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De quels moyens de communication disposent les PME pour se faire connaître ?

Quels que soient les supports de communication utilisés, doivent faire connaître leurs produits/services et leur entreprise en matérialisant le positionnement de l’entreprise, à savoir l’image que veut donner l’entreprise d’elle-même et de son offre à ses clients, ses concurrents et ses partenaires. Une bonne communication dépend de plusieurs facteurs comme la cible visée, la simplicité et la répétition du message, les objectifs mesurables fixés et le choix de supports communicationnels efficaces pour atteindre la cible déterminée. En matière de support, il importe de distinguer la communication « média » et la communication « hors média ».

La communication « média »

Dans la mesure où le coût de la communication « média » demeure élevé et le retour sur l’investissement se montre souvent long, les PME utilisent rarement ce type de communication. Mais quels sont les différents supports de communication « média » et en quoi cette dernière consiste-t-elle ?

a) La presse 

Nationale, régionale ou spécialisée, la presse permet de cibler et d’atteindre de façon précise un large champ de consommateurs. Le problème réside dans le fait que le tarif reste élevé pour des PME et dans la nécessité pour l’efficacité de la communication d’être répété. À titre d’exemple, une page en noir et blanc dans Le Figaro coûte 42 000 euros.

b) La radio

Ce support de communication permet de toucher de nombreuses personnes au même moment et dans des lieux différents mais aussi de cibler l’audience suivant les stations de radio et les heures de diffusion. Pour les Pme, le problème reste le coût fort onéreux de la location d’un espace. En plus, l’absence d’image de ce média n’apporte pas de visibilité et votre entreprise sera plus difficile à mémoriser. Pour vous soumettre une idée du coût, le montant de 30 secondes à 8h30 sur RTL s’élève à 6,1 K€.

c) L’affichage

L’affichage reste particulièrement adaptée à l’organisation d’événements dans la mesure où l’affichage délivre votre message à un grand nombre de consommateurs potentiels de manière locale ou nationale. Vous possédez une large gamme de supports parmi lesquels les bus, le métro, les arrêts de bus, etc. Néanmoins, l’affichage ne permet pas de cibler de manière précise votre clientèle et relève donc d’une mesure d’audience peu fiable. En plus d’être soumis à de nombreuses réglementations, sachez que l’affichage coûte cher. 825 abribus à Paris durant 7 jours coûtent 42,5 K€.

d) Le cinéma

Le cinéma a un impact considérable vu que la clientèle est souvent attentive et intellectuellement plus réceptive dans un périmètre géographique qui permet de viser loin. Attention, ce média est le plus cher. 1 minute de publicité diffusée dans 359 salles parisiennes reviennent à 45,7 K€.

e) La télévision

Ce moyen de communication est aujourd’hui plus accessible aux PME. Ces dernières années, le paysage audiovisuel français a nettement changé avec l’arrivée de chaînes supplémentaires via la TNT ainsi que la concurrence d’internet. Le développement de télévisions locales bénéficie d’une large diffusion par les fournisseurs d’accès à internet et les « webtv » sont accessibles à partir de tout ordinateur connecté à internet. Pour vous donner un ordre de prix, sachez que 30 seconde en semaine à 20h30 sur TF1 coûtent 45,7 k€.

La communication « hors média »

De toute évidence, devant son coût moins onéreux, la communication « hors média » est la plus utilisée par les PME. Elle permet de cibler plus précisément les clients au moyen d’outils adaptés. Ainsi, le retour sur investissement est donc plus rapide. Toutefois, il ne faut jamais omettre les inconvénients que supporte toute chose.

a) La promotion

Elle permet de donner une image dynamique avec un retour rapide sur investissement. Vous pouvez également vous constituer une base de données de clients importante. La difficulté réside dans votre capacité à être créatif et très organisé pour gérer le retour des clients.

b) Marketing direct

Avec ce moyen de communication, le message s’adresse directement au consommateur et appelle une réponse. Ce procédé ne doit pas être négligé par les PME car les actions de communication directe permettent de n’atteindre que la personne ciblée et intéressée, ce qui optimise les retombées commerciales. Le marketing direct constitue un moyen efficace de se créer un fichier de personnes motivées par les produits et services proposés par les entreprises. Ce moyen de communication peut être utilisé pour vendre des produits, proposer des services, susciter une participation à un congrès ou à une manifestation. Enfin, le retour sur l’investissement est rapide.

c) Relations presse et relations publiques

Les relations presse désignent un des outils de communication qui vise l’optimisation de ses échanges avec les journalistes. Elles se manifestent par la réalisation de techniques basées sur l’échange d’informations entre une entreprise attendant une garantie sur la promotion de ses produits, de ses expertises. Les relations presse prennent différentes formes, notamment pour l’organisation de rencontres, de déjeuners ou petits déjeuners de presse dans le but de susciter des articles. Quant aux relations publiques, elles consistent en l’organisation de visite d’usine, de chantier, de table ronde, de colloque, de journée porte ouverte, de défilé, etc.

De nombreux domaines permettent d’exploiter ces techniques principalement fondées sur l’information qu’il ne faut pas être confondre avec la publicité. La condition incontournable pour une bonne relation avec la presse est d’annoncer quelque chose susceptible de motiver un public déterminé. Plus le produit est original, la technologie innovante, l’approche d’un marché différente et plus les retombées risquent d’être spectaculaires. Une bonne technique pour se rendre compte de l’intérêt d’un journaliste à vous écouter est de vous demander si vous auriez envie de lire, de regarder ou d’entendre ce que vous racontez. Si la réponse est négative, il faut alors vous demander comment vous pourriez raconter la même chose de manière intéressante.

Il n’est pas nécessaire de disposer de gros moyens mais il est indispensable de capter intelligemment l’attention et l’intérêt des journalistes et décideurs. Pour cela, vous devez trouvez une argumentation permettant de chercher un angle d’attaque stratégique de communication.

– Comment entretenir de bonnes relations avec la presse ?

Vous devez toujours vous mettre à la place de vos interlocuteurs dans le but de leur donner les meilleures raisons de vous écouter. Pour y parvenir, étudiez scrupuleusement leur centre d’intérêt puis agissez en conséquence. Si vous voulez qu’un journaliste écrive un article au sujet de votre entreprise, vous devez lui donner de bonnes raisons d’accepter, lui fournir des informations concernant son champs d’intervention Pour plus d’efficacité, préparez vos entrevues avec les journalistes pour être clair et concis car ces derniers ont souvent peu de temps à vous consacrer. Enfin, restez naturel.
Respectez la qualité des informations transmises tant sur le fond que sur la forme. Vous devez donner un maximum d’informations en structurant les choses correctement : ne soyez pas brouillon ! Si vous joignez des photos, soyez attentifs à l’excellence de leur qualité, en noir et blanc dans la plupart des cas et légendées.

Ne négligez pas le suivi. Il est inutile d’envoyer des communiqués si vous perdez le contact. N’oubliez pas que vous êtes loin d’être seul. Chaque journaliste reçoit des dizaines, voire des centaines de communiqués et de dossiers chaque semaine. À vous de vous distinguer des autres ! Dans la mesure où les conférences de presse sont assez lourdes à organiser, adressez vous à des professionnels (attachés de presse, etc.) pour éviter de vous retrouver devant une salle presque vide.

Une conférence de presse doit être envisagée comme un événement. Enfin, si vous vous engagez dans cette démarche, pensez à en mesurer clairement les avantages et les risques. S’il est certain que la presse représente un excellent moyen pour se faire connaître avec un bon rapport qualité/prix, mais le problème reste l’absence de maitrise sur les retombées de l’information.

– Comment faire un dossier de presse ?

Soignez le dossier de presse car c’est un outil de travail dont le journaliste se servira immédiatement ou qui le conservera. Vous devez l’enrichir d’informations. Le journaliste y puisera la matière pour le contenu de son article. Pour cela, vous devez rappeler d’une part « l’histoire de l’entreprise » (sa création, ses hommes, son chiffre d’affaires, ses produits, ses succès, etc.) et d’autre part certains chiffres clés du marché ainsi que les grands événements intervenus. Exposez les faits en présentant l’événement qui justifie l’envoi du dossier. Le style du dossier doit être simple et direct pour transmettre l’information. N’hésitez pas à utiliser le principe du sommaire, de la pagination et des annexes. Si vous souhaitez intéresser les journalistes, vous devez trouver une manière originale et intelligente d’annoncer les choses, Une « forme » amusante ou « solide », suivant le ton que vous voulez donner au message. Le dossier doit être parfaitement présenté et les photos (s’il y en a) de très bonne qualité.

– Comment faire un communiqué de presse ?

En quelques lignes, vous devez « concentrer l’information », de manière motivante pour la cible visée. Vous pouvez exploiter plusieurs communiqués de presse pour le même événement en utilisant chaque fois « un angle différent » selon la cible de journalistes retenus.

d) L’événementiel

Il permet de se constituer une base de données importante, de vous démarquer par une image dynamique et surtout de vous adresser directement aux consommateurs, aux acheteurs, et aux prescripteurs. Ce moyen de communication est idéal pour lancer une nouvelle marque avec peu de moyens financiers. Mais l’événementiel demeure coûteux et le retour sur investissement n’est pas automatique.

e) Le parrainage (mécénat/sponsoring)

Il importe de ne pas vous tromper dans le choix du représentant de votre marque car s’il se révèle mauvais, votre marque peut fortement en pâtir.

f) Internet et les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux offrent la possibilité aux internautes de communiquer entre eux, de partager des informations, des photos, des vidéos, etc. Facebook et Twitter sont aujourd’hui les réseaux sociaux les plus populaires et génèrent des audiences gigantesques. En France, près de 10 millions de français se connectent chaque jour à Facebook. L’usage par les internautes des réseaux sociaux justifie d’utiliser ce canal pour se développer sur Internet, qui rend possible d’innover dans les formes de communication. Vous pouvez ainsi utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir votre entreprise, votre marque ou vos produits, trouver de nouveaux clients en fédérant une communauté de prospects intéressés par vos produits, vos services, votre expertise, etc. Vous devez fidéliser vos clients en les agrégeant dans cette communauté et en établissant une conversation avec eux à travers les réseaux sociaux.

La communication via les réseaux sociaux bénéficie d’audiences très importantes de ces supports, permettant de toucher une quantité très importante de personnes. Les réseaux sociaux offrent aux entreprises un espace gratuit pour établir des conversations avec les internautes intéressés par la marque ou le secteur. Tandis que les espaces publicitaires sont limités en termes d’espaces disponibles et coûteux à acheter, les réseaux sociaux permettent de déployer une véritable stratégie de contenus et de construire une relation durable avec les internautes.

Facebook

Mieux vaut commencer par Facebook si vous souhaitez vous lancer sur les réseaux sociaux. Créez une page (et non pas un compte réservé aux individus) sur Facebook. Définissez ensuite ce que vous souhaitez exprimer sur cette page et quels types de contenus vous voulez mettre en avant. Afin d’en optimiser l’usage et de la rendre attractive pour les internautes, employez votre page comme un outil connu et reconnu en la partageant avec vos amis, en l’étendant à d’autres supports de communication ou en rassemblant autour de vos contenus une communauté de personnes susceptibles d’être intéressées. Parlez de votre page Facebook autour de vous pour susciter de la curiosité et n’hésitez pas à la mentionner dans vos documents de communication (comme par exemple, votre site Internet). Faites de votre page un outil participatif : collectez des photos et des vidéos, interagissez avec ceux qui vous suivent, remerciez-les, guidez-les, conseillez-les, etc. Actualisez votre page de manière régulière, partagez des liens, indiquez vos coordonnées complètes, publiez des billets d’actualité fréquemment, proposez des offres réservées aux membres, etc. Faites connaître votre entreprise et développez sa notoriété en communiquant sur vos produits, en postant des informations utiles, en organisant des ventes flash, en créant des sondages, etc. Élaborez un calendrier avec les thèmes que vous voulez aborder et les messages que vous souhaitez transmettre. Vous avez bien évidement toute la liberté de bousculer ce calendrier pour réagir à un événement ou évoquer votre actualité. Toutefois, mieux vaut avoir planifié vos interventions pour éviter le syndrome de la page blanche.

Votre objectif premier doit viser la multiplication du nombre de membres de votre page, c’est-à-dire de personnes qui ont cliqué sur le bouton « J’aime » à propos de votre contenu. Plus de membres adhèrent, plus vos contenus apparaîtront sur leur page et plus l’objectif de votre communication sera renforcée. Attention à éviter quelques pièges propres aux réseaux sociaux comme Facebook. Il s’agit avant tout de lieux « privés » sur lesquels les internautes se rendent pour échanger avec leurs amis et trouver des contenus attrayants. Les études sur ce sujet montrent qu’ils ne sont pas intéressés par des contenus purement commerciaux. Le « push produit » pur et simple a peu d’impact dans cet environnement. Vous devez donc éviter une approche trop commerciale dans vos contenus diffusés sur les réseaux sociaux et privilégier des contenus intéressants pour les internautes.

Les espaces publicitaires

Il existe plusieurs sortes d’espaces publicitaires que vous pouvez acheter sur internet comme les bannières, les pavés vidéos, etc. Tous fonctionnent suivant le même principe : ils sont diffusés sur des sites fréquentés par des internautes et visent à diffuser un message commercial en plus des contenus du site. L’achat d’espaces publicitaires comme les bannières est souvent appelé par l’expression anglaise « display ». L’achat d’espaces publicitaires vous permet d’attirer de nouveaux clients pour vos produits et vos services grâce à la diffusion d’un message publicitaire et de développer ou renforcer votre notoriété, votre image de marque auprès de votre clientèle.

L’achat d’espaces publicitaires s’apparente beaucoup, dans ces principes et dans son fonctionnement, à la publicité traditionnelle dans la presse ou par affichage. Il permet donc à votre marque de gagner en notoriété et de faire passer des messages publicitaires élaborés à des clients potentiels. Mais la principale limite du « display » réside dans la difficulté à attirer l’attention d’une personne pour la conduire à lire le message. La mémorisation d’un message et sa traduction sont loin d’être automatiques concernant les comportements d’achats. Pour finir, les tickets d’entrée sont relativement élevés par rapport à d’autres canaux, atteignant plusieurs milliers d’euros.

Pour acheter de l’espace, vous devez vous adresser à une régie publicitaire. La majorité des sites qui diffusent des bannières disposent d’une régie intégrée ou externe. C’est avec la régie publicitaire que vous négociez le montant à payer pour une parution sur le site visé. Les principales variables concernent le nombre d’impressions (nombre de fois où votre annonce va apparaître lors d’une consultation par les internautes), le prix. Par ailleurs, certaines régies proposent également de la tarification au clic.

Une fois l’espace acheté, vous devez réaliser les bannières correspondantes (ou bien la vidéo s’il s’agit d’une publicité vidéo). En cas de difficulté, sachez que certaines régies disposent en interne de compétences pour réaliser ces bannières. Vous pouvez également vous adresser à un graphiste ou à une agence de communication pour réaliser ces bannières. Dans ce cas, vous devez préciser les formats nécessaires par la régie et inclure le coût des déclinaisons par format dans votre budget.

Pour optimiser l’impact de votre publicité, vous devez choisir un support pertinent pour sa diffusion. Vous devez donc réfléchir à votre cible et aux personnes que vous voulez toucher.

Les sites locaux

Si vous recherchez avant tout une notoriété locale, les sites des journaux locaux sont une destination assez évidente, que vous pouvez compléter avec des blogs ou des sites moins fréquentés qui traitent de votre région. Vous pouvez également cibler par affinité : sites féminins si vous recherchez une clientèle féminine, etc. Dans tous les cas, renseignez-vous en détail sur la fréquentation des sites et la qualité de cette dernière. N’hésitez surtout pas à comparer et à faire jouer la concurrence.

SEO

L’achat de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche, également appelé « search marketing » constitue un des moyens privilégiés de se faire connaître sur Internet. Les liens sponsorisés permettent de générer du trafic qualifié sur son site en orientant des prospects vers des formulaires de contact sur votre site et de faire la publicité de vos produits ou services pour les vendre ensuite sur un site e-commerce.

Le référencement payant peut constituer un levier marketing très intéressant compte tenu de l’importance du volume de recherches réalisé en France chaque mois : plus de 5 milliards de requêtes sont ainsi enregistrées. Les liens sponsorisés permettent de toucher les consommateurs de façon très ciblée et lorsqu’ils recherchent des informations et des éléments pour la préparation de leur achat. De toutes les façons, devant la rémunération à la performance proposée par les moteurs de recherche, les liens sponsorisés présentent un rapport efficacité-prix excellent par rapport à d’autres formes de publicité.

Le principe de fonctionnement des liens sponsorisés est identique pour les principaux moteurs. Vous devez déterminer les mots-clés que les internautes vont chercher. Vous pouvez acheter ces mots-clés à travers un mécanisme d’enchères en déterminant quel est le coût par clic que vous envisagez de payer. Une fois cette étape réalisée, vous apparaissez dans les zones dédiées aux liens commerciaux sur les moteurs de recherche dès qu’un internaute a tapé l’un de vos mots-clés. Tous les grands moteurs de recherche proposent des interfaces qui vous permettent de gérer directement vos campagnes de liens sponsorisés. Pour vous y connecter, vous pouvez vous rendre à l’adresse https://adwords.google.fr pour Google. Ces interfaces nécessitent votre inscription et la saisie de vos coordonnées de Carte Bleue. Vous pouvez ensuite créer vos contenus en choisissant des mots-clés, en rédigeant vos annonces et en plaçant des enchères sur les mots qui vous intéressent. Vous pouvez également choisir de faire appel à un prestataire qui gérera vos campagnes en fonction de vos objectifs. Des honoraires de gestion seront alors à ajouter au coût d’achat des mots-clés auprès des moteurs de recherche.

Le référencement payant constitue un outil efficace pour mettre en avant vos offres et trouver de nouveaux clients. Pour cela, il faut que vous ayez une approche très empirique et que vous n’hésitiez pas à tester certaines options. Par exemple, vous pouvez rédiger plusieurs modèles d’annonces pour voir quelle est celle sur laquelle les internautes cliquent le plus.

Soyez également attentif à la liste des mots-clés sur lesquels vous vous êtes positionnés. Faites évoluer régulièrement cette liste en supprimant les mots-clés qui n’ont pas de bonnes performances et en introduisant de nouveaux mots pour les tester.

Enfin, dans vos annonces, soyez bref et percutant pour inciter les internautes à cliquer sur votre annonce. N’hésitez pas à placer une promotion spéciale ou un « bon plan » dans l’annonce. Attention à la longueur des textes, car l’espace est très limité !

L’e-mailing

L’e-mailing est un canal très utilisé pour communiquer sur Internet. Il peut être utilisé en prospection, pour attirer des internautes vers un site vitrine ou vers un site e-commerce et pour se constituer une base de clients utilisable pour pusher des messages ; l’e-mailing peut s’employer pour fidéliser vos clients à travers l’usage de newsletters et d’e-mailings sur votre base de données. L’e-mailing permet de cibler de façon précise les messages que vous souhaitez transmettre en sélectionnant des bases de données appropriées. Par rapport à un mailing papier, l’e-mailing présente l’avantage d’être beaucoup moins cher. Mais pour une bonne comparaison entre les deux options, vous devez garder à l’esprit que tout le monde n’ouvre pas forcément ses e-mails. Les taux d’ouverture varient entre 10% et 30% suivant la cible et l’heure d’envoi de l’emailing.

Pour commencer, reprenez le message de l’e-mailing que vous souhaitez communiquer. Ce message doit comporter des éléments de texte et quelques images pour l’enrichir. Prévoyez également un renvoi vers votre site où l’internaute trouvera davantage d’informations sur vos produits et/ou vos services. Choisissez ensuite une liste d’adresses sur laquelle vous souhaitez envoyer votre message. Pour des envois en grand nombre, passez par un routeur qui se chargera d’envoyer le mail au lieu de fonctionner avec votre boîte mail habituelle. Passer par un routeur garantit à votre mail d’être considéré comme un spam par les fournisseurs d’accès.

Une fois votre mail envoyé, vous devez suivre le taux d’ouverture, c’est-à-dire le pourcentage des destinataires qui ont effectivement ouvert l’e-mail envoyé, le taux de clic, c’est-à-dire le nombre de personnes qui ont cliqué sur les liens contenus dans le mail pour aller sur votre site et sur le taux de réactivité correspondant au nombre de « cliqueurs » divisés par le nombre d’ouvreurs.

Plus les ouvertures sont nombreuses, plus le volume de clics risque d’être important et réciproquement. En revanche, si peu de personnes ouvrent votre email mais que ces dernières sont nombreuses à cliquer, cela signifie que votre message sensibilise et retient l’attention de vos destinataires.
Apprenez que de très nombreux prestataires louent des fichiers pour réaliser des opérations d’e-mailing. Ces listes proposent des adresses en fonction de la localisation des destinataires et de certains de leurs critères comme l’âge, les caractéristiques socio-démographiques, etc. fondamental de bien se renseigner sur le mode de collecte de ces adresses. Vérifiez que tous les destinataires ont explicitement accepté de recevoir des messages de la part du prestataire qui vous loue les bases.

Pour rendre l’e-mailing efficace, soignez particulièrement l’objet du mail dans la mesure où c’est lui qui va inciter le destinataire à ouvrir votre mail – ou pas. Soyez explicite et insistez sur l’offre ou sur la promotion que vous proposez. N’hésitez pas à tester deux objets possibles sur une petite quantité d’adresses avant de généraliser l’envoi avec l’objet le plus efficace.

Comment supprimer définitivement son compte Facebook

Supprimer son compte Facebook, c’est simple. En revanche, le supprimer définitivement, c’est beaucoup moins facile. Grâce à un clic, le réseau social permet en effet de placer votre compte « stand by » » mais il conserve vos données. Il existe plusieurs manœuvres à effectuer sur votre compte pour effacer toutes les informations et tirer un trait définitif et irrévocable sur votre compte Facebook. Attention d’être certain de votre choix car nul retour en arrière ne sera plus possible.

Pourquoi supprimer son compte Facebook ?

Il y a plusieurs raisons à votre volonté de supprimer définitivement votre compte Facebook : Peut-être y passez-vous beaucoup trop de temps au point que cela est devenu une addiction ; ou bien certaines personnes avec lesquelles vous avez rompu le contact continuent à regarder tout ce que vous effectuez et se renseignent par la médiation des comptes de vos amis communs ; ou encore vous possédez un compte Facebook mais vous ne l’utilisez jamais ; il se peut également que vous vous soyez lassé du réseau social et que vous n’y trouviez plus d’intérêt… parce que vos contacts ne postent rien d’intéressant à votre goût ; mais encore, vous avez pris conscience du regard très avisé de Facebook sur votre vie privée ; enfin, peut-être êtes vous du genre à refuser de donner du grain à moudre aux annonceurs publicitaires ! Quelle qu’elle soit, vous avez mille et une raisons de vouloir supprimer votre compte Facebook.

Désactivez votre compte

Désactiver votre compte Facebook consiste à le mettre en d’une certaine manière hors service temporairement. Aux yeux des autres, votre compte n’est alors plus actif mais attention, Facebook n’efface pas pour autant toutes vos données. Par cette opération, vous avez la possibilité de revenir sur votre décision. Cette démarche peut s’avérer utile et efficace si vous souhaitez vous déconnecter momentanément de votre vie numérique ou si vous n’êtes pas certain(e) de vouloir vous détacher définitivement de votre compte et de toutes les données qu’il contient. Qu’ils s’agisse de bons ou de mauvais rappels à votre mémoire, votre compte Facebook reflète un témoignage de vos années écoulées depuis son ouverture. Certains souvenirs peuvent vous êtes précieux. 
Pour désactiver votre compte, cliquez sur « paramètres » puis sur « sécurité » dans la colonne de gauche et enfin cliquez sur le lien tout en bas de la page. Lors de cette étape, Facebook vous demande les raisons de votre choix puis la confirmation de votre décision. Une fois cette étape passée, votre compte est désactivé. Vous avez opté pour la désactivation de votre profil et le retrait de votre nom, de votre photo et de la plupart des documents, images, vidéos, etc. que vous avez publiée sur Facebook. Toutefois, sachez que certaines informations demeurent visibles, comme votre nom dans une liste d’amis et dans les messages que vous avez envoyés. Si vous regrettez votre geste et changez d’avis, vous pouvez réactiver votre compte à tout moment en vous connectant avec votre adresse électronique et votre mot de passe.

La suppression définitive et irrévocable

Si vous supprimez votre compte Facebook, c’est que vous avez bien réfléchi car votre décision est irréversible. Un soupçon de sagesse vous pousserait à sauvegarder toutes les données de votre compte. Pour effectuer cette opération, cliquez sur « paramètres » puis, tout en bas de la page, cliquez sur le lien « télécharger une copie de vos données sur Facebook ». Parmi les choix proposés, sélectionnez « créer votre archive ». Un mail vous est alors envoyé sur votre boîte mail afin que vous puissiez procéder au téléchargement. Attention, la validité de ce lien ne dure que quelques jours. 
Concernant la suppression elle-même, vous devez cliquer sur « sécurité » puis en bas de la page de cliquer sur « désactiver ». Après avoir répondu aux questions demandées, votre compte sera désactivé durant 15 jours. Passé ce délai, il sera définitivement supprimé. Rappelez-vous que vous ne pourrez ni réactiver votre compte ni récupérer son contenu ou ses informations. Vous voilà prévenu : la suppression de votre compte ne connaît pas de réversibilité. Alors un conseil, faites le bon choix !

MG Mobile met le doigt dans le mille

Ces dix dernières années, le marché du mobile a connu un essor fulgurant, ce qui n’a pas échappé à Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis qui, en 2013, fondent l’agence de marketing mobile : MG Mobile.

De l’ingénierie au marketing

Tous deux n’en sont pas à leur début dans le milieu du mobile. Suite à un passage dans plusieurs start-up et agences de marketing mobile notamment rachetées par de grands groupes comme Microsoft ou Hi-media, ces deux chefs d’entreprise ont évolué avec la tendance du mobile et en ont appris tous les rouages. C’est alors qu’ils travaillaient encore dans la même entreprise, que les deux hommes ont commencé à échanger sur leurs intérêts communs et leur volonté d’entreprendre. Une association des plus logiques puisque chacun se complète : Mickaël Haddad, ingénieur en informatique, présente un profil technique, tandis que Guillaume Dupuis a la fibre marketing. Au fil de leurs expériences, les deux hommes voient dans le secteur du marketing mobile un potentiel suffisamment important, pour qu’ils décident de voler de leurs propres ailes.

Un large éventail d’offres

Crée en mai 2013, l’offre de services de MG Mobile consiste à développer, promotionner, fidéliser et mesurer l’audience digitale de leurs clients. Dans un premier temps, ils répondent à tout type de mission de développement axé vers le mobile : création de site internet en responsive design, création de site mobile dédié et développement d’applications mobile iphone et Android. L’entreprise va plus loin encore et met en place des solutions de marketing mobile. Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis accompagnent les marques en organisant des opérations de marketing de promotion par SMS et par QR code. Forts de leur expertise, les deux entrepreneurs voient grand. Dans la continuité de leur stratégie commerciale, ils se positionnent aussi sur les réseaux sociaux, qui constituent aujourd’hui une part importante du marketing mobile et de la promotion de produits.

Un pari risqué, mais encadré

Au delà d’être une entreprise, MG Mobile c’est aussi le projet de deux anciens salariés qui ont pris le parti de s’auto-financer et de s’engager dans cette aventure avec précaution. Soucieux du moindre détail, les deux hommes n’hésitent pas à s’entourer et à s’armer de bons conseils pour faire leurs débuts. Bien qu’ils n’aient pas connu de difficultés particulières pour s’établir, il n’en reste pas moins que le premier frein de l’entrepreneuriat est d’acquérir une légitimité sur le marché que l’on convoite.

Présents sur des réseaux comme Linkedin, Twitter ou même Viadeo, les deux hommes mettent leurs connaissances en la matière afin de s’imposer sur le marché du mobile. Pour la stratégie commerciale, ils mettent à profit leur réseau professionnel qu’ils ont su se constituer au fil de leurs précédentes expériences : « Il ne faut pas rester dans son bureau, le plus important est d’aller à la rencontre des gens et de connaître leurs besoins. » Leur activité engage peut-être des données virtuelles, mais le caractère humain de leur initiative n’en reste pas moins réel.

3 questions à Mickaël Haddad et Guillaume Dupuis :

Vous évoluez actuellement dans des espaces de co-working. Est-ce que, en tant que jeunes entrepreneurs, cet environnement a influencé votre fonctionnement ?

Lorsque l’on entreprend il est évident qu’il est nécessaire d’avoir de bons locaux. Le co-working est intéressant dans la mesure où nous côtoyons d’autres entrepreneurs avec lesquels nous pouvons échanger sur les bonnes pratiques, ce qui ne peut être que bénéfique pour notre business. C’est intéressant et c’est une très bonne expérience. Au stade où nous en sommes dans notre entreprise, le co-working est parfait, parce que nous ne voulons pas être isoler. Avant d’être chez Dojocrea nous étions centrés sur nous-mêmes et nous interagissions moins avec les autres. Le coworking nous a mené à rencontrer et élargir notre cercle de connaissances grâce aux soirées networking, chose que nous ne faisions pas. Nous avons discuté avec d’autres entrepreneurs et c’est vraiment intéressant de voir comment ils réagissent face à notre discours. Le co-working nous a permis d’affiner notre discours sans pour autant changer notre ligne directrice.

Avez-vous un entrepreneur modèle ?

Nous nous inspirons de notre passif en tant que salariés pour manager et évoluer, mais nous n’avons pas d’entrepreneur à succès que nous pourrions spécifiquement qualifier de « modèle ». Nous utilisons ce que nous avons appris et vu de nos précédentes expériences pour nous renouveler aujourd’hui et pour créer une expérience professionnelle et entrepreneuriale propres à notre projet.

Quelle est votre définition de l’entrepreneuriat ?

L’entrepreneuriat rime avec indépendance et responsabilité, nous prenons nos propres choix stratégiques. C’est aussi commencer de zéro et construire des services qui apportent de la valeur ajoutée au marché. Toutefois, il faut savoir prendre de la hauteur sur notre travail et s’interroger sur ses choix afin de ne pas dériver des perspectives initialement prévues pour son projet.

Les avantages à faire appel à une centrale de référencement

Vous avez probablement assez souvent entendu parler dans ces dernières années de telle ou telle centrale de référencement sans trop de détails sur ce nouveau concept. On la confond généralement avec la centrale d’achat. Cet article se propose de présenter le principe d’une centrale avec ses avantages majeurs.

On parle donc d’un organisme ou d’une compagnie qui sélectionne des fournisseurs et négocie pour le compte de ses membres adhérents*. A l’opposé de la centrale d’achat, la centrale de référencement n’effectue pas directement les achats pour ses membres, son objectif essentiel est d’obtenir de meilleures conditions commerciales grâce aux volumes obtenus par le regroupement de toutes les entités faisant partie de la centrale.

Qui sont les adhérents ?

Les membres peuvent être par exemple des PME, des TPE, des grands groupes, des franchises, des associations ou des clubs d’entreprises, etc. Ceux-ci ont toutes libertés pour commander ou pas chez des fournisseurs référencés, car une centrale de référencement ne les oblige pas à s’engager sur des volumes.

Quel est le profil d’une centrale de référencement?

Les centrales de référencement sont habituellement spécialisées sur un domaine d’activité : par exemple, les services généraux, l’informatique, la papeterie, la logistique, les loisirs, les services aux entreprises, la santé, etc. mais elles peuvent aussi bien couvrir plusieurs domaines connexes.

Qui rémunère la centrale ?

Elle est une entreprise indépendante de ses membres et joue essentiellement le rôle d’intermédiaire, qui rapproche le fournisseur de l’acheteur. Cette structure peut être rémunérée par les deux : d’une partie, par les fournisseurs en fonction du chiffre d’affaires qu’ils réalisent avec les membres et, d’une autre partie, par les membres sous la forme des taxes d’adhésion. 

Quels avantages à devenir fournisseur référencé ?

Un fournisseur qui signe un accord cadre avec une centrale de référencement, dont le nombre d’adhérents peut varier de quelques dizaines à quelques bonnes centaines, a l’occasion d’augmenter de façon dramatique son chiffre d’affaires, car usuellement un, maximum deux, fournisseurs sont référencés par type de produit ou par famille de produits. 

Les avantages en quelques mots : Augmentation de la pénétration du marché ; Plus de ventes ; Plus de visibilité ; Meilleure planification ; Renforcement des partenairiats ; Aide ; Promotion.

Quels avantages à devenir membre adhérent ?

Une compagnie qui signe un contrat d’adhésion bénéficie tout au long de l’année d’accords-cadres déjà négociés avec une sélection stricte de fournisseurs. Les avantages sont similaires à ceux des grands groupes. Et tout cela sans engagements de volumes avec les fournisseurs. Car la mutualisation des achats de tous les membres donne la force de négociation de la centrale. La puissance économique des membres accroit, car le regroupement de plusieurs entreprises au sein ou autour d’une structure d’achat unique constitue souvent un moyen efficace d’accroître sa rentabilité.

Les avantages en quelques mots : Economies saisissables; Plus d’efficacité ; Meilleure qualité des prestations ; Approche méthodique ; Gain de temps ; Partage et échange.
* http://www.definitions-marketing.com/Definition-Centrale-de-referencement

10 coups de communication ratés

Si l’on retient régulièrement des publicités ou coups de communication bien pensés qui font le buzz, le contraire existe aussi. A force de vouloir marquer et retenir le client, il y a des ratés : erreur, impertinence, mauvais goût, … Au mieux, c’est un coup dans l’eau, mais au pire, c’est un « bad buzz ».

1-Février 2012 / Samsung
Le tennisman espagnol David Ferrer (aujourd’hui 4ème mondial) tente de faire la promotion du nouveau smartphone de Samsung, le GalaxyS4. Dans ce sens, il poste un tweet disant :
« Je suis très content avec mon nouveau #GalaxyS4, j’ai configuré le S Health de mon nouveau #GalaxyS4 pour m’aider dans les entrainements ». Petit soucis, le tweet du sportif était suivi de la mention : « Via Twitter for iPhone »…

2-Juin 2012 / Babybel
La marque de fromage lance pour l’été une nouvelle campagne, en offrant dans les filets de Mini Babybel des tampons encreurs. Un des 4 tampons différents clame le slogan « Des vacances de malade mental ». Une expression qui choque les internautes sur Facebook, et soulève l’Unapei (union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales). Le Président de Bel s’excuse, mais l’association veut faire retirer les produits des rayons, et appelle au boycott.

3-Septembre 2012 / Nokia
Pour la promotion de son tout dernier Nokia Lumia 920, la firme met en avant la technologie PureView dont est équipé le capteur photo et vidéo de l’appareil. Dans cette optique, Nokia réalise une publicité laissant à penser que la vidéo ait été tournée par un smartphone. Malheureusement pour le constructeur finlandais, on peut apercevoir dans un reflet un caméraman tournant avec du matériel professionnel… Un énorme badbuzz pour la marque, déclenché une nouvelle fois grâce à la viralité d’internet.

4-Décembre 2012 / Décathlon
Un Décathlon des Vosges sort une vidéo sur Youtube, un libdub reprenant le tube « Call me maybe ». On y voit les vendeurs du magasin chanter et danser pour promouvoir les articles Décathlon à l’approche de Noël. Problème : la vidéo est vue comme « grotesque », ou aurait « touché le fond » pour les internautes. Une vague de moqueries s’abat sur Twitter, néanmoins contrôlée par le community manager de la marque qui a eu les bons réflexes : être réactif, et répondre gentiment avec humour, en assumant la vidéo.

5-Février 2013 / Findus
Un des plus gros scandales médiatiques de l’année en France: la marque de surgelés Findus retrouve des traces de viande de cheval dans plusieurs de ses plats estampillés 100% pur boeuf. L’information devient virale et circule extrêmement rapidement sur le net, qui parodie indéfiniment l’événement. Le scandale finit par toucher l’ensemble du marché, où toutes les marques sont remises en cause.

6-Mai 2013 / Abercrombie&Fitch
Le public apprend que la marque de vêtement retire de ses rayons les grandes tailles. De vives réactions fleurissent sur Facebook, et l’on parle de « discrimination anti-gros ». Pire, le PDG de la firme assume cette mesure, en ne voulant que des clients « cools et attirants ». Une pétition finit par tourner sur le réseau social, et une bloggeuse réalise une série de photos parodiant les pubs de la marque, titrées « Attractive&Fat » (séduisant et gros).

7-Juillet 2013 / Le Léon
La marque française Le Léon est spécialisée dans les pulls 100% cachemire, brodés d’une inscription originale. Mais le modèle « Chômeur » a, semble t’il, été trop loin car la marque a du retirer le modèle après des centaines de messages d’insulte.

8-Octobre 2013 / Caisse d’épargne
La banque à l’écureuil a voulu joué de la viralité des réseaux sociaux en postant sur Twitter une photo « décalée » : un écureuil coincé par ses testicules. Le post était accompagné de la mention «Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV de la Caisse d’épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires ». Raté ! Des centaines de messages de protestation ont forcé la suppression du tweet.

9-Septembre 2013 / Barilla
« Créer chaque jour votre histoire d’amour ». Le slogan des pâtes Barilla est mis à mal par les déclarations de son président. Guido Barilla annonce à une radio italienne ne pas vouloir réaliser de « publicité avec des homosexuels », en ajoutant « si les gays ne sont pas d’accord, ils peuvent toujours manger les pâtes d’un autre fabricant ». Le tollé sur les médias sociaux est quasi-immédiat et appelle au boycott. Ce « barillagayte » force le PDG à s’excuser sur Twitter, et préciser qu’il respectait « toutes les personnes sans distinction ».

10-Mars 2014 / Stabylo
La marque de surligneur lance une nouvelle gamme de stylos pour femme, avec comme slogan « Enfin un BOSS pour nous, les Femmes ». L’objet, décrit comme à la « silhouette élancée », aux « courbes adoucies » et au « toucher de velours » fait le buzz. Il sera de plus vendu en magasin par lot dans un filet résille ! Twitter -décidément le terrain de jeu des badbuzz– s’époumone, et se moque de la marque. Particulièrement les femmes : « Avant, je ne pouvais pas surligner convenablement. Mais ça, c’était avant le #stabilo crée pour nous, les femmes » (exemple de tweet).

Kevolis : quand se laver les dents devient un plaisir

Après avoir remporté le 1er prix du MEDEF, l’équipe du projet Kevolis sort lauréate du concours Zee entrepreneurs.

La construction de l’équipe

Les membres de l’équipe Kevolis sont tous issus de l’école de biologie industrielle. Ces étudiants en 4ème année de leur formation d’ingénieur suivent un cours de marketing dans le cadre duquel ils doivent créer un projet d’entreprise. De là se forme une équipe de 12 jeunes gens et un projet appelé « Kevolis ».

Quand l’expérience parle…

L’idée du projet Kevolis part d’un constat simple : tout comme les adultes, les enfants n’aiment pas se laver les dents. Combien de fois avons-nous entendu « va te brosser les dents ! » Se laver les dents représente clairement pour les enfants une corvée. À cette épreuve du quotidien, nos 12 étudiants apportent une solution ludique et efficace : il s’agit d’un dentifrice qui change de couleur et de goût en fonction du temps. Plus longtemps l’enfant se brosse les dents, plus la couleur bleue et le goût se confirment.

Un projet à long terme

Nos lauréats de Zee entrepreneurs participent à plusieurs concours pour acquérir davantage de visibilité, pour recevoir les conseils de professionnels. Ils ne sont qu’étudiants et le domaine de l’entrepreneuriat est tout nouveau pour eux. Ils souhaitent acquérir une vision plus large de leur projet. Actuellement accompagnés par la pépinière de Neuville, la plupart de ces jeunes personnes veulent au plus vite créer leur entreprise et développer le produit dès que des fonds seront levés. Sur 12, seuls 5 membres continueront l’aventure Kevolis.

Questions

Quels sont les 3 mots qui caractérisent votre équipe ?

« cohésion » parce que nous nous sommes toujours bien entendus ; « dynamisme » parce que nous ne nous sommes jamais arrêtés ; « créativité » parce que le monde de l’enfance nécessite un renouvellement permanent.

Pourquoi avez-vous ciblé le monde de l’enfance ?

Aujourd’hui, beaucoup de marques s’adressent aux enfants mais les petits problèmes du quotidien ne sont pas résolus. Aider les enfants sous forme de jeu pour les gestes difficiles chaque jour comme se laver, se brosser les dents, les poux, etc. Nous ambitionnons de créer plein de petits objets marrants pour apporter une solution ludique et éducative aux enfants.

« Entreprendre » : était-ce votre souhait initial ?

Avant ce projet, non, pas du tout. Toutefois, une fois le projet commencé, pour un bon nombre d’entre nous, l’entrepreneuriat est devenu une évidence…

[Start-up] Bien-être et beauté grâce à l’application Crème et Ciseaux

Réserver un rendez-vous chez le coiffeur ou dans un institut, tout en bénéficiant de réductions, c’est l’idée de la start-up Crème et Ciseaux. La Fourchette, l’application de réservation de table en restaurant qui jouit d’une forte popularité depuis sa création, a été le modèle de la start-up, à la seule différence que l’application Crème et Ciseaux est destinée au secteur de la beauté et du bien-être.

Crème et Ciseaux, pour suivre son modèle, développe ses services par le biais d’une application mobile et d’un site internet. Jonathan Comte, le cofondateur de la société, a expliqué au magazine l’Express : « L’utilisateur nous fait part de ses besoins, et nous lui présentons nos partenaires. Les recherches peuvent être effectuées en fonction de la géolocalisation, du prix, et des promotions en cours ». Autre différence avec La Fourchette, la plateforme permet de réserver, mais ne propose pas de payer les prestations. Les paiements se font directement dans les salons ou les instituts.

24h/24 et 7j/7

La valeur ajoutée de cette application se trouve essentiellement sur la disponibilité permanente de cette dernière. En effet, les utilisateurs peuvent réserver leur rendez-vous à n’importe quel moment de la journée. D’ordinaire, pour obtenir un rendez-vous dans un institut par exemple, il fallait appeler aux moments où ils étaient ouverts ou alors il fallait y aller sans rendez-vous avec le risque d’attendre, parfois très longtemps.

Bien que le principal modèle de la start-up soit La Fourchette, l’idée a vu le jour en observant le développement d’offres de réservation en ligne que l’on peut déjà trouver dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration ou encore du transport. « Il n’y avait pas de concurrents en France sur ce marché, alors nous avons décidé d’y aller », poursuitJonathan Comte.

Deux types de revenus pour la start-up

Pour se rémunérer, la start-up a deux modèles économiques. Premièrement, à chaque réservation, Crème et Ciseaux touche une commission. Deuxièmement, la jeune entreprise s’est également lancée dans le développement d’applications et la gestion d’offres de fidélisation des clients pour de grands groupes. « Nous discutons d’ailleurs en ce moment-même avec une grande chaine de salons de coiffure » précise le cofondateur.

Paradoxalement, c’est cette deuxième activité qui génère le plus de revenus à l’entreprise et qui permet entre autre de financer le développement de l’application.

Se développer à l’étranger

La jeune start-up est pleine d’ambition et souhaiterait se développer à l’international d’ici à 2016. Les deux premiers marchés internationaux qu’elle vise, sont pour l’instant, l’Allemagne et l’Espagne, « Ce sont des grands marchés où la concurrence n’est pas encore implantée » confie Jonathan Comte.

Des écrits professionnels de qualité avec TextMaster

Cette agence web de rédaction-traduction-correction de textes envisage de devenir l’un des leaders mondiaux de son marché. Et la start-up n’est sans doute pas loin de son but puisqu’elle compte déjà plus de 5000 clients à travers le monde après seulement deux ans et demi de création…

Une entreprise à fort potentiel

C’est le fondateur du site web Fotolia qui donne naissance au projet de TextMaster. Son idée est alors de répliquer le modèle à succès de Fotolia sur le marché de la photo au marché du texte, dix fois plus grand. « Nous avons voulu proposer une solution simple et rapide pour la rédaction et la traduction de contenus sur internet » explique Thibault Lougnon, CEO de l’entreprise. Arrivé en 2013, cet ancien directeur associé de Chausson Finance, société spécialisée dans le conseil en levée de fonds, est aussi un enfant de l’entrepreneuriat. « J’ai créé ma première entreprise à 19 ans, puis piqué par le virus, j’en ai monté d’autres, j’en ai cofondées, reprises ou j’ai investi dans certaines. »

TextMaster a eu la chance d’être financée très tôt par une levée de fonds de 1,6 M€, moins d’un an après son lancement. « C’est toujours plus délicat de convaincre des investisseurs quand une société est aussi jeune », précise Thibault. « L’important dans ce cas est d’attester du potentiel du marché et de la traction commerciale. Le marché de la traduction représente 40 milliards d’euros dans le monde, ce qui est significatif et la croissance de notre chiffre d’affaires était également conséquente. Le volume du chiffre d’affaires en tant que tel n’a pas tant d’importance, c’est surtout sa tendance et sa croissance qui sont fondamentales. La qualité de l’équipe et sa crédibilité font le plus souvent la différence».

Une internationalisation rapide

Aucun faux-pas pour la start-up ? « On connait toujours des difficultés dans une entreprise », affirme le directeur général. La particularité de TextMaster est de s’être internationalisée dès ses premiers jours. C’est un choix de positionnement : une start-up peut choisir de s’imposer d’abord sur son marché domestique avant de dupliquer son modèle dans le monde ou mettre l’international au cœur de son ADN dès le début. « Nous avons aujourd’hui des clients dans 50 pays mais c’est une véritable difficulté d’intégrer la dimension mondiale dès ses débuts. Celle-ci s’ajoute aux difficultés et aux contraintes classiques d’une entreprise en plein lancement ». D’autant que cette internationalisation engendre des contraintes juridiques, différentes d’un pays à un autre et le management à distance est d’autant plus délicat qu’il y a six ou huit heures de décalage horaire.

Un avenir prometteur

TextMaster permet à ses clients, les entreprises, de commander en un clic des services de traduction et de rédaction professionnelle. L’innovation par rapport à une agence dite classique est la capacité de commander directement en ligne. Habituellement les clients doivent appeler une agence, envoyer les documents qu’ils souhaitent traduire par exemple, puis l’agence établit un devis qui doit être validé. « Avec TextMaster, votre commande est prise en compte instantanément et le prix donné en temps réel. Le service est par ailleurs ouvert 24h/24, 7j/7 » ajoute Thibault. Le service propose également une API, un système qui permet d’intégrer les services proposées par l’agence web directement dans les back-offices de leurs clients. Par exemple, un site e-commerce va pouvoir automatiser la traduction intégrale de ses contenus en cliquant sur un simple bouton. Le prix est donné en temps réel et les traductions réalisées en quelques heures ou quelques jours selon le volume.

Une processus simple

Le client fait une demande en ligne et la société assure la réalisation de la prestation par des professionnels qualifiés. Les contenus peuvent être de toute taille et TextMaster peut faire intervenir 50 traducteurs pour un même projet si cela est nécessaire. « Cela nous permet de nous adresser à des besoins très simples ou au contraire très pointus ». Et l’agence web ne s’arrête pas là puisqu’elle intègre des plug-ins à sa technologie. « Nous nous sommes associés à des services comme WordPress ou Microsoft Office. Le client peut ainsi accéder directement aux services de TextMaster depuis la dernière version de Word ». Le succès est au rendez-vous mais l’entreprise vise toujours plus loin.

Aujourd’hui « notre ambition est d’atteindre un portefeuille de plusieurs centaines de milliers de clients » assure le CEO. TextMaster triple sa croissance chaque année et cette tendance devrait continuer. La start-up a pour ambition de devenir un leader du marché de la rédaction et de la traduction en ligne d’ici deux ou trois ans.

3 questions à Thibault Lougnon, CEO de TextMaster

Quelle entreprise a pu vous inspirer dans votre parcours ?

J’ai beaucoup de respect pour Criteo, une entreprise B to B qui a longtemps cherché et persévéré avant de trouver le bon modèle avec la croissance et le succès exemplaires qu’on leur connaît aujourd’hui. Une preuve de plus que nous avons les moyens en Europe de bâtir des leaders mondiaux technologiques.
Je puise également beaucoup d’inspiration chez les entrepreneurs que j’ai pu rencontrer dans ma vie professionnelle, notamment chez Chausson Finance, qui m’ont imprégné de leurs visions, optimisme et convictions.

N’est-il pas impossible ou presque d’entreprendre à 19 ans ?

Non, c’est une question de maturité et de priorité. C’est toujours difficile d’entreprendre, quel que soit l’âge. A 30 ans, ce sont les enfants, à cinquante, la peur du chômage, etc. A 19 ans, la principale problématique est le manque d’expérience, de réseau, et la solitude qui en résulte. Le rythme était également intense, j’allais à l’école la journée comme tout le monde et quand je rentrais à la maison je devais m’occuper de mon entreprise jusqu’à 2h du matin.

Vous êtes CEO de TextMaster mais avez-vous un nouveau projet de création d’entreprise ?

C’est pour l’instant ce qui occupe toutes mes pensées mais l’avenir sera forcément également tourné vers l’entrepreneuriat.
Dans le monde de l’entrepreneuriat on peut avoir différentes phases de vie, redevenir salarié avant de créer à nouveau. On peut aussi ne pas concevoir le travail autrement. Je vois avant tout l’entrepreneuriat comme une philosophie qui ne se résume pas forcément à construire une entreprise. On peut aussi être entrepreneur dans l’humanitaire, dans le monde associatif, le sport, etc. Il faut avant tout vouloir faire bouger les choses, croire en soi et être ambitieux. De la même manière entreprendre, ne se limite pas à fonder une entreprise. Investisseur, fondateur, associé ou repreneur, tous les chemins mènent à Rome.

Vers la fin du CDI ?

Risque d’une mauvaise embauche, nouvelles méthodes de travail, externalisation, développement de nouveau statut permettant de travailler, … Voguons-nous vers la fin du contrat à durée indéterminée (CDI) ?

L’emploi en CDI est de plus en plus impopulaire chez les TPE et PME comme en témoigne les augmentations récentes du nombre de CDD. De nouvelles alternatives se développent et le marché du travail change. Effet d’une période de fragilité économique ou réel changement des mentalités ?

La prolifération du CDD

Les petites (et grosses !) entreprises se dirigent vers des contrats à courte durée, qui nécessitent moins de visibilité sur les ventes futures. Les contrats de travail temporaire sont de plus en plus nombreux – surtout chez les jeunes. Selon une étude de l’INSEE, plus de la moitié des salariés de moins de 24 ans sont en CDD, en intérim ou en alternance. Contrairement à 18% d’entre eux en 1982. Des chiffres qui pourraient s’amplifier au regard de la conjoncture actuelle. Les aides mis en place pour faire face au chômage, ont aussi baissé. A la fin des années 90, ils étaient plus de 800 000 bénéficiaires, contre les 300 000 recensés il y a 2 ans.

Les contrats en CDI baissent ainsi au profit, majoritairement, du CDD. Les statistiques le prouvent. D’après la caisse nationale de l’URSSAF, les CDI ont chuté de 12% de 2012 à 2013. Aujourd’hui, les CDD représentent 81,7% des embauches (contre 71.3 il y a 10 ans). Ils se multiplient donc logiquement, mais raccourcissent : +2,6% pour les CDD de plus d’un mois ; +6,5% pour les CDD de moins d’un mois.

L’influence des nouveaux outils et méthodes de travail

Les nouveaux outils liés à Internet replacent cette problématique au goût du jour. La dématérialisation de l’information et du partage, qui conduisent à la décentralisation du travail en général et à l’autonomie du travailleur, changent la donne. Grâce à des solutions Cloud (Google Drive), aux e-mails et intranet, à Skype, et à la numérisation en général ; la majorité des travailleurs peuvent œuvrer de chez eux, avec comme seul outil un ordinateur et une connexion internet. Dès lors, il est plus facile pour un employeur d’externaliser, et de faire travailler à distance des free-lance.

La frilosité des entreprises à employer un CDI

Dès lors, comment expliquer davantage ces chiffres, et la frilosité des entreprises ? Déjà par les points faibles du CDI :
• L’employé, du fait de la sécurité de celui-ci, peut être tenté de diminuer son implication, ou bien de s’installer dans une routine, ce qui nuira à sa productivité.
• Le contrat est aussi peu flexible. Il est très complexe pour un employeur de licencier son salarié ou de diminuer ses heures de travail lorsque l’activité diminue.
• Les salariés partant en congés sont extrêmement difficiles à remplacer dans les PME qui disposent de peu d’effectif et d’une charge de travail élevé.
• il subsiste un véritable risque – en période de crise économique – à engager un CDI, étant donné les difficultés du recrutement (et du licenciement).
De nombreuses PME ou TPE remettent en cause la flexibilité du code du travail, peu adapté à la taille de leur structure. Les attaques aux prudhommes, qui semblent s’être banalisées, effraient aussi les dirigeants qui évitent d’employer.

Les alternatives privilégiées

Pour éviter le CDI, les employeurs se tournent vers d’autres statuts, comme celui d’auto-entrepreneur, qui n’offrent pas de garanties (avec une sécurité de l’emploi moins absolue) au travailleur. Pourquoi ? D’abord car ce dernier s’implique, en général, plus dans son travail puisqu’il peut voir sa mission s’achever à tout moment. Depuis sa mise en place en 2009, initialement pour faciliter la prise de risque en France, on compte aujourd’hui près d’un million d’auto-entrepreneurs actifs. Ce qui en fait une solution très populaire. Le statut revient à un régime simplifié d’entreprise, qui vous exempte de charges sociales et fiscales quand il n’y a pas de CA dégagé. Ce statut offre à une personne la possibilité de se « mettre à son compte » tout en travaillant pour une entreprise qui n’aurait pas à l’employer.

Dans la même lignée que celle de l’auto-entrepreneuriat, le partage salarial permet à une personne de proposer ses services – ou de tester son entreprise – sans créer de société. La loi de modernisation du marché du travail le définit comme « un ensemble de relations contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage. Il garantit les droits de la personne portée sur son apport de clientèle. » Le porté (qui a le statut de cadre) effectue une prestation pour un client, qui verse ses honoraires à une société de partage. Cette dernière les redistribue au porté, en déduisant les cotisations sociales et une commission. Cette alternative concerne plus des missions bien définies qu’une période indéterminée.

Le CDD reste l’alternative la plus prisée par les petites entreprises. De durée déterminée, le risque professionnel est moins grand pour l’employeur (même s’il est plus couteux) et permet toujours de proposer un CDI à la fin de la durée convenue…

Modizy lance sa technologie de marketplace dans l’aventure B-to-B

A l’origine du site spécialisé dans le shopping ludique et personnalisé, trois jeunes hommes qui vont s’entourer d’expert(e)s dans le milieu de la mode pour donner corps à leur projet. Aujourd’hui, l’équipe agrandie commercialise en marque blanche sa technologie et son système de marketplace.

« La manière dont nous nous sommes rencontrés tous les trois est assez folle. Une histoire de destin » confie Benoit Feron, l’un des cofondateurs du personal shopper en ligne, Modizy.com. Un destin qui a de l’humour et qui a fait basculer trois jeunes néophytes de la mode dans le monde des créateurs et de l’e-shopping. 

Les débuts d’une « fashion » aventure

A l’origine, une envie commune relie Benoit Feron et Luc Falempin : créer quelque chose qui leur soit propre. Les deux jeunes hommes se rencontrent pour la première fois dans le MBA spécialisé en e-marketing et e-business à l’Institut Léonard De Vinci. Chacun de leur côté et sans s’en parler, ils se connectent sur la plateforme en ligne Teamizy pour trouver « l’associé idéal ». Ils tombent tous les deux sur le profil de Florian Poullin, ingénieur en télécommunication qui travaille à développer une technologie d’intelligence artificielle, avec qui ils commencent à échanger. « Luc et moi, nous étions dans le même MBA mais nous ne nous étions pas concertés. C’est Florian qui nous a mis devant le fait accompli et a fait le lien entre nos désirs entrepreneuriaux » explique Benoit avant de lancer : « C’est une rencontre improbable ! » 

Tous les trois créent en mars 2012 Modizy qu’ils lancent début juin de la même année. Le site est une plateforme de social shopping ludique qui s’appuie sur une technologie comparative via un algorithme de recommandation. Le but est de personnaliser l’offre et l’acte d’achat sur le site en proposant aux internautes des vêtements, des accessoires ou des chaussures en lien avec leurs goûts et leur budget. Pour ce faire, la plateforme utilise un système de « J’aime/J’aime pas » plutôt gagnant. « Ces deux boutons comptabilisent 3,5 millions de clics depuis le lancement de la marketplace Modizy.com en octobre dernier » note Benoit Feron. 

Une plateforme B to C arrivée à maturité 

Les co-fondateurs fédèrent autour de leur projet 300 blogueuzes dont les actions sont récompensées par un système de crédits shopping versés sur leur compte Modizy mais aussi des invitations privées à des événements et des cadeaux. « Les blogueuzes inscrites sur le site sont partie prenante de notre stratégie. Elles assurent à la fois un relai commercial et une expertise » explique Benoit Feron. « C’est un échange de bons procédés. Les blogueuzes peuvent dupliquer leur article sur Modizy et restent totalement indépendantes ».

En septembre 2012, la plateforme organise une levée de fonds de 70 000 euros. Les fondateurs utilisent l’argent pour intégrer à leur équipe un ingénieur, Quentin Pyanet, qui occupe aujourd’hui la position de Lead Developer. Pendant douze mois, ils travaillent ensemble à modifier le business model initial, fondé sur un système d’affiliation et un catalogue d’articles et de marque assez volumineux, et faire de Modizy.com une place de marché intelligente. « Pivoter de business model est complexe. Il a fallu remettre à plat l’ensemble de la stratégie et repenser l’acquisition-trafic » indique Benoit. « Un travail laborieux ». Le nouveau business model est effectif en octobre 2013. Depuis 150 marques et 9000 produits sont présents sur la marketplace. Par ailleurs, la plateforme en profite pour refondre son design et faire peau neuve. Le trafic mensuel de Modizy.com tourne autour de 150 000 vues uniques par mois. 

Lancement d’une offre B to B

En juin 2013, la start-up organise une deuxième levée de fonds à hauteur de 310 000 euros auprès d’investisseurs et d’entreprises du web séduits par la stratégie adoptée par Modizy. « Nous n’avons jamais eu de mal à faire de levée de fonds. Nous avons même choisi parmi différentes offres » assure le co-fondateur. « Plus que l’argent, nous recherchions un accompagnement et une équipe d’investisseurs présents et de bons conseils dans les domaines de la mode et de la technologie. » L’équipe s’agrandit, de nouveaux talents sont recrutés.

Derrière Modizy, se cache un nouveau projet : commercialiser en marque blanche la technologie de la place de marché en offre B to B, sous la marque Iceberg Marketplace dont les modules peuvent être utilisés par n’importe quel site média ou e-commerce. « Quand nous avons développé notre place de marché, nous nous sommes rendus compte que les solutions n’étaient pas adaptées. Nous avons donc construit notre technologie en API pour faciliter la vie à beaucoup de gens ». 

L’équipe de Modizy, composée actuellement de 9 personnes, lance ce mois-ci, le site dédié au B to B (www.iceberg-marketplace.com). C’est à présent sur la commercialisation en marque-blanche de la technologie qu’elle axe ses efforts. Les fondateurs communiquent lors de salons professionnels et d’événements de la fashion sphère « sans toutefois centrer l’offre uniquement sur la mode ». Ils visent l’international avec un outil accessible en plusieurs langues. 

3 questions à Benoit Feron, co-fondateur de Modizy.com

• Pourquoi avoir choisi de lancer votre start-up dans la mode? 

A nos débuts, nous nous sommes confrontés à un choix. Internet a démultiplié les offres dans tous les domaines, la mode notamment. Mais nous nous sommes dit qu’il s’agissait déjà d’un secteur « évangélisé » avec une demande et une offre en forte croissance. Nous avons proposé d’améliorer le tunnel de conversion.

• Comment considérez-vous le fait d’être un homme dans le milieu de la mode ? 

C’est certain, travailler dans le milieu de la mode est clairement plus sympa que le BTP. L’univers de la mode est plus glamour, plus sexy et être un homme est plutôt une force. Pourtant, à nos débuts, cela n’a pas toujours été des plus évidents. Voir trois hommes arriver n’est pas commun – surtout que nous n’y connaissions strictement rien ! Nous nous sommes jetés à l’eau pour gagner en crédibilité et démarcher des jeunes créateurs et des marques. 

• Si vous étiez créateur de mode, quel accessoire aimeriez-vous créer ?

Je serais créateur de chaussures. De belles chaussures finissent un look en général et donnent une apparence consciencieuse. Elles sont l’accessoire à soigner par excellence.