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Les 10 films à voir quand on veut devenir entrepreneur

A l’approche de l’été, quoi de mieux que de prendre un peu de temps pour soi et visionner ou simplement se remémorer ces films devenus cultes pour tout entrepreneur qui se respecte …

1. Critizen Kane (1941) d’Orson Welles

Ce grand classique retrace la vie de Charles Foster Kane, tout en conservant le contexte de l’époque. Cette fiction de la presse s’inspire de la vie de William Randolf Hearst. De prime abord d’aspect implicite, le message est réel. Le sujet dont il traite n’est autre que la recherche de richesse et de pouvoir, et donc la valeur auquel il s’attache. Si vous n’avez pas vu ce film, placez-le dans votre to do list, et ce, en priorité, ou si vous l’avez déjà vu replongez-vous dedans. Ce sera pour certains l’occasion de traduire la signification du message véhiculé …

2. It’s a Wonderful Life (1946) de Frank Capra

La vie ne semble, à première vue, pas si belle pour cette petite entreprise qui s’enlise inexorablement. Faute de moyens financiers, faute de prêteur sur qui l’on peut compter. L’histoire décrit celle de Bailey, aidé par Clarence notamment, un des anges gardiens qui va lui permettre de remonter la pente. La morale de l’histoire ? Sachez vous entourer de personnes qui seront là pour vous, pour le meilleur, mais aussi et surtout, pour le pire.

3. Les Tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner

Les Tontons flingueurs, un film tout simplement culte ! Ex-truand reconverti dans la négoce de matériel de travaux publics, Lino Ventura détient une société qu’il s’attache à prendre en main. Pourtant, lorsque Louis, son ami d’enfance et gangster notoire, est de retour à Paris, sa vie tranquille dans laquelle s’est installée une certaine routine, va basculer. Une comédie dont on ne se lasse pas.

4. Glengarry Glen Ross (1992) de James Foley

Le scénario tourne autour des agents immobiliers de New York, auquel s’ajoute un taux de chômage stagnant aux alentours des 10%, pas étonnant de retrouver des salariés plus motivés que jamais quand il s’agit de garder son emploi. Chef d’entreprise, voyez en ce film un moyen de subtil de donner à vos salariés l’aperçu d’une attitude plus que favorable en termes de productivité.

5. Gosford Park (2001) de Robert Altman

Ce film policier gorgé d’intrigues et de suspens sait manier l’art de l’illusion. Prenez garde à ne pas vous éloigner du sentier battu. Les apparences ne sont pas toujours révélatrices de faits réels et sont, pour ainsi dire, parfois trompeuses … Plongé au début, des années 30, en pleine période d’inégalités des classes, Sir William Mc Cordle, riche aristocrate, organise une chasse dans son domaine en Angleterre. Résultat ? Un aristocrate poignardé à la poitrine retrouvé assis à son bureau. Avez-vous l’âme d’un enquêteur avisé ? La clairvoyance est pourtant de rigueur. Pour ce faire, l’inspecteur Thompson mène l’enquête. Cet assassinat bouleverse l’ordre établi. Les liens entre maîtres et serviteurs se révèlent plus que complexes. Le film dépeint la société anglaise de l’époque sous un angle présenté sous deux niveaux : l’aristocratie et les serviteurs.

6. Session 9 (2001) de Brad Anderson

Un chef d’entreprise de désamiantage à la recherche de fonds et son équipe acceptent une mission : nettoyer un asile abandonné à Danvers, dans le Massachussetts. Abandonné, c’est du moins ce qu’ils croyaient jusqu’à découvrir des couloirs … hantés.

7. Aviator (2004) de Martin Scorsese

Howard Hughes, entrepreneur de génie, révolutionne le monde de l’aviation. A force de côtoyer l’univers aérien, et n’acceptant plus d’autres avis que le sien, il oublie de garder les pieds sur terre et finirait presque par s’envoler … Une belle leçon d’humilité pour tout entrepreneur.

8. A la recherche du bonheur (2006) de Gabriele Muccino

Un cocktail de volonté, de persévérance, le tout avec un zeste d’anticipation. L’espérance des attentes du dirigeant joué par Will Smith est au rendez-vous, et même au-delà. De quoi vous rebooster par un message d’espoir. L’aboutissement et la concrétisation de votre but ne dépendrait que des moyens que vous mettez en œuvre pour y arriver, le tout mené par l’espoir d’y parvenir.

9. The Social Network (2010) de David Fincher

Un film qui a de quoi vous faire rêver. Quoi de plus prisée pour un entrepreneur qu’une telle réussite ? Une idée brillante (celle de Facebook), une croissance aux allures exponentielles et une entreprise de taille mondiale. Ce film vous donnera le courage d’innover et d’assumer pleinement vos ambitions. Le doux parfum de l’été est par ailleurs propice au ton lancé.

10. Le Loup de Wall Street (2013) de Martin Scorsese

Jordan, interprété par Leornardo DiCaprio, se retrouve à la tête d’une puissante entreprise. La modestie et la morale ne font pas partie de ses priorités. La tentation, en revanche, est mise à l’honneur. Argent, drogues, femmes, sexe, … le pouvoir en somme. Pouvoir sur lequel aucune autorité n’a d’emprise. Parce que dans ce monde l’abus n’existe pas, l’excès fait rage. Le Loup de Wall Street se fait critique du monde de la finance en y exagérant ses traits les plus sombres. Martin Scorsese effectue une prise de conscience tout en restant au goût de son public, au vue du nombre considérable d’entrées. Sous ses airs désinvolte et distrayant, le tout parsemé d’une dose d’humour, ce film intéressant et bien pensé ne vous laissera certainement pas indifférent …

1 – “Le Réseau social” et Mark Zuckerberg

Sans surprise, The Social Network, blockbuster en 2010. Tout le monde voulait découvrir comment Mark Zuckerberg, étudiant de Harvard, lance le réseau social le plus populaire dans le monde.
Les raisons de le voir : le film offre une meilleure compréhension de la façon de faire un démarrage réussi en souplesse.

2 – “Glengarry Glen Ross”, et le monde impitoyable de l’immobilier

Basé sur la pièce du lauréat du prix Pulitzer David Mamet, ce film explore le monde impitoyable du Chicago immobilier. Glengarry Glen Ross montre mensonges et trahisons des personnes qui réussissent en affaires.
Les raisons de le voir : ce film illustre à quel point ce monde est brutal.

3 –  “Les pirates de Silicon Valley” : les débuts de Bill Gates et de Steve Jobs

Ce  film réalisé pour la télévision en 1999 couvre les premiers jours de la principale place technologique des USA, et l’émergence de Bill Gates et Steve Jobs. Un point de vue intéressant sur la vie des fondateurs de Microsoft et Apple.
Les raisons de le voir : les entrepreneurs recherchent l’inspiration dans ces deux sagas qui donnent des repères.

4 – “Citizen Kane”, Orson Welles et l’importance de la vie

Même si vous n’êtes pas un entrepreneur, il faut voir ce chef d’oeuvre  d’Orson Welles réalisé en 1941. Le film tourne autour de la vie d’un fictif Charles Foster Kane, un magnat de la presse vaguement inspiré de William Randolph Hearst, et de sa quête de fortune et de pouvoir, pour à la fin comprendre ce qui est vraiment important dans la vie.
Pourquoi voir ou revoir ce film : le lancement d’une entreprise prospère est l’objectif de tout entrepreneur qui ne doit pas oublier que ce n’est pas le seul but de sa vie.

5 –  “La recherche du bonheur”, et le rêve comme motivation

Basé sur l’histoire vraie de Chris Gardner, ce film de Will Smith réalisé en 2006 est émouvant sur la motivation d’entreprendre et de suivre un rêve.
Les raisons de le voir : même s’il est devenu SDF, le héros ne renonce jamais à son rêve, sacrifice que chaque entrepreneur est prêt à faire.
A lire aussi  Les signes inattendus qui vous indiquent que vous pourriez être un entrepreneur

6 – “Moneyball”, et l’inventivité

Pas besoin d’être fan de baseball pour apprécier la prestation de Brad Pitt. Le héros Beane n’a pas les finances nécessaires pour son équipe et trouve d’autres solutions.
Les raisons de voir ce film : Beane doit faire preuve d’innovation et d’inventivité, traits indispensables à tout entrepreneur sans jamais écouter les critiques ni renoncer à son projet.

7 – “Rocky”, et l’esprit de compétition

Un film à voir au moins une fois. Sylvester Stallone a écrit et joué cette histoire du dernier défi de Rocky Balboa à battre le champion de boxe des poids lourds Apollo Creed.
Les raisons de le voir : même lorsque le monde vous dit que vous n’avez aucune chance de réussir, continuer à vous battre. L’esprit de compétition fait gagner sur la distance.

8 – “Wall Street”, et la cupidité

En 1987, Oliver Stone fait du raider Gordon Gekko joué par Michael Douglas un des personnages les plus infâmes de l’histoire du cinéma, avec l’éthique formulée par Bud Fox joué par Charlie Sheen ” la cupidité est bonne.” pour devenir extrêmement riche comme Gekko.
Pourquoi voir ce film : ne pas se vendre juste pour l’appât de l’argent, être un entrepreneur, ce n’est pas seulement devenir riche et célèbre.
A lire aussi Secrets pour devenir un entrepreneur prospère

9 – “Jerry Maguire”, et la poursuite d’un rêve

Le protagoniste, Jerry Maguire interprété par Tom Cruise, possède tout : une grande carrière, des amis et une belle femme. Un jour, cependant, il se rend compte que ses agents sportifs cherchent plus à lui prendre ses gains qu’à défendre ses intérêts. Jerry perd tout et repart à la reconquête de sa fortune. Pourquoi regarder ?  Lorsque vous suivez votre rêve, votre vie  professionnelle et personnelle peut s’écrouler. Jerry Maguire apprend finalement cette leçon.

10 – “Office Space”, et la liberté de l’entrepreneur

Cette comédie de Mike Judge 1999 met l’accent sur Peter Gibbons (Ron Livingston), qui découvre combien il déteste être commandé par son effroyable patron Bill Lumbergh (Gary Cole).
Pourquoi voir ce film : tout entrepreneur déteste travailler pour un autre jusqu’à se faire virer.

11 – “Les Tontons flingueurs”, et Michel Audiard

de Georges Lautner, le film culte avec Lino Ventura en gangster chef d’entreprise, à voir et revoir avec des dialogues époustouflants de Michel Audiard.

12 – “Steve Jobs”, et la perfection d’un génie

de Danny Boyle ( 2015), la vie de Steve Jobs, entrepreneur leader ultra perfectionniste et insupportable, génial  dans la conception, la fabrication et le marketing de ces produits.

13 – “La vérité si je mens”, et les risques du métiers

de Thomas Gilou (1997) avec Richard Anconina, le business dans le Quartier du sentier à Paris et les risques de toute entreprise.

14 – “99 francs”, et le cynisme des publicitaires

de Jan Kounen (2007) tiré du roman de Frédéric Beigbeider, avec Jean Dujardin, un concepteur-rédacteur se croit le roi du monde. Cynisme, élitisme  et débauche dans une agence de publicité très parisienne.

15 – “Joy”, et la pugnacité à partir de rien

de David, O.Russell (2015), l’histoire d’une femme devenue reine du téléshopping avec des cintres en tissu ou la serpillère sans se mouiller les mains, pugnacité et détermination pour réussir

16 – “Le Diable s’habille en Prada”, et l’ascension d’une assistante dans la mode

de David Frankel (2006), la saga d’Anna Wintour, éditrice en chef du quotidien Vogue. Comment une simple assistance réussit dans le milieu de la mode en partant du bas de l’échelle.

17 – “Le Loup de Wall Street”, et la cupidité du trader

de Martin Scorsese (2013)  avec Leonardo DiCaprio en trader cupide et sans pitié  qui réussit son ascension de carrière et sa chute avec la même fulgurance

18 – “Aviator”, et la folie géniale de Howard Hughes

de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio, la vie de Howard Hughes, aviateur, constructeur aéronautique, homme d’affaires, producteur et réalisateur, ‘un des hommes les plus riches des États-Unis d’Amérique, et playboy très excentrique.

19 – “À la recherche du bonheur”

de Gabriele Muccino (2006), l’aventure d’un entrepreneur en scanners médicaux pour mesurer la densité osseuse, qui perd tout  et se reconvertit, ignorant tout de la finance, grâce  sa persévérance malgré les épreuves, il surmonte les échecs et rebondit.

20 – “Le fondateur”, le flair et la vision pour McDonald’s

de John Lee Hancock (2016), comment Ray Kroc s’est emparé de Mc Donald’s pour en faire la success story planétaire d’aujourd’hui, grâce à son talent à détecter le potentiel d’une affaire et à l’exploiter dans le monde  entier.

Chambrealouer.com : le logement alternatif accessible au porte-monnaie

Le site propose de mettre en contact des particuliers qui louent ou recherchent un hébergement. Philippe de Rouville, son créateur, mise à présent sur l’extension du réseau offline des partenariats. 

En travaillant dans le milieu de la finance d’entreprise chez Grant-Thornton France, après des études de commerce, Philippe de Rouville rencontre de nombreux entrepreneurs, dont certains spécialisés dans le web. De là, nait son envie de se lancer lui aussi. En accord avec son patron, il prend une année de congé sans solde, tout en continuant de poursuivre en parallèle des missions de sous-traitance pour la société en tant que free-lance. 

Philippe de Rouville investit 50 000 euros dans son projet, un capital initial constitué de fonds propres, de « love money » et d’emprunts. Pendant un an, il développe la première version du site, épaulé par un petit réseau de professionnels qu’il s’est constitué dans son travail et qui lui font bénéficier de conseils précieux. Durant cette même période, le fondateur réinvestit la totalité de son chiffre d’affaires en acquisition clients.

Gérer une équipe

Après deux ans à travailler seul sur le projet, Philippe de Rouville se résout, à structurer une équipe pour l’accompagner dans l’aventure. Il lève des fonds pour la première fois, début 2011, auprès de businness angels à hauteur de 480 000 euros. Aujourd’hui, l’équipe est composée de sept personnes à temps plein. Deux autres, chargées du développement à l’international du site vont être intégrées en juin prochain.
Loin d’être un sujet technique, intégrer de nouvelles recrues à ce qui est, à la base, un projet personnel n’a pas toujours été évident pour le fondateur qui avoue avoir « appris la gestion de son équipe progressivement et grâce à l’expérience cumulée durant 18 mois ».

Un logement alternatif

A l’origine de chambrealouer.com ? Une niche, celle du logement chez l’habitant pour des durées de un à neuf mois. « Dans mon précédent emploi, j’ai eu l’occasion de travailler sur des sociétés dans le secteur de l’immobilier» explique Philippe de Rouville. « Je me suis aperçu de la carte à jouer du côté du logement alternatif, jusque là peu digitalisé et qui fonctionne le plus souvent par le bouche-à-oreille ».

Pour expliquer les différences avec le leader mondial du couchsurfing, Airnbnb, Philippe de Rouville avance des chiffres. « Deux éléments principaux nous distinguent : la durée moyenne de location, environ 80 jours contre 3 jours pour Airbnb et l’offre. Sur notre site, 90% des hébergements proposent de cohabiter avec les propriétaires contre 20% via Airbnb. »

Chambrealouer.com communique principalement sur le côté « bon plan » pour se loger avançant de « vrais critères économiques » autant pour les locataires que les propriétaires. Le public cible des locataires correspond d’ailleurs à un profil d’étudiants, de stagiaires, de professionnels en déplacement et de saisonniers.

Devenir un acteur offline

La plateforme est actuellement disponible en dix langues. 85% des logements se trouvent en France métropolitaine, 10% dans des pays francophones. L’offre ne concerne pas seulement les chambres chez l’habitant mais aussi les colocations, les locations de vacances, les chambres d’hôtes, les locations contre service.
Courant mai, Chambrealouer.com lève un million d’euros auprès d’Alliance Entreprendre et Sigma Gestion. Une levée de fonds qui s’explique par l’ambition du site à se développer à l’étranger mais aussi par celle d’accroître sa notoriété. « Nous sommes sur un marché où nous avons besoin d’avoir une réelle notoriété pour engranger de la confiance » atteste Philippe de Rouville. Chambrealouer.com regroupe une communauté de 600 000 membres inscrits autour de 40 000 annonces. 

L’un des objectifs du créateur est à présent de devenir avec Chambrealouer un acteur offline en misant sur des partenariats, avec la communauté estudiantine notamment. Déjà le site propose des logements en lien avec des campus ou des événements (comme le festival d’Avignon ou le festival Interceltique de Lorient). Le fondateur du site aspire à développer ce réseau sur le terrain dans les mois qui viennent.

3 questions à Philippe de Rouville, président fondateur de Chambrealouer.com

Quels sont les 3 mots qui pourraient caractériser le concept de Chambrealouer.com ?

« Economie collaborative », « communauté » et « bon plan ». A titre personnel, et même si les gens sont attachés au lien social, je pense que l’aspect économique prime avant tout dans la recherche d’un hébergement. 

Etes-vous vous-même utilisateur de la plateforme ? 

Oui, j’ai chez moi une chambre que je loue pour des courtes durées. Le public est très différent. J’ai accueilli des étudiants mais aussi une pharmacienne suisse de 40 ans ou des professionnels en déplacement. 

Comment rassurez-vous les clients, propriétaires comme locataires ? 

Nous avons un système de paiement en ligne sécurisé et un partenariat avec Europ Assistance. Sur le site, nous donnons également accès à un profil détaillé des personnes et la possibilité d’évaluer les annonces. La confiance et la sécurité sont au cœur de notre fonctionnement.

[Start-up] Jobijoba, le Google de l’emploi

Jobijoba est une PME lancée en 2007, son activité consiste à proposer à différents chercheurs d’emploi et différents organismes d’offres d’emploi, un moteur de recherche qui permettra de faciliter la mise en relation entre l’offre et la demande de travail. Aujourd’hui, Jobijoba enregistre un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros, emploi 23 salariés et tend vers un avenir prometteur.

Un moteur de recherche spécialisé

Thomas Allaire, le fondateur de Jobijoba s’est lancé dans la création de ce moteur de recherche en se basant sur un constat : il n’existe aucun outil efficace qui permette de chercher du travail, même parmi les centaines de sites d’offres d’emplois que l’on peut trouver sur la toile. C’est alors qu’en 2007, il se lance dans la création de ce moteur de recherche spécialisé dans le référencement d’offres d’emplois. Et Thomas Allaire a vu juste en se lançant dans ce projet innovant. Jobijoba est aujourd’hui devenu une référence en la matière grâce notamment aux accords passés avec 400 sites spécialisés comme pôle emploi. Le moteur de recherche comptabilise déjà deux millions de visiteurs uniques en France ainsi que 3 millions à l’étranger.

Comment ca marche ?

Anciennement associé de la société spécialisée dans le service informatique SQLI, Thomas Allaire se lance lui-même dans la création de la première version du logiciel. Grâce à des outils sémantiques, le but est de permettre un traitement automatique des annonces d’offres d’emplois en les classant par secteur d’activité, métier, salaire, type de contrat de travail etc. Le principal problème qu’a rencontré le créateur de Jobijoba était d’éviter les doublons malgré des formulations différentes. Le modèle économique de l’entreprise, quant à lui, repose sur les partenariats faits avec les différents spécialistes du marché de l’emploi.

Les partenaires

Un chercheur d’emploi trouve une annonce lui correspondant sur le moteur de recherche, il est ensuite redirigé vers les sites partenaires qui lui reversent en échange quelques centimes d’euros.
« Payés par les annonceurs pour publier des offres d’emplois, ces sites se doivent de générer du trafic qualifié. C’est justement pour cela qu’ils nous rémunèrent », explique Thomas Allaire au magazine Les Echos.

Après avoir récolté 1 million d’euros lors d’une levée de fonds faite en 2010 grâce au site de financement participatif Newfund, l’entreprise a pu se développer et emploi maintenant 23 personnes qui permettent à Jobijoba de travailler en 4 langues différentes et d’exporter son activité, à la demande de géants du secteur tel que Monster, dans une dizaine de pays. Même le conseil régional d’Aquitaine s’est associé au moteur de recherche pour peut-être calibrer son offre de formation grâce aux analyses de Jobijoba.

Avec un concept innovant et l’ambition de se développer en Europe, Jobijoba pourrait bien être l’entreprise à suivre…

DzMob, Djamel Zahal : le domaine des applications mobiles comme pont entre l’Algérie et la France

Après des études en informatique, Djamel Zahal a lancé sa boîte d’abord en Algérie, puis depuis quelques mois à Paris avec une ambition prometteuse. 

Quand on lui demande d’où vient le nom de sa société, DzMob, Djamel Zahal sourit avant d’expliquer : « Ce ne sont pas mes initiales. Dz est le code internet qui signifie Algérie. Je souhaitais que l’implantation géographique de la société soit marquée dans le nom. Quant à « mob », ça signifie mobile. » Djamel Zahal lance sa start-up en novembre 2012, de l’autre côté de la Méditerranée. Un de ses buts premiers est de « créer du sens » et mettre sur pied un projet collectif et de répondre à la demande croissante.

Des journaux algériens comme premiers clients

Après une alternance d’ingénieur d’études et de développement au sein de BNP Paribas à Paris, Djamel Zahal finit ses études en 2011. Il a de l’énergie. Beaucoup d’énergie. Et aspire à monter un projet personnel qui catalysera son dynamisme. Grâce à des apports personnels et sans aide extérieure, il crée sa boîte entouré de deux développeurs.

DzMob (aventique.paris) est spécialisée dans le développement de sites, d’applications mobiles et tablettes sur iPhone, iPad, Android, Windows Phone et Windows 8. Sa structure, Djamel Zahal, l’établit à Blida, une ville à 45 kilomètres d’Alger. L’idée initiale est de s’attaquer au marché des applications mobiles en Algérie et de proposer une offre nearshore pour le marché français. L’équipe travaille avec des journaux comme Le Buteur, premier journal sportif algérien, El Khabar, premier journal arabophone algérien et une structure d’insertion de Seine-et-Marne.

Un bureau commercial à Paris

A la fin 2013, Djamel Zahal crée un bureau à Paris qui centralise la partie commerciale. En Algérie, l’équipe est constituée de quatre développeurs mobile et web, d’un designer et d’un chargé administratif. Cette stratégie, Djamel Zahal l’explique par une demande plus importante en France mais aussi par une exigence élevée. « En Algérie, l’intérêt pour le marché des applications mobiles commence tout juste avec l’arrivée de la 3G en décembre dernier. En France, le mobile est déjà crucial pour le business des entreprises ».

Pour travailler avec son équipe et assurer la gestion des projets, Djamel Zahal se rend en Algérie fréquemment. Il assure le contact continu avec son équipe via des outils de suivi en temps réel comme trello, mais aussi par skype et par email.

Avant de lancer le développement de l’application mobile, le designer présente des maquettes au client pour validation. Durant la partie développement, les avancées sont soumises toutes les deux semaines pour validation, afin d’éviter les mauvaises surprises à l’arrivée. « Nous automatisons également les tests et nous les livrons avec l’application pour certifier son bon fonctionnement » déclare Djamel.

Des emplois en perspective

Si elle semble à présent rodée, l’organisation a été l’une des principales difficultés auxquelles s’est confrontée DzMob. « Au départ, j’étais à la fois dans le développement et le côté commercial. Avec le temps, j’ai dû me désengager de la partie informatique des projets » confie le créateur de la société. « Nous n’étions pas nombreux mais ce n’était pas la bonne organisation ». 

A l’avenir, et après avoir travaillé avec MyLittleParis, TradingSat, le magazine Programmez, Solvay, en marque blanche dans le secteur bancaire, et en ce moment avec le site d’e-commerce Monpetitbikini, Djamel Zahal espère voir croître le nombre de clients et de projets. Le fondateur qui rêve de créer de nombreux emplois en Algérie et en France se donne l’objectif de s’entourer dans les deux ans d’une équipe de vingt développeurs.

3 questions à Djamel Zahal, fondateur de DzMob

Vous avez fait des études d’informatique. A présent, vous vous occupez de la partie commerciale et de la gestion de projet… Ce n’est pas un grand écart ?

Je crois sérieusement que le meilleur commercial, ce n’est pas celui qui sort d’une école de commerce, mais celui qui sait de quoi il parle. Quand je rencontre des clients, je leur parle concrètement et les conseille. La technique me permet d’être à l’aise avec l’ensemble des problématiques et de rassurer les clients.

Selon vous, que signifie être entrepreneur ? 

C’est créer un projet collectif, monter une équipe, l’impliquer, créer du sens et apporter de la valeur. J’aime, au quotidien, conseiller, apporter des réponses et aider chacun de nos clients dans leur business.

Pourquoi lancer son entreprise entre l’Algérie et la France ? 

Parce que j’aime les deux pays à la fois! J’ai vécu dans les deux, j’y ai travaillé et je crois énormément à notre modèle gagnant-gagnant.

Que faire en cas de problème avec l’Urssaf ?

Les témoignages de litige avec l’Urssaf ou le RSI sont pléthores sur le web. Ces problèmes avec les garants de la protection sociale peuvent coûter cher aux indépendants, avec des conséquences lourdes comme le dépôt de bilan de certains entrepreneurs ou des droits de retraites non pris en compte. Que faire en cas de litige avec l’Urssaf ? 

Tout d’abord différencions trois sortes de litiges qui vont nécessiter chacune des procédures particulières : le contentieux général, le litige concernant la santé de l’assuré et le contentieux technique. Ces litiges relèvent tous du Code de la Sécurité sociale. 

Le contentieux général : la commission de recours amiable

Une première phase a lieu lorsque le travailleur indépendant reçoit de la part de son organisme de protection sociale des demandes de cotisation erronées. Une correspondance s’engage pour que la voie amiable soit utilisée, des coups de fil sont passés afin de remédier aux différends. Dans la meilleure des situations, cela s’apparente à un problème en surface que les agents sauront facilement résoudre. Dans le cas contraire, l’affaire risque de se détériorer et devra être portée devant les tribunaux en cas de notification de mise en demeure. 

La commission de recours amiable (CRA) est la première étape. Il ne s’agit pas d’un tribunal mais d’un organisme administratif. Il arbitre entre les problèmes de contentieux généraux concernant l’affiliation, les cotisations, le versement des prestations… Le délai pour saisir la commission est de deux mois. Après quoi, la décision sera entérinée et considérée comme valide. Il faut tout de même se dépêcher car certaines contestations spécifiques nécessitent une réponse dans le mois qui suit. 

Pour saisir la commission, une lettre suffit. Cependant, l’envoyer par recommandé avec accusé de réception est plus que conseillé afin de conserver une trace de l’envoi. La lettre doit être motivée et complétée par les pièces justificatives du litige. La commission est visée de répondre dans un délai d’un mois après réception du recommandé. Au-delà, sans réponse de l’organisme, la demande est déboutée. 

Le contentieux général : le tribunal des affaires de Sécurité sociale

Après cette première étape et toujours en cas de litige, la voie contentieuse s’engage au sein du tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass). Tout comme pour la CRA, le tribunal peut être saisi par lettre sous forme de recommandé. Cette demande n’est effective que dans les deux mois après la décision de la commission de recours amiable. 

Le tribunal, présidé par un magistrat professionnel et assisté d’un assesseur représentant des travailleurs indépendants, est considéré comme compétent selon la Loi. La procédure du Tass est gratuite. Le demandeur peut se présenter à l’audience seul ou accompagner d’un avocat, il peut aussi se faire représenter ou assister par d’autres personnes comme son conjoint ou un représentant syndical. 

S’il le juge nécessaire, le Tass peut ordonner un complément d’instruction ou une expertise judiciaire selon les articles R.142-21 du Code de la Sécurité sociale. Il ne statue qu’après avoir essayer d’arranger les deux parties. 

Le Tass adresse ses conclusions par lettre dans les quinze jours qui suivent. En cas de contestation, les parties peuvent faire appel de sa décision dans un délai d’un mois. L’affaire peut être portée devant la Cour de cassation le cas échéant. 

L’expertise médicale

Faire appel à l’expertise d’un médecin est obligatoire dans le cas où la contestation porte sur une décision d‘ordre médical (arrêt de travail, transport médical, prise en charge thérapeutique…). Elle peut être demandée par l’assuré ou par la caisse primaire d’assurance maladie dans un délai d’un mois après l’arrêt litigieux. Si c’est l’assuré qui en fait la demande, il a le choix entre déposer sa demande directement sur place contre récépissé ou envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit donner le détail de sa contestation, communiquer le nom et l’adresse de son médecin traitant. Le tout dans un délai d’un mois après le début du litige. 

Le médecin expert est nommé par le médecin traitant et le médecin conseil de la caisse. On lui adresse un protocole qui notifie sa mission. A sa réception et dans les cinq jours qui suivent, il convie l’assuré pour une expertise médicale et alerte le médecin traitant et le médecin conseil de la date si ceux-ci veulent également se présenter. 

Dans les deux jours suivants, le médecin notifient les résultats de l’examen. Il rédige un rapport complet dans un délai d’un mois qu’il adresse ensuite à la caisse. La caisse communique la décision de l’expert à l’assuré dans un délai de deux semaines. Ses conclusions prévalent. Néanmoins, si l’expertise est contestée, le demandeur peut faire appel à la commission de recours amiable ou au tribunal du contentieux de l’incapacité. 

Le contentieux technique

Le contentieux technique porte notamment sur les litiges après des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Selon l’article L. 143-1 du Code de la Sécurité sociale, le tribunal du contentieux de l’incapacité (TCI) arbitre sur l’état et le degré d’invalidité, l’inaptitude au travail entre 60 et 65 ans, l’état et le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. 

Ce tribunal concerne seulement les salariés et dans ce cas, les travailleurs indépendants rattachés au régime général de la Sécurité sociale des salariés.

En cas de litige concernant l’incapacité permanente de travailler, l’assuré peut faire appel en premier lieu à la CRA. Si la commission ne répond pas favorablement à sa demande, il peut recourir au TCI. 

La démarche à suivre est la même que précédemment. L’assuré doit adresser une demande par lettre recommandée avec avis de réception au TCI dans un délai de deux mois. L’adresse est inscrite sur la notification de décision qu’il a reçue. Il doit également mentionner le nom du médecin qu’il a choisi le cas échéant pour participer à l’audience – les frais étant à sa charge. Le demandeur doit être présent ce jour-là. Le tribunal tente de concilier les parties et peut demander des expertises supplémentaires en présence des autres médecins qui composent le TCI.

Après que le tribunal ait jugé entre les parties et fait part de ses observations, le demandeur peut faire appel dans un délai d’un mois, de la décision si celle-ci est contestée, devant la Cnitaat (Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail). En cas de nouvelle contestation, la demande de l’assuré peut être portée devant la Cour de cassation.

Télécharger des lettres types

– Lettre type de demande d’affiliation à l’URSAFF
– Lettre type de saisine de la commission amiable de l’URSAFF
– Lettre type de demande de délais de paiement des cotisations à l’URSAFF

DRIVApp pilote l’ère du shopping numérique

L’explosion des smartphones met sur un piédestal le consommateur des temps modernes. Émanant de ce constat, Bernard Lucas donne naissance à DRIVApp. De là, émerge alors une nouvelle aventure entrepreneuriale au parfum innovant qui semble au goût du jour.

Associé à Henri-Paul Carzola, Bernard Lucas, co-fondateur et CEO de DRIVApp se place comme un entrepreneur ambitieux qui ose s’attaquer à un marché encore instable mais, selon lui, plus que prometteur …

Un concept innovant

DRIVApp c’est avant tout une mission : « Aider les entreprises du commerce spécialisé à piloter l’expérience shopping de leurs clients ». L’entreprise se spécialise dans la création d’applications digitales génériques, les solutions marketing partageables et l’animation de communautés d’utilisateurs. Ce développement dans le m-commerce se fait via des applications smartphones : « MCApp » ou « MyCompagnyApp » dédiées au marché du retail. Cette solution a pour but la fidélisation des clients tout en les conduisant vers les magasins à l’aide de ces différentes fonctionnalités. Plus généralement, ces applications permettent aux enseignes d’améliorer leur marketing auprès de leur clientèle. DRIVApp lancera aussi prochainement une autre application du nom de « MyFamousShopping », application gratuite de géolocalisation de produits au grand public.

DRIVApp c’est donc aussi bien la communication promotionnelle et la géolocalisation, la personnalisation des échanges et l’écoute du réseau, l’animation de la communauté et l’analyse de ses attentes, le ciblage des promotions et la mesure du trafic, ainsi que l’étude des comportements et la gestion d’évènements.

Il s’agit de mettre à disposition des marques les outils nécessaires pour créer une relation avec les mobinautes (utilisateurs d’internet par le biais d’un téléphone mobile).

DRIVApp et sa stratégie digitale

Pour ce qui est de la stratégie, on note principalement 3 points sur lesquels la stratégie de DRIVApp s’articule.
L’image de marque en est l’une des composantes. Face au défi lancé par les générations actuelles, Bernard Lucas, dirigeant de DRIVApp fait un constat : les consommateurs sont connectés quasiment en permanence sur leur smartphone. Les grandes marques, les enseignes de mode ont conscience du fait que détenir leur propre application tend à développer leur visibilité et leur notoriété en renvoyant une image plus actuelle et plus dynamique. Et cela, le dirigeant le sait.

De là, une stratégie marketing adaptée émerge. Des tableaux d’analyse exposent les comportements d’achats des consommateurs et permettent ainsi de mieux les comprendre. Tout un système de notification est également mis en place. Des questionnaires permettent même d’écouter les recommandations de la clientèle.

Le prix découle d’une certaine souplesse d’adaptation, avec un coût de développement initial quasiment nul.
En un mot, toute la stratégie repose sur le fait de générer du trafic en magasin, mais aussi d’améliorer le marketing des enseignes de mode à destination du grand public. Plus précisément, tout ceci dans l’idée de générer du trafic en magasin, personnaliser la relation client, capter de nouveaux clients, diminuer les stocks, et surtout, augmenter le chiffre d’affaires (CA) et la marge.

Des ambitions à la hausse

Ciblant les industriels du retail, sur le marché de l’équipement de la personne, ces nouveaux modèles de communication et d’échange avec la clientèle sont mis à l’honneur.

« Pour ce qui est du développement, ayant financé notre projet à l’aide de fonds propres, nous sommes aujourd’hui en cours de recherche de fonds (aide d’état et investisseur industriel) », dévoile le dirigeant de DRIVApp.

Bernard Lucas, vois grand puisqu’il projette de devenir le leader des assistants shopping mobile en Europe grâce à la création d’applications digitales génériques et de solutions marketing partageables.

3 questions à Bernard Lucas, dirigeant de DRIVApp

• Quelles sont les difficultés rencontrées dans le développement du projet et comment les avez-vous dépassées ?

« Des difficultés, il y en a tous les jours et c’est difficile d’en faire la liste. C’est le chemin à suivre : se tromper et recommencer sans arrêt. Il faut juste essayer d’avoir l’erreur précoce et de trouver rapidement une alternative pour continuer à avancer. De toute façon, seul le caractère et la volonté d’entreprendre apporteront des solutions. »

• Avez-vous adopté une stratégie de développement particulière ?

« Oui, une stratégie en plusieurs phases (appli de marque puis galerie marchande) et plusieurs marchés (par secteur, International) pour actionner le bon levier au bon moment tout en gardant une vision globale du projet qui permet de s’adapter rapidement », confie le dirigeant.

• Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné et que vous donneriez à votre tour à des jeunes ou futurs entrepreneurs pour développer une entreprise ?

« Meilleur conseil reçu : fais comme tu le sens ! Que je complèterai personnellement par : suis ton idée mais n’oublie pas de te remettre en question pour éventuellement y apporter des changements de cap. »

La vision de Seventure Partners et d’Isabelle de Crémoux

Nommé récemment comme Président du directoire du fonds d’investissement Seventure Partners à 44 ans, Isabelle de Crémoux se confie sur son parcours et le financement en France.

Un parcours international

Aboutissement d’une carrière impressionnante et déjà bien remplie, Isabelle de Crémoux est le nouveau président de Seventure Partners, un des plus importants acteurs du financement en Europe. Née dans une famille d’entrepreneurs, c’est maintenant la dirigeante qui donne ses conseils aux créateurs d’entreprise.

A sortie de l’Ecole Centrale Paris, Isabelle se tourne vers de l’audit financier chez Arthur Andersen aux Etats-Unis. La jeune femme rejoint ensuite l’industrie pharmaceutique en gagnant les rangs de Pfizer France et Europe. Elle ne quittera plus le monde des « sciences de la vie », et passera 10 ans à « vendre des molécules et des entreprises », notamment chez les Laboratoires Fournier/Abott en tant que directeur adjoint du business development.

Isabelle est finalement appelée chez Seventure en 2001 pour y ouvrir le département Sciences de la vie. Sa mission est de créer une équipe, constituer un portefeuille d’entreprise et développer le groupe. Il faut croire que ces travaux sont menés à bien puisqu’en octobre 2011, elle se voit confier la direction générale de l’ensemble, dont le secteur numérique.

Isabelle de Crémoux confesse ne pas bien connaitre le monde des fonds d’investissement avant l’aventure avec Seventure Partners. Issue d’une famille entrepreneuse, fondatrice de La Roche Posay, la jeune dirigeante a cependant toujours été charmée par l’entrepreneuriat, et attirée par le challenge. Aujourd’hui, Isabelle travaille chez Seventure depuis 13 ans, et les difficultés quotidiennes sont nombreuses. « Les journées n’ont que 24h et l’on aimerait bien qu’elles durent le double ! »

Seventure et le financement en France

Quel est le travail d’un directeur de fonds d’investissement ? 

La vie d’un fonds d’investissements, c’est à la fois de lever des fonds, donc de trouver des clients, et les convaincre qu’ils ont raison d’investir ; et en même temps d’être constamment à l’affut des bonnes opportunités pour dénicher des pépites et entrer dans leur capital. C’est donc un métier à multiples facettes, qui est extrêmement prenant.

Vers quels projets se tourne votre groupe ?

Nous avons deux domaines sectoriels d’intérêts : l’économie du numérique, et les sciences de la vie. Ce qui fait deux équipes qui cherchent les start-up et PME dans ces domaines. Dans l’économie du numérique, on investit en France et en Allemagne, avec des entreprises dans le secteur du web, du software ou du hardware. Pour les sciences de la vie, nous avons des équipes basées à Genève, Bâle, Paris et Londres, mais « chassons » dans toute l’Europe ! Ce qui regroupe les domaines des bio-tech (médicaments), des méd-tech (implants chirurgicaux, imagerie médicale), et la nutrition ou la flore intestinale.

Quand intervenez-vous ?

Etant donné qu’on est déjà spécialisé sectoriellement, on intervient de l’amorçage jusqu’au petit capital développement, de O jusqu’à 50 millions de CA. C’est donc très large comme stade de maturité.

Vous retenez une réussite en particulier ? D’ailleurs, comment se répartit votre action en Europe ?

Il est impossible de n’en citer qu’une seule ! Et puis, les critères de sélection ne sont pas les mêmes. Mais je retiens tout de même Tradoria et Retailo en Allemagne, et de belles réussites en France, telles que OPI, BiancaMed et Vistaprint pour le secteur digital. Quant à la répartition, Seventure est historiquement né en France, donc nous faisons près de 20% Outre-Rhin, et le reste ici. Pour les sciences de la vie, nous faisons environ la moitié des deals en France, et l’autre à l’étranger.

Vous êtes là depuis 2001. L’éclosion du web a-t-elle multiplié le nombre de demandes pour le secteur numérique ?

Oui ! En numérique, on reçoit entre 1200 et 1300 dossiers par an. Nous sommes très sélectifs, et en retenons entre 10 et 15.

Comment la sélection se passe t’elle ?

Pour le premier tri rapide, il y a des critères de base à respecter, comme ne pas avoir de portefeuille de société concurrente. On ne veut pas non plus des filiales de grands groupes mais des sociétés indépendantes, et surtout innovantes ! Nous investissons dans l’innovation avant tout. Après, on élimine 30% des dossiers restants à la lecture du business plan sur d’autres critères : si le niveau d’innovation ou de marché est assez important, si la société apporte suffisamment au marché, ou si elle n’arrive pas trop tard, etc. Nous recevons les 70% restants en rendez-vous, et en éliminons la moitié sur des critères liés, cette fois, à l’équipe et aux capacités d’exécution.

Y’a-t-il une équipe parfaite pour monter une société ?

Dans ce métier, on apprend que le projet parfait n’existe pas. Notre travail est plutôt de mesurer l’écart entre le projet que l’on voit et le projet parfait. A nous de prendre ensuite le risque, et de compléter l’équipe. L’idéal reste une équipe dirigeante pas trop nombreuse, qui dispose des compétences techniques, managériales, stratégiques, avec des qualités de « deal-maker ».

Les clichés sur la frilosité des banques et des investisseurs dans notre pays… Quelle est votre position ? 

Il y a un paradoxe. Les entrepreneurs trouvent qu’il n’y a pas assez d’investisseurs et qu’ils ne prennent pas assez de risques ; et si vous écoutez les investisseurs, ils vous diront qu’ils ont de l’argent mais ne trouvent pas assez de start-up et PME assez séduisants pour les financer ! Alors il y a forcément un problème de communication ! Je pense qu’il y a de l’argent, mais je conviens d’une certaine frilosité –conjoncturelle du moins- liée à l’incertitude économique mondiale. Par contre, je trouve que les belles histoires se font toujours financer.

Seventure Partners existe depuis 1997. Le monde de l’investissement a beaucoup changé en 17 ans ?

Oui, pour plein de raisons. C’est un monde qui s’est beaucoup professionnalisé. Les équipes d’investissement ont gagné en niveau d’expérience, en courbe de compétences. Les fonds sont plus gros et les équipes moins nombreuses. Avec internet, on a vu beaucoup de petites équipes d’investissement éclore, avec de petits fonds. Puis, il y a eu une concentration bénéfique. D’un autre côté, de nombreuses équipes françaises se sont aussi internationalisées, ce qui nous a fait quitter un système un peu trop « franco-français ». Quant à nous, nous avons réalisé notre 1er deal à l’étranger en 2005, et installé notre 1er bureau hors de l’hexagone en 2008.

Les erreurs récurrentes pendant un pitch et vos conseils ?

Très souvent, l’erreur est de croire que les investisseurs ont le dossier en tête, et de faire une présentation trop précise, trop technique, sans rappeler les enjeux. Les entrepreneurs français ont aussi –et c’est un cliché vrai- le défaut de sous-estimer. Ils parlent parfois plus des défauts que des qualités… Ayez confiance en vous et en votre projet ! Mais relativisons : une des grandes qualités des français est qu’ils sont agréables, dynamiques et drôles ! On est tout de suite beaucoup plus attentif. Un dernier conseil : absolument respecter le timing !

Votre plus grande fierté professionnelle ?

C’est notre joli parcours de croissance. A notre échelle, on a eu une trajectoire de start-up. On a levé progressivement des fonds, on s’est progressivement internationalisé, jusqu’à la consécration en 2013 avec l’arrivée de grands groupes industriels. Seventure est un peu lui aussi une success story !

Babyloan, le site de micro crédit qui change votre vie

Arnaud Poissonnier se destinait à devenir architecte mais « trop nul à l’école » il a trouvé sa place comme banquier. Petit, le fondateur de Babyloan était déjà empli d’empathie pour son prochain… Une nature humaine pour un projet à taille humaine.

Babyloan, des rebonds de hasard

Le parcours d’Arnaud Poissonnier n’est pas étranger à ce qu’il effectue aujourd’hui avec succès. Le fondateur de Babyloan à découvert tout à fait par hasard le microcrédit dans le cadre d’un partenariat de compétences entre la banque où il travaillait et l’ONG française ACTED : c’était en 2005, lors d’un voyage au Tadjikistan où Arnaud. P s’est découvert une passion.
Lassé par son travail à la banque à la fin de l’année 2005, notre ex-banquier travaille durant une année chez ACTED pour les aider à développer leurs activités de microcrédit. C’est à ce moment qu’en tombant par hasard sur un article de journal qu’Arnaud Poissonnier a découvert le 1er site américain de financement de projets solidaires, Kiva.
Lorsqu’il découvre Kiva, notre futur entrepreneur propose à ACTED de créer un site de microcrédit similaire en France. C’est à partir de ce moment-là que tout a commencé.

L’accouchement de Babyloan n’aura pas été sans douleur

Les premières difficultés rencontrées concernent la montée en puissance un peu plus lente que la courbe prévue. Lorsque les français désirent se montrer généreux, ils donnent de l’argent à la Crois Rouge, à médecins sans frontières, etc. mais ils maltraitent les petits acteurs. Au début, lorsqu’ils sont peu connus, ils sont contraints de toujours se créer une notoriété… Aujourd’hui, Babyloan est une marque. Mais tout cela prend du temps et beaucoup d’énergie. De plus, depuis 2 ans, Arnaud. P ressent la crise par la baisse de générosité du grand public. Même si Babyloan ne fait pas les frais de cette crise et au contraire poursuit sa croissance, le fondateur n’est pas dupe : « on sent que ça tire la langue ».
Enfin, comme Babyloan ne gagne pas encore d’argent, l’entreprise sociale a dû lever plusieurs fois des fonds pour financer son développement. 800.000 € ont ainsi été levés en mars 2014, une somme qui permettra une refonte totale du site web de Babyloan et son lancement dans de nouveaux pays.

Le méga site de micro crédit

Babyloan est l’univers des sites de financement participatif parmi lesquels se distingue par une spécialisation dans le micro crédit. Le fonctionnement est simple : les internautes viennent sur le site, découvrent un tas de projets de micro-entrepreneurs, des bénéficiaires de microcrédit. L’internaute choisit le projet qu’il souhaite parrainer et avec sa carte bleue, ouvre un compte sur le système pour prêter tout ou une partie de la somme nécessaire à ce petit projet.
C’est ce qu’on appelle l’économie informelle, les petits artisans, la petite épicerie du coin, etc. tout un tas de petits métiers d’autosubsistance qui permettent aux gens de survivre, à tel point que la taille moyenne d’un projet s’élève à 400€, ce qui est tout petit. En France, c’est un tout petit peu différent. 20% de la production de prêts solidaires de Babyloan concernent les petites activités de services à la personne, etc. Il s’agit généralement de chômeurs en fin de droit, des exclus du système bancaire qui veulent créer leur petite activité.

Questions

« Babyloan », c’est original : D’où vient ce nom ?

Tout d’abord de l’anglais Baby Loan, un « bébé crédit » qui est un jeu de mots autour de la ville de Babylone. De plus, c’est un nom commercial absolument magnifique et je suis d’autant plus immodeste que nous l’avons trouvé tout à fait par hasard sachant que trois mois avant le lancement du site nous n’avions pas de nom. Un jour, la fille avec qui j’ai lancé le site m’appelle et à ce moment-là, elle écoutait les Babylon Circus. Et là, c’est devenu clair. Nous avons déposé le nom le lendemain sans problème.
C’est grâce aux Babylon Circus qui sont juste un groupe de rock qu’on a opté pour ce nom empli de sens. Du coup, nous avons appelé les Babylon Circus pour les remercier et aujourd’hui, ils sont devenus prêteurs sur Babyloan.

Quels sont les trois mots par lesquels vous vous caractériseriez en tant qu’entrepreneur ?

« Un peu fou » parce qu’i faut l’être pour partir dans un boulot pareil parce que c’est un boulot de malade.
« Hyper créatif » parce que lorsque nous sommes sur un projet nouveau, un site nouveau, un marketing nouveau, etc.…il faut tout inventer tandis qu’on ne connaît rien.
« Ténacité » parce qu’il faut en avoir. On aurait pu mourir 10 fois mais je n’ai jamais lâché l’affaire.

Comment avez-vous fait financièrement pour lancer Babyloan ?

Aucun apport personnel. Comme j’ai été banquier pendant 12 ans, j’avais un bon carnet d’adresses. Alors avec ma belle idée et mon beau power point je me suis rendu auprès de toutes mes relations en présentant mon projet. Au départ, on a amorcé avec de petits capitaux et avec l’aide de la BRED et de l’ONG ACTED. Depuis, nous faisons un tour de table tous les ans et nous réunissons de nouveaux actionnaires. Aujourd’hui, le capital de Babyloan en compte plus de 150.

[Start-up] Chef d’entreprise à 12 ans

« Mo’s Bows », c’est le nom de l’entreprise du très jeune entrepreneur Moziah Bridges. A ses 9 ans, ce jeune Américain se lance dans la création de nœuds papillon originaux. Trois ans plus tard, la société affiche un chiffre d’affaires de 90 000 dollars et attire les critiques élogieuses, notamment de la part d’Oprah Winfrey.

La prochaine success-story américaine ?

Après Steve Jobs ou encore John Rockefeller, on trouvera probablement Moziah Bridges à la liste des noms d’entrepreneurs américains à succès. La particularité de ce garçon ne repose pas tellement sur la société qu’il a créée mais surtout sur son âge. A 12 ans, Moziah Bridges est déjà un jeune businessman précoce à la tête de Mo’s Bows, petite société qui jouit déjà de la prospérité.

A l’époque, le jeune Moziah avait neuf ans, et comme beaucoup de garçons de son âge, il a des idoles tels que Justin Bieber ou encore les Jonas Brothers, dont le style vestimentaire a été pour lui une source d’inspiration. Il aime leur façon de s’habiller et leur look, notamment lorsqu’ils portent de jolis nœuds papillon. Mais en voulant acheter les mêmes modèles que ses idoles, le jeune garçon s’aperçoit avec déception que dans les commerces, il ne trouverait que des nœuds papillon «unis et moches», comme il l’a raconté au Huffington Post américain. «J’ai dit ‘Maman, je ne porterai pas ça à mon cou. Les vrais hommes portent leurs propres créations!’», raconte-t-il encore.

C’est sa grand-mère, couturière depuis plus de cinquante ans qui lui apprend à coudre et lui fournit ses premières chutes de tissus bariolés. Au début de l’aventure, Moziah commence par coudre sur la machine de sa grand-mère, puis il s’achète finalement sa propre machine à coudre qui lui permettra en quelques semaines seulement de proposer une trentaine de créations originales.

Face au succès que rencontrent les nœuds papillon du jeune entrepreneur auprès de ses camarades, Moziah Bridges se retrouve à la tête de Mo’s Bows à seulement douze ans.

Petit garçon mais grandes ambitions

Deux ans après la création de l’entreprise, Mo’s Bows affiche un chiffre d’affaires de 90 000 dollars soit plus de 65 000 euros. Aujourd’hui, le site internet met en ligne une vingtaine de modèles de nœuds papillon qui rencontrent un franc-succès. Plusieurs enseignes de prêt-à-porter masculin haut de gamme ont envoyé des commandes à Mo’s Bows.

La société compte désormais trois couturiers : Moziah, sa mère et une première employée recrutée il y a quelques semaines seulement.

Les crédits d’impôt adaptés aux jeunes entreprises innovantes

Essentiels à la mise en place de projets innovants, des aides fiscales ont été mises en place par l’Etat, dans le but de motiver les efforts de recherche, de développement, d’innovation et de prospection commerciale des entreprises

Crédit d’Impôt Recherche (CIR)

Le CIR désigne une mesure fiscale destinée à soutenir les activités de recherche et de développement (R&D). Les entreprises bénéficiaires de ce crédit peuvent ainsi, sous certaines conditions déterminées par la loi et les règlements, déduire leurs dépenses de R&D de leur impôt. Le crédit d’impôt recherche s’adresse à toutes les entreprises industrielles, commerciales, artisanales ou agricoles, que soit leur statut juridique, leur taille ou leur secteur d’activité. Ces entreprises doivent également être soumises à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou à l’impôt sur les sociétés (IS) et étant imposées au régime du bénéfice réel, normal ou simplifié, de plein droit ou sur option.

Les entreprises jouissant du statut de jeune entreprise innovante (JEI) ne sont pas exclues du champs du CIR mais seules certaines activités peuvent en bénéficier. Il s’agit de toutes les activités de recherche fondamentale, de recherche appliquée, de développement expérimental, quel que soit le domaine d’application sans oublier d’inclure les prototypes et les installations pilote.

Dans un tel cadre, la startup doit démontrer la création ou l’évolution originale d’un produit, d’un procédé, d’un programme ou d’un équipement. Les améliorations mobilisées ne devront certainement pas se contenter de figurer de simples utilisations de l’état des techniques existantes.

Une correspondance doit s’établir entre les dépenses éligibles et les opérations de recherche localisées sur le territoire de l’espace économique européen. Il s’agit essentiellement dotations aux amortissements fiscalement déductibles, de dépenses de personnel concernant les chercheurs et les techniciens de recherche, de dépenses de fonctionnement, de dépenses de recherche externalisées. Le taux du CIR s’élève à 30% du montant des dépenses jusqu’à 100 millions d’euros et à 5% au-delà de cette somme.

Le CIR est imputé sur l’IR/sur l’IS que doivent les startups en fonction des dépenses de R&D éligibles engagées. Un formulaire doit être complété par la startup et joint à sa déclaration de résultats auprès de l’administration fiscale. Retrouvez l’imprimé cerfa 2069-A-SD sur www.impots.gouv.fr). Votre demande de CIR obtient une réponse de l’administration fiscale dans un délai maximum de 3 mois.

Pour certaines entreprises, le remboursement de la créance du CIR peut avoir lieu immédiatement. C’est le cas des startups innovantes (les entreprises créées il y a moins de 4 ans, les JEI, les entreprises sous procédure collective, les entreprises de moins de 250 salariés réalisation un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou un bilan de 43 millions d’euros au plus).

Le Crédit d’Impôt Innovation (CII)

Le CII est une nouvelle mesure qui vise à compléter le CIR, sans pour autant appliquer les mêmes taux et plafond que ce dernier. Les bénéficiaires sont les mêmes que ceux du CIR. Ce crédit d’impôt innovation concerne les activités correspondant aux opérations de conception de prototypes de nouveaux produits et d’installations pilote de nouveaux produits. Attention car contrairement au CIR, les dépenses de recherche ne sont pas retenues pour le CII.

Si l’entreprise réalise des dépenses éligibles à la fois au titre du CIR et du CII, elle doit répartir, parmi les prototypes et les installations pilote, ce qui relève de la recherche et ce qui se caractérise par l’innovation de l’opération.

Avec l’approximation de la détermination des dépenses éligibles pour le CIR ou le CII, prévoyez des difficultés de répartition. Les dépenses concernées se constituent de dotations aux amortissements fiscalement déductibles, directement affectées aux opérations de conception de prototypes ou installations pilote de nouveaux produits, de frais de personnel affecté à la réalisation des opérations de conception, de fonctionnement pour les opérations susvisées, de délégation externe, de prise de brevets, de certificats d’obtention végétale, de dépôt de dessins et de défense de vos brevets et dessins.

Le taux du CII correspond à 20% des dépenses engagées par l’entreprise, plafonnées à 400 000 euros. Les modalités d’imputation ou de remboursement du CII sont similaires à celles du CIR.

Le Crédit d’Impôt pour dépenses de prospection commerciale

Les petites et moyennes entreprises (PME) qui relèvent du régime réel d’imposition peuvent bénéficier d’un autre crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale, dans le but d’exporter leurs produits et services. Ce crédit d’impôt s’adresse aux entreprises qui d’une part recrutent une personne ou ont recours à un volontaire international en entreprise (VIE) affecté au développement des exportations, d’autre part disposent d’un effectif de moins de 250 salariés durant une période de 24 mois qui suit le recrutement de la personne ou du VIE ci-avant visé et enfin ont un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou bilan de 43 millions d’euros maximum pendant une période de 24 mois ultérieurement au recrutement de la personne ou du VIE visé. Les activités concernées par le crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale se situent dans le développement des exportations. Les dépenses éligibles doivent être déductibles du résultat imposable de l’entreprise. Il s’agit en pratique des frais et indemnités de déplacement et d’hébergement affectés à l’exportation des produits et services, des dépenses de participation à des salons et foires d’exposition ou de promotion des produits et services, en vue d’une exportation des dépenses engagées en vue d’obtenir des informations sur le marché et les clients, des indemnités versées au VIE, des dépenses liées aux activités de conseil des acteurs spécialisés du commerce international. 

Le taux du crédit d’impôt pour prospection commerciale est égal à 50% du montant des dépenses engagées, plafonné à 40 000 euros, pour la période des 24 mois qui suivent le recrutement de la personne ou du VIE visé ci-avant. Les modalités d’imputation ou de remboursement du crédit d’impôt pour prospection commerciale sont identiques à celles du CIR et du CII.