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Entrepreneurs à vos réseaux !

L’entrepreneur est souvent seul. Il porte le poids de son entreprise, de ses décisions. Il a la responsabilité de construire lui-même son environnement, et son efficacité résulte de ses interactions avec son écosystème (son entreprise, son équipe, son réseau). Le développement d’une entreprise dépend du développement d’un réseau efficace. Le réseautage, c’est le «donnant-donnant» dans la durée : c’est la force des liens faibles, mais durables.

Le networking est un accélérateur qui booste la visibilité d’une entreprise ou d’une personne, une façon d’externaliser en partie son service marketing (les clients véhiculant l’image positive de l’entreprise par le bouche-à-oreille), et de faciliter la prospection de nouveaux clients.

Mais le networking, c’est également une vision du monde ouverte et solidaire. Dans le monde entrepreneurial, imprévisible et compétitif, le networking est un avantage concurrentiel réel et un outil de développement efficace. «En tant que professionnel du pilotage de carrière, si je devais citer une caractéristique commune à toutes les personnes ayant réussi, je dirais sans hésitation qu’il s’agit de la capacité à créer et à entretenir un réseau» (1), écrit le spécialiste de l’accompagnement professionnel, Hervé Bommelaer. Il s’agit de proposer son aide, de savoir en demander, de mettre en contact des tiers.

Nous savons tous qu’il est plus simple de faire des affaires avec des professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Mais le réseautage permet également d’améliorer des idées ou des projets en les confrontant à d’autres intelligences, d’autres compétences, d’autres perspectives. Le réseautage favorise, pour emprunter les mots de Laurent Buratti, «la mise en synergie des informations» (2), et l’innovation. Réseauter, c’est faire le choix de se placer au cœur de la co-construction, et d’accéder à « une palette élargie de compétences et de talents» (3), permettant ainsi «de régler la plupart des problèmes insolubles pour l’individu isolé ou alors d’accélérer et d’optimiser la solution que l’on aurait pu apporter soi-même» (4).

L’entrepreneur sait que l’incertitude est une part essentielle de sa vie professionnelle, mais il peut se rendre compte, notamment grâce au réseau, que cette incertitude offre de vraies opportunités. Une bonne pratique du réseau agit comme un facilitateur, en instillant une nouvelle dynamique, une nouvelle vision du monde. Le networking permet de croire au pouvoir de la sérendipité, attitude d’ouverture et de sérénité face à l’imprévu. En bref, il s’agit de voir des opportunités là où on aurait vu des obstacles.

Il est, comme toujours, question d’humanité et d’intelligence collective. D’où la nécessité d’une démarche réseau éthique et efficace. Entrepreneurs : à vos réseaux !

Notes :
(1) Hervé Bommelaer, Booster sa carrière grâce au Réseau, Éditions Eyrolles, 2007
(2) Laurent Buratti, La Transformance, InterEditions, 2009
(3) Hervé Bommelaer, op. cit.
(4) Ibid

« Objectif zéro sale con »

En tant que chef d’entreprise vous portez forcément attention à la bonne ambiance au sein de vos équipes et au développement d’un « esprit corporate ». Pourtant vous êtes probablement beaucoup à avoir connu des difficultés avec un ou plusieurs individus nuisibles. Robert Sutton, professeur de management à la Stanford Engineering School, propose dans son ouvrage, intitulé Objectif zéro-sale-con, un petit guide de management pour gérer ces éléments nocifs qui rendent insupportable la vie des autres salariés.

Il faut bien l’avouer, ce genre d’éléments est présent dans beaucoup d’entreprises. En tant qu’entrepreneur vous êtes presque condamné à être confronté à ces personnes à un moment ou à un autre.

Si l’utilisation de l’expression « sale con » à de quoi surprendre, Hervé Laroche, qui a préfacé l’édition française, nous éclaire sur ce point : « Si un respecté professeur de Stanford écrit sur les « sales cons », c’est que seul un vocabulaire direct permet de faire voir une réalité que les entreprises actuelles négligent plus ou moins délibérément. »

Pour identifier ces « sales cons » deux critères principaux :

  • Critère 1 : « après avoir parlé à cette personne, la « cible » se sent elle agressée, humiliée, démoralisée ou rabaissée ? »
  • Critère 2 : « la personne en question s’attaque-t-elle aux « petits », de préférence à ceux qui sont moins puissants qu’elle ? »

Si vous pouvez répondre par l’affirme à ces deux questions il n’y a pas de doute, vous êtes bien en présence d’un « sale con ».

Les 12 « vacheries » les plus courantes des « sales cons » :

  • Lancer des insultes personnelles.
  • Envahir l’espace personnel d’autrui.
  • Imposer des contacts physiques importuns.
  • Proférer des menaces et pratiquer des formes d’intimidation verbale et non verbale.
  • Dissimuler sous des plaisanteries sarcastiques et des supposées « taquineries » des propos vexatoires.
  • Envoyer des e-mails cinglants.
  • Critiquer le statut social ou professionnel.
  • Humilier par des remontrances publiques.
  • Couper grossièrement la parole.
  • Porter des attaques hypocrites.
  • Jeter des regards mauvais.
  • Traiter les gens comme s’ils étaient invisibles.

Une baisse de productivité inéluctable pour l’entreprise

En réalité, ce n’est pas uniquement l’ambiance de l’entreprise qui est en jeu mais bien ses performances globales. Robert Sutton démontre même que le coût du « sale con » est mesurable par l’intermédiaire du CTSC (coût total du sale con).

Il est généralement sûr de lui et se permet de mépriser les autres parce que ses performances individuelles sont au-dessus de la moyenne. Mais si l’on tient compte de la baisse des performances des autres membres il est clair qu’il est vital de se séparer de ce genre d’éléments.

Robert Sutton précise que ce « sont des coûts qui n’apparaissent pas dans les comptabilités analytiques, mais faire l’inventaire de leurs dégâts n’est pas si difficile. »

Leur présence augmente le stress des autres employés et parfois même le turnover de l’entreprise.

La nécessité d’agir pour les entreprises

Comme le précise l’auteur, les managers ne peuvent se contenter d’une attitude attentiste : « Toutes les entreprises doivent adopter l’objectif zéro sale con parce que ces personnes infligent des dommages considérables à leurs victimes directes, à la performance organisationnelle, mais aussi à elles-mêmes. »

Même si les performances individuelles de ces personnes sont bonnes, il reste économiquement pertinent de se séparer d’eux, les résultats d’ensemble subissant leur présence.

L’auteur ne croit pas vraiment au fait que la situation puisse s’améliorer naturellement et donne quelques conseils aux personnes qui subissent cela : « Choisir de voir les rencontres humiliantes sous un éclairage optimiste peut aider à conserver sa santé physique et mentale. Pourtant lorsqu’on est exposé durablement à des tourmenteurs, l’optimisme excessif peut être dangereux pour le moral et l’estime de soi. Croire dur comme fer que tous ces irréductibles vont s’amender et devenir sympathiques est le moyen le plus sûr d’accumuler les déceptions.(…) N’attendez rien de bon de leur part, mais continuez à croire que vous sortirez intact de l’épreuve. »

Si vous ne savez pas quel livre lire sur la plage cet été, n’hésitez pas à consulter Objectif zéro-sale-con, vous pourrez vous détendre tout en continuant à vous informer sur le management, et revenir reboosté à la rentrée pour remettre à leur place les éléments nuisibles de votre société !

Entrepreneurs : sélection d’ouvrages à lire ou relire cet été

La période estivale est propice pour prendre du recul, réfléchir, découvrir de nouveaux horizons et ainsi s’inspirer de nouvelles tendances pour développer ses affaires. Dans cet esprit, je vous ai sélectionné quelques-uns de mes coups de cœur du moment. Je vous engage à une bonne lecture cet été.

Dans Israël Valley: Le bouclier technologique de l’innovation, paru le 21 juin 2013 aux Editions Pearson, collection Village Mondial, Edouard Cukierman et Daniel Rouach vous apportent la grille de lecture d’un pays aujourd’hui puissance mondiale de la haute-technologie et des startups. Comment s’en inspirer pour réussir ?

A l’heure où les autorités se sont engagées à une réduction des dépenses publiques d’ici 2017, Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP, s’interroge sur le surcoût de production des services publics français par rapport aux autres pays de l’Union européenne, qu’elle estime de l’ordre de 60 milliards d’euros par an. Elle préconise dans son ouvrage paru aux Editions Albin Michel,60 milliards d’économies ! Oui…mais tous les ans, de prendre des mesures radicales visant à supprimer les nombreuses initiatives en doublons résultant notamment du millefeuille administratif au niveau territorial. Selon elle, alors que l’Etat demande aux entreprises françaises « d’être compétitives malgré une charge fiscale devenue quasiment insoutenable, la sphère publique doit l’être aussi ». Ce livre redonnera espoir à celles et à ceux qui souhaitent davantage de transparence au niveau local. C’est une réelle prise en compte de l’intérêt général et une réponse au désir de la société civile d’avancer d’une manière ou d’une autre vers une démocratie plus participative. Les entrepreneurs ont à mon avis intérêt à prendre le leadership dans le débat des idées relatif à ce sujet d’actualité, en vue d’une inévitable réforme.

L’Art de l’enchantement, comment influencer les cœurs, les esprits et les actes, paru aux Editions Diateino, présente une palette d’outils ayant pour objectif d’enchanter ses clients, ses employés, son chef. Guy Kawasaki livre ses conseils sur l’utilisation du« processus d’enchantement » par les entrepreneurs qui pourront ainsi égaler le degré d’enchantement aussi puissant que celui des marques célèbres.

L’art de se lancer : Le guide tout terrain pour tout entrepreneur de Guy Kawasaki et Marylène Delbourg-Delphis et paru en 2006 en France aux Editions Diateino, demeure un livre de chevet.

Je vous engage à lire ou plutôt à relire Made in America: Regaining the Productivity Edge, des auteurs Michael L. Dertouzos, Richard K. Lester, Robert M. Solow et la Commission du MIT sur la productivité industrielle, dont la version française traduit de l’américain par Paul Chemla aux Editions InterEditions avait été préfacée par François Dalle. Un quart de siècle plus tard, cet ouvrage demeure tout à fait d’actualité de par la crise que nous rencontrons et le « court-termisme » ambiant.

Jean-Michel Severino, ancien directeur de l’Agence Française de Développement, et Olivier Ray dressent un tableau brisant les clichés véhiculés sur le continent africain depuis de nombreuses décennies dans un des livres de référence qui est paru depuis un certain temps aux Editions Odile Jacob, Le Temps de l’Afrique. Tout en prenant en compte les risques inhérents aux contextes locaux, il est urgent selon les auteurs de porter un nouveau regard sur l’Afrique et de réinvestir économiquement, politiquement et intellectuellement un continent où vont se jouer les grands enjeux du 21ème siècle.

Dominique Reynié, professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique est l’auteur de Populismes : la pente fatale, chez Plon, collection Tribune Libre, dans lequel il fait référence à la résurgence partout en Europe de diverses formes de populisme. Le multiculturalisme, qui a longtemps été la force motrice d’une Europe en construction et qui a permis à de nombreux acteurs économiques de se développer sur de nouveaux marchés, semble désormais un échec selon l’auteur. Ce texte de sociologie politique viendra enrichir vos questionnements et votre réflexion.

Dans un tout autre registre, Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants aux Editions Tulys (2ème impression) revient non sans humour et dans un univers kitsch des années 1950 sur la définition du mot libéral. Son auteur, Daniel Tourre présente en 236 pages « les idées libérales et la vérité du libéralisme telle qu’elle n’est jamais présentée en France » selon lui. Afin de dénoncer pourquoi « le libéralisme est devenu un gros mot en France », l’auteur rappelle la grande tradition libérale du pays, et fait référence aux grands penseurs ont pris toute leur part dans le développement de ce courant de pensée (Tocqueville, Benjamin Constant, Frédéric Bastiat, pour ne citer qu’eux). Quoi qu’il en soit, la lecture d’un ouvrage sur un sujet parfois occulté et inhérent aux grands principes de fonctionnement de l’économie de marché est certainement propice au développement de sa culture personnelle.

Professional Exchanges : événement de la rentrée à ne pas rater

Le 24 septembre prochain aura lieu la rencontre mensuelle « Professional Exchanges ». C’est en plein cœur du quartier de l’Opéra que les entrepreneurs, porteurs de projet, indépendants, freelances, startups, dirigeants de PME-PMI-TPE sont invités à se rejoindre pour élargir leur réseau professionnel.

Les convives pourront partager leurs idées, dénicher des opportunités d’affaire et échanger leurs cartes de visite. A cette occasion, un tirage au sort sera récompensé par « Dynamique Entrepreneuriale » qui offrira au gagnant un an d’abonnement au magazine.

Lieu du rendez-vous

Le rendez-vous est annoncé au restaurant Lounge, Le Patio, 5 rue Meyerbeer dans le 9ème arrondissement de Paris qui accueillera les participants de 19h30 à 22H30.

Rejoignez notre groupe de professionnels, en cliquant ici 

Pour plus d’informations 

 www.meetup.com/professionalexchanges/

Pourquoi s’implanter au Canada ?

Pourquoi s’implanter au Canada ? Le rêve « Nord-Américain »

Le rêve de nombreux entrepreneurs français est de réussir en Amérique du Nord. Pourtant,nos PME françaises hésitentencore à s’y implanter. Le Canada est souvent perçu comme un bon compromis ; un point d’ancrage pour partir à la conquête de l’ensemble du continent ; une véritable opportunité abordable et attractive. Zoom sur les raisons qui font du Canada la plateforme pour conquérir le nouveau monde.

Le Canada est, parmi les grandes économies développées, le pays qui aura connu la récession la plus courte et la reprise la plus forte. De fait, il est le premier des grandes économies avancées à avoir retrouvé ses niveaux d’indicateurs (croissance, emploi) observés avant la récession. Ses perspectives de croissance pour 2013 (1,5%) et 2014 (2,4%) sont particulièrement bien orientées. Un véritable a tout pour attirer investisseurs et entrepreneurs.

Une peur préjugée

Le continent Nord-Américain peut parfois effrayer les entreprises françaises. Celui-ci leur apparaît comme inabordable ou encore impénétrable même pour les grands groupes. Ce préjugé est pourtant battu en brèche par la réalité : plus de 22.000 entreprises françaises exportent, chaque année, aux Etats-Unis et plus de 10.000 au Canada. Les trois-quarts d’entre-elles sont des PME. En termes d’implantation, le Canada accueille déjà plus de 550 entreprises françaises qui, via une filiale ou un établissement, ont décidé d’y implanter une structure pérenne souligne Axel Baroux, directeur Ubifrance Canada et Directeur adjoint Amérique du Nord.

Le Canada, un pays cousin dynamique

Le Canada est une destination de choix pour les entreprises françaises : nos 550 entreprises y représentent près de 80.000 emplois directs et leur chiffre d’affaire cumulé (18 Mrds €) représente environ 6 fois le montant total de nos exportations (2,9 Mrds € en 2012). Le pays offre de multiples opportunités, liées à son haut niveau de développement, à ses immenses ressources naturelles (deuxième réserve mondiale de pétrole derrière l’Arabie Saoudite par exemple), à son attractivité migratoire (265.000 émigrants chaque année) et à son marché exigeant et à fort pouvoir d’achat. Au total, le Canada affiche un mix d’opportunités qui a peu d’équivalent dans le monde ; pour nos entreprises, le Canada présente la particularité d’afficher tous les avantages d’un grand pays développé (fort pouvoir d’achat, consommateur averti, friand de nouveautés et d’innovations) et les besoins d’un marché à fort potentiel (infrastructures, télécommunications, exploitation des ressources naturelles…). Nouvelles technologies, équipements automobiles, sidérurgie, aéronautique, santé et biotechnologies, biens de consommation, produits agroalimentaires, exploitation des ressources naturelles…constituent autant de secteurs porteurs.

Une zone Nord-Américaine aujourd’hui intégrée

L’accord de libre-échange Nord-Américain (ALENA), signé entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et entré en vigueur au début de l’année 1994, a permis, depuis, un triplement du commerce bilatéral entre les Etats-Unis et le Canada.

A eux deux, Etats-Unis et Canada représentent 17 % des importations mondiales. Les deux marchés partagent, au-delà, une monnaie à quasi-parité, des règles juridiques et contractuelles souvent très proches, une langue commune (sauf en ce qui concerne le Québec mais la quasi-totalité des entrepreneurs Québécois pratique un anglais parfait, une même approche de la pratique des affaires et un style… direct.

Pour beaucoup d’entreprises françaises, s’implanter au Canada permet de rayonner sur l’ensemble du territoire Nord-Américain, d’y vendre ses produits tout en assurant un meilleur « suivi-client » et une meilleure « veille concurrentielle ».

Au-delà, la zone Nord-Américaine est ce que l’on peut appeler une zone à effet de référence : Vendre ici, que ce soit au Canada ou aux Etats-Unis, permet de vendre partout dans le monde… y compris chez soi !

Le Québec, une destination de choix pour les entrepreneurs français

Selon Ubifrance Amérique du Nord, le Québec demeure la destination de prédilection des sociétés françaises au Canada. 70% des filiales françaises immatriculées au pays de l’Erable y sont installées. 30.000 emplois et 44 % du commerce franco-canadien y sont générés.

De par son ouverture au Monde et de sa proximité avec le pays de l’Oncle Sam, l’’enclave francophone canadienne attire et représente un bon compromis pour les non-pratiquants de la langue anglaise. Mais attention, les Québécois ne sont pas des français qui vivent en Amérique du Nord… mais bien des Nord-Américains qui parlent français. L’esprit, et la pratique des affaires, y est résolument Nord-Américaine. Bien souvent, le Québec servira de plate-forme de développement pour l’ensemble du Canada et des Etats-Unis.

Sans négliger bien sûr les autres Provinces Canadiennes, et en particulier :

– L’Ontario, et la capitale économique du pays, Toronto : la Province est la plus peuplée (13,5 millions d’habitants) et la plus dynamique du Canada (environ 20% du PIB du pays) et sa prospérité repose sur un système bancaire très solide et sur son industrie et ses entreprises novatrices… et ouvertes sur le Monde et les Etats-Unis (75% du commerce international de l’Ontario est réalisé avec les Etats-Unis).

– L’Alberta, connu pour son abondance de ressources naturelles (la Province est considérée comme le deuxième Etat pétrolier au Monde derrière l’Arabie Saoudite) et l’excellence de son industrie minière, En ce qui concerne les énergies renouvelables, la région du sud de l’Alberta près de la frontière américaine est particulièrement venteuse et offre ainsi de grandes opportunités pour le développement éolien. La province produit aujourd’hui environ 1.117 MW d’énergie éolienne et devrait augmenter sa production dans la décennie à venir.

– La Colombie Britannique, à l’extrême Ouest du pays, dont la capitale économique Vancouver, est le premier port de la côte Ouest de l’Amérique du Nord et une porte ouverte vers les marchés Asiatiques !

Conclusion

Si la conquête du nouveau monde vous démange alors n’hésitez plus et implantez-vous dans l’un des pays les plus développés, ouvert, attractif et stable de notre époque : Le Canada. Les opportunités sont nombreuses et diversifiées.Si vous voulez élargir votre marché ou votre secteur, réduire vos coûts de transport vers les Etats-Unis, tester le marché, trouver une fiscalité plus attrayante ou goûter à l’esprit de l’Amérique du Nord alors le Canada est fait pour vous.

« Dis Papet, c’est quoi des lotentiques ? » – Chronique estivale #1

Je faisais le ménage dans ma boîte aux lettres, une vingtaine de spams quotidiens dans la corbeille, lorsque tout à coup ce message retint mon attention : « Vous partez en vacances et personne ne peut arroser vos plantes pendant votre absence ? Apportez vos plantes dans votre magasin et nos vendeurs se chargeront de les arroser. »

Une belle campagne

Au milieu des « Save 30 cents !! » et autres « profitez de nos offres à -50% », comment faire en sorte que votre message promotionnel ne finisse pas à la corbeille ?

Il y a quelques années, une agence parisienne faisait une pub d’auto promotion, au gré des panneaux d’affichages bradés l’été : une belle photographie de paysage ; et en signature « au milieu de toutes ces réclames, cela fait du bien de voir une belle campagne ». Joli. Mais se distinguer par l’originalité suffit-il à être efficace ?

What does it do to me ?

Je suis sur-sollicité. Le client est sur-sollicité. Nous sommes sur-sollicités. Cela me rappelle mon éditrice. A chaque nouveau chapitre que je lui présentais pour relecture, elle commençait invariablement par la même question, « what does it do to me ? ». Ses yeux rieurs roulaient comme deux billes d’acier sur mon visage. Et plus d’une fois j’ai repris la plume, non sans un certain effort : « Ok, mettons nous à la place du client. Alors, what does it do to me ? ». Ajouter l’utile à l’original voilà donc une bonne façon de sortir du lot. M’apporter quelque chose d’unique. Et mieux, m’enchanter ou m’enlever une épine du pied…

Youtility

Vos plantes vertes sont entre de bonnes mains, vous allez pouvoir faire votre valise, acheter la crème solaire, et bien sûr quelques livres à bouquiner sur la plage. Je vous recommande un livre : YOUTILITY, de John Baer (1) « How to be genuinely and inherently useful ». Le livre tient sa promesse : comment repenser votre marketing (et peut être plus) pour être « authentique et utile ». 
La thèse : Smart marketing is about Help, not hype. Une forme de retour aux sources ?

Si vous avez l’humeur plus pastorale, vous pouvez aussi relire Pagnol. Relire la scène où Jean de Florette s’installe au pays. Mais cette fois-ci, lisez à la lumière du jeu concurrentiel actuel, du nouvel entrant qui va innover – Jean de Florette – et des acteurs installés – Ugollin et son Papet – qui entendent bien « continuer à faire comme on a fait tout le temps » !

Jean de Florette :
« Je ne m’intéresse plus qu’à ce qui est vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, l’authentique. Je suis venu ici pour cultiver l’authentique. »
Ugolin se retournera, désemparé, vers l’ancien :
« Dis Papet, c’est quoi des lotentiques ? »
Le papet :
« ça doit être une plante qui pousse dans les livres »

Je vous souhaite un bel été !

(1) http://www.youtilitybook.com

Crise économique et reprise d’entreprise

Beaucoup de repreneurs, impactés par la crise actuelle, cèdent à la tentation, bien compréhensible, consistant à économiser sur les frais de conseil. Certes, dans le contexte actuel, la tentation est grande pour le repreneur de tenter une recherche de cibles par soi-même, de « rogner » sur les frais d’audits, ou d’engager les experts-comptables ou les avocats les moins-disant. C’est pourtant une très mauvaise idée : seuls les repreneurs ayant vraiment professionnalisé leur approche peuvent espérer aboutir dans leur projet d’acquisition, ce pour plusieurs raisons.

Le sourcing de dossiers :

La crise économique, les performances en baisse des entreprises et l’instabilité fiscale que nous avons connu ces derniers temps a encouragé un grand nombre de patrons de PME en âge de passer la main à reporter leur projet de cession, provoquant une raréfaction des affaires à reprendre (2 à 3 fois moins de dossiers que dans les « grandes années du LBO», 2005 / 2006/ 2007 !).

Comme le savent les repreneurs expérimentés, le sourcing constitue le nerf de la guerre de tout projet d’acquisition, et justifie largement de s’adjoindre les compétences de cabinets spécialistes en « chasse d’entreprises ».

Les négociations :

Elles se sont largement complexifiées (voir notre dernier ouvrage : « Reprise d’entreprise – Tout pour réussir votre négociation »). Les raisons sont connues : raréfaction des dossiers plaçant en position de force les cédants, arrivée massive de repreneurs sur le marché (multiplication des PSE), déséquilibrant encore plus le marché de l’offre et de la demande, avec pour corollaire, une augmentation des prix, augmentation des prétentions de certains cédants pour pallier à la surfiscalisation des transmissions, refus par les banques et les fonds d’investissement de dossiers survalorisés, volonté des cédants de vendre leur entreprise à des prix « d’avant-crise » malgré la baisse de résultats sur les dernières années, …

Là encore, les repreneurs on tout intérêt à se faire accompagner par des spécialistes de la négociation.

La levée de fonds :

Les choses ne sont pas simples là non plus. Les financeurs demandent généralement au repreneur d’apporter en fonds propres 30 à 40% (voire plus) du prix d’acquisition, les retraitements comptables (rémunération du dirigeant, frais divers, …) sont sujets à discussions, les excédents de trésorerie de la cible participant au montage financier du repreneur sont remis en question par les banquiers.

Plus que jamais, le repreneur peut bénéficier de l’expertise des spécialistes en recherche de financement.

Bien sûr, tous ces conseils coûtent de l’argent au repreneur, mais, tout compte fait, seuls les mauvais conseils sont chers. Les bons vous feront gagner de l’argent !

Pour conclure, choisissez bien vos conseils, mais abandonnez la pire des idées : celle du « repreneur DIY » (Do It Yourself).

Pour promouvoir l’entrepreneuriat en France

Du 7 octobre au 2 novembre 2013, Tvdesentrepreneurs.com organise le MOOC « Passeport pour Entreprendre », en partenariat avec Dynamique Entrepreneuriale.

Description du MOOC « Passeport pour Entreprendre »

Le MOOC « Passeport pour Entreprendre » est gratuit. Il est ouvert aux porteurs de projets de création, reprise, franchise, les enseignants et les étudiants.

Les modalités détaillées de l’organisation seront expliquées à partir du 9 septembre sur le site : www.passeportpourentreprendre.com

Les participants inscrits pourront ainsi avoir accès gratuitement à :
– 100 formations enregistrées en vidéo par des experts de l’entrepreneuriat et de l’entreprise
(avocats, experts comptables, notaires, banquiers, consultants, coachs, etc.) et diffusées en streaming sur www.tvdesentrepreneurs.com.
– Des exercices de validation de connaissances
– Des possibilités d’échanges entre les participants au MOOC sur des forums dédiés et sur les réseaux sociaux.

Calendrier 

– 09 septembre au 09 octobre : inscriptions
– 07 au 13 octobre : formations gratuites sur www.tvdesentrepreneurs.com
– 10 au 20 octobre : validation des connaissances et remise du « Passeport pour Entreprendre » aux lauréats
– 21 octobre au 02 novembre : rendez-vous avec les experts participant au MOOC.

Pour plus d’informations : www.passeportpourentreprendre.fr

Expatriez-vous pour faire du business à l’étranger !

Comment réussir son expatriation en créant sa société à l’étranger ? Un choix encore peu courant mais qui tente de plus en plus de Français. Si l’expatriation n’est pas réservée aux seuls salariés, l’aventure ne s’improvise pas !

Entreprendre loin de l’hexagone c’est possible sous certaines conditions et le phénomène prend de l’ampleur.

C’est un sujet qui devient d’actualité car de plus en plus de français jeunes et moins jeunes débarquent dans les pays étrangers pour y créer une entreprise. Ces nouveaux patrons globe-trotter ne quitte pas forcément la France par dépit. Ils ont une vision mondiale de leur business et ciblent l’endroit qui sera le plus adapté à leur nouvelle activité. Pour eux le potentiel de développement sera le principal critère de choix.

Partir à l’étranger ne s’improvise pas. Sur la check list du créateur d’entreprise à l’étranger de nombreux points sont à vérifier : la forme juridique de la société, partenariat local, l’étude de marché, la protection social de l’entrepreneur, le recrutement des salariés…Sans oublier tous les aspects financiers. A quels impôts mon entreprise est –elle assujettie localement ? Comment transférer son investissement ? En cas d’échec, comment rapatrier mes capitaux en France ? A anticiper aussi les conditions de création d’une entreprise. Selon une étude de IFC/OCDE cela prendrait 120 jours en moyenne au Brésil contre une seule journée en Nouvelle-Zélande et 3 jours à Singapour.

Voici une sélection des meilleures sources d’informations pour préparer votre projet.

Quel pays choisir ?

Vous trouverez sur le site d’Ubifrance des analyses de marché par pays, ainsi que de la documentation sur l’environnement réglementaire par secteur et par pays. Il sera possible de demander à l’organisme public une étude de marché. Reste le choix délicat de la ville pour des grandes nations. Le réseau des conseillers du commerce extérieur, composé de cadres dirigeants installés sur place, peut vous aider à faire le bon choix. Aux Etats Unis par exemple, Washington sera préférable à New-York pour se développer sur la côte Est. Vous pouvez aussi utiliser les réseaux sociaux professionnels : Viadéo, Linkedin, Xing et le petit dernier Beeleev qui pourront vous connecter avec des pro qui vous informeront sur le marché local. Mais le mieux reste de se rendre sur place et de prendre le pouls de la vie, de la ville des coutumes locales.

Comment trouver un partenaire local ?

La question du partenariat local sera cruciale. Dans certains pays (Inde, Brésil, Arabie Saoudite…) c’est même un passage obligé. Pour trouver la perle rare, la chambre française de Commerce et d’Industrie du pays visé peut vous mettre en contact avec des dirigeants ou des professionnels locaux. Vous pouvez contacter les bureaux d’Ubifrance (ex-missions économiques) implantés dans la ville que vous aurez choisis. Leurs experts pourront vous orienter dans votre recherche ou vous organiser sur place des rencontres BtoB à l’occasion d’un salon professionnel.

Quel sera mon statut fiscal, comment assurer ma protection sociale ?

La Maison des Français de l’Etranger (MFE) qui dépend du Ministère des Affaires Etrangères pourra vous aider à y voir plus clair dans ces domaines et à effectuer toutes les démarches administratives. Pour le chef d’entreprise, se posera la question du transfert de son investissement et en cas d’échec comment le rapatrier ? La MFE peut aussi vous fournir des informations sur le marché du travail local si vous avez l’intention de recruter.

Témoignage de Grégory C, créateur expatrié à Singapour

Selon cet entrepreneur de 28 ans la ville-Etat est la base idéale pour développer son business en Asie du Sud-Est.

En quelques heures, en quelques clics et pour 130 euros on peut créer une entreprise à Singapour. Pour Grégory C la réputation du micro Etat asiatique comme l’endroit au monde où il est le plus facile d’entreprendre n’est pas usurpé. Avec un ancien camarade de promo de l’Essec il a lancé en octobre 2010 un site d’achats groupés. Deux ans plus tard, la startup réalise un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros avec 80 salariés.

La facilité d’entreprendre n’est pas la seule raison qui l’a poussé à choisir la « Suisse asiatique ». Ce paradis de la finance internationale regorge de Business Angels prêts à investir dans des secteurs d’avenir comme le e-commerce. Depuis sa création, Asia Deal Group a levé 3 millions de dollars US, notamment auprès de Singapouriens aisés. Une partie de cette manne a servi à monter un bureau de développement informatique au Sri Lanka. Dans le cas d’une activité grand public, Singapour a aussi l’avantage d’être un marché « mature » avec une population à fort pouvoir d’achat, concentrée sur un territoire peu étendu.

La grande limite à prendre en compte : cet Etat mouchoir de poche ne rassemble que 5 millions d’habitants. Son potentiel est donc relativement réduit. Il faut appréhender Singapour comme une plateforme test d’où on partirait pour se développer dans les pays asiatique voisins indique l’entrepreneur. Après avoir validé le concept auprès de clients singapouriens, il s’est lancé en Thailande, au Vietnam, en Malaisie il vient d’aborder l’Indonésie. Dans ces pays, les réglementations y sont plus rigides et plus complexes que dans la très libérale Cité-Etat. Mais il est plus facile de contourner ces obstacles en étant basé à Singapour que depuis un lointain bureau parisien.

PROJET CASH : PME prenez votre destin en main

Tout le monde aujourd’hui se plaint de l’absence de cash, en particulier court terme pour financer l’activité. Hors, tout le monde sait qu’il est indispensable à la survie des entreprises. Dans cette recherche de cash, les sociétés font souvent appel à des sources externes.

Voici les principales sources externes :

  • Les banques : on constate le resserrement du crédit, en particulier court terme. Ceci constitue une nouvelle donne de notre économie. La mise en place de Bâle 3, impose des contraintes supplémentaires aux banques qui réduisent fortement les lignes de trésorerie court terme (hors affacturage). Les PME sont souvent démunies et ne sont pas vraiment en position pour négocier avec leurs banques. 
  • La bourse des PME : lancé le 23 mai dernier, EnterNext représente un pas important mais les moyens qui lui sont alloués restent largement insuffisants pour répondre aux besoins des PME.
  • Les investisseurs restent une possibilité, mais ils imposent des contraintes de rentabilité que beaucoup de PME ne remplissent pas, de plus, cela nécessite l’ouverture du capital, ce que beaucoup de dirigeants ne souhaitent pas.
  • Le « love money » : c’est un mode de financement dont on parle de plus en plus, mais cela reste encore relativement confidentiel. C’est souvent pour des montants faibles. Toutefois cela existe et sera, sans doute, appelé à se développer. Les PME peuvent y faire appel.

Le constat est simple sur le financement court terme, les possibilités aujourd’hui sont réduites. Elles seront d’autant plus grandes que vous pourrez montrer que votre société est bien gérée, qu’elle a des projets et qu’elle a déjà travaillé sur son cash.

La solution interne

Si l’argent est difficile à trouver en externe, il reste l’interne : le cash qui dort dans votre société, ou celui qui ne tourne pas assez vite. Beaucoup de dirigeants de PME sont persuadés d’avoir déjà fait tout ce qu’ils pouvaient en matière de cash notamment en ayant renforcé leur relance client. L’expérience montre que cela est très loin d’être vrai dans la plupart des cas. A titre d’exemple, vous êtes vous posé la question du temps qu’il se passe entre la prise de commande et la livraison. Tout ce temps c’est de l’argent immobilisé. Si vous arrivez à le réduire vous aurez un double impact : votre cash rentrera plus vite parce que vous accélérez votre facturation. Votre entreprise pourra satisfaire les clients plus rapidement et utiliser cela comme un argument de vente.

Mettez en place un Projet Cash au sein de votre entreprise. L’objectif est d’arrêter de raisonner en fonction du résultat, pour centrer vos actions en les basant sur le cash. Attention, nous ne parlons pas ici du cash court terme. Il ne s’agit pas, par exemple, de supprimer le service Recherche pour gagner du cash immédiatement en tuant l’entreprise demain. L’optimisation recherchée du cash doit être pérenne. Ainsi votre relance client n’est pas qu’un simple outil pour faire rentrer le cash plus vite. Cela devient un outil qualité car l’objectif est de comprendre pourquoi le client ne règle pas. Si c’est un mauvais payeur, il faut travailler autrement avec lui ou ne plus travailler avec lui. S’il y a un litige, il faut le comprendre, le résoudre et prendre en interne les mesures qui éviteront que cela se reproduise. Il s’agit bien ici d’une amélioration du cash sur le long terme.

La réussite du projet cash passe par deux éléments clés :

  • Mettre le client au centre : votre source de cash au sein de l’entreprise c’est le règlement des clients. Si vous voulez plus de cash il faut que les clients vous règlent plus rapidement et / ou qu’ils vous règlent plus (plus de vente, ou de meilleures marges). L’activité de la société doit entièrement être tournée vers cet objectif, ce qui implique par exemple de réduire les cycles de production, de diminuer le nombre des litiges et de les régler plus vite, de ne pas conserver des stocks que le client n’achètera pas, de travailler avec vos fournisseurs pour qu’ils vous aident dans la réalisation de vos objectifs …
  • Décloisonner l’entreprise : le cash dans votre société n’est pas pour partie au commercial, pour une autre à la production ou à la finance. Non, le cash circule dans l’entreprise. Si vous voulez accélérer les flux, il faut que vos équipes se parlent. Les litiges clients concernent aussi bien les commerciaux que la finance, ou la production. Si le litige n’est pas résolu, l’argent ne rentre pas (problème de la finance), le commercial en entendra parler lors de sa prochaine visite client …etc.

Le projet cash est l’unique source de cash que vous maîtrisez en tant qu’entreprise. Il passe par une évolution forte de la culture d’entreprise avec la remise du client au centre de toutes les actions et le décloisonnement des services. L’amélioration du cash aura immanquablement un impact positif sur le résultat, car elle vous oblige à produire plus vite, mieux et en tenant compte de ce que veut vraiment le client.

Le Projet Cash vous permet de prendre votre destin en main, en renforçant votre indépendance financière. Si malgré cela vous avez encore besoin de cash externe vous serez dans une position beaucoup plus favorable pour obtenir du financement des tiers.