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Est-ce bien de coucher avec ses salariés ?

Vous venez juste de mettre fin à une relation difficile et vous voilà de nouveau célibataire. Vous êtes disponible sur le marché de l’amour mais vos heures interminables de travail ne vous laissent pas le temps de rencontrer des personnes hors du cadre professionnel. Et puis il faut avouer que la solitude lorsque vous rentrez le soir commence à peser. Mais tout n’est pas perdu. La secrétaire fraîchement recrutée ne vous laisse pas indifférent et votre instinct vous pousse à croire que les sentiments sont partagés. Toutefois, avant d’inviter votre secrétaire à retravailler un dossier autour d’un café, le soir après le travail, il convient de redéfinir les avantages que ce plan d’un soir, de quelques mois ou de toute une vie pourrait amoindrir…

Comment lui dire d’aller travailler ?

En pleine semaine, tandis qu’une pile de dossiers attend, il faudra vous montrer impartial et faire face à toutes les excuses plus ou moins probables qui seraient susceptibles de justifier ses retards, ses absences abusés et presque hebdomadaires. Mais cette impartialité ne fait-elle pas déborder la vie professionnelle sur la vie privée ? À vous de voir…

Travailler ensemble 24 heures sur 24

Il est certes rassurant d’avoir le contrôle sur le planning de votre secrétaire. Les risques d’adultère sont considérablement amoindris et cette sécurité peut vous offrir une vie paisible et équilibrée. Mais dans le cas d’une dispute professionnelle, comment vous adresser à votre secrétaire en faisant abstraction de votre relation intime ? De même si une querelle d’amoureux vient d’avoir lieu, comment vous contrôler dans vos échanges contraints par votre relation professionnelle ?

Comment garder votre fonction d’un point de vue professionnel ?

Vous êtes décisionnaire dans plusieurs domaines au sein de l’entreprise mais votre secrétaire pourrait vouloir gagner du galon et souhaiter apporter sa contribution. Comment lui dire que sa fonction ne lui permet pas d’intervenir dans les choix effectués au sein de l’entreprise, voire que cela ne la regarde pas ? Vous pouvez également céder à ses caprices et lui déléguer des tâches tandis que vous vous mettrez à dos certains salariés mécontents de ces inégalités.

Vous risquez de devenir le sujet des discussions durant les pauses café

Votre secrétaire est jeune et agréable à regarder. Vous risquez de faire des envieux ou des envieuses et du coup, d’entrer dans des relations tendues avec ces personnes. Il se peut également que votre secrétaire ne ressemble pas à Angelina Jolie et que fusent sur vous de multiples moqueries voire des idées concernant l’ambition de votre secrétaire.

Comment faire face à une demande de promotion ?

Malgré votre expérience et peut-être votre flagrant manque de compétences, vous risquez de céder aux demandes de promotion de votre secrétaire bien aimée. Mais comment refuser une promotion à un autre de vos salariés ? Vous serez peut-être même obligé de justifier la nouvelle nomination de votre secrétaire. Mais vous pouvez tout aussi bien vous dire que vous ne devez rien à personne et que votre plus proche collaboratrice mérite d’être récompensée pour son travail. Cela peut-être tout de même paraître louche, non ? Mais peut-être est-il vrai qu’on s’habitue assez vite à la corruption…

Une qualité de travail rehaussée

Vous ne vous attendiez pas à ce que votre secrétaire se donne l’immense privilège de pouvoir poser ses fesses sur le plus gros fauteuil de bureau en cuir noir ? Comment lui dire que sa position ne lui permet pas de prendre de telles aises et qu’il faut respecter la hiérarchie au sein de l’entreprise. Mais peut-être cela vous amuse-t-il et vous vous en servez pour montrer votre ouverture d’esprit face à vos salariés.

De nouvelles habitudes

Fini les sandwichs secs, les micro-salades noyées de mayo ou les kebabs graisseux… Désormais vous apprécierez le repas préparé par votre chère secrétaire et de le partager avec elle. Mais peut-être aussi que le piment que votre secrétaire apporte dans votre existence débouchera également sur une note salée chaque fois que vous déjeunez…à l’extérieur. En plus, dites adieu aux déjeuners arrosés avec les copains, à moins que vous conceviez votre relation comme l’opportunité de retrouver un hygiène de vie saine.

Une vie sexuelle plus tranchante

Assouvir vos penchants décadents pendant la journée (l’ascenseur, la salle de réunion, sur l’imprimante, c’est dé-mo-dé !) permettra de vous accorder des moments de détente. Mais c’est aussi un bon moyen d’entretenir votre libido et d’avoir du temps de libre le soir pour travailler sur des dossiers ou pour vous adonner à d’autres passions, l’alcoolisme étant exclu.

Maintenant, à vous de voir si la relation que vous envisagez avec votre salarié(e) mérite d’être entretenue… Et si elle a commencé, comment la gérer?

Zeffcom : le vent en poupe, interview Joël Gréa

La start-up met à disposition des particuliers et des professionnels, des vélos à voiles comme supports de communication. Joël Gréa, son fondateur, cherche à conquérir de nouveaux terrains avec en ligne de mire, la Belgique.

« Il y a quelques années, je traversais en vélo la frontière Genevoise quatre fois par jours pour le travail. Mais le midi, il me manquait un peu de temps. J’ai voulu passer à un vélo couché, plus rapide que ma classique bicyclette. Il m’en fallait un particulièrement visible, pour ne pas prendre de risque avec les nombreux camions qui croisaient ma route » explique Joël Gréa. « Alors j’ai fouillé le net. Quand je suis tombé sur un vélo avec une voile de 2m50, je me suis dit qu’il serait dommage d’utilisé une telle visibilité juste pour aller au boulot. C’est là que l’idée de faire de la pub avec, a émergé. »

Son « Master of Science in advanced electronics » ne prédispose pas Joël Gréa à lancer une entreprise de communication. Mais fort de sa trouvaille, il se lance en 2011 avec Zeffcom à la conquête d’un support publicitaire dynamique, écologique et inattendu.

Des vélos à voile publicitaire

Zeffcom effectue pour ses clients des opérations de streetmarketing, permettant une communication ciblée et dès lors plus efficace. Elle met à disposition des vélos à voile personnalisée pour les particuliers, les professionnels et les associations. « Les voiles publicitaires sont souvent utilisées lors des courses de bateaux, mais en pleine mer, il n’y a pas beaucoup de public. Nos vélos à voile vont là où les clients de nos clients se trouvent, que ce soit en pleine rue ou sur le parvis d’un salon » explique Joël Gréa, le créateur. « Et avec des voiles de 2.50 mètres de haut, on est certain d’attirer l’attention et la sympathie ! »

Il crée la société avec des associés, qui sont des amis d’enfance et un mentor plus expérimenté, mais travaille seul sur le projet. Pour lancer son entreprise, il se renseigne sur Internet sur les procédures à réaliser et aborde les étapes les unes après les autres. Une affaire d’une demi-journée à courir les administrations en plus de la préparation et des nombreuses signatures. « C’est beaucoup moins compliqué que ce que la plupart des personnes pensent… » souligne Joël Gréa. Surtout qu’il ne recherche pas de trésorerie. Le créateur de Zeffcom aborde son projet grâce à des fonds propres et de la « love money ».

Une démarche prudente

Pour s’adresser aux clients, Joël Gréa se rapproche de partenaires qui ont déjà dans leurs portefeuilles des clients finaux, le plus souvent des entreprises de communication ou d’événementiel. Petit à petit, il fait grandir son entreprise et le nombre de vélos à disposition, ce qui rassure les clients. « Zeffcom est un produit innovant, qui peut être craint par ceux qui n’aiment pas sortir de leur routine » atteste Joël.

Aujourd’hui, son regret, s’il doit en avoir un, est d’avoir commencé « petit ». « J’ai créé une entreprise que je souhaitais insubmersible. Elle n’a certes aucune chance de mourir mais la probabilité de se développer se trouve beaucoup plus faible » raconte le fondateur de Zeffcom. « Parfois, il faut prendre des risques. Sur ce coup là, j’ai joué trop prudemment ».

La Belgique dans le viseur

Joël Gréa qualifie sa société d’ « ovni ». Actuellement, il n’emploie aucun salarié mais fait appel à des personnes externes lors des opérations avec les clients. Il réfléchit à la possibilité d’avoir à ses côtés un associé opérationnel. Dans les mois à venir, Joël Gréa envisage fortement de lancer ses vélos au plat pays. « J’ai un outil parfait pour faire du lobbying ! Et, la place, devant le parlement de Bruxelles, est le lieu idéal pour utiliser nos vélos » glisse t-il dans un sourire. Il se laisse encore un peu de temps pour peaufiner sa stratégie. Dans l’espoir qu’il est le vent en poupe.

3 questions à Joël Gréa, fondateur de Zeffcom

Vos études d’ingénieur ne vous prédestinaient pas à l’entrepreneuriat. Pourquoi vous être lancé ? 

Je considère que si l’on veut créer une entreprise c’est avant tout une question de volonté. Cela n’a pas de rapport avec la formation ou le milieu dont nous sommes issus.

D’où vient le nom de votre entreprise ?

A l’origine, le nom que je donne à l’entreprise est basé sur la mythologie grecque. Le Zéphyr est en effet le vent du printemps apportant croissance et prospérité. Un peu snob, peut-être. Lors de la distribution de flyers pour mon premier client, un passant me lance « Il n’y a pas de zeff cousin ! »  En réalisant que le « zeff » en argot signifie  » vent », je sais que je choisis le bon nom !

Quel conseil donneriez-vous à de jeunes entrepreneurs prêts à se lancer ? 

Il faut oser. Oser se lancer, oser contacter la personne qui vous sera utile, oser viser l’international, oser suivre ses rêves. La chance, ça se provoque !

Sur quoi peut-on s’assurer ?

L’aube de la création de votre entreprise soulève chez vous une montagne de questions. Porter ce poids demande des épaules solides. A ses débuts, une entreprise est considérée comme vulnérable. En tant que créateur, c’est à vous que revient la lourde responsabilité d’assurer convenablement votre entreprise …

En principe, une entreprise venant tout juste d’être créée ne dispose pas de la capacité financière suffisante pour faire face à des sinistres. Et puis, à quoi sert de prendre le risque ? C’est pourquoi vous devez vous assurer dans les règles.

Pour ce faire, il faut vous y prendre le plus rapidement et le plus tôt possible. Et ce, bien entendu, de manière sérieuse. Il vous faut donc cerner vos besoins d’assurance.

De prime abord, déterminez les risques que vous seriez en mesure de couvrir vous-même s’ils venaient à se présenter. Pouvoir couvrir ces risques avec votre trésorerie ne suffit pas. Il faut, qu’une fois couvert, ces risques n’aient qu’un impact mineur sur votre activité. Autrement, cela risque de conduire à votre perte.

En second lieu, analysez ceux que vous ne pourriez en aucun cas couvrir et qui mettraient inévitablement votre société en péril. Ces risques sont à faire couvrir par votre assurance de toute urgence !

Pour résumer, tenez compte de votre capacité financière pour appréciez les risques que vous pouvez prendre à votre charge, mais aussi ceux qu’il est préférable sinon indispensable de transférer à l’assureur.

Souscrire un contrat d’assurance : une obligation ?

Suivant votre activité, souscrire certains contrats d’assurance relève d’une obligation.

La loi impose de s’assurer. C’est le cas, par exemple, pour la responsabilité décennale des entreprises du bâtiment, pour les véhicules, pour les locaux, …

Des textes viennent régir l’activité comme pour les agences de voyage, les agents immobiliers, …

Vous l’aurez compris, pour s’assurer, il est essentiel de se renseigner sur son activité ainsi que sur les lois en vigueur en lien avec cette activité. 

Méfiez-vous, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas obligé de prendre tel type de contrat d’assurance qu’il n’est pas nécessaire. Prenez le temps de réfléchir à cela …

Les différentes garanties possibles pour un entrepreneur

On peut regrouper ces garanties en 3 catégories :

L’assurance des biens locaux renvoie à l’assurance de locaux, de matériels, véhicules, etc. 

Siégeant à l’actif du bilan de votre entreprise, ces biens constituent un part importante de l’actif de votre entreprise (stocks, matériels, bâtiments, outils de production, agencements, systèmes informatiques, etc).

Vous n’êtes pas à l’abri de ce genre de sinistres, à savoir : incendie et explosion ; vol et vandalisme ; dégât des eaux ; appareils électriques ou électroniques ; machines ; supports informatiques ; bris de glace ; tempête, grêle, poids de la neige sur les toits ; catastrophes naturelles ; véhicules ; marchandises et matériels transportés.

On note également l’assurance de l’activité en rapport avec vos produits et/ou prestations. Dans de nombreuses situations, votre responsabilité pourrait être recherchée dans les cas où un dommage survient dans le cadre de votre activité. Il s’agit de la responsabilité civile occupation des locaux ; la responsabilité civile exploitation ; les pertes d’exploitation ; les atteintes à l’environnement ; la responsabilité civile produits (ou après livraison) ; la responsabilité civile du fait de la conduite des véhicules de l’entreprise (automobile, engin de chantier, deux-roues à moteur, chariot de manutention…) ; la responsabilité civile du fait de l’utilisation par salariés de leurs véhicules.

Il faut ajouter à cela des risques spécifiques à certaines activités. On retrouve ainsi : la responsabilité professionnelle des professions libérales ; la garantie décennale des constructeurs ; les marchandises sous température régulée ; les marchandises et matériels transportés, etc.

Des organismes professionnels de votre secteur d’activité peuvent vous donner des informations quant aux sociétés d’assurance spécialisées.

Enfin, on relève l’assurance des personnes. Cette assurance vise l’entrepreneur, son conjoint ainsi que ses salariés. Certaines obligations en matière de protection sociale (retraite, prévoyance) à l’égard de vos salariés, sont à votre charge. Cela découle d’un cadre conventionnel et légal. Il vous est alors possible de souscrire des contrats d’assurance collectifs ouvert à tous les salariés, ou à une partie de vos salariés. Ces contrats ouvrent droit à certains avantages en matière fiscale et sociale, sous certaines conditions. En lien avec cela, il en ressort la retraite de vos salariés ; la prévoyance de vos salariés ; le licenciement de salariés ; votre protection sociale ; l’assurance « Homme clé » pour vous et/ou certains de vos collaborateurs ; vos collaborateurs qui voyagent.

S’assurer, mais auprès de qui ?

Concernant le devis, vous pouvez contacter plusieurs assureurs, après avoir réalisé un audit de vos risques.
Dans l’idée de souscrire la meilleure offre de contrat d’assurance, dévoilez vos talents de négociateur et faites jouer la concurrence.

Deux solutions s’offrent à vous lorsqu’il s’agit de contacter des personnes pour contracter un contrat d’assurance.
Vous pouvez contacter directement une compagnie d’assurance, c’est-à-dire soit une société d’assurance (société de capitaux régies par le Code des Assurances), soit une mutuelle d’assurance (groupement régi par le Code de la Mutualité pour la santé et la prévoyance et par le Code des Assurance pour les autres risques). Vous devez les considérer selon leur spécialité.

Autrement, vous pouvez passer par un intermédiaire. Vous avez le choix entre un agent général d’assurance, qui représente une ou plusieurs sociétés d’assurance dans un secteur géographique donné ; ou un courtier, personne indépendante en charge de rechercher pour vous la meilleure proposition. Il a un rôle de conseil mais également de négociateur pour rechercher les meilleures garanties au meilleur coût. Vous pouvez encore choisir un mandataire d’assurance.

S’il s’agit d’une obligation légale d’assurance, il vous est aussi possible de saisir le Bureau central de tarification, organisme mis en place par les pouvoirs publics afin de permettre à un assuré de répondre de son obligation.

MySuccess : le e-coaching qui tient ses promesses, Hugo Manoukian

Devenir la première plateforme de coaching en ligne professionnel tout au long de la vie, telle est l’ambition des trois co-fondateurs de MySuccess.

L’efficacité du transgénérationnel

MySuccess est avant tout une belle histoire familiale. L’idée de tout le concept de cette start-up provient de l’esprit créatif de Axel, le petit frère de Hugo Manoukian qui, à 24 ans, dirige la partie marketing et commerciale de la structure. La sélection et la supervision des coachs tout au long de la vie de l’entreprise est sous le contrôle du père des deux frères, Alain Manoukian qui a acquis 15 années d’expérience dans le domaine du coaching et se trouve aujourd’hui référencé par l’International Coach Federation. Quant à Hugo Manoukian, il est l’auteur du nom de l’entreprise familiale. Avec « MySuccess », le jeune homme a choisi un nom construit en « franglisation » de la société avec une résonance dynamique et suggérant l’entière personnalisation du succès de chacun.

La clé de la réussite

Pour s’être lui-même fait coaché, Hugo Manoukian sait bien que la vie n’est en aucun cas un long fleuve tranquille et a fortiori, la vie professionnelle. Chaque étape de la vie nécessite un accompagnement et la réponse de MySuccess est le coaching en ligne. Derrière ce service, il y a une volonté de démocratiser le coaching pour les particuliers tandis qu’il était jusqu’à présent réservé aux cadres d’entreprise ou à certaines populations. MySuccess offre à chacun l’opportunité d’oser réussir grâce à un coaching spécifique destiné autant à des étudiants qu’à des personnes en activité dans l’entreprise, à des managers, dirigeants  et entrepreneurs.. pour tous les âges et toutes les catégories  Demandant diverses compétences suivant les profils, les coachs sont recrutés selon un processus de sélection très rigoureux. Ces professionnels de l’accompagnement sont tous issus des plus grands organismes français de certification. Cet e-coaching formalise un certain nombre de package qui comprennent entre 3 et 10 séances de coaching. Il faut compter entre 400€ et 600€ pour 3 séances.

Questions

Quels sont les trois mots qui caractérisent le mieux votre frère en tant qu’associé ?

Visionnaire, tenace et passionné

Comment vous voyez-vous en tant que dirigeant ?

Mon modèle, c’est de dire les choses et de faire ce qu’on dit. Lorsque je ne peux pas faire quelque chose, je dis « je ne peux pas le faire » et je délègue. En revanche, quand je peux, je m’arrange toujours pour faire les choses à 100%. Selon moi, il faut être droit dans ses bottes.

Pour vous, qu’est-ce qu’entreprendre ?

C’est écrire une nouvelle histoire, sortir des concepts qui ne sont que des concepts et les faire entrer dans une aventure. C’est partir de rien et être capable avec la force des idées de créer une entité à part qui va vivre sa propre vie.

La gouvernance, facteur clé pour le leadership européen sur le futur Internet des Objets

Les Etats-Unis ont été les premiers à déployer l’Internet. Ils en ont largement profité ! 20 ans après la décision de l’administration Clinton d’en faire bénéficier le secteur commercial, les États-Unis acceptent tout juste aujourd’hui d’ouvrir la discussion sur un meilleur partage de certaines fonctions critiques de la gouvernance de l’Internet.

Le web, lui, a été inventé au CERN, en Europe, par un anglais, il y a 25 ans. L’Europe n’en a tiré aucun profit spécifique. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a joué aucun rôle dans sa gouvernance.

« L’Internet des objets » est la prochaine vague d’innovation, appelée à transformer nos modes de vie, nos économies, nos emplois également, à la fois dans l’industrie et les services. Une étude récente de BI Intelligence estime aujourd’hui à 1,8 milliards le nombre d’objets connectés ; ils seront 9 milliards en 2018, dépassant alors le nombre combiné des PC, tablettes et smartphones. D’autres études évoquent 20 voire 50 milliards d’objets connectés à cet horizon. Et ces objets transformeront des secteurs comme l’énergie via les smarts grids, le traitement des déchets ou encore les modes de production industrielle.

L’Europe saura-t-elle faire basculer à son avantage les nouveaux équilibres créés par cet Eldorado ? Ici encore, ce sont les enjeux de gouvernance qui structureront la répartition de la valeur, la capacité à prendre des positions de leader sur les marchés, et par conséquent à susciter le développement et l’emploi.

Or les standards et la gouvernance de l’Internet des objets sont encore en émergence.
C’est aujourd’hui qu’il faut s’en préoccuper, et construire les mécanismes qui assurent à la fois le respect des principes de liberté publique (notamment la protection des données et de la vie privée) et un cadre d’action propre au développement de l’industrie européenne.

La standardisation est un élément incontournable dans cette guerre stratégique éminemment internationale, et en particulier dans les objets connectés, de par leur impact transversal sur la plupart des secteurs d’activité. L’absence de standard dans le domaine de la RFID (identification par radio-fréquence), dans les années 2000, a été l’un des freins majeurs dans le déploiement de cette technologie, malgré sa maturité et les avantages compétitifs potentiels. Aujourd’hui encore, trop peu d’entreprises et d’organisations françaises et européennes sont présentes dans les instances de normalisation, pour définir et influencer les standards de demain, ce qui place notre pays et notre continent dans une position de suiveurs par rapport à des règles définies par d’autres.

Pendant ce temps, IBM, General Electric, Cisco, Intel et AT&T, tous géants américains, forment en ce moment « l’Industrial Internet Consortium » pour contrôler les standards qui demain faciliteront l’intégration des mondes physiques et numériques.

Cette situation rappelle un précédent de 2007. Lorsqu’il s’est agi de standardiser le nommage des objets (élément clef pour identifier les objets connectés) un consortium mondial, de base américaine, a misé sur un standard s’appuyant sur une plate-forme « racine » unique, située aux États-Unis et opérée par la société américaine Verisign. Il a fallu près de 5 ans de travaux conjoints, menés principalement par des acteurs français, notamment GS1 France, Orange, l’INRIA et l’AFNIC, pour aboutir à l’adoption d’un standard – dit ONS 2.0 – s’appuyant sur un système fédérant plusieurs racines, évitant ainsi une dépendance stratégique supplémentaire de l’Europe vis à vis des Etats-Unis.

Aujourd’hui, il est nécessaire de se préoccuper fortement du développement et de la gouvernance de l’Internet des objets, en s’appuyant sur les atouts de notre pays dans ce domaine : culture scientifique de haut niveau, ingénieurs de grande qualité et dynamisme de nos entrepreneurs, mais également qualité de la réglementation sur la protection de données et de la vie privée, qui peuvent devenir le levier d’une politique industrielle ambitieuse.

Dans le cadre des 34 plans de la « Nouvelle France Industrielle », un groupe de travail sur les « Objets Connectés Industriels » a été mis en place. Ses propositions sont au croisement de l’Industrie et du Numérique. Elles peuvent être mises en œuvre rapidement en s’appuyant sur les actions déjà menées dans ce domaine par le Centre National de Référence de la RFID, avec l’appui du Ministère de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique.

Donnons-nous l’ambition et les moyens nécessaires pour faire de notre pays le berceau d’un Internet des objets innovant, gouverné de manière équilibrée et responsable !

Fugu : du mobilier qui ne manque pas d’air !

Vous effectuez de nombreux déplacements et passer un week-end à monter des meubles tandis que vous les avez démontés et transportés la semaine précédente, vous en avez assez ! Aux difficultés de mobilier, choisissez le remède Fugu

Un parcours gonflé par l’expérience

Après l’obtention de son bac, Thomas intègre une école de commerce et suit le programme de l’European Business School. Notre jeune diplômé commence à travailler dans l’aéronautique chez Airbus puis décide de partir aux États-Unis où il effectue du contrôle de gestion dans une boite de logiciels durant deux années. Suite à cette expérience internationale, Thomas ressent un manque concernant l’aspect opérationnel : le jeune homme a l’impression d’effectuer du contrôle de gestion de manière passive tandis qu’il souhaite au contraire devenir actif. Ambitieux, notre contrôleur de gestion veut depuis toujours se lancer dans la création d’entreprise. À cet effet, il rejoint un master à l’ESCP pour se former dans le domaine entrepreneurial et se centrer sur l’écosystème start-up. C’est après ces diverses expériences enrichissantes que Thomas rencontre son designer actuel. Ensemble, ils créent Fugu.

Le premier souffle de Fugu

Au début, les deux associés se rendent sur une plateforme de Crowdfunding appelé Kisskissbankbank sur laquelle ils récoltent 2000€. Cette modique somme est un moyen de bénéficier d’une petite impulsion mais demeure insuffisante pour procéder au lancement de leur projet. Du coup, les deux entrepreneurs regroupent leurs proches et les invitent à participer au financement de leur projet. Outre la Love Money, les fondateurs de Fugu effectuent un prêt d’honneur de 4000€ auprès de NACRE ainsi qu’une levée de fonds de 180 000€ auprès des business angels.

Un projet souple et solide

Le mobilier gonflable de Fugu est destiné aux professionnels de l’événementiel et aux particuliers. L’objectif des deux associés vise à simplifier le transport et l’installation du mobilier pour éviter les problèmes purement logistiques. Avec la forte évolution des outils techniques et technologiques du gonflable au niveau des sports nautiques, les deux entrepreneurs ont l’idée d’un mobilier gonflable capable d’être rapidement transportable et facilement montable/démontable. Chez Fugu, le « made in France » se distingue du « made in China » par le choix des matériaux qui sont certes plus chers, mais beaucoup plus solides et écologiques du fait de l’absence d’utilisation de solvants. Les produits provenant de Chine sont beaucoup plus abordables financièrement mais le pari de Fugu est tout autre. Les deux fondateurs conçoivent un mobilier gonflable plus noble et haut de gamme tout en gardant les avantages liés aux facilités de transport et de montage. L’extrême confort du mobilier résulte d’un travail qui consiste à jouer avec l’air pour permettre l’amortissement au contact du corps.

Questions

Vous destiniez-vous à effectuer du contrôle de gestion ?

Le choix de la gestion, c’était un moyen simple pour gagner de l’argent. C’était alimentaire et cela m’a permis d’emmagasiner une certaine expérience. Ce n’est pas un métier très « funky » mais cela permet d’acquérir de la rigueur. Cette profession m’a donné l’opportunité de travailler deux ans à New York, ce qui n’était pas négligeable en termes d’expérience. Suite à cela, je me suis dit que je devais faire quelque chose de plaisant et je me suis lancé dans la création d’entreprise, laquelle avait toujours été mon dada. Ce qui m’avait freiné jusqu’à ce moment-là, c’est que je n’avais pas forcément d’idée en sortant de l’école.

Quels sont les trois mots par lesquels vous caractériseriez votre associé ?

Mon associé, contrairement à moi qui suis sanguin, est très flegmatique. Ensuite, c’est quelqu’un avec qui on peut facilement travailler tant il est agréable. Travailler 6 mois au quotidien m’a permis de savoir que Louis avait sa place pour faire partie de l’équipe. J’ai fait à deux reprises l’erreur dans le passé de penser qu’un ami, un membre de la famille ou tout simplement une personne avec qui “on s’entend bien” pouvait permettre de travailler ensemble durablement dans la même entreprise. Il n’y a pas de recette miracle selon moi : soit le choix se fait au ‘feeling’ mais il ne doit pas y avoir l’ombre d’un doute (généralement un simple doute sur un trait de caractère se transforme vite en un frein ou un obstacle pour une coopération respective au sein de la même entreprise); soit avoir déjà travaillé avec la personne en question (en l’occurrence ce qui s’est passé avec mon associé Louis). Enfin, je dois avouer que c’est… un beau gosse !

Pour vous, c’est quoi être entrepreneur ?

C’est une personne qui est un peu une « tête brûlée ». C’est quelqu’un qui n’aime ni les normes ni les conventions et qui n’accepte pas le statu quo. Un entrepreneur va être ambitieux sans forcément gagner de l’argent au début. Les entrepreneurs ont le goût du risque mais par-dessus tout, ce sont des personnes qui tentent d’aller au out de leurs rêves…

[High Tech] Les objets connectés : le nouvel Eldorado

Nous sommes à l’aube d’une véritable révolution technologique avec l’apparition des objets connectés. Ce marché en pleine effervescence pourrait bien être une source énorme de profits que ce soit pour les TPE ou les firmes multinationales. 

Des objets connectés pour améliorer le quotidien

Les objets connectés, ou autrement dit objets intelligents, ont déclenché une vraie frénésie autour d’eux. Les grands groupes tout comme les PME s’intéressent sérieusement à ce marché doté d’un fort potentiel. Dès 2015, il pourrait peser près de 5 milliards de dollars et en 2020, 19 000 milliards. Du bracelet intelligent, pouvant mesurer le nombre de calories brulées, à la brosse à dent connectée, il semblerait que ces objets nous aideront à consommer mieux et plus judicieusement au quotidien.

Concernant ces innovations technologiques, force est de constater que les entreprises françaises ne sont pas en reste et sont récompensées pour leur ingéniosité. L’une d’entre elles, Withings, spécialiste des appareils intelligents axés sur la santé, décrit l’une de ses inventions. « Nous avons élaboré un pèse-personne qui est le plus sophistiqué au monde, puisqu’il permet bien évidemment de peser mais aussi d’analyser les masses grasses, les masses maigres, de mesurer le rythme cardiaque », expose Cédric Hutchings, directeur général de Withings.

Un enjeu majeur pour l’industrie française

Par ailleurs, ces objets nécessitent d’être fabriqué, ce qui va vraisemblablement entraîner l’accélération du développement de l’industrie française et créer des emplois dans ce nouveau secteur. Les retombées financières de ce marché peuvent être considérables. « […] Il y aura des opportunités réelles d’industrialisation en Europe, voire en France dans les années qui viennent », ajoute Cédric Hutchings.

La gadgétisation de la maison n’est pas la seule perspective possible pour ces objets, d’autres domaines sont concernés. « Autour de l’Internet de l’objet, de nombreux écosystèmes sont en train de se dessiner, autour de la voiture bien sûr mais aussi de l’énergie, la santé, la banque… », explique Gilles Pezet, responsable du pôle de l’économie des médias numériques chez NPA Conseil.

Book Events Services facilite l’organisation d’événements

Book Events Services met à disposition, via internet, une offre lisible et claire en matière de prestations à destination des professionnels et des particuliers. La start-up, dont le site est lancé depuis trois mois, espère réussir rapidement à rassurer les clients et leur démontrer qu’elle répond à leur demande. 

Après un DEUG d’histoire puis une école de commerce, Stéphane Przyrowski lance, il y a neuf ans, son agence d’événementiel, Elips, spécialisée dans le « team building ». Déjà l’appétence pour le milieu artistique est, chez le fondateur, très forte. Elips organise des manifestations professionnelles sur-mesure et scénarisées en faisant appel à des comédiens. Confronté à la demande de professionnels et de particuliers qui recherchent des prestataires et des lieux pour créer leur événement, Stéphane Przyrowski commence à penser une plateforme capable de rassembler une pluralité d’offres. L’idée de Book Events Services émerge.

Une offre d’événement taillée sur-mesure

Book Events Services est une plateforme de mise en relation entre clients et prestataires, composée de deux sites à destination des particuliers (www.bookevents.fr) et des professionnels (www.eventpro.fr) à laquelle est intégrée l’agence Elips. Les internautes peuvent choisir leur offre sur-mesure (lieu, prestation, traiteur, décoration, photographe, dj, danseuses, techniciens, activités outdoor…), demander un devis en ligne ou des renseignements au téléphone. Le site commence aussi à mettre en place des services de « packs » et d’options pour faciliter la recherche du client.

« Lancé il y a trois mois, nos sites ont pour ambition d’apporter un maximum de transparence à un milieu assez fermé » explique Stéphane Przyrowski. « Les clients sont de moins en moins prêts à se faire avoir ». Le site met à disposition du grand public des informations biographiques d’artistes, des photos, des vidéos, des informations techniques sur la location d’une salle… La base de données comprend quelques 300 prestataires. Le fondateur se donne pour objectif d’en atteindre 1000 d’ici trois mois sur l’ensemble de la France.

L’une des clefs de Book Events Services est de s’adapter au budget de ses clients et de chercher à correspondre au mieux à leurs attentes. « Nous avons intégré trois éléments fondamentaux » assure Stéphane Przyrowski. « Les clients recherchent une tarification claire, une réactivité quant à la demande des devis et un savoir-faire. » L’entrepreneur a pour ambition de travailler à l’avenir avec un réseau de partenaires exclusifs et s’attèle à développer une offre pour toutes les bourses.

Le besoin de rassurer le client

Pour monter le site, Stéphane Przyrowski participe à un incubateur de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris où il avoue « avoir été challengé sur la faisabilité du projet ». Il s’entoure de deux autres associés qui travaillent avec lui à mi-temps. Le projet est financé par des fonds propres et les événements organisés ces trois derniers mois permettent une première entrée d’argent. A l’avenir toutefois, les associés entendent organiser une levée de fonds, soit auprès d’investisseurs privés, soit sur une plateforme de crowfunding. Cet argent permettrait d’améliorer la visibilité et l’ergonomie du site et d’étendre l’offre, principalement concentrée à Paris, à toute la France.

« Notre principale difficulté est de nous faire connaître et de connecter avec le grand public. De dire au plus grand nombre : on existe et on correspond à vos besoins » notifie Stéphane Przyrowski. Pour le moment, la communication de la start-up passe par la publicité sur internet grâce aux outils Google Adwords et Adsense, le bouche à oreille et les newsletters.

Il faut aussi rassurer le client et démontrer que derrière l’écran se cache bel et bien un service physique. Pour cela, le site met à disposition une ligne téléphonique et garantit la prestation en signant un contrat entre le client et le prestataire. Book Events Services s’engage aussi à remplacer la prestation en cas d’annulation à la dernière minute. Le site devrait d’ailleurs bientôt permettre aux utilisateurs de laisser des avis sur les produits.

3 questions à Stéphane Przyrowski, fondateur de Book Events Services

Quelles sont les spécificités du marché ?

Le marché de l’événementiel est fermé. Il est parfois extrêmement compliqué d’avoir l’information voulue. Il faut convaincre les prestataires de communiquer et, parfois, les faire sortir de leur bulle.

Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ? 

Je suis passionné par le milieu artistique et très vite je ressens le besoin de construire des choses de A à Z. Avec mon agence d’événementiel et maintenant Book Events Services, je développe sans arrêt des projets en réponse aux attentes de mes clients. Je m’attache à mettre ma créativité, mon sens du détail et mon professionnalisme au service des internautes. Je me forme également à la partie développement technique qui ne faisait pas partie de mon apprentissage initial.

Quel point commun partagent l’artiste et l’entrepreneur ? 

L’artiste comme l’entrepreneur sont des éternels insatisfaits. Ils ne vont jamais trouver ce qu’ils font, totalement parfait dans le rendu ou dans le visuel. Ils recherchent toujours l’amélioration et la satisfaction au plus prêt des attentes de leurs commanditaires.

[Financement] Restaurer le patrimoine français par le crowdfunding

Le mécénat populaire devient tendance et nombreux sont les monuments français à avoir profité du crowdfunding pour se refaire une beauté. Depuis 2013, 418 406 euros ont été récoltés en crowdfunding pour la restauration du patrimoine.

La réhabilitation du patrimoine par le crowdfunding

Le Club innovation & Culture (CLIC France), association qui réunit les lieux de culture et de patrimoine sensibilisés aux nouvelles technologies, a réalisé un bilan du financement populaire par l’intermédiaire des sites de crowdfunding tels que MyMajorCompany ou encore KissKissBank.

Cette analyse a pu être établie par l’étude des 29 campagnes de mécénat populaire réalisées sur les plateformes de crowdfunding MyMajorCompany, KissKissBank et Ulule depuis le début de l’année 2013. A l’instar du Mont-Saint-Michel et du Panthéon, rénovés avec l’aide du financement populaire, c’est quelques dizaines de monuments et sites culturels du patrimoine français qui ont été parrainées par le crowdfunding afin d’être restauré.

Des attentes dépassées

En outre, depuis janvier 2013, ces 29 opérations de mécénat ont réuni 418 406 euros pour la conservation du patrimoine sur les plateformes de crowdfunding. Les attentes des porteurs de projet ont largement été dépassées puisqu’ils comptaient atteindre uniquement 257 000 euros avec ce mode de financement.

Les monuments les plus célèbres sont ceux qui ont le plus profité de ces collectes. Par exemple, la rénovation du Panthéon a bénéficié de 68 565 euros par le rassemblement de 1 183 mécènes sur MyMajorCompany. En outre, celle du pont-levis du Mont-Saint-Michel a engendré 23 755 euros réunis par 380 mécènes.

Un financement populaire en développement

Toujours selon CLIC France, sur les 29 campagnes, chacune d’elles ont bénéficié en moyenne de 14 000 euros et chaque mécène offrait 88 euros environ.

Chaque année, 315 millions d’euros sont récoltés par le crowdfunding traditionnel en France, et le montant, obtenu grâce aux mécènes en vue de la rénovation du patrimoine français, est à ajouter à cette somme. Le crowdfunding pour la préservation du patrimoine culturel suscite un fort engouement sur Internet. Résultat, une plateforme spécialisée a été lancée ce mois-ci : Culture Time.

Les 10 films à voir quand on veut devenir entrepreneur

A l’approche de l’été, quoi de mieux que de prendre un peu de temps pour soi et visionner ou simplement se remémorer ces films devenus cultes pour tout entrepreneur qui se respecte …

1. Critizen Kane (1941) d’Orson Welles

Ce grand classique retrace la vie de Charles Foster Kane, tout en conservant le contexte de l’époque. Cette fiction de la presse s’inspire de la vie de William Randolf Hearst. De prime abord d’aspect implicite, le message est réel. Le sujet dont il traite n’est autre que la recherche de richesse et de pouvoir, et donc la valeur auquel il s’attache. Si vous n’avez pas vu ce film, placez-le dans votre to do list, et ce, en priorité, ou si vous l’avez déjà vu replongez-vous dedans. Ce sera pour certains l’occasion de traduire la signification du message véhiculé …

2. It’s a Wonderful Life (1946) de Frank Capra

La vie ne semble, à première vue, pas si belle pour cette petite entreprise qui s’enlise inexorablement. Faute de moyens financiers, faute de prêteur sur qui l’on peut compter. L’histoire décrit celle de Bailey, aidé par Clarence notamment, un des anges gardiens qui va lui permettre de remonter la pente. La morale de l’histoire ? Sachez vous entourer de personnes qui seront là pour vous, pour le meilleur, mais aussi et surtout, pour le pire.

3. Les Tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner

Les Tontons flingueurs, un film tout simplement culte ! Ex-truand reconverti dans la négoce de matériel de travaux publics, Lino Ventura détient une société qu’il s’attache à prendre en main. Pourtant, lorsque Louis, son ami d’enfance et gangster notoire, est de retour à Paris, sa vie tranquille dans laquelle s’est installée une certaine routine, va basculer. Une comédie dont on ne se lasse pas.

4. Glengarry Glen Ross (1992) de James Foley

Le scénario tourne autour des agents immobiliers de New York, auquel s’ajoute un taux de chômage stagnant aux alentours des 10%, pas étonnant de retrouver des salariés plus motivés que jamais quand il s’agit de garder son emploi. Chef d’entreprise, voyez en ce film un moyen de subtil de donner à vos salariés l’aperçu d’une attitude plus que favorable en termes de productivité.

5. Gosford Park (2001) de Robert Altman

Ce film policier gorgé d’intrigues et de suspens sait manier l’art de l’illusion. Prenez garde à ne pas vous éloigner du sentier battu. Les apparences ne sont pas toujours révélatrices de faits réels et sont, pour ainsi dire, parfois trompeuses … Plongé au début, des années 30, en pleine période d’inégalités des classes, Sir William Mc Cordle, riche aristocrate, organise une chasse dans son domaine en Angleterre. Résultat ? Un aristocrate poignardé à la poitrine retrouvé assis à son bureau. Avez-vous l’âme d’un enquêteur avisé ? La clairvoyance est pourtant de rigueur. Pour ce faire, l’inspecteur Thompson mène l’enquête. Cet assassinat bouleverse l’ordre établi. Les liens entre maîtres et serviteurs se révèlent plus que complexes. Le film dépeint la société anglaise de l’époque sous un angle présenté sous deux niveaux : l’aristocratie et les serviteurs.

6. Session 9 (2001) de Brad Anderson

Un chef d’entreprise de désamiantage à la recherche de fonds et son équipe acceptent une mission : nettoyer un asile abandonné à Danvers, dans le Massachussetts. Abandonné, c’est du moins ce qu’ils croyaient jusqu’à découvrir des couloirs … hantés.

7. Aviator (2004) de Martin Scorsese

Howard Hughes, entrepreneur de génie, révolutionne le monde de l’aviation. A force de côtoyer l’univers aérien, et n’acceptant plus d’autres avis que le sien, il oublie de garder les pieds sur terre et finirait presque par s’envoler … Une belle leçon d’humilité pour tout entrepreneur.

8. A la recherche du bonheur (2006) de Gabriele Muccino

Un cocktail de volonté, de persévérance, le tout avec un zeste d’anticipation. L’espérance des attentes du dirigeant joué par Will Smith est au rendez-vous, et même au-delà. De quoi vous rebooster par un message d’espoir. L’aboutissement et la concrétisation de votre but ne dépendrait que des moyens que vous mettez en œuvre pour y arriver, le tout mené par l’espoir d’y parvenir.

9. The Social Network (2010) de David Fincher

Un film qui a de quoi vous faire rêver. Quoi de plus prisée pour un entrepreneur qu’une telle réussite ? Une idée brillante (celle de Facebook), une croissance aux allures exponentielles et une entreprise de taille mondiale. Ce film vous donnera le courage d’innover et d’assumer pleinement vos ambitions. Le doux parfum de l’été est par ailleurs propice au ton lancé.

10. Le Loup de Wall Street (2013) de Martin Scorsese

Jordan, interprété par Leornardo DiCaprio, se retrouve à la tête d’une puissante entreprise. La modestie et la morale ne font pas partie de ses priorités. La tentation, en revanche, est mise à l’honneur. Argent, drogues, femmes, sexe, … le pouvoir en somme. Pouvoir sur lequel aucune autorité n’a d’emprise. Parce que dans ce monde l’abus n’existe pas, l’excès fait rage. Le Loup de Wall Street se fait critique du monde de la finance en y exagérant ses traits les plus sombres. Martin Scorsese effectue une prise de conscience tout en restant au goût de son public, au vue du nombre considérable d’entrées. Sous ses airs désinvolte et distrayant, le tout parsemé d’une dose d’humour, ce film intéressant et bien pensé ne vous laissera certainement pas indifférent …

1 – “Le Réseau social” et Mark Zuckerberg

Sans surprise, The Social Network, blockbuster en 2010. Tout le monde voulait découvrir comment Mark Zuckerberg, étudiant de Harvard, lance le réseau social le plus populaire dans le monde.
Les raisons de le voir : le film offre une meilleure compréhension de la façon de faire un démarrage réussi en souplesse.

2 – “Glengarry Glen Ross”, et le monde impitoyable de l’immobilier

Basé sur la pièce du lauréat du prix Pulitzer David Mamet, ce film explore le monde impitoyable du Chicago immobilier. Glengarry Glen Ross montre mensonges et trahisons des personnes qui réussissent en affaires.
Les raisons de le voir : ce film illustre à quel point ce monde est brutal.

3 –  “Les pirates de Silicon Valley” : les débuts de Bill Gates et de Steve Jobs

Ce  film réalisé pour la télévision en 1999 couvre les premiers jours de la principale place technologique des USA, et l’émergence de Bill Gates et Steve Jobs. Un point de vue intéressant sur la vie des fondateurs de Microsoft et Apple.
Les raisons de le voir : les entrepreneurs recherchent l’inspiration dans ces deux sagas qui donnent des repères.

4 – “Citizen Kane”, Orson Welles et l’importance de la vie

Même si vous n’êtes pas un entrepreneur, il faut voir ce chef d’oeuvre  d’Orson Welles réalisé en 1941. Le film tourne autour de la vie d’un fictif Charles Foster Kane, un magnat de la presse vaguement inspiré de William Randolph Hearst, et de sa quête de fortune et de pouvoir, pour à la fin comprendre ce qui est vraiment important dans la vie.
Pourquoi voir ou revoir ce film : le lancement d’une entreprise prospère est l’objectif de tout entrepreneur qui ne doit pas oublier que ce n’est pas le seul but de sa vie.

5 –  “La recherche du bonheur”, et le rêve comme motivation

Basé sur l’histoire vraie de Chris Gardner, ce film de Will Smith réalisé en 2006 est émouvant sur la motivation d’entreprendre et de suivre un rêve.
Les raisons de le voir : même s’il est devenu SDF, le héros ne renonce jamais à son rêve, sacrifice que chaque entrepreneur est prêt à faire.
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6 – “Moneyball”, et l’inventivité

Pas besoin d’être fan de baseball pour apprécier la prestation de Brad Pitt. Le héros Beane n’a pas les finances nécessaires pour son équipe et trouve d’autres solutions.
Les raisons de voir ce film : Beane doit faire preuve d’innovation et d’inventivité, traits indispensables à tout entrepreneur sans jamais écouter les critiques ni renoncer à son projet.

7 – “Rocky”, et l’esprit de compétition

Un film à voir au moins une fois. Sylvester Stallone a écrit et joué cette histoire du dernier défi de Rocky Balboa à battre le champion de boxe des poids lourds Apollo Creed.
Les raisons de le voir : même lorsque le monde vous dit que vous n’avez aucune chance de réussir, continuer à vous battre. L’esprit de compétition fait gagner sur la distance.

8 – “Wall Street”, et la cupidité

En 1987, Oliver Stone fait du raider Gordon Gekko joué par Michael Douglas un des personnages les plus infâmes de l’histoire du cinéma, avec l’éthique formulée par Bud Fox joué par Charlie Sheen ” la cupidité est bonne.” pour devenir extrêmement riche comme Gekko.
Pourquoi voir ce film : ne pas se vendre juste pour l’appât de l’argent, être un entrepreneur, ce n’est pas seulement devenir riche et célèbre.
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9 – “Jerry Maguire”, et la poursuite d’un rêve

Le protagoniste, Jerry Maguire interprété par Tom Cruise, possède tout : une grande carrière, des amis et une belle femme. Un jour, cependant, il se rend compte que ses agents sportifs cherchent plus à lui prendre ses gains qu’à défendre ses intérêts. Jerry perd tout et repart à la reconquête de sa fortune. Pourquoi regarder ?  Lorsque vous suivez votre rêve, votre vie  professionnelle et personnelle peut s’écrouler. Jerry Maguire apprend finalement cette leçon.

10 – “Office Space”, et la liberté de l’entrepreneur

Cette comédie de Mike Judge 1999 met l’accent sur Peter Gibbons (Ron Livingston), qui découvre combien il déteste être commandé par son effroyable patron Bill Lumbergh (Gary Cole).
Pourquoi voir ce film : tout entrepreneur déteste travailler pour un autre jusqu’à se faire virer.

11 – “Les Tontons flingueurs”, et Michel Audiard

de Georges Lautner, le film culte avec Lino Ventura en gangster chef d’entreprise, à voir et revoir avec des dialogues époustouflants de Michel Audiard.

12 – “Steve Jobs”, et la perfection d’un génie

de Danny Boyle ( 2015), la vie de Steve Jobs, entrepreneur leader ultra perfectionniste et insupportable, génial  dans la conception, la fabrication et le marketing de ces produits.

13 – “La vérité si je mens”, et les risques du métiers

de Thomas Gilou (1997) avec Richard Anconina, le business dans le Quartier du sentier à Paris et les risques de toute entreprise.

14 – “99 francs”, et le cynisme des publicitaires

de Jan Kounen (2007) tiré du roman de Frédéric Beigbeider, avec Jean Dujardin, un concepteur-rédacteur se croit le roi du monde. Cynisme, élitisme  et débauche dans une agence de publicité très parisienne.

15 – “Joy”, et la pugnacité à partir de rien

de David, O.Russell (2015), l’histoire d’une femme devenue reine du téléshopping avec des cintres en tissu ou la serpillère sans se mouiller les mains, pugnacité et détermination pour réussir

16 – “Le Diable s’habille en Prada”, et l’ascension d’une assistante dans la mode

de David Frankel (2006), la saga d’Anna Wintour, éditrice en chef du quotidien Vogue. Comment une simple assistance réussit dans le milieu de la mode en partant du bas de l’échelle.

17 – “Le Loup de Wall Street”, et la cupidité du trader

de Martin Scorsese (2013)  avec Leonardo DiCaprio en trader cupide et sans pitié  qui réussit son ascension de carrière et sa chute avec la même fulgurance

18 – “Aviator”, et la folie géniale de Howard Hughes

de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio, la vie de Howard Hughes, aviateur, constructeur aéronautique, homme d’affaires, producteur et réalisateur, ‘un des hommes les plus riches des États-Unis d’Amérique, et playboy très excentrique.

19 – “À la recherche du bonheur”

de Gabriele Muccino (2006), l’aventure d’un entrepreneur en scanners médicaux pour mesurer la densité osseuse, qui perd tout  et se reconvertit, ignorant tout de la finance, grâce  sa persévérance malgré les épreuves, il surmonte les échecs et rebondit.

20 – “Le fondateur”, le flair et la vision pour McDonald’s

de John Lee Hancock (2016), comment Ray Kroc s’est emparé de Mc Donald’s pour en faire la success story planétaire d’aujourd’hui, grâce à son talent à détecter le potentiel d’une affaire et à l’exploiter dans le monde  entier.