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Soyez acteur de l’avenir du Crowdfunding en Europe

Le Crowdfunding est en train de modifier la façon de penser la finance. A quoi ressemblera le Crowdfunding dans quelques années? Dans une publication sur l’avenir de Crowdfunding en Europe, des experts et des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding tentent d’y répondre. Chacun, chacune d’entre vous peut soutenir la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication jointe à cet article.

De nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding opérationnelles

En Europe, à ce jour, nombreuses plates-formes internet de Crowdfunding sont opérationnelles et ont permis à des porteurs de projets créatifs, sociaux ou entrepreneuriaux, de lever, dans leur ensemble, des centaines de millions d’euros sous diverses formes : dons ou souscription avec contreparties en nature ou financières dites « rewards » ou « production », fonds propres avec prises de participation dans le capital d’une entreprise, ou sous forme de prêts rémunérés, ou non rémunérés.

Le marché devrait continuer à croître de manière exponentielle, permettant au Crowdfunding de devenir une réelle alternative au financement de projets, et de contribuer ainsi à l’amélioration de l’accès au capital pour les entreprises et porteurs de projets.

Nouvelle Publication : « Visions de l’avenir du Crowdfunding en Europe »

Afin de vulgariser le Crowdfunding, également dénommé financement participatif, et d’approfondir la réflexion sur le sujet, un nouveau rapport vient de paraître.

Dans cette publication, quatre spécialistes du Crowdfunding en Europe, Daniela Castrataro, Fabien Risterucci, Gijsbert Koren et Karsten Wenzlaff, exposent leur vision quant à la croissance de cette industrie naissante, la nécessité d’une réglementation au niveau supranational, le champ des possibles du Civic Crowdfunding et l’intérêt du partage de données. Des responsables de plates-formes européennes de Crowdfunding et des experts présentent également leur vision.

Cet ouvrage fait suite à deux conférences européennes sur le crowdfunding: Crowdfunding Day (Amsterdam 15 Avril 2013) et The Future of Crowdfunding (Berlin, 17 avril 2013), et a été rendu possible avec l’appui d’Epirot Ludvik Nekaj (organisateur de Crowdsourcing Week), Wolfgang Gumpelmaier (Gumpelmedia/ikosom), Nina Passerelli (étudiante) et toutes les plates-formes de crowdfunding, les experts qui ont bien voulu partager leur vision.

Soutenez la discussion autour du Crowdfunding en partageant la publication, consultable gratuitement en ligne.

Consulter le document Visions on the Future of Crowdfunding in Europe

Eliminez 100 fautes d’orthographe de vos e-mails

Certaines fautes d’orthographe font dresser les cheveux sur la tête de vos destinataires. Il est pourtant facile d’éliminer ces 100 fautes d’orthographe qui exaspèrent certains au point qu’ils perdent confiance en vous. Inutile, après la lecture de cet article, de vous cacher derrière, « je l’ai écrit rapidement », « c’est à cause des sms »…

Les 10 fautes de verbes courants

1. Je me permet → je me permets
2. Je vous joints → je vous joins
3. Je garanti → je garantis
4. J’envoies → j’envoie
5. je résout et il résout → je résous, il résoud
6. Je craints → je crains
7. Il exclue → il exclut
8. Il convaint → il convainc
9. J’appele, nous appellons → j’appelle, nous appelons10. Je rejete, nous rejettons → je rejette, nous rejetons

Les 3 accords des participes passés

  • Ont été + un verbe en er→ écrivez ont été + é + accord avec le sujet qui répond à la question qui est-ce qui
  • Quand deux verbes se suivent (en dehors avoir être et quelques verbes d’état) le deuxième verbe se met à l’infinitif
  • Les terminaisons des participes passés que l’on rencontre tous les jours
  • Permis, construit, mis, omis, admis, conclu, exclu, prévu, déduit, introduit, réduit, joint, rejoint,

Les 15 confusions verbe et nom

Un accueil →il accueille, un appui →il appuie, un attribut →il attribue, un concours→ il concourt, un recours →il recourt, un entretien →il entretient, un envoi →il envoie, un emploi →il emploie, un soutien→ il soutient, un travail →il travaille, un conseil →il conseille, un défi → il défie, un détail →il détaille, un maintien →il maintient, un souci →il se soucie

Les 10 mots toujours avec un s au singulier comme au pluriel

Ailleurs, en suspens, un héros, plusieurs, certes, volontiers, un relais, un recours, un préavis, aux dépens de

Les 6 mots jamais avec un s

au singulier bien sûr
un délai, un écho, un exclu, malgré, parmi, un souci

Les 7 mots inséparables du y

Anonyme, une hypothèque, une hypothèse, un prototype, un pseudonyme, un symptôme, un synonyme

Les 7 mots inséparables du h

Une adhésion, l’appréhension, la cohabitation, l’éthique, exhaustif, pléthore, rédhibitoire

Les 7 traits d’union 

au-dessous-de, au-dessus de, au-devant de, c’est-à-dire, ci-contre, par-dessous, par-dessus, peut-être(à ne pas confondre avec il peut être)

Les 10 mots à l’écriture subtile

un acompte, un concurrent, confidentiel, développer, un dilemme, en définitive, intéressant, intéresser, intérêt, rémunérer

Les 10 mots complexes qui aiment multiplier les complexités pour mieux installer les fautes dans vos écrits

à bon escient, distinct, fascicule, scinder, scission, succinct, susciter, susceptible, un plébiscite, un schéma

Les 8 mots masculins qu’on prend pour le féminin

un alvéole, un antidote, un aparté, un armistice, un autographe, un en-tête, un intervalle, un paraphe,

Les 8 mots féminins  que l’on peut confondre avec le masculin

une agrafe, une avant-garde, une autoroute, une échappatoire, une éphéméride, une enzyme, une sentinelle, une volte-face

et un test pour améliorer votre orthographe

1 Cochez les auxiliaires correctement écrits :

 1 – que nous ayions

 2 – que nous ayons

 3 – que vous ayiez

 4 – que vous ayez

 5 – que nous soyions

 6 – que nous soyons

 7 – que vous soyiez

 8- que vous soyez

2 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’il…… avant demain à Paris.

 a – soit 

 b – sois 

 c – soi

3 Complétez par l’auxiliaire correct :

Il faut qu’elle…… un magasin à Paris.

 a – ait  

 b – est 

 c – ai

 d – aie

4 Cochez les verbes correctement orthographiés au présent de l’indicatif :

 1 – je rappelles 

 2 – j’amoncelles 

 3 – je rejete

 5 – vous appelez

 4 – j’étiquette

 6 – nous rappelons 

 7 – nous rejetons 

 8 – nous renouvellons

 9 – j’admet 

 10 – je soumet

 11 – je transcrits

 12 – je ressents

 13 – je construits

 14 – j’induits

 15 – je vous envoies

 16- j’inscrits

 17 – j’offres

 18 – je me permet

 19- j’acquières

 20 – je fuits

 21 – je soutients

 22- j’écrits

 23 – je consents

 24- je parcourts

 25 – j’attends

 26 – je joints

 27  – je vaus

 28 – je contraints

 29 – nous ometons

 30 – j’enfreins

 31 – je convains

 32 – il restreind 

 33 – je conclus

 34 – il contraind

 35 – j’exclus

 36 – j’inclu

 37 – il convainc

 38 – je comprend

 39 – je remets

 40- je garanti

 41 – je veux 

 42 – je transmet

 43 – je feints

 44 – j’interompts 

 45 – il corrompt

 46- il répant

 47 – je résous

 48 – vous faisez

 49 – je recquière

 50 – il résoud

5 Cochez les verbes correctement orthographiés au futur de l’indicatif :

 1 – tu conclueras

 2 – tu concluras

 3 – tu avoueras

 4 – tu avouras

 5 – tu plieras 

 6- tu pliras 

 7 – tu feras

 8 – tu fairas

 9 – j’assoierai 

 10 – j’assoirai 

 11- j’envoirrai

 12 – j’enverrai

 13 – je sursoierai 

 14 – je sursoirai 

 15 – je prévoirai

 16 – je préverrai

6 Cochez les verbes correctement écrits au passé simple :

 1 – ils omettèrent 

 2 – ils omirent 

 3 – ils nuisirent

 4 – ils nuirent

 5 – ils soutinrent

 6 – ils soutenirent 

 7 – ils écrirent

 8 – ils écrivirent 

 9 – ils convainquèrent

 10 – ils convainquirent

 11 – Ils vivèrent 

 12  – Ils vécurent 

 13 – Ils finirent 

 14 – Ils finissèrent 

 15 – Ils inscrivirent

 16  – Ils inscrivèrent 

 17 – je résolus 

 18 – je résolvai

7 Cochez les verbes correctement orthographiés au conditionnel présent :

 1 – tu concluerais 

 2 – tu conclurais

  3 – tu avouerais

 4 – tu avourais

 5 – tu plierais

 6 – tu plirais

  7 – tu fairais

 8 – tu ferais

 9 – j’assoierais 

 10 – j’assoirais

  11 – j’envoirrais 

 12 – j’enverrais

 13 – je surseoirais 

 14 – je sursoirais

  15 – je prévoierais

 16 – je prévoirais

8 Cochez les phrases mal orthographiées au subjonctif présent :

 1 – Nous avons peur qu’ils ne signent pas le contrat.

 2 – Il souhaite que vous appuyiez notre dossier.

 3 – Il a peur qu’il aie une maladie infectieuse.

 4 – Nous redoutons qu’il croie ses paroles.

 5 – Il faut qu’il acquiert des diplômes pour obtenir ce poste.

 6 – Le directeur désire que vous étudiez ce projet.

 7 – Il est préférable que j’ai un rendez-vous avec lui avant d’aller le rencontrer.

 8 – Voulez-vous que je revois les dossiers.

 9 – J’aimerais qu’il envoie ce mail avant demain.

 10 – Il est impératif que je m’asseoie à mon bureau pour finir ce travail.

 11  – Il est nécessaire que nous recueillions les résultats avant demain.

 12- Il souhaite que je sursois cette décision.

 13 – Il faut qu’elle s’en tienne à son idée.

 14 – Il faut qu’il voie

 15 – Il faut qu’il voit

 16 – Il faut qu’il vut

 17- Il faut qu’il vit

 18 – Il faut que je croye ses paroles.

 19 – Il faut que je crois ses paroles.

 20 – Il faut que je croie ses paroles.

Résultats des tests

1 :  2 – 4 – 6 – 8

2 :  a 

3 : a

4 : Il aurait fallu écrire : 1 – je rappelle ; 2- j’amoncelle ; 3- je rejette 8 – nous renouvelons ;9 – j’admets ; 10 – je soumets ; 11- je transcris ;12 – je ressens ; 13 – je construis ; 14  – j’induis ; 15  – je vous envoie ; 16  – j’inscris ; 17 – j’offre ;  18 -je me permets ;  19  j’acquiers ; 19  20 je fuis ; 21 – je soutiens 22 – j’écris ; 23 je consens 24  – je parcours  26  – je joins ; 27 – je vaux ;  28 – je contrains ; 29 – nous omettons ; 31 je convaincs ; 32 – il restreint ; 34 – il contraint ; 36  – j’inclus ; 38  – je comprends ; 40  – je garantis ; 42  – je transmets  43 – je feins 44 – j’interromps  ; 46 – il répand;  48- vous faites (pas d’accent circonflexe) 49 – je requiers ; – 50 – il résout.

5 : 2 – 3 – 5 – 7- 10 – 12 -13 – 16

6 : 2 – 3 – 5 -8 -10 -12 – 13-15 -15-17

7 :  2 – 3 – 5 – 8 – 10 – 12 – 13 – 16

8 : 

3 – il aurait fallu écrire : il a peur qu’il ait.

5 – il aurait fallu écrire : il faut qu’il acquière des diplômes.

6- il aurait fallu écrire : le directeur désire que vous étudiiez.

7- Il aurait fallu écrire : que j’aie ;

 8-  il aurait fallu écrire : que je revoie ; 

10  – il aurait fallu écrire :   que je m’assoie ;

 12 – il aurait fallu écrire : que je sursoie

14  – il aurait fallu écrire : qu’il voie

20  – il aurait fallu écrire :  Il faut que je croie ses paroles 

Pour aller plus loin : en poche orthographe – un fascicule en 48 pages qui vous donne toutes les clefs www.lextenso-editions.fr

Quels types de sauvegarde pour protéger vos données

Très simple à effectuer mais cependant beaucoup négligé, le service de sauvegarde permet d’avoir des traces datées des données. Il permet de se prémunir contre toute modification ou suppression accidentelle de celle-ci. Elle doit être programmée et effectuée de manière périodique. Dans l’idéal faites-la sur un site distant afin de prévenir une catastrophe naturelle ou un vol.

La sauvegarde copie

Tout est sauvegardé sans distinction et le bit d’archivage n’est pas remis à zéro ce qui veut dire que les fichiers ne sont pas déclarés comme sauvegardés pour le système.

La sauvegarde complète

Dans ce cas, tous les fichiers sont sauvegardés sans distinction et le bit d’archivage est remis à zéro.

La sauvegarde incrémentale

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde (complète ou incrémentale) sont prises en compte. Ainsi, dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis le mardi. La restauration nécessitera potentiellement plusieurs bandes si les données ont été modifiées à des jours différents.

La sauvegarde différentielle

Toutes les données modifiées et ajoutées depuis la dernière sauvegarde complète sont prises en compte. Dans le cas d’une planification hebdomadaire débutant le lundi par une sauvegarde complète, la bande du mercredi sauvegardera les fichiers modifiés depuis la complète du lundi sans tenir compte de celle du mardi. La restauration nécessitera au plus la dernière bande et la complète.

La sauvegarde de recyclage

Les bandes sont effacées et réutilisées. Il va falloir avoir plusieurs jeux de sauvegarde recyclés à des moments différents pour s’assurer que tout n’est pas effacé en même temps et garantir un historique constant.

L’innovation : origine, financement et impact sur l’avenir – Part 1

L’innovation est un mot de plus en plus galvaudé par le marketing politique. Celui-ci promet plus de moyens pour la recherche universitaire tout en continuant à accorder son crédit d’impôts recherche à l’industrie…L’innovation semble être la nouvelle arme contre la crise mais quelle est l’origine de cette fameuse « innovation » révolutionnaire tant attendue et son résultat réel sur l’économie ?

Sur les bancs de nos universités et écoles d’ingénieurs ?

L’adage du Général de Gaulle sur le sujet serait-il encore d’actualité : « des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche. » ?

Repartons de la définition première de l’innovation qui est une rupture radicale de l’utilisation d’un produit ou d’un service. Cette explication s’accompagne obligatoirement d’un esprit de créativité et d’entreprise corroborant parfaitement le raccourci fait par nos politiques. « Innovation = Start-up = Compétitivité = Emploi = Croissance = …. »

Donner plus de moyens à la recherche académique devrait faire émerger un nombre certain d’innovations dont le transfert vers l’industrie serait palpable dans nos vies quotidiennes …De ce principe nous devrions voir les prochaines sociétés du CAC40 prendre vie dans des laboratoires universitaires à l’instar de Google sorti tout droit des couloirs de Stanford, Palo Alto en Californie.

Pourquoi ce manque d’engouement pour la recherche ?

Ce doux rêve ne verra très certainement jamais le jour, non pas par faute de moyens, puisqu’ils sont mis à disposition par le gouvernement, mais tout simplement par manque d’engouement pour la recherche de la part de nos étudiants.

Il suffit de regarder le prestige et le respect que nous accordons à nos chercheurs pour comprendre rapidement que nos esprits créatifs et brillants ne suivront pas le chemin de la recherche…pourquoi ?
Le simple coup d‘œil sur le salaire d’embauche entre un ingénieur et un chercheur en dit long sur la reconnaissance de nos industries sur la valeur accordée à ces longues études. Ce peu d’intérêt se traduit tout autant par le nombre anecdotique de contrats passés entre l’industrie et la recherche, offrant ainsi l’un des meilleurs rapports qualité-prix pour de la R&D innovante.

Enfin une prise de conscience

Cette prise de conscience a été actée par les universités qui ont fait un pas considérable en suivant l’exemple des universités américaines ayant toutes depuis des années, un département dédié à la valorisation de la propriété intellectuelle produite dans les laboratoires …d’où les SATT (sociétés d’accélération du transfert de technologies) en France.

Changer les grilles salariales

Tant que les grilles salariales de nos entreprises françaises ne changeront pas de politique vis-à-vis de ces hommes et femmes qui investissent du temps et de l’énergie pour acquérir plus de connaissances que la moyenne, l’innovation ne sortira pas en grande majorité de nos universités.

Ce changement de mentalité ne pourra prendre forme que lorsque la hiérarchie des salaires sera respectée en fonction des années d’études passées tout comme aux Etats-Unis, ou moins loin, chez nos voisins Allemands, où le Docteur (PhD) est le mieux rémunéré dans l’industrie.

Donc si nous ne pouvons compter sur le « Sacerdoce » de ceux et celles qui prennent malgré tout le chemin de la recherche, d’où l’innovation viendra-t-elle en France ? De nos industries ?

Suite le mois prochain dans Part 2 – La R&D de nos industries.

Ces villes où il fait bon d’investir

Le classement 2013 de L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services, met en avant les métropoles les plus « business friendly » et les villes où il fait bon d’investir. Trois domaines à l’honneur : infrastructures, écosystème et éducation… Un palmarès exclusif établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services. 

Lyon, en tête de file

En misant sur l’attractivité, Lyon prend la tête du classement 2013 exclusif – établi par L’Entreprise-L’Expansion et Coface Services – des 120 agglomérations françaises de plus de 70 000 habitants où il fait bon entreprendre. Un résultat qui n’est pas un hasard. En effet,  dès le premier trimestre 2013, on note un bond de 66 % dans la commercialisation des bureaux, un pas de géant au vu de l’année précédente. Ce fait tient de trois grosses réalisations effectuées par Sanofi, la SNCF, et Alstom. « La pluralité de quartiers d’affaires permet aux entreprises d’avoir un vrai choix, précise Benoît de Fougeroux, directeur régional de BNP Paribas Real Estate. Mais attention au risque de pénurie : un seul immeuble neuf sera livré intra-muros en 2014″.  La société Amaris, connue pour son conseil en organisation et ingénierie et qui réalise en France le quart de ses 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, à fait de lyon sa tête de réseau :  » Nous avons choisi la Part-Dieu parce que c’est bien situé. On est connecté à Paris par le TGV et à de nombreuses villes européennes par le hub d’easyJet « .

Selon son directeur, Jean-François Thunet, « L’agglomération de Lyon est un vivier de compétences », avec de nombreuses écoles d’ingénieurs et de commerce. « Dans nos autres bureaux européens, il n’existe pas une telle richesse », assure-t-il. 

Le nombre création d’entreprises s’inscrivent dans la même embellie. En comptant les quelque 14 810 entreprises créées en 2012, le grand Lyon sort du rang et en dehors de Paris et Lille,  laisse loin derrière les autres agglomérations françaises. Pas étonnant de voir de nouvelles pépinières écore. Par exemple,  Rives numériques et Vaise. La première héberge neuf startup – des développeurs de logiciels – et peut en accueillir neuf autres et la deuxième une autre dans le cadre du pôle régional de l’image et des loisirs numériques Pixel, doublée d’un espace de coworking.

Marseille, des infrastructures qui font la différence

La dauphin du classement 2013 exclusif, Marseille, se distingue  pour la qualité de ses infrastructures. Voila qui en étonnera les provinciaux. C’est vrai qu’il y a encore des soucis  sur l’engorgement quotidien des autoroutes, l’harmonisation des transports collectifs de l’aire métropolitaine, l’achèvement de la rocade L2 de contournement de la ville ;  mais il faut reconnaître aussi que de nombreux efforts sont faits.

Par exemple, la réalisation du tunnel de la Joliette a renforcé la fluidité du trafic autour du projet Euroméditerranée ou encore le prolongement du métro et le futur « bus à haut niveau de service » qui  rapprocheront du centre-ville les zones d’activité des quartiers nord.  D’ailleurs l’aéroport de Marseille-Provence a séduit 1 million de passagers supplémentaires en 2012 pour atteindre un record de 8,3 millions de passagers. Réseau ferré de France investit par ailleurs des dizaines de millions d’euros pour la modernisation des voies.Enfin, le Grand Port maritime de Marseille (85 millions de tonnes) rattrape son retard dans le traitement des conteneurs (+ 12 % en 2012), grâce à une fiabilité restaurée.

Pour voir le classement complet, cliquez ici

Comment réussir la reprise d’une entreprise après une vie au service des grands groupes ?

Beaucoup de repreneurs, au sortir de grands groupes, calibrent la volumétrie de leur projet de reprise sur leurs responsabilités passées, en termes de chiffres d’affaires (« je n’ai jamais dirigé de BU de moins de 50 M€ »), ou en termes d’effectif (« j’ai toujours eu à manager des équipes de plus de 100 personnes). Bien sûr, ces « high potentials » ne sont pas faits pour reprendre une TPE. Pour autant, un travail de deuil est nécessaire à ces repreneurs-séniors. En effet, la position de dirigeants de haut-vol les a amené à être « locataires » de postes prestigieux, et les incite tout naturellement à envisager une reprise en « propriétaire » de cibles de mêmes dimensions, et, osons le dire, de même standing. C’est faire peu de cas des réalités du marché de la reprise.

Quelles sont les difficultés qui les attendent ?

  • La raréfaction des cibles potentielles dès lors que l’on s’intéresse à des sociétés de plus de 10M€ de CA.
  • L’intermédiation quasi-systématique de ces dossiers par des cabinets privilégiant bien souvent les offres d’acheteurs stratégiques (sorties industrielles).
  • La nécessité d’être adoubé par des fonds d’investissement indispensables au montage financier. Pour le dire vite, et compte tenu de l’exigence de ces fonds, beaucoup de candidats et peu d’élus (moins d’une centaine par an, toutes activités confondues).

Quels sont les choix qui sont à leur portée ?

Quand bien même le repreneur ferait parti des « happy few », ne se retrouverait-il pas dans une position de repreneur-locataire ayant pour propriétaire…le fonds d’investissement ? Évitons tout manichéisme, cette configuration peut convenir à certains repreneurs, pour peu qu’ils aient clairement fait le choix entre un « grand chez les autres plutôt qu’un petit chez soi ».

Il existe une position intermédiaire consistant pour le repreneur à choisir pour partenaire financier un fonds d’investissement minoritaire. Cette option, pour peu qu’il dispose d’un apport en fonds propres suffisant (apport >500k€), peut permettre aux repreneurs d’envisager des cibles de 5 à 10 M€ de CA, ce qui présente un grand nombre d’avantages :

  • Conserver une position majoritaire dans l’opération.
  • Eviter la forte concurrence de repreneurs personnes physiques qui convoitent le plus souvent des cibles inférieures à 5M€ de CA.
  • Eviter la compétition avec les fonds majoritaires et les groupes en se positionnant au dessous de leur « radars » (CA > 10M€).

10 conseils pour faire connaître sa jeune entreprise sans avoir de budget comme Lulu Frenchie

Les 10 points à retenir pour faire connaître sa jeune entreprise, sans avoir de budget communication, comme Lulu Frenchie.

Parier sur la débrouille plutôt que sur des levées de fonds 

Trouvez des moyens malins et peu onéreux, comme la communication alternative, pour vous faire connaître.

S’appuyer sur des leaders d’influence pour faire connaître son produit

Identifiez et contactez les influenceurs qui ont un impact sur votre cible. Un moyen très efficace de convaincre vos clients potentiels de vous faire confiance.

Acheter des mots clés sur Google AdWords 

Cela vous permettra toujours de récupérer quelques clients sans trop dépenser non plus.

Proposer un plus par rapport à la concurrence

Faites les choses mieux, plus vite, ou moins cher que vos concurrents.

Être au top sur la qualité 

Vos produits seront vos meilleurs ambassadeurs. Un bon produit fait parler de lui !

Être hyper réactif

Profitez d’être une petite entreprise pour faire preuve de souplesse et de rapidité. Un message pertinent tombé à point sur les réseaux sociaux peut vous apporter beaucoup de visibilité en peu de temps par exemple.

Parler de son parcours personnel 

Les journalistes adorent les belles histoires !

Faire jouer le bouche-à-oreille 

Multipliez pour cela les canaux de diffusion d’information concernant votre entreprise (réseaux sociaux, clubs d’entrepreneurs, relations presse, influenceurs…)

Cultiver son réseau 

Il y a sûrement dans votre réseau une personne qui peut vous présenter les bonnes personnes ou les gros clients. Cherchez bien !

Accepter d’incarner l’image de son entreprise

Ne entreprise ne fait jamais autant parler d’elle que quand elle est menée par un entrepreneur charismatique.

Le vote de la rémunération des dirigeants de SARL et SAS

Un long fleuve tranquille ? Loin de là.

Rémunération des dirigeants : les modalités juridiques

Sans aborder ici l’aspect social de la rémunération du dirigeant, ni les cas particuliers des dirigeants minoritaires ou non associés, intéressons-nous un instant aux modalités juridiques de fixation de la rémunération des gérants de SARL et présidents de SAS. Un long fleuve tranquille ? Détrompez-vous.

Des distinctions de rémunération selon la forme de société

La rémunération du dirigeant est fixée par l’assemblée générale. Une fois ceci affirmé, on pourrait croire le sujet clos mais hélas, un récent arrêt de la cour d’appel de Bastia du 24 juillet 2013 est venu compliquer le sujet.

La cour d’appel souligne que lorsqu’il s’agit d’une SAS, tout dépend de la formulation des statuts et que dans le silence de ceux-ci, la rémunération du président d’une SAS relève des conventions réglementées.

Vérifiez bien le mode de fixation de la rémunération 

Sans entrer dans de longs développements doctrinaux, il faut garder en mémoire que dans une SAS la rémunération du dirigeant a une nature contractuelle entre la société et lui. Si les statuts ne déterminent pas le mode de fixation de cette rémunération (proportionnelle ou fixe et dans quels montants), alors cette convention doit être approuvée par l’assemblée auquel cas le dirigeant ne participe pas au vote. C’est le principe des conventions réglementées et omettre de vérifier ce point statutaire peut entraîner l’irrégularité de la décision.

A contrario si les statuts sont précis, les associés ne peuvent que les appliquer et le vote de la rémunération ne relève pas de la procédure de contrôle. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

Tel n’est pas le cas dans une SARL où la rémunération ne relève pas de ces conventions réglementées, le dirigeant, s’il est associé, pouvant alors participer à son vote sans risque d’erreur.

Évitez les pièges : soyez vigilant lors de la préparation de l’assemblée

Aucun dirigeant n’étant à l’abri d’un retournement d’alliance, le rejet de la résolution fixant sa rémunération n’est pas seulement une hypothèse d’école. Le juge ne pouvant en aucun cas se substituer au vote des associés, le dirigeant ne pourrait pas agir en justice pour obtenir la fixation judiciaire de sa rémunération.

Tout au plus pourrait-il agir en responsabilité contre les associés ayant voté contre la résolution sans pour autant obtenir nécessairement gain de cause. Il devra classiquement prouver que ce refus non seulement lui cause préjudice, ce qui se conçoit aisément, mais encore est abusif ce qui devient plus complexe. 

A contrario, le vote d’une rémunération peut relever d’un abus de majorité avec la même complexité de définir ce qui caractérise un abus.

On peut considérer comme tel tout vote intervenu en violation de l’intérêt social et dans le seul dessein de favoriser une majorité d’associés au détriment d’une minorité (ou vice-versa car n’oublions pas que l’abus de minorité existe aussi).

Ainsi la fixation de la rémunération du dirigeant peut s’avérer plus complexe qu’à première vue. Une vigilance dans la préparation de l’assemblée permet d’éviter les pièges sans pour autant faire disparaître les surprises et aléas liés au vote !

Le professionnel et sa banque à distance

A titre particulier, les clients des banques ont pris l’habitude de consulter leur compte et de traiter leurs opérations bancaires ou de bourse de chez eux en s’appuyant sur les services de Banque à Distance. Mais qu’en est-il du côté des professionnels ?

Savez-vous qu’en tant qu’utilisateurs de la Banque à distance, les clients professionnels et entreprises bénéficient d’un ensemble de services spécifiques et sécurisés qui permettent une personnalisation du suivi ?

Mettre en place un virement sans se déplacer 

Le suivi des comptes peut être personnalisé, et le tri des écritures permet par exemple de classer les chèques émis dans l’ordre et ainsi de faciliter le pointage avec les talons de chèques. Il est également possible de visualiser les chèques émis de gros montant, plus de 5 000 € par exemple, pour contrôler la signature et le bénéficiaire. Les échanges d’informations entre la banque à distance et les logiciels de gestion internes de l’entreprise accélèrent le rapprochement avec la comptabilité. Toute entreprise est amenée à régler des sommes à l’extérieur : achats, salaires… le plus simple reste l’émission de virements. Il est possible d’émettre des virements unitaires au coup par coup, en saisissant les coordonnées bancaires du bénéficiaire, mais aussi de gérer des listes de bénéficiaires réguliers : les salariés, les fournisseurs… et d’émettre ainsi ces virements directement depuis son poste de travail habituel.

Suivre et gérer ses mouvements bancaires

La gestion des délégués permet une répartition des tâches et un contrôle des paiements. Par exemple, la préparation des virements peut être déléguée à un collaborateur de l’entreprise, le comptable ou le responsable des achats, et la validation de l’ordre, exécutée par le chef d’entreprise. Plus encore que la productivité sur l’émission de paiements externes, il est essentiel pour l’entreprise d’enregistrer et de suivre les encaissements qui constituent son chiffre d’affaires. Or, que ces écritures soient des remises de paiements cartes bancaires, des prélèvements émis ou des effets de commerce remis à l’encaissement, toutes ces écritures sont enregistrées et classées dans les outils de suivi propres de l’entreprise à partir de sa Banque à Distance. Le détail des avis de paiement permet de retrouver les références et donc de faire le lien avec une facture émise. Le suivi au jour le jour des remises de cartes bancaires permet un suivi de l’activité et une réactivité indispensable au chef d’entreprise. Mobilisation à l’escompte d’effets de commerce remis, arbitrage de trésorerie entre les comptes… toutes ces opérations ne nécessitent plus aujourd’hui de passage physique en agence. Nous pouvons encore citer les services d’alerte qui informent le professionnel par e-mail ou sms d’un règlement ou d’un décaissement de montant important.

Pratiques, mobiles et sécurisés

En termes de supports, aujourd’hui les banques déploient des applications mobiles qui reprennent toutes les fonctionnalités qu’elles proposent sur Internet avec en plus l’ergonomie et la disponibilité qu’offrent tablettes et mobiles. Ajoutons enfin que les services de banque à distance sont désormais souvent couplés avec une messagerie sécurisée qui évite que le dialogue avec son conseiller soit visible dans une simple boîte e-mail. L’envoi d’informations personnalisées et la prise de rendez-vous avec son chargé d’affaires est également possible à partir de son espace d’accueil de banque à distance. Le service Filbanque Professionnel du CIC offre toutes les fonctionnalités indispensables aux entrepreneurs.

Pourquoi s’implanter en Estonie ?

L’Estonie. Ce pays communément connu pour son tourisme, situé au fin fond de l’Europe au cœur d’une région au développement des plus dynamiques et au fort potentiel économique : la mer Baltique.

L’environnement est très favorable pour les investissements étrangers, tout l’indique. Comme quoi ? Un budget équilibré (garanti par la Constitution), un pays de l’Union européenne et donc sans aucune barrière, le premier pays balte à avoir adopté l’euro en 2011, ou encore un secteur concurrentiel pour les opérations bancaires.

Comme tous les pays aux économies modestes, l’Estonie a particulièrement besoin d’un flux constant d’investissements étrangers afin de maintenir sa croissance économique. Et malgré son histoire et sa proximité géographique, elle se rapproche davantage des pays du nord de l’Europe (Suède, Finlande, Norvège) que de la Russie.

Des possibilités égales entre Estoniens et étrangers

Estonien ou étranger, même règle ! En effet, la politique économique de l’Estonie repose depuis des années sur le principe constitutionnel d’après lequel il convient de traiter de manière identique tous les entrepreneurs et les investisseurs, indépendamment de leur origine, et ce à tous les niveaux. Ne vous attendez donc pas que l’on vous demande des papiers différents car vous êtes de nationalité française : les processus sont aussi simples.

Ce principe a permis, au fil du temps, d’obtenir des résultats étonnants. D’après le rapport Doing Business 2013 de la Banque mondiale, qui évalue la situation des entreprises du monde entier, l’Estonie est placée en 21e position sur 185 pays et régions. Selon cet indice, qui évalue à partir de différents indicateurs la réglementation des entreprises, les pays de l’Union européenne ayant accédé à une meilleure position que l’Estonie sont l’Allemagne (20e), le Royaume-Uni (7e), le Danemark (5e), l’Irlande (15e), la Finlande (11e) et la Suède (13e).

D’après l’indice de compétitivité du forum économique mondial (World Economic Forum Global Competetiveness Index 2010-2011), l’Estonie était 33e sur 139 pays. Le calcul de cet indice prend en compte les données statistiques ainsi que les enquêtes d’opinion des leaders menées tous les ans en collaboration avec le Forum économique mondial, avec les principaux instituts de recherche économiques et les organisations économiques. Les trois pays les plus compétitifs du monde sont, d’après cet indice, la Suisse, la Suède et Singapour.

Question « facilité de faire des affaires », le doing Business 2013 a mis en exergue des points intéressants. Par exemple, savez-vous qu’en sept jours en moyenne, votre entreprise est créée, alors qu’il vous en faudrait 14 en Europe de l’Est et en Asie ? De plus, vous n’en aurez que pour 85 heures de formalités administratives, quand on vous en demande en moyenne 207 en Allemagne, 175 aux USA, et 260 en Europe de l’Est et Asie centrale.

Mais il y a plus étonnant. D’abord, l’index de transparence des transactions : il est de 8 points en Estonie, meilleur qu’aux Etats-Unis, qu’en Allemagne et qu’en Europe de l’Est. Ensuite, les index de pouvoir des actionnaires et de protection des investisseurs, respectivement de 6 et de 5,7 ; alors que l’Allemagne stagne à 5.

Un pouvoir d’achat en constante progression

Le pays connaît depuis quelques années une progression constante de son pouvoir d’achat. Ses indicateurs macroéconomiques parlent d’eux même : +3,2 % de croissance en 2012, une consommation privée qui augmente, des investissements en hausse, idem pour les investisseurs et des finances publiques solides. Des pays baltes, l’Estonie est le pays qui détient le salaire moyen le plus élevé : 900 euros, contre 700 chez ses voisins Lettons et Lituaniens. Aussi, toutes les activités qui touchent aux biens de consommations alimentaires et non alimentaires trouveront naturellement des débouchés.

Sans surprise, les produits gourmets, la mode et les cosmétiques, savoir-faire français traditionnels, sont également très appréciés des Estoniens. À côté de cela, le secteur de la construction dynamise l’ensemble de l’économie estonienne. Sur la période 2014-2020, les Fonds européens ont prévu d’investir 5,9 milliards d’euros en Estonie. Une information très intéressante pour les PME françaises exportatrices sachant que les entreprises françaises ont remporté récemment (Alstom Power, CNIM, etc.) des contrats qui représentent l’équivalent de 8% du PIB estonien. Les entreprises de sous-traitances devraient ainsi en profiter.

La moins « Est » des pays de l’ex-URSS

Comme l’explique Marit Maks, attachée aux affaires économiques de l’ambassade d’Estonie à Paris, le pays a gardé les principes à l’origine de la réussite économique du pays : un budget national équilibré et une législation libérale en matière de commerce et d’investissements. L’économie estonienne est ouverte et stable. Elle se caractérise par sa capacité d’adaptation et d’innovation. Le commerce extérieur connaît des conditions favorables de développement grâce à l’égalité des chances qui est garantie pour les entreprises et au capital indépendamment de leur origine.

La diplomate est heureuse des 90 % d’exportations inter-UE que connait son pays. Pour elle, l’effet de l’entrée dans l’Union européenne suivie de l’adoption de l’euro le 1er janvier 2011 a donné une réelle « crédibilité » du pays aux investisseurs étrangers. L’Estonie est aussi devenue le 9 décembre 2010 le 34e membre de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).

Pour elle, les avantages à s’installer en Estonie sont indéniables : un impôt sur le revenu à taux unique, une politique budgétaire conservatrice, une exonération de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis localement et une ouverture aux solutions innovantes.

Un entrepreneur a la possibilité de créer sa société en Estonie sans aucune bureaucratie, directement à partir de son ordinateur personnel. Le record pour la constitution et l’enregistrement d’une société sur le portail des affaires en ligne est de 18 minutes. Pour créer une entreprise par Internet, il suffit d’avoir une carte d’identité électronique estonienne. Le système reconnaît également les cartes d’identité belge, portugaise, lituanienne et finlandaise, et des travaux sont en cours pour permettre à un nombre croissant de citoyens d’autres nationalités d’enregistrer en ligne leurs sociétés en Estonie. Pas de panique si vous vous installez avec votre carte française : il vous sera possible de demander une ID Card dès votre installation sur place, et vous profiterez des mêmes avantages que tous les investisseurs.

Un gouvernement français très présent

Les relations économiques entre la France et l’Estonie connaissent un développement régulier. Les entrepreneurs français sont principalement intéressés par le climat favorable à l’investissement et les procédures de démarrage d’activité qu’ils rencontrent en Estonie. Les domaines concernés sont par exemple la vente de parfums, la construction et la coopération dans le secteur des technologies de l’information.

En 2012, la France est le 13ème fournisseur du pays : les exportations françaises progressant de 37,3% pour s’établir à 329,4 millions d’euros. Les importations d’Estonie, elles, augmentant de 8,8% et se situant à 191,5 millions d’euros. Notre solde bilatéral s’établit à 137,9 M€

Les principaux articles importés en sont des produits minéraux (35,6 %), des produits manufacturés (14,6 %) et la pâte à papier et produits dérivés (12,8 %). Les principaux articles d’importation en provenance de France sont plutôt des produits alimentaires finis, des boissons et le tabac (20,4 %), les moyens de transport (20,3 %) et les machines et équipements (15,9 %).

La présence de poids lourds français en Estonie conforte la place des deux nations : Saint-Gobain, TDF. Mais ce n’est pas tout. Alstom emploie actuellement près de 700 personnes sur le chantier de la centrale à schistes bitumineux en construction à Narva, dans l’est du pays. JC Decaux dispose d’un contrat pour la gestion du mobilier urbain dans la capitale. La CNIM a inauguré en juin 2013 une usine d’incinération de déchets à Tallinn.

Un savoir-faire réputé dans le numérique

Les secteurs florissants ne manquent pas dans le pays. « C’est une véritable entrée sur l’économie
des Scandinaves
 », atteste Marit Maks, pour qui l’Estonie n’a plus à
faire ses preuves dans le domaine du transport, de la logistique ainsi que du
transit terrestre et maritime dans l’aire baltique.  Les liens de transport et de
télécommunication sont étroits avec tous les pays de la région.

Mais là où on ne s’attend pas à trouver ce petit pays que l’on met trop souvent (et à tort) dans la case des pays pauvres de l’Europe, sachez que l’Estonie est réputée pour son savoir-faire numérique. Le sobriquet « E-stonie » revient d’ailleurs très souvent. Le plus bel exemple restant Skype, un projet né d’une équipe de chercheurs estoniens. Racheté depuis par le géant Microsoft, le projet a prouvé la créativité et le savoir-faire technique des Estoniens en matière de numérique. Les innovations techniques ne se comptent plus, et l’Estonie prend le virage de l’économie verte.

Par exemple, l’Estonie est le premier pays à être recouvert intégralement de bornes de rechargements de voitures électriques. Le pays est également très actif sur le marché des crédits carbones. Et les moyens électroniques sont omniprésents : la possibilité de payer les parkings à l’aide du téléphone portable, la e-prescription (prescription de médicaments en ligne), l’utilisation des cartes d’identité en tant que ticket d’autobus, la déclaration d’impôt en ligne et bien d’autres solutions électroniques sont autant de preuves qui témoignent de la réceptivité de la société estonienne à l’égard des nouvelles technologies. Les bonnes conditions de transport et la qualité des liens de télécommunications donnent aux entrepreneurs des possibilités pratiquement idéales pour opérer à partir de l’Estonie dans toute la région.