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Ces start-up spécialisées dans les objets connectés insolites

Avec l’avènement des technologies du numérique et de l’information, de nombreuses start-up françaises et internationales développent des applications et des objets connectés insolites et innovants. Facilitant le quotidien des particuliers, ces objets connectés sont souvent originaux. Dotés de différentes applications destinées au grand public, ils permettent également aux start-up de financer des projets ambitieux.

Xiaomi et son purificateur d’eau connecté

Précurseur dans le domaine des smartphones, des bracelets connectés ou encore des baskets connectées, le géant Xiaomi va lancer prochainement un purificateur d’eau connecté ! La start-up chinoise créée en 2010, avec 7 500 salariés et 12 milliards de dollars de chiffre d’affaires, veut en effet conquérir les marchés asiatiques et indiens avec un purificateur d’eau connecté au réseau électrique domestique, chargé de purifier l’eau et d’envoyer les données sur un terminal. Vendu au prix de 200 euros, l’appareil n’est pour l’instant pas destiné au marché européen.

Mother, le capteur polyvalent

Après Nabaztag, le lapin connecté qui renseignait les particuliers sur la météo et changeait de couleur à la réception d’un mail, l’inventeur indien Rafi Haladjian innove avec Mother. Cet objet numérique polyvalent permet alors de surveiller plusieurs activités via des capteurs appelés cookies. Vous pensez souffrir de troubles du sommeil ? Disposez un Motion Cookie sous votre matelas qui analysera votre repos nocturne. Vous n’êtes pas sûr de vous hydrater convenablement ? Placez un Motion Cookie sur votre bouteille d’eau et vous aurez toutes les informations dont vous avez besoin !

L’accessoire connecté par Sevenhugs

Sevenhugs, une start-up française, a levé près de 1,5 million d’euros pour concevoir des objets connectés inédits. Née en 2014, elle a alors conçu un accessoire qui analyse le sommeil de ses utilisateurs. Dans un souci de bien-être, l’appareil est également muni de capteurs multi-usages qui mesurent le taux d’humidité, la qualité de l’air ou encore les écarts de température dans chaque pièce.

Les lunettes ORA d’Optinvent

Autre start-up française innovante et basée à Rennes, Optinvent est déjà à l’origine des lunettes connectées ORA, qui souhaitent ni plus ni moins concurrencer Google et ses lunettes 3D connectées. Sa campagne a permis de récolter plus de 100 000 euros grâce aux lunettes connectées polyvalentes dédiées aux activités sportives, à la photo, aux vidéoconférences ou encore à la logistique.

Netatmo et son projet Welcome

Récompensée depuis 3 ans par le CES Innovations Design and Engineering Awards dans toutes les catégories, la start-up française Netatmo ne cesse d’innover depuis ses débuts. Lancée en 2011, la société vient de commercialiser son nouveau projet d’objet connecté : Welcome. Cette caméra unique en son genre possède une technologie de reconnaissance faciale et se connecte directement depuis un smartphone. Capable de reconnaître aussi bien les habitants d’une maison que les intrus, Welcome est compatible avec iOS et Android et est commercialisé au prix de 199 euros.

La Smart Helmet de LifeBEAM

La start-up israélienne LifeBEAM spécialisée dans les capteurs de haute technologie est soucieuse de la sécurité. Son casque connecté Smart Helmet est alors destiné aux cyclistes et sert à mesurer la fréquence cardiaque, la vitesse, ou encore le nombre de calories brûlées.
Entièrement compatible via les systèmes iOS et Android, le casque connecté est également compatible avec différentes applications sportives comme Runastic et Mapmyrun, qui permettent de retracer son parcours depuis un GPS et d’évaluer ses performances.

Comment placer votre argent ?

Qu’il est agréable et confortable pour votre entreprise de posséder des liquidités ! Mais qu’envisagez-vous de faire de cet excédent ? Vous pouvez les laisser sur votre compte bancaire ou tout simplement les placer pour optimiser votre rendement. Quelles sont vos autres possibilités d’épargne en tant que dirigeant d’entreprise ?

Avant tout placement, vous devez connaître les échéances de paiements des différents prestataires et clients. L’entreprise doit avoir un plan de trésorerie solide et une vision à long terme des disponibilités de ses fonds.

Les possibilités d’épargne pour les entreprises

  • Les comptes à terme… à taux progressif

Le montant minimum de versement pour les comptes à terme est en général de 1 500 €. Concernant les comptes à terme à taux progressif, ils seront de 5 000 €. Le taux de rémunération des comptes à terme à taux progressif augmente chaque trimestre, semestre ou année. La fidélité du client est récompensée par un taux d’intérêt de plus en plus rémunérateur suivant l’ancienneté du contrat. L’attrait majeur de cette formule réside dans la possibilité de pouvoir récupérer son capital à tout moment. Il est possible de créer plusieurs comptes à terme pour éviter en cas de besoin de perdre une partie des intérêts.

  • … à moyen terme

Le placement à moyen terme peut convenir si l’entreprise dispose d’une trésorerie suffisante. La rémunération est fixée par l’institution financière et le taux d’intérêt est calculé suivant le montant du capital et la durée du placement. Ce contrat garantit à la fois le maintien du capital et l’absence totale de frais de gestion. Pour obtenir l’intégralité des intérêts gagnés, vous devez respecter la durée du placement sous peine de pénalité.

· … à taux renouvelable

Le montant placé est rémunéré à taux fixe, mais l’échéance du contrat n’implique pas automatiquement la clôture du compte : après avoir bénéficié des intérêts du premier placement, le client a le choix entre effectuer un nouveau versement sur le compte dans les mêmes conditions ou retirer tout ou une partie des fonds immobilisés.
Allant de 1 mois à 10 ans, ce compte a l’avantage de vous assurer une rémunération sur la base des taux connus dès la signature du contrat. Les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Immobilières) Ce placement à courte durée garantit une récupération totale ou au moins partielle de vos fonds placés. 2 types d’OPCVM existent : les SICAV et les FCP (fonds communs de placement). Les SICAV émettent ou rachètent les parts ou actions à la demande des investisseurs. Les SICAV monétaires de capitalisation offrent aux titulaires des parts une rentabilité par appréciation quotidienne de la valeur liquidative proche de celle du marché monétaire. Il existe également des SICAV obligataires et des SICAV actions qui offrent au dirigeant d’entreprise la possibilité d’acheter indirectement des obligations ou des actions sans avoir à suivre quotidiennement le cours du marché. Les SICAV dites actions comportent des risques pour la trésorerie du fait de la volatilité de ses parts. Le FCP se distingue de la SICAV par son statut juridique. Il s’agit d’une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Il n’a pas de personnalité morale. Chaque porteur de parts dispose d’un droit sur les actifs du fonds, proportionnel au nombre de parts possédées. Soumis à des réglementations différentes de celles des SICAV, la valeur liquidative des parts d’un FCP est plus élevée que celle des SICAV, le nombre d’investisseurs dans les FCP est plus réduit, le gérant peut alors avoir une politique de gestion plus en adéquation avec les souhaits des titulaires de parts.

  • Les certificats de dépôt

La souscription du certificat de dépôt peut durer un jour minimum à une année maximum. Le montant minimum de placement requis par l’établissement bancaire s’élevant à 150 000 €, ce type de placement s’adresse essentiellement aux entreprises disposant d’une capacité financière élevée.

  • Le contrat de capitalisation

Ce contrat se montre intéressant car il donne à la fois des intérêts plus élevés que les contrats à terme et une meilleure disponibilité du capital. Pour cela, vous n’êtes contraint par aucun engagement de placement. Ce type de contrat est parfois critiqué par certains spécialistes comme possédant des risques majeurs lors d’une montée des taux d’intérêt.

Les possibilités d’épargne pour les TNS

Il existe deux types de contrats d’assurance-vie : en euros et en unités de comptes (ou multisupport). Ces derniers vous permettent de constituer une épargne adaptée à vos besoins, tant en termes de durée d’investissement que de sensibilité au risque. Durant la validité du contrat, votre capital est exonéré d’impôt sur le revenu. La taxation intervient uniquement lors de la sortie définitive ou de retraits partiels de vos fonds. Au bout de 8 ans, vos gains ne sont imposables qu’après déduction d’un abattement annuel de 4 600 €.

  • Le PEE 

Les versements du plan épargne entreprise (PEE) sont plafonnés au quart de votre rémunération brute annuelle ou de vos revenus professionnels imposables si vous êtes travailleur non-salarié. Vos versements ne vous font pas bénéficier d’exonération fiscale, néanmoins les sommes placées sur votre plan d’épargne s’accumulent en franchise d’impôt. Après une période d’épargne d’un minimum de 5 ans ou lors d’un déblocage anticipé visé par la loi, vous pourrez récupérer votre épargne. Vous n’aurez aucun impôt à payer sur les plus-values comme sur les revenus encaissés. Ce produit n’est valable que si l’entreprise possède au moins un employé.

Faut-il prévoir un légataire pour son compte Facebook en cas de décès ?

Avec l’engouement suscité par les réseaux et médias sociaux, un certain nombre de vides juridiques se comblent peu à peu. Le décès d’un utilisateur et l’avenir du compte qui lui est associé a ainsi fait l’objet d’une attention particulière, particulièrement sur Facebook. Qu’arrive-t-il en effet à ce profil en cas de décès, et un tiers peut-il être désigné pour la gestion du profil ?

La désignation d’un légataire

Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde, Facebook représente le réseau social numéro un depuis plus de 10 ans. Le média social est en effet consulté par près de 968 millions de fois au quotidien, dont 228 millions rien que sur le continent européen. Le nombre de profils actifs sans cesse croissant pose alors la question de leur avenir en cas de décès de leurs utilisateurs. Lancée depuis peu, une application vient résoudre cette lacune juridique en offrant la possibilité de choisir un légataire. Celui-ci peut ainsi être désigné à la mort d’un abonné Facebook pour gérer son compte et son profil. Cette fonction pour l’instant uniquement disponible outre-Atlantique et désignée sous le nom de « Legacy Contact », permet ainsi de désigner un membre de la famille, un ami ou un proche. La possibilité de ne pas supprimer le profil du défunt offre ainsi l’opportunité de perpétuer la mémoire de ce dernier, et d’exercer un droit en continu.

Cependant, l’accès au compte du défunt reste limité à certaines fonctionnalités et l’application ne permet pas pour l’instant un accès total. Il est alors permis au légataire désigné d’accrocher des publications sur le mur du profil mais pas au nom du défunt, de répondre à la demande d’ajout en ami, et de mettre à jour les photos du profil. Facebook interdit de même au légataire de se connecter directement via les coordonnées habituelles du défunt sur le compte, mais seulement par le biais de l’application Legacy Contact. Si de son vivant l’utilisateur a fait la demande expresse de la transformation de son compte, son profil peut être transformé en mémorial ou supprimé définitivement.

Suppression ou commémoration

Suivant alors les règles de droit commun de l’héritage, la firme américaine fait preuve d’initiative en faveur de l’entretien de la mémoire des utilisateurs décédés. Auparavant, les fonctionnalités permises ne permettaient que de créer un compte de commémoration à la demande du défunt avant son décès, retraçant son parcours et les étapes principales de sa vie. Ce mémorial ne pouvait pas faire l’objet d’un accès par un tiers et ne pouvait donc pas être modifié. Dorénavant, le légataire désigné peut faire vivre le profil de l’utilisateur décédé en enrichissant le contenu de son profil.

Sur Instagram et d’autres sites sociaux, une politique plus restrictive a été prévue. Seule la suppression ou la commémoration restent possibles après la mort de l’utilisateur. Un membre de la famille du défunt conserve alors seul ce droit de suppression ou de commémoration. Les mêmes règles sont appliquées à Gmail et l’ensemble des applications Google, ainsi que sur Twitter, LinkedIn, et autres réseaux sociaux. Seuls les membres de la famille après un décès décident de l’avenir du profil du défunt, soit en le supprimant soit en entretenant sa mémoire sans la possibilité cependant de le mettre à jour.

Quelles sont les plateformes et solutions qui boostent les ventes des e-commerçants ?

Dans la volonté effrénée des vendeurs en ligne d’atteindre une plus grande audience, et ainsi d’obtenir toujours plus de parts de marché, diverses plateformes et solutions sont présentes sur le web pour booster leurs ventes. Ces acteurs possèdent un rôle essentiel car ils facilitent la rencontre entre le vendeur et le consommateur.

Quelques chiffres

Au total, on note que 70% de la croissance des e-commerçants s’effectue en dehors de leur propre boutique. C’est dire la nécessité des e-marchands à optimiser leur visibilité en ligne, et l’importance du recours aux plateformes extérieures. Concrètement, d’après un sondage effectué par le Journal du Net sur les actions commerciales enregistrées en ligne, les liens sponsorisés représentent par exemple plus de 40 % du marché publicitaire sur le Web. Selon NetEco, le marché des liens sponsorisés engendre approximativement 800 millions d’euros contre 510 millions d’euros pour les bannières. Les comparateurs atteignent quant à eux les 90 M€. Ce qui donne une idée de l’influence de ces acteurs sur les ventes effectuées en ligne.

Quelles plateformes et solutions pour booster ses ventes ?

Parmi les plateformes les plus courantes qui permettent aux vendeurs d’accéder à un plus gros trafic, on retrouve :

– La marketplace ou la place de marché 

Elle-même un site commercial, la marketplace agit comme une plateforme de rencontre et d’échanges de services ou de produits entre entreprises, particuliers ou autres collectivités exploitantes. Selon les statistiques enregistrées, la place de marché pourrait être à l’origine de 8% des ventes en lignes au total. Parmi les principales marketplaces du marché, on retrouve Priceminister Rakuten ou encore eBay.

– Le comparateur de prix 

Ce service web est très prisé des consommateurs. Il leur offre un moyen rapide de comparer des prix sur Internet. Le plus célèbre d’entre eux est Google Shopping. Sur cet espace, l’internaute tape le nom d’un produit et la plateforme lui propose automatiquement plusieurs commerçants en ligne chez lesquels le produit est disponible, et à quel prix. Le référencement des boutiques est automatique : les consommateurs sont redirigés directement chez les commerçants de leur choix après comparaison des prix pratiqués.

– Les liens sponsorisés

Ils comptent parmi les solutions simples et efficaces pour lancer une campagne publicitaire et augmenter ainsi la visibilité d’un commerçant donné. Il s’agit de liens hypertextes qui apparaissent dans les moteurs de recherche, au-dessus des résultats dits « naturels ». Les liens sponsorisés garantissent ainsi une présence et une visibilité accrue des produits. Les solutions les plus connues en la matière sont Google Adwords et AdSense. 

– Le « retargeting »

Technique appelée également « reciblage publicitaire », le retargeting consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur différents sites internet en fonction de l’intérêt d’un internet pour tel ou tel produit. Concrètement, si un consommateur visite la fiche d’un produit, mais ne réalise pas l’achat, le site marchand pourra afficher des bannières publicitaires à ce même internaute sur d’autres sites qu’il visite, afin de l’inciter à revenir réaliser son achat. De nombreux sites comme Amazon utilisent cette solution.

Accessibilité des lieux en 2015 : qu’en est-il ?

La loi « handicap » pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a été votée le 11 février 2005. Les lieux recevant du public (magasins, hôtels, restaurants, cabinets médicaux, cinémas, transports etc…) devaient devenir accessibles à tous et ce quel que soit le handicap : moteur, auditif, visuel, mental. 10 ans après où en sommes-nous ? Quelles sont les nouvelles échéances ? Y-a-t-il des dérogations ?

Quel est le constat ?

Au 1er janvier 2015, seuls 40% des établissements sont accessibles aux handicapés. Notons aussi que près de 10 millions de personnes en France sont potentiellement concernées et ce de façon permanente ou provisoire. Tout est donc loin d’être achevé. Le 21 juillet 2015, des délais supplémentaires ont été accordés par l’Assemblée Nationale. Les établissements recevant du public (ERP) bénéficient d’une prorogation de 3 à 9 ans pour se mettre en conformité.

Qu’est-ce que l’agenda d’accessibilité programmée?

Les responsables des ERP doivent, le 27 septembre 2015 au plus tard et selon le cas de figure :

– soit envoyer au préfet et à la commission d’accessibilité de la commune (pour les villes plus de 5000 habitants) une attestation sur l’honneur indiquant que leurs locaux ont été mis en conformité avec les exigences de la loi de 2005.

– soit établir un agenda d’accessibilité programmée nommé Ad’ap. Par ce document obligatoire transmis à la mairie ou à la préfecture, les responsables s’engagent à effectuer les travaux de mise en conformité.

Cet Ad’ap se compose d’une description des locaux concernés, d’un calendrier des travaux envisagés et d’une étude de financement. Ce programme doit être validé par le préfet qui assurera des contrôles réguliers quant à la réalisation effective du chantier. Si l’Ad’ap est refusé par le préfet, un nouveau dossier doit être soumis dans les 6 mois. Si aucun agenda n’est déposé, le responsable de l’ERP devra régler une amende de 1500 à 5000 euros. Néanmoins, une prorogation pour le dépôt de l’Ad’ap peut être accordée en cas de difficultés techniques ou financières.

Quels sont les nouveaux délais pour la mise en conformité ?

Les établissements qui ont une capacité d’accueil maximum de 200 personnes disposent d’un délai de 3 ans pour effectuer les travaux. Ceux-ci représentent 80% du parc total en France. Pour les structures de plus grande capacité, 9 ans sont alloués pour rendre les locaux accessibles à tous.

Le secteur des transports possède un calendrier qui lui est propre : le délai est de 3 ans pour les transports urbains, de 6 ans pour les interurbains et de 9 ans pour les transports ferroviaires. Précisons qu’une amende de 45 000 euros peut être appliquée en cas de non-respect de la loi.

Quels sont les cas de dérogation ?

Les établissements recevant du public peuvent être dispensés de réaliser ces travaux dans les 4 cas suivants :

– l’impossibilité technique
– la disproportion financière entre le coût des aménagements, la valeur du bien et l’activité de l’entreprise
– le souci de préserver le patrimoine architectural (par exemple les bâtiments classés ou leurs abords immédiats)
– le refus de la copropriété lorsque l’ERP est situé dans un immeuble collectif à usage d’habitation.

A quoi ressemblera la banque de demain ?

Alors que seulement 1 français sur 5 se rend à sa banque une fois par mois, le secteur bancaire est condamné à évoluer et à changer ses habitudes. La dématérialisation des services et l’avènement du numérique participent à ce changement. A quoi ressemblera la banque de demain et quel sera l’impact sur le consommateur ?

La dématérialisation progressive des services bancaires

D’après l’étude Audirep pour BforBank de mai 2015 (voir plus bas l’infographie), aujourd’hui 1 français sur 10 client se déclare avoir une banque en ligne et 42% de ces particuliers qui la signalent comme banque principale, le futur de la banque semble tout tracé. La dématérialisation des services bancaires semble en effet la règle depuis quelques années, avec de moins en moins de guichets et de présence physique des banques traditionnelles. Le rythme de disparition des agences bancaires est actuellement de 2 à 4% par an, et nul doute qu’à terme celles-ci pourraient appartenir au passé. Les chiffres montrent par ailleurs que 44% des français déclarent ne pas recommander leur banque actuelle à leurs proches, ce qui prouve à quel point l’avenir du secteur bancaire tend de plus en plus vers la dématérialisation des services et produits bancaires.

La banque en ligne plébiscitée pour ses économies

A l’image de nombreux secteurs de la finance mais aussi de commerces traditionnels, la désertification touche le secteur de la banque. La disparition progressive des guichets et établissements en zone rurale pose un énorme problème pour les consommateurs. Les banques en ligne viennent alors sérieusement concurrencer les banques classiques voire les remplacer en partie. Une évolution logique quand on sait que l’ouverture d’un compte bancaire sur Internet offre de nombreux avantages pour les clients : économies non négligeables (les ménages payent environ 20% de moins sur leurs cotisations annuelles), simplification de toutes les démarches administratives mais surtout gratuité de nombreux services et accès en libre-service toute l’année…

L’avènement des nouvelles technologies de paiement bouleverse le système bancaire

Le banquier du futur devra également s’adapter au changement d’habitudes des ménages en matière de paiement. Si la carte bancaire reste le moyen de paiement le plus utilisé aujourd’hui, il faut désormais compter avec de nouveaux acteurs des nouvelles technologies du numérique et de l’information.

1. Applications, plateformes en ligne et nouvelles monnaies
Tablettes tactiles et smartphones sont désormais des outils massivement utilisés par les consommateurs, même pour payer leurs achats avec des applications comme Lydia ou Paybyphone par exemple. Paiement sans contact, reconnaissance d’empreinte digitale, vocale et bientôt faciale, un smartphone peut désormais servir aisément de terminal et de relais de paiement. Par ailleurs, les internautes utilisent de plus en plus les plateformes de paiement en ligne comme Paypal. Enfin, de nouvelles monnaies comme le Bitcoin apparaissent et bâtissent de nouveaux réseaux de paiement directement utilisables par les consommateurs.

2. Les géants du web s’y mettent
Toutes les multinationales du Web 2.0 se mobilisent également pour encourager cette tendance, et les géants de l’internet apportent leur lot d’innovation en ce qui concerne les méthodes de paiement. Avec leurs systèmes Apple Pay et Google Wallet, Apple et Google emboîtent le pas à cette évolution, en visant à simplifier et sécuriser les paiements en ligne et dans les commerces traditionnels.

Indéniablement, la révolution du numérique est en marche et profite aux ménages qui ont désormais accès à de nouveaux moyens de paiement facilement accessible et entièrement sécurisés. Une concurrence supplémentaire pour les acteurs bancaires traditionnels, qui ont tout intérêt à se réinventer pour satisfaire la demande d’un client de plus en plus exigeant et enclin à utiliser les nouvelles technologies.

banque en ligne

Ces start-up qui viennent en aide aux migrants

Face à la crise des migrants, les pays européens ont décidé de lancer plusieurs initiatives à visée humanitaire. Le monde de l’entreprise n’est pas en reste, puisque se sont créées depuis quelques mois de nombreuses start-up dans ce but, touchant des secteurs très divers allant de l’hébergement à la formation. Quelles sont donc ces jeunes entreprises qui cherchent à venir en aide aux migrants ?

CALM

Récemment fondée, cette start-up française, dont le nom signifie Comme À La Maison, vient de connaître un essor fulgurant ces derniers jours. Il s’agit d’une plateforme créée par Alice Barbe afin de mettre en relation des réfugiés et des personnes leur proposant des lieux d’hébergement. Avec l’intensification de la crise migratoire, les propositions d’aide affluent sur le site. Le réseau social a déjà rassemblé des centaines de lieux d’hébergement possibles, des offres à coordonner maintenant avec le besoin de sites sûrs pour les migrants.
La start-up est accompagnée par l’association Singa et devrait connaître un développement important dans les prochaines semaines.

Refugees Welcome

La plupart des autres start-up venant en aide aux migrants se situent en Allemagne, où la situation a été prise en charge plus tôt sur le plan politique. Depuis plusieurs mois, l’initiative Refugees Welcome propose un service similaire à celui de la start-up française. Cette entreprise met donc en contact des demandeurs d’asile et des volontaires souhaitant les accueillir, afin de désengorger les centres d’hébergement déjà au complet. Une plateforme en ligne permet de gérer les offres en Allemagne et en Autriche ainsi que les demandes, puis des associations font le lien direct entre les réfugiés et les personnes se proposant de les loger.

Wings University

Créée depuis quelques mois, cette start-up allemande originale se présente sous la forme d’une plateforme en ligne dédiée à la formation des réfugiés. Wings University réunit des universités partenaires partout en Allemagne, qui acceptent d’ouvrir des cours gratuits aux réfugiés dans toutes les disciplines (économie, informatique, architecture, commerce, etc.). Le principe de cette démarche est de pouvoir fournir une véritable formation à des réfugiés souvent déjà diplômés dans leur pays, afin de leur permettre de s’intégrer plus facilement sur le territoire européen.

Workeer

Parmi les start-up allemandes qui cherchent à apporter leur soutien aux migrants, de nombreuses se concentrent également sur le secteur-clé de l’emploi. C’est le cas de la plate-forme web Workeer, qui permet de mettre en relation des réfugiés désireux de travailler sur le territoire allemand et des entreprises acceptant de les embaucher. Le site de la société compte à ce jour plus de 300 offres d’emploi, dans des domaines divers comme la restauration, l’administration ou les services à la personne.

Hotel Utopia

Fondée par Catherine Daraspe, la start-up Hotel Utopia est l’une des plus dynamiques en Allemagne à l’heure actuelle pour soutenir les réfugiés. Cette jeune entreprise se propose d’offrir des lieux d’hébergement aux migrants, nécessaires dans ce pays qui est la première destination européenne des réfugiés. L’entreprise facilite l’ouverture de sites provisoires pour loger les migrants, avec à terme un projet d’envergure : d’ici 2017, ouvrir à Berlin un hôtel tenu par des réfugiés, avec pour objectif de loger les nouveaux réfugiés arrivant en Allemagne.

Brader l’immobilier pour les entreprises, une solution ?

A l’instar de la ville de Liverpool, la municipalité de Roubaix souhaite acheter des maisons à l’abandon et les proposer à 1 euro symbolique. Les nouveaux acquéreurs s’engagent à réhabiliter les habitations et y vivre au moins 5 années. 

Cette formule permet aux quartiers désertés de se repeupler tout en permettant à des foyers à faibles revenus d’accéder à la propriété. Mais brader l’immobilier pour permettre l’installation de nouvelles entreprises est-ce envisageable de manière similaire aux particuliers ?

Quels avantages ?

Nombre de petites et moyennes entreprises peinent à débuter leur activité à cause du prix élevé de l’immobilier. L’installation dans des locaux peu chers permettrait aux jeunes sociétés de réduire considérablement leurs charges fixes et réserver la majorité de leur capital au développement de leur activité. De plus, une belle plus-value est envisageable lors de la vente du bien immobilier, quelques années plus tard, surtout si l’activité du quartier a été boostée par le développement d’entreprises innovantes.

Acquérir un plateau brut donne la possibilité à l’entrepreneur de concevoir entièrement les plans de sa société en fonction de ses besoins, de son activité et de ses envies. Un lieu de travail optimisé permet un gain de temps et une efficacité accrue des salariés.

Donner la possibilité aux jeunes sociétés d’intégrer des locaux à des tarifs imbattables permet à une ville de développer son activité salariale. Des quartiers sinistrés verront un accroissement de leur attractivité.
L’augmentation de l’activité commerciale incitera l’installation de nouveaux habitants et favorisera tous les secteurs d’activité de la ville comme les commerces de proximité et les entreprises de service.

Quels inconvénients ?

Si l’on transpose l’immobilier bradé aux professionnels, les entrepreneurs seront dans l’obligation d’effectuer des travaux. La rénovation des lieux peut s’avérer onéreuse surtout pour une entreprise en début d’exercice. L’entreprise va s’endetter auprès d’organisme de crédits, et ce pour des frais qui ne serviront pas à développer leur activité, ce que pourrait effrayer certaines banques. De plus, le temps consacré pour le suivi du chantier peut interférer avec l’activité de l’entrepreneur, surtout dans le cas d’une petite entreprise.
Un retard dans l’exécution du chantier peut compromettre le développement de la société et peut également dans certains cas conduire à une cessation définitive de l’activité de la société en cas de retard important.

Les locaux proposés à la vente sont souvent localisés dans des quartiers désertés et mal desservis par les transports en commun, or pour certains types d’activités, une accessibilité facile à l’entreprise est nécessaire voire obligatoire afin de rencontrer les clients ou les partenaires. De plus, le recrutement de certains collaborateurs peut s’avérer plus difficile en raison de la mauvaise réputation du secteur géographique de la société ou de sa difficulté d’accès.

L’achat d’un bien immobilier peut s’avérer un handicap pour la société qui ne peut pas délocaliser, or une entreprise en cours de développement doit impérativement pouvoir évoluer rapidement en fonction du marché ou pour se rapprocher de nouveaux clients.

Par ailleurs, pour plus d’attractivité, la formule proposée aux particuliers doit évoluer car l’obligation de rester au moins 5 ans dans les locaux semble trop contraignante pour des jeunes entreprises.

Ces villes qui font la part belle aux start-up

Nombreux sont les entrepreneurs qui souhaitent profiter d’une ville avantageuse pour créer et développer leurs entreprises. Selon la zone géographique et le pays, certaines villes se différencient des autres en termes d’attractivité. Quels sont alors ces villes propices à la création d’une start-up ?

La Silicon Valley, la reine des régions favorables aux start-up !

Lorsqu’il s’agit de start-up, la plupart des particuliers pensent au  États-Unis, pays de la libre entreprise et de la réussite. La Silicon Valley en Californie vient alors à l’esprit de tout entrepreneur concerné par le secteur des technologies en forte croissance. Berceau des entreprises multimilliardaires mais aussi des petites entreprises innovantes, la région californienne est plébiscitée partout dans le monde. Ainsi, une étude de Telefonica Digital et le site outre-Atlantique Startup Genome classe la Silicon Valley comme 1ère ville propice à la création d’une start-up. En première position et bien loin devant Paris qui arrive en 11ème place, la ville californienne abrite plus de 50 000 salariés et 6 000 entreprises. Tirant son épingle du jeu, quelques start-up françaises prouvent cette attractivité en s’implantant dans la Silicon Valley. Lending Club, créée par deux jeunes français et spécialisée dans les services bancaires, est ainsi cotée plus de 5 milliards de $ au Nasdaq.

Tel-Aviv, le poumon économique du Proche-Orient

Pendant oriental de la Californie, Tel-Aviv constitue sans nul doute une ville qui compte pour les créateurs innovants. Ville de haute technologie qui accueille bon nombre de diplômés, la cité séduit pour son attractivité. Avec plus de 1 200 entreprises pour une population de moins de 400 000 habitants, le poumon économique d’Israël attire de nombreux investisseurs et créateurs d’entreprise. Ville d’innovation et de High-tech, Tel-Aviv profite de sa colossale industrie de l’armement pour créer de nombreux emplois à haute valeur ajoutée dans le secteur du numérique et de la R&D.

Bangalore, un outsider de renommée mondiale

Capitale indienne de l’Etat du Karnataka, Bangalore profite d’une attractivité en perpétuelle hausse pour les créateurs de start-up. En pleine mutation économique et à la pointe du secteur informatique, l’Inde et Bangalore en particulier bénéficient de pôles de compétence et d’excellence. Surnommée la Silicon Valley indienne, la ville est particulièrement reconnue pour le développement de nouvelles technologies et la créativité des entreprises qui y siègent. Avec de nombreuses sociétés dans le secteur des logiciels informatiques, de la biochimie et de l’aérospatiale, Bangalore est une ville qui accueille une sous-traitance mondiale renommée. De nombreuses multinationales y possèdent ainsi des unités de recherche, des centres d’appels et leurs unités de production. Microsoft, Google, HP, Logica, Yahoo, Amazon et bien des grands noms sont installés dans la ville indienne qui investit massivement dans les technologies et équipements de pointe.

Lyon, la ville qui monte

Élue ville française la plus innovante pour entreprendre par le classement de l’Entreprise-l’Expansion, la capitale des Gaules a créé près de 15 000 entreprises en 2012. Siège et pôle économique de nombreuses entreprises et industries du domaine pharmaceutique et des biotechnologies, Lyon bénéficie d’un engouement certain pour les entrepreneurs innovants. Celle-ci accueille ainsi des spécialistes de l’ingénierie à l’instar d’Amaris qui y réalise le quart de ses 50 millions d’euros de chiffres d’affaires.

Les applications qui rendent le tourisme divertissant

Le temps d’un week-end ou d’un séjour plus long, on a souvent envie de partir à la découverte d’un lieu en famille, en couple ou entre amis. Pour en profiter au maximum, il n’y a rien de plus amusant que des applications conçues pour vous faciliter la vie tout au long de vos vacances. En voici quelques-unes…

Monument Tracker: le détecteur de sites remarquables

Si vous êtes un touriste attentif et connecté, l’application « Monument Tracker » vous alertera à chaque fois que vous passerez à proximité d’un site remarquable, d’une façade, d’un musée ou d’un monument classé. Chaque alerte donne toutes les informations intéressantes sur le site (photos, cartes, itinéraires, textes et audio). La dernière version de cette application recense plus de 56 destinations touristiques dans le monde. Grâce à « Monument Tracker », apprenez tout sur l’histoire des sites remarquables qui vous entourent. Disponible sur iOS et Android, elle propose un mode offline permettant d’utiliser le GPS pour s’orienter. Donc, vous pouvez l’utiliser même sans être connecté à internet.

Tripomatic: le planificateur de voyage

Cette application intelligente permet d’explorer une destination touristique, même si vous ne savez pas ce qui vous y attend. Il suffit de sélectionner les lieux que vous souhaitez parcourir, les activités et attractions touristiques, les points d’intérêts et les dates de voyage pour qu’elle vous aide à construire un planning et un itinéraire de découverte riche en couleurs. Elle permet également de regrouper les monuments et activités pour optimiser les journées de visite. De même, des cartes détaillées et des modèles de randonnées sont disponibles en offline. Cette application est disponible pour iOS et Android.

Divertissez-vous avec « Piste et trésor » !

« Piste et trésor » est une application ludique qui propose des jeux de piste autour du patrimoine des villes, départements et régions de France. Au gré des énigmes et indices proposés, vous mettrez en scène de façon amusante les monuments et sites touristiques de France durant 2 ou 3 heures. Par exemple, vous pouvez suivre les fantômes du quartier Latin à Paris ou partir à la découverte de la forêt et des criques méditerranéennes à Saint-Raphaël. « Piste et trésor » est disponible sur iOS et compatible Android. Elle est disponible gratuitement sur le Google Play.

Laissez-vous guider par « mtrip »

Il existe aujourd’hui de nombreux guides de voyage traditionnels qui proposent des applications mobiles aux internautes. Mtrip marque la différence en proposant non seulement un contenu riche et détaillé, mais également des itinéraires personnalisés et partageables dans les métropoles européennes, asiatiques et américaines. Il suffit de renseigner les lieux que vous souhaitez visiter et cette application se charge de créer un programme touristique sur-mesure. Fonctionnant uniquement sous Android, elle propose plus de 35 guides pour les grandes villes du monde.

Découvrez le patrimoine français avec « France audioguide »

Comme son nom l’indique, l’application « France audioguide » vous permet de découvrir facilement les richesses du patrimoine français. Elle propose des centaines d’articles lus de façon ludique par une voix de synthèse. Grâce à cette application, disponible uniquement pour iOS, vous aurez toutes les informations utiles sur les villes, régions, villages, monuments, places publiques, musées et autres lieux insolites de France. Il suffit de pointer votre téléphone sur un point d’intérêt situé dans votre entourage pour découvrir son histoire, ses informations géographiques et culturelles et ses anecdotes.