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BusinessCréerDéfinir et valider son idée

Les tops et les flops des idées entrepreneuriales

Les statistiques dressent souvent en épouvantail les faillites des entreprises. A contrario, elles mettent en exergue le nombre d‘entreprises pérennes depuis que la start-up s’est hissée dans le panorama de la création d’entreprises et est devenue un modèle de business.

Il est essentiel pour ceux qui se lancent de regarder les réussites comme les échecs pour créer la start up de demain et non l’échec qui fera le buzz. 

Certaines idées entrepreneuriales cartonnent alors que d’autres sont vouées à mourir. Entreprendre est une aventure périlleuse qui peut constituer autant une success-story qu’un fiasco. Voici 10 idées entrepreneuriales aux destins… différents !

Top 1 : Facebook, la réussite du siècle

En 2004, Mark Zuckerberg et ses camarades d’Harvard Eduardo Saverin, Dustin Moskovitz et Chris Hughes, fondent Facebook. Mais ils devront attendre 2006 pour que le réseau social devienne accessible à tous. En 2010, Mark Zuckerberg reçoit de la nomination « Personnalité de l’année » par le magazine Time. Considéré comme la personne la plus influente du monde, il précède même Steve Jobs, fondateur de la multinationale de produits électroniques Apple. En 2012, Facebook entre en bourse. En 2014, la fortune de Mark Zuckerberg s’élève à 30 milliards de dollars. Fin 2014, Facebook comptait 1,39 milliards d’inscrits. 

Top 2 : Snapchat, l’idée de génie en constante amélioration

En septembre 2011, Evan Spiegel  crée avec Bobby Murphy l’application de partage de photos et de vidéos sur mobile Snapchat, alors qu’ils n’étaient qu’étudiants à l’Université de Standford. Alors âgé de 22 ans, Evan Spiegel n’aura de cesse d’améliorer son produit : sécurité, diffusion de messages publicitaires, messages éphémères, lancement de Discover (un service de diffusion de vidéo pour les médias)… Il ira même jusqu’à rejeter plusieurs offres de rachat dont celle faite par Facebook pour un montant de 3 milliards de dollars en novembre 2013. L’application de messagerie instantanée valorisée aujourd’hui à près de 10 milliards de dollars et plaît, tout particulièrement, aux jeunes. 

Top 3 : MySocialCloud, l’entreprise qui rassure les internautes

Née en 2011 de l’idée de Stacey et Scott Ferreira, frères et sœurs, ainsi que de leur partenaire Shiv Prakash, l’entreprise MySocialCloud propose un service qui garde en mémoire des mots de passe et login. Cette plateforme joue un rôle prépondérant dans la sécurité de l’internaute. Richard Branson, entrepreneur du groupe industriel Virgin, et Jerry Murdock, fondateur de la société de capital-risque Insight Venture Partners, ont investi près d’1 million de dollars au lancement de ce service. La jeune société a également reçu des fonds d’Alex Welch, cofondateur de l’hébergeur d’images et de vidéo Photobucket. Stacey Ferreira a notamment été classée parmi les 30 femmes entrepreneures de l’année 2013 sur le site www.thejanedough.com. 

Top 4 : Weezevent, qui révolutionne le secteur de la billetterie

Sébastien Tonglet, Pierre-Henri Deballon et Yann Pages trouvaient la billetterie culturelle trop chère, trop compliquée, trop inadaptée… et ont donc décidé de créer Weezevent en 2008 afin d’améliorer ce service en s’adressant directement aux entreprises organisatrices d’événements. En 2010, l’établissement public OSEO investit dans l’entreprise. Début 2012, Weezevent boucle un tour de table d’1 million d’euros. En 2014, la société entre au capital de Vente-privee.com. Weezevent a également été lauréat aux Grands Prix de l’Innovation, au Prix Technology Fast 50 Deloitte et au Deloitte Technology Fast 500 EMEA. 

Top 5 : Babilou, qui a connu une forte croissance en 10 ans !

Depuis sa création en mars 2003 par Rodolphe et Edouard Carle, Babilou a bien grandi. Ce service de solutions d’accueil pour les enfants de moins de 3 ans s’est implanté pour la première fois à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). En 2013, le groupe, composé notamment des entreprises Garderisettes, La Ronde des Crèches, ou encore Am Stram Gram, reçoit une récompense en tant que société française la plus performante parmi celles créées en 2003, et obtient le « Trophée de la Décennie 1 ». Premier réseau privé conventionné de structures d’accueil « petite enfance » en France, Babilou compte 250 crèches sur le territoire français avec 12 000 enfants accueillis chaque semaine. 

Flop 1 : Nyhedsavisen, le magazine Danois endetté

Morten Lund est un investisseur danois connu pour son investissement dans des start-up comme Skype. L’homme a voulu investir dans un projet de magazine. Mais malgré un lancement prometteur, le quotidien danois gratuit Nyhedsavisen n’a pas su faire suffisamment de profit. Le journal, gratuit et distribué à domicile dans 500 000 foyers différents, fonctionnait très bien 18 mois après sa création. Mais en 2007, la société avait perdu 200 millions de couronnes, soit 21 522 000 euros, et a été contrainte de fermer, avec 100 millions de dollars de dettes. 

Flop 2 : Le projet avorté de Hiten Shah et Neil Patel

Hiten Shah et son coassocié Neil Patel ont vécu une douloureuse expérience entrepreneuriale, avant de fonder KISSmetrics et Crazy Egg, deux sites d’analyses statistiques. Les deux associés réfléchissent à la mise en place d’une société d’hébergement web, mais le concept ne voit malheureusement jamais le jour. Les deux hommes avaient pourtant injecté de l’argent dans ce projet. Ils ont perdu au total 1 million de dollars ! Leur échec est notamment dû à leur manque de perfectionnisme et à leur négligence de la future clientèle. Ils ont su rebondir et en tirer les leçons, dont une essentielle : en amont, il faut bien analyser l’utilisateur et ne pas entamer plusieurs projets à la fois ! 

Flop 3 : Traf-O-Data, l’échec de… Bill Gates ! 

Bill Gates, fondateur avec Paul Allen de la multinationale d’informatique et de micro-informatique Microsoft, est bien connu pour ses succès mais moins pour ses échecs. En 1972, les deux entrepreneurs ont conçu un langage de programmation pour le microprocesseur 8008 d’Intel, afin de le rendre plus puissant. Ils ont ainsi mis en place un système de gestion du trafic routier, qu’ils ont lancé sous le nom de « Traf-O-Data ». Mais le projet n’a jamais conquis le public. Bill Gates a été très affecté par cet échec qu’il n’a pas compris. Bien sûr, comme tout serial entrepreneur qui se respecte, il a su tirer les enseignements de cet échec et a créé dans la foulée le successeur de l’Intel 8008, le 8080. Ce dernier s’impose comme le premier langage de haut niveau prévu pour un microprocesseur. 

Flop 4 : Pyramid Digital, le projet de trop ?

Le rôle de l’entrepreneur est prépondérant au sein de sa société. Pourtant, Dharmesh Shah a négligé cette donnée et s’est reposé uniquement sur ses employés. En 1994, il crée une boîte de logiciels intitulée « Pyramid Digital Solutions » et spécialisée dans les services financiers. Face au succès monétaire de l’entreprise, il décide de laisser son équipe gérer Pyramid Digital Solutions seule. En parallèle, l’entrepreneur se consacre à une autre start-up. Mais l’homme ne parvient pas à courir deux lièvres à la fois et l’entreprise commence à sombrer. En 2015, il revend Pyramid Digital Solutions à la multinationale Sungard Business Systems. 

Flop 5 : Virgin Brides, les robes de mariée qui ne vont pas à Richard Branson

Richard Branson est à la tête du Groupe Virgin et donc à l’origine de plusieurs projets comme Virgin Atlantic, Virgin Comics, Virgin Animation… Malheureusement, tous n’ont pas été des succès. C’est le cas de Virgin Brides, société fondée en 1996 et spécialisée dans les vêtements de mariage. À son lancement, l’exubérant Richard Branson n’a pas hésité à se raser la barbe et à se déguiser en mariée pour faire sa propre publicité. Mais cela n’a pas suffi à faire de la société un succès. Fin 2007, l’entreprise n’enregistrait plus aucune commande. Un échec notamment imputé au marché très concurrentiel sur lequel elle évoluait.

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