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L’État protège les PME du piratage informatique

À l’instar des grandes enseignes, les PME françaises s’exposent également au cyberpiratage. Pour offrir une meilleure protection contre le piratage, l’État propose aux PME un guide de cybersécurité avec des recommandations fiables et efficaces. 

Un guide complet pour les PME

En collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) via la Commission Économie Numérique, la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) propose aux PME un guide de sécurité internet nommé « Guide des bonnes pratiques de l’informatique ». Afin de se protéger des hackers, ce petit ouvrage d’une quarantaine de pages regroupe une douzaine de conseils pratiques permettant à ces entreprises de manipuler leurs données informatiques en toute sécurité. La brochure aborde, entre autres, le bon choix du mot de passe, la mise à jour régulière des logiciels utilisés, les sauvegardes de données, l’utilisation sécurisée de la boîte de messagerie ainsi que le téléchargement des programmes à effectuer sur les sites officiels des éditeurs.

La cybersécurité, une priorité

La CGPME et l’ANSSI estiment aujourd’hui que la cybersécurité est devenue une priorité pour les entreprises. Il s’agit avant tout d’un facteur de productivité et de croissance à ne pas négliger. En effet, quelques petites malveillances dans la manipulation de ses données informatiques combinées à des systèmes d’espionnage d’ordre économique et industrielles suffisent à remettre en cause l’image et la pérennité de l’entreprise. De tels désastres engendreraient inévitablement une perte de sa clientèle. Il faut également savoir que les mesures prises par ces deux institutions visent aussi à éviter que les données informatiques des PME circulent en dehors du territoire français.

Les 30 ans du .com

Le « .com » a fait partie des premiers domaines de premier niveau ou TLD (Top Level Domain) mis en place en 1985. Depuis 30 ans, l’extension n’a cessé d’évoluer, et internet avec elle. Focus.

Dans notre monde hyper connecté, le site web d’une entreprise est bien souvent le premier contact possible. Le nom de domaine du site est porteur de son identité, de son image. Elle donne des informations sur son activité, sa localisation géographique…

Mars 1985, création du premier « .com »

C’est pour un constructeur d’ordinateur, Symbolics Inc., que le premier domaine « .com » a été développé en 1985. Avant cela, l’Internet était principalement destiné aux universités qui utilisaient le réseau pour leurs recherches. Le nombre d’utilisateurs particuliers ou institutionnels augmentant, il devenait important de simplifier la façon d’accéder aux informations, de façon à ce que l’Internet ne soit plus réservé uniquement à des connaisseurs.

Si aujourd’hui, plus de 100 millions de « .com » sont enregistrés, certains noms de domaines bien connus ont ainsi été créés il y a presque 30 ans : « xerox.com » (9 janvier 1986), « hp.com » (3 mars 1986), « ibm.com » (19 mars 1986), « adobe.com » (17 novembre 1986) ou encore « apple.com » (19 février 1987).

Un domaine originellement destiné aux activités commerciales

L’extension « .com » correspond à l’abréviation de « commercial » et était destiné avant tout aux entités commerciales, sociétés et entreprises. A l’origine, le « .com » était administré par le ministère de la Défense américain, puis par la Fondation Nationale pour la Science. Pour la première fois en 1995, la création d’un nouveau nom de domaine a été facturée.L’extension « .com » correspond à l’abréviation de « commercial » et était destiné avant tout aux entités commerciales, sociétés et entreprises. A l’origine, le « .com » était administré par le ministère de la Défense américain, puis par la Fondation Nationale pour la Science. Pour la première fois en 1995, la création d’un nouveau nom de domaine a été facturée.

Une référence mondiale

Aujourd’hui, c’est la société Verisign qui gère le « .com », qui est devenu la référence mondiale des noms de domaine. Il est difficile pour une société qui souhaite se développer de ne pas posséder son domaine en « .com ». Les 500 plus grosses sociétés dans le monde le possèdent naturellement, et toute entreprise souhaitant étendre son activité en ligne se doit de posséder son nom de domaine en « .com » afin de se rendre le plus visible possible sur le web.

Encore de nombreux domaines disponibles

Bien que la croissance du web suive une courbe exponentielle depuis des années, des millions et des millions de noms de domaine « .com » sont encore inoccupés. Il existe tellement de combinaisons possibles que 95% des noms composés de 5 caractères et plus de 99% de ceux de 6 caractères demeurent disponibles. De plus, dans la mesure où un nom de domaine est loué auprès d’un bureau d’enregistrement et doit être renouvelé régulièrement, on observe tous les jours que des noms de domaine précédemment enregistrés ne sont pas renouvelés et redeviennent inactifs. Le « .com » a donc encore de beaux jours devant lui !

Pour en savoir plus sur comment lancer un site web en .com, rendez-vous sur le site votre-idee.com de Verisign ou vous trouverez une mine d’information sur comment lancer votre présence en ligne : http://goo.gl/oegpnW

Surfer sur la mobilité des applications mobiles

50 % des Français préféreraient perdre leur portefeuille plutôt que leur téléphone mobile, selon une étude de Mc Afee. Surfer sur la mobilité des applications mobiles

Preuve s’il doit en être que cet objet-compagnon est devenu un familier du quotidien et dans bien des domaines : communications personnelles et professionnelles, « gamification », Web-mobile, achat en ligne, applications et services, recherche d’informations…Le smartphone, qui équipe un Français sur deux, a, depuis peu, dépassé la télévision pour devenir le premier écran, utilisé durant la journée avec une moyenne de 2h30. Le mobile est devenu l’enjeu d’investissement et de business pour les marques et les entreprises. Une stratégie à prendre avec des pincettes ! Car si le smartphone est le premier objet connecté du quotidien, il n’en est pas moins le plus intime…

La marque dans la poche

Vous vous souvenez du Renard dans le Petit Prince ? Pour être apprivoisé, l’animal demande au garçon aux cheveux d’or de venir s’asseoir patiemment chaque jour, près de lui. « Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. (….) Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près » explique le Renard. En créant des rites, les deux connaissances vont tisser des liens et s’apprivoiser, devenir amis. Dans une autre mesure, les applications mobiles transposent ces liens. Quelle entreprise n’a jamais rêvé d’être au plus près de son client, de l’« apprivoiser », le toucher ? Constamment en veille dans sa poche ou dans son sac ? C’est ce qu’apportent les applications mobiles, qui, si elles sont téléchargées, conduisent à une présence en douceur sur un écran consulté près de 150 fois par jour, soit environ 10 fois par heure ! Un peu comme un « Petit prince » sagement assis et disponible sitôt que le Renard sera mis en confiance. Vous saisissez ? La fidélisation sur le mobile passe par la connaissance et par l’affection. Chacune des deux parties vit ce qu’elle a à vivre. Le mobinaute n’utilise pas son application tous les jours mais il sait où trouver l’information dès qu’il en a besoin. L’application, elle, est indépendante. Elle produit des notifications et des mises à jour. Les plus satisfaits apprécieront et auront même l’occasion d’en parler autour d’eux. Attention, toutefois. Les utilisateurs des applications ne perdent pas de temps à s’apitoyer et sont toujours sans demi-mesure dans leur choix. Si un service ou la qualité d’une application ne leur convient pas, un simple nettoyage d’écran suffit à la supprimer. Et si les mobinautes satisfaits auront, en règle générale, une bonne image de la marque, ils imputeront toujours à son éditeur les désagréments techniques qui peuvent se produire.

Comment créer son application mobile ? 

Créer son application est donc un enjeu de visibilité incroyable pour les entreprises et peut conduire à de beaux succès si le bouche-à-oreille est au rendez-vous. Une application n’est pas invasive car elle part d’une démarche volontaire : l’utilisateur a choisi de la télécharger. La première chose à saisir est qu’un mobinaute ne surfe pas sur le web de la même manière qu’un internaute devant son ordinateur. Soit il recherche une information utile dans un laps de temps restreint, soit il attend de son application une interface ludique et une liste de conseils. Comme dans toute action de communication, avant de vous lancer dans la création d’une application, vous devrez déterminer à qui vous vous adressez. En fonction de votre cible et en fonction du terminal utilisé (iPhone, Android, tablette ou smartphone…), vous pourrez définir le contenu que vous allez offrir. Réfléchissez également aux raisons qui vous poussent à lancer une application, ce qui vous donnera un cap. Est-ce pour contacter de nouveaux clients ? Pour avoir une visibilité plus large ? Pour augmenter votre chiffre d’affaires ? Ce qui fait la différence entre votre application et celle d’une autre entreprise sera son originalité. Vous devez à tout prix présenter une exclusivité et un contenu de qualité !  En intégrant dans les fonctionnalités de votre application mobile, les réseaux sociaux, la prise de photographie ou la géolocalisation, les mobinautes satisfaits seront vos premiers relais. S’il vous est possible de créer en ligne certaines applications simples, vous devrez faire appel à un développeur si vous souhaitez mettre au point une application sur-mesure et complexe. Le domaine du développement d’application est un sujet vaste en constante évolution et des professionnels seront les plus à même de mettre au point la superbe idée que vous avez en tête. Avant de distribuer votre application officiellement, vous devrez toujours prendre le temps de la tester suivant le smartphone que vous utilisez et de recueillir les avis d’utilisateurs. N’attendez pas de gagner de l’argent grâce à votre application mobile. 90 % des applications sont, à l’heure actuelle, gratuites et les mobinautes ne paieront pas pour quelque chose qu’ils pourront trouver ailleurs sans débourser d’argent.

Le casque qui a plus d’un tour dans le sac

C’est une nouvelle aventure pour moi ! Ma vie a changé du tout au tout avec ce projet qui devient réalité. » explique Najette Derni, médaille d’argent du concours Lépine 2014. 

Depuis un an, elle travaille sur la conception d’un casque adaptable en fonction de sa tenue vestimentaire grâce à la partie supérieure amovible, qu’elle appelle skin. L’autre particularité est qu’en quelques gestes, le casque se transforme en un accessoire de mode, un sac à main de type bandoulière ou sac-à-dos. Le prototype est en passe d’être commercialisé ce mois-ci sous le nom de « Yin Yang ». Najette a également élaboré deux autres modèles de casques non adaptables « Melomania » et « Troye » qui misent sur l’esprit vintage et l’édition limitée.

Najette n’a pas le profil d’entrepreneur type. Le nom de sa marque, Caméléon et moi, définit bien le parcours éclectique de la jeune femme. Après des études littéraires spécialisées dans l’art primitif, elle intègre une galerie d’art parisienne. Elle cumule également des expériences dans le merchandising. Elle reprend par la suite des études au sein d’une école d’infographie en multimédia et webdesign et se lance en freelance en tant que graphiste.

Sensible à l’esthétisme, elle admet, dans un éclat de rire, avoir un péché mignon : la collection des sacs de la marque Longchamp. « J’en ai une quantité… Je n’ose même pas vous dire le nombre ! ». Anecdotique ? Pas sûr car l’ensemble de ces expériences fournit le terreau de l’invention de ce nouveau modèle de casque caméléon. « Curieux de voir que dans ma vie, toutes mes actions s’emboitent les unes aux autres et m’ont donné les outils pour réaliser ce casque-sac. » admet Najette.

C’est lors d’un trajet chaotique en scooter en Inde qu’elle a l’idée de cet objet hybride. Pour mettre sur pied son projet, Najette rend visite à plusieurs usines et manufactures, compare les savoir-faire, les tarifs et le degré d’implication des boîtes. La distinction d’une médaille d’argent reçue au concours Lépine en mai dernier à l’occasion de la Foire internationale de Paris, insuffle un nouveau souffle au projet. Surtout que son prix est médiatisé par la presse nationale : Radio France, M6, Le Parisien… L’entrepreneure s’entoure de professionnels en Inde pour développer à la fois le côté technique et le côté design, en étroite collaboration avec un atelier de maroquinier. « J’ai énormément appris grâce à leurs différentes expériences, dans des domaines de compétences complémentaires. Ces deux sociétés croient très fort en mon projet. ». Un accompagnement d’autant plus utile que la jeune femme se finance grâce à de la « love money » et des fonds propres. Après l’étape de l’homologation des casques, la production est lancée début juillet. Bonne route !

5 sites internet qui vont changer l’immobilier

Voici cinq sites internet qui vont révolutionner et changer le secteur de l’immobilier traditionnel.

somhome.com

Court-circuite les agences immobilières pour mettre en relation propriétaires et locataires selon un algorithme qui permet de rapprocher les affinités. Un gain de temps pour les deux parties qui ne répondent qu’aux offres ou demandes qui leur correspondent.

CosmopolitHome.com 

Mise sur le concept du « nightswapping », un troc de nuits. En tant qu’hôte, vous proposez gratuitement un couchage dans votre appartement, ce qui vous fait gagner des « nuits » pour voyager et être hébergé à votre tour.

Parkadom.com 

Permet de sous-louer votre place de parking pour une durée d’une journée à plusieurs mois. Un échange de bons procédés pour le propriétaire qui arrondit ses revenus et pour le conducteur qui dispose d’une place lui étant réservée pour ses déplacements.

Jepartagemonjardin.fr 

Met en relation les terrains inutilisés et les jardiniers en manque de potager. Un moyen de cultiver autant un petit lopin de terre que les relations entre voisins et de se mettre au vert même en habitant dans un appartement côté rue.

Kelquartier.com

Synthétise les données locales recueillies grâce aux sources de l’administration publique pour mettre en évidence les informations nécessaires à la connaissance d’un quartier. Cartes, photos, actualités, écoles… Vous saurez tout avant l’achat !

Tradelab, l’innovation publicitaire sur Internet, interview de Charles Gros

C’est lors d’un tour du monde avec sa femme et ses enfants en 2010 que Charles Gros entend parler pour la première fois aux états-Unis de Trading Desk technologique et de RTB (« Real time Bidding »), achat d’espace publicitaire sur Internet aux enchères. 

Issu du monde de la régie, Charles Gros se lance dans l’aventure en montant sa société, Tradelab avec l’un de ses anciens clients, Yohann Dupasquier. Tout s’enchaîne très vite. La start-up est immatriculée en avril 2011, l’équipe recrute des traders et des informaticiens spécialisés dans la Data.
Aujourd’hui, Tradelab est leader français indépendant de l’achat média en RTB avec une croissance de 130 % sur la période 2012-2013 et l’équipe compte une cinquantaine de personnes.

Soutenue par Bpifrance, l’entreprise à forte croissance a gagné le Pass French Tech en mars dernier qui lui donne accès à un accompagnement individualisé et coordonné par les partenaires de Bpifrance. « Le secteur du digital est générateur d’emplois » explique Charles Gros. « être aidé par Bpifrance est très encourageant. Le Pass nous permet d’accéder à des conseils organisationnels et un accompagnement plus ciblé. Nous sommes encore une jeune entreprise ».

Si Tradelab prévoit d’ouvrir un bureau aux états-Unis en 2015, pour l’instant, elle se concentre sur deux marchés à fort potentiel de développement : l’Italie et la Turquie, en espérant y acquérir rapidement, là aussi, une place de leader.

Sur quels critères choisir sa banque

L’accompagnement de votre banquier est essentiel dans votre parcours entrepreneurial. Au-delà des caractéristiques générales qui incombent à l’ouverture d’un compte professionnel, des critères spécifiques sont à prendre en compte suivant la nature et la portée de votre projet.

Choisir une banque qui répond à vos besoins d’entrepreneurs est un bon début pour démarrer votre activité professionnelle. Proximité relationnelle et géographique, prix des services, horaires d’ouverture des agences… sont des points à ne pas négliger. Suivant votre statut ou votre activité, d’autres détails peuvent cependant faire pencher la balance. 

Si vous êtes artisan-commerçant

Aujourd’hui, la carte de paiement correspond au tiers de la consommation courante. Plus sûre et plus rapide que les chèques et les espèces, la carte offre une garantie de paiement via un terminal, appelé TPE : Terminal de Paiement Electronique, relié à une ligne téléphonique en contact sécurisé avec les centres bancaires grâce aux lignes classiques ou à une box ADSL sécurisée. Pour en disposer, vous devez souscrire un « contrat d’acceptation de paiement par carte » auprès des banques. Certaines d’entre elles vous proposent des offres « packs » comprenant des contrats de location de l’appareil, un service de maintenance et d’assistance. Outre le coût du TPE, vous devrez vous acquitter d’une commission à chaque paiement réalisé, cette facturation est liée à votre volume d’activité. La banque, elle de son coté, s’acquitte d’une commission minimum fixe sur chaque paiement par carte, calculée par rapport à la fraude générale constatée. Enquérez-vous des frais demandés par votre banque car l’utilisation d’un TPE sera pour vous quotidienne ! 

Si vous lancez votre e-Commerce

Malgré une concurrence féroce, certaines boutiques en ligne trouvent des créneaux pour s’insérer sur le web et attirer à eux des clients en proposant de nouveaux services. Mettre en œuvre un paiement sécurisé sur le site peut se faire tout d’abord via des prestataires qui ne demandent pas de contrat de vente à distance (VAD) tant que le volume des ventes est peu important. Au-delà, mettre en place un tel système, qui correspond à un terminal de paiement électronique virtuel, est une garantie du sérieux de l’entreprise. Certaines banques (heureusement pas toutes) sont réfractaires à la mise en place de ce type de contrat, qui peut apparaître à la fois risqué et marginal, surtout si vous êtes un jeune entrepreneur qui monte sa première boîte. Si vous choisissez de comparer plusieurs offres de banques dans le domaine de l’e-commerce, ne fixez pas votre attention uniquement sur les prix mais aussi les fonctionnalités et les évolutions proposées (personnalisation de la page de paiement, détection des fraudes, paiement depuis l’international…)

Si vous bougez à l’international 

Le développement de votre entreprise à l’étranger nécessite des solutions bancaires particulières dont vous devez parler avec votre banquier. Ouverture de comptes, obtention de cartes bancaires pour vos collaborateurs, virements internationaux, rapatriement des fonds ou assistance juridique et spécifique au pays… sont autant de sujets sur lesquels vous devez faire le point. Certaines banques françaises de dimension internationale apparaissent comme incontournables pour l’implantation de votre entreprise à l’étranger. Si elles simplifient le plus souvent les démarches, elles connaissent toutefois un turnover plus important au niveau des conseillers. Vous vous apprêtez à être mobile ? Faites le point, avant de choisir, sur l’accompagnement personnel qui vous est proposé. Certaines proposent également des conseils personnalisés pour vous aider à développer vos contacts à l’étranger et vous aider à exporter sur les marchés ciblés.

Si vous êtes auto-entrepreneur

A la différence des sociétés (SAS, SARL…), les entreprises individuelles, dont dépend le statut d’auto-entrepreneur, n’ont pas l’obligation d’ouvrir un compte courant professionnel au moment de leur création. Avoir un compte dédié à son auto-entreprise est plus que conseillé pour des raisons de clarté notamment pour faire la différence avec les opérations personnelles. Certaines banques proposent des offres bancaires à destination des auto-entrepreneurs avec des options intéressantes concernant les facilités de caisse ou les paiements différés. Vous devrez négocier avec votre banquier sur la possibilité d’ajouter le nom commercial au nom propre sur un compte bancaire. Cela vous permettra d’encaisser des chèques au nom de l’entreprise.

Si vous reprenez une activité

Lors d’une reprise d’activité, les banquiers ont en général un regard attentif et attendent du repreneur un dossier solide afin d’accorder un prêt. Entourez-vous de l’expertise d’un professionnel autre que votre banquier qui pourra vous aider à rédiger votre dossier. Sachez cependant que les banques préfèrent financer les activités qu’elles connaissent. Lorsque vous reprenez une activité, utiliser la banque du cédant peut être une bonne idée. Elle pourra entre autre vous aider à financer votre dette d’acquisition.

Suivre le secteur de l’e-immobilier

Une des grandes tendances entrepreneuriales est actuellement de se pencher sur la question du logement et du tourisme. Les solutions numériques se multiplient pour rénover un secteur en crise, qui – comme beaucoup d’autres – est en passe d’être bouleversé par l’ère 2.0.  

Les origines d’une tendance

La profusion de start-ups s’attachant aux différentes problématiques du logement (recherche, location, législation, vacances,…)  se joint à une cause plus globale. Même si ces services fonctionnent pour beaucoup grâce à la numérisation et autres technologies 2.0, ce nouveau monde de l’ « e-mmobilier » suit une tendance qui prône l’humanisation des flux et solutions sur le web. Depuis quelques années, on observe de plus en plus cette nouvelle philosophie avec les sites de partages apparus en réaction à la crise économique. On peut aussi expliquer cette tendance par une forme de refus des institutions en vigueur, ayant trop souvent le monopole de leur marché. Les nouvelles alternatives aux formes de transport, comme le covoiturage ou la location réciproque d’utilitaires ont, dans le même sens, voulu détrôner les prix des transports et des agences de location. à leur tour, Airbnb, Somhome, PAP et autres, souhaitent s’affirmer contre les agences immobilières. Le but est louable et toujours le même : simplifier le quotidien des utilisateurs, leur permettre de partager et d’économiser dans leur vie de tous les jours. Enfin, une cause plus pragmatique explique cet élan : la crise du logement. La plupart des start-ups, ont pour objectif premier de pallier ce problème généralisé et politisé. Les logements sont trop chers, la demande trop abondante et les démarches trop complexes. Les différentes taxes, assurances et garanties, restent encore un autre fardeau pour les bailleurs comme les locataires.

Les différentes solutions

Une des 1re alternatives naquit avec le dépôt d’annonces sur le célèbre site leboncoin.fr. Des sites comme PAP ou SeLoger se sont ensuite spécialisés dans la diffusion d’annonces, évitant ainsi les frais et commissions, et proposant des outils pratiques destinés à faciliter la recherche. Ces 3 plateformes se sont rapidement dotées d’une application mobile gratuite utilisant la géolocalisation. Sont apparues ensuite de nombreuses solutions de recherche d’appartements. En France, après le succès de la page Facebook « Plan Appart Paris – Sans Agence », le site Somhome se lance et propose un algorithme mettant en relation, par le matching, bailleurs et futurs locataires. D’autres, comme Home’n’go, centralisent les annonces immobilières du net et permettent de les gérer. Locatme a une démarche inverse, en laissant l’initiative aux propriétaires. Ces derniers déposent des offres n’étant pas sur le marché, et prennent contact ou non avec des locataires en fonction de leur dossier. à l’image du géant Airbnb, de nouvelles entreprises ont travaillé à la question de la rentabilité des espaces. Présent dans 192 pays et comptant plus de 10 millions de nuits réservées en 4 ans, Airbnb a lancé la voie. Les sites français Séjourning et Morning Croissant fonctionnent sur le même modèle. Dans ce contexte, la collocation est aussi revenue à la mode. Sur l’Hexagone, des sites tels que Illicoloc et autroisième.com sont réservés exclusivement à la recherche et proposition de « colloc’s ». On assiste aussi à une nouvelle alternative au « logement d’appoint », ne faisant cette fois plus intervenir de transactions monétaires. GuestToGuest ou HomeForHome proposent aux inscrits d’échanger leurs logements sur un laps de temps, ce qui en fait des solutions idéales pour les vacances. Enfin, plusieurs start-ups se sont greffées à cet écosystème. Bnbsitter offre des services de conciergerie, OfficeRiders se charge de louer votre logement inhabité comme espace de travail éphémère, Appartinfo récolte des informations sur tel quartier, tel rue, etc…

Avantages, perspectives et limites

Les principales conséquences de ces nouveaux sites web et applications sont l’augmentation du pouvoir d’achat des utilisateurs, la disparition des frais d’agences immobilières et le gain de temps non négligeable. La recherche d’appartement, considérée comme très laborieuse et chronophage, est aussi facilitée. Les dossiers sont simplifiés sous forme de « profils » ou numérisés, les fils d’attente disparaissent et les locataires n’ont plus besoin d’accumuler les visites « physiques » bien souvent inutiles. La recherche devient plus qualitative, grâce aux algorithmes et à la géolocalisation. L’échange de logement et la sous-location sur de courtes durées peuvent de plus inciter les utilisateurs à partir en vacances, avec la diminution drastique des coûts. Ce sont de nouvelles alternatives à l’hôtel ou au camping. Cette tendance de l’ « e-mmobilier » fait ressurgir des valeurs : la solidarité, la confiance, le partage, l’échange, etc… Les relations entre particuliers tiennent en effet plus à de l’entraide qu’à des relations professionnelles. On peut imaginer que ce nouveau marché tendra à développer le tourisme, diminuer les intermédiaires et les coûts des agences professionnelles, simplifier les démarches et réinstaurer des relations de confiance grâce à un dialogue entre particuliers. Les limites de ces solutions apparaissent alors clairement : les abus de confiance et escroqueries peuvent se multiplier. Les villes dénoncent aussi la spéculation financière provoquée par la multiplication des surfaces d’habitation et commencent à contrôler certains logements. Dernière limite de taille à cette démocratisation de l’échange immobilier : la loi. Tout comme la révolte des taxis, les agences immobilières peuvent crier à la concurrence déloyale. La loi du 6 juillet 1989 n’autorise déjà pas le locataire à louer son logement sans accord écrit du bailleur, et nul doute que d’autres réformes apparaîtront pour contrôler voire limiter l’agissement de ces nouvelles solutions.

De l’iPad à l’événement, un virage 100 % digital

Après des études de commerce à HEC Montréal, Félicien Scott de Martinville trouve un job de directeur financier adjoint dans une agence de voyage spécialisée dans le haut de gamme. 

Il est rapidement confronté aux exigences des clients concernant la Data et la connexion de leur terminal. Félicien dont l’envie de créer sa première boîte lui est « chevillée au corps » imagine de louer des iPads connectés aux touristes. Il se rapproche de deux anciens camarades de promo qui vont devenir ses associés, et ensemble, ils se lancent dans l’aventure entrepreneuriale en juillet 2011.

« Deux mois plus tard, nous opérions un virage B to B » explique Félicien. « Nous recevions de bons retours terrain, notre système faisait du sens mais la rentabilité était très basse. Surtout, le process simple que nous avions imaginé s’est avéré très compliqué. ». Caution, assurance, contrats… L’équipe de TravellerPad se lance alors dans une approche intégrée : louer aux entreprises non seulement les iPads mais aussi les applications qui les justifient.

De cette idée née la suite d’application TouchnVote, qui permet de digitaliser tous types d’événements. En avril 2012, les trois associés fondateurs décident de revenir en France et d’y lancer leur activité tout en gardant un bureau au Canada. « C’est le genre de move que 90 % de nos proches nous ont déconseillé. Mais nous pensions que plus on attendait, plus on perdait du terrain. ». Commence alors une période de 6 mois où le mot persévérance pour les jeunes hommes prend tout son sens. « Nous savions notre offre béton. Nous nous sommes concentrés sur ce que nous savions faire : le web. ». Ils multiplient les sites, notamment en .fr et .ca, pour ressortir dans les moteurs de recherche et ne pas avoir à utiliser l’achat de mots clés, trop communs et coûteux sur leur secteur.

Leur offre, dont le développement est désormais fait en responsive, est découverte par de grandes agences d’événementiels. L’équipe de TravellerPad commence à travailler pour des entreprises prestigieuses comme Microsoft, Adidas, BNP… 8 000 dollars ont été investis au début de l’aventure sans tour de table. « Nous étions jusqu’à présent dans une logique de croissance organique, le temps de faire nos preuves. On commence désormais à envisager de lever des fonds. » explique Félicien.

La start-up, qui compte 7 personnes, a vu l’aboutissement du plus important contrat réalisé depuis sa création fin 2014. TravellerPad a développé l’application qui a servi à élire la « start-up la plus prometteuse » lors de l’événement Disrupt organisé par Techcrunch à San Francisco du 8 au 10 septembre 2014.

Ces blogs d’entrepreneurs qu’il faut visiter

Les blogs d’entrepreneurs sont de plus en plus consultés par les gérants ou futurs gérants d’entreprise.

Ces blogs représentent des sources « plus à jour » que les sites internet classiques. On y trouve notamment de l’information sur la finance, l’économie, les start-ups, le domaine high-tech… Ils sont tenus par et/ou pour des entrepreneurs et leur côté très vivant les rend attirants. Tour d’horizon.

La reconnaissance croissante des blogs

Avec un nombre d’abonnés qui ne cesse de croître, certains de ces blogs gagnent continuellement en popularité. En effet, ces mines d’informations se font le relais des journaux et traitent de nombreux sujet comme le capital-risque, les avancées technologiques, les business angels, les statuts d’auto-entrepreneur, l’élaboration du business plan… La possibilité pour le lecteur de pouvoir poster un commentaire rend le média attractif, car il permet le dialogue et le débat. De plus en plus de blogs voient le jour en France, mais surtout dans le monde anglo-saxon, parfois créés par de jeunes entrepreneurs qui souhaitent se faire connaitre… et partager leurs expériences !

Les blogs les plus influents

Dans le milieu des blogs d’entrepreneurs, certains se sont démarqués et possèdent aujourd’hui un véritable public auprès duquel ils ont une certaine influence. Parmi eux se trouvent :

• Techcrunch : ce blog tendance né aux Etats Unis traite des start-ups.
http://techcrunch.com/

• Steve Blank : le blog créé par cet entrepreneur américain très connu concerne les start-ups et traite particulièrement des facteurs-clés de leur succès
http://steveblank.com/

• Equity Kicker : mis en place par Nic Brisbourne, un autre entrepreneur, traite de l’actualité du capital-risque et des start-ups.

Côté français, deux blogs intéressants sont à noter :
– Capital Social : le blog de Jean Philippe Martinez, qui traite de l’entrepreneuriat français et de son financement
http://www.capitalsocial.fr/ 

– Business Angel France : comme son nom l’indique, le blog mis en place par Patrick Hannedouche nous donne le point de vue des business angels et leurs recommandations pour les entrepreneurs
http://www.business-angel-france.com/

S’en tenir à ces quelques blogs, qui sont à consulter de manière assidue, devrait permettre à tout entrepreneur qui se lance ou qui souhaite évoluer, de trouver des conseils qui lui seront utiles tout au long de sa carrière