur associé de l’agence Entrecom, auteur du livre « Bien choisir son associé ».

Quels sont les avantages d’entreprendre avec un associé ?

Ils sont multiples, mais tout dépend de ses objectifs. Entreprendre avec un associé peut être de nature capitalistique, lorsque des personnes s’associent pour augmenter les capitaux de l’entreprise. Elle peut également être de nature opérationnelle si elle consiste à rassembler les expertises nécessaires à la mise en place d’un projet. Ce type d’association est très courant. Dans ce cas, l’avantage sera par exemple de pouvoir rassembler un profil de type ingénieur ou créatif avec une expertise entrepreneuriale. Car aujourd’hui pour monter et piloter une entreprise il faut aussi bien connaître le domaine juridique que le marketing ou la comptabilité. Si en plus il faut maîtriser la vente, par exemple, cela fait beaucoup de qualités nécessaires qu’un seul homme n’a pas forcément ! Autre avantage à l’association : la possibilité de ne pas être seul à porter un projet d’entreprise, de pouvoir partager et rebondir avec quelqu’un. 

Quels sont les différents types d’association dans une entreprise ?

Il faut savoir que 30 % des entreprises sont créées par des associés. Parmi ces 30 % on trouve des association purement capitalistiques, avec des partenaires dormants, des fonds, des associations de moyens, comme les cabinets d’architectes, d’avocats, de médecins, qui ne sont pas dans une logique d’entreprise, des associations familiales, lorsqu’un couple créé son commerce par exemple, et enfin des associations de création d’entreprise, avec des personnes qui vont partager un projet commun.

Et quels sont les avantages d’entreprendre en solo ?

L’avantage est qu’on est seul maître à bord. Parmi les avantages d’entreprendre en solo on trouve beaucoup de personnes qui ont un caractère assez fort et qui aiment moins le travail en mode collaboratif. On réalise son propre projet en ayant l’entier contrôle des décisions stratégiques. L’autre avantage est bien sûr que lorsqu’on est seul au capital, on n’a pas à partager ses dividendes ! C’est une toute autre vision de l’entrepreneuriat.

Est-ce plus dur de se motiver quand on entreprend en solo ?

Il n’y a pas de règles, tout dépend de la personnalité de l’entrepreneur. Mais lorsqu’on n’est pas seul pour diriger l’entreprise, si on a un petit coup de mou, l’autre est là pour continuer à insuffler de l’énergie et l’envie d’avancer dans l’entreprise. Il faut savoir que, dans l’association, ce n’est pas 1+1=2 mais 1+1=3. Les forces se démultiplient grâce à l’association.

Comment faire face aux coups durs quand on entreprend seul ?

Concrètement, sur un plan technique, il existe des produits d’assurance conçus pour se protéger de cela. Les assurances hommes clé permettent, quand le fondateur ou le manager de l’entreprise est défaillant, de pouvoir compenser financièrement le préjudice causé à l’entreprise par la défaillance de cette personne. 

Comment faire le choix entre entreprendre en solo et entreprendre avec associés ?

Cela dépend vraiment des gens. Pour certains il sera plus facile d’entreprendre avec des associés, tandis que pour d’autres, cela sera inconcevable. Comme pour le choix de se marier ou de rester célibataire, chacun doit trouver la disposition qui lui convient. La première chose est d’essayer de sonder ses propres motivations. Mais parfois la question ne se pose même pas, lorsque l’association se fait pour le bien d’un projet par exemple.

Comment trouver son futur associé ? 

Soit le projet à la base est construit à deux, donc la question ne se pose pas, soit on a un projet qui nécessiterait l’entrée d’un associé pour qu’il se développe. Dans ce cas là, la première question à se poser est le type d’associé dont on a besoin. Serait-ce un associé directeur général ? Un associé qui puise accomplir quels types de tâches ?… Ces questions vont déterminer le profil d’associé qui nous correspond. Il existe des tests qui permettent de faire le point sur ses propres points forts et points faibles. Ces tests permettent ensuite d’établir le profil de l’associé recherché à travers la recherche de complémentarité dans l’équipe. Ensuite, pour trouver la bonne personne il faut déjà commencer par sonder ses réseaux personnels et professionnels. 

Comment répartir les tâches entre associés pour exploiter au mieux les potentialités de chacun ?

Selon la taille et la maturité du projet, l’organisation va être différente. Dans un projet balbutiant, tout le monde est au four et au moulin, et ce n’est que plus tard que se mettront en place des domaines, des territoires pour chaque associé. Il existe des grandes typologies d’association dans une entreprise : le chasseur et l’éleveur, celui qui est dehors et celui qui est dedans, celui qui s’occupe de la comptabilité et de l’administration et celui qui gère le commercial… L’important est que chaque associé trouve sa place dans le projet. Il faut également bien définir la gouvernance de l’entreprise entre les associés. Il y a d’une part le pilotage de l’entreprise au quotidien et le pilotage des enjeux de la stratégie d’entreprise. 

Que faire en cas de conflit majeur entre les deux associés ?

Les gros moments de conflits vont être la distribution des dividendes, la défaillance d’un associé, la vente de l’entreprise, les embauches, etc. Mais, en général, avant d’arriver à un conflit majeur, il faut commencer par essayer de le prévenir. Pour cela, il y a ce qu’on appelle le pacte d’associés, un document qui se situe au-delà du contrat et qui va lier les associés. Ce document va permettre de passer en revue tous les blocages potentiels et les types de solutions à trouver dans chacune de ces situations potentielles. Réaliser ce contrat est un peu comme l’établissement d’un contrat de mariage chez le notaire. 

Un conseil pour ceux qui souhaitent se lancer dans la création d’une entreprise avec un associé ?

Il faut essayer d’être constamment dans une logique de dialogue assez forte. L’important est également de bien définir à l’avance les décisions qui peuvent être prises seul et celles qui doivent être prises à deux.

Fréderique Munier et Nicolas Rohr, co-fondateurs associés de la marque de tennis Faguo

L’avantage de créer à deux c’est que si l’un se met à ressentir des doutes, l’autre est là pour l’éclairer ! L’association permet aussi de se tirer l’un l’autre vers le haut. Lorsque l’un des deux obtient un bon résultat, cela motive l’autre à donner aussi le meilleur de lui-même. Enfin, cela permet d’avoir toujours en face de soi une personne qui puisse jouer le rôle de l’avocat du diable !

Pour nous, l’association est clairement un plus, qui nous permet de garder la tête froide, tout en garantissant une vision à 360° de l’entreprise. Notre jeune âge et notre manque d’expérience aurait réellement constitué une faiblesse si chacun de nous deux avait entreprit seul ! Pour qu’une association fonctionne bien, il faut bien définir les domaines de compétences de chacun. Pour chaque décision il faut déterminer son importance et le temps qu’on passera à la communiquer à l’autre afin de déterminer si cela est vraiment nécessaire d’en parler. 

Jérôme Mauduit, fondateur en solo d’Open2Europe.

Avec un projet bien précis en tête, fondé sur mes compétences et ma propre expérience, j’ai choisi de créer seul mon entreprise. Entouré de personnes compétentes et qualifiées, je n’ai pas ressenti le besoin de m’associer. Être seul à la tête de mon entreprise est une position très confortable car j’ai ainsi une grande liberté dans les prises de décision. Cette flexibilité me permet d’être réactif et de m’adapter rapidement aux fluctuations du marché.

Lors de la création, je n’ai pas ressenti de difficultés majeures par rapport au fait d’avoir créé seul. En revanche, quand l’entreprise grossit de manière importante, cela devient plus délicat. L’entreprise est aujourd’hui un groupe international et je commence à ressentir le besoin de m’entourer, de partager les responsabilités. D’ailleurs, j’envisage de faire rentrer mes proches collaborateurs au capital. Même si j’ai pris l’habitude de travailler seul, je ne serais pas contre le fait de monter une entreprise avec des associés. Si les associés ont des expertises complémentaires nécessaires au développement du projet, alors oui, cette association aurait un sens. 

Réforme des retraites : vers une égalité hommes-femmes ?

Les différences de traitement entre les femmes et les hommes ont un impact sur la retraite des femmes. C’est pourquoi la loi portant réforme des retraites du 9 novembre 2010 met en place diverses mesures, pour tenter de réduire ces écarts.

La Loi du 9 novembre 2010 améliore les règles de calcul des retraites des mères, puisque les indemnités journalières perçues lors du congé maternité seront désormais prises en compte dans le calcul de la retraite. En effet, le calcul de la pension s’effectue à partir du salaire perçu par l’assuré durant les 25 meilleures années. Or, les indemnités journalières de maternité, exonérées de cotisations sociales, ne sont, aujourd’hui, pas prises en compte dans ce salaire de référence.

Afin d’améliorer la retraite des mères de famille, la loi inclut ces indemnités dans le calcul du salaire annuel moyen. Cette mesure s’applique aux congés maternité débutant à compter du 1er janvier 2012. La loi tient également compte de la spécificité des mères de 3 enfants âgées de 55 ans ou plus ; ainsi, ces dernières, qui n’auront pas tous leurs trimestres parce qu’elles ont interrompu leur carrière pour élever leurs enfants, garderont la retraite à taux plein à 65 ans.

Une portée limitée

Cependant, cette disposition a une portée limitée, puisqu’elle concerne uniquement les assurées nées entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1955 inclus, lorsqu’elles remplissent les conditions suivantes :

  • Avoir eu ou élevé au moins trois enfants,
  • Avoir interrompu ou réduit leur activité professionnelle, dans des conditions et un délai déterminés suivant la naissance ou l’adoption d’au moins un de ces enfants, pour se consacrer à l’éducation de cet ou de ces enfants,
  • Avoir validé, avant cette interruption ou réduction de leur activité professionnelle, un nombre de trimestres minimum à raison de l’exercice d’une activité professionnelle, dans un régime de retraite légalement obligatoire.

La loi renforce enfin la lutte contre les inégalités de salaires. Les entreprises de 50 salariés et plus devront ainsi, sous peine de sanctions financières, prendre des mesures pour réduire les écarts de salaires entre hommes et femmes durant leur carrière.

La loi portant réforme des retraites instaure une pénalité financière correspondant à 1 % des rémunérations versées aux salariés durant la période au cours de laquelle elles ne seraient pas couvertes par un accord ou un plan d’action. Ces dispositions entreront en vigueur au 1er janvier 2012.

Article par YVES BLOHORN | CABINET D’AVOCATS YVES BLOHORN

Le régime réel d’imposition : dans quels cas, quel intérêt ?

Il existe deux modes d’imposition des bénéfices des entreprises individuelles relevant des BIC : le régime des « micro-entreprises », dit micro-BIC, et le régime réel qui comporte lui-même deux variantes, le « réel simplifié » et « le réel normal ».

Dans quels cas les entreprises sont-elles soumises à un régime réel d’imposition ?

La détermination du régime d’imposition

Le régime d’imposition d’une entreprise dépend de son montant annuel de chiffre d’affaires et de la nature de l’activité exercée. En principe, les entreprises relèvent de plein droit du régime micro-BIC dès qu’elles bénéficient de la franchise de TVA et que leur chiffre d’affaires hors taxe n’excède pas une limite révisée chaque année, fixée à compter du 1er janvier 2011 à :

  • 81 500 € (au lieu de 80 300 € en 2010) pour les activités de vente de marchandises à emporter ou à consommer sur place ou la fourniture de logement ;
  • 32 600 € (au lieu de 32 100 €) pour les autres activités de prestations de services.

Toutefois, certaines entreprises sont exclues du régime micro et relèvent automatiquement du régime réel, quel que soit le montant de leur chiffre d’affaires, notamment, celles qui ne bénéficient pas de la franchise en base de TVA, les sociétés de personnes, les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, les marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers, etc

Le régime réel d’imposition simplifiée

Les entreprises dont le chiffre d’affaires excède les seuils du micro ou qui relèvent d’une catégorie exclue sont soumises de plein droit au régime réel d’imposition « simplifié » sous réserve que leur chiffre d’affaires n’excède pas une limite, fixée respectivement, selon la nature de l’activité à compter du 1er janvier 2011 à :
• 777 000 € (au lieu de 766 000 € pour 2010) ;
• 234 000 € (au lieu de 231 000 € pour 2010).

Le régime simplifié s’applique également sur option aux exploitants relevant normalement du régime micro et à ceux exclus du régime micro dont le chiffre d’affaires n’excède pas les seuils visés ci-avant.

Le régime réel normal

Enfin, le régime réel normal s’applique de plein droit aux entreprises dont le chiffre d’affaires excède la limite du régime simplifié et sur option, aux exploitants relevant du régime micro-BIC ou du régime réel simplifié.
En matière de TVA, les exploitants bénéficient de la franchise de TVA (dispense de déclaration et de paiement de TVA) lorsque le chiffre d’affaires de l’année précédente n’excède pas :

  • 81 500 € ou 89 600 € (80 300 € et 88 300 € pour 2010) pour les activités de vente de marchandise
  • 32 600 € ou 34 600 € (32 100 € ou 34 100 € pour 2010) pour les autres activités.

Le régime réel simplifié est applicable (aucune déclaration à remplir en cours d’année, paiement d’acomptes trimestriels et régularisation lors de la déclaration annuelle CA12) dès lors que la franchise TVA ne s’applique pas et que le chiffre d’affaires n’excède pas les mêmes limites que pour les BIC et, sur option pour les exploitants bénéficiant de la franchise TVA. Les entreprises peuvent toutefois, opter pour le réel normal. Le réel normal s’applique de plein droit, aux entreprises dont le chiffre d’affaires excède les seuils du réel simplifié et sur option aux exploitants relevant de la franchise TVA ou du réel simplifié.

Que faut-il préférer : le régime micro ou le réel ?

Le bénéfice imposable dans le régime micro-BIC est fixé forfaitairement par application au montant de chiffre d’affaires d’un abattement pour frais de 71 % pour les activités de ventes de marchandises et 50 % pour les activités de prestations de services. Malgré ces abattements généreux il est des cas où l’option pour le régime réel est plus avantageuse, notamment :

  • si le montant des charges réelles excède la déduction forfaitaire, raison de plus si un déficit est constaté (possibilité d’imputer ce déficit sur le revenu global) ;
  • si l’exploitant souhaite bénéficier de la réduction d’impôt pour frais de tenue de comptabilité liée à l’adhésion à un centre de gestion agréé ou de divers crédits et réductions d’impôt réservés aux entreprises relevant d’un régime réel (crédit d’impôt recherche, crédit d’impôt apprentissage, etc.) ;
  • s’il souhaite bénéficier de l’exonération d’impôt sur les bénéfices au titre des entreprises nouvelles.. Par ailleurs, les exploitants qui opteraient pour la première fois pour un régime réel d’imposition (normal ou simplifié) peuvent constater en franchise d’impôt les plus-values acquises à la date de l’option sur les immobilisations non amortissables (clientèle, droit au bail et autres éléments du fonds de commerce).

Une fois au réel : réel simplifié ou réel normal ?

Il n’y a pas de différence majeure concernant les modalités d’imposition du résultat entre le réel simplifié et le réel normal. Dans les deux cas, le bénéfice imposable correspondant aux résultats réalisés par l’entreprise et les avantages, dont peut bénéficier l’entreprise, sont identiques qu’elle relève de l’un ou l’autre régime.

Les différences sont à rechercher du côté des obligations comptables et déclaratives qui sont allégées pour le régime réel simplifié. Les entreprises relevant du réel simplifié peuvent opter pour une comptabilité « super simplifiée » leur permettant de tenir une comptabilité de trésorerie en cours d’année avec constatation des créances et des dettes en fin d’année, de procéder à une évaluation forfaitaire des stocks et des productions en cours, d’opérer une déduction forfaitaire des frais de carburant, et d’être dispensées de justification des frais généraux accessoires payés en espèce, dans la limite de 1 % avec un minimum de 150 € (pourboires, cadeaux, réception, etc.). Le réel simplifié, leur permet, dès lors que leur chiffre d’affaires n’excède pas 156 000 € pour les activités de vente ou 55 000 € pour les prestations de services pour 2011 d’être dispensées de produire un bilan.

Les obligations déclaratives sont les mêmes, seule l’obligation de joindre les tableaux comptables et fiscaux est allégée sous le réel simplifié.

Article par EMMANUELLE BADIN | CONSULTANTE FISCALE & SOCIALE | CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES

Qu’est-ce que l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ?

La loi du 15 juin 2010 a marqué l’avènement de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL). Depuis le 1er janvier 2011, l’exploitant individuel peut mettre son patrimoine à l’abri du risque de l’entreprise par le mécanisme innovant du patrimoine affecté.

Traditionnellement, en matière d’entreprise individuelle, il n’existe pas de différence entre le patrimoine professionnel et le patrimoine privé de l’entrepreneur individuel (règle de l’unicité du patrimoine), en sorte que tous ses biens privés sont saisissables par ses créanciers professionnels. L’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL), variante de l’entreprise individuelle « classique » n’est pas une nouvelle personne morale mais consiste, pour un entrepreneur individuel, à rattacher un second patrimoine à la personne de l’entrepreneur individuel (patrimoine affecté). à partir de 2013, la loi prévoit que l’entrepreneur pourra créer plusieurs patrimoines affectées (un 3e, 4e, etc…).

Un nouveau dispositif ouvert à toutes les activités 

Commerçant, profession libérale, artisan, agriculteur,… et même auto-entrepreneur (bien que les contraintes légales comme la publication des comptes pourra constituer un frein pour ces derniers). Pour bénéficier du régime, l’entrepreneur individuel devra tenir une comptabilité autonome et déposer ses comptes auprès du Greffe du Tribunal de Commerce où la déclaration d’affectation a été déposée. Il faut ajouter que l’option pour l’EIRL pourra s’opérer soit lors de la création de l’entreprise, soit en cours d’activité.

Quelle est la consistance du « patrimoine séparé » affecté à l’activité professionnelle de l’exploitant ? Quel est le gage des créanciers ?

La loi (article 526-6 du Code de commerce) distingue une affectation obligatoire « composée de l’ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est titulaire, nécessaires à l’exercice de son activité professionnelle » et une affectation facultative pour « les biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est titulaire, utilisés pour l’exercice de son activité professionnelle ». La déclaration d’affectation constitue donc l’acte essentiel qui va opérer la séparation du patrimoine affecté et non affecté. Cette déclaration va ainsi fixer la responsabilité de l’entrepreneur et déterminer l’assiette du gage des créanciers.

Toutefois, la loi prévoit expressément des cas où la déclaration d’affectation est totalement privée d’effet, en sorte que les créanciers professionnels ou, le mandataire liquidateur (en cas de liquidation judiciaire) pourra saisir le patrimoine non affecté en paiement de tout ou partie des créances professionnelles. Ceci pourra être le cas en cas de manquement grave (ce qui, par exemple, devrait être le cas d’une déclaration d’affectation incomplète ne mentionnant par les biens affectés par nature à l’exercice de l’activité professionnelle ou l’absence d’ouverture d’un compte bancaire dédié).

Cependant et même si l’EIRL présente d’importants avantages dans la mesure où il peut préserver l’entrepreneur individuel, il présente le risque d’augmenter l’insolvabilité dans la mesure où les partenaires de l’entrepreneur individuel seront méfiants à l’égard d’une EIRL dont le patrimoine affecté pourra être faible en fonction de la nature de l’activité.

Article par PHILIPPE RUFF | AVOCAT À LA COUR

Devenez riche grâce à votre voiture !

Devenez riche grâce à votre voiture ! Quelques recettes et astuces pour gérer au mieux son patrimoine.

Après le logement, la voiture représente la deuxième dépense (17 % du budget) pour les ménages. Ce chiffre éclaire donc pourquoi il est important de s’y intéresser dans l’objectif de mieux maîtriser un budget.

Une notion doit absolument être connue et comprise pour réussir à évaluer la valeur de son véhicule : la dépréciation. Cette notion représente la perte de valeur du bien matériel avec le temps. Autrement dit, il faut savoir que le simple fait de posséder ce bien engendre une perte de sa valeur. Prenons l’exemple d’un achat de voiture dont le prix s’élèverait à 25 000 €. L’hypothèse communément admise est que cette voiture subit une perte de valeur de 20 % la première année, 10 % les 3 années suivantes et 7 % ensuite. Au bout de 5 ans, votre voiture ne vaut plus que 13 560 €, soit 11 440 € de moins. En d’autres termes, on peut dire que vous perdez la modique somme de 2 288 € par an, à laquelle il faudra bien sûr ajouter le coût d’utilisation.

Certains millionnaires « sages » le disent depuis des années : une voiture n’est pas à considérer comme un actif car elle perd énormément de valeur, et ce surtout en début de vie. Il existe 2 stratégies simples et efficaces à adopter pour préserver votre budget des effets de cette dévaluation.

N’achetez jamais de voiture neuve

Dans notre exemple, la voiture à 25 000 € perd 54 % de sa valeur au bout de 5 ans. Sans rien faire, la moitié du prix payé s’est évaporée ! Le bon « âge » pour acheter une voiture, c’est justement lorsqu’elle a atteint les 5 ans. Bien entendu, choisissez une voiture sur laquelle les grosses réparations qui doivent être effectuées à ce moment-là sont déjà faites (à vérifier sur présentation des factures).

Conservez aussi longtemps que possible votre voiture.

Là encore, pas besoin de faire le calcul pour savoir qu’il vaut mieux garder longtemps sa voiture plutôt que d’en racheter une neuve. La seule question à étudier est : combien de temps ? Nous avons tendance à sous-estimer la durée de vie d’une voiture. Bien entretenue, une voiture peut rouler pendant 20 ans. Si vous l’avez achetée lorsqu’elle avait 5 ans, vous la conserverez ainsi 15 ans pour un coût total bien inférieur à un changement tous les 5 ans de votre voiture. Ne confondons pas ce que l’on désire parfois (avoir une voiture neuve, se sentir rassuré, faire valoir son pouvoir d’achat…) et les faits. Même si on prend la plupart de nos décisions selon nos désirs, votre budget pourrait augmenter et vous apporter d’autres avantages (vacances, loisirs) si vous appliquez ces recommandations simples.

Article par AYMERIC BINET | FONDATEUR | FINANCIÈRE GUIZOT

La valorisation de l’entreprise par la méthode des actifs immatériels

La valorisation de l’entreprise s’avère indispensable lors d’une augmentation de capital, tant pour les créateurs (valeur pré monnaie) que pour les investisseurs (valeur post monnaie) afin qu’ils connaissent leur(s) futur(s) pourcentage(s) respectif(s). Elle permet notamment de « camper le paysage » en termes de négociation sur la valeur de l’entreprise entre ces deux parties et d’objectiver ainsi la transaction.

Les méthodes traditionnelles de valorisation de l’entreprise, de nature comptable et financière, sont généralement peu adaptées et pertinentes pour la valorisation : des entreprises innovantes de création récente, des PME « classiques » de moins de cinq ans d’existence et des firmes leaders dans leur secteur.

Des méthodes classiques qui ne conviennent pas pour les start-up

La méthode comparative, consistant à apprécier une entreprise par rapport à ses concurrents ou à des entreprises comparables, en prenant comme référence les multiples de chiffre d’affaires ou de résultat d’exploitation n’est plus applicable dans un contexte « déboussolé » ou n’a pas beaucoup de sens quand elle compare des entités disparates. De même, pour une jeune société n’ayant généralement pas encore de chiffre d’affaires significatif, la méthode dite du multiple de chiffre d’affaires n’est pas applicable.

Il en est de même pour la méthode du multiple de résultat net du fait qu’une start-up n’aura pas de résultat net positif sur les premiers exercices. La méthode financière, qui consiste à actualiser la valeur de l’entreprise, calculée à partir des flux de trésorerie que va générer son exploitation dans les années à venir en examinant son Business Plan, est la plupart du temps inapplicable ou théorique. L’analyse DCF (« Discounted Cash Flow ») n’est applicable que dans les cas d’entreprises déjà ou en passe de devenir bénéficiaires et où le futur prolonge ou amplifie un passé véritable dans les comptes historiques. L’absence de continuité explique d’ailleurs que la méthode DCF soit parfois décevante quand elle a servi à définir une valeur d’entreprise au moment de son introduction en Bourse.

Les bases de la méthode de valorisation de l’entreprise par les actifs immatériels

La valorisation du capital immatériel des entreprises publiques et privées est devenue un sujet majeur pour analyser la dynamique et la compétitivité des économies modernes. Le capital immatériel englobe la propriété industrielle détenue par l’entreprise (brevets, licences, marques …), l’ensemble du savoir-faire technique et managérial de la société et enfin la qualité des relations de celle-ci avec ses clients, fournisseurs et partenaires. L’appréciation de ces intangibles peut se révéler très utile pour valoriser une entreprise innovante ou/et leader.

Les enjeux du capital immatériel

Depuis plus de deux décennies, on insiste sur l’importance des enjeux stratégiques relatifs aux actifs immatériels qui prennent de plus en plus de poids dans l’économie en général et lors de la valorisation d’entreprises, en particulier.

La valorisation des actifs immatériels

Il est d’usage d’inclure globalement l’ensemble de ces actifs intangibles dans une masse opaque, nommée Goodwill qui représente la différence entre la valeur d’une société (cotée ou non) et le total de ses actifs nets (ou valeur transactionnelle dans le cadre d’une firme non cotée incluant des actifs immatériels non inscrits au bilan).
• Société cotée : valeur d’une entreprise = capitalisation boursière
Goodwill = capitalisation boursière – total des Actifs nets
• Société non cotée : valeur d’une entreprise = actif net réévalué – passif exigible
Valeur transactionnelle = capitaux propres « corrigés » + Goodwill

Le calcul de la valeur d’une entreprise à partir de ses immatériels

On achète en quelque sorte la capacité à créer de la rentabilité dans le futur. La valeur d’une société est rarement égale à sa valeur comptable, d’autant que la comptabilité ne retient que les facteurs de création de valeur tangibles : immobilisations corporelles, (voire incorporelles juridiquement protégés : brevets & marques), actifs circulants, cash. Bref, le bilan ne permet pas de cerner la qualité des facteurs de production de la richesse future.

Qu’est-ce qu’un Actif Immatériel ?

Il existe 2 catégories d’actifs immatériels : ceux qui sont juridiquement protégés et ceux qui ne le sont pas.

On distingue les actifs intangibles disposant de droits et quasi-droits en termes de protection. Il s’agit des actifs incorporels, par exemple, des brevets, marques, modèles, dessins. Ces actifs immatériels possèdent les mêmes attributs que les autres actifs, c’est-à-dire : identifiables ou/et matérialisables, échangeables ou/et exploitables, valorisables. La plupart de ces actifs constituent des outils de coopération/exclusion, véritables barrières à l’entrée et rentes de situation. Mais dans le contexte de l’hyper compétition, les transgressions à ces droits de propriété intellectuelle s’accélèrent pour déstabiliser le(s) compétiteur(s).
D’autres actifs incorporels que ceux traditionnellement encensés par les juristes et surtout par les comptables, tels que :

  • les savoir-faire,
  • la communication,
  • la R&D,
  • la formation,
  • l’organisation de la production et les relations de travail,
  • les structures de gestion,
  • l’élaboration de relations commerciales et/ou technologiques avec d’autres firmes,
  • les réseaux relationnels (en particulier, sociaux),
  • l’investigation des marchés, etc.

Les autres facteurs de valorisation

Le capital humain, qui est le cœur du capital immatériel, représente la ressource la plus significative, car elle est mesurable via les critères suivants : recrutement pour la constitution de l’équipe, formation, intégration, évolution, dextérité, productivité, efficacité, et enfin motivation, compétence, climat social… Le capital clients se mesure à partir de la relation avec les clients : directs ou distributeurs, solvabilité, rentabilité, en liaison avec le système d’information (bases de données, e-CRM…). C’est la capacité à faire croître le business via de nouveaux clients ou/et des clients récurrents (part de marché, fidélisation des clients, prospects qualifiés…).

Quant au capital innovation, il se mesure grâce au niveau de la R&D plus ou moins performante, aux secrets de fabrication, aux brevets… C’est la capacité à maîtriser ses dépenses fournisseurs et d’en sourcer de nouveaux. Enfin, le Business Model est tout aussi un actif immatériel, car il creusera ou pas l’écart avec les compétiteurs actuels et à venir. Il permet de mesurer l’avantage compétitif tel que la mise au point du concept par exemple.

D’autres Actifs Immatériels peuvent être matérialisés financièrement selon la typologie et le secteur de la société considérée : capital IT, capital réseau, capital sociétal, capital organisationnel…

Article par MIRANDA NALLY & JACKY OUZIEL | MEMBRES ASSOCIÉS | INVESTESSOR