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Le poids des maux, le choc de la simplification !

A la veille de l’été, la situation économique de notre pays présente des caractéristiques pouvant facilement générer une difficulté à se projeter : inflation déclarée sur 12 mois de 0,007 % (déflation en réalité), petite croissance du PIB officielle (mais récession dans les faits), chômage en hausse importante et prévisions de plans de licenciements dans tous les types d’entreprises.

Il ne faudrait pas oublier l’absence de réforme de l’état, et de ses administrations, l’absence d’une politique de relance par les travaux infrastructurels et une hausse de la fiscalité tant des particuliers que des entreprises

C’est le poids des maux !

Face à ce tableau, notre pays ,suivant les injonctions de la commission européenne et sous menace d’une « amende » de plusieurs milliards d’euros, entame la publication d’un catalogue « à la Prévert », dont beaucoup peuvent déstabiliser le peu d’équilibre qui restait aux entreprises, sans qu’il y ait une ligne directrice, une ambition, un réel projet.

C’est la Xème réforme sur l’imposition des dividendes (5edispositif en 18 mois), c’est l’assimilation de rémunérations en revenus de capital, c’est la volonté de supprimer l’audit légal dans des structures qui font appel au crédit, alors que celui-ci permettait une assurance de la chaine de sécurité financière !

Mais attention au phénomène pschiiiit de tout cela ?!

Nous vivons une « révolution » de civilisation qui touche l’éthique, la culture, l’économie, les états, les individus.

Les réformes ne peuvent pas être étudiées et basées sur des schémas du passé, mais se doivent d’anticiper les évolutions de l’avenir et offrir de nouvelles sécurités globales pour les citoyens qu’ils soient décideurs ou consommateurs.

Le poids des maux, le choc de la simplification et nous tous les entrepreneurs ?

Nous aurons encore à attendre :

– La création des sociétés en 48h
– La simplification des étages administratifs de la France
– Une véritable harmonisation des régimes de retraites
– Des lois nouvelles et non des lois millefeuilles
– Une perspective législative et une stabilisation des mesures pour mieux travailler et créer de la croissance
– Etc….

C’est désormais la trêve estivale, les sacro-saints mois de juillet et aout, vive la sieste bienfaitrice à l’ombre des pins ou des tilleuls !

Reposons nous bien, car nous devons emmagasiner de l’énergie. En effet, les prochains mois et années à venir seront des moments de combat pour créer de la richesse, de l’emploi, redonner de l’espoir et permettre une attractivité pour les plus jeunes

Gageons notre avenir sur notre dynamique, sur nos valeurs, et un maître mot : entreprenons encore, entreprenons toujours, c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu !

Devenir indépendant grâce au web (3) : transformer ses visiteurs en prospects puis en clients

Une fois votre site internet ou blog construit, il ne suffit pas de créer du trafic à destination de votre « plateforme ». Il est également indispensable d’établir une stratégie claire et pertinente pour transformer vos visiteurs en prospects, puis en clients. Voici quelques clés pour vous aider dans cette tâche.

L’importance du taux de conversion et de la confiance

Il est important de faire en sorte que vos visiteurs n’effectuent pas un simple passage sur votre site sans rien acheter. Si vous avez utilisé le système d’annonce Google (Google AdWords), vous avez même payé pour que le visiteur vienne sur votre page, raison de plus pour tout mettre en œuvre pour qu’il n’effectue pas qu’une simple visite. Il doit vous laisser une possibilité de le recontacter après sa visite. C’est ainsi par exemple que l’on utilise un formulaire d’inscription (à une newsletter ou à une mailing-liste), quitte à offrir un (très) beau cadeau en échange. Dès qu’il s’inscrit, votre « visiteur » devient un « prospect » et le but deviendra d’améliorer votre taux de conversion visiteur / prospect.

Un acte d’achat est un acte émotionnel. Une fois cet acte effectué, on va ensuite se trouver des raisons (excuses)pour déculpabiliser. Le caractère émotionnel est lié à un second caractère de l’achat : la confiance.

L’utilisation du « marketing par mail » pour instaurer une relation de confiance

Un client, surtout sur internet, ne sortira pas sa carte bleue s’il n’a pas confiance. Pour créer ce climat de confiance, vous devez utiliser un élément commun à pratiquement tout le monde : le mail.

Comme on ne peux pas convertir directement les visiteurs en clients, il est nécessaire de passer par une étape intermédiaire, convertir les visiteurs en prospects et ensuite utiliser une autre technique pour convertir les prospects en clients.

Le mécanisme est le suivant : j’ai un blog, avec donc de l’information que j’offre gratuitement, où je vais mettre en avant mon dernier eBook. Je vais créer un formulaire (nous verrons ensuite comment), pour transformer mon visiteur en prospect, pour qu’il me donne l’autorisation de lui écrire des mails. Je vais dans un second temps essayer de personnaliser nos échanges, en lui offrant un eBook. Par la suite, je vais lui demander s’il l’a téléchargé, son avis, ce qu’il a pensé sur un point particulier. Quand la confiance s’installe entre nous je peux lui envoyer un email de proposition commerciale. S’il n’achète pas, ce n’est pas grave, je continue à lui envoyer d’autres mails, d’information, de formation. Après cinq ou six mails, je fais une nouvelle proposition d’achat. Plus je communique avec mon prospect et plus la relation de confiance, élément déterminant dans la décision d’achat, s’installe.

C’est donc par le marketing par email que je vais convertir mes prospects en clients,alors que c’est le par le e-marketing que je vais convertir mes visiteurs en prospects. Attention cependant à la fréquence d’envoi des mails, votre newsletter peut rapidement vous nuire si vous harcelez vos prospects par des mails incessants. On estime (suivant les marchés sur lesquels vous êtes) qu’une fréquence entre 2 et 3 emails par semaine est la fréquence optimale.

La nécessité d’un auto-répondeur pour l’envoi des mails

Si vous tentez d’envoyer un mail aux 1000 abonnés de votre blog avec Outlook par exemple, vous prenez rapidement le risque d’être considéré par votre fournisseur d’accès internet comme un « spammer » et donc de voir votre connexion coupée.

C’est là qu’interviennent les autorépondeurs. Ce sont des entreprises qui mettent en place des outils permettant de faire du mass mailing. Elles se font référencer auprès des fournisseurs d’accès internet pour être présentes dans leur « white list », la liste blanche des autorités émettrices de mailing en masse approuvées.

Lorsqu’il fait une demande pour être sur la liste blanche, l’auto-répondeur va demander l’ensemble des critères pour que les mails ne passent pas en spam. Il va ensuite ajuster sa manière de fonctionner pour que les mails qu’il envoie passent la barrière des spams.

Les auto-répondeurs, au-delà du mass mailing, représentent également l’outil qui va vous permettre d’automatiser la construction de cette relation de confiance, le passage du statut de prospect à celui de client. Vous pouvez grâce à ces derniers créer une séquence de mails qui sera envoyée aux prospects. Ils vous donnent en échange de votre abonnement, également accès à un ensemble d’outils de gestion et de statistiques.

Le premier d’entre eux est la gestion de listes. L’auto-répondeur permet une gestion de listes, liste de prospects, liste de clients… Il permet de jouer avec les abonnés d’une liste à une autre. Par exemple, quand mon prospect devient client, au moment où il achète, je peux faire en sorte qu’il soit désinscrit automatiquement de la liste prospects, et qu’il soit automatiquement inscrit sur la liste clients. Ainsi, il ne recevra plus la suite de ma séquence d’emails destinés aux prospects, mais il recevra les emails concernant les clients (où nous pourrons faire plus souvent une proposition commerciale).

Deuxième outil indispensable apporté par l’auto-répondeur : la gestion des formulaires d’inscription. Il faut bien un moyen d’inscrire les gens sur les listes que vous avez créées, un moyen de convertir vos visiteurs en prospects. L’auto-répondeur va vous permettre de concevoir ce formulaire, un code HTML est généré et vous n’aurez plus qu’à copier-coller à l’endroit où vous voulez voir apparaître le formulaire sur votre blog ou votre site. Il est important de rendre ce formulaire attractif, avec par exemple un cadeau en cas d’inscription.

Le but ultime étant bien sûr de réussir à se créer une communauté de clients « fans » qui achètent parce qu’ils ont confiance, parce qu’ils vous connaissent.

Entreprendre pour aider les entrepreneurs

Tout part d’un constat simple : il y a trop peu d’information sur les startups disponible sur internet. Devant ce constat, et refusant toute fatalité, l’aventure Maddyness est lancée. Louis Carle, cofondateur, nous en dit plus.

Le hasard fait bien les choses

Il n’est pas rare que les réussites entrepreneuriales tiennent, en plus du talent des créateurs, d’une certaine part de hasard. Maddyness ne déroge pas à cette règle. Comme nous l’explique Louis Carle, les conditions se sont montrées favorables à la création du magazine web : « Mes associés étaient tout comme moi à la tête d’un blog sur les startups. On a été amené à faire plusieurs articles, partenariats et dossiers ensemble et donc à se rencontrer plusieurs fois dans le cadre de ces collaborations. Du coup on s’est dit : “c’est idiot de disperser nos efforts, on a la même philosophie, on va tous se réunir et en faire une cause commune. » Tout part en quelque sorte d’un hasard mais au final ça a été une très bonne surprise et je suis bien sûr très heureux d’avoir rencontré mes associés. ». 

En plus d’avoir la même philosophie et la même méthode de travail, nos trois anciens blogueurs disposent de compétences complémentaires. Tout semblait fait pour que leur association réussisse. Louis Carle possède une formation en journalisme (management des médias) à Science Po Rennes alors que ses deux associés sortent d’école de commerce : « L’un de mes associés a fait un master en innovation et l’autre un master en entrepreneuriat. On a des profils assez complémentaires et on est tous les trois très axés sur l’entrepreneuriat. ».

Une expérience à faire partager

Si les trois fondateurs de Maddyness ont décidé de parler de startups et d’entrepreneuriat, ce n’est évidemment pas un hasard, tous les trois connaissent le sujet puisqu’ils ont eux même déjà tenté l’expérience avant Maddyness. L’idée est avant tout de nous faire partager leurs expériences sur le sujet et de répondre aux besoins qu’ils ont rencontrés lorsqu’ils ont monté leur entreprise : « On a tous lancé une entreprise avant de monter Maddyness et on s’est rapidement retrouvé devant un certain vide sur internet, surtout sur les startups, sur la phase amorçage, que ce soit pour les informations, sur la visibilité des autres startup, les conseils pratiques, les outils utiles. Du coup, on s’est dit qu’on allait tenter de combler ce manque en lançant Maddyness. ».

Un vecteur d’aide et d’information

Maddyness, ce n’est pas juste l’histoire de trois personnes qui se rassemblent pour faire du business, c’est une vision plus large de ce qu’est leur entreprise. Le concept, la philosophie, ont été dès le départ centrés autour de l’aide aux entrepreneurs, afin de leur apporter un panel de services le plus large possible pour les aider dans leurs démarches, à monter leur entreprise et à la faire prospérer. Le but initial était vraiment d’être pour les startups françaises un vecteur d’informations et d’aides : « Notre rôle est vraiment d’aider les startups ou les personnes qui veulent créer une entreprise. On tient beaucoup à apporter une aide de A à Z, de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise. On essaie vraiment de s’adresser au public le plus large possible, avec un focus sur les startups qui n’ont pas encore fait de levée de fonds, même si on parle aussi aux autres ».

L’offre de service proposé par Maddyness est extrêmement diversifiée, avec aussi bien des idées de business, des interviews d’experts, des dossiers sur des marchés précis ou encore des formations. Le cofondateur de Madyness nous en dit plus à ce sujet : « Le business model va plus s’axer sur de la formation et des conférences à destination des entrepreneurs, sur des points précis : comment réussir sa levée de fonds, comment monter sa boite, comment réussir à se faire connaître, à augmenter sa visibilité, etc. Nous tenons à faire participer des intervenants de qualité, dans des lieux de qualité mais tout en proposant un tarif préférentiel et peu élevé pour les startups, afin de rester accessible pour les entreprises qui en ont le plus besoin. Notre première formation aura lieu en octobre, probablement sur le thème de la levée de fonds. Nous aborderons le sujet sous le plus d’angles possibles. ».

Une vision large de l’entrepreneuriat

Maddyness se distingue également par une vision large de l’entrepreneuriat. Le message est fort puisqu’il s’agit d’une part d’apporter à tous les entrepreneurs des conseils et une actualité sur ce qui se passe dans leur domaine, mais également d’inciter les personnes à dépasser les limites qu’ils se fixaient et qui les empêchaient de lancer leur boite. Louis Carle nous confie à ce sujet : « On s’est mis dans la tête que l’entrepreneuriat et l’innovation sont le futur de l’économie de la France, et qu’en promouvant les initiatives, on peut pousser à recréer un tissu économique plus dense sur ce domaine-là. Après l’explosion de la bulle internet, l’entrepreneuriat a un peu baissé, mais commence à revenir depuis quelques années. Les startups sont de nouveau à la mode, et c’est tant mieux. Notre propos, c’est de dire que là, ce n’est plus juste une bulle, c’est un mouvement de fond qui va redynamiser le tissu économique français. » .

Elargissez votre panel d’outils de présentation

La vie d’un entrepreneur est rythmée de présentations en tout genre : présentation commerciale auprès de clients à séduire; présentation du business devant des investisseurs à convaincre; présentation des résultats aux actionnaires; présentation de la stratégie en interne etc. Toutes ces présentations sont à fort enjeu et il convient d’appuyer son discours sur un support qui vienne véritablement enrichir le contenu présenté par l’orateur, grâce à des visuels astucieusement choisis, des animations, de la vidéo, du son…

L’émergence de nouvelles possibilités au-delà des solutions « historiques »

Dans cette optique, les orateurs ont généralement recours à la solution ultra dominante : Powerpoint, voire Keynote pour les aficionados d’Apple.

Bien que ces solutions aient largement démontré leur efficacité, beaucoup leur reprochent leur aspect trop linéaire, rébarbatif, voire même soporifique. En effet, rien de plus lassant que de subir un orateur qui fait défiler des slides surchargées, aux couleurs fades et aux gifs animés douteux… Inévitablement, une présentation ratée peut porter préjudice au discours de l’orateur, entraînant par là-même l’effet inverse à celui escompté. D’où l’importance de soigner ses présentations.

A défaut de maîtriser parfaitement Powerpoint, il peut être judicieux d’explorer les solutions alternatives qui fleurissent sur le web. De plus en plus riches et variées, gratuites pour la plupart – contrairement aux deux solutions citées ci-dessus – ces wannabe Powerpoint surfent sur les nouvelles possibilités offertes par HTML 5 et CSS3.

La solution Prezi

Le challenger, ces dernières années, n’est autre que Prezi, qui se taille une part de plus en plus importante dans ce gâteau jalousement gardé par Powerpoint. Sa croissance est impressionnante. Dévoilé en 2009 lors de la conférence The Next Web, il atteint 10 millions d’utilisateurs en mai 2012. En l’espace de dix mois seulement, le nombre de ses adeptes a été multiplié par deux, dépassant les 20 millions en mars 2013. Entièrement online, exploitant la technologie Flash, il est rapide à prendre en main et l’inspiration n’est pas difficile à trouver grâce à la rubrique explorer.

Lors de présentations « compétitives » (concours, levée de fonds, appel d’offre, etc.), le choix de Prezi peut s’avérer payant. Après avoir vu défiler des centaines de slides, l’audience sera ravie de découvrir un support de présentation dynamique, qui passe d’une étape à une autre de façon très fluide grâce à des zooms et des dézooms au sein d’un plan de travail illimité. Attention toutefois à ne pas trop abuser de ces zooms et dézooms tournoyants : le principal reproche adressé à prezi est qu’il peut vite donner la nausée s’il est maladroitement utilisé.

De nouveaux outils en ligne

D’autres outils en ligne peuvent présenter des avantages notables : fini la galère de la clef USB pour présenter son Powerpoint et adieu les incompatibilités mac / PC qui ruinent le rendu d’une présentation à laquelle l’orateur a consacré plusieurs semaines. Avec des outils comme slid.es (anciennement reveal.js), ou encore impress.js, il suffit d’ouvrir un navigateur et la présentation peut être lancée. Si le deuxième nécessite un certain niveau de compétences techniques, le premier propose un éditeur en ligne très simple d’utilisation. Il permet de créer une arborescence plus riche que Powerpoint : plutôt que d’être limité aux seules actions de passer à la slide suivante ou de revenir en arrière, il devient possible d’emprunter quatre directions différentes, d’avoir une vue d’ensemble de l’arborescence de sa présentation en un clic, d’accéder avec fluidité à des contenus extérieurs sur le web etc.

Une solution alternative pour se démarquer

Un grand nombre de nouvelles solutions de ce type se développent. Elles mettent l’accent sur un rendu de qualité et des transitions ultra fluides, dans l’espoir de faire de l’ombre à hégémonie de Powerpoint. Le chemin est encore long pour y parvenir, certes, mais il est tout de même utile d’avoir dans sa besace quelques alternatives au logiciel de Microsoft. En effet, compte tenu de notre addiction aux écrans (on parle même d’en installer dans les tribunaux !), nous n’avons pas fini d’avoir recours à ces outils. Et l’audience est de plus en plus exigeante, elle veut du beau, du ludique, du dynamique… et son attention est souvent décuplée face à un support de présentation original.

La plupart du temps en effet, dans un cadre concurrentiel, la présentation qui marque le plus l’audience grâce à sa forme soignée et originale a de grandes chances de faire la différence.

Bien que ce soit difficile à entendre lorsqu’on est passionné par son produit, la forme compte autant que le fond, il est donc utile de se donner les moyens d’éblouir ses interlocuteurs !

Le corporate venture : des investisseurs comme les autres ?

Le Corporate Venture regroupe les investissements réalisés par des groupes non financiers dans de jeunes sociétés innovantes. Souvent matérialisée par une prise de participation minoritaire, cette pratique en plein essor pourrait bien être une réponse à la pénurie des acteurs du financement de l’amorçage et du capital-risque.

Une logique différente

Si le rationnel de ces nouveaux types d’investisseurs, est certes guidé par un objectif de rentabilité, il semble néanmoins que leur approche intègre une logique différente ou la dimension sociale, stratégique, commerciale entre également en considération. Sans pour autant basculer dans la philanthropie on assiste néanmoins à une vraie prise de conscience de l’intérêt de favoriser le tissu économique des PME innovantes et de réhabiliter la notion parfois oubliée de partage dans la « prise de participation ». Le corporate venture cherche en effet, moins un retour sur investissement rapide qu’à mettre en place des stratégies d’innovations gagnantes sur le long terme.

Un équilibre gagnant-gagnant

Dans ce cadre, le postulat de départ est basé sur un équilibre « gagnant-gagnant » et l’apport croisé d’une véritable valeur ajoutée. Pour le grand compte cette démarche permet d’innover de manière agile sans recourir à des investissements massifs en Recherche et Développement. Il permet également de bénéficier d’un vivier de talents dont les profils parfois atypiques bousculent les idées reçues et favorisent la création. En finançant des structures positionnées plus en amont ou en aval de leur chaîne de valeur, ces groupes anticipent ainsi les nouveaux marchés potentiels et restent en contact permanent avec les évolutions et les changements de ces derniers.

Pour les jeunes pousses, être financées par un industriel peut être une formidable opportunité d’obtenir une légitimité sur le marché et de bénéficier de véritables leviers commerciaux tant en France qu’à l’international. Au-delà de l’apport de financement, la jeune entreprise peut également bénéficier de ressources technologiques, marketing et administratives et surtout du partage d’un savoir-faire « métier » qui lui permet d’accélérer sa croissance et de favoriser l’innovation.

Bonnes pratiques et précautions

Si cette catégorie d’investisseur se développe et tend de plus en plus à devenir une véritable démarche pro-active des groupes pour prendre en main leur avenir et apporter une touche entrepreneur à leurs équipes, elle répond également à un désengagement des acteurs institutionnels. En effet, le durcissement des normes prudentielles d’une part et de la fiscalité de l’autre a également favorisé la montée en puissance de ce type d’acteur. Pour les jeunes entreprise c’est également une bonne alternative à la défiance vis-à-vis à des investisseurs institutionnels classiques et à l’asséchement de ce type d’acteur sur des phases d’amorçage et de croissance.

Si le postulat de départ est basé sur un contrat gagnant, il ne faut néanmoins pas oublier que l’essentiel pour la PME est d’assurer son développement en toute indépendance, aussi pour la société financée il faudra être vigilant pour garder une indépendance financière et une grande autonomie sur les choix stratégiques de développement. Dans ce cadre une attention particulière est à apporter au mode de gouvernance et à la protection des actifs incorporels.

En conclusion

Le développement du corporate venture est un phénomène qui devrait s’accélérer dans les prochaines années, celui-ci traduit en effet des tendances fortes que sont :

  • La réappropriation de l’investissement innovant par les groupes industriels
  • L’engagement sociétal et la volonté de favoriser le développement d’entrepreneurs futurs qui seront les partenaires de demain
  • Le développement d’une approche plus stratégique que financière où la rentabilité n’est plus le principal driver

5 points à contrôler avant de publier un article de blog

Aujourd’hui, le contenu sur internet a de la valeur. Si vous communiquez sur le web, vous êtes amené à écrire des articles de blog afin d’attirer de nouveaux visiteurs sur votre site internet, de les convaincre de votre expertise et même de les fidéliser. Votre contenu doit avant tout être utile, informatif ou divertissant et l’objectif de celui qui s’occupe du webmarketing d’une entreprise est de faire qu’il se distingue de ce qui est produit ailleurs.

Ainsi, nous vous proposons de prendre 5 minutes pour donner encore plus d’éclat à votre contenu, en contrôlant les 5 points de cette checklist, au moment de publier un article de blog : vos articles auront plus de portée et d’efficacité.

1. Vérifiez scrupuleusement l’orthographe et la grammaire

Êtes-vous confiant à 95% que votre article ne contient plus de fautes ? L’idéal est de faire relire votre texte à une ou deux personnes qui auront un regard neuf sur vos phrases et repèreront plus facilement les tournures maladroites et les coquilles d’accord ou de conjugaison.

Si la discipline de la dictée n’était pas votre tasse de thé, il existe des outils qui vous permettent de faire une vérification orthographique automatique, par exemple :

2. Tenez-vous en à votre message !

Quand vous écrivez pour le web, vous devez rester simple. Les internautes lisent souvent votre article rapidement et vont tenter d’attraper les idées principales de votre propos. S’ils voient que le jeu en vaut la chandelle, ils prendront le temps de lire plus en profondeur.

Quoi qu’il en soit, privilégiez les phrases courtes, avec une idée à chaque fois. Évitez absolument les phrases vides qui redonnent la même information que les précédentes. Vous pouvez supprimer tous les mots inutiles – une bonne façon de le faire est de relire votre texte en vous demandant à chaque fois: supprimer tel ou tel mot changera-t-il le sens de la phrase ?

3. Mettez votre article sur son 31

De la même façon, vous devez prendre votre lecteur par la main, lui indiquer les idées importantes et faciliter sa lecture.

Aérez votre texte avec des paragraphes courts et séparés par des titres et sous-titres. Donnez du relief à votre contenu en utilisant :

  • les fonctions de mise en avant avec le gras ou l’italique
  • les listes à puces ou à numéros
  • les citations tabulées

4. Tissez votre toile avec des liens pertinents

D’abord, votre article de blog doit être un tremplin pour amener votre lecteur sur une page précise votre site internet, sur vos comptes de réseaux sociaux ou sur un formulaire de contact.

Ensuite, ce texte doit être mis au service de votre stratégie de référencement :

  • en permettant aux pages que vous voulez voir apparaître en haut des résultats des moteurs de recherche sur certains mots clés de remonter efficacement
  • en liant vos articles entre eux pour densifier votre écosystème internet
  • en amenant votre visiteur à rester sur votre espace

Pour cela, le maillage interne est primordial. Avant de publier un article, vous devez vérifier que vous avez correctement inséré quelques liens lorsque cela était nécessaire. Au détour d’une phrase, vous utilisez tel mot clé sur lequel un autre de vos articles est référencé ? Ayez le réflexe d’ajouter un lien vers le dit-article qui gagnera en poids en termes de référencement.

Ainsi, avant de publier votre contenu, recherchez les articles connexes sur votre blog qui pourraient avoir un lien dans l’article et créez-en un ou deux avec une ancre optimisée, par exemple.

5. Un bon discours ET une belle illustration

Pour donner envie de lire l’article dont on ne voit qu’un extrait ou pour projeter un lecteur dans une situation particulière, rien de mieux qu’une photo ou une illustration scrupuleusement choisie.

Si vous en mettez une, il est important qu’elle renforce le message. Privilégiez les photos en contexte : c’est-à-dire avec des individus en action ou une situation qui a lieu effectivement. L’objectif est que les internautes puissent s’imaginer vivre la problématique qui est décrite dans votre article.

Si l’image vous appartient, vous n’êtes pas tenu d’ajouter le crédit de l’auteur. En revanche si vous avez pris le parti de trouver des images libres de droits sur internet, vous devrez indiquer le contact de l’auteur associé.

Affichez votre checklist !

Pour être certain de respecter ces règles, nous avons affiché les points à vérifier avant de publier nos articles sur les murs du bureau. Vous aussi, écrivez la conduite qui vous semble nécessaire de suivre pour être sûr de ne pas oublier de temps en temps. Une des clés du webmarketing, c’est la régularité !

(Crédit photo : INPIVIC)

Avocat : prévenir ou guérir

Dans la vie d’un entrepreneur, l’avocat est primordial que ce soit pour se défendre ou attaquer…ou tout simplement pour éviter toutes problématiques légales auxquelles il ou elle devra faire face. Selon l’état d’esprit de l’entrepreneur, le besoin d’un avocat interviendra en prévention ou en situation de crise. Prévenir ou Guérir, comment utilisons nous nos avocats de part et d’autres de l’Atlantique ?

Le film « The Social Network » relatant l’incroyable ascension fulgurante du réseau social Facebook, illustre à merveille la réalité de l’utilité des avocats aux cotés des entrepreneurs. Pour mémoire, au début de l’aventure Facebook, Mark Zuckerberg a dû faire face à 2 attaques. La première venant d’Eduardo Saverin son ami de l’époque et ancien compagnon de chambre avec qui il a cofondé Facebook et la deuxième émanant des deux jumeaux Winklevoss l’accusant de vol de propriété intellectuelle sur le concept d’un réseau social révolutionnaire…qui deviendra Facebook.

Ces deux attaques mettent en avant le manque total de prévention d’Eduardo et des deux Jumeaux pour protéger, respectivement, ses intérêts capitalistiques dans Facebook et la valeur de leur concept chez les Jumeaux…Cette erreur de débutant est assez rare aux Etats-Unis où la population est conditionnée, dès la naissance, à utiliser le droit pour tout…et rien (cette vérité tend à s’amenuiser depuis ces dernières années…crise oblige…et retour sur investissement plus aussi convaincant). Au contraire de la France où cette erreur est largement plus répandue par notre éducation à aller consulter un avocat à la rencontre d’un problème.

Un avocat est un avocat donc quelle vraie différence entre Prévenir ou Guérir ?

La fonction de l’avocat pour un Américain, est vue comme un investissement sur l’avenir, là où pour la plupart des entrepreneurs français il est considéré comme un coût.

Cette différence de mentalité n’a cependant pas les mêmes impacts sur l’entreprise. Dans le premier cas, l’entrepreneur confie à l’avocat de le prémunir des attaques potentielles reliées à sa personne, son patrimoine et son business avant même le dépôt de la structure. Cette démarche, qui peut paraitre couteuse au départ, a pour but que l’entrepreneur puisse se concentrer à 110% au développement de son business sans se soucier de la partie légale. Quand celle-ci doit malheureusement être activée, il y a déjà un cadre qui va permettre à l’entrepreneur soit de se défendre soit d’attaquer, limitant ainsi les procédures possibles et la longueur de celles-ci…sans ce cadre initial, nous nous retrouvons dans le deuxième cas, où l’avocat fait office de pompier avec un feu qui est bien souvent difficile à maitriser et pouvant courir très longtemps…imposant à la fin un surcout non négligeable sur les comptes de l’entreprise.

Le droit permet aux individus de pouvoir, normalement, être égaux entre eux par rapport à un désaccord. Plus vite celui-ci est maitrisé, moins cher il coûtera que ce soit en termes financier, d’image, de temps et d’énergie qui pourrait être dédiée au business.

Conseils

Dans un monde de plus en plus global, où vos business vous font voyager en dehors des frontières françaises ce qui implique automatiquement une complexification des conditions où le droit n’est pas le même qu’en France (droit du travail, droit à la propriété, droit des entreprise etc..) il est important d’anticiper les risques potentiels qui y sont liés.

Demander à faire appel à son avocat pour relire des documents (NDA, Contrats, Partenariats, etc..) de plus en plus compliqués et compréhensibles que par un avocat, n’est pas un manque de confiance vis-à-vis d’autrui ou une insulte, mais au contraire, un positionnement pour que toutes les parties engagées soient sur ce même pied d’égalité.

Le plus dur, reste malgré tout le bon choix de votre/vos avocat(s)….que vous restiez en France où que vous exportiez à l’étranger, car celui-ci est le garant de vos intérêts en mode prévention ou en mode guérison.

Un avocat n’est pas comparable à un psychiatre, et aller en consulter un n’est pas synonyme que vous avez des problèmes. Néanmoins, la comparaison avec un psychiatre n’est pas anodine. Une relation patient-psychiatre est basée sur l’humain et la confiance à se révéler au niveau le plus intime de sa conscience. Il en va de même avec la relation que vous aurez avec votre avocat avec qui vous allez/devez partager toutes les informations cruciales de votre entreprise et de votre personne. Cette future relation est aussi basée sur la compréhension, le dialogue et la confiance…et plus vous irez en consulter un tôt, mieux vous serez protégé….et bien des avocats vous dirons que certaines sessions avec leurs clients tiennent plus de la libération d’esprit que du conseil juridique.

Alors Prévention ou guérison ?

L’ADN de l’entrepreneur social

Le temps de l’introspection est venu. En tant qu’entrepreneur vous n’êtes sans doute pas en vacances ou vous ne l’êtes qu’en apparence mais vos clients eux le sont encore pour quelques jours. Un créneau idéal pour analyser ce qui vous anime en tant qu’entrepreneur social et peut potentiellement vous permettre de faire la différence.

Votre histoire

Tout entrepreneur a une histoire passionnante à raconter. Celle des entrepreneurs sociaux est dans bien des cas digne d’intérêt car elle met en lumière la capacité d’entreprendre de tout un chacun. Quelle est la vôtre ? Pas celle de votre offre mais celle qui vous a mené à faire la transition d’une vie « normale », sécurisante, sans insomnies,à celle d’entrepreneur passionné par l’innovation sociale et le bien-être d’autrui mais défiguré… par des poches sous les yeux ?

Vous séchez ou estimez que cette histoire ne vaut pas qu’on s’y attarde ? Plongez-vous dans celle de Carl de Miranda (Greenweez) ou Cecile Galoselva (Etic) pour appréhender le mécanisme de transition vers une autre approche de l’entrepreneuriat. Vous pouvez également rejoindre le mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES) ou toute autre organisation d’appui à l’Economie Sociale et Solidaire pour mesurer la spécificité de votre parcours et la valeur de ce que vous pourriez apporter aux nouvelles générations d’entrepreneurs, simplement en racontant votre histoire.

Votre histoire mettra en lumière un élément constitutif de votre ADN …

Votre éthique

Il est hasardeux d’attribuer à l’entrepreneur social une éthique particulière tant les profils et les domaines d’applications sont divers. L’objectif de bien-être social peut s’atteindre de différentes manières à partir de ressources et partenariats jamais exploités. C’est là toute la richesse de cette forme d‘entrepreneuriat.

Cependant l’altruisme et le sens des responsabilités peuvent être des valeurs communes aux entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire.

Compte tenu donc de votre éthique, ou placez-vous le curseur entre altruisme et sens des responsabilités ?

Cette question saugrenue à laquelle il peut être difficile de répondre, vous permettra d’identifier votre capacité à surmonter les nombreux obstacles auxquels vous serez confrontés en tant qu’entrepreneur social : l’accès au financement, l’équilibre entre l’activité marchande et l’impact social et environnemental visé, l’adéquation des valeurs entre le secteur privé et le secteur public…

Tandis que l’altruisme est inné, le sens des responsabilités s’acquiert grâce à une aptitude qui vous permettra de préserver, quels que soient les obstacles, l’intérêt des bénéficiaires de votre offre….

Votre sens de l’agilité

Comme le soulignait Catherine Fieschi , directrice du Think Tank Demos le 30 mai dernier lors d’une conférence sur les partenariats public privé organisé par le MOUVES, garder le bénéficiaire de la solution sociale au cœur de la définition de la solution, est l’une des conditions du succès d’un projet à impact social. En effet l’articulation de vos propositions avec celles des pouvoirs publics, des partenaires privés et vos clients pour l’atteinte d’un impact social accroît de fait les risques de dérives au détriment des bénéficiaires.  Ex : Le système de compensation carbone REDD+…une solution innovante qui mène cependant à l’expropriation de populations de leurs terres pour permettre à des multinationales de planter des arbres et afficher un bilan RSE positif…

Comment s’en prémunir ? Voici une piste puisée dans le secteur des Technologies de l’information et la communication, à priori imperméable aux problématiques sociales : la culture agile.

Certes l’entrepreneur social est un entrepreneur avant tout. Pourtant il se distingue de l’entrepreneur de l’économie conventionnelle non seulement par sa capacité à faire émerger des solutions inédites « from scratch », souples et structurées mais aussi par sa propension à les améliorer sans cesse pour et surtout avec les bénéficiaires, partenaires ou clients …conformément à la méthode agile issue du monde du développement informatique.

La corrélation entre paradigme agile et méthodologie d’innovation sociale peut paraître étonnante pourtant les valeurs portées par ces deux domaines d’expertise sont communes : l’équipe, la solution souple, parfaitement construite, évolutive par itération sur cycles courts, la collaboration, l’acceptation du changement et la capacité à s’y adapter rapidement.

Si la solution ou l’offre que vous proposez répond à un besoin social et se construit au fil du temps avec le bénéficiaire, si vous êtes à même d’apporter des aménagements à votre solution sociale innovante sans contraintes ou évolutions majeures pour les bénéficiaires , alors vous appliquez la méthodologie agile et êtes doté de cette qualité…tout comme les acteurs des NTIC rompus à cet exercice. Rien d’étonnant donc à ce qu’une part importante des innovations sociales soient portées par des entrepreneurs issus de ce secteur ou utilisateurs de solutions web. Quelques initiatives notables :

Makesense : le réseau international d’appui aux entrepreneurs sociaux par le challenge d’idées et de compétences http://beta.makesense.org/

Vous doutez de l’atout des TIC dans le développement de votre projet ? Reconsidérez cette position d’urgence. L’intégration des valeurs de la culture agile, développée dans ce secteur, pourrait bien vous apporter de nouvelles sources d’innovation sociale et préserver, à chaque étape, les bénéficiaires de votre solution sociale de dérives financières ou politiques.

Téléphone mobile, votre meilleur ennemi

Alors que le marché de la téléphonie mobile et des Smartphones explose, le manque de sécurisation de ces appareils en proie aux pirates et aux voleurs de données croit en parallèle.

Des Smartphones de plus en plus intelligents

Les Smartphones connaissent un succès fulgurant grâce à leurs nombreuses fonctionnalités. Selon les chiffres publiés par IDC en avril dernier, pour la première fois, les ventes mondiales des Smartphones ont dépassé celles des téléphones basiques. Au total, 216,2 millions de téléphones intelligents ont été écoulés au premier trimestre 2013, représentant 51,6 % des ventes totales de téléphones mobiles. Le cabinet estime par ailleurs que d’ici 5 ans, la vente de Smartphones représentera plus de 66% du chiffre d’affaires de ce secteur.

Fort de ses nombreuses fonctionnalités, le Smartphone séduit de plus en plus les consommateurs. Des applications les plus basiques (fonction téléphone, envoi SMS et MMS) aux fonctionnalités pratiques (appareil photo, caméra vidéo, GPS, agenda, fonctions bureautiques et multimédias, stockage de données) en passant par la navigation sur internet, l’accès aux réseaux sociaux, l’envoi de mail et le téléchargement d’applications, le Smartphone est un véritable ordinateur miniature. Selon une récente étude du cabinet FlurryAnalytics, les Smartphones sont utilisés plus de deux heures chaque jour principalement pour jouer (32% du temps), pour surfer sur le Web (20%) et sur les réseaux sociaux, Facebook en tête (18%).

Voici les modèles phares de l’année 2013 présentés au salon CES à Las Vegas en janvier dernier : LG Nexus 5, Samsung Galaxy S3, HTC One X, iPhone 5, Blackberry 10 et Nokia Lumia 920. Tous ces Smartphones disposent d’un écran de taille supérieure ou égale à 4’’. A noter que l’iPhone 5 reste en première position en termes de vitesse de navigation bien que le marché soit dominé par Android, le système d’exploitation de Google.

Votre Smartphone sait tout de vous

Le développement de la téléphonie mobile a créé un véritable besoin du côté des consommateurs. Il n’est plus possible pour le possesseur d’un portable ou d’un Smartphone de se séparer de son appareil. De nombreux utilisateurs lui confient même leurs données personnelles en y enregistrant des photos intimes, des vidéos et pire encore, les codes d’accès de leur compte en banque, le code de l’entrée de leur immeuble ou des documents professionnels. Il est ainsi facile pour un hacker qui s’empare du Smartphone de connaître tous les secrets de son détenteur et d’usurper son identité.Une étude de Médiamétrie révélait que 40% des utilisateurs de Smartphone y stockaient des données dites sensibles. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les détenteurs de Smartphones protègent-ils mieux leurs informations ? D’après de récentes études, 80% des utilisateurs interrogés dans 10 pays d’Europe, d’Amérique, d’Océanie et d’Asie stockent des photos sexy dans leur téléphone et les partagent. Malgré cela, selon une étude réalisée par Norton en Europe, 35% des personnes sondées ne verrouillent même pas leur Smartphone à l’aide d’un mot de passe.

La téléphonie mobile et ses risques encore trop méconnus

La CNIL, en partenariat, avec l’Inria, a lancé une grande étude nommée Mobilitics visant à analyser les informations stockées et émises par les Smartphones. L’étude a débuté par l’analyse des données d’iPhone et doit se poursuivre avec des appareils utilisant le système d’exploitation Android. Il en ressort notamment que de nombreuses applications téléchargées sur les appareils intègrent des outils de traçage, de géolocalisation et transmettent des informations à des entreprises tierces. Véritable compagnon de tout instant, le Smartphone jour un rôle de « hub de notre vie digitale ». La CNIL déplore un manque de transparence de la part des acteurs internes et externes du marché de la téléphonie mobile. Elle demande une information plus claire à destination des consommateurs.

En France, on estime que 24 millions de personnes possèdent un Smartphone. Alors qu’une majorité d’entre eux y stockent des données personnelles et téléchargent des applications qui se servent largement de leurs informations, la problématique liée à la sécurisation des appareils se pose. En plus du traçage et de la géolocalisation souvent subis par les utilisateurs, le piratage et le vol font aussi de nombreuses victimes. 30% des personnes interrogées dans le cadre de l’étude menée par Norton en Europe ont déjà perdu ou se sont vus voler leur Smartphone. Malgré tous ces risques, très peu de détenteurs de Smartphones protègent leur portable par un mot de passe.

La démocratisation des Smartphones permet à tous d’accéder à des technologies innovantes mais comprend aussi de nombreux risques encore méconnus et sous-estimés par le grand public. Afin de favoriser la protection de ses données stockées sur son Smartphone, quelques pratiques de base sont préconisées : éviter d’enregistrer des informations à titre privé sur son téléphone portable pour ainsi limiter les risques d’usurpation d’identité, utiliser un code PIN complexe et activer le verrouillage automatique. Egalement, l’utilisation d’un antivirus est fortement recommandée car les malwares, virus et logiciels espions s’attaquent aussi aux téléphones portables. Parti intégrante de notre quotidien, avec une utilisation parfois non maitrisée, ces téléphones nouvelles générations pourraient très vite devenir nos pires ennemis.

Devenir indépendant grâce au web (2) : blog, site et référencement

Nous avons vu dans le premier article consacré au sujet qu’il était possible de se lancer sur internet et de réussir, à condition, bien sûr, de se former, persévérer et oublier le mythe de l’argent facile sur le web. Place maintenant à la seconde étape : le choix de sa plateforme, blog ou site internet, et l’optimisation de son référencement sur Google.

Obtenir l’indépendance en devenant infopreneur

Les nouveaux métiers du web offrent de multiples possibilités. C’est notamment le cas de l’infopreneuriat, qui concerne pour sa part la vente de produits d’information sur le net. Il peut s’agir de tout type d’information, pour peu que vous connaissiez vraiment ce dont vous parlez, que vous soyez un vrai spécialiste de votre domaine. Il peut s’agir d’E-books, de scripts pour des logiciels, de vidéos de formation… les possibilités sont vraiment énormes.

Cette forme de business possède de nombreux atouts, on est dans le virtuel, dans l’immatériel, et donc le paiement et la livraison sont instantanés. Par ailleurs, le système peut également être entièrement automatisé et il n’y a pas de stocks à gérer.

Le choix de la plateforme : Blog ou site internet ?

Il existe deux possibilités, il est possible de travailler avec un blog ou avec un site internet classique, et ce choix est loin d’être anodin.

D’une manière générale, les sites internet sont plus durs à construire, il faut des connaissances techniques (HTML, CSS3, PHP…). Si l’on n’a pas le courage de se former à cela, il faut prévoir un budget pour un webmaster.

Aujourd’hui les blogs et notamment les CMS (Content Management System), qui sont de véritables gestionnaires de contenu, sont des alternatives tout à fait pertinentes. Parmi ces CMS, il existe par exemple la solution WordPress. Il existe d’autres solutions mais en francophonie WordPress est certainement le meilleur en termes de marketing internet, il a vraiment été conçu pour le business sur internet. La communauté française est très importante si bien que l’on trouve toujours de l’aide quand on est perdu.

Même un néophyte va pouvoir gérer son système WordPress. Ceux qui sont plus à l’aise avec le code peuvent également éditer les fichiers PHP et personnaliser leur système davantage. Les possibilités sont immenses. On peut aujourd’hui être en face d’un blog WordPress sans se rendre compte que c’est un blog.

Un avantage notable pour le Blog : le référencement

La question du référencement est déterminante dans le choix de la plateforme. Il faut savoir qu’un blog se référence naturellement, donc gratuitement, beaucoup mieux qu’un site internet (en réalité on ne référence pas un site ou un blog mais on référence des mots clés). Pour faire un bon référencement, il est indispensable de connaître un minimum les moteurs de recherche. Mieux vous les connaissez, leurs algorithmes, mieux vous pourrez les utiliser à votre avantage. En francophonie, le volume de recherche est à plus de 97% chez Google. Il n’est donc pas indispensable de connaître tous les moteurs de recherche.
Si un blog se référence naturellement plus facilement qu’un site sur Google, c’est dû à plusieurs critères :

  • Le premier critère est le critère de popularité. Un site est dit populaire pour Google s’il y a beaucoup de liens externes au site qui pointent vers lui. Concrètement, par exemple, vous avez un blog, moi aussi. En consultant votre blog je vois qu’il y a un article qui m’intéresse, je vais intervenir sur votre blog avec un commentaire. Pour pouvoir laisser ce commentaire sur votre blog, vous allez me demander mon nom, mon adresse email, et optionnellement si j’ai un site internet. Si j’ai donné un site internet, en cliquant sur mon prénom vous arriverez sur mon site. En laissant un commentaire chez vous, j’ai crée un lien externe pour mon site. Plus vous avez de liens externes, plus Google va juger que ce que vous faîtes est intéressant, donc que vous êtes populaire, plus vous êtes populaire et plus vous allez monter. Ce système de liens est similaire pour les sites mais à la différence près que c’est plus difficile à mettre en place et donc pas aussi efficace que pour un blog.
  • Deuxième critère très important, la fréquence de mise à jour. C’est un critère de positionnement chez Google, qui privilégie les plateformes qui sont régulièrement mises à jour, parce que cela veut dire pour Google qu’il y a de nouvelles informations. Maintenant, qu’est-ce qu’une mise à jour en termes de blog et en termes de site internet ? Pour faire une mise à jour de site internet on fait généralement des mises à jour de page web, cela sous-entend qu’il faut se connecter sur son serveur, télécharger les pages que l’on veut modifier, rentrer dans le code HTML, enregistrer le fichier, remettre le fichier sur le serveur. Sur un blog un simple commentaire est considéré comme une mise à jour.

Une multitude de critères pris en compte dans le référencement

Ensuite le référencement c’est bien sûr la somme de toutes les choses que l’on va faire sur un blog ou un site, y compris la manière de référencer les mots clés. Par exemple pour un article, en général je prends un mot clé principal, autour duquel je vais articuler un article, à côté de ce mot clé principal, pour ne pas qu’il soit trop redondant et qu’il ait une trop grosse densité dans mon article, je vais aussi concevoir 3 ou 4 mots clés secondaires, que je vais utiliser comme des synonymes du mot clé principal. Mais ce mot clé principal sur lequel je veux me positionner en termes de référencement, il faut idéalement respecter toute une série de critères, par exemple que le mot clé soit présent dans le titre de mon article ou le titre de ma page, il faudrait que ce mot clé soit présent dans l’URL également, dans la description. Ce sont des techniques à connaître, présentes sur internet ou par le biais de formations, mais qu’il est important d’avoir en tête quand on se lance sur internet.