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Pourquoi s’implanter à Taiwan ?

Certains pays d’Asie se développent et sortent de leurs anciennes conditions précaires. Taiwan fait partie de ces pays asiatiques émergents et reste encore pour beaucoup l’un des quatre dragons asiatiques. Cependant, Taiwan souffre encore d’une mauvaise réputation concernant les produits qu’elle fabrique. Pourtant, le pays a changé, s’est développé rapidement et les entrepreneurs et exportateurs français trouveront de nombreuses opportunités que ce soit sur le marché taïwanais ou plus largement sur le marché asiatique.

Le dragon « Taiwan » est connu pour être une île stratégique pour s’implanter sur le marché asiatique et atteindre les grandes entreprises mondiales de cette région. Le pays regorge d’opportunités dans de nombreux secteurs pour les entrepreneurs français qui souhaitent s’implanter là-bas mais cela ne sera pas quand même pas sans difficultés…

Un pays aujourd’hui développé

Taiwan est une petite île située au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et au nord des Philippines. Ce pays possède des atouts géographiques certains pour les entrepreneurs voulant conquérir le marché asiatique. Taiwan est au centre du marché asiatique et beaucoup de grandes entreprises mondiales y fabriquent leurs produits en raison en partie de sa proximité avec les autres pays asiatiques. Taiwan dispose du 3ème PIB /Habitant d’Asie (en parité du pouvoir d’achat) et dépasse aujourd’hui le Japon, la Corée du Sud et la majorité des pays européens !

Taiwan, un dragon en constant changement

Le pays s’est fait connaître autrefois par une production à bas coût mais à faible valeur-ajoutée. Malgré les considérables évolutions à ce niveau, cette image a continué à coller à la peau de Taiwan malgré la migration de la production des grandes entreprises. L’île afin de tirer son épingle du jeu a décidé d’évoluer et d’adapter son industrie aux constants changements mondiaux afin de coller aux tendances du marché. Ainsi, dans les années 1980, elle s’était spécialisée dans l’industrie du textile et les biens de consommation qui dominaient le marché. Désormais, le développement des technologies de l’information et de la communication a renversé la tendance et l’industrie est aujourd’hui largement spécialisée dans les activités liées aux nouvelles technologies. Ces dernières représentent ainsi désormais 30 % de l’industrie Taïwanaise.

Taiwan veut désormais se démarquer de son passé et le pays investit massivement dans la même logique dans la recherche et le développement (environ 2,9 % de son PIB). Gardant les nouvelles technologies sur l’île et délocalisant une majorité de sa production dans des pays à plus bas-coûts de main d’œuvre, Taïwan a ainsi décidé de délocaliser 80% de son industrie électronique, preuve de son changement et comme l’affirme le Directeur Ubifrance de Taïwan, il vous faudra oublier : « les tee-shirts pas chers et les bassines en plastique ».

Une position géographique stratégique

Le pays bénéficie d’atouts géographiques. Taiwan est une puissance émergente considérée comme un lieu stratégique pour exporter sur le continent asiatique. Exporter en Chine ou dans le reste de l’Asie est possible depuis Taiwan puisque seulement 700 kilomètres la sépare d’Hong Kong et à la différence de nombreux autres pays asiatiques « il n’existe aucun problème de propriété intellectuelle » comme l’affirme François Cotier. De plus, la présence de transport maritime pour le commerce international est un atout clé de Taiwan. Celui-ci étant l’une des grandes réussites de l’économie taïwanaise. Le fret maritime est, en volume, le premier moyen de transport de marchandises à Taïwan.

Taiwan reste un « petit » pays avec 35 980 km² pour plus de 23 millions d’habitants. Le marché de Taiwan est donc restreint, en volume, mais est un des premiers d’Asie en valeur. Par ailleurs, un implantation à Taïwan est une excellente base afin d’atteindre le marché asiatique environnant, la Chine en particulier, pays sur lequel les taïwanais sont aujourd’hui les premiers investisseurs.

L’écologie, le secteur clé pour les entrepreneurs à Taiwan

La question de l’environnement prend de l’ampleur à Taiwan. Les professionnels de l’environnement sont invités à prendre leurs billets puisque le pays veut intégrer une dimension environnementale à son économie. Taiwan, en raison de son statut international particulier, reste en dehors des Traités internationaux liés à l’écologie. De ce fait, les taïwanais sont demandeurs d’entreprises, de techniques et d’innovations dans l’environnement.

L’île reconnaît le savoir-faire français dans ce secteur, comme dans les technologies du biogaz qui seraient plus avancées que dans d’autres pays européens. Taïwan est à la recherche également de solutions pour la maîtrise de l’énergie. Le pays est demandeur en techniques, entreprises ou systèmes qui permettront une économie d’énergie ou de meilleures performances dans le domaine de la pétrochimie ou qui apporteront des solutions écologiques pour les traitements de déchets chimiques et de fumées toxiques pour les industriels.

L’écologie et bien vivre à l’échelle de la population

L’écologie dans la construction peut être une opportunité pour les entrepreneurs français. Développer des infrastructures, des bâtiments, des résidences voire des maisons plus écologiques et moins polluantes pour les clients taïwanais semblent être un des futurs secteurs porteurs.

Dans le domaine de l’automobile ou de l’équipement d’automobiles électriques qui se démocratise peu à peu dans le pays, les entrepreneurs français peuvent essayer de s’affirmer sur ce marché. Les autorités publiques projettent la construction de plusieurs quartiers « zéro carbone » qui pourrait ravir certains entrepreneurs. Même si la part de l’agroalimentaire dans le PIB est de plus en plus réduite, les taïwanais feraient de plus en plus attention à leur santé et essaieraient de trouver des produits agroalimentaires adaptés, un secteur que les français connaissent particulièrement bien.

Conclusion

Taiwan est aujourd’hui un espace incontournable pour conquérir le marché chinois et asiatique. Son économie évolue vers d’intéressantes perspectives. Elle est un lieu stratégique pour exporter en Chine étant donné les liens spécifiques entre ces deux économies. Le pays est demandeur dans le secteur de l’environnement et de l’écologie dans tous les domaines. Il faudra exporter le savoir-faire des entreprises françaises dans le domaine de l’écologie et de l’agroalimentaire. La parité du pouvoir d’achat est bonne et les taïwanais ont tendance à consommer plus qu’avant.

Les 4 activités pour apprendre l’anglais (partie 2) – Listen & Speak

Pour maitriser une langue étrangère, il est nécessaire de maitriser 4 activités : lire (en anglais Read), écrire (Write), écouter (Listen), parler (Speak). C’est avec une combinaison de ces 4 activités qu’on arrive à communiquer efficacement. La maîtrise de la langue de Shakespeare est souvent déterminante pour les entrepreneurs. Même si vos clients se situent pour l’instant en France, rien ne vous dit que dans quelques mois ou années vous n’aurez pas à faire une présentation en anglais devant un investisseur ou client intéressé par votre entreprise.

Pour voir ce que j’ai dit sur Read et Write vous pouvez vous référer à mon précédent article. Cette fois je vais parler de Listen et Speak.

Pour communiquer dans la vie quotidienne, pour la plupart des gens, ce sont les activités Listen et Speak qui sont les plus attrayantes et sont les plus nécessaires. Elles sont celles qui vous aident à communiquer directement avec votre interlocuteur, et elles s’avèrent particulièrement nécessaires lorsque vous travaillez dans un environnement international.

Naturellement le Listen et le Speak se pratiquent le mieux avec un beau Anglais ou une belle Americaine, mais c’est rarement possible – alors il faut essayer d’autres solutions.

Listen

La communication commence avec le Listen et puis continue avec le Speak. Le Listen est aussi important que le Speak mais des gens trouvent que s’exercer à l’écoute est difficile parce que… « they speak too quickly, so I don’t understand »…

Heureusement pour le Listen il y a des solutions qui existent pour s’exercer en anglais grâce a l’arrivée de l’internet. Par exemple sur Youtube ou Dailymotion on peut voir des vidéos en anglais par des professeurs d’anglais. On peut écouter le radio, regarder le TV, les films…

Mais il y a une autre solution, moins connu, qui s’avère très intéressante et utile – le site web de Voice of America (le radio international du gouvernement des Etats-Unis).
www.learningenglish.voanews.com
La singularité et utilité de ce site est qu’on peut écouter les textes des articles de Voice of America, et simultanément on peut voir les textes en écrit. Ca aide à comprendre, puis à améliorer votre vocabulaire et votre construction grammaticale.

Pour bien communiquer on a aussi besoin de comprendre les anglophones culturellement, avec Voice of America on est exposé aux idées des vrais Americains – et la on voit que le monde vu des Français n’est pas le même que le monde vu par les anglophones.

Je vais finir avec le Speak

Hélas pour s’exercer en parlant anglais il n’y pas de solutions – il faut trouver un/e anglophone ou un/e professeur.

Quand vous parlez anglais n’oubliez pas

  • Stay cool – plus on est stressé, plus on a des difficultés
  • Speak slowly (comparez votre vitesse avec les présentateurs de Voice of America !). 
  • Essayez votre anglais avec des gens sympas

Comment améliorer sa relation aux autres avec le carré de Ofman

Le carré fondamental de Daniel Ofman (appelé Core Quadrant en anglais) repose sur un schéma simple et représente un outil très intéressant dans la régulation des relations interpersonnelles et l’amélioration de la connaissance de soi.

Il se présente sous la forme suivante :

Afin d’éclairer le lecteur, en voici l’articulation, le fonctionnement et son champ d’application dans une démarche de coaching, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Les qualités fondamentales (Core Qualities) et les allergies

Selon Daniel Ofman, chacun de nous possède des qualités humaines fondamentales innées qui nous définissent et nous caractérisent en tant qu’individu et que les autres nous attribuent d’ailleurs bien volontiers. Elles sont à ne pas confondre avec les compétences qui relèvent quant à elles de l’ordre de l’acquis. Ainsi, nous aurons naturellement tendance à mieux nous entendre avec les personnes qui les possèdent également. Dans le cas illustré ci-dessus, si je me caractérise comme quelqu’un de modeste, je vais apprécier la compagnie de personnes qui le sont également à mes yeux et donc par conséquent juger négativement voir rejeter les personnes qui me semblent être à l’opposé, c’est à dire arrogantes (c’est ce que Ofman dénomme « l’allergie » en bas à gauche du quadrant). Elle peut donc être définie comme l’inverse en négatif de la qualité mise en avant.

En psychologie, on peut dire que ce qui nous énerve chez les autres, par effet miroir, renvoie à une partie de soi que l’on n’a pas intégrée…

« When you judge another, you do not define them, you define yourself ! » Wayne Dyer.

Le piège ou Pitfall

Revenons à notre exemple : si dans mon environnement je suis quelqu’un de modeste et que je cultive et développe cette qualité intrinsèque à l’excès, je peux ainsi devenir totalement invisible auprès de mes proches, collègues de travail, managers ou encore de ma direction : c’est le revers de la médaille !

Bien évidemment, si je prends conscience de cette réalité, je vais avoir naturellement tendance, et avec le même excès, à vouloir contrebalancer cet aspect et tendre vers ce que je rejetais à l’origine (l’arrogance) et révéler aux autres, par la même occasion, ma faiblesse d’origine (une trop grande modestie) : c’est le piège !

C’est d’ailleurs ainsi que les personnes qui s’évertuent à ne surtout pas vouloir ressembler à d’autres finissent par devenir exactement comme elles. Les cas d’école qui illustrent cette loi ne sont pas difficiles à trouver…

Le challenge

Toujours dans notre exemple, on se rend alors compte que le challenge qui se propose à moi dans cette situation sera de trouver un point d’équilibre par un travail d’intégration (et non de rejet) entre mon allergie de départ (l’arrogance) et le piège ainsi mis en évidence (la transparence ou l’effacement). C’est à dire de trouver en moi une nouvelle qualité ou ressource positive qui annihile le piège. En l’occurrence, il s’agira ici de développer ma présence dans un équilibre symbolisé par les flèches et les signes + dans le carré.

Utilisation dans une démarche de coaching 

Cet outil simple d’utilisation s’avère très utile dans un travail d’accompagnement quand sont en jeu des difficultés relationnelles voire conflictuelles abordées dans une approche systémique ; c’est-à-dire la personne dans son environnement et son interaction avec celui-ci (voir article sur le coaching centré sur la solution).

Cet exercice peut également être conduit de manière individuelle comme outil de connaissance de soi. Alors, à partir des qualités que l’on vous reconnaît, saurez-vous déceler quels sont vos pièges potentiels liés à vos allergies et relever ainsi les challenges correspondants ?

L’écoconception, une démarche aux multiples visages, source d’innovation et de créativité

Les principes du développement durable prennent une place de plus en plus importante dans la stratégie des entreprises, que ce soit d’ailleurs par simple opportunisme ou par conviction profonde d’une nécessité de changer nos modes de production et de consommation. Dans ce premier article consacré à la notion de d’écoconception, nous allons voir de quoi il en retourne réellement et quels peuvent être ses principaux avantages.

Mais qu’entend-on par écoconception ?

L’écoconception vise à prendre en compte les impacts environnementaux d’un produit tout au long des étapes de son cycle de vie, du « berceau à la tombe », depuis l’extraction des matières premières jusqu’à l’élimination des déchets, en intégrant l’ensemble des parties prenantes concernées dans le cycle du produit. Selon la norme iso 14006, l’écoconception est une démarche qui vise à l’intégrer l’environnement dans la conception du produit avec une vision sur l’ensemble du cycle de vie. Pratiquement, « Il s’agit d’une démarche d’ouverture à 360 degrés qui permet de faire les choix les moins nocifs pour l’environnement en identifiant les principaux impacts » comme le précise très bien Philippe Schiesser du cabinet Ecoeff, spécialisé en écoconception.

Une démarche globale et complexe à première vue !….Allons donc voir de plus près ce qui pousse ces entreprises à aller dans ce sens…

Des moteurs de motivation diverses et variés

Le contexte actuel est en tout premier lieu très incitatif ; d’après l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), environ 70% de la contribution des ménages français à l’effet de serre sont imputables aux produits que nous consommons. Produire et consommer des produits à moindre impact sur l’environnement constitue donc un enjeu primordial. Du point de vue des consommateurs, les écolabels, l’étiquette-énergie, et bientôt, l’affichage environnemental sur les produits de grande consommation, sont là pour éclairer leurs choix et les orienter dans la voie d’une consommation plus responsable. L’Union Européenne veut d’ailleurs promouvoir la qualité écologique des produits, des textes existent déjà dans ce sens (la PIP, politique Intégrée des Produits, est une politique européenne visant à faciliter le développement du marché des produits écologiques, etc.), d’autres sont à l’étude… et engager une démarche d’écoconception permet quelque part d’anticiper ce déluge de textes réglementaires à venir…

Prenons notamment l’exemple des produits électriques et électroniques, la directive ERP (Energy Related Product), dont on attend la prochaine version fixe notamment un cadre en la matière sur les produits consommateurs d’énergie : elle fixera des normes de consommation électrique mais définira aussi certainement les contraintes écologiques du produit tout au long de son cycle de vie…

L’application du principe pollueur payeur dès la conception du produit à travers la mise en place de la REP (Responsabilité Elargie du Producteur qui vise à rendre le fabricant responsable de l’élimination du déchet issu de son produit en fin de vie) est sans conteste aussi un levier incitatif qui va pousser les entreprises à aller vers la conception de produits écologiques et donc vers l’écoconception.

De plus, il est aujourd’hui capital de travailler sur les enjeux environnementaux importants pour répondre au défi du développement durable : pour ne pas rentrer dans un discours hypocrite et mensonger, il est donc de plus en plus urgent d’avoir des méthodes fiables capables d’identifier où nous devons axer nos efforts. D’ailleurs, pour se prémunir des dérives de greenwashing et répondre aux attentes d’une société aux aguets sur les problématiques de développement durable, un reporting RSE solide et crédible est exigé désormais des grosses PME (plus de 500 employés) : cette exigence va sans nul doute accélérer le mouvement de ces démarches d’écoconception basées sur des indicateurs de performance fiables et précis, et pourvoyeuses de plus de transparence avec les parties prenantes.

Néanmoins, les leviers réglementaires ne sont pas les seuls à inciter l’entreprise à se lancer dans une démarche d’écoconception : selon une étude de 2008 du Pôle Ecoconception de la CCI de Saint-Etienne, la politique volontariste de l’entreprise convaincue du bien–fondé d’une démarche RSE est la première source de motivation, loin devant la réglementation et les attentes du marché. La réduction des coûts dans une logique d’optimisation des process est bien aussi souvent un des moteurs du lancement de la démarche. Et comme le souligne Philippe Schiesser, « Bien souvent, même en B to C, l’entreprise ne s’engage pas forcément dans une démarche d’écoconception pour communiquer ou simplement bénéficier d’un avantage marketing différencient, elle pilote plutôt sa démarche par des changements technologiques, une entrées stratégique, de l’ingénierie ou bien encore dans une logique d’innovation ». En effet, il faut savoir que 53 % des brevets déposés sont liés à des écotechnologies.

Il est vrai que la période de crise ralentit aujourd’hui les démarches d’écoconception qui demandent des compétences et capacités internes importantes : de plus, l’écoconception étant souvent portée par les sous-traitants, la crise a réduit drastiquement les budgets de R&D nécessaires à cette démarche d’innovation.
L’innovation, maître mot de l’écoconception ? Allons creuser le sujet…

Une réelle façon d’innover

Il faut savoir que les démarches d’écoconception ont été initiées dans les années 90 par des analystes qui cherchaient avant tout à diminuer les impacts environnementaux du cycle de vie du produit via une analyse environnementale poussée : mais à l’époque, ces démarches d’écoconception, déconnectées du business de l’entreprise et concernant quelques experts seulement, ne parlaient pas forcément aux entreprises portées avant tout par la création de valeur ajoutée pour le client : depuis quelques années, cette approche s’est heureusement démocratisée pour renforcer le lien avec le business en intégrant l’environnement dans le développement du produit impactant ainsi l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Aujourd’hui, de plus en plus de démarches d’écoconception amènent les entreprises à éco-innover, l’environnement devenant alors le levier pour créer de nouvelles fonctionnalités pour le client : en plaçant le bénéfice client au cœur de la démarche et l’éco-innovation au cœur de leur stratégie,les entreprises peuvent même aller jusqu’à remettre en cause leur business model où l’environnement devient une source de nouvelle valeur ajoutée et de créativité , et non pas relégué au seul statut de réduction d’impacts . Citons pour preuve le cas de l’entreprise Notox qui a développé des planches de surf éco-conçues à base de fibres de lin qu’elle parvient à vendre plus chère compte tenu des performances techniques supérieures qu’elles apportent au client.

En gros, dans le premier cas, l’entreprise fait une analyse environnementale classique sur le cycle de vie et diminue ses impacts en veillant bien à ne pas créer de transferts de pollution. « Elle fait la même chose avec moins tous simplement », comme l’explique très bien Samuel Mayer du Pôle Ecoconception de la CCI de Saint-Etienne.

Dans l’autre cas, elle ne se focalise pas sur des réductions d’impacts mais part de l’amélioration fonctionnelle du produit, et Samuel Mayer conclue dans ce cas « l’entreprise fait autrement, et l’environnement lui permet d’innover ».

Pour exemple, la société Malongo, leader historique du café issu du Commerce équitable pour la France a su parfaitement utiliser la démarche d’éco-innovation pour répondre aux attentes des clients et parler au consommateur autrement. Malongo a inventé la machine Ek’oh, une machine expresso conçue pour durer, utilisant des matériaux high-tech. Ek’Oh c’est aussi un ensemble de modules assemblés par clips, facilement démontables et remplaçables, une machine éthique et fabriquée en France, argument auquel sont sensibles les consommateurs. Ek’Oh propose une crème encore plus onctueuse et savoureuse pour les papilles des consommateurs ! Cette machine est le fruit du travail main dans la main de plusieurs savoir-faire de pointe français, avec un SAV total en plus proposé aux clients. Bref, un produit innovant et éco conçu qui apporte une réelle valeur ajoutée au client.

La suite dans un prochain article, consacré cette fois à la mise en place et la stratégie !

Comment réussir à contracter un emprunt bancaire quand on est un jeune entrepreneur ?

Il s’agit sans aucun doute du baptême du feu pour les jeunes entrepreneurs. En effet, comment convaincre un banquier de croire en notre projet lorsque l’on a ni garantie ni historique d’activité ? 

Cela semble fastidieux, et l’est en réalité encore plus qu’il n’y paraît !

Mais bien que l’épreuve paraisse difficile, elle n’en est pas insurmontable, et en se penchant sur les cas de certains entrepreneurs qui ont réussi à gagner la confiance de leur banque, on en ressort certaines astuces pour être convainquant face à son banquier.

Matthieu et Jules, fondateurs de www.solendro.com, le grand magasin en ligne des sous-vêtements pour homme, qui a vu le jour en Septembre 2012, ont mis plus de 3 mois et contacté une quinzaine d’agences avant d’obtenir un prêt de 70K€ pour lancer leur activité. De cette expérience difficile ressortent quelques conseils pour les entrepreneurs à la recherche d’un emprunt bancaire :

Présenter un business plan irréprochable

Ce que le banquier va rechercher en priorité dans votre business plan est la rentabilité de l’activité pour être certain que votre entreprise sera en mesure de rembourser ses créances. Contrairement à un investisseur, la banque n’a pas particulièrement d’intérêts à ce que ce votre business plan présente un résultat net très élevé dès la première année. Au contraire cela pourrait lui paraître trop optimiste voire vous faire perdre en crédibilité !

Rentable donc dès la première année, cela est absolument nécessaire mais pas trop bénéficiaire non plus.
Pour asseoir votre crédibilité, l’idée est de montrer que toutes les éventualités ont été prises en compte en présentant 3 scénarios : un pessimiste, un réaliste et un plus optimiste. Bien sûr dans ces trois cas, même le plus pessimiste, votre activité est rentable et vous serez à même de rembourser vos créances.

A qui s’adresser ?

Chaque banque a plus ou moins sa spécialité en termes d’analyses crédits. Par exemple, Le Crédit du Nord ou Le Crédit Mutuel seront plus ouverts à un projet dans le domaine de l’e-commerce alors que le Crédit Agricole sera plus enclin à financer un projet dans l’artisanat. 
Par ailleurs, l’analyse est souvent faite en agence et non centralisée au niveau du réseau, ainsi une agence peut refuser votre demande de crédit alors qu’une autre agence de la même banque l’acceptera.
Ainsi pour accroître vos chances d’acceptation, entrez en relation en priorité avec des banques mutualistes ou régionales qui seront plus susceptibles d’accorder un prêt à la création. Ciblez également les agences spécialisées dans votre secteur d’activité et surtout multipliez le nombre d’agences contactées.

Les banques ne sont pas forcément spécialisées dans votre secteur d’activité et peuvent avoir du mal à en comprendre tous les rouages, c’est pourquoi faire valider préalablement votre projet par un réseau d’accompagnement (Paris Initiative, Réseau Entreprendre etc.) à la création d’entreprise mettra la banque en confiance.
D’ailleurs pourquoi vous en priver ? Les réseaux d’accompagnement sont gratuits, ils vous apportent de précieux conseils et certains d’entre-eux se portent même garants des prêts bancaires jusqu’à 70% !

Enfin, il est très rare d’obtenir un prêt dès son premier rendez-vous avec son banquier. Dans cette optique il est préférable de commencer par rencontrer des banques identifiées comme les plus difficiles à convaincre, quitte même à essuyer quelques refus formateurs, pour vos prochains rendez-vous.

Bon courage à tous les entrepreneurs qui sont actuellement à la recherche d’une banque pour les aider à se lancer !

Mon bailleur peut-il m’interdire de compléter mon activité ?

Que ce soit pour préserver la vie au village ou pour pallier les effets de la crise, nombreux sont les commerçants qui souhaitent compléter leur activité principale pour générer des revenus complémentaires.

Le parfait exemple est celui du buraliste qui complète son activité par un dépôt de pains. Dans la majorité des baux commerciaux figure la clause de destination définissant l’activité exercée dans les locaux. Cette destination, large ou restreinte interdit aux locataires d’exercer dans les lieux d’autres activités. Cette destination ne peut être modifiée unilatéralement par le preneur qui doit la respecter sous peine de risquer la résiliation de son bail ou un refus de renouvellement, cette obligation étant notamment prévue par l’article 1728 du Code civil. 

Le Code de commerce autorise le locataire d’adjoindre à l’activité prévue au bail des activités connexes ou complémentaires. On parle alors de déspécialisation partielle ou restreinte laquelle doit intervenir selon une certaine procédure. Ainsi, un commerçant est en droit de compléter son activité principale à la condition que l’activité secondaire envisagée coexiste avec celle initialement autorisée. Le commerçant doit également indiquer à son bailleur sa demande avant tout commencement de l’activité secondaire. La déspécialisation plénière, qui est le changement total de l’activité du locataire, doit respecter une procédure spéciale régie par les articles L.145-48 à 145-55 du Code de commerce.

Les avocats parisiens vont à la rencontre des dirigeants !

Du 7 au 11 octobre, les avocats du barreau de Paris vont à la rencontre des dirigeants d’entreprises parisiennes et leur proposent des évènements exceptionnels (diagnostics juridiques gratuits au domicile de l’entreprise et afterworks thématiques).

500 avocats se rendront gratuitement dans les locaux des TPE/PME parisiennes pour effectuer un diagnostic juridique.  Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de  « L’Avocat dans la Cité ». En une heure, vous pouvez  être conseillé, exposer un problème, trouver des solutions. Les avocats du Barreau de Paris sont à votre disposition !

Pour bénéficier d’une consultation juridique gratuite, il vous suffit de remplir le formulaire sur Informations et inscription http://avocatcite.org

3 afterworks thématiques pour échanger, s’informer et se rencontrer

Le 8 octobre : « Intelligence économique : le secret des avocats pour protéger les entreprises »

Pour permettre aux entreprises françaises de résister à une concurrence parfois déloyale, il est nécessaire de définir le secret des affaires et les façons de le protéger en sensibilisant les entreprises, leurs salariés et partenaires.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Le 9 octobre : « Big Data, Big risques ? »

Comment intégrer le Big Data dans le développement de mon business ? Quel régime juridique s’applique aux données disponibles sous forme numérique ? Quel système d’information mettre en place pour capter, traiter et analyser ces données, à moindre coût ?
De 18h à 20h, au Laboratoire de l’édition : 2, rue Saint-Médard, 75005 Paris

Le 10 octobre : « Faites de la fiscalité un atout »

Avancer dans son parcours d’entrepreneur en toute connaissance de cause, faire les bons choix et tirer le meilleur parti de la fiscalité des PME aux différentes étapes de développement de votre entreprise.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de « L’Avocat dans la Cité ». Plus de 2500 consultations gratuites, toutes spécialités confondues, seront également dispensées par des avocats du barreau de Paris aux quatre coins de la capitale, pour répondre aux questions de tous les Parisiens.

Cliquez ici pour tout savoir sur l’Avocat dans la Cité.

Un mail, un écrit qui reste…

Nous avons tous eu un jour la main trop leste et envoyé des messages que nous avons regrettés ensuite pour le fond ou pour la forme. Je vous propose ici quelques astuces pour éviter ces désagréments. 

RÉFLÉCHIR pour un mail utile

Les destinataires sont choisis avec soin : ils sont vraiment concernés par le sujet du message (information, demande…)
L’objet de votre mail est clair et précis : il est ainsi compris dès son arrivée dans la boîte de réception et le message est ouvert rapidement.
Le vif du sujet est abordé dès le premier paragraphe afin de retenir l’attention du lecteur.

STRUCTURER pour une lecture rapide 

Un sujet est abordé par paragraphe : le plus important en premier. L’idéal est de résumer par un titre chaque paragraphe. Souvent, seuls les 50 premiers caractères du corps du message apparaissent à l’écran, il faut donc les soigner.
Le message doit ensuite tenir sur un écran, il est court. Si vous avez plusieurs sujets, écrivez plusieurs mails…

SOIGNER LA FORME pour une lecture efficace

La lecture est aisée grâce à une police de caractères classique (Arial, Times New Roman…), format 12.
Les phrases sont concises (maximum 20 mots) avec un vocabulaire précis, positif et concret. Vous utilisez des verbes d’action et des mots simples qui retiennent l’attention de votre lecteur. Il faut éviter les répétitions, les verbes faire et avoir, bannir le langage SMS, les abréviations non académiques et prendre garde au jargon professionnel : votre destinataire ne le comprendra peut-être pas.

Les mots en lettres capitales sont à écarter car ils donnent un ton agressif à votre message.
Pour alléger votre message, utilisez à bon escient la ponctuation (le deux-points remplace avantageusement un « car » ou « parce que ») et évitez les « qui », « que » relevant plus du langage parlé qu’écrit.

Les formules de politesse sont succinctes et conviviales dans un mail : elles se limitent à un « Bonjour » ou « Bonsoir » pour commencer et à « Cordialement » en fin de message. Par contre, votre signature doit être très complète : nom/fonction/société, n° de téléphone fixe/portable.

RELIRE, RELIRE, RELIRE pour éviter les coquilles

Pour soigner son image et celle de sa société, il est important d’envoyer un message sans erreurs.
Attention, donc aux :
– fautes d’orthographe ;
– fautes de syntaxe ;
– connotations de certains mots, à l’humour « limite »: ils peuvent ne pas aller dans le sens que vous souhaitez !

ENVOYER

Article par Florence Durif

A la conquête de nouveaux horizons !

Du 16 au 18 septembre 2013, à Lille Grand Palais, le Salon Créer entend stimuler la fibre entrepreneuriale des habitants du Nord-Pas de Calais, première Région française labellisée EER (Région Européenne Entreprenante). Pour la 7ème édition, les organisateurs ont décidé d’apporter une série d’éclairages nouveaux sur la création et le développement d’entreprises, afin d’accompagner les entrepreneurs qui animent et vivifient le tissu économique de l’euro-région.

En 2013, le Salon Créer met ainsi particulièrement à l’honneur les dirigeants en quête de solutions et de financements pour développer leur activité, les femmes entrepreneures, les jeunes qui souhaitent se lancer dans une aventure passionnante, ou encore, les commerçants auxquels le salon réserve une programmation inédite avec notamment la Nuit du Salon Créer consacrée au commerce de demain.

A la conquête de nouveaux horizons, créateurs d’entreprise, porteurs de projets, dirigeants, franchisés, repreneurs, commerçants, artisans, étudiants… sont attendus au Salon Créer pour entreprendre plus et mieux !

Pour préparer sa visite : www.saloncreer.com
Entrée gratuite.

Pourquoi s’implanter au Maroc ?

Côté business, on connaît beaucoup le Maroc pour son tourisme. Les affiches dans le métro, sur lesquelles on distingue les plages d’Agadir ou le désert du Sahara occidental, en témoignent. Il est vrai que le secteur touristique marocain est attractif. Néanmoins, d’autres opportunités d’affaires au-delà de la Méditerranée existent et sont nombreuses. 

C’est d’ailleurs cette diversité des secteurs porteurs de l’économie marocaine qui attire tant les investisseurs, la France en tête. Le pays s’est beaucoup modernisé ces 10 dernières années, et compte faire de même les 10 suivantes. Le tourisme donc, mais aussi les communications, les transports, l’industrie, l’agroalimentaire. Mais attention ! Si la France est bien positionnée sur le marché, en tant que 1er partenaire commercial, à hauteur de 8 milliards d’euros d’échanges en 2012, elle est talonnée par de nombreux pays : l’Espagne, 1er fournisseur du Royaume, mais aussi la Turquie, l’Italie… En somme, de sérieux concurrents ! Bref, le Maroc, ce sont de nombreux investissements, une croissance constante, et de grandes opportunités pour un entrepreneur ! Et ce, à deux pas d’ici.

Un fort intérêt des entreprises françaises, soutenu par le gouvernement

En avril 2013, François Hollande s’était rendu au Maghreb pour nouer des contacts entre le Maroc et les PME françaises. De nombreux contrats ont été signés dans différents secteurs : transports, agroalimentaire, traitement de l’eau, énergies renouvelables… Les entreprises françaises implantées sur le sol marocain (dont 36 sociétés du CAC 40) ainsi que de futures PME désireuses de développer leurs affaires sur ce marché (source : Ubifrance) pourront bénéficier de ces opportunité pour développer leur business. Le Maroc a déjà signé des accords de libre-échange avec l’Union Européenne, les Etats-Unis, et les accords d’Agadir avec la Turquie, la Jordanie, la Tunisie, l’Egypte et la Palestine depuis peu. Le Maroc prévoit même d’abattre ses frontières économiques avec l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Une chance inouïe de pénétrer l’immense marché africain, dont on ne saurait trop répéter qu’il sera bientôt incontournable !

La population marocaine : jeune, peu coûteuse, mais aussi peu formée

64% de la population marocaine a moins de 34 ans (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). Cette population jeune constitue non seulement une main d’œuvre dynamique, mais aussi un marché en devenir. Le salaire moyen au Maroc s’élève à 327 dollars par mois, soit près de dix fois moins que le salaire moyen en Espagne (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). En revanche, il existe un réel manque de formation. Certes, de grandes avancées ont été réalisées, notamment dans la production industrielle pour l’excellence de ses ingénieurs. Mais ceux-ci exercent la plupart du temps à l’étranger.

Explosion des infrastructures

Le Maroc a investi massivement dans les infrastructures ces dernières années. Les investissements sont colossaux et touchent tous les domaines. Le pays s’est doté de 1500 km de routes et d’autoroutes en une dizaine d’années. L’objectif est d’atteindre 1800 km d’ici 2015, en reliant toutes les villes de plus de 400 000 habitants. La première ligne de tramway de Casablanca a récemment été finalisée, inaugurant une nouvelle ère de développement pour la ville. A Rabat, deux lignes ont été construites. Un projet de Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV), reliant Tanger à Casablanca, est même prévu pour 2015.

Le Maroc compte 15 aéroports internationaux, dont les aéroports de Marrakech, Oujda, Fès, et Casablanca. Les infrastructures aéroportuaires se développent, puisque le pays attitre de plus en plus de touristes chaque année. 95% du commerce extérieur marocain transite par ses ports. Ce besoin en infrastructures nouvelles a amené Bouygues à réaliser le port Tanger-Med, une grande réussite économique. Ce dernier a connu une hausse de 37% du trafic de conteneurs (source : map, agence marocaine de presse). Le Maroc veut atteindre 8,5 millions de conteneurs en 2017, l’équivalent du transit de Rotterdam, 1er port européen.

Sport : c’est l’heure du sprint

La Coupe d’Afrique des Nations approche ! Le Maroc a été sélectionné pour représenter la compétition en 2015 ! A cette occasion, la venue des participants et surtout du public crée des besoins en capacité d’accueil et de déplacement : de nouveaux stades, des routes, des lignes de bus, mais aussi des logements… Le Maroc entier sera en ébullition pour créer l’ambiance et remporter la coupe ! A vous de saisir les opportunités de business qui peuvent découler de cette rencontre continentale. Un conseil : si les infrastructures constituent en apparence le plus gros des commandes, pensez également aux services.

« Vision 2020 », pour un tourisme responsable

Le Maroc n’est pas avare en programme. Vision 2020 doit consacrer 12 milliards d’euros d’investissements au tourisme afin d’atteindre 20 millions de touristes à l’échéance choisie (source : Ubifrance). Ce secteur, grande force naturelle du Maroc, nécessite une stratégie. Le tourisme est en effet très sensible aux aléas du climat et doit être planifié. Le gouvernement veut tendre vers un tourisme respectueux de l’environnement, qui mette en valeur la spécificité des régions. De nombreux programmes à dimension écologiques sont prévus et devraient intéresser les PME compétitives sur le plan de la qualité de service. Le programme Azur 2020 prévoit par exemple d’améliorer le parc des stations balnéaires du pays.

Industrie : un appel aux talents des PME !

Le Maroc a fait un grand effort d’internationalisation. Son intérêt pour les investisseurs étrangers s’est largement démontré par la création de zones franches un peu partout dans les grandes villes. De nombreuses entreprises d’envergure mondiale ont été séduites grâce à une fiscalité très flexible. La Tanger Free Zone (TFZ), première zone franche du pays, plusieurs entreprises s’y sont installées, notamment Groupe Mécanique Découpage, sous-traitant de Renault. La P2I de Nouaceur, près de Casablanca, devrait accueillir à terme 300 entreprises et permettre la création de 15000 emplois. Enfin, le projet Atlantic Free Zone de Kenitra, achevé l’an dernier, offre une zone franche, qui occupe environ les deux-tiers du projet et une zone libre, le tiers restant. La zone franche offre des avantages fiscaux intéressant.

Le développement vert au goût du jour ! L’éolien a le vent en poupe

Avec le Plan Maroc Vert, le pays a décidé de s’attaquer à l’agriculture. Les objectifs sont clairs :
• développer les infrastructures, encore insuffisantes, mais en plein boom,
• trouver un cadre juridique unique, car l’actuelle dispersion brouille les initiatives d’implantation,
• former les agriculteurs, nombreux mais qui peinent à mettre en valeur leurs produits.
La France a, sur ce dernier point, un savoir-faire incontestable.
Le plan Halieutis affiche la même ambition concernant les ressources de la mer. Le pays aurait pour ambition de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 et le rendre plus compétitif, du débarquement à la commercialisation.

Les produits agricoles et alimentaires français occupent déjà une place de choix sur le marché marocain. Mais le secteur a besoin de modernisation et l’agroalimentaire est un secteur porteur dans le pays.

Le Maroc mise beaucoup sur les énergies renouvelables, grâce à une vaste campagne d’investissements. De nombreux projets voient le jour. L’Office national de l’électricité et de l’eau du Maroc (ONEE) a validé la candidature de GDF pour la construction d’éoliennes dans le Sud du pays, à Tarfaya, sur la côte atlantique.

Profitez d’un marché jeune et dynamique

Une population portée sur les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles communications offre des débouchés certains. Le taux de pénétration des mobiles est de 97% et on compte 13 millions d’utilisateurs d’Internet, ce qui est excellent pour un pays d’Afrique (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). L’ambition qu’il convient d’avoir vis-à-vis d’un marché aussi jeune est le même qu’en France. A l’heure de la démocratisation de la tablette et du haut-débit, l’économie se diversifie à vitesse grand V. Les besoins d’équipement dans les écoles ou en entreprise se fait sentir. Le numérique est un marché d’avenir, qui se développe à un rythme phénoménal.

Le Maroc, un pays ami

Est-il nécessaire de rappeler l’Histoire qui unit les peuples français et marocain ? De nombreux liens, culturels et linguistiques, ont été créés au contact de ces deux pays. Néanmoins, comme dans tout pays, il faudra vous adapter aux coutumes. Il est conseillé de bien se renseigner sur les prix, car cela apporte une plus grande crédibilité au moment de l’annonce et une meilleure compétitivité. Une astuce pas difficile à appliquer : prendre le temps du thé à la menthe. Enfin, s’installer directement sur place facilite le contact, d’autant que le Maroc n’est qu’à un détroit d’ici. On peut aisément s’installer à son compte car les procédures administratives sont simples. Il faudra, pour réussir, avant tout proposer des produits de qualité adaptés au marché marocain. Ça vous tente ?