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7 Self-made men Européens

La notion de self-made man est une notion fondamentale aux États-Unis. Symbole de la réussite outre-mer, elle ne rencontre pourtant qu’un succès limité en France. Probablement liée à une culture où « gagner de l’argent » signifie souvent « au détriment des autres », ce qui peut apparaître comme de la jalousie représente un véritable frein à l’envie d’entreprendre. Encore aujourd’hui, trop d’adjectifs comme « pourri », « vendu », qualifient les entrepreneurs qui tentent de réussir. Pour ne ne plus écouter ses voix qui peuvent en démotiver plus d’un, voici l’exemple de 7 self-made men Européens qui ont réussi à prouver que l’on peut réussir même en partant de zéro.

Amancio Ortega Gaona(Zara, Massimo Dutti…)

Amancio Ortega Gaona est un entrepreneur espagnol connu pour avoir notamment fondé les entreprises Zara, Massimo Dutti, Tempe et Pull and Bear, etc. Il commença pourtant sa carrière dans une entreprise de textile en tant que coursier. C’est en 1972 qu’il fonde sa première entreprise « Confecciones Goa » qui produisait des peignoirs. L’entrepreneur aujourd’hui âgé de 77 ans reste discret malgré une réussite impressionnante. Vous pourrez parfois le rencontrer habillé en jean et t-shirt dans des défilés de mode. Aujourd’hui, la fortune d’Amancio Ortega Gaona est estimée à environ 34 milliards d’euro.

Ingvar Kamprad (Ikéa)

Le fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, a pris goût aux affaires à l’âge de 14 ans. A cette époque, il vendait déjà tout ce qu’il pouvait à ses voisins d’Agunnaryd : poisson, décorations de noël, stylos, ou encore des graines. Son coté entrepreneur s’est révélé véritablement à l’âge de 17 ans grâce à une sommes d’argent en cadeau de son père pour ses excellents résultats scolaires qui lui permit de créer IKEA. Le nom de la marque est d’ailleurs l’acronyme de son nom, du nom de sa ferme et de sa ville. Aujourd’hui, la fortune d’Ingvar est estimée à plus de 31 milliards d’euros.

Karl and Theo Albrecht (Aldi)

Karl and Theo Albrecht sont deux frères allemands qui ont plongé dans le monde de l’entrepreneuriat après la seconde guerre mondiale. Ils commencent leur parcours dans la petite épicerie familiale détenue par leur mère. En 1961, ils décident d’ouvrir le premier Aldi, un super marché Hard discount. Aujourd’hui, ils sont à la tête de plus de 9 221 supermarchés et leur chiffre d’affaires dépasse les 49 milliards d’euros. Quant aux deux frères, leur fortune est estimée à plus de 12 milliards d’euros.

Bernie Ecclestone (F1)

Bernie Ecclestone est surtout connu pour son implication dans les courses de F1 et pour son surnom « Supremo F1 ». Né dans un petit hameau près de Suffolk, en Angleterre, dans une famille modeste avec un père pécheur. Il quitte l’école à l’âge de 16 ans pour travailler en tant que réparateur (de moto). Après la guerre, il fonde Compton & Ecclestone, un marchand de pièces pour deux roues et commence à participer à des courses de Formule 3. Après un accident qui le força à prendre sa retraite, il décida d’investir dans l’immobilier et autres activités lucratives et en 1957, il devient le manager de Stuart Lewis-Evans, un pilote de course célèbre. La carrière d’entrepreneur de Bernie Ecclestone est alors montée en flèche d’une façon spectaculaire et il devient rapidement le directeur général de différentes équipes de course. Il s’est imposé comme le patron de la Formule 1 avec Formula One Group. Aujourd’hui, Bernie Ecclestone possède plus de 3,4 milliards d’euros.

Richard Branson (Virgin)

Le fondateur mythique de Virgin, Richard Branson, a commencé en vendant des disques à ses amis et à des connaissances. Au début, il fonda Virgin pour vendre ses disques à un prix très bas. Son modèle économique était simple : vendre les enregistrements au prix le plus bas possible. Plus tard, il créa le label Virgin et signa des groupes comme Sex Pistols et Can. Le groupe s’est désormais diversifié dans ses activités avec d’autres entreprises commerciales portant le même nom : Virgin Airlines, Virgin Bank Health, Virgin Racing, Virgin Media, etc. Richard Branson est l’un des entrepreneurs les plus riches en Europe, avec une fortune nette estimée à plus de 3,4 milliards d’Euros.

Xavier Niel (Free)

Xavier Niel est un entrepreneur spécialisé dans les technologies. Il est surtout connu pour être le créateur de Free, un fournisseur d’accès Internet français fondé en 1999 et est actionnaire majoritaire du groupe Iliad qui regroupe la marque. Son empire commercial couvre désormais 18 pays et il est un acteur majeur dans le marché des communications. Également devenu copropriétaire de « Le Monde », la fortune de Xavier Niel est estimée à plus de 5 milliards d’euros, faisant de lui l’une des personnes les plus riches de France.

Niklas Zennstrom (Skype)

Niklas Zennström est l’entrepreneur qui a créé le légendaire Kazaa, Joost et surtout le célèbre service de messagerie Skype. Né dans une famille de classe moyenne en Suède, il a commencé sa carrière en travaillant pour Tele2, un opérateur de communications européen. En 2001, Niklas et un ami, créèrent la plate-forme de partage de fichiers peer-to-peer « Kazaa », qui a connu un immense succès. Niklas Zennström est diplômé de l’université d’Uppsala, en gestion des affaires et en génie physique. Il a effectué sa dernière année d’université aux États-Unis, à l’Université du Michigan à Ann Arbor. Sa fortune est estimée à plusieurs milliards d’euros.

Trouver un job : la méthode la plus opérationnelle pour les cadres

Il est clair qu’aujourd’hui ce qu’il faut faire pour retrouver un job se présente sous un vocable particulier : cela se nomme dans les bibles du marketing (Kotler, Mercator) utilisées dans les écoles de commerce : SE FAIRE ACHETER et NE PLUS SE VENDRE ! 

Cette technique issue du marketing de crise est ancienne mais représente effectivement le meilleur (le seul ?) moyen de dépasser la posture du Clone reproduite à l’infini par l’immense majorité de nos concitoyens et ainsi de marquer une différence basée sur l’apport de ce que certains appellent communément une ‘’solution’’.

Il est clair qu’entrer en contact directement avec la direction générale ou le conseil d’administration d’une entreprise (ciblée sur son segment, ses objectifs….) est le meilleur moyen, à condition de viser une fonction suffisamment haute pour cela, de franchir toutes les barrières pour postuler auprès d’une entreprise, sans savoir si celle-ci a ou aurait un poste pour vous (marchés cachés).

Cette méthode est toutefois réservée aux fonctions stratégiques ou hautement opérationnelles de l’entreprise car cela implique la résolution d’une ‘’souffrance ‘’ (économique, financière, opérationnelle, logistique ….) qui bloque l’entreprise dans la réalisation de son plan stratégique.

Soit vous pouvez exprimer (positivement bien sur !!!!!!) au(x) décideur(s) de votre entreprise cible votre compréhension de leur(s) problématique(s) et des complexités qu’elle impose de dépasser (points qui lui font mal et qui nécessitent impérativement une solution) et il vous écoutera pour ‘’sortir’’ de ses ‘’souffrances’’ ; soit vous ne le pouvez pas et il est alors inutile de l’appeler.

Cela impose de récupérer les informations sur sa ‘’souffrance’’ et de les reformuler pour SE FAIRE ACHETER. Tous les professionnels en recherche d’emploi n’ont pas les réseaux ou la capacité à se les créer pour trouver l’info interne sur les boites qu’ils ciblent. Tous n’ont pas non plus la capacité psychologique pour aller la chercher en partant de ZERO. Cette démarche nécessite de développer une logique, une communication et un plan d’action qui impliquent de la part du professionnel en recherche d’un job une posture personnelle suffisamment complète pour faire aboutir le processus.

Par ailleurs il faut surtout disposer de ses coordonnées complètes directes (mail, téléphone, assistante, équipe rapprochée..) pour être en mesure de le contacter sans avoir à subir les blocages habituels (secrétaire, règle de l’entreprise….).

Car c’est bien d’attirer l’attention d’un décideur qui aimerait régler les affres de sa problématique ; mais une fois le rdv obtenu, lorsque vous êtes en face du dit dirigeant ; il faut continuer à avoir un coup d’avance sur lui et sa problématique pour qu’il comprenne qu’il à vraiment besoin de vous !

SE FAIRE ACHETER ET NE PLUS SE VENDRE est bien la clé pour trouver un job aujourd’hui.

Top 3 des tendances à étudier pour lancer sa start-up

Quand on souhaite lancer une nouvelle startup, il est toujours conseillé de choisir l’un des marchés les plus porteurs parmi la pléthore de choix qui s’offre à vous. Cela vous permet de réduire considérablement les efforts nécessaires à la démocratisation de votre produit/service. Nous allons donc présenter ci-dessous trois des tendances à étudier pour lancer sa start-up, qui pourraient vous aider à trouver l’idée gagnante.

Les services en Cloud Computing

Les services de cloud computing sont apparus il y a quelques années et sont devenus l’un des produits les plus dynamiques dans tout ce qui a trait à l’hébergement web. La valeur actuelle du marché se situe autour des 48 milliards de dollars, et tous les signes montrent que cette tendance de fond va continuer à se développer. En effet, tandis que les services de Cloud Computing continuent de croitre, la base de clients (entrepreneurs ou particuliers) continue de chercher et trouver de nouveaux bénéfices à l’utilisation des ces services, qui se démocratisent de plus en plus.

Avec l’émergence de services tel que Git hub (utilisé pour stocker les codes sources de millions d’entreprises et de particuliers) ou le lancement de Google Cloud afin de rivaliser avec Amazon Web Services, les services sont de moins en moins cher et plus facile à « scaler » que les serveurs virtuels dédiés. Et bien que de plus en plus d’entreprises décident d’utiliser ces services de cloud computing/hosting, il semble y avoir un vrai manque d’outils modernes et fiables pour les aider à le faire (des services comme la surveillance, la sécurité, le déploiement, l’optimisation, la migration, la sauvegarde etc.).

Parmi les outils basés sur le cloud, nous pouvons par exemple citer Mailchimp pour l’envoi de d’emailings, Un bounce pour tester des landing page, ou encore SEOmoz pour optimiser votre SEO.

Ce type d’outil est extrêmement demandé, et représente une vraie opportunité de marché pour tous les entrepreneurs.

Les solutions de paiement mobile

Il y a aujourd’hui plus de 5 milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles et 1,1 milliards d’utilisateurs de Smartphones dans le monde.

Logiquement, le marché des solutions de paiement mobile se développe rapidement à travers la quantité de services qu’il fournit aux utilisateurs. La gamme de services couvre aussi bien les applications bancaires, les paiements entre deux mobiles et le « social paiement » (Payson Payd), que l’utilisation de technologies « NFC » et la démocratisation des e-wallets (Google Wallet). Les entreprises fournissant ces services se sont très rapidement développées en 2012 et continueront leur expansion en 2013. En effet, les utilisateurs sont toujours en recherche de nouveaux services permettant d’envoyer ou recevoir des paiements, de manière simple et sécurisée, ce qui ouvre un vaste éventail de services qui vous pourriez fournir pour combler ces manques.

L’impression 3D

L’impression 3D est une technologie à travers laquelle des objets sont construits à l’aide d’une succession de très fines couches de matériaux (plastique, aluminium, métal etc.). Les imprimantes 3D les plus récentes ne sont pas encore utilisées pour créer des produits de consommation finale, mais plutôt pour le prototypage rapide de produits, ou de moules permettant la production de produits finaux. Les imprimantes 3D ont un potentiel de développement gigantesque pour l’industrie, et le grand public. Ce procédé peut par exemple permettre de produire des pièces de rechange pour toutes sortes de produits, sans avoir à être stockées dans des entrepôts physiques.

La NASA a pour sa part déjà testée l’impression 3D sur la Station spatiale Internationale, et a récemment annoncé son envie de développer une imprimante 3D haute résolution permettant de produire des pièces d’engins spatiaux lors de missions dans l’espace.Une autre application possible est la possibilité de créer des organes de remplacement pour le corps humain. Cette tendance est connue sous le nom de « bio printing ».

La tendance de l’impression 3D permet donc d’ouvrir de nombreuses perspectives, à travers la personnalisation de produits directement chez soi ou le développement d’une nouvelle industrie permettant d’accélérer les processus d’innovation et la mise en service de produits disruptifs et rendus accessibles au plus grand nombre.

Ces trois tendances font donc partie des secteurs les plus en vue de l’année 2013. De nombreux services et produits sont encore à développer pour exploiter pleinement le potentiel de ces différents marchés. Certains secteurs tels que les objets connectés, les interface interactives ou le Big Data sont aussi en plein essor.

Les leçons du rachat d’Instagram pour les entrepreneurs

Le rachat d’Instagram par Facebook pour le montant astronomique d’un milliard de dollars a fait couler beaucoup d’encre et en a déconcerté plus d’un. Comment une entreprise de moins de deux ans, employant seulement 13 salariés et ne générant aucun revenu, peut-elle valoir une telle somme ? Plusieurs raisons expliquent tout de même cette somme. L’analyse de cette « success story » et de la gestion de la startup ont en effet de nombreuses choses à enseigner aux jeunes entrepreneurs.

L’histoire d’Instagram

Petit rappel

A l’origine de ce projet on retrouve Kevin Systrom, diplômé en 2006 de l’université de Stanford. Il effectue un premier stage chez Odeo (qui donnera naissance à Twitter) puis connait une autre expérience professionnelle chez Google. Il travaille en parallèle sur un réseau social d’échange de photos, Burbn. C’est par l’intermédiaire de ce réseau qu’il rencontrera Mike Krieger, avec qui il s’associera pour travailler sur le projet qui deviendra instagram. 

L’application a été lancée en Octobre 2010 sur Iphone et permet à ses utilisateurs de prendre des photos puis de les retoucher en y appliquant toutes sortes d’effets et de filtres. Les photos peuvent ensuite être partagées. Au moment du rachat l’application comptabilisait plus de 30 millions d’utilisateurs, faisant ainsi d’Instagram un véritable réseau social. L’application est disponible depuis avril 2012 pour Android également. 

Une société non rentable

Instagram n’est pas rentable et ne génère aucun revenu puisque l’application est disponible gratuitement et sans publicité. L’entreprise de 13 salariés au moment du rachat s’est financée grâce à d’importantes levées de fonds, 500 000 dollars dès l’origine puis 7 millions de dollars en 2011 auprès de Benchmark Capital, de Baseline Ventures et d’Andreesen Horowitz. En 2012, la société réalise un nouveau tour de table et parvient à lever 50 millions de dollars. Ce sont ces différentes levées de fonds qui ont permis à Instagram de tenir malgré l’absence de revenus suffisants générés.

Pourquoi Facebook a racheté Instagram ?

Mettre la main sur un possible « concurrent »

Instagram était parvenu à devenir un acteur quasi incontournable du partage de photos et pouvait même concurrencer Facebook sur ce point. Cette montée en puissance d’un concurrent (certes indirect) a donc conduit Facebook à vouloir limiter les risques de ne plus être en situation de domination en la matière et donc à procéder au rachat. Car il faut bien le dire, Instagram, par son ergonomie et son originalité, était devenu (et est toujours) un véritable phénomène et constituait un réel réseau social par la possibilité qu’il offrait de partager avec des amis ou des inconnus des photos et donc des moments de sa vie. La société avait réussi à créer un véritable « lieu » de rencontre et de partage. La société de Mark Zuckerberg a préféré dépenser 1 milliard pour avoir un contrôle sur le développement de la startup. 

Eviter que ses concurrents Twitter ou Google prennent possession de la startup

Une réelle guerre fait rage entre les géants d’internet pour mettre la main sur les jeunes entreprises prometteuses et sur les talents. Si Facebook ne s’était pas positionné, il y a fort à parier que Google et Twitter l’auraient fait. Facebook a préféré prendre les devants pour éviter qu’un concurrent obtienne une compétence lui permettant de rattraper son retard. 

Rester à la pointe

Même si les concepts sont évidemment très différents, certains utilisateurs commençaient à utiliser davantage Instagram que Facebook pour partager. Il est faux de penser que la crainte d’une obsolescence prématurée soit absente chez Facebook. Au contraire, malgré sa position, l’entreprise de Zuckerberg met tout en œuvre pour éviter de subir le même sort que des sociétés comme Myspace ou encore MSN messenger. 

Poursuivre sa stratégie d’adaptation aux smartphones

Par ce rachat, Facebook poursuit également sa stratégie d’adaptation aux « nouvelles tendances ». Les utilisateurs passent de plus en plus par le mobile et Facebook a bien compris la nécessité de travailler davantage sur ce support. Le géant accuse un retard important sur ce point, son outil de partage de photos sur mobile est assez lacunaire. Cela explique aussi pourquoi Facebook n’a pas hésité à dépenser une telle somme. 

Parier sur un potentiel de croissance

Rien ne dit qu’Instagram ne générera pas un revenu colossal dans les prochaines années. Quand Google rachète Youtube, la plateforme ne générait que de très modestes revenus (15 millions de dollars). Cinq ans après l’acquisition, Youtube dépasse le milliard de dollars de chiffre d’affaires. Ce qu’a acheté Facebook, c’est avant tout un potentiel de croissance.

Quelques leçons pour les entrepreneurs

Penser grand sans s’agrandir trop vite

Dès le début de l’aventure, Kévin Systrom, cofondateur d’Instagram, n’a pas caché son ambition. Il a tout de suite affiché sa volonté de changer la façon avec laquelle les gens communiquent et échangent.
Malgré ses grandes ambitions, et contrairement à ce que font de nombreuses startups, il n’a pas fait l’erreur de vouloir s’étendre trop rapidement. Il a toujours fait en sorte que son entreprise reste flexible et efficace dans son organisation. Lorsqu’elle a été vendue, l’entreprise ne comptait que 13 salariés. Il est indéniable que le jeune diplômé de Stanford avait les moyens d’engager une armée de programmeurs, d’ingénieurs, de marketeurs, mais il ne l’a pas fait. C’est en restant petite et réactive que l’entreprise a pu se concentrer sur son message, son cœur de métier, et conquérir les utilisateurs.

Penser en premier aux utilisateurs, aux revenus ensuite

La clé des business sur internet est de situer l’utilisateur au centre des préoccupations et de la stratégie. La première étape n’est pas de générer des revenus mais plutôt de tenter d’augmenter le nombre d’utilisateurs, le nombre de personnes qui vous suivent. C’est cette communauté de fans, d’utilisateurs fidèles, qui constituera la richesse de votre entreprise.

La logique d’Instagram a été celle-ci, élargir au maximum le nombre de personnes appréciant le service proposé. La société aurait pu aisément faire payer quelques dollars pour son application mobile et générer en cela un revenu important rapidement. Mais elle ne l’a pas fait, en comprenant rapidement que ce n’était pas dans son intérêt. Elle a fait le choix de laisser l’application gratuite. L’important n’était pas l’argent qui était perdu maintenant, mais plutôt le revenu potentiel futur avec chaque nouvel utilisateur. Cette optique explique en partie les succès de géants tels que Google ou Facebook.

Reconnaitre ses erreurs si l’on a tort

Instagram a fait une erreur importante en voulant changer les conditions d’utilisation de la plate-forme afin de pouvoir vendre les photos. Cela a fait un véritable tollé sur le net, les utilisateurs exprimant massivement leurs craintes d’une monétisation du service et d’un croisement de données avec Facebook. Au plein cœur de la « tempête », le nombre d’utilisateurs quotidiens a même été divisé par deux.
Cependant, le cofondateur n’est pas resté campé sur ses positions. Il a rapidement fait machine arrière en revenant aux anciennes conditions d’utilisation. Ce rétropédalage s’est de plus accompagné d’excuses de la part de la société. Cette histoire nous apprend d’une part que la confiance des utilisateurs est une chose fragile qui peut être remise en question à chaque instant, mais surtout qu’il est impératif pour les entrepreneurs de reconnaître leurs erreurs et ne pas s’entêter inutilement. Ce qui compte avant tout, c’est ce que pensent les utilisateurs.

Attention, il est évident que ces leçons ne s’appliquent pas à toutes les startups présentes sur mobile, et qu’appliquer ces leçons ne vous garantira en rien le succès. Il n’y a évidemment pas de recette magique qui permette de garantir le succès sur le web ou sur mobile. Des conditions très spécifiques ont entraîné le succès d’Instagram. Cela dit, il est souvent bon de s’inspirer de ce que font ceux qui réussissent pour voir s’il est possible d’appliquer certains éléments à son business.

Etes-vous certain d’avoir exploré le potentiel de vos emails ?

Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas vous parler de technologie révolutionnaire (voir articles précédents sur les google-glass, la i-watch)… mais d’un potentiel déjà entre vos mains, dans un outil que vous utilisez tous les jours et que l’on croit à tort ringardisé par les réseaux sociaux.. votre email ! Etes-vous certain d’avoir exploré le potentiel de vos emails ?

L’email reste le canal n°1 pour l’acquisition de prospects et de fidélisation clients B2B

1.Ramené au cout d’acquisition de leads ciblés et qualifiés, l’email est plus efficace en B2B que l’achat de mots clés ou l’achat de bannières. Les contraintes moindres en matière de spam sur les adresses professionnelles ont notamment ouvert ce marché.

2.Les plateformes avancées de marketing automation (type Eloqua, Neolane,.) utilisées par exemple sur les sites e-commerce comme les 3 suisses permettent aujourd’hui d’automatiser finement le processus d’acquisition en le liant au CRM pour augmenter les tunnels de conversion. Sur beaucoup de problématiques B2B hors commerce, la vente doit en effet être « nourrie » par du contenu comme des livres blancs, des papiers d’experts, des études de cas (leadnurturing) qui nécessitent une ingéniérieen plusieurs étapes.

3.L’affiliation commence à s’organiser aussi en B2B via des plateformes de références de lead génération. Dans beaucoup de secteurs, il est aujourd’hui possible d’acheter de la génération de lead qualifié en quantité et géolocalisé, et le coupler à une plateforme de marketing email.

Pour autant, les techniques avancées de l’email ne traitent qu’une (petite) partie du problème et laissent beaucoup d’opportunités de côté :

1. Le processus reste inefficace car directement lié à la finesse de segmentation des bases et à l’adéquation au message à une cible à un instant t – le moins il y a de call-to-action, le plus il y a de retour… mais sur une cible forcément réduite.

2. Une fois une première détection d’intérêt effectuée, la plupart des business « B2B » nécessitent une intervention humaine (un commercial) pour convertir les leads en commandes. La direction marketing estime avoir fait son travail en fournissant des « leads » plus ou moins chauds à des vendeurs, qui font le travail avec un outillage moins évolué derrière.

3. Pour gérer son portefeuille , l’utilisation de CRM évolués est une nécessité mais difficile à maitriser, notamment dans les PME, et avec un couplage avec l’email qui reste encore très imparfait , obligeant souvent une resaisie manuelle dans le CRM et avec un apprentissage assez long.

Et si vous utilisiez VOTRE propre (signature) email comme relai démultiplicateur de business ?

Chaque collaborateur envoie en moyenne 40 emails par jour.

Compte-tenu du taux d’ouverture proche de 100% des emails individuels (contre 15 ou 20% dans le meilleur des cas en mass mailing), avez-vous calculé ce que cela représente comme opportunité de rebond sur vos clients et prospects ?

Les commerciaux augmentent encore cette proportion via les échanges du cycle de vente : confirmation / demande de rendez-vous, envoi de devis ou de plaquette commerciale, question / réponse sur une proposition..

A tous les stades de la relation commerciale, le client doit être rassuré, éclairé, voire séduit par des composantes de l’offre qu’il n’avait pas perçu au départ. C’est la qualité des emails et du contenu qui y est véhiculé qui à ce stade est primordiale et peut faciliter ou défaire une vente.

Au-delà du contenu, l’information que le mail est lu, cliqué, le moment où il est lu, et le fait qu’il se poursuit ou non par une navigation sur le site ou dans un contenu, peut indiquer au vendeur une marque d’intérêt, une hésitation, une recherche de solutions concurrentes, etc.

Il y a un gisement de performance immédiat à exploiter pour qui s’intéresse de près à ces échanges entre « individus consentants », et notamment au travers de la signature email qui est présente dans chaque conversation.

Et chacun peut le faire dès aujourd’hui ! Repenser sa signature peut se faire en quelques sessions de travail, alliant idéalement des compétences marketing, vente et communication pour définir des objectifs concrets qu’une solution de tracking permettra ensuite de mesurer. Le reste est essentiellement une affaire de processus et de discipline, pour propager le nouveau modèle à l’entreprise ou par entité si des signatures différenciées ont été définies.

Et pour les entreprises qui souhaitent industrialiser la gestion de cet espace, il existe aujourd’hui de nouvelles solutions techniques qui s’appuient sur le cloud pour redynamiser les emails professionnels via la signature, avec des techniques de suivi avancées pour détecter des leads ou des intérêts chez des clients.

L’immatriculation du preneur : condition de bénéfice du statut des baux commerciaux

La signature d’un bail commercial n’implique pas automatiquement que le preneur pourra prétendre à la protection du statut des baux commerciaux, la loi exige certaines conditions dont l’immatriculation du preneur, condition souvent négligée voire méconnue, aux risques et périls du locataire.

1. Le texte légal

L’article L.145-1 du Code de commerce précise que :

« Les dispositions du présent chapitre [c’est-à-dire celles du Chapitre V : Du bail commercial] s’appliquent aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds est exploité, que ce fonds appartienne, soit à un commerçant ou à un industriel immatriculé au registre du commerce et des sociétés, soit à un chef d’une entreprise immatriculée au répertoire des métiers, accomplissant ou non des actes de commerce (…) ».

En d’autres termes, les dispositions relatives au statut des baux commerciaux ne s’appliquent qu’au preneur inscrit :

  • au registre du commerce et des sociétés,
  • à un répertoire des métiers.

2. Conditions de l’immatriculation

2.1 La personne à immatriculer

Il y a lieu de préciser que c’est le titulaire du bail qui doit faire l’objet de l’immatriculation.
Les locataires doivent donc être particulièrement vigilants en cas de substitution de société, de cession d’actif, d’opération de fusion-absorption, etc.

Il en résulte que la société absorbante ne pourra se prévaloir de l’immatriculation de la société absorbée. De la même façon, l’immatriculation de la société cédante ne vaudra pas pour la cessionnaire qui devra s’immatriculer dès la cession de fonds régularisée.

2.2 L’adresse à immatriculer

Il faut que les locaux objets du bail commercial soient immatriculés.

Cette condition qui peut paraître évidente est loin d’être systématiquement remplie.
A chaque fois que le siège social d’une société est différent de l’adresse d’exploitation du fonds, le preneur devra immatriculer ce fonds au titre des lieux loués.

Tous les fonds qui se trouvent exploités et qui font l’objet d’un bail commercial doivent donc être déclarés comme établissement principal ou établissement secondaire au registre ou au répertoire qui recense l’immatriculation de l’exploitant.

Il est ainsi recommandé au preneur de vérifier systématiquement que tous ses établissements sont régulièrement immatriculés, en consultant :

  • soit l’extrait K-bis (en cas d’inscription au registre du commerce et des sociétés),
  • soit l’attestation d’immatriculation (en cas d’inscription au répertoire des métiers).

3. Sanction du défaut d’immatriculation

La sanction du défaut d’immatriculation peut avoir de lourdes conséquences pour le preneur.
En effet, l’absence d’immatriculation à la date de délivrance du congé ou de la demande de renouvellement prive le locataire de son droit au renouvellement du bail et par conséquent de son droit au paiement d’une indemnité d’éviction, en cas de congé sans offre de renouvellement.

La sanction est automatique de sorte que le bailleur n’a pas l’obligation de délivrer au preneur de mise en demeure ou de commandement préalables pour l’inviter à régulariser sa situation. En outre, toute régularisation a posteriori sera sans effet.

La date qui sera retenue sera celle de la délivrance de l’acte mettant fin au bail (congé ou demande de renouvellement, délivrés par exploit d’huissier).

Par contre, si le défaut d’immatriculation constitue un motif de déchéance du droit au renouvellement et au paiement d’une indemnité d’éviction, il ne constitue pas pour autant une infraction au bail justifiant sa résiliation.

Conclusion

Toute signature d’un bail commercial doit s’accompagner de la formalité de l’immatriculation au registre compétent, au profit de la personne titulaire du bail et au titre des locaux loués. Le locataire ne saurait négliger cette formalité et s’abstenir d’en vérifier l’accomplissement, les tribunaux ayant déjà jugé qu’une erreur du greffe du Tribunal de commerce n’excusait pas le preneur pour autant et le privait malgré tout du bénéfice du statut, même si cette erreur n’était pas de son fait. On notera que l’obligation d’immatriculation imposée par la loi n’est pas d’ordre public, de sorte qu’on pourrait envisager une clause dérogatoire dans le bail qui dispenserait le preneur de cette obligation, sans le priver pour autant du droit au renouvellement.

Les films que les entrepreneurs devraient regarder : the social network

Les livres offrent aux entrepreneurs de nombreux conseils et de nombreux outils qui les aideront dans leur quête vers la réussite. Le cinéma, lui, offre une fiction ou des événements de faits réels qui peuvent également apporter de nombreux conseils aux entrepreneurs et leur montrer les conséquences des actes d’un entrepreneur. Pour ce deuxième article, de la série « les films que les entrepreneurs devraient regarder », le film The Social Network sera analysé. Hollywood peut-il aider les entrepreneurs ?

Si vous êtes passé à côté de The Social Network et que vous avez l’ambition d’être entrepreneur alors procurez-vous le film le plus vite possible. The Social Network raconte l’histoire du plus grand réseau social au monde : Facebook. Ce film inspire de plus en plus d’entrepreneurs mais offre également des conseils pour les entrepreneurs. Il faudra faire attention avec ce film car il fait rêver voire trop rêver mais nous sommes là pour vous remettre les pieds sur terre et pour analyser ce film afin de ne pas commettre de grosses erreurs. Le film fût réalisé par David Fincher et il sortit en 2010 dans nos salles.

Le film raconte l’histoire de Mark Zuckerberg (interprété par Jesse Eisenberg) après s’être fait plaqué par sa petite-amie. Le jeune étudiant d’Harvard va prendre sa revanche en piratant les bases de donnés de l’université d’Harvard pour soumettre les filles du campus à un vote qu’il appellera « Facemash ». Le site devient viral et fait exploser le trafic du système d’Harvard qui devient hors service. L’étudiant sera convoqué à un conseil de discipline qui lui vaudra une sanction peu enviable. Mais c’est à partir de cet instant que germe dans l’esprit du programmeur l’idée d’un réseau social avec thefacebook exclusif aux étudiants d’Harvard. Le problème est que Thefacebook prend de plus en plus de proportion et Zuckerberg s’était engagé dans un projet similaire. Le site crée de nombreux conflits d’ampleur plus ou moins grande. Quelle est la véritable histoire et les cotés sombres de facebook ?

The Social Network est un excellent film qui plaira à tous les entrepreneurs. Il montre les conflits qu’une entreprise peut engendrer. Le film se penche plus sur les conflits humains et passionnels et non sur les problèmes liés à l’informatique. Le film n’est pas dénué de leçons pour les entrepreneurs qui apprendront beaucoup sur l’état d’esprit américain, sur les bonnes et les mauvaises rencontres que l’on peut faire durant la création d’une entreprise, sur les changements imprévus et sur la création de son équipe.

Tout d’abord, mettons les choses à plat. VOUS NE SEREZ PAS LE PROCHAIN MARK ZUCKERBERG !
Ce film inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs optimistes baignant dans le faux et le rêve des grandeurs. Ne soyez pas dupé en pensant que vous allez être le prochain Mark Zuckerberg. Votre entreprise ne vaudra jamais plus de 1 milliard de dollars et vous n’aurez pas un impact aussi puissant sur le monde. Il ne faut pas oublier que 95% des startups échouent alors revenez sur terre et construisez une entreprise aux ambitions fortes avec un business plan et des objectifs réalisables. Nous sommes désolés si nous avions brisés vos rêves. Voici les leçons qu’un entrepreneur peut tirer de ce film.

La discipline ne résout pas tout.

Dans le film nous retrouvons des jumeaux disciplinés, sportifs de haut niveau, issus d’une grande famille et qui ont un emploi serré et strict. Ils travaillent durs et étudient à Harvard dans les meilleurs conditions possibles mais tout cela ne suffit pas pour réussir. Il faut ne faut pas avoir l’ambition de réussir pour gagner de l’argent mais avoir l’ambition de réussir pour apporter au monde de nouvelles choses. Sinon tous les monde lirait le livre de Napoléons Hill, serait millionnaire et tout ceux qui n’auraient pas fait une grande école seraient destinés à échouer. La discipline n’assure aucunement vos chances de réussir. Ces personnages qui forment une bade de trois avec un autre étudiant ne pensaient qu’à l’argent et c’est pour cela qu’ils ont décidés d’attaquer le fondateur de facebook.

L’arrogance vous perdra

On croise beaucoup d’entrepreneurs arrogants car pour eux, c’est grâce à l’arrogance qu’ils ont réussi. Mais ce que l’on ne vous dit pas est que l’arrogance ne vous mènera nulle part sur le marché français et vous donnera une mauvaise réputation. Parfois il faudra être arrogant et avoir confiance en soi face à certains problèmes mais c’est une attitude à minimiser.
Le caractère d’un bon entrepreneur
Mark Zuckerberg est intelligent est à su déjouer les premier piège d’un jeune entrepreneur mais il possède surtout des caractéristiques d’un homme fait pour réussir.
Tout d’abord, Zuckerberg est obsédé par son projet, il ne s’arrête jamais. Dès qu’il pioche une bonne idée, il se presse de modifier sa création. Il s’obstine à vouloir créer le meilleur site et cherche constamment la perfection, sans être borné. Un entrepreneur qui réussit est un entrepreneur qui agit dans l’instant, qui ne remet rien au lendemain et qui persévère.

Etre impitoyable est parfois néccéssaire

Marc Zuckerberg n’hésite pas à prendre des décisions impitoyables pour le bien de son entreprise et Eduardo en fait les frais dans le film. IL faut avoir un certain degré de cruauté pour réussir dans l’entrepreneuriat. Virer un ami d’enfance ou un membre de sa famille peut être nécessaire. Et comme le disent les célèbres groupe de Rock « on ne fait pas un grand groupe de rock avec ses potes »

Sortir du lot et être un anticonformiste

Le personnage principal du film se moque des règles, des traditions et des coutumes de Harvard ou du monde de l’entrepreneuriat. Cette attitude est risquée car elle peut vous mener droit dans le mur mais elle peut vous faire réfléchir et créer de nouvelles choses inédites qui changeront le monde.

Le film est incontournable pour les entrepreneurs qui pourront grâce à ce dernier suivre l’aventure d’une grande entreprise et tirer des leçons mémorables. N’hésitez pas à nous donner votre avis sur le film, les leçons qu’il vous a apporté et conseillez-nous les films qui ont changé votre vision sur l’entrepreneuriat.

Le partage de la responsabilité civique des entreprises dans l’économie mondiale

Il est 10h du matin, le soleil est déjà haut en cette période estivale. C’est dans le TGV qui m’amène à la découverte du Vercors et de ses chemins de randonnées que je commence mon article du mois d’Aout pour dynamique entrepreneuriale. Alors que le paysage défile devant moi mon esprit vagabonde à la recherche d’un sujet qui pourrait vous apporter un peu d’optimisme avant la rentrée. Et tout à coup je repense à mon engagement auprès du Pacte Mondial des Nations-Unies * et de mon premier rapport finalisé il y a tout juste quelques jours. Ça y est….j’ai trouvé mon sujet : La responsabilité civique des entreprises dans l’économie mondiale. Qu’entend-on par-là ? Est -ce uniquement pour les grandes entreprises ? Comment faire pour vous s’y mettre demain? Par quoi commencer ?

Si les neurosciences et le numérique vont bouleverser notre quotidien d’ici peu, c’est aussi le cas du retour à des valeurs universelles qu’elles soient : humaines, sociales ou environnementales. Idéologiques ou stratégiques, elles émergent dans les esprits et s’infiltrent peu à peu dans le cœur des entreprises. L’époque où les PME étaient considérées comme des entités isolées du reste du monde est désormais révolu. Progressivement nous avançons vers un nouveau mode de production et de consommation basé sur la notion de responsabilité, de valeur et de partage des richesses.

Vous pensez peut-être que je suis une idéaliste, que le monde tourne mal et que chaque jour vous en avez la preuve en écoutant les informations ou en surfant sur le net !!! Et pourtant … si vous commenciez à ouvrir les yeux, à porter un nouveau regard sur les entreprises qui vous entourent et sur les salariés que vous côtoyez, que verriez- vous ?

Des entreprises engagées

Regardez de plus près les chefs d’entreprise autour de vous qui décident de donner une autre dimension à leur organisation : plus humaine, plus sociale ou plus respectueuse de leur environnement. Mais pourquoi ? Je vous vois venir, ne soyez pas mauvaise langue……vous allez me dire que c’est une mode et que les entreprises y trouvent un moyen de communiquer, de se différencier face à une concurrence de plus en plus féroce. Oui, c’est possible que les intentions initiales ne soient pas dénuées d’intérêts et peu importe au final ce qui motive un chef d’entreprise au départ car il est impossible de tenir des engagements sur la durée si vous n’y croyez pas fermement, parce que cela demande une implication, des changements de comportements et de la concertation pour être efficace.

Des salariés impliqués

Il n’est pas nécessaire de vouloir ressembler à son voisin ou à son concurrent, ni même de chercher à intervenir sur tous les fronts en même temps cela n’aurait aucun sens. Rome ne s’est pas construite en un jour n’est- ce pas ? Si l’aventure vous tente mais que vous ne savez pas par où commencer, je vous conseille,dans un premier temps, de réfléchir à une seule chose, la plus essentielle. Quelles sont les valeurs que je souhaite mettre en avant dans mon entreprise ? Qu’est ce qui me porte chaque jour lorsque je viens au travail ? Qu’est-ce que je souhaite partager et transmettre à mon entourage (collaborateurs, clients, fournisseurs, quartier, famille).

N’hésitez pas à réunir vos équipes et à les faire participer à cette réflexion commune : demandez à chacun de définir l’entreprise, qu’est-ce qui la caractérise de manière singulière. Vous verrez déjà que vous aurez des pistes d’actions qui vont se dégager naturellement.

Soyez vous-même.

Une fois vos valeurs définies plus clairement, il va vous sembler plus facile de choisir le style de votre engagement. Mais avant d’aller vers l’extérieur, vous devez obtenir l’adhésion et la participation auprès de vos collaborateurs. En effet, vos valeurs doivent résonner et faire partie de votre ADN, elles doivent se transformer en actions au quotidien dans votre organisation, c’est uniquement comme cela que vos salariés vont s’identifier, partager et porter haut les valeurs de votre entreprise bien au-delà de vos murs.

Chaque individu a besoin de donner du sens à son travail, de faire partie d’un ensemble avec une finalité bien définie. Faire participer vos salariés, les laisser être force de proposition leur permet de se sentir réellement engagés dans un cercle vertueux dont vous êtes le moteur. Grâce à leur simplications et à leurs actions, ils se sentiront motivés et une cohésion de groupe s’installera surement au sein de votre entreprise.

Attention aux faux semblants !!!

Inversement, les salariés ne seront pas dupes longtemps si votre discours est beau mais que vos actions sont dissonantes ou inexistantes. Dans ce cas précis vous aurez des salariés qui auront perdu toute confiance et qui ne croirons plus en vous à l’avenir et là, ils n’hésiteront pas à vous faire une très mauvaise publicité. Attention donc, si vous n’êtes pas prêt à vous investir dans cette démarche il vaut mieux ne rien faire du tout et attendre que vous soyez réellement motivé avant de vous y engager.

Parmi les engagements, vous avez l’embarras du choix :

Reverser un pourcentage des ventes pour aider les porteurs de projets, initier une démarche de responsabilité sociétale des entreprises, mettre en place une certification, faire des actions de développement durable (tri sélectif, fourniture Bio ou éthique…) ou améliorer la qualité de vie de vos salariés (organiser des déjeuners collectifs, créer des groupes d’entraides, favoriser la transmission de savoir entre les générations, donner les moyens par la formation de progresser et d’évoluer, apprendre à gérer le stress..). Il y a autant d’engagements que d’hommes, alors, commencez petit, selon vos moyens puis au fur et à mesure vous constaterez des évolutions au sein de votre organisation une émulation et tout le monde y gagnera beaucoup (l’entreprise, les salariés, les fournisseurs, les clients, votre entourage…)

Et nous qu’avons-nous fait au juste !

Si la période 2012 / 2013 a permis à CZAZEN d’établir une photographie de son positionnement vis-à-vis des 10 principes du Pacte Mondial et de mettre en place les premières actions concrètes notamment en faveur du développement durable, 2013 / 2014 offrira la possibilité de mesurer nos avancées sur la base d’indicateurs conçus dans le cadre de nos lignes directrices en liens avec nos valeurs (sociales, humaines). Nos actions seront alors orientées vers l’entraide et le lien social par le biais d’un partenariat avec une association à but humanitaire et par des interventions auprès des écoles pour sensibiliser le plus jeunes à une autre conception de l’entreprenariat.

C’est à vous d’inventer des actions qui vous correspondent, alors foncez.

*le pacte mondial des Nations- Unies (Global Compact) a été créé en juillet 2000 à l’initiative du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. Il a pour objectif de rassembler autour de 10 principes universels (social, humain, environnemental) les entreprises du monde entier qui souhaitent bâtir un marché mondial plus responsable dans une démarche de progrès.

Le poids des maux, le choc de la simplification !

A la veille de l’été, la situation économique de notre pays présente des caractéristiques pouvant facilement générer une difficulté à se projeter : inflation déclarée sur 12 mois de 0,007 % (déflation en réalité), petite croissance du PIB officielle (mais récession dans les faits), chômage en hausse importante et prévisions de plans de licenciements dans tous les types d’entreprises.

Il ne faudrait pas oublier l’absence de réforme de l’état, et de ses administrations, l’absence d’une politique de relance par les travaux infrastructurels et une hausse de la fiscalité tant des particuliers que des entreprises

C’est le poids des maux !

Face à ce tableau, notre pays ,suivant les injonctions de la commission européenne et sous menace d’une « amende » de plusieurs milliards d’euros, entame la publication d’un catalogue « à la Prévert », dont beaucoup peuvent déstabiliser le peu d’équilibre qui restait aux entreprises, sans qu’il y ait une ligne directrice, une ambition, un réel projet.

C’est la Xème réforme sur l’imposition des dividendes (5edispositif en 18 mois), c’est l’assimilation de rémunérations en revenus de capital, c’est la volonté de supprimer l’audit légal dans des structures qui font appel au crédit, alors que celui-ci permettait une assurance de la chaine de sécurité financière !

Mais attention au phénomène pschiiiit de tout cela ?!

Nous vivons une « révolution » de civilisation qui touche l’éthique, la culture, l’économie, les états, les individus.

Les réformes ne peuvent pas être étudiées et basées sur des schémas du passé, mais se doivent d’anticiper les évolutions de l’avenir et offrir de nouvelles sécurités globales pour les citoyens qu’ils soient décideurs ou consommateurs.

Le poids des maux, le choc de la simplification et nous tous les entrepreneurs ?

Nous aurons encore à attendre :

– La création des sociétés en 48h
– La simplification des étages administratifs de la France
– Une véritable harmonisation des régimes de retraites
– Des lois nouvelles et non des lois millefeuilles
– Une perspective législative et une stabilisation des mesures pour mieux travailler et créer de la croissance
– Etc….

C’est désormais la trêve estivale, les sacro-saints mois de juillet et aout, vive la sieste bienfaitrice à l’ombre des pins ou des tilleuls !

Reposons nous bien, car nous devons emmagasiner de l’énergie. En effet, les prochains mois et années à venir seront des moments de combat pour créer de la richesse, de l’emploi, redonner de l’espoir et permettre une attractivité pour les plus jeunes

Gageons notre avenir sur notre dynamique, sur nos valeurs, et un maître mot : entreprenons encore, entreprenons toujours, c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu !

Devenir indépendant grâce au web (3) : transformer ses visiteurs en prospects puis en clients

Une fois votre site internet ou blog construit, il ne suffit pas de créer du trafic à destination de votre « plateforme ». Il est également indispensable d’établir une stratégie claire et pertinente pour transformer vos visiteurs en prospects, puis en clients. Voici quelques clés pour vous aider dans cette tâche.

L’importance du taux de conversion et de la confiance

Il est important de faire en sorte que vos visiteurs n’effectuent pas un simple passage sur votre site sans rien acheter. Si vous avez utilisé le système d’annonce Google (Google AdWords), vous avez même payé pour que le visiteur vienne sur votre page, raison de plus pour tout mettre en œuvre pour qu’il n’effectue pas qu’une simple visite. Il doit vous laisser une possibilité de le recontacter après sa visite. C’est ainsi par exemple que l’on utilise un formulaire d’inscription (à une newsletter ou à une mailing-liste), quitte à offrir un (très) beau cadeau en échange. Dès qu’il s’inscrit, votre « visiteur » devient un « prospect » et le but deviendra d’améliorer votre taux de conversion visiteur / prospect.

Un acte d’achat est un acte émotionnel. Une fois cet acte effectué, on va ensuite se trouver des raisons (excuses)pour déculpabiliser. Le caractère émotionnel est lié à un second caractère de l’achat : la confiance.

L’utilisation du « marketing par mail » pour instaurer une relation de confiance

Un client, surtout sur internet, ne sortira pas sa carte bleue s’il n’a pas confiance. Pour créer ce climat de confiance, vous devez utiliser un élément commun à pratiquement tout le monde : le mail.

Comme on ne peux pas convertir directement les visiteurs en clients, il est nécessaire de passer par une étape intermédiaire, convertir les visiteurs en prospects et ensuite utiliser une autre technique pour convertir les prospects en clients.

Le mécanisme est le suivant : j’ai un blog, avec donc de l’information que j’offre gratuitement, où je vais mettre en avant mon dernier eBook. Je vais créer un formulaire (nous verrons ensuite comment), pour transformer mon visiteur en prospect, pour qu’il me donne l’autorisation de lui écrire des mails. Je vais dans un second temps essayer de personnaliser nos échanges, en lui offrant un eBook. Par la suite, je vais lui demander s’il l’a téléchargé, son avis, ce qu’il a pensé sur un point particulier. Quand la confiance s’installe entre nous je peux lui envoyer un email de proposition commerciale. S’il n’achète pas, ce n’est pas grave, je continue à lui envoyer d’autres mails, d’information, de formation. Après cinq ou six mails, je fais une nouvelle proposition d’achat. Plus je communique avec mon prospect et plus la relation de confiance, élément déterminant dans la décision d’achat, s’installe.

C’est donc par le marketing par email que je vais convertir mes prospects en clients,alors que c’est le par le e-marketing que je vais convertir mes visiteurs en prospects. Attention cependant à la fréquence d’envoi des mails, votre newsletter peut rapidement vous nuire si vous harcelez vos prospects par des mails incessants. On estime (suivant les marchés sur lesquels vous êtes) qu’une fréquence entre 2 et 3 emails par semaine est la fréquence optimale.

La nécessité d’un auto-répondeur pour l’envoi des mails

Si vous tentez d’envoyer un mail aux 1000 abonnés de votre blog avec Outlook par exemple, vous prenez rapidement le risque d’être considéré par votre fournisseur d’accès internet comme un « spammer » et donc de voir votre connexion coupée.

C’est là qu’interviennent les autorépondeurs. Ce sont des entreprises qui mettent en place des outils permettant de faire du mass mailing. Elles se font référencer auprès des fournisseurs d’accès internet pour être présentes dans leur « white list », la liste blanche des autorités émettrices de mailing en masse approuvées.

Lorsqu’il fait une demande pour être sur la liste blanche, l’auto-répondeur va demander l’ensemble des critères pour que les mails ne passent pas en spam. Il va ensuite ajuster sa manière de fonctionner pour que les mails qu’il envoie passent la barrière des spams.

Les auto-répondeurs, au-delà du mass mailing, représentent également l’outil qui va vous permettre d’automatiser la construction de cette relation de confiance, le passage du statut de prospect à celui de client. Vous pouvez grâce à ces derniers créer une séquence de mails qui sera envoyée aux prospects. Ils vous donnent en échange de votre abonnement, également accès à un ensemble d’outils de gestion et de statistiques.

Le premier d’entre eux est la gestion de listes. L’auto-répondeur permet une gestion de listes, liste de prospects, liste de clients… Il permet de jouer avec les abonnés d’une liste à une autre. Par exemple, quand mon prospect devient client, au moment où il achète, je peux faire en sorte qu’il soit désinscrit automatiquement de la liste prospects, et qu’il soit automatiquement inscrit sur la liste clients. Ainsi, il ne recevra plus la suite de ma séquence d’emails destinés aux prospects, mais il recevra les emails concernant les clients (où nous pourrons faire plus souvent une proposition commerciale).

Deuxième outil indispensable apporté par l’auto-répondeur : la gestion des formulaires d’inscription. Il faut bien un moyen d’inscrire les gens sur les listes que vous avez créées, un moyen de convertir vos visiteurs en prospects. L’auto-répondeur va vous permettre de concevoir ce formulaire, un code HTML est généré et vous n’aurez plus qu’à copier-coller à l’endroit où vous voulez voir apparaître le formulaire sur votre blog ou votre site. Il est important de rendre ce formulaire attractif, avec par exemple un cadeau en cas d’inscription.

Le but ultime étant bien sûr de réussir à se créer une communauté de clients « fans » qui achètent parce qu’ils ont confiance, parce qu’ils vous connaissent.