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Booster son intervention en public pour la rendre mémorable

Chaque mois, Laurent Tylski, conférencier professionnel spécialiste de l’accélération du changement – nous apporte ses conseils pratico-pratiques pour développer l’impact de la communication en public.

L’entrepreneur qui souhaite valoriser son produit ou son service va construire son message pour ancrer sa marque chez ses interlocuteurs. Toute intervention en public vise à un objectif unique : impacter suffisamment l’auditoire pour qu’il puisse se souvenir de vous au bon moment. Ce souvenir de vous doit être durable afin de vous rendre incontournable. « Tu te souviens de Philippe Martin, de la société Legagnant ? Il était excellent, c’est de lui dont nous avons besoin. Appelle-le, il a la solution ! » La qualité de construction de votre allocution est prépondérante pour marquer les esprits. Celle-ci est déterminante par rapport à l’impact que vous aurez sur vos interlocuteurs. Alors par quoi commencer et comment construire son message pour booster la communication en public ?

Commencez par la conclusion !

S’il n’y avait qu’une chose ou qu’un seul message à retenir, lequel serait-il ? C’est la conclusion qui va vous permettre de donner une architecture forte et logique à votre discours.

La règle des 3 pour booster la communication en public

Cette règle est immuable, c’est celle qui se mémorise le mieux. Les exemples historiques sont foisons : Veni, vidi, vici – Liberté, égalité, Fraternité – Thèse, antithèse, synthèse… N’hésitez pas à abuser du chiffre 3, car dans chaque intervention, le public ne retient que 3 idées clés. Cette règle va s’articuler autour de 3 parties clés et 3 éléments clés par partie. Dans chaque partie, citez 3 références, 3 statistiques, 3 exemples… N’hésitez pas à choisir une phrase slogan qui sera votre idée maîtresse et qui sera répétée 3 fois.

Rendez visuellement harmonieuse votre communication orale

Sur le papier, la construction de votre plan se fait à base de couleurs pour permettre d’harmoniser votre allocution et de mieux la mémoriser. Associez à chaque point clé une couleur, et vérifiez que votre palette de couleurs est la plus percutante possible pour bien faire vivre votre règle des 3. Ainsi vous allez créer de l’attention, de la dynamique et du rythme dans votre discours. Le rouge : pour la phrase clé qui sera votre slogan et devra impérativement être mémorisée par votre auditoire. S’il ne doit rester qu’un seul message, ce sera celui-là. Le bleu : pour les éléments statistiques. Le vert : pour les citations et les exemples illustrant votre propos.

Concluez en répétant vos trois messages et en incitant vos interlocuteurs à se mettre en action pour appliquer vos idées. Vous pouvez terminer par : « N’oubliez pas…, Je vous propose de…, Je vous invite à…, Faites…, N’hésitez pas à…, Soyez les premiers à… » La forme impérative marque les esprits et invite à l’action. Rappelez-vous que, au-delà de l’information, de la séduction et de l’exercice de style, le rôle du professionnel est de pousser chaque interlocuteur à se mettre en action et à adopter son message.

Article par LAURENT TYLSKI | CONFÉRENCIER PROFESSIONNEL | ACTEO CONSULTING

Les obligations légales pour un site internet

L’exploitation d’un site internet dans le cadre d’une activité professionnelle implique pour son éditeur le respect d’un certain nombre d’obligations légales qu’il est indispensable pour lui de vérifier avant le lancement du site.

Même si les obligations varient en fonction du statut ou de l’activité de l’éditeur d’un site Internet, il existe des règles communes, les unes étant spécifiques à Internet, les obligations légales pour un site internet, les autres relevant d’un régime plus général. Ces règles s’appliquent également aux blogs édités à titre professionnel.

Les mentions obligatoires légales pour un site internet

En premier lieu, la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique ou LCEN impose que le site mette à disposition du public dans un standard ouvert (sous une rubrique souvent appelée « mentions légales ») les informations permettant l’identification de son éditeur. Il s’agit de la dénomination ou raison sociale (nom et prénoms pour une personne physique), du siège social (domicile pour une personne physique) et du numéro de téléphone.

À cela s’ajoutent, quand il y a lieu, le numéro d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, et le capital social. Doivent également être donnés la dénomination sociale, le domicile et le numéro de téléphone de l’hébergeur. Du fait que le site constitue un service de communication au public, il doit aussi mettre à disposition du public le nom du directeur de la publication, lequel sera l’éditeur lui-même ou le représentant légal de l’éditeur personne morale. La méconnaissance de ces obligations de mention est sanctionnée pénalement, la peine pouvant aller jusqu’à 75 000 € et un an d’emprisonnement.

Les informations obligatoires par la loi LCEN

En ce qui concerne les sites de commerce électronique, la LCEN impose la mise à disposition d’un certain nombre d’informations supplémentaires (notamment : adresse de courrier électronique, numéro de TVA intracommunautaire, nom et adresse de l’autorité ayant délivré l’autorisation pour les activités soumises à autorisation, informations sur le prix et ses accessoires).

Si le site permet la collecte de données à caractère personnel

Il doit faire l’objet d’une déclaration CNIL, comme pour tout système de traitement automatisé de données personnelles. Rappelons qu’est considérée comme étant une donnée personnelle toute information permettant l’identification, directement ou indirectement, d’une personne. Ainsi, le fait de proposer à l’internaute de remplir un formulaire afin qu’il donne des informations le concernant, ou même de lui permettre d’écrire à un contact sur le site, implique de déclarer le site. L’éditeur doit en outre fournir un certain nombre d’informations à la personne dont les données sont collectées (notamment modalités d’exercice du droit d’accéder aux données, de les modifier ou les supprimer ; destinataires des informations collectées).

Si l’éditeur veut mettre en place des procédés non visibles de collecte de données, du type « cookies »

Il doit en informer l’internaute et lui permettre de donner son accord exprès. On soulignera que les infractions en la matière peuvent donner lieu à une sanction pécuniaire prononcée par la CNIL allant jusqu’à 300 000 €, et sont sanctionnées pénalement de cinq ans d’emprisonnement et 300 000 €. Pour connaître l’ensemble des obligations liées aux données personnelles au moment de la création du site. Par ailleurs, les sites de commerce électronique devront prendre soin de se conformer aux règles régissant la vente à distance, notamment celles relatives au pratiques commerciales trompeuses, ou encore celles prescrivant la mise à disposition des conditions générales de vente.

Enfin, si un site contient un espace de discussion

L’éditeur est responsable des propos qui y sont tenus, lesquels peuvent être sources d’infractions (diffamation, imitation à la haine raciale, etc.). Il est donc de son intérêt de mettre en place un contrôle effectif des messages (par exemple le contrôle par un modérateur avant toute diffusion), ou encore de demander clairement aux participants qu’ils s’abstiennent d’émettre tout contenu prohibé.

On le voit, il est indispensable de bien identifier les différents aspects de l’activité du site pour cerner les obligations légales qui pèsent sur l’éditeur.

Propriété intellectuelle

Concernant la propriété intellectuelle, rappelons qu’un site Internet permet la diffusion en ligne au public de divers contenus (textes, images, sons) qui sont en principe protégés, notamment par le droit d’auteur. C’est le cas de la présentation visuelle même du site. Le réflexe est donc de vérifier que l’on a obtenu l’autorisation pour une telle diffusion, venant de l’auteur ou d’un ayant droit. Faire appel à un prestataire pour la création du site, s’il n’est pas lui-même le propriétaire des droits sur les créations qu’il fournit, il convient d’obtenir contractuellement la garantie que leur utilisation sur le site n’enfreint aucun droit de propriété intellectuelle. En cas d’infraction, la pratique montre que les titulaires de droits n’hésitent pas à agir pour obtenir la cessation des actes illicites et des dommages et intérêts, sans compter la possibilité de sanctions pénales liées à la contrefaçon.

Article par PASCAL LÊ DAI | AVOCAT AU BARREAU DE PARIS

Savoir répondre aux marchés publics

Pour les TPE et PME, les marchés publics constituent une opportunité de reconstituer leur carnet de commandes. Mais se lancer dans ce type de procédures peut être coûteux pour l’entreprise, si elle ne prépare pas sa démarche. Thierry Vannier, Directeur Achats et Conseil de OSAbuy*, précise les quelques recommandations pour que les TPE/PME puissent répondre aux marchés publics et augmenter sensiblement leurs chances de succès dans les processus d’appels d’offres publics.

Bien cibler ses marchés

Rien ne sert de répondre aux marchés publics et à des appels d’offres éloignés de son cœur de métier. Il est nécessaire de cibler ses offres sur son marché de spécialité (exemple : la toiture, la restauration,…) et pour un type de clients (les prisons, les transports, etc…). La taille de la collectivité est aussi un critère à apprécier et permet de mesurer ses chances de réussite. Mieux vaut commencer par gagner des références modestes que d’affronter des échecs dus à une surface financière insuffisante ou à des concurrents installés, de forte notoriété ou de taille importante.

Diversifier ses sources d’information

Pour prendre le pouls des marchés publics, il existe divers réflexes, tant pour saisir les attentes des acheteurs publics, que pour trouver les appels d’offres auxquels l’entreprise peut répondre. La presse économique apporte bon nombre d’informations utiles pour comprendre les objectifs et contraintes du secteur public (réforme des ports autonomes, diminution des effectifs de la Poste,…). Les salons dédiés aux collectivités locales ou à la fonction publique permettent de ressentir les grandes tendances, les besoins émergents. L’utilisation des outils de veille des appels d’offres est fondamentale pour faciliter et accélérer son processus de sélection des appels d’offres prioritaires.

Soigner sa notoriété et se regrouper

Le contact direct est primordial avec le responsable de la commande publique, pour se faire connaître quand on ne bénéficie pas de l’aura d’une marque ou d’un groupe. Cela permet d’anticiper les marchés chaque fois que cela est possible, mais aussi à l’issue de l’appel d’offres de comprendre pourquoi l’offre n’a pas été retenue ou au contraire pourquoi elle a été retenue. L’absence de contact avant un appel d’offres et en particulier pour une PME, condamne cette dernière à rester dans l’anonymat et augmente considérablement les chances de ne pas être sélectionnée.

Même si elles ne sont pas obligatoires, les références sont un élément important qui rassure la commande publique. Les PME ne doivent pas hésiter à travailler en groupement, cotraitance, sous-traitance pour mutualiser leurs ressources mais aussi leurs références. Ces dernières doivent faire l’objet d’un travail détaillé qui met en valeur la valeur ajoutée de la PME. Au-delà, l’enjeu de regroupement permet d’anticiper certaines contraintes de la commande publique : solidité financière, prise en compte de la RSE…

Être attentif à chaque étape de sa réponse

Dès le premier contact avec l’appel d’offre, l’analyse des cahiers des charges permet d’identifier le niveau de maturité de la collectivité et les éventuelles assistances à maîtrise d’ouvrage impliquées en amont. Il n’y a pas de partie plus important qu’une autre. La rigueur dans la rédaction de la partie administrative des réponses à appel d’offres est impérative, tout comme le respect des délais de remises des offres.

La partie technique de l’offre a bien sûr un rôle fondamental car elle met en avant la technicité et les compétences de la PME. Les critères de choix se travaillent un à un pour maximiser les chances de réussite. Les phases de négociation ne doivent pas être improvisées mais préparées. Enfin, de manière générale, la maîtrise de la procédure de réponse dématérialisée des appels d’offres – réponse via Internet – est une source indispensable de productivité. Ces quelques conseils orientent vers le choix d’un plus petit nombre d’appel d’offres avec une chance de réussite maximisée.

Ce que la CGPME Paris Ile-de-France propose aux TPE et PME pour accéder aux marchés publics

La dématérialisation des marchés publics se généralise. Maîtriser ces aspects augmente les chances de répondre efficacement aux appels d’offre. C’est pourquoi la CGPME Ile-de-France propose plusieurs initiatives pour accompagner les TPE et PME dans l’assimilation de ces procédures. Consultez le guide pratique accessible gratuitement en ligne : ACCÈS DES PME AUX MARCHÉS PUBLICS – PME, démarquez-vous grâce aux marchés publics et à la dématérialisation

Au sommaire…

MARCHÉS PUBLICS, UNE ÉVIDENCE POUR LES PME
1 – Un contexte porteur
2 – Parler « marchés publics »
3 – Les PME à l’assaut de la commande publique : une réalité
4 – Pas un défi, une opportunité
5 – Se préparer, se poser les bonnes questions : se lancer
UN TEMPS D’AVANCE : PME, VISEZ LES APPELS D’OFFRES PUBLICS DÉMATÉRIALISÉS
1 – Réformer les marchés publics : du papier au numérique
2 – La dématérialisation des appels d’offres publics : comment ça marche ?
3 – Passer un appel d’offres public électronique : par où commencer ?
Accéder au guide sur www.cgpme75.fr, rubrique Actions > Marchés publics

Article par CGPME PARIS ILE-DE-FRANCE

Créer son site web soi-même, c’est facile !

La tendance low-cost s’illustre également dans le domaine de la création de sites Internet. Des solutions existent aujourd’hui pour qu’un chef d’entreprise construise et pilote lui-même le site web de sa société. Un moyen de faire des économies si le process est bien encadré…

La plupart des gens pensent que la création et la gestion d’un site web est compliquée et demande de nombreuses compétences techniques. Si cela était vrai il y a quelques années, ce n’est aujourd’hui plus le cas. Grâce aux nouveaux outils proposés par les hébergeurs, nombreux sont ceux qui développent et gèrent désormais eux-mêmes leur site web, notamment les auto-entrepreneurs et les dirigeants de PME. Si vous souhaitez également franchir le pas et vous occuper vous-même du site web de votre entreprise, deux options s’offrent à vous

Créer son site web soi-même avec une solution clé-en-main

La tendance low-cost s’illustre également dans le domaine de la création de sites Internet. Des solutions existent aujourd’hui pour qu’un chef d’entreprise construise et pilote lui-même le site web de sa société. Créer un site web soi-même, un moyen de faire des économies avec un process bien encadré…

Certains hébergeurs proposent des solutions complètes de création de sites web professionnels comprenant des structures, des textes, des images et des outils adaptés aux besoins spécifiques des entreprises. En utilisant ces solutions, la création du site se fait en quelques minutes seulement, et il vous suffira ensuite de le personnaliser et de l’enrichir avec vos propres contenus pour qu’il soit complet, interactif et qu’il reflète au mieux l’image de votre entreprise. Vous serez ainsi sûr de créer un site web professionnel de qualité pour vos clients et visiteurs, en toute simplicité.

Utiliser les outils intégrés aux packs d’hébergement

Les hébergeurs proposent aujourd’hui aux entreprises des outils simples, faciles d’utilisation et abordables, inclus dans les packs d’hébergement. Grâce à des assistants de création performants, il vous est  possible de créer intuitivement le design de votre site web, mais aussi d’y ajouter tous les éléments dont vous aurez besoin pour faire une promotion efficace d’une activité ou d’un produits sur Internet (nom de domaine, comptes e-mails, albums photos, fonctionnalités e-commerce, etc…). Selon vos besoins et votre budget, vous pouvez ainsi définir les outils dont vous avez la nécessité.

Le choix de ce modèle

Ces deux solutions sont abordables et vous permettent de vous lancer sur Internet sans avoir à y consacrer un budget conséquent ou d’avoir des compétences en développement web. Ces offres étant flexibles, vous pouvez faire évoluer votre site web comme bon vous semble, en fonction de vos besoins. De plus, vous êtes maître des changements et mises à jour que vous souhaitez apporter à votre site, à tout moment et en toute liberté !

Le choix du prestataire

Choisissez toujours un prestataire connu, expérimenté et financièrement stable. La meilleure stratégie est de commencer par faire une liste de tous les critères importants pour vous : galeries photos, mise en page personnalisable, support technique, compte e-mails spécifiques… Une fois votre liste prête, il ne vous restera plus qu’à la comparer avec les offres des différents prestataires pour trouver celle qui convient le mieux à vos besoins.

Article par OLIVER MAUSS | CEO | 1&1 INTERNET FRANCE

Améliorer son référencement naturel

La majorité des connexions sur les sites Internet se fait après un passage sur les moteurs de recherche. Et 70 % des clics sur les réponses des moteurs de recherche sont faites sur les sites qui bénéficient d’un bon référencement naturel. Alors comment améliorer son positionnement sur les moteurs de recherche ?

Une bonne position sur les moteurs de recherche est la condition sine qua non du développement du trafic d’un site Internet. Pour booster le trafic de son site, il faut donc agir et améliorer le référencement naturel du site, c’est-à-dire faire en sorte que les moteurs de recherche associent les pages du site aux mots-clés tapés par les internautes pour leurs requêtes. Le principe est tout simple, mais son application, on va le voir, l’est moins. Pourquoi ? Car il existe beaucoup de sites et certains sont déjà bien placés, depuis longtemps. D’autre part, les internautes ne surfent pratiquement jamais au-delà de la deuxième page de résultats. Il faut donc faire sa place et obliger les moteurs de recherche à améliorer la prise en compte du site dans les résultats proposés.

Référencement naturel : Le principe

Il est relativement simple d’identifier les mots-clés correspondant au site, à l’activité de l’entreprise qu’il représente, ou encore aux produits ou services qu’il propose ; puis de faire en sorte que ces mots-clés se retrouvent bien placés sur le site. Ceci permet que les moteurs les y trouvent, identifient la corrélation, et présentent le site sur les réponses aux requêtes. Cette simple démarche, poussée au bout de sa logique, peut avoir un fort impact sur le site, son contenu, voire sa forme ou la technologie utilisée pour sa réalisation.

On voit encore des annonceurs surpris que leur très beau site en Flash n’apparaisse pas du tout sur Google. Mais il faut savoir que les moteurs de recherche ne « lisent » que le texte HTML (le texte « courant » sur les sites Internet). Même si cette limite, héritée des débuts de l’Internet, est en train d’évoluer, elle n’en reste pas moins un des cadres intangibles du référencement. Donc il faudra être attentif à l’équilibre entre le look et les impératifs du référencement.

Ainsi, les animations flash doivent être toujours insérées dans un « cadre » HTML et les textes importants pour le référencement ne doivent pas être intégrés en « images»  mais en HTML. Il faut savoir également que les jolies accroches ou logos très graphiques laisseront froids les moteurs de recherche…À l’inverse, n’écoutez pas certains « spécialistes » qui ne voudraient voir que des pages de textes sur votre site ! À quoi serviraient des pages bien référencées qui feraient fuir les nombreux internautes qui se connecteraient ? Comme toujours, la vérité est dans le bon sens et l’équilibre. Un grand visuel ou une vidéo, encadrée d’un texte pertinent, peuvent réunir les deux impératifs d’attrait et de visibilité.

Identifier les mots-clés pour améliorer son référencement naturel

Identifier et sélectionner devrait-on plutôt dire. Certains mots-clés semblent évidents : un distributeur de matériaux de construction sélectionnera logiquement le mot « bâtiment » par exemple. Et pourtant, sur ce mot-clé ultra-fréquenté, qu’on qualifie de générique, son site sera noyé dans les profondeurs du classement. Il convient donc plutôt de sélectionner des mots-clés qualifiés : le nom d’un produit, le nom d’une marque distribuée ou le métier pratiqué par les clients. Ainsi le mot-clé « matériel » pour « plaquiste » apportera de meilleurs résultats… mais pour attirer les plaquistes. On voit là apparaître un autre aspect de cette recherche-sélection de mots-clés : il est important de définir tous ceux qui sont en rapport avec le contenu du site et de l’offre qu’il contient, pour en optimiser l’usage sur le site. Ainsi, sélectionner un ensemble de mots-clés rarement demandés offrira de belles opportunités à celui qui propose une réponse parfaitement adaptée.

Agir sur le site

L’objectif est ici de mettre en valeur les mots-clés sur le site. Les moteurs de recherche doivent pouvoir les repérer facilement, et se laisser convaincre. Pour mettre cette démarche en œuvre avec énergie, le site doit être considéré à ce stade comme un porteur de mots-clés, avant même toute autre fonction ! Si le site existe déjà, il sera pertinent d’aller jusqu’à remettre en cause le rubriquage du site, et créer peut-être de nouvelles rubriques ou sous-rubriques. Il faudra aussi penser à changer ou adapter les pages existantes, vérifier puis améliorer la « lisibilité » de la page d’accueil …

Insérer les mots-clés

Comment ? L’opération est assez simple car il suffit de les insérer dans des textes. Titre, texte chapeau de la rubrique, descriptif du produit, témoignage utilisateur,… chaque partie de texte peut être mise à contribution pour augmenter l’occurrence des mots-clés. Attention toutefois : il doit s’agir d’un vrai texte et non pas d’une zone de texte factice composée de répétition des mots à placer. Le mot-clé répété indéfiniment sera impitoyablement rejeté par les moteurs de recherche, car ceux-ci tiennent à leur crédibilité. Impossible donc d’essayer de les tromper. Par contre, pourquoi ne pas créer de nouvelles pages sur le site, spécifiquement consacrées à vos mots-clés, c’est-à-dire aux produits, à leur usage et à un discours corporate ? Opérez toutes les modifications et adaptations identifiées, selon un plan préalable. Mais attention toujours car Google juge sans indulgence la pertinence de l’emploi des mots-clés sur votre site !

Les agences spécialisées

Il existe des agences qui proposent des prestations de référencement naturel. Leur démarche est assez efficace car elles mettent en œuvre tout ce qui est envisageable pour développer le trafic sur le site (netlinking, sites satellites, création de contenu texte et vidéo, reporting,…). Faire appel à une agence web spécialisée est la solution à adopter quand le référencement naturel se révèle d’une importance stratégique pour l’entreprise.

À ne pas faire

  • Ne pas accorder d’attention au référencement naturel. Car ne viendront sur le site que ceux qui en ont appris l’existence. Une campagne d’e-mailing peut contribuer à améliorer le trafic, mais on ne peut en attendre que 1 à 3 % de connexions.
  • Utiliser des mots-clés génériques tout simples. Quels que soient vos efforts, vous ne serez pas présent sur les deux premières pages de réponse et pour ainsi dire pas présent du tout.

Article par JACQUES MESSAGER | DIRECTEUR GÉNÉRAL | AGENCE CLARK FRANCE

Choisir son nom de domaine

Le nom de domaine est devenu l’identité de l’entreprise sur Internet, allant même jusqu’à devenir sa raison sociale. Dans ce contexte, le choix d’un nom de domaine est devenu stratégique, et peut grandement influencer en positif comme en négatif, la visibilité de la marque ou de l’entreprise sur Internet.

Au moment de choisir un nom de domaine, il est important de se poser un certain nombre de questions : ce nom de domaine doit-il être le reflet de ma raison sociale ou doit-il m’aider à me positionner sur un secteur d’activité ? Quel est mon périmètre géographique : national ou international ? Quels seront les usages faits de mon site : présentation, blog, forum, communauté… ? Le nom de domaine choisi correspond-il à une marque déposée, en suis-je le titulaire ? Dois-je le déposer en tant que marque ? Le nom est déjà pris, que faire ?

Près de 200 millions de noms de domaines ont déjà été déposés. Choisir son nom de domaine devient par conséquent un exercice difficile, et vous devrez souvent faire des compromis. Si vous êtes face à une problématique de notoriété de votre raison sociale ou marque, alors privilégiez le nom de domaine correspondant. Si vous êtes sur un secteur d’activité déjà encombré où il vous sera difficile d’exister en tant que marque, alors privilégiez des associations de mots-clés pertinents sur votre activité pour former votre nom de domaine. Pour tout nom composé, préférez l’utilisation de tirets en guise de séparateurs entre les mots, car ainsi les moteurs de recherche les identifieront plus aisément.

Choisir son extension

Vient ensuite le choix de l’extension de domaine. Près de 100 millions de .com ont déjà été déposés ; le choix est donc restreint mais reste incontournable si vous êtes un acteur global. Si vous êtes sur un territoire géographique précis et que votre terrain de chasse reste local, alors privilégiez les extensions locales en fonction de votre présence (France .fr, Europe .eu, Espagne .es …). Certaines extensions ciblées vous permettent aussi de positionner naturellement votre site : .net vous identifie comme un site communautaire, .mobi comme un site optimisé pour la lecture sur appareil mobile, .org comme une organisation non lucrative…

Le nom de domaine tant souhaité est malheureusement déjà pris. Que faire ?

Plusieurs cas de figure se présentent alors et les recours différents en fonction de l’extension désirée :

  • le site correspondant à ce nom de domaine est une simple page sur laquelle de nombreux liens commerciaux apparaissent. Il y a fort à parier que le nom de domaine soit alors à vendre, et la page le mentionne le plus souvent. Vous devrez alors vous rapprocher du propriétaire pour lui racheter ce domaine et négocier son prix.
  • En tapant ce nom de domaine dans la barre d’adresse de votre navigateur, vous constatez qu’aucune page n’est affichée, cela ne veut pas dire que le nom de domaine est disponible. Consulter les bases Whois vous permettra de le savoir rapidement. S’il n’est pas disponible, les 2 scénarios précédents sont valables.
  • Le site correspondant est un vrai site avec une réelle activité. Il est peu probable que vous arriviez à racheter ce domaine à un prix raisonnable car l’activité de son propriétaire actuel en dépend.
  • Vous l’aurez donc compris, si vous souhaitez exploiter commercialement un nom de domaine, il convient de protéger la marque correspondante en la déposant aussi auprès de l’INPI. Dans bien des cas, la titularité d’un nom de domaine et le dépôt de marque vont de pair, mais sont totalement indépendants.

Néanmoins :

  • S’il exploite une marque postérieure à la votre, pour peu que vous l’ayez déposée à l’INPI, vous pouvez lancer une procédure pour récupérer le nom de domaine. La procédure sera plus simple sur un .fr que sur un .com, car le .fr est plus protecteur vis à vis des détenteurs de marque, alors que le .com n’est régi que par une règle : premier arrivé, premier servi.
  • S’il n’exploite aucune marque et que vous oui, alors vous pouvez aussi lancer une procédure.

Article par ERIC SANSONNY | SENIOR MARKETING MANAGER – PRODUCT MARKETING | AMEN

Optimisez vos ventes avec Google Adwords

La puissance des liens sponsorisés a largement été démontrée en termes de trafic et de conversions. Cependant, une campagne mal gérée peut engloutir rapidement un budget conséquent, sans produire de résultats satisfaisants. L’interface Google Adwords évolue constamment. Il est primordial de maîtriser toutes les nouvelles fonctionnalités. JVWEB nous explique les fonctionnalités Google Adwords et comment optimiser ses campagnes de liens sponsorisé

Quality score

Avant toute chose, il est important de rappeler cette notion de Quality Score sur Google Ads. Google a souhaité privilégier les annonceurs dont les annonces sont les plus souvent cliquées, quitte à stabiliser ou même réduire le coût des clics facturés. En améliorant le taux de clic de vos annonces, vous influencez le Quality Score. Il s’agit d’une note calculée par Google à chaque affichage de vos annonces, et pour chaque mot clé. Cette note, allant de 1/10 à 10/10 détermine le prix réellement payé pour chaque clic. Avec un meilleur Quality Score que vos concurrents, et pour une position d’affichage identique, vous bénéficiez d’un CPC (coût au clic) plus bas. La maîtrise de ce Quality Score permet une baisse des CPC et donc jusqu’à 30 % de clics supplémentaires pour le même budge

Extensions d’annonces « Adsite links »

Lorsque vos annonces payantes s’affichent sur Google Adwords, vous devez vous assurer qu’elles génèrent un maximum de clics, afin de les transformer sur votre site en conversions (ventes, leads). Différentes techniques consistent à dynamiser ce taux de clics en rédigeant des annonces orientées prix, produit ou service. Désormais, vos annonces peuvent intégrer de multiples extensions afin de les rendre plus accrocheuses.

Activez les extensions de liens multiples (AdSiteLinks) afin de proposer d’autres liens cliquables. Lors de l’une des campagnes d’Yves Rocher, le taux de clics a bondi après avoir ajouté jusqu’à quatre liens annexes dans les annonces. Il a été choisi de communiquer très clairement sur des opérations spéciales à forte valeur ajoutée, comme « Découvrez les soldes jusqu’à -50 % » ou bien « Idées cadeaux pour Noël ».

Extensions d’annonces « Products »

Plus récemment, d’autres extensions d’annonces ont été proposées par Google Adwords. Les sites de vente en ligne peuvent désormais intégrer des photos de leurs produits dans leurs annonces Adwords. Les internautes peuvent ouvrir une « box » présente sous l’annonce, afin de visualiser en moyenne quatre produits correspondant au mot-clé recherché.

Topdecomeuble.com bénéficie ainsi d’une mise en valeur très efficace de son catalogue de produits. Les clics sont plus nombreux, et les ventes suivent. Dernière extension d’annonces en date : les avis de consommateurs. Google récupère les avis de consommateurs sur les différents comparateurs et affiche un score moyen à l’aide d’étoiles présentes dans l’annonce Adwords. Il est ainsi recommander d’accepter la publication de vos avis consommateurs publiés sur les comparateurs de prix.

Extensions d’annonces « Click to call »

Toujours dans l’optique de stimuler le taux de clics des annonces, il est possible d’activer l’option click to call dans les annonces diffusées sur les Smartphones. Prenons l’exemple d’un bureau de change situé sur Paris. Un client souhaitait capter tous les touristes recherchant un bureau de change. Il a été mis en ligne des campagnes géo localisées sur Paris, dans différentes langues (italien, espagnol, anglais…), avec la mention « click to call ». En cliquant sur la mention « click to call », les internautes sont automatiquement mis en relation téléphonique avec le client qui leur indique le taux de change et son adresse physique. Le client a vu bondir la fréquentation de sa boutique de plus de 20 % durant l’été 2010 vs 2009. Chaque clic est facturé à l’annonceur avec le système habituel d’enchères.

Exclusion de mots-clés

Une fois vos annonces optimisées, vous devez vous assurer qu’elles ne diffusent pas sur des mots-clés non pertinents. Car dans ce cas, votre taux de clics ne pourrait progresser. Les mots-clés non pertinents sont bien souvent « photo », « vidéo », « dimensions » ou « avis conso ».

Ces mots-clés sont recherchés par les internautes lorsqu’ils souhaitent obtenir des informations complémentaires sur un produit. Ils ne sont pas toujours dans une phase d’achat. Il est déconseillé de diffuser des annonces sur ces mots-clés. Préservez votre taux de clics et optimisez votre taux de transformation en les interdisant.

Article par JONATHANVIDOR| PDG | JVWEB

Price Minister : les secrets du site

Le fondateur du site PriceMinister.com, Pierre Kosciusko-Morizet, vous confie ses astuces tirées de son expérience pour booster votre site Internet ! PriceMinister.com compte aujourd’hui 2 millions de visiteurs par jour !

Quelle est la problématique du référencement ?

Chez Price Minister, notre offre est très vaste et, dans beaucoup de cas, nous sommes les seuls à proposer le produit. Nous arrivons donc souvent de se positionner en tête des moteur de recherche et nous n’avons pas beaucoup à user de ruses techniques pour améliorer notre position sur Google… Mais, dans la plupart des cas, le référencement apporte une grande part du trafic sur un site Internet et reste un apporteur d’affaires important. Beaucoup de sites obtiennent même 80 % de leur trafic grâce à Google ! À moins d’avoir un modèle vraiment à part, il faut prendre en compte le référencement.

Mais se faire une bonne place sur Google va être de plus en plus compliqué aux côtés d’acteurs du business très pointus, intelligents et efficaces, à l’échelle mondiale. La concurrence est rude ! Ces acteurs multiplient leurs efforts dans le SIO (présence dans les moteurs de recherche) ce qui rend l’objectif de se retrouver en haut de la page de résultats de plus en plus difficile. La seule solution : devenir meilleur que ses concurrents.

Quels sont les grands enjeux lorsqu’on créé un site Internet ?

D’abord le site devra permettre de conserver les clients satisfaits en proposant un service clair et efficace. Ensuite le site aura pour fonction d’attirer de nouveaux clients à des coûts assez bas. Enfin, grâce au site l’entreprise devrait pouvoir être pérenne, en équilibrant les coûts et les revenus pour que le business soit rentable.

Mais le web évolue vite et, de plus en plus, les enjeux d’un site web seront d’apporter la mobilité et la localisation à l’internaute qui est désormais connecté 24h/24. Lorsqu’on bâtit son site, il faut prendre en compte le fait que l’on consomme Internet différemment sur un smartphone et sur un écran d’ordinateur.

Aujourd’hui la question de la mobilité est cruciale, car la quantité d’internautes qui « emmènent Internet partout avec eux » augmente sans cesse. Il faut donc maintenant penser son positionnement web en termes de « temps réel » et concevoir des services utiles partout, tout le temps. Là où se trouve la difficulté c’est que tout reste à inventer.

Comment optimiser son site pour augmenter les ventes ?

Je crois que le prix reste le driver principal de la réalisation d’une vente. Si on n’a pas le bon prix, on ne peut pas faire parti de la course. Par contre, le client est sensible à l’accès à des photos ou des vidéos des produits, même si ce ne sont pas celles-ci qui déclencheront réellement la vente.

L’arrivée de PME sur l’e-commerce va-t-elle changer la donne ?

Les PME vont révolutionner Internet ! La France est encore très en retard dans le secteur du e-commerce, car beaucoup de société ne vendent pas leurs produits sur le web. Pire : certaines entreprises n’ont pas de site Internet. L’arrivée des PME sur le web va totalement changer la donne.

Les 3 clés du succès de Price Minister

Nous répondons aux besoins des internautes, mais d’une manière innovante. Nous maximisons trois éléments : le choix, le prix et le service, soit les trois piliers de la distribution. Le choix, parce que la mise en vente des objets est gratuite, ce qui permet d’avoir beaucoup de produits à proposer. Le prix, parce que le grand nombre d’objets en ventes créé une concurrence forte entre les vendeurs qui, pour se démarquer, baissent les prix. Enfin le service, car nous garantissons le produit à l’acheteur et le paiement au vendeur.

Nous avons eu la chance d’être dans le bon timing. Nous arrivions juste après l’éclatement de la bulle Internet, avec peu ou pas de concurrents. Ceci nous a donné du temps pour nous développer et la possibilité de nous focaliser sur l’expérience client et sur le développement de la qualité du service. Si nous avions lancé Price Minister un an plus tôt, nous aurions rencontré plus de difficulté et la nécessité de lutter contre beaucoup de projets concurrents.

Nous avons eu la chance d’avoir une très bonne équipe, notamment au niveau des co-fondateurs, qui étaient excellents chacun dans leur métier. Grâce à cette équipe, nous avons pu être une des premières sociétés à vraiment aborder le e-commerce comme quelque chose de très sérieux .

Les 5 conseils de Pierre Kosciusko-Morizet pour optimiser votre site web

1. Avoir une identité forte.

On pense parfois, à tort, qu’il faut jouer la carte de la simplicité et du graphisme épuré dans la conception des sites. Mais l’internaute ne cherche pas forcément l’uniformité sur le web. Pour le site de Price Minister nous sommes partis sur l’idée inverse : nous souhaitions montrer la diversité et l’opulence de notre choix. La tendance avant était de ressembler à Google, et maintenant il est bien vu de faire penser à Facebook. Mais, au-delà des tendances, je pense que l’important est de concevoir un site qui traduise le mieux possible l’esprit du service que l’on propose. L’objectif est que l’internaute puisse comprendre et utiliser rapidement ce service. Dans le cas d’un site e-commerce, il doit par exemple pouvoir acheter son produit en un minimum de clics.

2/ Faire du b testing de manière systématique.

Il faut veiller dans ce cas à réaliser un bon formulaire de test, afin de pouvoir faire remonter le maximum de points d’amélioration. Pour des sites e-commerce cette phase de test est déterminante. Elle permet également d’être plus humble en mesurant ce qui est vrai ou pas dans notre vision du site.

3/ Dès le départ construire son site de manière à ce qu’il soit bien référencé.

Il existe des règles assez simple à mettre en place, telles que rendre ses pages accessible à Google ou avoir une url unique pour du contenu unique. Il vaut toujours mieux intégrer ces paramètres au départ car, si on le fait ensuite, cela risque de coûter beaucoup plus cher.

4/ Choisir des technologies pour lesquelles il y a beaucoup de développeurs disponibles.

Cela permet de pouvoir étoffer rapidement son site. Vouloir mettre en place des technologies qui font « branché » complique souvent les choses.

5/ Piloter l’aspect technologique du site en interne.

Une autre solution est de faire bâtir la technologie du site par un prestataire puis de la reprendre en interne par la suite. Il ne faut pas oublier que la technologie reste le cœur d’un site Internet.

Créer son cahier des charges

Vous avez un projet Internet, des idées prometteuses, et envisagez de le confier à une agence web ou de le faire vous-même. Comment faire pour exposer clairement toutes vos idées, et vous assurer que le prestataire ou vos collaborateurs puisse disposer de toutes les informations pour bien comprendre votre projet ? C’est tout l’intérêt de crée un cahier des charges.

Plus votre projet est complexe et innovant, plus le cahier des charges est important. Dans le web, pour une hypothèse donnée, il peut exister dix manières différentes de réaliser un projet, avec un résultat final qui peut être significativement différent, bien que répondant à la demande initiale. Il est parfois difficile au porteur de projet d’exprimer ses idées, tout comme il peut l’être au prestataire de les comprendre. Dès lors qu’un projet apporte son lot de spécificités, le cahier des charges devient une absolue nécessité, pour favoriser les échanges et la compréhension et vous assurer et analyser un projet au final qui réponde bien à vos attentes.

A quoi sert le cahier des charges

La rédaction d’un cahier des charges permets de :

  • Vous immerger dans votre projet et vous interroger sur les moyens d’atteindre vos objectifs. Faites vos propres recherches, affinez vos idées, et mettez-les en forme dans un document.
  • Exprimer vos attentes et besoins, dans un langage simple et compréhensible par tous. Cela permet à l’agence web ou vos collaborateurs de comprendre plus facilement vos souhaits, et d’analyser les moyens d’y arriver, et les travaux qui en découlent.
  • Présenter globalement votre projet : qui vous êtes, la société, vos objectifs… Mieux vos interlocuteurs vous connaissent, mieux ils sauront vous conseiller.
  • Définir clairement le fonctionnement souhaité de votre site Internet : considérations graphiques, nombre de pages, arborescence, description des fonctionnalités, structure, informations affichées, navigation, technologies, développement d’applications spécifiques, contraintes techniques, attentes en terme de référencement, autres prestations attendues…
  • Fixer le périmètre de la prestation. Le cahier des charges peut faire office de document contractuel afin de vous assurer que la prestation fournie réponde correctement à votre demande.
  • Exprimer votre besoin et la prestation attendue dans le cadre d’un appel d’offre lancé auprès de plusieurs prestataires.

La rédaction d’un cahier des charges est un exercice utile, mais pas toujours simple. Tout est question de mesure : un site de présentation en 5 pages ne requiert pas un cahier des charges très fourni. Au contraire, un projet spécifique, novateur, voir complexe, pourra demander plusieurs semaines de recherche et de travail pour le rédiger sérieusement. Dans tous les cas, après avoir rédigé la première version de votre cahier des charges, demandez conseil et faites appel à l’expérience de votre prestataire pour vous aider à affiner votre projet et à adapter votre cahier des charges.

Nos conseils

Prenez le temps de faire vos recherches, consulter les sites existants, il y a probablement des idées bonnes à prendre dans des projets similaires.

Dans le cas d’un projet commercial, un bon cahier des charges va avec une bonne étude de marché. Gardez en mémoire les moyens d’atteindre vos objectifs et les fonctionnalités qui en découleront sur le site.

Ne cherchez pas à définir les moyens techniques de mise en œuvre si vous n’en avez pas la connaissance. Utilisez des phrases simples dans votre cahier des charges, et laissez à votre prestataire le soin de vous proposer les meilleurs choix techniques pour mettre en œuvre vos idées.

Si vos idées sont précises, exprimez-les. Au contraire, si vos idées ne sont pas arrêtées, vous pouvez faire le choix de laisser plus de marge à votre prestataire, qui pourra alors devenir force de proposition. Dans ce cas, mettez dans le cahier des charges ce dont vous êtes sûr. Toutefois, vous devez poser un minimum d’idées et ne pouvez pas tout simplement dire « je veux un site comme EBay ou Facebook ».

Aritcle par SÉBASTIEN MEUNIER | CHEF DE PROJET | CLIKEO

Interview de Gilles Rebibo, Fondateur de bijoux et d’or

Interview de Gilles Rebibo, Fondateur de bijoux et d’or

Comment êtes-vous arrivé dans le secteur de l’or et des bijoux ?

Je suis devenu commercial dans la bijouterie un peu par hasard. J’ai ensuite suivi une formation de gemmologie pour me perfectionner avant de monter trois bijouteries. On me dit souvent que j’ai de la chance d’être à la tête d’une affaire qui se transmet de père en fils. à cela je réponds « oui, mais là le père c’est moi ! ». Car en effet je n’ai pas du tout grandi dans ce milieu.

Comment êtes-vous arrivé à la création de votre premier point de vente d’achat/vente d’or et de bijoux ?

Il y a 13 ans j’ai tout perdu. J’ai déposé le bilan des 3 bijouteries alors que je divorçais. à 40 ans, il ne me restait plus rien, sauf peut-être des dettes ! Je voulais passer à autre chose mais l’envie de revenir au métier du bijou était trop forte, je n’y pouvais rien. J’ai alors trouvé une vieille petite boutique à louer dans un quartier pauvre de Paris. Les gens me disaient qu’avec cet emplacement j’étais sûr de ne pas m’en sortir ! Mais il s’est trouvé que ma petite affaire d’achat/vente de bijoux et d’or a décollé très vite. Ce succès m’a remis le pied à l’étrier et j’ai repris confiance en moi. à ce moment là, j’ai décidé de trouver une meilleure adresse pour installer la point de vente.

Avez-vous connu des difficultés dans le lancement de votre activité ?

J’ai beaucoup ramé ! Au démarrage, il n’y avait pas de clients et j’ai dû me battre pour me faire connaître et gagner la confiance dans le quartier. Les jours où la boutique était fermée, j’organisais des ventes aux enchères pour gagner un peu d’argent. Pendant des années, j’ai considérablement réduit mon train de vie. Tout l’argent que mon entreprise gagnait, je l’investissais dans son développement. Lorsqu’on crée une boîte, il faut accepter au début de travailler plus et d’être moins bien servi que son personnel.

Pourquoi avoir fait le choix de la franchise après avoir ouvert plusieurs magasins en propre ?

Ma stratégie de départ a été de créer des points de vente en propre, mais avec des noms différents et une communication particulière à chacun. J’ai en quelque sorte choisi de mettre mes 4 premiers points de vente en concurrence afin que le client finisse de toute façon chez moi ! J’ai maintenant décidé de continuer à développer l’entreprise sous forme de franchise car cela ne se fait absolument pas dans mon métier et j’ai le goût du challenge ! Pour ces franchises, je souhaite pouvoir communiquer de manière globale et j’ai donc fait le choix de créer une marque unique.

Sur quoi vous basez-vous pour recruter votre personnel et notamment vos franchisés ?

Ce qui me sauve dans ce métier d’argent c’est que, profondément, je suis un humaniste. Et cela se traduit dans mes recrutements. Ce n’est pas le cursus de la personne mais plutôt ses qualités humaines qui m’intéressent. Au final aucun de mes salariés n’est issu du secteur de la bijouterie : une ex-coiffeuse, une ex-secrétaire, un jeune qui travaillait chez Mac Do et même mon ancienne femme de ménage, voilà le profil de quelques un de mes responsables de points de vente ! Après une formation, ils sont tout à fait opérationnels et gèrent très bien leurs affaires.

Quel est votre moteur ?

Je ne fais pas cela pour l’argent car ce n’est pas cela qui me fait vibrer. Effectivement si mes points de vente génèrent de l’argent c’est le signe que cela réussit. Mais pour ma part, si j’ai ma moto, mon jean et mon sandwich à midi, tout va bien ! Ce qui me fait plaisir c’est le challenge que représente le fait de développer mon entreprise.

Quel est le secret de votre réussite ?

La plupart de ceux qui se lancent dans la négoce d’or gèrent leur affaire comme des artisans. Moi je gère mon affaire en chef d’entreprise, avec une stratégie de développement, des actions de communication, du personnel… Mes concurrents ne font pas le choix de réinvestir les marges qu’ils se font, alors que moi j’utilise mes bénéfices pour renforcer la sécurité dans les magasins par exemple. Après il est vrai que je suis sur un marché qui s’est ouvert très rapidement avec la crise. Les gens ont perdu de l’argent en bourse et l’immobilier est très cher. Ils choisissent alors d’investir dans l’or, seule valeur sûre.

Comment réussissez-vous à prendre du recul par rapport à votre intense vie professionnelle ?

J’ai ma méthode ! Dans ma vie, j’ai un fonctionnement à « tiroir » : ma vie professionnelle, ma vie personnelle, ma vie associative… Cela me permet, s’il y a des problèmes quelque part, de ne pas tomber, car les tiroirs ne se mélangent pas. Et puis je fais 3 heures de sport par semaine, ce qui m’aide beaucoup à décompresser. Je m’impose une très grande rigueur par rapport à cela : même si un gros client souhaite me voir, je ne raterai pas mon rendez-vous à la salle de sport ! Je fais également partie d’une association philosophique où nous débattons des faits de société. Nous nous battons pour défendre les valeurs républicaines dans des pays où la situation est difficile. Prendre de mon temps pour m’engager de cette façon et me plonger dans la philosophie est essentiel pour moi. Enfin j’ai également une vie personnelle riche auprès de mon amie.

Vous faites des millions de CA, quelle est aujourd’hui votre plus grande fierté ?

Ma grande fierté n’est pas mon chiffre d’affaires, c’est de me dire que, 13 ans après avoir déposé 3 bilans et tout perdu, j’ai réussi à remonter la pente et j’emploie 14 personnes qui gagnent très bien leur vie. Lorsqu’on dépose un bilan on se sent nul et on subit le jugement des gens. Aujourd’hui je peux prouver que l’être humain possède au fond de sa vie une grande force et qu’avec de la détermination il peut accomplir des miracles !

Les 5 conseils

  1. Être besogneux : Les entrepreneurs ont souvent l’impression d’avoir trouvé l’idée géniale alors qu’à la limite ce n’est pas cela qui est important. Ce qui compte c’est de travailler.
  2. Être pragmatique : Il ne faut pas rêver dans le business. J’ai toujours été plus pessimiste qu’optimiste avec mon entreprise. Il faut toujours avoir les pieds sur terre. Quand je monte un nouveau point de vente, je ne m’intéresse pas aux prévisionnels, j’essaie simplement de définir mon point mort et la marge nécessaire pour m’en sortir.
  3. Être bien entouré : Mais être entouré par de vrais professionnels et pas par des théoriciens, par des gens qui savent ce que c’est d’aller taper à la porte d’une banque.
  4. Avoir un équilibre personnel : car c’est ce qui va vous donner la force d’affronter tous les challenges.
  5. Ne pas écouter ce que les autres vous disent et avoir le secret du projet : Il faut tenter de se protéger des diverses influences. Lorsque j’ai ouvert mon point de vente du Marais, tout le monde me disait que j’étais fou de m’installer dans ce quartier. Aujourd’hui c’est mon magasin qui fait le meilleur CA. Heureusement que je n’avais parlé à personne de mon projet à l’époque !