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Le professionnel et sa banque à distance

A titre particulier, les clients des banques ont pris l’habitude de consulter leur compte et de traiter leurs opérations bancaires ou de bourse de chez eux en s’appuyant sur les services de Banque à Distance. Mais qu’en est-il du côté des professionnels ?

Savez-vous qu’en tant qu’utilisateurs de la Banque à distance, les clients professionnels et entreprises bénéficient d’un ensemble de services spécifiques et sécurisés qui permettent une personnalisation du suivi ?

Mettre en place un virement sans se déplacer 

Le suivi des comptes peut être personnalisé, et le tri des écritures permet par exemple de classer les chèques émis dans l’ordre et ainsi de faciliter le pointage avec les talons de chèques. Il est également possible de visualiser les chèques émis de gros montant, plus de 5 000 € par exemple, pour contrôler la signature et le bénéficiaire. Les échanges d’informations entre la banque à distance et les logiciels de gestion internes de l’entreprise accélèrent le rapprochement avec la comptabilité. Toute entreprise est amenée à régler des sommes à l’extérieur : achats, salaires… le plus simple reste l’émission de virements. Il est possible d’émettre des virements unitaires au coup par coup, en saisissant les coordonnées bancaires du bénéficiaire, mais aussi de gérer des listes de bénéficiaires réguliers : les salariés, les fournisseurs… et d’émettre ainsi ces virements directement depuis son poste de travail habituel.

Suivre et gérer ses mouvements bancaires

La gestion des délégués permet une répartition des tâches et un contrôle des paiements. Par exemple, la préparation des virements peut être déléguée à un collaborateur de l’entreprise, le comptable ou le responsable des achats, et la validation de l’ordre, exécutée par le chef d’entreprise. Plus encore que la productivité sur l’émission de paiements externes, il est essentiel pour l’entreprise d’enregistrer et de suivre les encaissements qui constituent son chiffre d’affaires. Or, que ces écritures soient des remises de paiements cartes bancaires, des prélèvements émis ou des effets de commerce remis à l’encaissement, toutes ces écritures sont enregistrées et classées dans les outils de suivi propres de l’entreprise à partir de sa Banque à Distance. Le détail des avis de paiement permet de retrouver les références et donc de faire le lien avec une facture émise. Le suivi au jour le jour des remises de cartes bancaires permet un suivi de l’activité et une réactivité indispensable au chef d’entreprise. Mobilisation à l’escompte d’effets de commerce remis, arbitrage de trésorerie entre les comptes… toutes ces opérations ne nécessitent plus aujourd’hui de passage physique en agence. Nous pouvons encore citer les services d’alerte qui informent le professionnel par e-mail ou sms d’un règlement ou d’un décaissement de montant important.

Pratiques, mobiles et sécurisés

En termes de supports, aujourd’hui les banques déploient des applications mobiles qui reprennent toutes les fonctionnalités qu’elles proposent sur Internet avec en plus l’ergonomie et la disponibilité qu’offrent tablettes et mobiles. Ajoutons enfin que les services de banque à distance sont désormais souvent couplés avec une messagerie sécurisée qui évite que le dialogue avec son conseiller soit visible dans une simple boîte e-mail. L’envoi d’informations personnalisées et la prise de rendez-vous avec son chargé d’affaires est également possible à partir de son espace d’accueil de banque à distance. Le service Filbanque Professionnel du CIC offre toutes les fonctionnalités indispensables aux entrepreneurs.

Pourquoi s’implanter en Estonie ?

L’Estonie. Ce pays communément connu pour son tourisme, situé au fin fond de l’Europe au cœur d’une région au développement des plus dynamiques et au fort potentiel économique : la mer Baltique.

L’environnement est très favorable pour les investissements étrangers, tout l’indique. Comme quoi ? Un budget équilibré (garanti par la Constitution), un pays de l’Union européenne et donc sans aucune barrière, le premier pays balte à avoir adopté l’euro en 2011, ou encore un secteur concurrentiel pour les opérations bancaires.

Comme tous les pays aux économies modestes, l’Estonie a particulièrement besoin d’un flux constant d’investissements étrangers afin de maintenir sa croissance économique. Et malgré son histoire et sa proximité géographique, elle se rapproche davantage des pays du nord de l’Europe (Suède, Finlande, Norvège) que de la Russie.

Des possibilités égales entre Estoniens et étrangers

Estonien ou étranger, même règle ! En effet, la politique économique de l’Estonie repose depuis des années sur le principe constitutionnel d’après lequel il convient de traiter de manière identique tous les entrepreneurs et les investisseurs, indépendamment de leur origine, et ce à tous les niveaux. Ne vous attendez donc pas que l’on vous demande des papiers différents car vous êtes de nationalité française : les processus sont aussi simples.

Ce principe a permis, au fil du temps, d’obtenir des résultats étonnants. D’après le rapport Doing Business 2013 de la Banque mondiale, qui évalue la situation des entreprises du monde entier, l’Estonie est placée en 21e position sur 185 pays et régions. Selon cet indice, qui évalue à partir de différents indicateurs la réglementation des entreprises, les pays de l’Union européenne ayant accédé à une meilleure position que l’Estonie sont l’Allemagne (20e), le Royaume-Uni (7e), le Danemark (5e), l’Irlande (15e), la Finlande (11e) et la Suède (13e).

D’après l’indice de compétitivité du forum économique mondial (World Economic Forum Global Competetiveness Index 2010-2011), l’Estonie était 33e sur 139 pays. Le calcul de cet indice prend en compte les données statistiques ainsi que les enquêtes d’opinion des leaders menées tous les ans en collaboration avec le Forum économique mondial, avec les principaux instituts de recherche économiques et les organisations économiques. Les trois pays les plus compétitifs du monde sont, d’après cet indice, la Suisse, la Suède et Singapour.

Question « facilité de faire des affaires », le doing Business 2013 a mis en exergue des points intéressants. Par exemple, savez-vous qu’en sept jours en moyenne, votre entreprise est créée, alors qu’il vous en faudrait 14 en Europe de l’Est et en Asie ? De plus, vous n’en aurez que pour 85 heures de formalités administratives, quand on vous en demande en moyenne 207 en Allemagne, 175 aux USA, et 260 en Europe de l’Est et Asie centrale.

Mais il y a plus étonnant. D’abord, l’index de transparence des transactions : il est de 8 points en Estonie, meilleur qu’aux Etats-Unis, qu’en Allemagne et qu’en Europe de l’Est. Ensuite, les index de pouvoir des actionnaires et de protection des investisseurs, respectivement de 6 et de 5,7 ; alors que l’Allemagne stagne à 5.

Un pouvoir d’achat en constante progression

Le pays connaît depuis quelques années une progression constante de son pouvoir d’achat. Ses indicateurs macroéconomiques parlent d’eux même : +3,2 % de croissance en 2012, une consommation privée qui augmente, des investissements en hausse, idem pour les investisseurs et des finances publiques solides. Des pays baltes, l’Estonie est le pays qui détient le salaire moyen le plus élevé : 900 euros, contre 700 chez ses voisins Lettons et Lituaniens. Aussi, toutes les activités qui touchent aux biens de consommations alimentaires et non alimentaires trouveront naturellement des débouchés.

Sans surprise, les produits gourmets, la mode et les cosmétiques, savoir-faire français traditionnels, sont également très appréciés des Estoniens. À côté de cela, le secteur de la construction dynamise l’ensemble de l’économie estonienne. Sur la période 2014-2020, les Fonds européens ont prévu d’investir 5,9 milliards d’euros en Estonie. Une information très intéressante pour les PME françaises exportatrices sachant que les entreprises françaises ont remporté récemment (Alstom Power, CNIM, etc.) des contrats qui représentent l’équivalent de 8% du PIB estonien. Les entreprises de sous-traitances devraient ainsi en profiter.

La moins « Est » des pays de l’ex-URSS

Comme l’explique Marit Maks, attachée aux affaires économiques de l’ambassade d’Estonie à Paris, le pays a gardé les principes à l’origine de la réussite économique du pays : un budget national équilibré et une législation libérale en matière de commerce et d’investissements. L’économie estonienne est ouverte et stable. Elle se caractérise par sa capacité d’adaptation et d’innovation. Le commerce extérieur connaît des conditions favorables de développement grâce à l’égalité des chances qui est garantie pour les entreprises et au capital indépendamment de leur origine.

La diplomate est heureuse des 90 % d’exportations inter-UE que connait son pays. Pour elle, l’effet de l’entrée dans l’Union européenne suivie de l’adoption de l’euro le 1er janvier 2011 a donné une réelle « crédibilité » du pays aux investisseurs étrangers. L’Estonie est aussi devenue le 9 décembre 2010 le 34e membre de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).

Pour elle, les avantages à s’installer en Estonie sont indéniables : un impôt sur le revenu à taux unique, une politique budgétaire conservatrice, une exonération de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis localement et une ouverture aux solutions innovantes.

Un entrepreneur a la possibilité de créer sa société en Estonie sans aucune bureaucratie, directement à partir de son ordinateur personnel. Le record pour la constitution et l’enregistrement d’une société sur le portail des affaires en ligne est de 18 minutes. Pour créer une entreprise par Internet, il suffit d’avoir une carte d’identité électronique estonienne. Le système reconnaît également les cartes d’identité belge, portugaise, lituanienne et finlandaise, et des travaux sont en cours pour permettre à un nombre croissant de citoyens d’autres nationalités d’enregistrer en ligne leurs sociétés en Estonie. Pas de panique si vous vous installez avec votre carte française : il vous sera possible de demander une ID Card dès votre installation sur place, et vous profiterez des mêmes avantages que tous les investisseurs.

Un gouvernement français très présent

Les relations économiques entre la France et l’Estonie connaissent un développement régulier. Les entrepreneurs français sont principalement intéressés par le climat favorable à l’investissement et les procédures de démarrage d’activité qu’ils rencontrent en Estonie. Les domaines concernés sont par exemple la vente de parfums, la construction et la coopération dans le secteur des technologies de l’information.

En 2012, la France est le 13ème fournisseur du pays : les exportations françaises progressant de 37,3% pour s’établir à 329,4 millions d’euros. Les importations d’Estonie, elles, augmentant de 8,8% et se situant à 191,5 millions d’euros. Notre solde bilatéral s’établit à 137,9 M€

Les principaux articles importés en sont des produits minéraux (35,6 %), des produits manufacturés (14,6 %) et la pâte à papier et produits dérivés (12,8 %). Les principaux articles d’importation en provenance de France sont plutôt des produits alimentaires finis, des boissons et le tabac (20,4 %), les moyens de transport (20,3 %) et les machines et équipements (15,9 %).

La présence de poids lourds français en Estonie conforte la place des deux nations : Saint-Gobain, TDF. Mais ce n’est pas tout. Alstom emploie actuellement près de 700 personnes sur le chantier de la centrale à schistes bitumineux en construction à Narva, dans l’est du pays. JC Decaux dispose d’un contrat pour la gestion du mobilier urbain dans la capitale. La CNIM a inauguré en juin 2013 une usine d’incinération de déchets à Tallinn.

Un savoir-faire réputé dans le numérique

Les secteurs florissants ne manquent pas dans le pays. « C’est une véritable entrée sur l’économie
des Scandinaves
 », atteste Marit Maks, pour qui l’Estonie n’a plus à
faire ses preuves dans le domaine du transport, de la logistique ainsi que du
transit terrestre et maritime dans l’aire baltique.  Les liens de transport et de
télécommunication sont étroits avec tous les pays de la région.

Mais là où on ne s’attend pas à trouver ce petit pays que l’on met trop souvent (et à tort) dans la case des pays pauvres de l’Europe, sachez que l’Estonie est réputée pour son savoir-faire numérique. Le sobriquet « E-stonie » revient d’ailleurs très souvent. Le plus bel exemple restant Skype, un projet né d’une équipe de chercheurs estoniens. Racheté depuis par le géant Microsoft, le projet a prouvé la créativité et le savoir-faire technique des Estoniens en matière de numérique. Les innovations techniques ne se comptent plus, et l’Estonie prend le virage de l’économie verte.

Par exemple, l’Estonie est le premier pays à être recouvert intégralement de bornes de rechargements de voitures électriques. Le pays est également très actif sur le marché des crédits carbones. Et les moyens électroniques sont omniprésents : la possibilité de payer les parkings à l’aide du téléphone portable, la e-prescription (prescription de médicaments en ligne), l’utilisation des cartes d’identité en tant que ticket d’autobus, la déclaration d’impôt en ligne et bien d’autres solutions électroniques sont autant de preuves qui témoignent de la réceptivité de la société estonienne à l’égard des nouvelles technologies. Les bonnes conditions de transport et la qualité des liens de télécommunications donnent aux entrepreneurs des possibilités pratiquement idéales pour opérer à partir de l’Estonie dans toute la région.

Dis-moi où tu passes tes vacances, je te dirai quel entrepreneur tu es

Le choix de vos destinations de vacances en dit long sur votre entreprise et la manière dont vous la développez. Et vous, où partez-vous ?

Chez mémé à Palavas-les flots

Pas de doute, vous venez tout juste de lancer votre start-up web et pour l’instant votre chiffre d’affaires est d’à peu près -12 500 euros. Au placard vos fantasmes de séjours de rêves sous les cocotiers à l’autre bout du monde ! Vous voulez tout de même ne pas avoir trop la honte à la rentrée en étant blanc comme du Typex quand vos amis seront cramés ? Il va donc falloir vous rabattre sur la seconde option, celles des vacances chez votre grand-maman chérie tout près de la mer. Au menu : pêche aux coquillages le matin, et boulot l’après-midi. Conseil : n’essayez pas d’expliquer à votre mamie en quoi consiste votre application SaaS en mode cloud, vous risqueriez d’y passer les vacances !

Trekking au Népal

Vous aimez prendre des risques, mieux, il vous faut votre dose quotidienne de sensations fortes. à coup sûr, vous avez choisi le secteur de l’industrie pour entreprendre. Les frissons de savoir si votre client vous paiera à temps, les coups d’adrénaline que vous avez lorsque votre fournisseur vous dit qu’il y a un problème, la peur de voir éclater un scandale sanitaire avec votre produit… vous adorez (si si, avouez-le !). à côté de votre quotidien d’entrepreneur dans l’industrie, votre petit séjour de trekking sera pour vous comme une douce balade !

Découverte culturelle en Kirghizie

Votre truc à vous c’est de vous démarquer par rapport à vos concurrents. Partir faire bronzette sur la Côte d’Azur comme tout le monde ? Très peu pour vous ! Vous avez donc ouvert votre Atlas et cherché un endroit bien paumé avec un nom pas trop connu. Votre objectif : susciter des réactions telles que « Ha bon, c’est où ? » à votre retour. à la rentrée c’est sur vos vacances à vous que se concentreront toutes les discussions. Tellement plus intéressant qu’une énième description du petit port de Nice ! C’est sûr, vous avez le don de savoir créer le buzz ! Votre entreprise, vous la développez à coups d’opérations marketing hors du commun et qui font le tour du web.

A Ibiza

Cela fait bientôt cinq ans que vous n’êtes pas parti en vacances, trop occupé à développer votre plateforme e-commerce spécialisée sur un marché de niche. Une levée de fonds à réaliser par-ci, les retombées d’une campagne de communication à gérer par là… ce n’était jamais le bon moment pour partir. Par contre, votre femme, elle, a trouvé que c’était le bon moment pour partir… définitivement. Vous voilà donc fraîchement célibataire et déterminé à en profiter. Youhou ! à vous les nuits endiablées d’Ibiza ! Grisé par ce vent de liberté nouveau, vous plaquerez tout et revendrez votre boîte pour monter une boîte… de nuit, à Ibiza bien-sûr.

Séjour chamanique au Pérou :

La crise, vous l’avez prise en pleine tête. Après avoir été un peu le roi du monde avec votre entreprise de communication florissante, vous avez subi en 2013 la gelée des budgets de com’. Résultat, votre carnet de commandes est terriblement vide et votre moral connaît lui aussi l’effet de la crise ces derniers temps. Vous remettez votre vie en question : Et si la recherche du succès commercial n’était qu’une vague chimère ? Et si le vrai bonheur était ailleurs ? Pour le découvrir, vous avez décidé de partir faire un séjour initiatique auprès de chamans au Pérou. Vous y découvrez les vertus de plantes hallucinogènes comme l’ayahuasca qui vous permettent d’accéder à un nouvel état de conscience. Mais, comme on ne chasse pas le naturel, vous profitez tout de même de votre séjour pour faire aux chamans une propale sur la refonte totale de leur plan de com’ !

En Grèce (ou à Chypre)

Vous êtes sûrement un entrepreneur de l’économie sociale et solidaire. Nos voisins grecs et chypriotes subissent très fortement la crise économique dans leur pays ? Il ne vous en fallait pas plus pour vous décider d’aller y passer vos vacances. Avec l’argent que vous y dépenserez en hôtels, restaurants, souvenirs et autres, vous comptez bien contribuer à relancer leur économie chancelante ! Cette année, c’est décidé, vous bronzerez solidaire !

Au fin fond du Sud-Ouest

Arnaud Montebourg vous adoooore et vous ne vous habillez qu’en marinière Armor Lux, en un mot, vous êtes un entrepreneur qui produit du Made in France ! C’est donc tout naturellement que vous avez choisi la destination du Sud-Ouest pour passer vos vacances. Au programme : le jour : recherche de partenaires industriels et sourcing de fournisseurs, le soir : visite des caves à vin du village de Saint-Emilion et orgies de foie gras et cassoulets. Vous ne manquerez bien sûr pas les fêtes de Bayonne. Bah oui, on ne le dit pas assez souvent, mais c’est très fatigant d’être un entrepreneur positionné sur le Made In France !

A Saint-Tropez

Vous êtes l’entrepreneur dont tout le monde parle. Vos accessoires fashion s’arrachent comme des petits pains dans toutes les boutiques « hypes » de Paris. Vos vraies vacances, vous les prendrez plus tard. Les trois semaines que vous passerez cet été à Saint-Tropez s’apparenteront plus à de longues soirées networking qu’à de la détente. On vous plaint : être obligé d’enchaîner les nuits de travail, une coupe de champagne dans la main, le numéro de téléphone de Jennifer Lopez dans l’autre… pas facile ! Vous vous forcez à night-clubber avec vos amis David Guetta et Rihanna pour développer votre business, quel engagement professionnel ! Vous aurez bien mérité vos vacances.

Devant votre ordinateur

Vous êtes un vrai workaholic, incapable de lâcher son poste de travail. Votre entreprise, un service de logistique pour e-commerçants, c’est toute votre vie. La nuit vous rêvez de vos clients, le jour vous vous extasiez devant votre carnet de commandes qui ne se désemplit pas… Vous êtes atteint d’un mal qui vous ravage : vous êtes incapable de déléguer, même pour faire votre café. Il faut que vous surveilliez tout et que vous fassiez tout tout seul, sinon, c’est sûr, ce sera mal fait. En un mot, vous êtes un vrai « control freak ». Résultat, vous n’avez aucun employé, et surtout personne pour vous remplacer l’été. Un conseil : lâchez vos tableaux Excel et prenez l’air. Vous découvrirez que dehors, l’été, il y a une chose qui ressemble beaucoup au néon de votre bureau, mais en bien plus grand : le soleil ! Cette petite pause vous fera le plus grand bien : vous verrez, vous serez encore plus heureux de retrouver vos chers tableaux de compta à la rentrée !

« Location de véhicule » Le coût exact ! Evitez les mauvaises surprises

Avant de décider de prendre un véhicule de fonction, le chef d’entreprise doit préalablement envisager les conséquences de son choix. En effet, celui-ci aura non seulement des impacts sur la trésorerie et le résultat de l’entreprise mais peut également avoir un impact non négligeable sur le pouvoir d’achat personnel du dirigeant.

Réalisez, afin de prendre la bonne décision, en tout premier une analyse approfondie des conséquences.

Le principe du contrat de la location longue durée (LDD) ou la location avec option d’achat (LOA) est de louer un véhicule à un organisme spécialisé. Ce contrat est considéré comme un crédit, mais vous n’êtes pas propriétaire du véhicule.
La durée du contrat varie généralement entre 3 et 5 ans.
Au terme du contrat, le locataire peut soit racheter le véhicule selon le prix convenu, soit se réengager sur un nouveau leasing pour un véhicule neuf.
Certains bailleurs, demandent à la signature, une caution inférieure à 35% de la valeur du véhicule.
Au terme de la location, si le locataire rend le véhicule, celui-ci devra être en très bon état et ne pas avoir dépassé le kilométrage prévu. En cas de non-respect, les conséquences peuvent être lourdes pour le locataire :
refus de restitution de la caution en cas de mauvais état du véhicule ou pénalité pour réparation.
coûts kilométriques supplémentaires en cas de dépassement du kilométrage prévu au contrat.

Mais aussi et surtout des conséquences en termes de gestion

Les impacts directs sur les comptes de l’entreprise

La caution est une immobilisation financière. Elle ne doit pas pénaliser votre trésorerie.
Le loyer est mensuel ou trimestriel et enregistré dans les charges en TTC, la TVA n’est pas récupérable pour les véhicules de tourisme.
La Taxe sur les véhicules (TVS) est due à moins que vous optiez pour un carburant GPL.
Le seuil de déduction à l’impôt société (IS) est plafonné à 18 300 €.

Les impacts indirects sur les comptes de l’entreprise

Vous risquez d’être assujetti à un avantage en nature soumis à cotisations sociales, si vous ne pouvez avec exactitude justifier le kilométrage réalisé dans le cadre de l’entreprise.
Selon le carburant envisagé, la TVA n’est pas récupérable en totalité

En conclusion, avant toute décision d’engager l’entreprise dans une location de véhicule longue durée pour un véhicule de tourisme :
– Faites un état précis de vos besoins et identifiez le véhicule adapté.
– Evaluez votre capacité à dégager un temps nécessaire incluant la mise en place de processus, pour justifier le kilométrage réalisé pour l’entreprise et celui réalisé à titre personnel.
– Valorisez les impacts financiers tant pour l’entreprise qu’à titre personnel.

En fonction de votre analyse, votre choix se portera sur une location au titre l’entreprise ou sur une location à titre personnel, mais vous aurez maitrisez en parfaite connaissance de cause les coûts de votre choix.

La création et le financement des start-up

La très grande majorité des sociétés a débuté en mode « start-up ». On se souvient de Microsoft qui fut créée dans un garage et de NRJ dans une chambre de bonne. Ces succès ne doivent pas faire oublier que seules 20% des start-up ont des activités pérennes assurant le développement de la société. Les espaces de co-working, l’accompagnement des incubateurs et les pépinières favorisent l’éclosion de nouveaux entrepreneurs en leur permettant de se lancer dans cette « folle aventure ». Les start-up ont leurs particularités et leurs codes qu’il convient de traduire au mode de fonctionnement des financiers.

Quelles sont les phases essentielles de la création d’une société ?

Choisir en premier lieu un modèle économique ou business model

Après avoir eu l’idée d’un produit ou d’un service, il faut choisir sa cible. Avoir un bon produit en se trompant de clientèle reviendrait à proposer une ferrari à un agriculteur pour labourer son champ. Ainsi, l’idée d’un produit ou d’un service ne suffit pas à rendre viable une société. Il est impératif de créer une démarche commerciale rentabilisant cette idée.

Par exemple, Napster et Google ont mis plusieurs années avant d’associer la publicité ou la vente par abonnement à leurs services afin de générer des profits.

Plus l’écart est important entre la phase de création et la rentabilité du modèle économique, plus le besoin de financement se fait sentir. De plus, certaines activités nécessitent une mise de fonds propres accrues telle que l’industrie comparativement à des prestataires de services.

La définition du business model est un élément clef du développement du projet. L’objectif de celui-ci est d’assurer la pérennité du projet en générant la trésorerie nécessaire. Pour ce faire, il doit déterminer les éléments importants du projet et faire ressortir les ressources et les besoins afin de mettre en évidence la viabilité économique de la société.

Le travail de recherche et de réflexion articulé autour de l’élaboration de la trésorerie prévisionnelle passe par une identification des dépenses et des recettes. Il permet, le cas échéant, de vérifier que le projet est viable, c’est-à-dire que les produits permettent de couvrir les charges d’exploitation et dégagent de la valeur mais également que le projet est rentable c’est-à-dire qu’il dégage de la valeur.

Quelles sont les composantes du business model ?

Savoir ce que l’on vend

Élément déterminant du projet, il faut définir qui et comment l’activité génère de la trésorerie. Sont-ce les clients, la publicité ? Si ce sont les clients, qui sont-ils ? Comment les trouve-t-on ? Quel moyen de communication ? A quel prix ? Autant de questions (et il y en a beaucoup d’autres) que doivent se poser les créateurs d’une société.

Bien connaître l’adéquation de la cible et du produit

Il s’agit dans cette phase de rapprocher la cible choisie du produit ou du service proposé. Les besoins de la cible choisie correspondent-ils aux produits/services vendus ? Quel est « le juste prix » ? Comment le chiffre d’affaires sera-t-il généré ? Ponctuellement, location, abonnement… ?

Déterminer avec précision la force de vente

Cette phase explicite les moyens mis en œuvre pour vendre. Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ? Comment allez-vous vendre ? Quel type de relation comptez-vous entretenir avec votre clientèle ? Quels supports allez-vous utiliser ?

Connaître les coûts

  • déterminer les ressources dont l’activité a besoin pour fonctionner. Celles-ci doivent être en adéquation et proportionnées au volume d’activité.
  • classifier les ressources-clés indispensables au fonctionnement de la société (logistique, ingénierie…) et les ressources moins stratégiques afin d’allouer les fonds nécessaires.

En conclusion, cette démarche d’élaboration d’un business plan permet 

  • d’aboutir à la récapitulation précise des capitaux nécessaires au lancement du projet (apport en capital, apport en compte courant d’associé, emprunt, crédit bail).
  • d’aboutir à la construction d’un projet cohérent et viable. Il ne faut pas oublier qu’un business plan est aussi un outil de clarification permettant au porteur de projet de « coucher » ses idées afin de les structurer de manière claire et précise.

Le rôle primordial du créateur de la société

Au-delà du constat « Sans créateur pas de nouvelle société », le rôle du fondateur est prépondérant car il va transmettre son énergie, ses fonds (et c’est rare qu’il en ait), ses compétences afin d’élaborer son projet.

Il convient de rappeler que la prise de risque très élevée et l’investissement tant sur le plan financier que personnel de l’entrepreneur sont très rarement récompensés. Beaucoup d’entreprises ne survivent pas au cap fatidique des 5 ans. Il lui faut donc une énorme dose de persévérance et de courage.

Sur le plan psychologique, le fondateur est à l’opposé du financier dans son appréhension du risque. Le fondateur aura une prise de risque maximum et exclusive tandis que le financier raisonnera par probabilité et limitation du risque par la diversification. La difficulté de l’entrepreneur sera de communiquer et surtout de s’approprier le langage et les codes du financier, d’où l’intérêt de se rapprocher d’un professionnel du financement afin d’éviter des retards préjudiciable de fonds propres.

Mais aussi de la nécessité de fonds

Comme nous l’avons déjà évoqué, plus l’écart est important entre la phase de création et la rentabilité du modèle économique, plus le besoin de financement se fait sentir. Peu d’entreprises peuvent se targuer d’être rentables et de générer un autofinancement positif dans les premières périodes d’exploitation.

A moins que l’entrepreneur ne dispose d’un patrimoine suffisant, le recours au financement externe s’avère indispensable afin de pérenniser la création de la société.

Faut-il avoir peur d’ouvrir la porte à un investisseur ?

Une étude publiée par l’AFIC précise que 3 ans après l’intervention d’un investisseur, le chiffre d’affaires des entreprises emprunteuses est multiplié par 1,65 et l’effectif par 1,42 par rapport à une société restée à 100% indépendante.

Néanmoins les investisseurs sont de plus en plus actifs dans leur relation avec les sociétés emprunteuses. Les risques pris par les préteurs sont également élevés. Selon l’AFIC, le taux de rendement interne moyen des fonds de capital français de 2001 à 2011 a été de -1,50%. Evidemment des écarts importants sont constatés mais les gains dégagés par les plus profitables (qui sont largement minoritaires) couvrent la grande majorité des entreprises non rentables.

Dans ces conditions, les financiers ont tendance à suivre au plus près leurs investissements en accompagnant et prodiguant des conseils aux chefs d’entreprises, que ce soit sur la gestion, le marketing, la mise en relation d’intermédiaires. Certains fonds demandent la mise en place d’un organe de décision ou à faire partie d’un comité de direction afin de participer au processus décisionnel et stratégique de la société. Cet accompagnement s’avère bien souvent positif car il permet de rompre la solitude de l’entrepreneur.

Evidemment, cet engagement de l’investisseur n’a rien de désintéressé car cela lui permet de s’assurer du respect des objectifs à moyen terme de la société et de se forger une opinion avant toute décision de réinvestissement.

Que doit faire une start-up sur le plan financier ?

Dans la mesure du possible utiliser des fonds propres

Si l’activité ne nécessite pas de financer un actif important, le recours à l’emprunt est à éviter car cela crée l’obligation de générer des cash flows positifs et réguliers en phase de création.

L’entrepreneur, en souscrivant un emprunt, va se détourner de son objectif premier en concentrant sa réflexion sur le remboursement des échéances de l’emprunt. Il sera contraint d’adopter une vision court-terme au détriment d’une vision plus lointaine.

L’objectif de l’entrepreneur emprunteur est d’éviter la dilution du capital. Cependant, le fait de précipiter l’emprunt peut empêcher l’aboutissement de l’idée fondatrice et freine voire annihile le développement de la société. La phase de développement doit démontrer que le business model est réalisable, la réflexion portant sur la dilution du capital est précipitée.

Une société qui a pris le temps de démontrer sa viabilité court moins de risque qu’une entreprise emprunteuse dont le business model est mal défini et dont la restructuration entrainera alors une dilution massive.

Le recours à l’emprunt ne sera efficace qu’après la vérification de la bonne exécution du business model.

La question de fond à se poser est vaut-il mieux posséder 100% d’une société valant 100 (avec peu de perspective d’évolution) que 80% d’une société valant 200 dans 5 ans. Evidemment, les start-up nécessitant des actifs importants n’auront pas d’autres choix que de recourir, pour partie, à l’emprunt. Dans ce cas, l’entrepreneur aura tendance à privilégier des emprunts longs ou des crédits-bails afin de s’accorder le plus de souplesse possible.

Combien de tours de financement ? Créateur et investisseur, des intérêts divergents ?

Est-il préférable de faire un tour de table important en une seule fois ou plusieurs levées de fonds étalées sur des années ?

Les 2 parties, investisseurs et entrepreneurs, ont intérêt à répartir les levées de fonds.

L’intérêt de l’investisseur est de créer des étapes à franchir avant de réinjecter des fonds. Ces étapes sont à définir d’un commun accord : création de X points de vente, aboutissement d’un prototype,…Ces étapes permettent à l’entrepreneur de se projeter et de dimensionner ses besoins en fonction de son objectif.

La réalisation d’une étape rassure les investisseurs et permet d’organiser un nouveau tour de table.

Si l’étape n’est pas franchie, l’investisseur pourra intervenir afin de solutionner le retard en résolvant éventuellement un conflit ou en allouant les fonds aux dépenses stratégiques. Cette phase est importante à gérer car l’entrepreneur aura tendance à persévérer dans son projet et suivre son « idée maîtresse » tandis que l’investisseur aura un regard moins passionné et voudra limiter la prise de risques.

L’intérêt de l’entrepreneur est de voir la valeur de son action augmentée entre les différents tours de table. Ainsi, en cas de succès des étapes, l’entrepreneur pourra négocier un prix de l’action plus élevée à chaque fois, lui permettant ainsi de réduire sa dilution dans le capital.

Comment attirer les financiers sans être dilué ?

Les investisseurs, en échange des fonds apportés, reçoivent généralement un pourcentage du capital de la société, que ce soit immédiatement ou à terme. Toute la problématique sera d’évaluer cette dilution pour le fondateur.

Plusieurs moyens permettent d’éviter ou de repousser l’ouverture du capital à des financiers. La société peut, par exemple, émettre un emprunt obligataire convertible en actions. Dans ce système, la dilution n’interviendra qu’au bout de la période prévue par le contrat d’emprunt et en cas de non remboursement. Cette technique est souvent utilisée dans les sociétés générant assez de cash pour rembourser les intérêts à période fixe et qui ont la capacité à capitaliser le montant total de la dette à rembourser à une période donnée.

Un autre système consiste en l’apport de fonds sous forme de compte courant dans la mesure où le financier est déjà actionnaire. Le compte courant sera rémunéré à un taux contractuel convenu entre le fondateur et le financier. Dans les 2 cas, la société devra générer assez de liquidités afin d’assurer le remboursement des intérêts (qui peuvent être in-fine) et du capital sous peine de dilution.

En période de démarrage, il est rare d’avoir cette capacité. Dans la pratique, le fondateur, initiateur de l’idée mais dépourvu de fonds propres, aura tendance à ouvrir son capital à des financiers en échange des fonds apportés.

Afin d’éviter une forte dilution, le prix de souscription ou d’acquisition des actions des financiers sera différent de celui du fondateur. Ainsi, les financiers vont payer X fois le prix payé par le fondateur pour le même type d’actions. Evidemment, le prix payé par les financiers devra être documenté par une évaluation de société sous entendant un business plan rigoureux.

Le risque de cette « prime à l’entrée » est, en cas de non-respect d’étape-clé ou d’objectifs prédéterminés non respectés, de créer une fracture entre le fondateur et les financiers.

Dans cette situation, le prix « réel » des actions serait entre le prix payé par les financiers et celui souscrit par le créateur de la société. Ainsi, ce dernier est en position de plus-value tandis que les apporteurs de fonds seront en moins-value. Les objectifs et les intérêts deviennent divergents ce qui peut amener à une situation de blocage.

Afin d’éviter cette problématique, il peut être envisagé que le financier entre au même prix que le fondateur ainsi il n’y aura pas déconnexion d’intérêts communs. L’intéressement du fondateur pourra intervenir, lors de la réalisation d’étapes clés ou d’atteinte d’objectif précis, par la cession d’option d’achat à un prix dérisoire, ou des stocks options, ou des BSPCE ou d’attribution gratuite d’action. Ces outils permettront au fondateur de diluer, à son profit, les investisseurs.

Ces deux solutions conduisent au même résultat en cas de non réalisation des objectifs mais ne produisent pas les mêmes effets sur le plan psychologique aux créateurs de la société. Dans le 1er cas, la motivation sera très forte car le fondateur détient la grande majorité des actions et reste le « patron ». Dans la 2ème solution, il deviendra « maître chez lui » qu’en cas de réussite de son projet. Dans cette attente, il devra gouverner avec des financiers n’ayant pas la même approche du risque.

Les conditions générales de vente entre professionnels

Les règles applicables en matière de délais de paiement entre professionnels ont été modifiées en janvier 2013. C’est l’occasion de revenir sur l’importance d’établir des conditions générales de vente de biens ou de services dans ses relations avec les professionnels. Selon l’article L. 441-6du Code de commerce, « elles constituent le socle de la négociation commerciale ».

Bien que le code de commerce n’impose pas directement l’obligation d’établir des conditions générales de vente, leur rédaction est vivement recommandée, notamment pour répondre à l’obligation de les communiquer à tout acheteur de produits ou tout demandeur de prestations de services qui en fait la demande pour une activité professionnelle. Vous pouvez établir des conditions générales de vente différenciées selon les catégories d’acheteurs ou de demandeurs de prestations de services.

Quelles sont les mentions obligatoires ?

Aux termes de l’article L. 441-6 du code de commerce, les conditions générales de vente comprennent obligatoirement :
• les conditions de vente,
• les conditions de règlement,
• le barème des prix unitaires,
• les réductions de prix.

Les conditions de vente sont les modalités de vente offertes à vos clients.

Quant à l’obligation de mentionner les barèmes de prix, les produits et services sur devis en sont exclus. Dans ce cas le prestataire de services est tenu de communiquer au destinataire qui en fait la demande la méthode de calcul du prix permettant de vérifier ce dernier, ou un devis suffisamment détaillé.

Le montant et les modalités selon lesquelles tout client peut bénéficier d’une réduction de prix (sous forme de rabais, remises ou ristournes, etc.) ainsi que les conditions dans lesquelles elles sont consenties, y compris de façon occasionnelle, dans le cadre d’opérations promotionnelles, doivent figurer dans les conditions générales de vente.

Les conditions de règlement regroupent quant à elles:

• les délais de paiement,
• les conditions d’application et le taux d’intérêt des pénalités de retard,
• l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement et le cas échéant,
• les modalités d’escompte pour paiement anticipé.

Les délais de paiement : généralement 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture

Les délais de paiement conventionnels ne peuvent dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture, sauf accord interprofessionnel réduisant les délais en-dessous de ce plafond ou dérogations exceptionnelles et transitoires. Le calcul du délai de 45 jours débute à la fin du mois au cours duquel la facture a été reçue. La date d’émission de la facture a été choisie comme point de départ du calcul du délai de 60 jours.

Comment sont calculées les pénalités de retard ?

Le taux d’intérêt des pénalités de retard ne peut être inférieur à trois fois le taux de l’intérêt légal. S’il n’est pas prévu par les conditions générales de vente, il est égal au taux pratiqué par la banque centrale européenne pour son opération de refinancement la plus récente, majoré de 10 points de pourcentage. Le taux applicable pendant le 1er semestre de l’année concernée sera le taux de la BCE en vigueur au 1er janvier de l’année en question et, pour le second semestre, celui en vigueur au 1er juillet (C. com. art. L 441-6, I-al. 12).

Les pénalités de retard sont exigibles sans formalités ni mise en demeure particulière. Elles courent donc de plein droit dés le jour suivant la date de règlement figurant sur la facture.
Les pénalités ayant pour assiette les sommes dues par le client doivent être calculées sur la base du prix TTC figurant sur la facture et non sur le prix HT.
Quel montant prévoir pour l’indemnité forfaitaire ?
Depuis le 1er janvier 2013, tout retard de paiement entre professionnels donne lie au versement d’une indemnité forfaitaire de 40 euros pour frais de recouvrement au profit du créancier. Elle est due de plein droit et sans formalité par le professionnel en situation de retard. Elle doit être obligatoirement mentionnée sur les conditions générales de vente ou de prestations de services communiquées après le 1er janvier 2013 et sur les factures émises après le 1er janvier 2013.
L’indemnité ne concernant que les professionnels, si votre entreprise a également des clients particuliers, vous devriez prévoir deux modèles de facture pour écarter tout risque de confusion.

Quelles sont les conditions d’escompte ?

Si en tant que vendeur, vous ne souhaitez pas octroyer d’escompte pour paiement anticipé, une mention dans vos conditions générales informant l’acheteur est indispensable.

Vous encourrez une amende de 15 000 euros en cas de non-respect des délais de paiements, de l’omission des mentions obligatoires des conditions de règlement ou lorsque vos conditions générales prévoient des pénalités de retard et des conditions d’exigibilité non conformes aux dispositions de l’article L. 441-6 du Code de commerce.

Quelles sont les autres mentions à prévoir ?

Bien qu’elles ne soient pas obligatoires, il est fortement recommandé de prévoir des clauses portant, par exemple, sur l’existence d’une clause de réserve de propriété, sur les conditions de résiliation du contrat ou sur la propriété intellectuelle etc.
La clause de réserve de propriété vous permet ainsi en tant que vendeur de conserver la propriété du bien jusqu’au complet paiement du prix. Elle doit être stipulée en caractères suffisamment apparents, permettant d’établir sans ambiguïté que l’acheteur en a eu connaissance.
Quant aux clauses limitant votre responsabilité en tant que prestataire ou exclusives de votre responsabilité, elles sont à utiliser avec prudence.

Rendre opposable vos conditions générales de vente

Afin de pouvoir vous prévaloir de vos conditions générales de vente, il est nécessaire de veiller à ce qu’elles aient été portées effectivement à la connaissance de vos clients professionnels. Aucune forme de communication n’étant imposée par la loi, les conditions générales de vente figurent généralement sur les bons de commande, les devis ou sur les affiches apposées sur les lieux de vente.

Les 10 startups qui peuvent changer les lois du marché

Si le marché était Loki, le classement établi par l’EBG serait les Avengers. Et pour cause, le réseau d’entrepreneurs a identifié les 10 jeunes entreprises ayant un business model innovant…au point de pouvoir bouleverser les lois du marché.

Marketing digital : Tracking et Big Data

La première place pour Tactads. La startup a compris que la multiplication des supports (dont les accès internet pour chaque appareil)  réduit l’efficacité des cookies. Elle propose, via un abonnement annuel, une solution de suivi publicitaire des internautes tous supports confondus. En savoir plus sur Tactads.com

En seconde place Dataiku. Loin du tracking, c’est dans le Big Data que celle-ci se distingue. En effet, Dataiku propose aux entreprises, sous forme de location de licence, un logiciel pour les accompagner dans le décryptage des données, une plateforme d’outils pour les comprendre et mieux les préparer. En savoir plus sur Dataiku.com

E-commerce et digitalisation d’entreprise

Chef Jérôme, lauréat de la catégorie « E-commerce », n’est pas le nom de la prochaine star de « Cauchemar en cuisine », mais plutôt une start-up qui permet d’associer choix de la recette et achat des ingrédients pour la réaliser. Le principe tient du fait que l’internaute, face à la recette, peut trouver en quelques clics où se procurer les produits nécessaires…avec  même des possibilités de livraison selon les cas. Les bénéfices du site viennent de la publicité et des commissions versées par les supermarchés et les marques partenaires. En savoir plus sur Chefjerome.com

Azendoo…oui vous avez bien lu, il ne s’agit pas d’un jeu de mots avec un acteur de la mode. Le gagnant de la catégorie « Digitalisation d’entreprise » est une plateforme collaborative qui permet, sur abonnement, d’organiser des projets de façon rapide et plus efficace en contact avec l’ensemble des collaborateurs. En savoir plus sur Azendoo.com

Vous vous êtes vous aussi fait avoir par les prévisions Maya sur la fin du monde ? Vous aviez en vain cherché un bunker où trouver refuge ? Alors Bunkr a du apparaître dans votre moteur de recherche, mais pas pour cette raison. En effet, l’autre récompensé de la catégorie  « Digitalisation d’entreprise », est une application dans le cloud qui veut sonner l’apocalypse de Powerpoint…souriez vous êtes épargné. Le principe est de proposer à ses abonnés de stocker au même endroit tous les documents nécessaires à une présentation  pour une réalisation plus facile. En savoir plus sur Bunkr.me

Economie et santé, la guerre des mondes ?

Peut-être, en attendant de le vérifier, Prêt d’Union,  top one de la catégorie « Economie collaborative », est un site qui met un trait d’union entre les particuliers qui souhaitent prêter ou emprunter de l’argent. Née en 2010, la jeune entreprise trouve son compte dans les frais de dossier dont s’acquittent les emprunteurs. En savoir plus sur Pret-dunion.fr

Du côté « E-santé », Cityzen Sciences  fabrique des textiles dotés de micro-capteurs qui  suivent en temps réel la température, la fréquence cardiaque ou le rythme respiratoire de ceux qui en sont vétus. Disponibles dès 2014…vous pourrez aller voir le prochain iron man sans rougir devant les produits Stark Industries. En savoir plus sur Citizensciences.fr

Des contenus numériques aux accélérateurs web

Même si elle porte la même sonorité qu’une peluche populaire dans les salles obscures, Teads, maillot jaune de la catégorie « Contenus numériques » est une start-up de Montpellier qui a mis au point un système de monétisation des vidéos publicitaires en ligne. En savoir plus sur Teads.tv

La société la plus prometteuse de la catégorie « Technologies numériques », a lancé un réseau très bas débit pour les objets connectés et  permet de transmettre une grande quantité de données. Sigfox de son nom, compte une dizaine d’abonnés à son service, tous secteurs confondus. En savoir plus sur Sigfox.com

Besoin d’un coup de jus ? En manque de vitesse ? la solution n’est pas forcement dans la dernière production d’Electonics Arts ou dans la prochaine apparition de Vin Diesel et ses copains dans des courses à n’en plus finir. Vous l’avez compris on ne parle pas de Need For Speed ou de la saga Fast and Furious mais de Fasterize. Sur abonnement mensuel, la startup propose un accélérateur de sites web, qui réduit les temps de chargement des pages et optimise ainsi les performances des sites. Attention, pas d’excès de vitesse. En savoir plus sur Fasterize.com

Vendre aux petites entreprises, un marché fructueux !

Les grandes entreprises ont des budgets d’achats, des services spécialisés, elles planifient et rationnalisent le processus. En réalité, dans de nombreux cas, cela signifie une diminution drastique du nombre de comptes fournisseurs, par recours à des intermédiaires généralistes, parfois même par l’externalisation de la fonction achats.

Inutile de dire qu’il en va différemment dans les petites entreprises, à tel point que la vente à ce type de clientèle est un métier fort différent de celui de la vente aux organisations structurées.

C’est un exercice qui peut s’avérer difficile s’agissant de produits ou de prestations non indispensables aux entreprises visées (qu’elles ne font pas la démarche d’acheter de leur propre chef et qu’il faut donc aller leur vendre de façon proactive).

Le marché des TPE (< 20 salariés) est pourtant sous-exploité

C’est si difficile même, que dans le registre des prestations de conseil ou de formation, par exemple, mais pas seulement, la plupart des intervenants se positionnent sur les entreprises de plus de 20 salariés, déjà quelque peu structurées, délaissant la masse des TPE qu’ils jugent non réceptives à leur offre.

97% des entreprises françaises ont moins de 20 salariés : un marché à prendre en compte

Ce qui fait d’elles un marché largement sous-exploité et plutôt intéressant si l’on considère que les entreprises de moins de 20 salariés représentent plus de 97% de l’ensemble des entreprises françaises et que, contrairement à une idée répandue, il est parfaitement possible de travailler avec elles de façon fructueuse.

En réalité, les petites entreprises ont tout autant de besoins que les grandes (sinon plus, s’agissant d’expertise par exemple) mais, contrairement à elles, ne savent pas forcément identifier la nature exacte des réponses à leurs besoins ni quelle valeur leur apporterait vos solutions.

N’hésitez pas à faire une démarche commerciale auprès des TPE.

Et c’est pour cette raison précisément qu’elles doivent faire l’objet d’une démarche commerciale spécifique qui prend en compte leurs particularités en matière de prise de décision.

C’est la condition sine qua non pour exploiter de façon profitable une cible de clientèle que les autres délaissent, pensant qu’elle n’est pas intéressée ou que le coût de la démarche commerciale est trop élevé par rapport aux retours que l’on peut en espérer.

Dans les petites entreprises, votre interlocuteur est souvent le dirigeant lui-même.

C’est la première spécificité des petites entreprises et la première difficulté de ceux qui veulent travailler avec elles. Les dirigeants de TPE sont généralement peu enclins à la délégation du processus décisionnel en matière d’achat. En partie parce que les TPE sont généralement peu structurées et que le dirigeant n’a personne à qui déléguer les achats de quelque importance et en partie parce que cette délégation lui paraît dangereuse ou inopportune.

Donc difficile de capter leur attention.

Ne déléguant pas, ces dirigeants sont surchargés de travail, en permanence au four et au moulin. Dans ces conditions, recevoir un commercial qui prétend leur vendre un produit ou une prestation dont ils n’éprouvent pas de besoin à priori, leur paraît une perte de temps. Il est donc très difficile d’obtenir un rendez-vous ou de capter leur attention, s’agissant d’une offre dont ils ne voient pas immédiatement l’intérêt.

Les dirigeants de petites entreprises ont un schéma de prise de décision plutôt binaire.

Faute d’anticipation, les dirigeants de TPE sont dans l’adaptation permanente et la saisie des opportunités, beaucoup plus que dans l’anticipation stratégique. Peu d’entre eux se donnent la peine de construire un plan de développement stratégique et les plans de mobilisation des ressources qui vont avec. Il en résulte qu’ils apprécient au coup par coup les offres qui leur sont faites et ne sont sensibles qu’à celles qui résolvent une de leurs problématiques aigues du moment ou qui vont créer une valeur tangible à court terme.

Leur schéma de prise de décision peut se représenter de la façon suivante :

Ils souscrivent à une offre, quelle qu’elle soit, si et seulement si :

La valeur perçue de l’offre est supérieure à son coût

Je devrais dire son coût perçu, car ce coût n’est pas seulement monétaire et comporte des éléments subjectifs.

Or, et c’est là que le bât blesse, la plupart du temps, s’ils n’y ont pas réfléchi auparavant, les dirigeants de petites entreprises ont beaucoup de mal à évaluer la valeur que votre offre est susceptible de leur apporter. Et donc de faire la comparaison avec son coût, dont le résultat seul pourrait déterminer leur décision de souscrire à vos propositions.

Les dirigeants de petites entreprises achètent une valeur à court terme.

Dans les grandes entreprises, les décideurs en matière d’achat sont les derniers intervenants d’un processus décisionnel élaboré. Ils savent ce qu’ils veulent et connaissent d’avance la valeur qu’ils vont en tirer tout comme le budget qu’ils souhaitent y consacrer. Ils n’ont donc plus qu’à solliciter des offres et choisir la meilleure d’entre-elles, de leur point de vue.

Dans les petites entreprises, concernant les offres qui ne correspondent pas à un besoin impérieux, les décideurs sont plutôt dans l’achat d’opportunité. Ils sont tout à fait capables de souscrire à une offre dès lors qu’ils visualisent la valeur qu’elle peut leur apporter et que cette valeur correspond à des enjeux forts pour eux.

L’horizon de l’apport de valeur est également un élément important. Inutile de promettre des gains à long terme à quelqu’un qui vit dans l’instant présent et la saisie des opportunités. Il ne verra que le coût immédiat et non la création de valeur si elle est différée dans le temps.

Mauvais calcul pensez-vous peut-être ? Oui mais c’est ainsi (statistiquement au moins) et vouloir les convaincre de raisonner autrement a peu de chance d’être une démarche rentable.

Il en résulte que l’offre que l’on fait aux dirigeants de petites entreprises ne doit pas porter sur un produit, une expertise ou une prestation quels qu’ils soient, mais bel et bien sur la valeur spécifique que cette offre est susceptible de créer pour leur entreprise.

Les dirigeants ayant du mal à définir quelle valeur peuvent leur apporter vos produits et vos prestations, il vous appartient de faire cette traduction de votre offre en termes de création de valeur.
Et pas seulement en débitant quelques arguments bateaux sur les bénéfices qu’en retirent généralement les utilisateurs. Mais bel et bien en leur démontrant les bénéfices spécifiques que va en retirer leur entreprise.

Auprès des petites entreprises, la problématique est moins de se différencier de concurrents généralement peu présents que de faire visualiser à vos interlocuteurs la valeur que vous pouvez leur apporter à eux, dans leur contexte spécifique. Tous les dirigeants d’entreprises sont intimement convaincus que leurs problématiques sont originales et différentes de celles des autres entreprises.

Quels sont les déclencheurs de l’acte d’achat ?

Pour résumer, la vente de produits et de prestations aux petites entreprises passe par la démonstration de la valeur spécifique qu’ils peuvent créer pour l’entreprise.

Cette valeur sera d’autant plus convaincante à leurs yeux qu’elle aura les deux caractéristiques suivantes :
• Elle doit correspondre à des enjeux fortement ressentis par le décisionnaire.
• Elle doit générer un retour sur investissement à court terme.

Si l’on ajoute à cela que les décisionnaires n’ont que très peu de temps et de disponibilité mentale pour étudier des offres dont ils ne voient pas clairement l’utilité a priori, on peut être tenté de considérer que le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Et c’est sans doute la principale raison pour laquelle la majorité des entreprises se détournent de ce marché qu’elles ont du mal à comprendre et à exploiter de manière rentable, laissant ainsi le champ libre à ceux qui feront l’effort de s’adapter à ces contraintes.

Comment faire des affaires profitables avec les petites entreprises ?

Il résulte de ce que nous venons de dire que, paradoxalement, vendre aux petites entreprises s’avère plus difficile et finalement plus technique que de vendre aux organisations structurées.

Un vendeur normalement constitué peut fort bien être capable de défendre l’offre de son entreprise auprès d’un acheteur professionnel. Les règles du jeu sont connues et chacun va jouer un rôle préétabli et donc prévisible par l’autre partie, auquel il est facile de former le vendeur.
En revanche, auprès d’une petite entreprise, le vendeur devra adopter une stratégie bien différente consistant à s’intéresser prioritairement à l’entreprise elle-même. La phase de découverte revêt alors une importance décisive. Il s’agit de découvrir les problématiques, les projets et les enjeux qui y sont liés afin d’identifier dans un premier temps dans quelle mesure et comment votre offre est susceptible de créer de la valeur à court terme pour l’entreprise.

Dans un second temps, il faudra aller plus loin et quantifier (et planifier) l’apport de valeur dans le contexte spécifique de l’entreprise. Puis le comparer au coût de votre offre afin de démontrer à votre interlocuteur qu’il a toutes les bonnes raisons d’y souscrire (voir schéma décisionnel).
Ce n’est qu’à ces deux conditions que vous avez de bonnes chances de générer un business profitable sur le segment des petites entreprises.

Des vendeurs capables d’évoluer en free-style !

Autant dire que cela demande un certain talent et des compétences diversifiées (autres que la technique et la connaissance du produit).

Il y a un monde entre la démarche consistant à appliquer efficacement un processus bien codifié et celle consistant à adapter son argumentation à chaque client considéré comme un cas particulier. Client qu’il ne sera possible de convaincre qu’en s’appuyant sur des arguments qui n’intéressent que lui et que vous devez identifier, puis mettre en forme, avant de les utiliser.

Il s’agit d’une démarche coûteuse à un double titre. Elle demande du temps car il ne s’agit pas de répondre à une demande mais bien de créer le besoin. Elle nécessite des vendeurs d’un certain niveau, capables de découvrir, comprendre et satisfaire les enjeux des clients.

Le marché des petites entreprises est-il intéressant pour vous ?

Autant dire que cette démarche ne peut se justifier que pour des produits ou des prestations d’un certain coût. Une démarche commerciale élaborée a peu de chance d’être rentable et donc justifiée s’il s’agit de vendre une prestation ou un produit banalisé, à faible prix et à faible marge.

En revanche, les prestataires de services récurrents, les fournisseurs de biens d’équipement, les consultants indépendants et autres vendeurs de prestations à forte valeur ajoutée feraient bien de reconsidérer leur a priori concernant le marché des très petites entreprises.

Ce marché est très important quantitativement et c’est sans doute le moins « travaillé » par vos concurrents pour les raisons que l’on vient de présenter. !

Les idées fausses colportées sur le marché des TPE.

Ne vous laissez pas abuser par toutes les idées fausses que l’on répand sur les TPE, sans doute pour justifier l’incapacité de la plupart à faire un business profitable avec elles et en vertu desquelles :

Les petites entreprises ne seraient pas solvables. Il en va des petites entreprises comme des autres, certaines gagnent beaucoup d’argent et d’autres moins. La plupart sont parfaitement capables d’acheter un produit ou un service au prix de marché dès lors que le décideur visualise clairement la valeur que cela va créer et considère votre offre comme avantageuse.

• Les petites entreprises ne savent pas ce qu’elles veulent, les dirigeants hésitent, tergiversent et ne parviennent pas à prendre de décision. S’il en est ainsi c’est probablement parce que vous n’avez pas su leur démontrer l’apport de valeur de façon suffisamment convaincante pour déclencher l’acte d’achat.

• Pour toucher les petites entreprises, il faut construire une offre spéciale à leur intention. Construction qui n’a pas vraiment d’intérêt en raison de la difficulté d’aborder cette cible et donc de rentabiliser l’offre spécifique. C’est parfois vrai si votre offre est trop complexe ou excède largement (dans sa version standard) les besoins des petites entreprises. Mais le plus souvent, ce n’est pas tant l’offre en elle-même que les modalités du process commercial qui sont en cause.

Le marché des petites entreprises vous tend les bras. Il ne tient qu’à vous d’en profiter.

Pour conclure, je dirais donc à ceux qui ont du mal à vendre leurs produits et services sur des marchés hautement concurrentiels qu’il ne tient qu’à eux d’investir un nouveau segment de marché où la pression concurrentielle est bien moindre.

Cela nécessite une adaptation de la démarche commerciale, des savoir-faire et des process commerciaux différents. Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle en raison des retombées que l’on peut en espérer.

Nota : La découverte des enjeux et des problématiques des clients revêt une importance fondamentale dans la vente dite « conseil ». C’est-à-dire la vente de solutions qui s’oppose aux approches visant à susciter un achat d’impulsion.
Il existe une technique reine pour réaliser cette découverte de façon systématique et efficace en un minimum de temps et d’efforts. Cette technique est peu et mal connue ou utilisée par la plupart des vendeurs.

Pourquoi s’implanter aux Pays-Bas ?

Contrairement aux idées reçues les Pays-Bas possèdent une économie diversifiée et portée vers l’international. Le pays, un des fondateurs de l’Union Européenne, offre de nombreuses opportunités pour les Entrepreneurs et exportateurs. N’hésitez pas à vous immerger dans une nouvelle culture, de nouvelles coutumes propres au néerlandais et une grande puissance commerciale…

Un petit pays performant

Les Pays-Bas possèdent un héritage historique dans le domaine de l’échange international et du commerce. Le pays a su conserver ce patrimoine puisque de nos jours il reste une grande puissance commerciale. L’économie des Pays-Bas est portée vers le monde entier puisque le pays est le 6ème exportateur mondial,  2ème au niveau de l’agroalimentaire et possède le plus grand port européen (Le port de Rotterdam). Des choix très intéressants lorsque l’on sait que le pays est petit (superficie environ 41 530 km2)et que la concentration est relativement dense.

Même si le pays connaît une récession en 2013, le taux de chômage reste bas (6,9%), de nombreuses opportunités s’offrent aux entrepreneurs et aux exportateurs.

Faire affaires aux Pays-Bas

Une culture différente

Les néerlandais ont la réputation d’être froids et brutaux en affaires. Cette impression est aussi le reflet des pays scandinaves qui se trouvent à proximité et qui font partie des pays ayant influencé les néerlandais. En réalité, les néerlandais sont simplement sérieux, directs et francs. Ils vous diront immédiatement ce qui ne va pas ou ce qui ne leur plaît pas. Cette franchise peut paraître offensante mais il serait plus sage de saisir leur pensée et de trouver des solutions adaptées. Cela ne signifie pas que vous devriez vous soumettre à 100% face aux entreprises néerlandaises avec lesquelles vous traiterez. Allez à l’essentiel, soyez clair et n’ayez pas peur de tenir vos positions notamment en termes de prix.

La culture du pays et des affaires est différente de la nôtre et se rapproche des habitudes scandinaves en ce qui concerne les entreprises. La hiérarchie est ainsi presque effacée dans les entreprises néerlandaises. En conséquence, les employés sont plus impliqués dans la prise de décision.

Les autres éléments à maîtriser

Pour faire affaires aux Pays-Bas il faut avoir en tête plusieurs éléments. Vous devez savoir parler anglais. L’anglais est une langue couramment pratiquée et maîtrisée dans le pays. Veillez alors à rédiger vos documents et avoir une version de votre site Internet dans cette langue.

Les français ont aussi une mauvaise réputation qu’il vous faudra assumer quant à la maîtrise de la langue de Shakespeare et il faudra vous méfier de la tendance des entreprises néerlandaises à  craindre le niveau de langues des français.

Il faudra également redoubler de rigueur aux Pays-Bas, respecter vos engagements qu’ils soient écrits ou oraux, ne pas être en retard, réagir rapidement aux problèmes et  surtout rester professionnel. Une fois adapté à cette nouvelle culture, tout devrait se dérouler sans accroc.

Le consommateur néerlandais

Le marché néerlandais serait relativement similaire au marché français. Néanmoins le comportement des consommateurs néerlandais est différent des consommateurs français. Les néerlandais seraient ainsi plus attachés et attirés par la qualité du service ou du produit mais également plus attentifs aux prix et rapport qualité / prix des produits.

Il serait aussi plus difficile de finaliser l’achat avec le consommateur néerlandais même s’il serait plus sensible à la publicité. Les néerlandais consomment beaucoup de produits nationaux mais seraient attirés par les produits français comme le vin.

Exporter aux Pays-Bas

Exporter dans le pays est possible. Les exportations représenteraient environ 60% du PIB du pays. L’économie des Pays-Bas reste très active sur le plan du commerce international et concentrée sur l’exportation. Cependant, il faut savoir que 44% des produits importés aux Pays-Bas sont transformés puis réexportés par la suite. Implanter ses produits ou ses services aux Pays-Bas est donc possible.

Les consommateurs sont très exigeants en termes de qualité et de prix vous donneront du fil à retordre ainsi que vos collaborateurs néerlandais potentiels qui pourraient s’avérer très « durs » en affaires tout en restant respectueux. Avant de vous lancer, il est donc conseillé de bien étudier les secteurs porteurs du pays.

L’agroalimentaire

Les exportateurs peuvent tirer partie des opportunités qu’offre ce secteur. Les Pays-Bas figurent parmi les plus importants exportateurs et importateurs de produits agroalimentaires du monde. De nombreux flux commerciaux transitent par ce pays, surtout par les ports maritimes et l’aéroport Schiphol. La France exporte plus de 4 milliards d’euros de marchandises chaque année dans le secteur agroalimentaire. Michel Cywinski, Directeur du bureau UBIFRANCE aux Pays-Bas l’explique simplement : «  C’est une très grosse plateforme de trading.

Technologies vertes

Les Pays-Bas sont à la recherche de nouveaux procédés technologiques afin de subvenir aux besoins de la population, de respecter l’environnement et optimiser la consommation d’Energie dans le pays. Le pays prévoit plusieurs programmes d’économie d’énergie. La mesure de l’énergie et la biomasse peuvent offrir de nombreuses perceptives aux entrepreneurs. En effet, la biotechnologie peut être appliquée à plusieurs secteurs à l’alimentaire, à l’environnement, au médical et au pharmaceutique.  Le pays est à la recherche de techniques, de savoir-faire et de technologie liés au développement durable.

Nautisme

L’eau est en abondance aux Pays-Bas, 30 % de la surface du pays en est recouverte. Le pays est parfois victime de cet élément et cherche à l’apprivoiser notamment en anticipant les changements climatiques. Le secteur météorologie, du traitement d’eau et du transport de l’énergie sont en développement. Le port de Rotterdam en représente une parfaite illustration puisqu’il est connu pour ses extensions sur l’océan. Cette pratique semblerait se développer à l’échelle de la population avec des maisons ou des résidences flottantes.

Le pays est également  le 2ème producteur au monde de super yachts (plus de 25 mètres). Un secteur porteur qui peut intéresser les fabricants de moteurs, de matériaux et d’électroniques pour bateaux.

Télécommunications

Les Pays-Bas sont sérieusement équipés en matière de hautes technologies.  Les secteurs des technologies de l’information et de la communication sont en fort développement. Le télétravail continue son déploiement aux Pays-Bas. A titre d’exemple, Cisco contrôle 120 centres de télétravail sur Amsterdam. Les spécialistes français du genre ont donc tout intérêt à organiser un voyage de prospection.

Santé

Comme de nombreux pays en développement, les Pays-Bas voient leur population vieillir. Marché des seniors se porte à merveille aux Pays Bas. Le secteur de la santé est un secteur à surveiller de près dans le pays. 40.000 logements ont été spécialement construits pour les seniors. Plusieurs opportunités sont à saisir dans l’assistanat, la télémédecine ou encore l’aide technologie.

Conclusion

Les Pays-Bas sont un petit pays ancré dans la mondialisation et le commerce. Le marché néerlandais comporte certaines similitudes avec le marché français. Cependant le pays possède ses propres manières et coutumes. Faire affaires aux Pays-Bas est une expérience nouvelle, les entrepreneurs devront s’adapter aux habitudes et aux exigences des entreprises et des consommateurs pour réussir. Plusieurs secteurs offrent de nombreuses perceptives pour les exportateurs et les entrepreneurs. De plus les entreprises françaises bénéficieront des avantages que l’Union Européenne apporte comme la libre circulation des marchandises. Les exportateurs français pourront apprécier un marché qui sait apprécier les produits français.

Jeu concours : prendre son pied

Ne vous affolez pas, il ne s’agit pas de la rubrique Kamasutra de votre magazine préféré mais plutôt d’une agence de communication qui vient de s’installer à Montpellier. Agence réactive, créative et efficace, cette entreprise née de la rencontre de ses fondateurs Guillaume Dessauw et Jordan Gamet, met en place un jeu innovant pour vous faire « prendre votre pied ».

Pour prendre son pied, faire la courte échelle

 « Prenons votre pied ! ». Rassurez vous, l’agence Courte Échelle n’a pas l’intention de vous démembrer, loin de là, elle lance un concours. Pendant un mois, peut s’inscrire toute entreprise voulant donner ou redonner à sa communication une seconde jeunesse. Le 3 décembre à minuit, fin des inscriptions, et ensuite le tirage au sort pour désigner un gagnant qui pourra profiter gratuitement d’une création ou d’une refonte de son identité visuelle (logo, charte graphique, …). 

En ces heures où la crise fait resserrer les budgets, où la concurrence est de plus en plus rude, cette opération est une occasion en or pour  l’agence de mettre en avant ses capacités créatives et son professionnalisme. Une occasion de montrer aussi sa maîtrise de son sujet et à donner tout le plaisir qu’elle prend à faire ce métier. En résumé, Courte Échelle est une agence qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à prendre du plaisir et à en donner. Laissez vous tenter, laissez-les prendre votre pied !

Retrouvez les modalités du jeu ainsi que toutes les informations sur l’agence Courte Échelle sur www.courtechelle.fr