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L’entrepreneur en banlieue

Disposant de nombreuses mesures et incitations fiscales visant à développer l’activité entrepreneuriale, la banlieue demeure l’objet de bien des interrogations. Depuis des dizaines d’années les gouvernements successifs se sont employés à favoriser l’emploi et l’entreprise avec des succès plus ou moins notables. Quel bilan tirer alors de ces décisions politiques et économiques en banlieue ?

Des plans successifs pour aider l’entreprise 

Plan Banlieue, plan Espoir Banlieue, rapports interministériels sur la politique de la ville en banlieue, ces zones ont bénéficié de nombreuses mesures incitatives. Politique de l’emploi, développement des entreprises en zones fiscales incitatives, formation des jeunes, nombreux ont été les choix des gouvernements au fil du temps. Avec des résultats plus que mitigés, les banlieues cumulent des tares économiques et sociales qu’il semble difficile de pouvoir résoudre en quelques années.

Un bilan de 2004 de l’Institut Montaigne qui montre de nombreuses inégalités, avait été à l’origine de la Charte sur l’égalité des chances et la diversité. Selon le ministère de la Ville de l’époque, un jeune de moins de 30 ans sur trois avait décroché un emploi et seuls 26 500 contrats d’autonomie avaient été signés. 102 entreprises implantées dans les différentes villes de banlieue avaient été signataires de la Charte, mais seuls les grands groupes industriels comme Coca-Cola ont dépassé leurs objectifs.

Échecs de la politique de la ville …

De nombreuses zones ont été créées visant à favoriser l’implantation des entreprises en banlieue. Zone de Redynamisation Urbaine, Zone Franche Urbaine, la politique de la ville a eu recours à des mesures d’exonération fiscale incitatives. Supprimées depuis 2014 et remplacées par des
Contrats de ville, ces zones franches ne semblent pas avoir apporté d’améliorations. L’aide à la création d’entreprise et le soutien financier des quartiers les plus défavorisés souffrent également d’une politique budgétaire insuffisante, que les entrepreneurs de banlieue dénoncent. Le contexte économique et les différentes crises successives ne permettent pas d’adopter des mesures budgétaires suffisantes malgré les 42 milliards d’€ injectés dans les banlieues selon la Cour des Comptes.

…Mais des réussites individuelles

Les entrepreneurs individuels et très petites entreprises semblent tirer leur épingle du jeu. Quelques succès notables viennent ponctuer un bilan plus que mitigé en banlieue. À l’instar de la marque Airness qui continue de connaître une réussite fulgurante, seuls les entrepreneurs de banlieue qui se sont pris en main connaissent des réussites économiques. Fondée en 1999 par Malamine Koné à Saint-Denis dans le 93, la multinationale s’est imposée comme une référence dans l’univers des équipementiers sportifs avec un chiffre d’affaires de plus de 120 millions d’€ ! Auto-entrepreneurs, PME et entreprises à taille réduite tentent de dynamiser des quartiers souvent exclus des services publics et éloignés des centres villes.

Le prix Talent des Cités récompense ainsi depuis 2002 près de 181 créateurs d’entreprise. L’entreprise Tout à Dom Services, créée en 2005 par un habitant du Raincy, Franck Sodoyer, illustre parfaitement cette tendance avec un chiffre d’affaires généré de 2,3 millions d’€. Cette dernière a pour but de favoriser l’accès aux soins des plus démunis.<

Les applications qui permettent de voyager malin

Le développement des technologies numériques et des applications mobiles permet aujourd’hui aux particuliers de disposer de nombreuses offres pour voyager. L’univers du tourisme et du voyage bénéficie de différentes applications pour voyager malin et payer moins cher son séjour. Quelles sont alors ces start-up qui proposent des offres avantageuses à travers leurs applications ?

Les comparateurs d’offres de voyages 

Le succès des plateformes Web proposant de comparer les offres d’hôtels ne cesse de croître. TripAdvisor, Kayak, Trivago et bien d’autres sont utilisés par des millions d’internautes. Ceux-ci permettent d’afficher toutes les offres (promotionnelles ou non) des sites de réservation en les triant par date et durée du séjour, équipements, et surtout par avis et notes des utilisateurs.
Particulièrement utiles pour tous ceux qui souhaitent payer moins chers leurs séjours mais aussi profiter des photos prises par les internautes et des avis réels sur tel ou tel hébergement, les comparateurs d’offres demeurent de précieux atouts pour voyager malin.

Avygeo le numéro 1 du voyage social

Dans la même optique, Avygeo est une plateforme Web qui permet de comparer les offres d’hébergements mais dans un souci d’équité et de séjour à caractère humanitaire. Réseau social et solidaire en faveur du tourisme conscient, le site permet de partager avis et photos sur un établissement tout en faisant gagner de l’argent aux associations humanitaires en partageant des témoignages.

Localeur sur application mobile

Créée au Texas afin de faciliter un séjour au quotidien en planifiant de A à Z son voyage et faciliter la vie des utilisateurs une fois sur place, la plateforme mobile Localeur a reçu le prix de la meilleure start-up en 2013. Ce site permet de récolter des guides et des avis sur l’ensemble d’une ville pour profiter une fois sur place de toutes les informations utiles. Restaurants plébiscités par les utilisateurs, attractions du moment à faire, sorties et bonnes idées shopping, Localeur localise et recommande tous les lieux pour voyager malin sans payer plus et économiser sur son budget voyage.

Entrain pour lutter contre le jetlag

Entrain est une idée originale et maligne pour éviter aux voyageurs le désagréable décalage horaire. L’application permet en effet quelle que soit la durée du vol de régler au mieux son horloge interne pour ne pas ressentir les effets néfastes du jetlag. Créée par des chercheurs du Michigan, l’application fait fureur sur l’App Store et iPhone.

PackPoint l’indispensable pour voyager

Éditée par le spécialiste des applications mobiles Wawwo, PackPoint est disponible sur l’ensemble des plateformes mobiles. Avant de partir en vacances, préparer sa valise représente souvent un calvaire et demande maintes précautions. Afin de ne rien oublier et être sûr d’emporter les objets et effets personnels les plus importants, l’application PackPoint permet d’aider à la préparation des valises et d’optimiser leur contenu. Les voyageurs sont ainsi certains de n’emporter que le nécessaire ou au contraire disposent de la possibilité de régler l’application pour remplir la valise au maximum !

TripIt l’outil de voyage

Fondée en 2006, la start-up TripIt est plébiscitée par les utilisateurs et fait partie des applications Android de voyage les plus téléchargées. Bien pratique une fois dans l’avion pour une fois sur place régler de façon optimale ses visites, TripIt fournit toutes les informations utiles pour préparer ses itinéraires. Les voyageurs peuvent télécharger le plan de la ville, les horaires de tous les services publics ou encore les emplacements exacts de tous les monuments à visiter une fois sur place.

Wifi-Finder pour économiser sur son budget

Fondée par la start-up NinthDecimal qui fait partie des 500 compagnies en vogue du magazine Fortune, l’application Wifi-Finder éditée par JiWire est l’accessoire indispensable des tablettes et Smartphones.
Difficile de se passer d’Internet une fois arrivé dans un pays. Afin de pallier ce problème récurrent des touristes, l’application Wifi-Finder permet d’économiser des frais considérables sur sa facture de téléphonie mobile en fournissant un service gratuit de radar Wifi à l’étranger.

Quels métiers porteurs dans le numérique ?

Le secteur des Nouvelles technologies et des Télécommunications est en perpétuelle croissance. On notait par exemple en 2009 environ 6,5 milliards d’abonnés pour la téléphonie mobile et plus de 600 milliards USD investis dans le domaine d’après l’évaluation de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications). Cette révolution a créé un boom sur le marché de l’emploi. Et selon les dires de l’Union européenne, on prévoit le doublement de ces chiffres. Plusieurs métiers ont vu le jour et plusieurs autres naissent au fil du temps grâce aux technologies. Mais quels sont parmi cette panoplie de métiers dans le numérique, les cinq les plus porteurs ?

Un secteur d’avenir plein de promesse en matière d’emploi

Quelques chiffres assez édifiants nous montrent à quel point le secteur du numérique est celui de l’avenir. Selon les statistiques du groupe Global Entrepreneuriat Monitor (GEM) en 2013, plus de 8,4% de la population mondiale se retrouvait au chômage. Les estimations prenant juste en compte l’Amérique du nord et l’Europe nous renvoient à une création de plus de 1 500 000 emplois dans ces deux régions pour les 10 prochaines années. D’un autre côté l’UIT nous fait comprendre par son dénombrement de 2004 déjà, que plus de 13,2 % des habitants de la terre avait accès à la connexion internet et que 38% d’entre eux obtenait cette connexion via des technologies large bande. Pour y arriver, les placements financiers consacrés aux secteurs des TIC et Télécommunications avoisinaient 300 milliards USD. De plus, la même institution déclare en janvier 2005 que plus de 150 millions d’abonnés ont accès à la 3G dans 56% des nations au monde.

Les métiers qui sortent du lot

L’économie est transformée par le numérique à travers les divers changements orchestrés par l’évolution des NTIC avec l’arrivée de nouveaux concepts tels que la Big Data, les objets connectés, le marketing digital, etc. De nouveaux métiers se créent. Quels sont alors dans le domaine du numérique, les 5 métiers les plus porteurs ?

Le métier de développeur d’applications Web ou mobile

Ce métier prend de l’ampleur au vu de l’utilisation grandissante des smartphones. Il confère une certaine indépendance et permet de s’installer très souvent à son propre compte. Il ne nécessite pas de gros outils si ce n’est un ordinateur et les logiciels de développement. Ainsi, grâce des connaissances en HTML, PHP, WordPress, etc. le concerné sera en mesure de créer un grand nombre d’applications web et mobile.

Data Scientist et Ingénieur Big Data

L’éclosion des smartphones accompagnée des multiples applications qu’ils permettent d’exécuter ont eu pour conséquence directe une abondance de données provenant de leurs utilisateurs. C’est ainsi que dans un second temps, le choix des entreprises se porte sur deux métiers à savoir Data Scientist et Ingénieur Big Data. Il s’agit d’ingénieurs spécialistes des données. Ce sont des professions qui ont vu le jour grâce à l’émergence de la Big Data. Le rôle d’un ingénieur Big Data est de construire des algorithmes puissants pour aller récupérer toutes les données depuis les diverses nouvelles technologies utilisées et celui du Data Scientist dans la même logique est de mettre en œuvre des outils dans l’optique d’analyser ces données puis d’en tirer des informations propices pour le développement de stratégies marketing.

e-Customer Relation Management

Avec la monté en puissance du web, les entreprises doivent s’adapter et mettre en œuvre de nouveaux outils pour interagir avec leurs clients. Cette tâche est confiée à un responsable e-CRM qui se charge d’administrer la relation avec les clients au travers de la conception, la mise en place et la gestion des instruments du web à savoir les réseaux sociaux, les plateformes collaboratives et diverses autres solutions communautaires.

Spécialiste de la sécurité des systèmes d’information (SSI)

En fin de liste mais pas des moindres, le métier de spécialiste en sécurité informatique est également très prisé. Après avoir implémenté un système, il faut bien en assurer la disponibilité, la maintenance et le prévenir des diverses intrusions. C’est en cela que l’ingénieur SSI intervient. C’est un rôle très important car il met en jeu la sécurisation des bases de données de tous les clients et partenaires, des informations de paiements et la fiabilité de toutes autres données jugées confidentielles.

Votre site est-il un ami du mobile ?

Le Mobile Friendly, nouveau critère de référencement de Google, est officiellement instauré depuis le 21 avril 2015. Comment s’assurer que votre site web est Mobile Friendly ? Quel est le réel impact favorable pour votre site ?

Indispensable aux sites web, la compatibilité mobile doit répondre à des critères précis. Mentionnés dans les SERP, les sites mobile friendly ont pour but d’offrir une meilleure expérience aux utilisateurs du web sur mobile.
Critère de référencement parmi tant d’autres, il est devenu indispensable pour acquérir une audience via les moteurs de recherche, sans oublier que les visites sur mobile représentent une part de plus en plus conséquentes.

Le Mobile Friendly : quels critères ?

L’annonce paraissait en fin 2014 et le nouveau critère « Mobile Friendly » allait être mis en place par Google dès le 21 avril 2015. Pour ce faire, il doit correspondre à différents points stratégiques à commencer par la mention « Site Mobile » dans les résultats de recherche. Afin de vous venir en aide, Google propose même un service de vérification pour la compatibilité mobile. Pour qu’un site web soit Mobile Friendly, il doit répondre à des critères précis qui sont :

• Une lisibilité parfaite du texte, sans nécessiter de zoom ou de scroll (déplacement de droite à gauche) de la part de l’utilisateur
• Une visibilité irréprochable du contenu par les visiteurs (sans zoom)
• Un logiciel compatible installé (non comme Flash qui est déconseillé)
• Des call to action (boutons cliquables) suffisamment espacés
• Une page adaptée automatiquement à la taille de l’écran du mobile

Pour s’assurer du respect de tous les critères Mobile Friendly, Google met à disposition des pages d’aide dédiées aux webmasters. Il explique en détails la marche à suivre afin de conformer son site web.

Pourquoi opter pour la compatibilité mobile de son site web ?

Nouveau critère de référencement, le Mobile Friendly a bien d’autres intérêts pour un site web. Bien évidemment, il joue un rôle dans le positionnement d’un site dans les SERP (résultats de recherche). Google étant le moteur de recherche par excellence, les sites web ont tout intérêt à devenir compatibles sur mobile. Même si la rumeur (infondée) tend à dire que les sites non Mobile Friendly seront déclassés, il est plus prudent d’avoir un site compatible mobile.

L’avancée des technologies mobiles influe sur le nombre d’utilisateurs. En France, un internaute passe environ une heure par jour sur son Smartphone à consulter des sites web et il reste avisé de prendre en compte cette manne potentielle d’acheteurs tant en simplifiant le processus d’achat pour un utilisateur via un téléphone.

L’intérêt du Mobile Friendly demeure ici d’attirer plus de visiteurs, de générer du trafic et donc des actions (achat, devis, contact,…). En suivant le nombre de visites sur Google Webmaster Tools, vous pourrez également vous informer de l’audience de votre site web sur mobile.

Vous attendez encore ?

Les start-up spécialisées dans le paiement simplifié vont-elles remplacer les banques ?

La mutation des moyens de paiement a changé fondamentalement la vision des banques traditionnelles auprès des particuliers. La dématérialisation a eu un impact certain et les technologies numériques et de l’information ont développé une nouvelle façon de concevoir la banque. Celle-ci est-elle alors condamnée à la disparition ou peut-elle s’adapter aux changements ?

La dématérialisation des moyens de paiement

La disparition progressive du chéquier est due à l’avènement du numérique et à l’ouverture à la concurrence du secteur bancaire. Banques en ligne qui proposent désormais une ouverture de compte 100% virtuelle avec tous les moyens et services de paiement disponibles ou start-up spécialisées dans le paiement simplifié, les banques traditionnelles souffrent d’une concurrence acharnée. Les particuliers disposent de l’évolution technologique et de l’élargissement de l’offre grâce au paiement sans contact, aux plateformes en ligne comme Bitcoin, PayPal et eBay, Amazon et Google, qui proposent des paiements électroniques sans compte bancaire. Cartes de paiement prépayées, paiement sans contact NFR avec smartphone, les internautes peuvent-ils se passer de leur banque ?

Le paiement simplifié sans contact

La technologie NFC permet de payer ses achats de moindre importance sans carte bancaire. Par le biais de son smartphone il est possible de payer chez de nombreux commerçants qui ont adopté cette technologie. Les plus grands groupes du monde numérique comme Apple, Amazon, Google et d’autres, proposent désormais via leurs plateformes un paiement sans contact. L’Apple Pay sur iPhone 6, Google Pay et Wallet, lecteur de carte bancaire exclusif à Amazon, la technologie NFC sans contact a créé de nombreux émules.

Cependant, la disparition récente de Monéo lancé en 1999 démontre un manque de confiance des consommateurs dans ce moyen de paiement simplifié. Selon l’Observatoire du NFC et du sans-contact, seuls 280 000 points de vente sont équipés de cette technologie, soit moins de 22% des commerçants. Seuls les derniers smartphones sont compatibles avec le NFC, soit environ 81 appareils du marché grand public, ce qui concerne 700 000 personnes. Un sondage réalisé pour Syntec Numérique par Odoxa en janvier 2015 indique d’autre part que 57% des particuliers trouvent cette technologie inutile.

Avantages et limites du paiement électronique simplifié

Avec de nombreux sites de e-commerce qui permettent de payer par le biais de PayPal, Monéo, Google Wallet, Facebook ou Bitcoin, les internautes disposent d’une alternative plus ou moins fiable aux banques traditionnelles. La création d’un compte virtuel qui peut être alimenté par carte bancaire reste un moyen simple et rapide d’effectuer ses achats sur Internet. Cependant le cryptage et la sécurité des données numériques posent de nombreux problèmes pour les spécialistes.

La dématérialisation des produits et services bancaires et l’avènement de la monnaie électronique, profitent aux consommateurs en proposant un paiement électronique simplifié 100% en ligne. Avec le monopole des grands groupes bancaires tels Visa Mastercard et American Express, il semble difficile de concurrence un réseau qui pèse des milliards de dollars et d’utilisateurs.

L’attractivité de cette monnaie électronique ne tient alors qu’en la présence d’offres personnalisées et de bons de réduction disponibles. Le e-commerce permet ainsi de fidéliser une clientèle d’habitués en proposant plusieurs offres de paiement, et la popularité de sites comme eBay et Amazon est propice à un paiement simplifié. Afin d’éviter d’enregistrer sa carte de paiement à chaque transaction, les sites similaires à PayPal permettent alors de faciliter toutes les transactions.

Le meilleur pays pour entreprendre pour une femme ?

Quels sont les pays où les femmes ont la meilleure opportunité pour devenir entrepreneur ? D’après des études réalisées chaque année par des cabinets spécialisés, la France se trouve parmi les premières nations où les femmes peuvent s’épanouir sur le plan professionnel en créant leur propre entreprise. Mais quels sont les critères pris en compte pour déterminer quel est le meilleur État où la femme a plus de chance d’être à la tête d’une entreprise ?

Les critères sociaux

Le niveau d’éducation représente la première mesure. En moyenne plus une femme serait instruite, plus ses chances de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat deviendraient grandes. Comme pour la gente masculine, elle doit en effet disposer des capacités et connaissances nécessaires pour mener les rennes d’une entreprise, connaître les enjeux et appréhender les risques afférents à son activité, même s’il reste parfaitement possible d’entreprendre sans avoir de diplôme.

Les conditions économiques

La présence des femmes dans la vie économique et politique du pays s’avère déterminante. Les principaux résultats des auteurs des études ont dégagé les questions suivantes : les femmes occupent-elles une place importante dans l’administration du pays ? Les entreprises féminines prennent-elles de l’essor et créent-elles des emplois ? En général, l’effectif des sociétés féminines des pays peu aidés se limite à un nombre peu élevé et peinent à décoller.

La parité hommes/femmes au sein des entreprises

Souvent, les femmes sont moins rémunérées que les hommes dans les pays industrialisés. Ainsi, leur apport dans l’entreprise est moins valorisé et elles peuvent être victimes de sous-emploi. La législation agit-elle en faveur des femmes ? Il est prouvé que les pays qui prévoient un assouplissement fiscal aux jeunes entrepreneurs contribuent à l’expansion des entreprises, et donc indirectement à celles dirigées par les femmes.

L’accès aux financements

La propension des organismes d’investissements à octroyer des fonds aux femmes reste un critère fondamental pour leur permettre de faire évoluer et financer leur projet. Cette manne financière servant de tremplin pour toutes celles qui ambitionnent de se lancer dans l’entrepreneuriat et qui peut compenser une inégalité de traitement.

Et le pays le plus propice à l’entrepreneuriat féminin est :

Les États-Unis ! Ce pays est sur la première marche du podium, car les études effectuées ces dernières années confirment qu’ils respectent toutes les conditions pour donner aux femmes les opportunités pour monter leur compagnie et de la développer.
L’enquête GWEL (Global Women Entrepreneur Leaders) Scorecard réalisée en 2015 leur accorde une note de 71 sur 100 tandis qu’elle octroie 69 points à l’Australie et au Canada. La Suède quant à elle se voit attribuer 68 points. La France elle, siège en 6ème position à 62 points. En queue de peloton s’affiche le Pakistan où seulement 3% de la population féminine ont un compte bancaire et 19% ont fréquenté le collège et le lycée.

Un marché à surveiller : la livraison de repas à domicile

Marché en plein essor, la livraison de repas à domicile connaît une formidable expansion et attire chaque année de plus en plus d’inventeurs désireux de prendre part à ce « Booming ».

Elle fait partie des secteurs qui ont surfé sur la crise sanitaire. La livraison de repas à domicile est en pleine croissance à travers le monde, en raison des mesures de confinement et la fermeture des restaurants. Une aubaine pour les plateformes spécialisées, comme Deliveroo, qui vient d’officialiser sa prochaine entrée en Bourse.

Les mœurs changent

Dans les grandes villes notamment, le potentiel est encore énorme. La cible est complètement hétérogène, car elle touche tout le monde. Elle arrive en réponse au manque de temps, on préfère se concentrer sur l’essentiel à savoir la famille ou les loisirs sans s’encombrer des tâches ménagères ou de la préparation des repas. On ne cuisine plus, ou de moins en moins. On se tourne volontiers  des professionnels du secteur pour pallier à ce problème.

Le marché français n’est pas épargné

Bien que les Français privilégient la cuisine saine et équilibrée et donc le « fait maison », le secteur est en plein boom dans l’hexagone.

Tout le monde veut y prendre part

Devant le succès d’alloresto.fr, les concurrents commencent à se multiplier : Take Eat Easy, Chronoresto, TokTokTok, … Ils sont des dizaines à voir le jour, mais ils n’inquiètent pas encore le leader français qui a une longueur d’avance. Très bien installé dans tout l’hexagone, il se veut toujours plus gourmand et n’est pas prêt de laisser sa place.

Les meilleures start-up européennes créées par des femmes

Aux États-Unis, le nombre de start-up fondées par des femmes a été multiplié par cinq au cours des cinq dernières années. Cette tendance, indicative d’un changement de culture important au sein du milieu entrepreneurial, se constate aussi en Europe. Quelles sont les meilleures start-up européennes créées par des femmes ?

Improve Digital

Fondé en 2008 par Joelle Frijters et Janneke Niessen, Improve Digital est une société de monétisation européenne. Basée à Amsterdam, l’entreprise rend accessible une plateforme améliorant les revenus tirés de la publicité et des volumes d’audiences.  La clientèle d’Improve Digital inclut 250 des plus grands éditeurs et propriétaires de médias à travers le monde. La compagnie fait, depuis 2012, partie de PubliGroupe, un leader mondial suisse dans le domaine du marketing. En 2014, l’entreprise Improve Digital s’est classée dans la « Fast50 list », une liste de 50 entreprises reconnues pour la rapidité de leur croissance au cours des cinq dernières années. Joelle Frijters, une des cofondatrices et CEO d’Improve Digital, a récemment remporté le titre d’entrepreneur EY de l’année (2014).

MakieLab

Alice Taylor est la fondatrice de MakieLab, une entreprise britannique fondée en 2012 et qui développe des jouets 3D téléchargeables et rapidement disponibles à l’impression. Également fondatrice du blog Wonderland, Taylor est citée en 2006 dans la liste des « cent femmes les plus influentes dans l’industrie des jeux » par le magazine Next Generation. MakieLab a maintenu depuis 2013, une croissance annuelle de 400 % et est le récipiendaire de nombreux prix : « 2014 Top Toy of the Year », « 2014 Creative Play of the Year », « 2014 Dad’s Choice Winner Award », « Best Creative Toy Award » et le prestigieux « Independent Toy Award » en 2014.

Leetchi

Leetchi est un service de gestion de cagnotte en ligne créé en France par Céline Lazorthes, en 2009. La plateforme comptabilise en 2015 3,5 millions d’utilisateurs répartis dans plus de 150 pays. Véritable phénomène européen et planétaire, Leetchi a récemment lancé Leetchi Cash, un service de virement de fonds par courriel.  Depuis sa fondation en 2009, la start-up a été en mesure de s’attirer le soutien de divers investisseurs (dont Kima Ventures, Idinvest, 360 Capital Partners…) pour un montant totalisant 7 millions d’euros. En juin 2015, Leetchi a remporté le « Flagship Award 2015 » pour son service MANGOPAY, une solution de paiement pour le crowdfunding au sein duquel transige annuellement une somme de 200 millions d’euros.

Dans quel pays n’est-il pas conseillé d’entreprendre ?

Plusieurs rapports internationaux annuels établissent différents classements économiques visant à désigner les pays propices au développement des entreprises, mais aussi ceux dans lesquels il n’est pas conseillé d’entreprendre. Mais quels sont ces pays peu favorables à l’entrepreneuriat ?

Des rapports annuels comme indicateur de performance

Des classements parfois controversés ou des statistiques orientées, plusieurs études montrent cependant que de nombreux pays en Europe et dans le monde ne sont pas favorables aux entrepreneurs. Administration pesante et lente, fiscalité et taux de l’impôt trop importants, politique de l’emploi défavorable, plusieurs indicateurs sont pris en compte pour établir ces classements.

Une politique fiscale, économique et administrative peu attractive

L’Algérie est pointée du doigt par de nombreux experts et particulièrement par la Banque mondiale. Lenteur de l’administration avec plus de 25 jours en moyenne pour créer une entreprise, près de 241 jours pour obtenir un permis de construire, l’Algérie se classe en bas de classement sur 184 pays. Alors que la moyenne des pays africains est de 20 jours pour une création d’entreprise et 11 dans les pays de l’OCDE, l’Algérie souffre d’un nombre important de contrats annulés. Ainsi, Technip, le leader mondial de management de projets dans l’industrie de l’énergie, a vu un projet de rénovation pour un montant record de 1 milliard de dollars annulé par la société Sonatrach. Même infortune pour la réalisation du tramway algérois par Alstom et les sous-traitants de Systra, Saman, Tonichi et autres groupes.

Une bureaucratie écrasante et un problème de liberté commerciale

D’autres pays affichent une contre-performance dans le domaine de l’entreprise. Selon une étude établie par Forbes, la Guinée figure en tête des pays où entreprendre s’avère difficile. D’autres pays comme la Libye, le Tchad, et l’Angola apportent de nombreux freins en matière de législation sur le droit de propriété, d’innovation, de liberté monétaire et de fiscalité.

Des situations politiques et géopolitiques tendues

Certains pays souffrent alors selon les spécialistes d’un défaut récurrent en matière de stabilité politique. A l’instar du Mali qui a annulé une dizaine de contrats d’équipements de défense pour un montant de 30 milliards de francs CFA. La Syrie, l’Irak ou encore la Libye restent pour l’instant des territoires politiquement instables et donc avec moins de potentiel attractif. On repense à l’impact négatif qu’ a eu le Printemps arabe sur l’économie de la Libye, de l’Egypte ou de la Tunisie : pour ces pays, l’IDE (investissement direct étranger) a respectivement baissé de 5,10 % à 1,73% jusqu’à atteindre 1,50%.

Les pays européens touchés par un manque d’initiatives entrepreneuriales

La Suède qui affiche un PIB à faire pâlir tous les pays de l’OCDE, n’est pas un pays où il fait bon d’entreprendre. Selon l’étude annuelle de Growthplus « Not Just Peanuts », la Suède serait même le pire pays européen pour la création d’entreprise. Avec une taxation de plus de 53 % des profits liés aux stock-options, le pays d’Europe du nord-est bon dernier sur une liste de 9 pays étudiés. Selon une étude du Forum économique mondial, c’est la République Tchèque qui n’offre pas les meilleures conditions d’accueil aux petites et moyennes entreprises. Avec un délai de plus de 3 ans pour créer une entreprise, la République Tchèque pose d’énormes problèmes pour les entrepreneurs. Ainsi, seulement 22 % des start-up survivent aux 5 premières années contre une moyenne de 50 % dans le reste des pays de l’Union européenne.

Quels sont les domaines d’activité les moins exploités par les start-up ?

Si le monde de l’entrepreneuriat regorge de nouveautés et d’idées novatrices, elles ne touchent en vérité que quelques grands secteurs. Certains domaines semblent exclus de la sphère de la création. Mais quels sont les champs économiques les moins exploités par les start-up?

Des secteurs très représentés

Les projets et l’investissement humain et financier dans certains secteurs sont nombreux et prolifiques. Les pépinières d’entreprises se développent aux quatre coins de la France. Au classement des secteurs les plus innovants on trouve les start-up technologiques et informatiques à 37 %, l’aéronautique à 34 %, les services en ligne à 31 % puis en quatrième position la recherche médicale et pharmaceutique avec 30 %. L’industrie et le BTP sur la bonne voie Depuis plusieurs mois, les chiffres montrent que les start-up se détournent de l’industrie et de la construction avec une baisse de 16,2 % et de 19,3 % de mai 2014 à mai 2015. De grands pans de l’industrie, du commerce et des services restent donc à investir. On pense au domaine des matériaux de construction, de l’isolation, des transports avec la recherche de bateaux écologiques ou d’avions volant à l’énergie électrique. La perspective d’une transition énergétique invite certains entrepreneurs à innover dans le secteur des énergies propres. La société Lineazen s’est spécialisée dans la conception de systèmes de construction de grande hauteur multifonctions en bois. PyroGreen, quant à elle, recherche de nouvelles sources d’énergies électriques.

L’agriculture, classée avant-dernière au rang de l’innovation française

La recherche agricole est intense, les initiatives nombreuses, mais les différents acteurs communiquent mal entre eux de leurs avancées. L’isolement géographique des professionnels du secteur y est pour beaucoup. L’Europe met cependant tout en œuvre pour soutenir et encourager les start-up du monde agricole. La mise en place du « Partenariat Européen à l’Innovation » est, par exemple, censé faciliter les relations entre les différents acteurs et permettre à l’innovation agricole d’exploser. Des initiatives commencent ainsi à voir le jour. Au salon de l’agriculture 2015, le concours ‘’La start-up est dans le pré’’ va dans ce sens. L’objectif ? Constituer des équipes dynamiques chargées de développer des projets innovants avant de les présenter devant un jury. Avec la création d’une application permettant d’aider les particuliers dans le choix des vins, ou encore le dispositif Eneo qui permet de suivre en temps réels les problèmes des canaux d’irrigation, une synergie entre agriculture et innovation semble commencer à se créer.

Les banques, à la traîne de l’innovation

À part quelques timides essais de gestion financière en ligne, les banques ne sont pas à la pointe de l’innovation. Ce sont ainsi des sociétés dédiées aux technologies financières venues de la Silicon Valley qui envahissent le marché hexagonal. La société « Xignite » par exemple s’implante en Europe avec facilité, car le terrain est libre. Sa croissance est de 120 % en Europe. Les clients recherchent des solutions fiables et rapides. Le domaine de la gestion de fortune, du conseil financier attend des services virtuels, instantanés, et sécurisés. Mais pour l’instant, l’Europe et la France n’en sont qu’à des balbutiements.

Une baisse significative dans certains secteurs

Beaucoup de domaines pâtissent d’une diminution significative de l’intérêt des start-up. La production d’électricité qui avait connu une croissance forte entre 2002 et 2010 subit une baisse de 38 % entre 2013 et 2014, les autres activités informatiques dont l’installation d’ordinateurs personnels et de logiciels est également impactée avec une chute de 52 % entre 2013 et 2014. 40 % pour la formation continue, 8% pour les activités spécialisées de design, 23% pour le commerce de détail de quincaillerie, peinture et verres, 29% pour la vente à domicile… Et la liste est encore longue. Tous ces chiffres fournis par l’INSEE fin 2014 démontrent bien que de nombreux domaines restent à investir ou à réinvestir par les jeunes entreprises françaises.