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Ai-je besoin d’une assurance entreprise en tant que micro-entrepreneur ?

Une assurance professionnelle est souvent essentielle pour les micro-entrepreneurs, car elle couvre les aléas concernant directement les travailleurs, ou les dommages subis ou causés. Pour limiter les risques financiers liés à leur activité, les besoins de chaque entrepreneur doivent être définis au plus tôt, auprès d’un courtier ou d’une compagnie d’assurance. Focus.

Une assurance entreprise parfois obligatoire

Le statut de micro-entrepreneur, anciennement auto-entrepreneur, n’est soumis à aucune obligation d’assurance. Cependant, les activités réglementées, dont l’exercice est soumis à conditions, sont souvent contraintes à souscrire un contrat, qui viendra couvrir le cas échéant les dommages que peut engendrer l’activité professionnelle de la personne. Ainsi, dans le secteur du bâtiment, l’assurance décennale demeure obligatoire. Cette dernière couvrira le micro-entrepreneur durant 10 années, période pendant laquelle il est tenu responsable d’éventuels dommages causés par des travaux pouvant affecter la solidité d’une construction. Les tatoueurs, en raison du caractère irrémédiable de leur travail et des conséquences sanitaires que celui-ci peut engendrer, doivent posséder une assurance responsabilité civile professionnelle, couvrant les dommages qu’eux-mêmes ou leur matériel peuvent causer sur leurs clients. L’utilisation de véhicules ou de locaux à des fins professionnelles impose également la souscription d’une assurance dans l’éventualité de dommages causés aux tiers.

Les assurances facultatives

Des contrats facultatifs prémunissent également les micro-entrepreneurs contre une multitude de risques. Ils peuvent par exemple assurer leurs stocks ou leur matériel, dans le but de toucher une indemnité en cas de pertes ou de dégâts. L’assurance perte d’exploitation permet, quant à elle, de surmonter les difficultés financières liées à un sinistre. On trouve également des assurances de protection juridique, qui permettent d’apporter conseils et appui financier à l’entrepreneur en cas de litige avec une tierce personne. L’assurance responsabilité civile, fortement conseillée, permet quant à elle de parer à l’éventualité de préjudices corporels, matériels ou immatériels causés par le micro-entrepreneur à des tiers dans le cadre de son activité.

Souscrire ou non une assurance facultative ?

Avant de choisir de contracter une assurance, il est primordial de mesurer les risques encourus par l’entreprise et de cerner vos besoins en la matière. Pour certains types d’activités, il est peu probable voire impossible de causer des dommages, et les frais liés à des dégâts sur le matériel sont aisément surmontables. Ainsi, un micro-entrepreneur travaillant depuis son domicile en tant que graphiste et n’accueillant aucun client supportera facilement les coûts liés à la dégradation de son matériel (à savoir un ordinateur) et n’a donc a priori pas nécessairement besoin d’une assurance. De même, pensez qu’il demeure préférable de ne pas souscrire de contrat d’assurance si les dépenses que cela engendrerait sont supérieures au montant éventuel d’une indemnisation.

En revanche, en ce qui concerne les micro-entreprises pour lesquelles le risque de dommage demeure bien réel, l’assurance responsabilité civile professionnelle constitue la couverture minimale requise afin d’éviter de graves problèmes financiers en cas de dommages causé à un tiers dans le cadre de votre activité. Dans tous les cas, le risque portant sur le micro-entrepreneur lui-même subsiste. Pour tous les types d’activités, il est donc intéressant de souscrire une assurance à la personne, afin de prévenir les conséquences d’une cessation d’activité ou de problèmes de santé impactant le fonctionnement de l’entreprise.

Pour trouver la bonne assurance au meilleur tarif, il existe des solutions autres que les courtiers en assurance afin d’obtenir immédiatement des devis : les comparateurs. Choisir-Malin.fr est l’un d’entre eux. Son fonctionnement est simple, il est 100% gratuit et sans engagement. Visitez son site sur : https://choisir-malin.fr/assurance/entreprise

A lire aussi : Comment choisir son assurance professionnelle ?

Collecter des informations pour son CRM via Twitter, c’est possible ?

Les réseaux sociaux, en raison de la place importante qu’ils occupent dans le quotidien des consommateurs, font désormais partie intégrante de la vie des entreprises. Si on sait les maîtriser, on augmente facilement son portefeuille client. Mais est-il vraiment possible d’y collecter des informations pour son CRM ?

CRM et Twitter : une alliance gagnante

Le CRM (« Customer Relationship Management » ou gestion de la relation client) représente bien souvent un logiciel de traitement d’informations client, utilisées par les entreprises. Ce système permet d’avoir une analyse efficace de toutes les données clients et prospects. Nombreux sont les moyens mis à la disposition des entrepreneurs pour enrichir leur CRM. Parmi eux : le réseau social Twitter. En plus d’être l’un des plus grands médias sociaux, il peut également servir d’un bon canal de communication. Twitter véhicule une tonne d’informations privées et professionnelles concernant les utilisateurs. En y accédant, les entreprises peuvent collecter le maximum d’informations qu’elles souhaitent sur leurs clients, actuels et à venir.

Social CRM : l’allié pour profiter au maximum de Twitter

Afin d’exploiter les données provenant des réseaux sociaux, et notamment de Twitter, mettre en place une stratégie de Social CRM reste la solution à privilégier. La pratique consiste à enrichir le CRM traditionnel en y agrégeant le contenu des réseaux sociaux. Bien souvent, les logiciels et autres outils de Social CRM ont l’avantage de fournir une interface unique de gestion, qui permet d’avoir un accès direct aux réseaux sociaux, sans avoir nécessairement à se connecter tout le temps. Avec une bonne maîtrise de Twitter, on peut facilement alimenter son Social CRM. Les logiciels associent la plupart du temps les conversations présentes sur Twitter à un client référencé dans votre base CRM. Efficace !

Les outils du social CRM

Il existe plusieurs outils pratiques qui permettent d’enrichir ses plateformes de Social CRM. Le système d’ajout d’une « carte de génération » aux tweets permet par exemple à tous les salariés, clients et prestataires, par un simple clic, d’exprimer plus facilement leurs opinions sur l’organisation. En plus d’obtenir des feedbacks sur l’efficacité des produits ou des services que votre entreprise offre, vous pourrez y obtenir les coordonnées de futurs clients. Les données sont centralisées et peuvent être mises à jour régulièrement.

Les grandes enseignes usant du Social CRM

Certains grands comptes ont déjà éprouvé l’efficacité d’une stratégie de Social CRM. Microsoft intègre par exemple déjà Twitter pour optimiser sa relation clientèle. Cela lui permet d’être au courant en temps réel de tous les commentaires à son propos afin de pouvoir réagir rapidement. En retour, cette grande firme diffuse également des informations pour son public via les réseaux sociaux. L’outil de Social CRM lui permet de cibler au mieux les demandes et attentes des clients, et donc d’établir un planning de publication précis et en accord avec les besoins de sa cible. Durant le salon Time2Marketing, Allianz ventait également les avantages que lui a procurés l’alliance de Twitter avec son CRM. Dans le même ordre d’idée, BNP Paribas a lancé un compte Twitter spécialement dédié au SAV client.

10 exemples de start-up qui cartonnent dans le domaine gastronomique

Le marché de la gastronomie en France est considérable : selon une source de la NPD (National Purchase Diary), ce dernier vaudrait 35 milliards d’euros (en 2014. C’est aussi un secteur très porteur en termes de création d’emplois et ne cesse d’évoluer d’année en année et les start-up l’ont bien compris en profitant de cette vague de succès. Voici dix start-up et entreprises innovantes qui cartonnent dans le domaine gastronomique.

1. Ça croustille chez Jimini’s 

L’idée est assez originale pour cette start-up de 22 800 euros qui modifie entièrement l’apéritif. Fini les cacahuètes et place aux croustillants aux… insectes comestibles ! C’est une idée assez exotique pour le continent, mais depuis 2012, Bastien et Clément ont modernisé ce moment de partage entre amis en assaisonnant les criquets d’une sauce mexicaine ou grecque par exemple. Leur création est survenue après avoir suivi les séries de télé-réalité où le principe consistait à manger des insectes pour aller au-delà de ses limites. Tous les insectes proviennent du Pays-Bas, n’ayant pas pour l’instant, la possibilité de faire des cultures en France.

2. Des plats (presque) préparés avec Cook Angels 

Depuis 2013, l’entreprise Cook Angels s’occupe de faire livrer à domicile tous les ingrédients nécessaires, déjà dosés, pour réaliser des recettes facilement et rapidement. Ce concept a vu le jour à la même date que celle de la Journée de la Femme, et a été lancé par deux fondatrices : Charlotte et Joy. Les recettes sont complètes, le client peut commander l’entrée, le plat et le dessert en quelques clics. La jeune pousse innovante réalise un capital de 12 863 euros, les créatrices de cette start-up voulaient faciliter le quotidien de certaines personnes qui n’ont pas le temps de cuisiner. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles recettes délicieuses.

3. A la découverte chez Les Nouveaux Fromagers 

Cette start-up est un site internet, créé sous le modèle de vente de « box », c’est-à-dire des livraisons sous forme de coffrets ou de kits. Ici, les fondateurs Arthur Bernard et Olivier Birade ont choisi de faire découvrir les différents fromages fabriqués en France. Chaque mois, par le biais d’un abonnement, les clients reçoivent une boîte, avec les produits bien conservés, mais aussi un livret d’explication pour chaque fromage contenu dans la boîte. Cette société qui a atteint un capital de 10 000 euros, a démarré en 2013, avec l’appui de nombreux patrons comme Marc Simoncini, dirigeant de Meetic (site de rencontres), Jacques-Antoine Granjon, qui dirige Vente Privée, et enfin le patron de Free, Xavier Neil.

4. Des rencontres gastronomiques avec Beyond Croissant 

Rattaché en 2014 avec l’entreprise Cookening, Beyond Croissant était au départ une collaboration gastronomique : les clients allaient dîner chez d’autres personnes afin de partager un moment culinaire ensemble et déguster des recettes faites maison. Sarah-Lou et Aurélie ont décidé de créer cette société en 2012 car elles ont remarqué qu’il était parfois difficile de rencontrer des gens pour partager un repas. Après avoir réalisé 10 000 euros de capital, Cookening, une entreprise dans la même optique, prend cette start-up sous son aile.

5. La Ruche qui dit Oui, du producteur au consommateur 

Fondée en 2010 par Guilhem Chéron et aidée par deux collaborateurs : Marc-David Choukraun et Mounir Mahjoubi, cette start-up permet aux internautes d’acheter des produits directement au producteur. Cela permet de savoir exactement où les produits achetés proviennent. Le concept est d’autant plus convivial puisqu’en allant chercher votre produit, vous pourrez discuter avec le producteur. La Ruche qui dit Oui est donc une entreprise sociale et collaborative, avec un capital de 5 875 euros.

6. L’entretien du voisinage chez Super Marmite 

Pour ceux qui n’ont pas le temps de se préparer à manger, ils peuvent se rendre sur le site Super Marmite pour chercher un voisin, qui lui propose de venir déjeuner ou dîner, en payant simplement sa part. Les informations sont précises concernant l’heure à laquelle le repas débute, ainsi que la ville où il se déroule. Olivier Desmoulins a créé une start-up sociale, qui permet de profiter de cette occasion pour faire la connaissance de ses voisins. Avec 2 845 euros de capital depuis sa création, en 2011, l’entreprise est le premier réseau social gourmand.

7. Des chefs recommandés par La Belle Assiette

Lors de soirées entre amis, ou en famille, il est difficile de cuisiner des bons plats, et de rester avec ses convives. Cette start-up fondée en 2012 par Stephen Leguillon – permet aux clients de trouver un chef qui viendra à domicile pour réaliser le repas. Avec un choix de près de 600 chefs, il est important de fournir la ville, la date et l’heure à laquelle le cuisinier doit commencer son service. Avec un capital de 2562 euros, le fondateur a su se faire un nom dans le monde de la gastronomie avec les blogs et les journaux.

8. Spok, la cantine créative 

Arrivé à Marseille en 2012, le restaurant Spok, créé par Christophe Juville permet aux clients de déjeuner sainement dans une restauration rapide. De nombreuses collations sont proposées, comme des salades, des bouillons, des sandwichs, afin de permettre à ceux qui n’ont pas le temps de manger et de pouvoir déguster un bon petit plat rapidement. À la suite de ce petit succès, plusieurs restaurants s’implantent en France : il en existe à Lille, Paris, Toulon, Clermont-Ferrand, ou encore Bordeaux.

9. Des réservations rapides grâce à Smart is Gourmet 

Grâce à deux amis, Stéphane, un pro en management gastronomique, et Sébastien, qui excelle dans le développement web, la start-up Smart is Gourmet révolutionnent la recherche de restaurant pour les clients qui souhaitent réserver (la soirée de lancement a été réalisée en mai 2015). Le principe est simple : il suffit de mentionner le lieu choisi, la date prévue et le nombre de personnes qui viendront dîner. Grâce à ce site, vous pourrez négocier avec le chef pour obtenir des remises afin de réserver dans les meilleurs restaurants de la ville. Quelques restaurants mis en ligne seront proposés aux internautes, avec des photos.

10. Le hamburger : véritable œuvre d’art chez Paris New York (ou PNY) 

Le fondateur de ce restaurant, Rudy, dont le premier établissement se trouve à Saint-Denis, propose aux consommateurs de savourer un délicieux hamburger de qualité. Le décor est impressionnant, avec de grandes lumières au plafond, où tous les plats sont réalisés dès la commande passée, rien ne sera confectionné à l’avance. Depuis 2012, il est possible de découvrir la cuisine franco-américaine sans réservation, avec un choix de recettes savoureuses et une viande de qualité.

Top des plus grands fonds d’amorçage pour les start-up

Un projet innovant en phase d’amorçage a besoin de financement pour sortir de son incubateur. C’est dans ce cadre que le capital d’amorçage trouve toute sa place. Il va permettre d’assurer la location de locaux, la recherche et le développement, le prototype, les différents conseils et enfin la mise sur le marché du premier produit de la start-up. On comprend donc l’importance de ce capital d’amorçage pour l’avenir de la jeune pousse. Voici quelques exemples de grands fonds d’ amorçage pour les start-up.

Le Fond National d’Amorçage (FNA)

Le Fonds National d’Amorçage (FNA), doté de 600 millions d’euros dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) est géré par la Banque Publique d’Investissement. Le FNA ne finance pas directement les start-up, mais assure la dotation de 20 à 30 fonds spécialisés. C’est le cas par exemple du premier fonds d’amorçage (dédié aux biothérapies et aux maladies rares) créé en partenariat avec le Téléthon.

Axa Seed Factory

Créé en 2013, ce fonds d’amorçage cible les jeunes pousses innovantes intervenant dans les secteurs de la banque et de l’assurance. Avec 10 millions d’euros, cette structure se positionne entre les interventions des Business Angels (qui financent la création d’activité) et des fonds de capital-risque (qui investissent dans la phase de développement).

Partech Entrepreneur II

Les start-up françaises du high-tech et du web peuvent compter sur ce fonds spécialisé dans l’amorçage. Doté de 60 millions d’euros, il est même le plus important fonds d’amorçage de sa catégorie en Europe. Sa stratégie vise à financer 70 start-up à hauteur de 300 000€ minimum et 1 million d’euros au maximum. Ce fonds cherche à investir dans des start-up high tech comme FinTech, Intelligence Artificielle, Internet des Objets, Adtech, applications consumée, Big Data, Cybersécurité, EdTech, Plateformes C2C, SaaS Software et Santé connectée.

Orange Digital Ventures

L’opérateur télécoms Orange a annoncé en janvier 2015, la création d’Orange Digital Ventures, un fonds d’investissement qui pour Stéphane Richard, le PDG de l’entreprise a « pour mission de détecter et d’accompagner des start-up en phase de développement initial, en leur apportant le soutien financier dont elles ont besoin à un moment clé. » Doté d’une enveloppe de 20 millions d’euros pour commencer, il propose des tickets allant de 500 000€ à 3 millions d’euros aux jeunes pousses innovantes qui transforment le secteur des télécoms et du numérique.

Innovacom

Depuis 1988, Innovacom accompagne les jeunes entreprises. Ce fonds français intervient auprès des entrepreneurs talentueux dès les premiers stades de développement dans tous les domaines liés à la technologie numérique. Innovacom gère actuellement 300 millions d’euros au travers de 3 fonds : Innovacom5, Innovacom6, Technocom2. Le ticket moyen est de 500 000€ à 10 M€ par société, en plusieurs tours de financement. Innovacom a déjà investi plus d’un milliard d’euros dans plusieurs centaines de start-up.

Si la phase d’amorçage est toujours délicate, les start-up peuvent compter sur de nombreux fonds spécialisés. Qu’il soit porté par une politique publique volontariste ou des groupes financiers en quête d’investissement à risque mais à fort potentiel. Le fonds d’amorçage a connu en France un net engouement ces dernières années. Une bonne nouvelle pour tous les entrepreneurs qui s’apprêtent à entrer dans cette phase délicate de leur projet !

Ces entreprises méconnues qui cartonnent : pourquoi ?

Percer aujourd’hui n’est pas chose simple, et parfois même, vivre caché semble la solution pour réussir tranquillement. Certaines entreprises ne sont pas ou peu connues mais pourtant, elles méritent le détour. Quelles ont été leurs clés pour arriver au succès ?

Elles ont su trouver le bon créneau…

Pour réussir, certaines entreprises méconnues ont identifié des besoins clairs et précis. Après de longues études de marché, elles sont parvenues à dégager des idées porteuses. Le tout avec une pointe d’audace, un peu de chance parfois mais surtout du travail. Prenons le cas de Gallagher : vous n’avez peut-être jamais entendu ce nom (à part si vous pensiez qu’il s’agissait du chanteur du groupe Oasis…), mais son chiffre d’affaires s’élève à 158 millions d’euros et l’entreprise est leader dans son segment, la réalisation de clôtures électriques. Avec plus de 70 millions de moutons, la Nouvelle-Zélande est une cliente inépuisable !

… centrer leur communication sur le produit…

À l’inverse, McIlhenny, qui produit le tabasco, a réussi à faire de son produit un succès international. Comment ? Une bonne communication, un slogan clair et un produit de qualité qui lui permettent d’occuper une place de premier choix. Et pourtant, l’entreprise reste méconnue, car c’est le produit qui tient une place de choix dans l’imaginaire des consommateurs.

… anticiper les besoins…

Parfois, il faut s’adapter à de nouveaux besoins qui apparaissent au fur et à mesure et savoir profiter de cette opportunité pour investir un marché plus ou moins atypique, voire le créer soi-même ! L’entreprise Jungbunzlauer, créée en 1867, s’est lancée dans la fabrication d’ingrédients biodégradables, parmi lesquels l’acide citrique. Un pari intéressant, mais qui ne porte ses fruits que maintenant : on note une utilisation massive du produit phare de cette firme, qui affiche un chiffre d’affaires excédant les 54 millions d’euros.

Quant à l’entreprise 3 B Scientific, elle est à l’origine d’un modèle de squelette humain destiné à la formation aux premiers secours. Le monopole de la société lui assure plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires (en 2013). L’essor de ce secteur et la multiplication de ce type de formations présage sans nul doute d’un succès à venir pour cette entreprise pour l’instant méconnue.

… ou se focaliser sur des secteurs de niche !

Alors que la France jouit d’une culture vinicole sérieuse, la société Amorim s’est intéressée à ce domaine en choisissant de réaliser les bouchons de lièges. Avec plus de 3 milliards d’unités produites par an, on comprend mieux l’attrait pour ce bouchon. La filiale française réalise même plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Pas mal non ?

Un brin plus audacieux, Gerriets réalise toute une gamme de rideaux destinée aux salles de théâtre. Ayant le monopole dans cette branche, l’entreprise affiche 28 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Lantal (85 millions d’euros annuels) s’est quant à elle spécialisée dans la confection d’intérieurs de cabines d’avion, en proposant des gammes adaptées à chaque type de transporteur et compagnies. Là aussi, son quasi-monopole pérennise grandement le futur de l’entreprise helvète.

Discrètes et efficaces, ces entreprises misent sur le bouche-à-oreille pour évoluer et faire prospérer leur chiffre d’affaires. Elles visent des secteurs attrayants pour lesquels elles développent des prestations devenues indispensables. Vivons heureux, vivons cachés : la clé du succès ?

10 exemples d’espaces de coworking en France

Apparu en France en 2008, le travail collaboratif a su s’imposer dans tout le pays, où il a révolutionné le quotidien de centaines de micro-entrepreneurs en leur offrant des opportunités inédites d’échange et de collaboration. Mais quels sont les espaces de coworking français les plus remarquables ?

À Paris…

Installé dans une ancienne corderie de plus de 620 mètres carrés en plein cœur de la capitale, le Loft 50 Partners se revendique comme un véritable lieu d’échange et de rencontre dédié à l’écosystème des start-up, le tout dans un espace ouvert et lumineux à l’ambiance végétale.

La Mutinerie, quant à elle, arbore fièrement sa devise : « Libres Ensemble », ou comment rester autonome sans être isolé. Cet espace de coworking agréable et aéré permet à ses mutins d’optimiser leur productivité dans un univers créatif. Elle possède même un gîte de coworking offrant la possibilité de se ressourcer à la campagne !

Du côté de la Place de Clichy, le Beeotop se décrit comme un véritable laboratoire d’innovation, axé sur l’engagement sociétal. Cet open space chaleureux et coloré est né sous l’initiative de la compagnie d’assurance italienne Generali en 2013. Le plus : ses bureaux originaux sont aménagés sur des tables de ping-pong…

Avec son espace de travail dédié aux entrepreneurs sociaux, la Ruche a, pour sa part, pris le parti de favoriser toutes les innovations sociales combinant économie et développement humain. L’espace partagé se veut être un véritable terrain d’expérimentation où échanges et collaboration sont les maîtres-mots.

Dans un autre registre, La Poussinade : le coworking « par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs », est logée dans un splendide immeuble Haussmannien. Cet espace à l’ambiance incontestablement jeune et dynamique était à la base une simple colocation d’entrepreneurs débutants.

En province…

L’Usine, ou la fabrique de l’intelligence collective, s’étend sur 200 mètres carrés dans le parc urbain d’activités Techn’hom de Belfort. Louant ses bureaux à la journée ou à la semaine, elle propose à ses locataires de changer leur façon de voir le travail, en passant de la concurrence forcenée à la « coopétition » créatrice, un mélange de coopération et de compétition.

Au centre-ville de Poitiers, ZeBocal a pris place dans un appartement de 106 mètres carrés. Ce dernier a été entièrement repensé et réaménagé pour optimiser la productivité individuelle, mais aussi l’échange. Cet espace s’adresse tout particulièrement aux freelances et indépendants issus du monde du graphisme et du multimédia.

Le Vaisseau est le tout premier espace de coworking à avoir ouvert dans la région Poitou-Charentes. Aujourd’hui fort de deux espaces supplémentaires à Niort et La Rochelle, il mise sur la diversité des profils et des expériences de ses locataires. Sa politique : pas de spécialisation, ni de ségrégation. Micro-entrepreneurs, étudiants, travailleurs numériques, artisans, artistes… Le Vaisseau est ouvert à tous !

Dans la même région, la Kabane propose 100 mètres carrés dédiés au travail collaboratif en plein centre d’Angoulême, à deux pas de La Madeleine. Nichée dans un vieil immeuble en pierre à l’atmosphère cosy et feng shui, elle accueille en particulier les entrepreneurs travaillant dans le domaine des services.

Enfin, Arrêt Minute, logé au cœur des vignes à Pomerol en Gironde, est né d’un projet solidaire entre des entrepreneurs locaux en 2010. Ce lieu de travail alternatif à l’ambiance de la maison et à celle de l’entreprise, où chacun reste libre de s’organiser comme il veut, a été récemment complété par un deuxième espace, dans la commune toute proche de Coutras. Ceci est la preuve que le coworking peut aussi trouver sa place en milieu rural !

Kickstarter débarque en France : tout savoir pour y lancer un projet à financer

Tout juste arrivée en France, la plateforme de financement participatif Kickstarter accueille déjà de nombreux projets français depuis le 27 mai 2015. Le site permet à chacun de lancer son projet. Comment réussir à le faire financer ?

Fonctionnement du site

Kickstarter est un site de financement participatif où les internautes investissent ce qu’ils souhaitent dans les projets présentés. Ce soutien est alors récompensé par le porteur de projet de façon variable selon la participation versée (tee-shirt, rencontre, produits dédicacés, etc.). Les sommes données par les internautes ne sont reversées au créateur que si le projet est intégralement financé. En cas de réussite, Kickstarter et ses partenaires chargés du traitement des paiements prélèvent entre 5 et 8% de commission. En cas d’échec, les donateurs récupèrent leur argent. La plateforme permet le financement de nombreux projets dans des domaines variés allant de la BD à la technologie, en passant par l’artisanat. Un must pour les entrepreneurs français qui cherchent de nouvelles sources de financement !

Lancer son projet

Pour démarrer un projet sur Kickstarter, il suffit d’être âgé d’au moins 18 ans et domicilié en France. Quelques règles sont cependant à respecter. Kickstarter autorise les projets de création d’œuvres ou d’objets mais interdit les levées de fonds caritatives par exemple. Pour démarrer la mise en ligne d’un nouveau projet, on se laisse guider par la plateforme pour mettre sur pied le projet et on s’aide du « Manuel du créateur » mis à disposition sur le site.

Le processus est simple. Pour démarrer, il suffit de sélectionner une catégorie et de nommer le projet. S’en suit la création de la page de description présentant, à travers textes, images et vidéos, l’histoire et l’organisation du projet. Il ne reste plus qu’à définir ensuite une durée de campagne (entre 1 et 60 jours) et un objectif de financement. Le projet lancé, la possibilité vous est donnée de suivre son financement au jour le jour et de poster des actualités sur son avancement. Une fois les fonds récoltés, il n’y a plus qu’à envoyer les récompenses et se lancer définitivement.

Les clés du succès

Pour réussir sur Kickstarter, une idée unique et une bonne gestion sont indispensables. Élaborer des prototypes, plans ou maquettes permet d’évaluer la viabilité du projet mais aussi de montrer la valeur de son travail. De la même manière que sur la plupart des plateformes de crowdfunding, un calcul précis du budget garantit la justesse de l’objectif financier. On évite ainsi les visées trop élevés mais on ne sous-estime pas ses besoins.

Pour que le projet aboutisse, il est primordial d’être visible via les réseaux sociaux, journaux et relations. La communication est une composante essentielle de la réussite du financement. Une page attrayante, avec de nombreuses images et une vidéo, attirera également les donateurs. L’utilisation à la fois de l’anglais et du français est un atout indéniable pour atteindre les contributeurs étrangers. Enfin, le choix des récompenses est également déterminant pour le succès du financement puisqu’elles attirent les investisseurs. Le site fournit pour cela une liste de produits intéressants que vous pouvez exploiter.

Près de la moitié des projets lancés sur Kickstarter ont été financés avec succès, à l’image de celui de l’entreprise parisienne Flaneurz qui a réuni 30 000 € en 8 heures pour On Wheelz, un système transformant toute chaussure en patin à roulettes. Le SensorWake (réveil-alarme à odeurs) du jeune Guillaume Rolland a, quant à lui, très vite dépassé les 50 000 € demandés.

6 start-up qui veulent bouleverser l’éducation Nationale

Le 7 mai dernier, le président de la République François Hollande a annoncé la première étape du plan numérique de l’éducation nationale qui concerne 500 écoles et collèges. Avec un budget de plusieurs centaines de millions d’euros, ce plan vise à développer l’enseignement numérique dans l’Hexagone. Plusieurs start-up françaises sont déjà en mesure de fournir des solutions intéressantes aux enseignants comme aux élèves.

Adways : le tableau noir mais pas que !

Spécialiste du « Rich Media », cette start-up du French Tech Hub de Paris propose des solutions interactives d’enseignement. Professeurs et élèves peuvent rentrer au cœur de la vidéo et y apporter leurs commentaires ou les compléter. Les cartes de géographie, les commentaires d’images en langues vivantes, les figures géométriques, les exposés d’histoire, les règles de grammaire sont soudainement présentées sous un jour nouveau et deviennent particulièrement ludiques.

LiveMentor : le soutien personnalisé

Cette start-up personnalise l’accompagnement individualisé de l’élève. LiveMentor dispose d’un réseau d’enseignants à distance, « les mentors ». Après évaluation des axes d’efforts de l’élève, ces derniers fournissent un soutien individuel à distance grâce à la technologie de la webcam. Les élèves sont assurés de trouver un mentor disponible et qualifié pour les assister dans leur révision ou leur travail individuel en dehors des heures traditionnelles de classe.

Kwyk : l’individualisation des devoirs à la maison

Créée en 2001, Kwyk apporte une solution aux professeurs de mathématiques soucieux de prendre en compte l’hétérogénéité de leurs classes avant de distribuer les devoirs à faire à la maison. La plateforme permet de créer rapidement et de distribuer un devoir à la maison noté et adapté à chacun des élèves. L’enseignant choisit la thématique puis sélectionne les exercices dans une base élaborée par des professionnels de l’éducation. Une fois chez eux, les élèves rejoignent la plateforme pour traiter les exercices qui leur sont attribués.

360 Learning : la fin du cartable trop lourd !

Les cartables surchargés par les manuels et cahiers divers pourraient n’être plus qu’un mauvais souvenir ! 360 Learning, créée par deux polytechniciens, propose de digitaliser les supports de cours qui deviendraient disponibles en ligne pour les élèves. Il suffirait à ces derniers de se connecter sur la plateforme pour y retrouver les supports et exercices créés ou enrichis par leurs professeurs.

Afterclasse : la révision en quelques clics !

Afterclasse permet la mise en ligne des cours au programme du collège et du lycée. Les élèves peuvent de chez eux, quelle que soit la matière, télécharger des sujets de bacs, des synthèses, des corrigés. La plateforme évalue leur progression. Les programmes mis à disposition des élèves sont validés par des professeurs. Des kits spécifiques de préparation aux différents examens, classés par matière, permettent de cibler et de cadrer la révision.

Eolane : la tablette optimisée pour l’enseignement

Nul doute que la tablette sera un jour aux écoliers ce que l’ardoise, la craie et l’éponge ont été pour leurs grands parents ! L’ère des manuels papiers touche à sa fin. Les solutions techniques sont déjà là et nous avons tous pu constater l’incroyable faculté de nos chères têtes blondes à maîtriser les outils numériques. Certains fabricants ont su anticiper ! Eolane, société située à Montceau-les-Mines, fabrique une tablette optimisée pour l’enseignement digital, commercialisée au prix de 349 €.

Tout est prêt techniquement pour cette révolution numérique tant attendue par les enseignants comme les élèves. L’Etat doit maintenant mener résolument cette digitalisation de l’enseignement.

Pionnières Day

Descriptif de l’événement

Un événement connecté pour découvrir le nouveau visage de l’entrepreneuriat féminin innovant, multiplier les rencontres inspirantes et développer votre réseau !

Lieu de l’événement

ESCP Europe 79 avenue de la République 75011 Paris

Dates et horaires de l’événement

9h – 14h

A qui s’adresse cet événement ?

Futur-e-s entrepreneures, investisseurs, experts de l’accompagnement et du financement de la création d’entreprise…

Frais de participation

15 euros la conférence
15 euros le déjeuner

Site internet

http://www.lespionnieres.org

Lien d’inscription

https://www.weezevent.com/pionnieres-day

Top 3 des personnalités qui encouragent et favorisent l’entrepreneuriat

Bon nombre de personnalités publiques s’engagent à tout mettre en œuvre pour accompagner et encourager les entrepreneurs en devenir, désireux de se lancer dans l’aventure de l’entreprise. Outre les hommes politiques, qui rivalisent d’inventivité pour encourager les initiatives entrepreneuriales dans leur département, leur région ou bien à l’échelle nationale, d’autres acteurs du monde de l’économie et de l’entreprise s’engagent jour après jour aux côtés de ceux qui créent ou qui tentent de devenir les géants de demain. Trois hommes, en particulier, retiennent notre attention 3 personnalités qui encouragent et favorisent l’entrepreneuriat.

1. Xavier Niel, LE Business Angel à la française

Le célèbre créateur et patron de Free, après avoir révolutionné le marché de la téléphonie en France à grands coups de prix cassés et d’inventivité, a développé tout un système d’accompagnement des start-up en vue de dénicher les véritables pépites entrepreneuriales qui sont amenées à voir le jour. C’est par l’intermédiaire d’une école qu’il a lui-même fondé (l’école « 42 »), que Xavier Niel tente d’aider les entreprises en devenir grâce à un incubateur qu’il finance avec ses propres fonds. Désigné par bon nombre d’acteurs du secteur économique et de l’entreprise comme le Business Angel le plus actif de France, Xavier Niel compte déjà à son actif plus de 35 millions d’euros d’investissement, répartis dans plus de 230 projets de start-up différents. Un véritable poids lourd, qui ne cesse d’encourager et favoriser l’entrepreneuriat en France, en accompagnant les jeunes créateurs dans leurs projets. De quoi donner un véritable coup de pouce, tant à ces créateurs qu’à l’économie française toute entière.

2. Fabrice Grinda, la discrétion liée à l’efficacité

Fabrice Grinda n’a pas la bougeotte ni l’exposition médiatique d’un Xavier Niel. Pourtant, avec plus de 26 millions d’euros investis dans 170 projets de start-up, ce chef d’entreprise et blogueur pour Business Insider est l’exemple même du talent que peut avoir une personnalité du monde entrepreneurial pour découvrir les grandes entreprises de demain. Airbnb, Alibaba Group, Beepi, Palantir Technologies, telles sont les start-up et les entreprises que Fabrice Grinda a aidées et dans lesquelles il a investi une partie de ses deniers personnels. Il n’y a donc aucune surprise que cet homme d’affaires soit aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands chasseurs de talents. Il continue d’ailleurs à encourager les projets de start-up innovantes aussi bien en France qu’à l’étranger.

3. Pierre Kosciusko-Morizet, l’après PriceMinister

Après avoir fondé l’un des sites de vente en ligne les plus réputés à travers le monde, Pierre Kosciusko-Morizet s’est engagé dans l’accompagnement et le financement de projets innovants en devenant le cofondateur du fonds d’investissement des entrepreneurs de l’Internet ISAI3, mais également en devenant un associé en charge de Kernel Investissements. Là encore, profitant de sa réputation de fondateur de PriceMinister, ce véritable homme d’affaires s’est réellement investi dans l’encouragement de l’entrepreneuriat en France et dans le monde entier. Il compte déjà de nombreuses participations à son actif, dans des domaines divers et variés. On recense parmi les entreprises qu’il a aidées : la Bonne Box, la Bourse du textile, ChicTypes, Novapost, FrenchWeb, Pearltrees, Camping-and-co.com.