Accueil Blog Page 966

Fast and furious !

Comment créer un buzz pour promouvoir la vitesse et le caractère innovant d’une nouvelle voiture : voici la question que se sont posée les équipes de Peugeot à l’occasion du lancement de leur nouveau bolide, la RCZ, Fast and furious.

Dotée d’un moteur réactif et puissant, la RCZ a la particularité d’atteindre la vitesse de 140 km/h en 11 secondes. Il n’en fallait pas moins pour inspirer aux communicants du groupe une idée un peu saugrenue : proposer aux twittos de se confronter à la voiture sur le réseau social ! Comment ? C’est simple, en lançant aux internautes le défi de faire mieux que le bolide et de réussir à taper un tweet de 140 caractères en 11 secondes. Mais attention, pas de triches !

Les internautes devaient recopier un texte déjà écrit, sans faire de copier/coller, et en intégrant le hashtag de l’opération. Quoi de plus efficace pour pousser les fans de vitesse à inonder leur profil Twitter de messages publicitaires pour la marque ? Les 500 joueurs les plus rapides ont été tirés au sort et le meilleur a remporté un week-end sur un circuit automobile pour expérimenter enfin, dans le monde physique, ce qu’est la vraie vitesse !

Mercedes-Benz

La campagne Social media

#GirlsHaveNoLimits

Méthode

Focus sur l’objectif de la marque

Les marques doivent se démarquer et s’adapter au monde actuel. Elles se positionnent de manière à générer un impact social, sans se concentrer uniquement sur la génération de revenus. Cette stratégie peut générer de nombreux résultats, en particulier du côté de la Génération Z, socialement avertie.

La campagnes Social Media #GirlsHaveNoLimits a uni Mercedes-Benz avec Matchbox et le projet NGC, pour changer la perception des filles concernant les voitures.

Lancé le mois dernier seulement, ce contenu vidéo a déjà généré 59 200 vues de vidéos sur Twitter, 5 100 vues sur Facebook et 18 200 vues sur Instagram.

Aux États-Unis, ce hashtag ne générait que 1% des mentions de la marque environ après son lancement. Leur objectif n’était pas d’augmenter le nombre de mentions, mais de changer les perceptions de la marque sur le long terme.

Le sentiment positif généré par cette vidéo est beaucoup plus élevé que celui de la marque Mercedes. Cela montre que la campagne peut aider à générer des émotions plus positives pour une marque.

Ce qui saute aux yeux en observant ces résultats, c’est le changement de sentiment. Dans la semaine qui a suivi le lancement, le sentiment net de Mercedes a augmenté de 425% par rapport à la semaine précédente !

On connaissait les liens étroits entre Instagram et la mode, le tourisme et la food. Mais les millions d’utilisateurs de la plateforme de partage de photos sont aussi très nombreux à « liker » les publications qui ont un rapport avec l’automobile.

Une étude commandée par Facebook (qui a racheté Instagram en 2012) réalisée l’été dernier montrait que près de la moitié des utilisateurs interrogés ont découvert une nouvelle voiture sur les réseaux sociaux. Plus d’un tiers prend même sa décision en ligne ! Plus fort encore, 44 % ont déjà partagé du contenu en rapport avec l’automobile et les amateurs de voitures se connectent environ 18 fois par jour sur Instagram !

130 millions d’utilisateurs « d’insta » cliquent chaque mois sur un post Shopping (une fonctionnalité lancée il y a un an en France et qui permet d’acheter un produit en cliquant sur une publication le plus souvent sponsorisée). Il n’en fallait pas plus pour que les constructeurs flairent la bonne affaire.

Instagram, un vrai moteur d’achat

Si l’intégralité, ou presque, des marques automobiles sont présentes sur le réseau, certaines en font déjà plus que d’autres. C’est le cas notamment de Porsche qui, outre ses comptes traditionnels, a créé, en collaboration avec Instagram, @Type7.  C’est un compte qui mêle lifestyle, architecture, voyage, sport et, forcément, automobile. En bref, tout l’univers de Porsche en moins corporate.

Maxime Mellah est Client Partner Automobile chez Instagram. Son rôle ? Accompagner les constructeurs et distributeurs dans la transformation de leur communication digitale. Il coordonne leurs stratégies marketing en fonction de l’évolution de l’acte d’achat d’une voiture. A son avis, les marques ont compris qu’Instagram est devenu un terrain d’expression prioritaire qui génère du business. Un vrai moteur d’achat, plus qu’une simple plateforme visuelle. Ainsi, elles adaptent leur communication.

Mellah explique l’intérêt d’un compte comme Type7 pour un constructeur comme Porsche : « L’objectif est de rajeunir la cible et de travailler la présence à l’esprit des futures générations. Grâce à Instagram, lieu visuel où les gens se connectent et partagent autour de leurs passions et leurs expériences, les marques ont appris à reconnecter avec leurs consommateurs à travers ce qu’ils aiment. Le réseau social devient leur nouveau terrain de jeu. 59 % des acheteurs automobiles se disent être influencés par Instagram au moment de l’achat ! »

La recette du succès

Et pour convaincre un peu plus les marques de son potentiel, Instagram sait se renouveler. « Une des forces d’Instagram est d’écouter et d’observer sa communauté. En introduisant régulièrement des fonctionnalités comme les sondages et les questions, dernièrement nous étendons le champ des possibles, explique Maxime Mellah, nous créons encore plus d’engagement entre les grands noms de l’automobile et leurs consommateurs. »

Les secrets pour faire parler de sa marque sur Instagram ? Le storytelling, « aujourd’hui, les gens recherchent plus qu’une voiture, ils veulent comprendre l’histoire de la marque », partager un message visuel cohérent, constamment mesurer ses résultats pour « optimiser la meilleure performance par rapport à ses objectifs », être agile et ne pas craindre l’échec. « Instagram permet aux marques d’essayer de nouvelles choses. Ces changements peuvent être faits rapidement, il ne faut pas avoir peur de la prise de risques »,  détaille Maxime Mellah.  Il faut tirer le meilleur parti des outils proposés par le réseau social comme les « Stories » et le ciblage pour les publications sponsorisées et ne pas se concentrer sur le nombre d’abonnés. Cela car « le plus important est de savoir si les gens s’engagent avec la marque, par exemple en commentant un post ou une story et en taguant leurs amis ».

En accompagnant les marques dans le développement de leur communication digitale, Instagram leur permet de la maîtriser sans faire de la publicité dont les utilisateurs des réseaux sociaux connaissent de mieux en mieux les ficelles. Et si les constructeurs devenaient leurs propres influenceurs ?

Rebondir avec la reprise d’une entreprise !

La crise économique perdure malgré les propos rassurants livrés de ci de là par nos gouvernants. En ces temps difficiles, il devient commun de constater que la variable d’ajustement dans les restructurations intervenant dans les entreprises, c’est l’effectif salarié. C’est ainsi que nombre de personnes se retrouve entre 40 et 50 ans à engager une nouvelle carrière, à préparer un rebond, une reprise d’entreprise.

Et après, que fait-on ?

Beaucoup s’interrogent sur le fait de pouvoir créer une entreprise, mais beaucoup se demandent s’ils ne peuvent pas « reprendre » une entreprise ? A cet égard, quelques recommandations peuvent être édictées.

Préparer votre reprise d’entreprise.

Tout comme un projet de création, il paraît essentiel de « verbaliser » son projet. Il ne s’agit pas d’annoncer que l’on souhaite être un repreneur, il faut réfléchir à son objectif et « écrire » ce que l’on souhaite entreprendre, et avec quels moyens. Plus tard, cette formalisation deviendra la base de la présentation de votre plan d’affaires. Si l’on considère qu’il devient vital de reprendre une entreprise, il est aussi vital d’exposer son projet à celui ou celle avec qui l’on partage sa vie, c’est une étape incontournable, impérative ! Celui ou celle qui est à vos côtés sera votre premier supporter, mais peut devenir votre pire ennemi, s’il est écarté de ce que vous souhaitez faire.

Les précautions à retenir dans le déploiement du projet.

Tenter l’aventure de la reprise d’entreprise réclame quelques précautions. Il est à privilégier des cibles d’entreprises proches de ses aptitudes professionnelles, de ses passions, de sa formation initiale. En effet, personne ne saurait s’improviser maréchal- ferrant, cuisinier ou mécanicien !

Il faut ensuite :
– analyser quelles seraient les activités porteuses, les secteurs géographiques favorables, l’état de la concurrence, la capacité d’absorption du marché, etc.
– ne pas hésiter à faire appel à des intermédiaires pour toucher les entreprises à céder.
La cible identifiée, il convient alors de pouvoir obtenir un maximum d’informations sur les plans comptables, financiers, contractuels, fiscaux et sociaux. Un expert-comptable peut vous aider en cela, et pourra exercer un œil critique pouvant vous permettre de recueillir une information pertinente.

Le projet de reprise : qui finance ?

L’ensemble de ces informations va vous permettre d’élaborer un plan d’affaires, et une étude prévisionnelle de trésorerie. Ces supports seront la pierre angulaire du dialogue avec les banquiers en vue du financement nécessaire à cette reprise.

Vous aurez à vous interroger d’une manière parallèle aux ressources que vous êtes prêts à investir dans votre projet, et quelle limite maximum vous êtes prêt à sacrifier de vos économies – c’est définir un seuil psychologique que vous n’accepterez pas de dépasser en cas de difficultés, vous n’êtes pas un joueur, vous ne remettez pas sur le tapis pour voir !

Il y aura lieu aussi de prêter attention aux exigences de garanties en provenance des banques. La caution personnelle du chef d’entreprise est toujours le vecteur le plus prisé des banquiers pour assurer une garantie active de leur financement, mais il est le plus destructeur potentiellement pour le chef d’entreprise en cas de

difficultés. Il conviendra donc de n’accepter que ce qui peut être tolérable dans le temps.

Quel de type de société pour reprendre ?

Pour ce qui concerne le véhicule juridique de reprise, avocats et experts comptables seront les meilleurs professionnels pour vous conseiller et trouver la structure sociétale qui sera la mieux adaptée, tant à votre situation personnelle du moment qu’à l’ambition affichée par votre reprise. SAS, SARL, SA, la forme juridique doit correspondre au mieux de la forme de la reprise !

Par ailleurs, l’ancienneté de votre statut social favorisera, aussi, ou non un choix plutôt qu’un autre dans votre qualité de futur dirigeant : gérant majoritaire ou minoritaire, président, etc….
La reprise d’entreprise c’est aussi l’aventure d’entreprendre.
Le rebond professionnel est essentiel. Cultivez le défi, vous en serez récompensé.

Les Cadeaux au Japon, une tradition incontournable

Les cadeaux (O-miyage) au Japon font non seulement partie de la vie privée mais occupent aussi une place très importante dans la vie des affaires. En France, le cadeau garde son sens originel de cadeau c’est-à-dire de faire plaisir. Au Japon, il fait partie des obligations incontournables et répondent à des traditions.

La valeur du cadeau

La valeur du cadeau fait partie des difficultés à gérer. En général, vous recevrez un cadeau de valeur identique à celui que vous avez offert. N’offrez pas un cadeau au delà des moyens de votre interlocuteur, vous le mettriez dans la situation de perdre la face s’il n’était pas dans la capacité de vous le rendre. La subtilité des relations japonaises se comprend d’ailleurs à travers la symbolique des cadeaux.

Faire plaisir

Il s’agit de faire plaisir. Offrez ce qui coûte cher au Japon, ce qui est rare au Japon tels que les parfums même en petite quantité, le vin, et de manière générale tout ce qui porte une marque ou qui montre l’origine française. Offrez dans la mesure de vos possibilités un petit cadeau même très modeste, à chacun de vos interlocuteurs.

Sans vous ruiner

Vous êtes une jeune entreprise, inutile de vous ruiner. Choisissez des cadeaux, certes symboles de la France et qui feront que l’on se souvienne de vous mais notez ce que vous offrez car si vous réussissez à établir un contact, il faudra à la rencontre suivante ne pas donner les mêmes cadeaux…Les chocolats et les macarons sont très prisés au Japon et ils ne vous ruineront pas.

Présenter le cadeau avec les deux mains

Lorsque le cadeau est offert il doit être présenté à deux mains et vous devez le saisir à deux mains tout en vous inclinant et en remerciant. Au moment de transmettre le cadeau, vous insisterez sur la modestie de votre cadeau. Il est d’usage d’accompagner la remise par une phrase comme « tsumaranai mono desu ga » (ceci est une petite chose) afin de ne pas mettre mal à l’aise la personne qui reçoit le cadeau.

Les paquets cadeaux, un art

Veillez à ce que les paquets portent l’étiquette du magasin dans lequel vous l’avez acheté, mais aussi que l’emballage soit très soigné. L’origami est un art au Japon et les paquets cadeaux en sont le reflet.

Quand vous offrez les cadeaux, prévoyez toujours un sac pour que vos interlocuteurs puissent les porter aisément. Si vous possédez des sacs au sigle de votre entreprise, il serait bon d’en emporter un certain nombre dans vos valises.

Ouvrir son cadeau ou non

Faut-il ouvrir son cadeau ou l’accepter sans l’ouvrir. Au Japon, on n‘ouvre pas en général le cadeau offert. La raison en est pour ne pas mettre en difficulté celui qui offre, si son cadeau ne vous plait pas ou est modeste. Il est par ailleurs d’usage de refuser le cadeau effectué par son hôte. Celui-ci se doit alors d’insister marquant à ce moment la possibilité pour son interlocuteur d’en prendre possession.

Si par hasard, vous l’ouvrez, il faudra défaire le papier avec délicatesse, évitez de déchirer le papier. Votre attitude montrera à vos interlocuteurs le respect que vous leur témoignez. Vous n’êtes pas en train d’ouvrir vos paquets de Noel…. l’effervescence n’a surtout pas lieu d’être.

Et n’oubliez pas d’apporter une brochure…

Si vos voulez en savoir plus sur le Japon et la langue japonaise, lisez le livre Yamato Le japonais en 16 leçons, éditions ellipses

Concours à la création d’entreprise : l’essentiel c’est de participer…ou pas

La participation aux nombreux concours est un exercice indispensable auquel tout entrepreneur doit se confronter. Le point qui rebute souvent, à juste titre, est le temps consacré à la rédaction du dossier et le retour sur investissement parfois jugé nul. De nombreux experts en la matière vous expliqueront l’importance de participer aux Concours à la création d’entreprise pour avoir un retour pertinent sur votre projet ou business plan, faire connaître votre projet ou obtenir une dotation financière. 

Aucune formule ne vous permettra de calculer le ROI d’un concours. En revanche, bien avant de vous lancer, il existe des moyens simples d’évaluer vos chances et l’intérêt d’y consacrer du temps en étudiant par exemple la forme, les partenaires et la cible.

Vérifiez dans le dossier l’indication d’un contact

A la lecture du règlement du concours, vérifiez la présence d’un contact avec un nom, un e-mail et un numéro de téléphone. Si un de ces éléments manque tentez de l’obtenir avant de ne remplir ne serait-ce qu’une ligne du dossier. Si vous n’y parvenez pas, passez votre chemin. Les organisateurs de concours professionnels et sérieux indiquent un contact dédié au concours, qui vous enverra une confirmation de réception de votre dossier immédiatement après l’envoi en vous remerciant d’avoir pris le temps de constituer votre dossier. Ce même contact vous informera en cas de sélection ou non de votre dossier mais à ce stade une fois le dossier envoyé, vous ne devriez plus vous soucier du résultat. Etre lauréat est toujours gratifiant mais un client ou un partenaire satisfait vous apportera tout autant, voire plus !

Choisissez un concours adapté à votre activité

En parcourant le dossier de candidature, passez les questions classiques dont les réponses sont dans votre business plan et recherchez la question pertinente en relation avec le thème du concours. Méfiez-vous des canevas de concours construits à la hâte qui ne vous apporteront rien de plus que ce que vous savez déjà sur votre activité et votre environnement. Tout ce qui mérite d’être réalisé mérite d’être correctement réalisé. Si vous avez le profil d’entrepreneur rigoureux, ne répondez qu’aux concours rigoureux qui constituent un challenge pour vous. Le reste n’est que perte de temps.

Quels sont les partenaires du concours ?

Tel lauréat, tel donateur. Cette règle peut vous permettre d’économiser un temps dont vous ne disposez pas en dehors de vos 3 jours de congés annuels. Hormis l’organisateur, qui sont les partenaires du concours ? Une coopérative ? Une grande école ? Un supermarché ? Une institution publique ? Un grand groupe ? Evaluez vos chances de réussite en fonction de ces acteurs de l’ombre souvent présentés en pied de page du règlement du concours. Pour éviter d’épuiser votre crédit temps dans la rédaction de dossiers concours, il peut être utile de faire appel à des structures spécialistes du montage de dossier de concours et de subventions. Là encore prenez des précautions et réclamez des références avant de signer tout accord. Aux dernières nouvelles, il n’existe pas de site d’évaluations de concours mais vous pouvez tenter d’interroger d’anciens participants et lauréats dans votre réseau d’entrepreneurs pour avoir un retour d’expérience concret.

Etudiez la cible du concours

Ce concours propose d’obtenir 10.000 euros pour un projet innovant dans le secteur des NTIC. Vous avez beau avoir un site internet développé sur mesure par un ami geek, il en faudra plus pour faire partir des lauréats. D’autant que la tendance est à l’innovation technologique à impact social reproductible, inclusif, essaimable. Ne perdez donc pas votre temps si aucun de ces mots clés le peut être introduit dans vos réponses. Même les concours ciblant les jeunes créateurs d’entreprise reposent sur un ensemble de critères très précis basés sur le contexte économique et social actuel (chômage, pauvreté, discrimination, pollution, maladies, malbouffe…) La bonne nouvelle est qu’ils font désormais la part belle aux entrepreneurs sociaux ex : Futur en Seine, SFR jeunes Talents entrepreneurs sociaux, Gem Entreprendre, concours européens de l’innovation sociale.
Bonne chance !

Comment maîtriser l’art du mensonge

Vous êtes en retard à un rendez-vous, vous avez loupé une conférence importante pour le boulot et vous n’avez aucune excuse valable ! Il ne vous reste plus qu’à mentir mais le hic c’est que vous ne maîtrisez pas cet art ? Voici quelques tuyaux pour devenir un « virtuose du mensonge »

Préparez-vous à l’avance

Un mensonge ne se fait pas à l’improviste, il se prépare.

Construisez votre argumentation sans rien laisser au hasard. Visualisez la scène du mensonge, vivez là. Cette technique est utilisée par les sportifs de haut niveau lors des compétitions. Avant chaque épreuve de force ils s’aident en visualisant l’effort. En effet, le cerveau n’a pas de réalité précise puisqu’il n’est pas dans vos habitudes de mentir. En visualisant votre mensonge vous l’accoutumerez à une situation qu’il va intégrer comme vécu.

Maîtrisez votre langage corporel

Mentir n’est pas qu’une affaire de mots. On a beau avoir toute la volonté du monde notre corps peut nous trahir à tout moment : transpiration excessive, bégaiement et tics nerveux. Essayez de gérer vos émotions et occupez vos mains afin d’éviter de triturer vos vêtements ou autre. Rangez vos fichiers en débitant votre mensonge par exemple.

Et surtout ne regardez pas en l’air (signe typique du menteur qui cherche une excuse), ne fixez pas exagérément votre interlocuteur pour paraître plus convaincant : vous susciteriez le doute et vous créeriez un sentiment de malaise.

Rapprochez votre mensonge d’une vérité

Tout inventer de A à Z est la chose à ne pas faire. Pour maîtriser l’art du mensonge rien de mieux que de s’accrocher à un détail réel. Déformez légèrement la réalité en procédant par omissions et imprécisions. Cela vous évitera d’inventer des histoires incohérentes.

Évitez de mentir en face à face

Si vous mentez occasionnellement et que vous n’avez pas acquis la méthode, évitez le face à face. Utilisez le téléphone ainsi votre interlocuteur ne vous verra pas vous dandiner d’un pied à l’autre. Si lors de votre mensonge votre voix fait des vibratos, mentez par email. Par mail, vous aurez tout le temps de formuler vos phrases correctement et de peaufiner votre mensonge.

Et n’oubliez surtout pas …

C’est vous qui prouvez quelque chose à la personne à qui vous mentez, pas elle. Alors ne la laissez pas vous interrogez. Si vous dîtes NON je n’ai pas fait ça, vous ne l’avez pas fait. Soyez ferme mais pas agressif.

Et sachez que le mensonge doit rester exceptionnel et que vous pouvez vous rendre définitivement ridicule et perdre la confiance de vos interlocuteurs, si vous oubliez votre mensonge !

Comment bien choisir son fournisseur de bureau et de mobilier sur internet ?

Où acheter votre mobilier et vos fournitures ? Où trouver la meilleure qualité à un prix défiant toute concurrence ? Quelles sont les possibilités les plus adaptées à votre entreprise ? Comment bien choisir le prestataire qui réunit le maximum de critères pour vous faire gagner du temps et de l’argent ? Catalogue en ligne, catalogue papier, devis immédiat, vente en petite quantité, prix compétitif ou encore délais de livraison rapide… Autant de considérations que les TPE, Professions Libérales, Cabinets juridiques, Professionnels de santé, Artisans, PME, Créateur d’entreprise doivent prendre en compte. L’objectif ? Acheter son matériel au meilleur rapport qualité/prix.

Votre mobilier, reflet de votre dynamisme

Le choix de votre mobilier sera le reflet de la personnalité de votre entreprise. Mobilier design, mobilier classique auront un impact différent sur ceux qui viendront vous rendre visite. A vous de bien étudier celui qui correspond le mieux à votre vision de l’atmosphère de votre entreprise.

Et le confort de vos équipes

Le bien-être de vos équipes est essentiel à leur performance. Le matériel choisi est révélateur de l’attention et on pourrait dire même du respect que vous leur portez. Si le matériel se dégrade rapidement, les difficultés dans la vie quotidienne auront une influence sur l’ambiance et la productivité de vos salariés. Un tiroir qui se coince peut parfois arriver à soulever un vent de révolte !

Attention ! Le matériel de bureau n’a pas un usage identique à celui que vous utilisez à la maison. Un bureau utilisé par plusieurs personnes se détériore plus facilement. Le matériel doit donc être adapté à la vie de l’entreprise.

Les fournitures de bureau

Les fournitures de bureau sont pour la plupart des entreprises un budget de dépenses assez faible comparé aux autres charges. En revanche, le temps passé à trouver le bon prix et la bonne qualité d’un produit le sont moins. L’achat de fournitures de bureau sur Internet a permis aux entreprises de faciliter leur quotidien et surtout de proposer une large gamme d’offres.

Les avantages de l’achat en ligne

• Un gain de temps évidemment car plus besoin de se déplacer pour trouver la bonne boutique aux tarifs compétitifs. Et surtout se faire livrer directement dans son entreprise.
• Pouvoir comparer rapidement les tarifs et la qualité d’un même produit
• Une meilleure visibilité et contrôle de ses dépenses
• Pouvoir enregistrer ses anciennes commandes et en quelques clics les recommander.
• Un large choix de produits
• Acheter en petite et grande quantité

Les critères de sélection d’un bon fournisseur

• Les délais de livraison
• Les coûts de livraison
• La qualité du SAV : horaires d’ouvertures, la facilité de les avoir par email ou par téléphone
• La qualité des produits
• Le choix du mode de paiement : carte bleue, paypal, chèque, virement
• Le financement : par exemple pouvoir payer en 3x sans frais

4 prestataires que l’on recommande

• http://www.top-office.com/ : Top Office se lance dans les 10 jours mobilier pour l’entreprise. Les réductions fusent et s’additionnent sur des articles, profitez-en !
• http://www.bruneau.fr‎
• https://www.jpg.fr
• http://www.welcomeoffice.com

Faire parler de soi dans les médias, mode d’emploi

Pour exister dans un contexte de concurrence accrue, il est une arme d’une efficacité redoutable : les relations presses !

Avant, c’était relativement compliqué, avec de nombreuses barrières à l’entrée. Pas simple pour un dirigeant de TPE/PME de tirer son épingle du jeu sans faire appel à un professionnel. Mais Internet et les réseaux sociaux ont chamboulé tout ça : désormais, les journalistes sont à portée de clic. Il ne s’agit plus tant d’une affaire de moyens (même si ça aide, c’est sûr) que d’être malin.

Et les entrepreneurs ont de sérieux atouts, habitués qu’ils sont à devoir se débrouiller ! La preuve ? Le Slip Français, La Machine du Voisin, Qapa, Yoopies, Addmefor, Le Vélo Voyageur… ces toutes petites boîtes misent sur système D et parviennent à briller sous les feux de la rampe. Les entrepreneurs ont donc clairement une carte à jouer.

Quelques conseils pour tirer son épingle du jeu :

N’oubliez pas que le journaliste est comme vous. Enfin presque…

Un entrepreneur ne commercialiserait jamais un produit ou un service s’il n’est pas sûr qu’il existe un marché. Idem pour le journaliste dont le but est plus que jamais d’attirer et de fidéliser des lecteurs/auditeurs/téléspectateurs. Moralité : pour savoir si votre information présente un intérêt pour la presse, demandez-vous si une information de cette nature vous intéresserait en tant que lecteur.

Suivez les journalistes qui couvrent votre secteur sur Twitter

Une enquête réalisée par l’agence Gootenberg révèle que près de 70 % des journalistes seraient présents sur Twitter. Une aubaine pour vous car ça vous permet de suivre en temps réel leurs articles. Vous pourrez ainsi vous tenir au courant des dernières nouveautés et être en mesure de cerner les sujets/angles susceptibles de faire mouche avec tel ou tel contact. Utile pour personnaliser les mails que vous leur envoyez !

Misez sur les médias participatifs

Les sites internet de médias doivent produire toujours plus de contenus pour attirer les lecteurs mais dans le même temps les équipes rédactionnelles se rétrécissent. La parade mise en place par un grand nombre d’entre eux ? Le recours aux contributions d’experts extérieurs à la rédaction ! Le Huffington Post, le Cercle les Echos, Express Yourself, Le plus du Nouvel Obs ou Dynamique Entrepreneuriale par exemple 🙂
En vous exprimant sur ces sites, vous devenez en plus visible pour d’autres médias.

Pensez aux sites d’appels à témoins

Help a Reporter Out ou Flack List aux Etats-Unis ; Vox Forte (@VoxForte) ou Dwpub (@RS_fr) en France, relaient les demandes de journalistes à la recherche d’un profil particulier de personne à interviewer. À essayer d’urgence !

Ces conseils et bien d’autres sont développés dans « Médiatiser sa boite » qui vient de paraître aux éditions Ellipses.

Le Réseau Social Virtuel au service de la RSE

A première vue, la Réseau Social Virtuel paraît bien éloigné des préoccupations de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) : et pourtant, l’utilisation de ces plateformes sociales au sein des entreprises et au-delà avec l’ensemble des partenaires permet de nouvelles méthodes de travail, d’organisation et d’échanges qui sont fondamentales pour diffuser la RSE dans notre société ! L’entreprise ne vit plus seule à part dans le désert : elle est en lien avec tout son Ecosystème, un système ouvert et connecté et le Réseau social lui permet de faire vivre sa RSE…

Un vocabulaire complexe…

Réseaux Sociaux, Facebook, Twitter, Google plus, Hellocoton, Social media, Community management, Viadéo, Linked-in, Hashtag, Live Tweet, Réseau Social d’Entreprise…Comment concrètement peut-on s’y retrouver ? Il faut déjà bien savoir de quoi on parle, on trouve de tout sur ce sujet quand on navigue sur Internet….Alors prudence.

Un chamboulement des modèles classiques

Le Réseau Social Virtuel fait sauter les verrous classiques…« Le confort classique du salarié à son poste, avec son téléphone et ses dossiers personnels, misant très souvent sur de la rétention d’information pour se différencier, est chamboulé : celui qui possède le pouvoir aujourd’hui est celui qui partage l’information et qui est acteur d’un réseau social et non plus celui qui dispose d’un seul pouvoir hiérarchique » précise Florence Rollin, consultante RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise). D’ailleurs, tous les travaux en sciences sociales le confirment…Précédemment, la compétition commerciale se gagnait sur la non divulgation des informations ! Elle se gagne aujourd’hui sur la coopération et la co-construction avec ses Parties Prenantes ! Allons voir comment…

Commencer par définir le périmètre

Il faut déjà comprendre qu’il existe deux grands types de réseaux sociaux :

Le réseau social ouvert qui nous relie à toute la Terre avec 4 types de fonctionnalités différentes : « conversationnel » type Facebook, « annuaire enrichi » type Viadéo ou Linked-in qui identifie nos compétences, la « capitalisation » de savoirs type Wikipédia, et la « socialisation » type réseau professionnel par branche métier ou par thème.

le Réseau Social d’Entreprise : le RSE, à ne pas confondre avec la RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise). Il n’est pas ouvert à tout le monde, l’Entreprise décide de son échelle d’ouverture en fonction du degré d’information qu’elle souhaite communiquer : le RSE utilise les 4 fonctionnalités citées ci-dessus en fonction de ses choix stratégiques et de ses enjeux.

Le Réseau Social d’Entreprise (le RSE)

Ce RSE peut agir à trois niveaux :

  • au niveau des clients : Il permet tout d’abord d’interagir virtuellement entre les salariés et les clients : à travers la création d’espaces dédiés, les salariés peuvent recueillir le besoin du client en direct et mettre en place de réels processus organisationnels de co-création et d’innovation : les clients devenant-même des vrais ambassadeurs de la marque !
  • au niveau des salariés : le RSE en interne permet de savoir où trouver l’information et comment la partager au service de l’atteinte d’objectifs communs. Le Réseau social virtuel fait sauter les barrières et invite certaines personnes à mieux se connaître : Isabelle Vanwaelscappel de la société 3ème Monde qui accompagne les organisations dans la mise en place de leur réseau social l’affirme « Même dans certaines entreprises PME de 100 personnes, certains salariés ne se connaissent pas physiquement…le RSE invite à sauter le pas, à faire connaissance et le travail collaboratif est beaucoup plus productif ». Cela peut paraître étonnant et à l’inverse des modalités classiques d’entrées en contact mais c’est de fait cela qui se passe….
  • au niveau des savoirs : le RSE sert à capitaliser le Knowledge management, autrement dit la « mémoire vive » de l’entreprise : tout est tracé et conservé, le formel et les connaissances tacites…

Les outils de RSE permettent donc de mobiliser l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise au service du tryptique de la RSE : l’environnement, le social et l’économique. Et comme le précise très bien Isabelle Vanwaelscappel « Ces outils sont au service de la RSE quand ils sont utilisés correctement ».

Au-delà des avantages économiques qui paraissent évidents, le RSE permet donc d’agir au niveau social : rénovation du dialogue social, mobilisation et implication des collaborateurs autour de projets concrets, fluidification des échanges, reconnaissance et capitalisation des compétences et des savoirs, valorisation des interactions entre pairs : « on favorise la confiance en partageant le même niveau d’informations, la dynamique RH est propulsée par ce RSE et la liste est longue des nombreux avantages sociaux » rajoute passionnée Isabelle Vanwaelscappel. Tout est beaucoup mieux tracé, les boîtes mails se désengorgent, et les gens sont globalement moins stressés…Autre avantage auquel on n’aurait pas forcément pensé : le « lien intergénérationnel » se créé entre seniors et juniors, le RSE servant de tiers intermédiaire : le junior apprend les gestes métiers et le senior apprend à diffuser son savoir à travers les outils du RSE. On facilite aussi grâce à ce système l’intégration de nouveaux collaborateurs.

  • au niveau environnemental, le RSE permet évidemment de réduire certains impacts : travailler dans des espaces virtuels permet de s’aguerrir du temps et de l’espace et de diminuer les déplacements. Cela permet surtout de diminuer la volumétrie des données : au lieu qu’un mail soit démultiplié sans cesse, la documentation est disposée à un seul endroit : « l’effet rebond » de l’usage des mails est ainsi bien souvent supprimé, les usagers ne ressentant plus le besoin d’imprimer leurs emails, rassurés qu’ils sont de pouvoir retrouver facilement leur information et leurs documents…

Chaque démarche est bottom-up et va donc totalement dans le sens de la RSE qui vise à développer de tels systèmes ascendants : l’ère du Top-down est de toute façon aujourd’hui révolue, même si un squelette hiérarchique est absolument nécessaire. Mais cette remise en question des pouvoirs suscite des vagues de peurs chez les managers. D’ailleurs, cela a été confirmé par l’étude IBM Social Business STudy (Novembre 2012), seuls 22 % des managers sont prêts à avoir un RSE dans leur entreprise. Les freins sont réels : toujours ces éternelles résistances au changement ! Les coachs ont de l’avenir devant eux…

C’est pourquoi la société 3ème Monde, qui propose une solution Gravity3, un RSE fruit de leur expérience adapté au métier, déploie une démarche très opérationnelle bottum-up qui vise à lever ces freins : Isabelle Vanwaelscappel précise « comme toute démarche de Responsabilité Sociétale, la volonté stratégique de l’entreprise ne suffit pas, il nous faut mobiliser progressivement des groupes de collaborateurs autour des outils pour essaimer progressivement le RSE dans l’entreprise et adapter notre approche aux objectifs de l’entreprise ».

En résumé, le RSE est une démarche économique globale au service d’une meilleure performance RH et environnementale : de la RSE dans sa splendeur ! Mais au-delà du RSE, le réseau social ouvert comme les médias sociaux peuvent jouer un rôle capital pour la diffusion et l’implémentation de la RSE dans les entreprises.

Les médias sociaux comme levier de performance stratégique de la RSE

Aujourd’hui, la marque de l’employeur est devenue globale et sociale. En effet, les jeunes diplômés sont tous présents sur les réseaux sociaux et très attentifs à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. Les consommateurs étant aussi de plus en plus prêts à boycotter les marques qui ne sont pas responsables : il n’y a qu’à voir à quelle vitesse un souci sur la qualité ou la sécurité d’un produit peut faire le tour de la planète…

Laissons parler les chiffres : 2,3 milliards de personnes sont connectées à Internet. 1,5 milliards sont connectées sur les réseaux sociaux http://www.youtube.com/watch/?v=eRclTr3BXSI). Les organisations de toute taille passent en moyenne plus de 6 heures par semaine sur les réseaux sociaux (http://pinterest.com/pin/281543698477583/). Les entreprises diffusent leurs initiatives RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) sur Facebook, Twitter, et You tube….

Les tendances sont là : une communication RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) ponctuelle déconnectée de ce qui se dit sur la toile n’est plus possible. Les consommateurs préfèreront des entreprises dont la démarche RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) est transparente et visible.

A travers les médias sociaux, les marques peuvent donc jouer le rôle de la transparence et prouver la solidité de leur engagement. C’est pourquoi l’entreprise Comeen créée il y a deux ans par Pierre-Yves Sanchis propose d’aider les entreprises à écouter le web pour mieux identifier les réponses en matière de RSE qu’elles peuvent apporter. Ecoutons Pierre-Yves Sanchis, DG de Comeen, nous parler de tous les services proposés par Comeen : « Nous aidons les entreprises à façonner l’ADN des sociétés sur le web, nous organisons des think-tank pour les organisations souhaitant améliorer leur performance sociétale ou encore, de la veille en e-RSE ou du story telling ». Le story telling est l’art de faire passer un message en racontant une histoire : cela permet de vulgariser et de mettre à portée les messages auprès du grand public plutôt que de faire une communication descendante à destination de quelques experts (via les rapports RSE notamment) : « Le story telling nourrit la marque et la rend plus visible » rajoute Pierre-Yves Sanchis.

Comeen propose aussi des baromètres d’influence sociétale pour aider les entreprises à mieux connaître leur image et leur influence sociétale sur le web. « En écoutant le web, les marques peuvent mieux comprendre quels sont les sujets brûlants, et identifier là où elles risquent de se faire épingler » affirme Pierre-Yves Sanchis. Les entreprises peuvent ainsi trouver dans les réseaux sociaux un excellent moyen de revoir leur stratégie et leur positionnement en matière de RSE.

Pour exemple, Comeen a récemment organisé une rencontre réelle entre les influenceurs du net et la direction d’Orange : 20 blogueurs ont ainsi pu s’exprimer sur la RSE et la marque : « les profils des blogueurs sont hétérogènes et identifiés en fonction du degré d’affinité de la marque et de leur proximité géographique, Orange a pu ainsi s’inspirer des idées innovantes des blogueurs pour mieux identifier son positionnement RSE, ses axes stratégiques futurs et sa communication, les blogueurs ont quant à eux échangé entre pairs et sont montés en compétences sur d’autres expertises» clame haut et fort Pierre Yves Sanchis : du gagnant-gagnant…

Comeen anime aussi un média e-rse qui révèle les bonnes pratiques en matière de communication digitale et de

RSE : un site inspirant qui compile les articles du web sur le sujet.

Les médias sociaux permettent donc clairement d’alimenter intelligemment la veille stratégique, technique et concurrentielle d’une entreprise : ce point est essentiel pour une démarche intelligente et innovante, la bonne gestion de l’information étant un capital immatériel au service de la RSE !

Le Réseau social au service de nouveaux modèles économiques et organisationnels

Le Réseau social est aussi au service du déploiement de nouveaux modèles économiques qui seront demain le fer de lance de développement de la plupart des entreprises : l’économie collaborative et de partage en tout premier lieu qui vise à partager des services entre particuliers et consommateurs. Les gens seront interconnectés : partage de données, autosatisfaction des besoins, apprentissage autonome : on le voit aujourd’hui avec le partage des déplacements, des logements et de services en tout genre.

Quant au management organisationnel, l’entreprise de demain sera collaborative, plus horizontale, moins hiérarchisée, plus informelle et réactive. L’entreprise sera managée par « projet ». Et dans ce cadre, le Réseau social a toute sa place et promeut même de tels systèmes organisationnels !

Un ROI (retour sur investissement) certain pour les entreprises et pourtant…

Le ROI des réseaux sociaux est réel, et peut atteindre jusqu’à 75 % : le taux de conversion étant le rapport entre le nombre de conversions (généralement une vente) et le nombre total de clics (http://pinterest.com/pin/281543698677669/).

Il est dit aussi dans une étude IBM que les réseaux sociaux occuperont d’ici les 5 prochaines années la 2nde place dans le développement commercial des entreprises.

Une étude ATOS de 2012 démontre qu’avec la mise en place d’un RSE, les mails sont diminués de moitié, et que chaque collaborateur gagne un quart d’heure au minimum par jour de temps de recherche : fascinant, non ? Nul doute qu’il Il y a une corrélation nette entre le RSE et l’amélioration des marges.

Malgré tout, selon une étude récente IBM 2012 Global Study, seulement 16 % des 1700 chefs d’entreprises interrogés considèrent que la place des réseaux sociaux relève de la stratégie. Et plus on monte dans la hiérarchie, moins on trouve de Directeurs connectés ! Incompréhensible pour la génération Y. Les entreprises à l’ancienne qui n’ont même pas encore de site internet devraient quand même se poser de sérieuses questions !

Et pourtant, l’entreprise de demain sera responsable, connectée et durable. Selon le REED (Réseau Entreprises Développement Durable), « Les entreprises durables sont des entreprises résilientes, qui créent de la valeur économique, des écosystèmes en bonne santé et des communautés solides. Elles survivent aux crises externes car elles sont intimement liées à des systèmes économiques, sociaux et environnementaux sains ».

Or, ces entreprises durables sont nécessairement connectées au web et aux réseaux sociaux. Comment nier la cohérence et convergence de ces deux principes ?

Des risques de dérives et des contradictions à dépasser

Evidemment, comme tout nouveau système, il faut rester vigilant : tout le monde n’a pas accès aujourd’hui à ces réseaux et il est capital de maintenir les systèmes classiques au risque de créer des inégalités et des exclusions qui iront à l’encontre de la RSE ! Les systèmes doivent être utilisés de façon intelligente et complémentaire : l’arrivée du mail n’a pas fait disparaître le téléphone ! Attention aussi à ne pas exclure tous ceux qui ne savent pas se marketer ou networker : savoir se mettre en valeur sur la toile n’est pas chose facile… des formations et des accompagnements seront nécessaires au risque d’abandonner un bon nombre d’usagers sur la route…

Il faut veiller aussi à l’éthique des comportements : ceux qui reçoivent sans donner seront vite catalogués, du moins espérons-le. Quant à la protection de la vie privée et à la confidentialité, l’exigence de transparence de la RSE ne doit pas aboutir à des mises à nu incongrues et dénigrantes ; espérons que des règles éthiques seront s’imposer et que la régulation collective de la communauté jouera son rôle.

Quant aux aspects environnementaux, soyons vigilants, et ne nous voilons pas la face : selon la Commissions Européenne, les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) représentent 2% des émissions de GES mondiales ; c’est autant que celles du transport aérien planétaire. En 2008, les TIC représentaient 13,5% de la consommation électrique en France…alors veillons à ne pas déplacer les problèmes…

Enfin un dernier point qui paraît fondamental : le temps… Il faut quand même savoir que beaucoup d’articles ne sont pas lus. Comment faire qu’une meilleure organisation par le RSE fasse justement gagner ce temps précieux nécessaire à la lecture de toutes ces nouvelles informations et connaissances qui diffusent sur le net ou dans l’entreprise ?

Et l’entrepreneur ?

Les petites structures en Freelance sont d’autant plus concernées par le sujet qu’elles doivent multiplier leur visibilité et crédibiliser leur métier. Un entrepreneur à son compte ne peut pas faire trop d’investissements et doit utiliser la force de frappe de l’immatériel pour avancer ! Et les réseaux sociaux sont un excellent moyen de le promouvoir au-devant de la scène…

Prenons le cas de Florence Rollin, une ancienne consultante commerciale du bâtiment, passionnée par la RSE, qui a souhaité se lancer en tant qu’indépendante en alignant son modèle stratégique et commercial sur les principes et valeurs clefs de la RSE notamment par l’utilisation des réseaux sociaux. En créant son propre blog de veille stratégique elle recense l’ensemble des articles touchant de près ou de loin aux sujets RSE, bâtiments et énergie et twitter, scoop-it, linked-in etc. n’ont plus de secret pour elle. Vivant en partie sur ses fonds propres, sa démarche collaborative est pour l’instant gracieuse et satisfait profondément un certain sentiment de redevabilité vis-à-vis d’aides publiques qu’elle perçoit. « Redistribuer » son indemnité au service de l’intérêt général en offrant sa veille sectorielle est une noble façon de pratiquer la RSE tout simplement au service du collectif. D’autant plus qu’elle agit de façon très éthique et à bon escient : point de question d’harcèlement commercial et de diffusion à tout va, comme le font certains internautes en se connectant à des milliers de comptes dans une logique avant tout quantitative à des fins mercantiles ! Florence, quant à elle qualifie ses contacts, identifie les intérêts mutuels, définit des paramètres éthiques, et témoigne ainsi d’un business responsable ! Elle exploite à 200 % les voies du web dans une logique gagnant-gagnant : agréger de la connaissance et de la matière grise pour la réinjecter dans son réseau : de la RSE dans sa splendeur !

Convaincue que sa casquette de community manager par l’animation de son réseau virtuel la rendra très vite incontournable sur le sujet, le très bon référencement naturel de son blog D’Dline 2020 atteste déjà de sa persévérance au travers de quelques mots clefs tels que « Conseil – RSE – Bâtiment ». Gageons que cet investissement immatériel dans les médias sociaux lui apportera très vite de fructueuses missions de conseil en RSE à la hauteur de ses compétences.

Mais l’apprentissage des Réseaux sociaux requiert du temps et bien souvent de la pédagogie : un « nouveau métier » est en passe très certainement de voir le jour… qui amène d’ailleurs Florence Rollin sur le terrain de la formation aux réseaux sociaux et à la RSE dans un prochain MBA DD à l’ISG !

Réseau Social et RSE : que des convergences…

Intelligence collective, transparence, partage, diminution du stress, co-construction et dialogue avec les Parties Prenantes, transversalité… Le Réseau Social Virtuel et la RSE touchent toutes les fonctions de l’entreprise et visent la construction d’une réelle coopération et le développement d’une culture commune. Deux sujets très larges qui finalement demandent des recherches sur les réseaux sociaux…à vous de twitter et de bloguer… Alors, qu’attendez-vous pour surfer ?

Le Capital Social : un capital essentiel pour l’entreprise !

Lors d’une création d’entreprise la question est souvent posée, pour ceux qui veulent adopter une forme sociétale, du montant du capital social de l’entité à créer. Depuis les lois DUTREIL le capital minimum d’une société de type SAS ou SARL ou dérivées, a été fixé à 1 euros. Mais est-ce bien là le bon montant ? Si sur un plan psychologique, le ministre considérait que cet euro symbolique était libérateur de l’initiative d’entreprendre. Tous les conseils d’entreprises vous diront que ce principe est illusoire ! En effet le capital d’une société se doit de correspondre à plusieurs réalités.

Capital social d’une entreprise : quelles caractéristiques ?

Le capital social est le point commun de toute société. Élément constitutif obligatoire lors de la rédaction des statuts, le capital social est composé d’apports en numéraire (sommes d’argent) et/ou d’apports en nature (biens autres que de l’argent) mis à disposition de la société par les associés ou actionnaires lors de sa création. En échange de ces apports, les associés reçoivent des parts sociales, les actionnaires des actions.

Le capital social doit répondre à 3 obligations :

  • être non fictif : l’associé se doit de jouir d’un droit incontestable sur le bien qu’il apporte au capital
  • être fixe : à l’exception des sociétés bénéficiant d’un capital variable, le capital d’une société ne saurait évoluer sans modification des statuts de la société
  • être intangible : un associé ne peut récupérer son apport au capital social avant la dissolution de la société.

Par ailleurs, selon la forme juridique de votre société, un montant minimal de son capital social peut être exigé. C’est notamment le cas pour la société anonyme et la société en commandite par actions, dont le montant du capital social est de 37 000 € minimum.Les sociétés à capital variable

Toute société, à l’exception de la société anonyme et des sociétés coopératives, peut opter, lors de la rédaction de ses statuts pour une clause de variabilité de son capital. Elle peut alors faire varier sans formalisme son capital social, à la hausse ou à la baisse, en respectant les limites d’un capital minimal et maximal, à indiquer dans les statuts.

Comment déposer le capital social de votre entreprise ?

Par Bercy Infos, le 12/02/2019 – Formalités administratives

Le dépôt de capital social est une étape obligatoire lors de la création d’une entreprise. Mais qu’est-ce que le capital social d’une société ? À quoi sert-il ? Comment et auprès de qui le déposer ? Toutes nos réponses !

Capital social d’une entreprise : de quoi parle-t-on ?

Le capital social c’est la valeur d’origine de l’entreprise, représentée par des sommes d’argents (apport numéraire, parts sociales, actions d’autres sociétés, etc.) et/ou des biens (immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses associés, soit par ses actionnaires.

En contrepartie de leur participation, ces derniers reçoivent des parts sociales ou des actions.

À savoir

Tous les « apports » ne peuvent pas être considérés comme du capital social. Par exemple, les apports dits « en industrie », comme les connaissances techniques ou professionnelles, le savoir-faire non brevetable, l’expérience, l’activité, les relations qu’une personne met au service de la société, etc…sont exclus du capital social. Principalement parce que l’estimation de leur valeur est complexe et que les tiers ne peuvent donc pas les utiliser comme garantie de leurs créances sur la société.

Pour en savoir plus sur la distinction entre le capital social et les autres types d’apports (actif social, actif net social, capitaux propres, patrimoine social, etc.), vous pouvez consulter le site infogreffe.fr.

Capital social d’une entreprise : à quoi ça sert ?

Le capital social est un élément indispensable et obligatoire de la création d’une société, mais son utilité perdure dans le temps. Concrètement, le capital social sert principalement :

  • de base ou de clé de répartition des pouvoirs au sein de la société : ainsi, le droit de vote de chaque associé ou actionnaire aux assemblées générales ainsi que le montant du bénéfice à percevoir sous forme de dividende, sont fixés en proportion du montant du capital social détenu. À noter cependant que cette règle n’est pas intangible et qu’une distribution différente des pouvoirs et des droits peut être prévue dans les statuts de la société
  • de mode spécifique de financement : il peut par exemple servir à compenser les pertes temporaires d’une société sans fonds propres suffisants, ou éviter au moins provisoirement sa cessation des paiements.

Dans une moindre mesure, pour les créanciers de la société, le montant du capital social représente une garantie sur leur créance ainsi qu’un voyant de contrôle de la santé financière de la société.

Capital social d’une entreprise : auprès de qui le déposer ?

Le dépôt consiste en une remise d’une somme d’argent sur un compte bloqué. Les fonds doivent être déposés et encaissés auprès d’un dépositaire qui peut être :

  • une banque
  • la Caisse des dépôts et consignations (CDC)
  • un notaire.

Dépôt du capital social : les pièces à fournir

Pour effectuer un dépôt de capital, il est nécessaire de fournir les informations suivantes au dépositaire :

  •  la demande de dépôt conforme au modèle proposé
  •  les statuts
  •  le règlement du dépôt accompagné d’une attestation indiquant la provenance des fonds
  • la pièce d’identité du déposant et des autres créanciers de l’entreprise
  •  la liste des souscripteurs l’adresse de la société et du représentant de la société.

Capital social d’une entreprise : quels apports minimum ?

Le montant minimum du capital social est de :

  • 1 € pour une SARL, SAS, SASU, SNC ou EURL (capital minimum libre)
  • 37 000 € pour une société anonyme (SA)
  • 18 500  € pour une coopérative de forme SA

Il n’est pas obligatoire de verser la totalité du capital social lors de la création de la société. Le versement peut être échelonné dans le temps (le reste du capital doit cependant être versé dans les 5 ans) avec un minimum fixé à :

  • 20 % pour les SARL
  • 50 % pour les SA et les SAS

Le dépôt de capital social s’opère par la remise de fonds (apport en numéraire) qui sauf indication contraire, peut prendre la forme :

  • d’un chèque de banque émis par un établissement bancaire domicilié en France
  • d’un virement bancaire
  • d’espèces

À savoir

Le dépôt des apports en numéraires doit intervenir avant la signature des statuts de la société.

Capital social d’une entreprise : comment est-il notifié ?

Le capital social n’est pas figé, et peut évoluer par la suite. Pour autant, lors de la création de la société, son montant doit :

  • être inscrit à l’actif de la société
  • être déclaré lors de l’immatriculation de la société au Registre du commerce et des sociétés (RCS)
  • être mentionné dans les statuts
  • apparaître à la suite de la dénomination sociale et de la mention de la forme juridique de la société, sur tous les documents destinés à des tiers, notamment : les courriers, les devis, les factures, les annonces, les publications diverses, les mentions légales du site internet, etc.

Capital social d’une entreprise : comment débloquer les fonds ?

Après le dépôt du capital social effectué et l’immatriculation de la société réalisée, les fonds peuvent être débloqués. Pour cela, le ou les gérants doivent présenter l’extrait Kbis (extrait constatant l’immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés).

Les fonds peuvent alors être virés sur un compte courant ouvert au nom de la société et le ou les gérants peuvent donc en disposer librement pour les besoins de la société.

Sur le plan économique

Lorsque le créateur est en phase d’élaboration de son projet, il prépare un plan d’affaires qui se traduit par un compte de résultat prévisionnel pluriannuel, et une prévision de trésorerie y attachée. Ces deux éléments vont mettre en exergue, le fonds de roulement nécessaire au cycle d’exploitation, et le besoin en fonds de roulement immédiat pour assurer le passage des premiers mois. Car, il faut toujours se rappeler que la trésorerie de l’entreprise, nerf de la guerre entrepreneuriale, lors d’une création, est d’abord une trésorerie négative, tant il faut assumer le règlement de fournisseurs, de salariés, de l’état et des organismes sociaux, avant que d’avoir encaissé des sommes en provenance des clients. Un axiome existe, dans les grands équilibres comptables, qui est le suivant : « Fonds de Roulement – Besoin en Fonds de Roulement = Trésorerie +/- » En conséquence à la création d’une entreprise, par le capital social, il faut prévoir cette trésorerie qui constituera l’engagement irréversible du créateur dans son entreprise.

Sur le plan de la confiance

L’absence de capital social vis-à-vis des tiers est un point négatif. L’entreprise « ne fait pas sérieuse » si elle sous-capitalisée. La valeur minimum du capital social est fonction, aussi, de l’activité prévue pour l’entreprise. Il est clair qu’une entreprise de services en matière de conseil aura un besoin de fonds de roulement différent de l’entreprise à vocation industrielle travaillant avec la grande distribution. Il s’agira donc d’adapter le curseur vis-à-vis d’un montant de capital social qui rassure, et donne de la « crédibilité »

Sur le plan financier

Le capital social (et lors de la vie sociale de l’entreprise – les capitaux propres- [Capital social + réserves + ou – report à nouveau]) est ausculté par les financiers de l’entreprise qu’ils soient banquiers ou investisseurs. Par exemple le ratio d’endettement rapporté aux capitaux propres, sera facteur déclencheur ou non soit d’un financement d’investissements, soit de la possibilité de mettre en place une facilité de caisse. Sur un autre plan, les banques contraintes par les règles de Bâle 2 puis bientôt de Bâle 3, ont désormais des impératifs de s’assurer que la hauteur des capitaux propres de l’entreprise emprunteuse, correspond à une hauteur suffisante permettant ainsi de ne pas déclencher une présomption de risque à venir.

Sur le plan juridique

La vie d’une entreprise n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et des épisodes de déficits peuvent intervenir. La hauteur du capital social peut permettre d’éviter de constater que les capitaux propres soient devenus inférieurs à la moitié de celui-ci. Outre les formalités juridiques que cela procure, ce fait entraîne immédiatement une information au greffe du tribunal de commerce et en conséquence, a, des répercussions sur les rapports avec l’ensemble des tiers de l’entreprise.

À quel moment le capital doit-il être déposé ?

Le capital social doit être déposé dans une banque, à la caisse des dépôts et consignation ou chez un notaire, avant l’immatriculation de votre société et même avant la signature des statuts. La somme déposée sera bloquée jusqu’à l’obtention de votre Kbis. Sur présentation du kbis, preuve d’immatriculation au greffe du tribunal de commerce de votre entreprise, la banque ouvrira un compte au nom de votre société et vous aurez ainsi accès à cette somme. Sachez que si vous avez des difficultés à trouver une banque, vous pouvez toujours vous rendre à la caisse des dépôts et consignations.

Selon les formes juridiques, les exigences ne sont pas les mêmes :

  • pour la SCI, aucune preuve de dépôt n’est exigée par le tribunal de commerce lors de l’immatriculation ;
  • pour l’EURL et la SARL, il convient de fournir au dossier une attestation de dépôt des fonds de la banque, du notaire ou de la caisse des dépôts et consignation. À défaut, il faut indiquer dans les statuts, les coordonnées précises de la banque ;
  • pour la SASU et la SAS, il faudra obligatoirement fournir une attestation de dépôt des fonds.

Attention, la date du dépôt des fonds devra être antérieure à la date de signature des statuts.

Peut-on facilement modifier son capital ?

Une fois votre société immatriculée, si vous souhaitez modifier le capital, il faudra procéder à un dossier complet :

  • la rédaction d’un procès-verbal de réduction ou d’augmentation de capital ;
  • une modification des statuts ;
  • une annonce légale dans un journal habilité ;
  • une formalité au tribunal de commerce.

À noter qu’il existe la possibilité d’opter pour un capital variable. Ce mécanisme est peu fréquent et adapté à certaines situations bien particulières. Il permet de fixer un capital minimum et un capital maximum. Entre ces deux montants, le capital pourra varier de manière plus flexible.

Capital social : pourquoi le modifier ?

La modification du capital social peut poursuivre plusieurs objectifs.

Son augmentation peut viser à consolider financièrement une entreprise rencontrant des difficultés, afin de rembourser des dettes par exemple. On procède alors à une recapitalisation.

La modification du capital social peut aussi faire suite à l’arrivée d’un nouvel associé, qui intègre la société et fournit un apport au capital afin de se voir attribuer des parts sociales.

Renforcer le capital social de votre société peut permettre de renforcer sa crédibilité et constitue une plus-value à mettre en avant dans sa communication.

Enfin, vous pouvez aussi souhaiter réduire le capital social de votre entreprise, notamment afin d’optimiser sa gestion financière.

Modification du capital social : quelles démarches effectuer ?

Les démarches à effectuer afin de modifier le capital social de votre entreprise varient en fonction de la nature de la modification (augmentation ou réduction) et les caractéristiques de l’apport (en numéraire ou en nature).

Ce qu’il faut faire pour réduire le capital social ou l’augmenter en numéraire

  1. Tenir une assemblée générale extraordinaire décidant de la réduction ou de l’augmentation du capital social
  2. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  3. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  4. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée général extraordinaire

Ce qu’il faut faire pour augmenter en nature le capital social

  1. Faire évaluer l’apport en nature par un commissaire aux apports*, désigné à l’unanimité des associés ou actionnaires, ou à défaut d’accord, par le Président du tribunal de commerce
  2. Déposer au greffe du tribunal de commerce le rapport du commissaire aux apports
  3. Tenir une assemblée générale extraordinaire, 8 jours après le dépôt au greffe du tribunal de commerce, afin de décider de l’augmentation du capital social
  4. Publier un avis de modification dans un journal d’annonces légales
  5. Faire enregistrer le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire auprès d’un service de la publicité foncière de votre département
  6. Faire inscrire les modifications au registre du commerce et des sociétés auprès du greffe du tribunal de commerce en adressant:
    • Les statuts actualisés de votre entreprise
    • le cerfa n°11682*04 complété
    • le procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire

* Les associés d’une société à responsabilité limitée (SARL) peuvent décider à l’unanimité de ne pas recourir à un commissaire aux apports lorsque la valeur de chaque apport en nature est inférieure à 30 000 € et que le montant total des apports en nature n’excède pas 50 % du capital social.

A la création de l’entreprise, il ne faut pas négliger de constituer un véritable capital social pour l’entreprise que l’on crée. Dans la vie de l’entreprise, il faut savoir conforter les capitaux propres, et parfois pratiquer des augmentations de capital. Il est à noter que sur ce dernier point quelques incitations fiscales demeurent. N’hésitez pas à consulter votre expert-comptable et votre avocat, ensemble ils sauront vous orienter sur la bonne voie.

Des images accessibles à tous !

L’accessibilité n’est pas forcément très technique et très compliquée ! Les conseils de cet article vous permettront de faire un premier pas dans l’accessibilité ! Pour vous aider à améliorer l’accessibilité de votre site, prenons l’exemple des images et quelques bonnes pratiques.

Comment peut-on percevoir des images quand on ne voit pas ?

Effectivement ceci paraît compliqué pour ceux qui voient correctement ! Une personne aveugle utilise une aide technique qui s’appelle un lecteur d’écran. Ce logiciel retranscrit par synthèse vocale (et/ou sur un afficheur braille) ce qui est affiché sur l’écran d’un ordinateur et permet d’interagir avec le système d’exploitation et les autres logiciels. 

Dans le cas d’une image, le lecteur d’écran va donc retranscrire le nom du fichier image ainsi qu’un court texte qui est nommé « alternative textuelle » de l’image (attribut « alt » en termes techniques). Ce champ est proposé par défaut par les CMS (système de gestion de contenu), comme par exemple WordPress ou Joomla, lors de l’insertion d’images.

L’alternative textuelle n’est pas réservée à l’usage des lecteurs d’écran

Parfois votre navigateur ne peut pas afficher les images. C’est le cas si le débit internet est trop faible ou si vous avez choisi de ne pas afficher les images pour gagner du temps. Il en est de même sur votre tablette ou votre mobile.

Qu’allez-vous voir à la place des images ? Rien si l’alternative textuelle est inexistante !

Les différents types d’images

Il y a cependant plusieurs types d’images à considérer :

• Les images porteuses d’information : o images porteuses de sens : sans elles il n’est pas possible de comprendre la page correctement.
o images-liens : elles sont essentielles à la navigation, par exemple, la traditionnelle icône représentant une silhouette de maison et suggérant un lien vers votre page d’accueil
o textes en image : par exemple le slogan de votre entreprise, transformé en image

• Les images de décoration : o images qui n’apportent pas d’information : elles ne sont pas nécessaires à la compréhension.

Voyons maintenant comment traiter ces différents types d’images.

Quelques bonnes pratiques pour rendre des images accessibles

1. Utilisez un nom de fichier pertinent : plutôt que IMG28312.jpg qui n’est pas très parlant. Préférez un nom du type « logo.jpg » si l’image est celle de votre logo. Le lecteur d’écran cité plus haut énoncera donc un titre que l’utilisateur pourra comprendre, et qui le renseignera sur le contenu de l’image.

2. Evitez de remplir le champ « title », inutile et redondant la plupart du temps. Les CMS proposent ce champ quand vous insérez des images sur votre site.

3. Vérifiez que chaque image a un attribut « alt » et que celui-ci :

a. est vide pour les images de décoration (alt= » »)

b. est rempli pour les images porteuses d’information. Dans le cas de l’image-lien représentant l’accueil de votre site, l’alternative textuelle sera « accueil» (alt= »Accueil »)

Voilà, c’est plutôt simple, non ? Comme quoi l’accessibilité ce n’est pas forcément très technique et très compliqué ! Il ne vous reste plus qu’à vérifier les images de votre site et vous aurez fait un premier pas dans l’accessibilité !