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Ils ont inventé la première cigarette électronique intelligente

Entrepreneurs dans l’âme et passionnés d’innovation technologique, les six membres de la start-up Enovap veulent participer à la révolution de la santé connectée. Ils ont inventé la première e-cigarette accompagnant en temps réel les fumeurs dans leur arrêt du tabac. Portrait.

C’est l’histoire de six jeunes en quête d’entrepreneuriat et passionnés d’innovation technologique. Le fruit de cette rencontre a donné naissance à Enovap, une cigarette électronique d’un nouveau genre qui permet de réguler sa consommation de nicotine et de suivre ses progrès en temps réel sur une application smartphone. Le but ? Accompagner pas à pas les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac.

Du projet de fin d’étude au montage d’une start-up

L’architecte de cette invention se prénomme Alex Scheck, le PDG actuel d’Enovap. Élève à l’école d’ingénieur ECE Paris entre 2009 et 2014, l’idée lui est venue lorsqu’il devait choisir son projet de fin d’étude. Il explique : « Je m’intéressais aux objets connectés depuis un certain temps et voulais m’investir dans un projet qui puisse avoir un impact sur beaucoup de personnes. La cigarette électronique m’est apparue comme tel et je me suis rendu compte qu’il y avait peu d’innovation autour de ce produit. De plus, bien que celui-ci ait été conçu pour aider les gens à arrêter de fumer, je ne retrouvais plus cette visée dans les produits proposés sur ce marché. »

Un travail long et minutieux pour élaborer le prototype final

Soutenu par l’incubateur de son école ainsi que différents réseaux professionnels dédiés aux jeunes entrepreneurs, Alexandre Scheck travaille à l’élaboration d’un prototype final en collaboration avec cinq amis qui ont décidé de rejoindre l’aventure. Durant plusieurs mois, ils rencontrent plusieurs tabacologues afin d’élaborer une cigarette électronique « véritablement au service des fumeurs souhaitant arrêter le tabac », selon Alexandre Scheck. Un travail long et minutieux qui demande des compétences pointues en informatique appliqué à l’e-santé. Un autre défi à relever est la question des premiers financements. « Il fallait trouver au moins 200 000 euros pour développer le prototype final. La première moitié de cette somme a été constituée grâce à nos fonds personnels. L’autre partie a été réunie grâce aux aides de la Banque publique d’investissement (Bpifrance), le Réseau Entreprendre, la région Champagne-Ardenne et la fondation Norbert Ségard », confie le PDG d’Enovap.

Casser la mauvaise image de l’e-cigarette dans les médias

Mais il reste certains obstacles à surmonter, comme le confie Aymard De Ravignan, ancien élève de l’école d’entrepreneuriat Advancia et directeur commercial et marketing d’Enovap :
« Actuellement, la cigarette électronique est assez décriée par les médias et les industriels du tabac. De plus, quand on lance un produit en lien avec la santé des gens, il y a un certain nombre de normes à respecter, ce qui est tout à fait normal. Mais en fonction des gouvernements, les lois santé ont tendance à bouger et c’est parfois difficile de s’adapter. Par exemple, il est probable que la publicité en faveur de la cigarette électronique soit interdite en mai 2016. En termes de communication sur les vertus de notre produit, cela risque de nous poser un problème. »

Premières récompenses et cohésion de l’équipe

Malgré ces challenges, l’équipe reste soudée et déterminée à réussir le lancement de leur innovation. Car chez Enovap, tout le monde a compris que l’entrepreneuriat est une aventure où persévérance et détermination sont de mises. D’ailleurs, cet état d’esprit leur a déjà apporté des premières récompenses. Fin 2014, leur e-cigarette reçoit la médaille d’Or au concours Lépine et par la fondation Norbert Ségard dans la catégorie « Santé & Innovation ». En 2015, Enovap est lauréat du concours I-lab organisé par Bpifrance. Début 2016, l’équipe s’est envolée pour Boston afin de participer au Mass Challenge, plus grand accélérateur mondial de start-up.

Une campagne de crowdfunding réussie et signe d’un succès futur

La commercialisation de la vapoteuse Enovap est prévue pour début 2017. En collaboration avec un bureau d’étude indépendant et le studio de design Helium, spécialisé dans les objets connectés, l’équipe prépare rigoureusement ce lancement. A cet effet, une campagne de financement participatif a été lancée le 22 mars 2016 sur la plate-forme Wellfundr. Signe avant-coureur d’un futur succès, en sept jours à peine, l’objectif de collecte de 30 000 euros a été atteint. A ce jour, Enovap a récolté près de 42 000 euros et la campagne se termine mardi 26 avril 2016. Et Alexandre Scheck de conclure : « Ces premiers résultats prouvent la force de cohésion de notre équipe et notre capacité à nous remettre en question pour avancer. Je crois que ce sont deux clefs pour réussir dans l’entrepreneuriat. Surtout dans les technologies de l’e-santé, un secteur d’avenir en plein essor. »

Ces entreprises qui contribuent à inverser la courbe du chômage

Les conséquences de la crise financière ont été rudes pour l’économie française, avec la disparition de 350000 emplois dans le secteur privé entre 2008 et 2013. Cependant, malgré ce climat morose, des entreprises sont parvenues à créer de l’emploi sur cette période, comme l’a prouvé une étude réalisée par Xerfi et Trendeo recensant les 500 principales sociétés créatrices d’emplois. Quelles sont donc ces entreprises qui contribuent à inverser la courbe du chômage ?

O2 Développement

Ce groupe spécialisé dans les services à la personne arrive en tête des entreprises créatrices d’emplois en France depuis 2008. La société a connu en effet un développement spectaculaire, avec une multiplication par quatre de son chiffre d’affaires sur la période 2008-2013. Elle est passée de 4 à 163 agences, et a pour cela recruté 6100 personnes sur les cinq années évoquées, pour porter ses effectifs à 9500 salariés. O2 Développement apparaît ainsi comme la principale entreprise à avoir endigué le chômage en France ces dernières années, devançant des groupes pourtant bien plus puissants sur le plan économique.

EDF

Le géant de l’énergie EDF se situe à la deuxième place de ce classement, avec au total 5800 créations d’emplois sur la même période de temps. La présence de l’entreprise paraît ici logique au vu de son importance dans le paysage national : elle compte ainsi près de 28 millions de clients pour plus de 150000 employés. Les effectifs du groupe se concentrent dans le domaine de la production d’énergie et de l’ingénierie (l’entreprise assure notamment l’exploitation du parc nucléaire français). Des embauches pour permettre d’accroître les capacités de production sont encore attendues ces prochaines années.

Airbus Group

Nouvelle appellation d’EADS depuis 2014, Airbus Group est l’un des géants mondiaux de la construction aéronautique. Entre 2008 et 2013, la société a recruté 5400 personnes afin de pourvoir aux besoins de ses différentes filiales. L’entreprise s’articule autour de trois pôles principaux, l’aviation commerciale, la défense et l’aérospatiale, et la fabrication d’hélicoptères. Elle emploi 144000 personnes dans le monde, avec trois grands centres de production en France (Toulouse, Nantes, Saint-Nazaire). Ce dernier site a vu l’embauche de 390 salariés pour la seule année 2013.

Safran

Cet équipementier et motoriste occupe une position de leader dans le secteur de l’aéronautique. Il s’agit d’un fleuron de la haute technologie française, fort d’un chiffre d’affaires tutoyant les 15 milliards d’euros. L’entreprise possède environ 60 % de ses effectifs sur le territoire national, soit près de 40000 personnes. Sur la période évoquée, elle a créé 3900 emplois, un chiffre non négligeable dans la lutte contre le chômage. Ces recrutements permettent de pourvoir en main-d’œuvre les nombreuses filiales du groupe essaimées dans toute la France.

Auchan

Le groupe agroalimentaire Auchan arrive enfin à la cinquième place de ce classement, grâce à la création de 3800 postes sur la même période. L’entreprise, propriété de la famille Mulliez, a axé depuis 2010 son développement autour des supermarchés de proximité, comme l’a montré le déploiement massif des enseignes Simply Market. Cette nouvelle stratégie a entraîné de nombreuses embauches, une tendance qui devrait se confirmer à l’avenir si le groupe persiste dans sa logique d’investissement.

Focus en région sur… l’Ile-de-France, terre d’entrepreneurs ?

A l’échelle française comme européenne, la création d’entreprise compte certaines régions particulièrement propices au démarrage d’une activité. Forte de son immense bassin de population et d’infrastructures performantes, l’Ile-de-France peut ainsi apparaître comme un territoire attractif pour les projets d’entreprises. Peut-on pour autant considérer aujourd’hui l’Ile-de-France comme une terre d’entrepreneurs par excellence ?

Les atouts de la région

Grâce à l’attractivité de la capitale, l’Ile-de-France peut tout d’abord être vue comme une région de rang mondial, comptant en son sein des millions d’actifs et des filières d’activités très diverses. Avec près de douze millions d’habitants, il s’agit avec la région londonienne de la plus forte concentration de population en Europe. De plus, la région se montre particulièrement dynamique du point de vue économique, avec un PIB dépassant les 600 milliards d’euros (soit 30 % du PIB français, et 5 % du PIB de l’Union européenne). Ces raisons font de l’Ile-de-France une zone prisée par les créateurs d’entreprises qui n’hésitent pas à s’y installer pour lancer leur affaire, parfois dans des espaces conçus à cet effet (écoparcs et écopôles).

Des entreprises présentes dans tous les secteurs

Paris est une métropole mondiale qui a la particularité d’avoir développé son économie dans le secteur des services tout en conservant un tissu industriel fort. La diversité des entreprises présentes dans la région est un argument de poids pour les porteurs de projets, assurés de trouver sur place de nombreux interlocuteurs. On dénombre 840000 entreprises en Ile-de-France, en majorité dans le domaine des services (63 %), du commerce (18,5 %) et de la construction (10 %), l’industrie et les transports représentant quant à eux 5 et 3,5 % des sociétés existantes. Un vaste marché est donc présent dans la région, qui justifie le fait qu’un tiers des 500 plus grosses sociétés au monde y possèdent un siège.

Une politique de soutien active

La région Ile-de-France met en œuvre plusieurs initiatives afin d’attirer les entrepreneurs. Cela passe par un programme de soutien au développement des PME, comprenant différentes gammes de financement. Un dispositif spécial (PM’up) a également été conçu dans ce but. Les jeunes entrepreneurs sont aussi encouragés avec des prêts d’honneur et une aide au TPE via le portail Creersaboîte.fr. Les chefs d’entreprise peuvent compter sur l’offre d’accompagnement de Paris-Région Entreprises pour être aidés dans leur parcours. Cette politique volontariste permet à l’Ile-de-France de rester nettement en tête des régions créatrices d’entreprises en France avec 125000 sociétés fondées chaque année.

Une terre d’innovation

Les entrepreneurs du numérique ont toute leur place dans l’écosystème francilien. Les pouvoirs publics de la région promeuvent l’innovation technologique et cherchent à favoriser le développement des jeunes pousses. L’Ile-de-France réunit 3000 start-up et plus de 100000 mètres carrés d’incubateurs uniquement à Paris (un record en Europe). Des pôles de compétitivité ont été mis en place, de même que des organismes performants tels que l’agence régionale du numérique, la Fonderie, ou le Numa, espace de coworking et accélérateur de start-up précurseur en région parisienne. L’Ile-de-France est donc un territoire privilégié pour les entrepreneurs, et ce quel que soit leur domaine d’activité.

Un entrepreneur engagé dans l’écologie

Après 14 ans passés dans la grande distribution alimentaire, Carlos Cunha a lancé une agence de conseil spécialisée dans l’audit environnemental. Le but ? Allier sa passion pour l’écologie à l’entrepreneuriat afin d’agir concrètement en faveur de la planète.

A 45 ans, Carlos Cunha, fondateur et gérant d’Elius, une société de conseil en éco-responsabilité, n’est pas de ceux qui restent spectateurs face aux enjeux environnementaux. Et l’entrepreneuriat s’est révélé être le parfait réceptacle de son aspiration : « En lançant ma boîte, l’idée était de mettre mes compétences en gestion commerciale au service de l’une de mes passions, l’écologie ».

Déjà entrepreneur à 25 ans

En 1994, il lance en autodidacte une entreprise de vente de matériel électrique pour les professionnels. Chef d’entreprise à tout juste 25 ans, il se forme aux métiers de la négociation commerciale B to B durant quatre ans, avant d’être recruté par la grande distribution alimentaire en 2000. Pendant 14 ans, il enchaîne différents postes de chef de magasins franchisés. « Mais au bout d’un moment, j’ai senti que j’avais fait le tour de ce secteur. J’ai ressenti le besoin de changer de vie », se remémore Carlos Cunha, le regard plongé dans le lointain. Il poursuit : « Je voulais devenir acteur et non plus spectateur de la transition écologique. Et puis, à 45 ans, je me suis dit que si je devais me lancer dans un projet qui m’enthousiasmait vraiment, c’était maintenant ou jamais. »

Nouveau grand saut dans l’entrepreneuriat

En juin 2015, il quitte définitivement la grande distribution et continue à travailler à la création d’une société de conseil analysant l’éco-responsabilité des entreprises et des villes. Il explique à ce sujet : « Basé sur des statistiques chiffrés et des normes environnementales, l’idée est d’étudier l’empreinte écologique de mes clients et valoriser leurs acquis en matière d’éco-responsabilité. En fonction des résultats obtenus, un label leur est attribué, ce qui les encourage à aller plus loin dans la démarche environnementale. » Après plusieurs mois de labeur pour affiner les contours de son projet, avec ses fonds propres, il lance officiellement l’agence de conseil Elius en janvier 2016.

Si Elius a connu un bon démarrage, Carlos Cunha se confie sur certaines difficultés qu’il a rencontrées : « Ce n’est jamais simple de débuter une activité lorsqu’on est seul aux commandes et sans aucune aide de l’Etat. De plus, la question environnementale est assez stratégique dans certaines entreprises et mairies. Les lobbyistes et les considérations politiques interfèrent parfois. Il faut redoubler de rigueur pour faire un audit rigoureux et à 100% indépendant. La fiabilité et la confiance est centrale pour la pérennité de mon entreprise. »

Persévérance et humilité

Pour l’entrepreneur, la persévérance et l’humilité se révèlent être les clefs pour développer sa société, qui l’« amène parfois à travailler jusqu’à très tard le soir ». Aujourd’hui, Elius possède deux collaborateurs : Carlos Cunha et une personne en charge de l’aspect marketing et partenariat de l’entreprise. Pour la suite, le fondateur entend agir sur deux volets : consolider l’activité de l’agence principale située à Villiers-sur-Marne en région parisienne et engager des agents commerciaux freelance pour faire la promotion de son label écologique dans l’ensemble de la France. Une percée à l’international est aussi envisagée dans un futur plus lointain. Et l’entrepreneur de conclure : « La clef pour y arriver ? Toujours savoir me remettre en question et préserver la passion de ce que je fais. »

Ces entreprises qui cartonnent dans le domaine des transports

Avec les réussites fulgurantes d’entreprises nées du numérique comme Uber et BlaBlaCar, le secteur des transports est devenu un domaine privilégié dans lequel créer son business. Nombre d’entreprises se sont positionnées sur ce créneau et certaines ont su en peu de temps occuper une place de leader dans leur spécialité. Quelles sont les sociétés à cartonner aujourd’hui dans le secteur du transport ?

Drivy

Cette entreprise créée fin 2010 fait à l’heure actuelle figure de référence en matière de location de voitures entre particuliers. Son principe est simple : permettre de louer sa voiture pour une courte durée, quand on ne l’utilise pas, auprès de n’importe quel particulier partout en France. Un site et une application mettent en relation les propriétaires de véhicules et les locataires, regroupant aujourd’hui une communauté de plus de 400000 membres. En 2014, la start-up a réalisé une levée de fonds à hauteur de six millions d’euros, et elle envisage à présent de conquérir le marché européen.

JeLoueMonCampingCar.com

Depuis 2012, le site JeLoueMonCampingCar.com a réussi à se tailler la part du lion sur le marché français de la location de vans, de fourgons et de camping-cars. Sur un principe identique à Drivy, le site se focalise sur les véhicules de taille plus importante. Il a connu un succès foudroyant, avec une croissance de plus de 250 % sur la seule année 2014 ! Une levée de fonds et une augmentation du personnel ont permis à l’entreprise de se développer et de renforcer sa place sur le marché français, avant une implantation attendue à l’international.

Captain Train

Si le site de la SNCF reste le leader français dans la vente de billets de train en ligne, son concurrent Captain Train ne cesse de réduire son retard depuis son lancement en 2012. Disponible via une application pour iPhone et Android, ce service performant mise sur la simplicité pour séduire les utilisateurs. Plus de 600000 personnes s’en servent pour acheter en ligne leurs billets de train, pour près de 5000 ventes quotidiennes. Gratuit, le site permet de réserver ses billets partout en France et en Allemagne. En pleine croissance, l’entreprise entend se développer encore prochainement.

OuiCar

Forte d’une communauté comptant 300000 membres, cette entreprise connaît un grand succès dans le domaine de la location de voitures. Simple d’utilisation, le site s’est spécialisé dans le service de proximité en facilitant les recherches de véhicules par zone géographique. Depuis le rachat de son concurrent Unevoiturealouer.com en 2014, la société est sur une phase ascendante, comme l’a prouvé sa levée de fonds de 3 millions d’euros. OuiCar est aujourd’hui la cinquième entreprise française en termes de nombre de locations automobiles.

Tripndrive

Fondée en 2013, la société Tripndrive est l’un des leaders français dans le secteur de la location de véhicules. Le principe de ce service utilitaire est à la base de son succès : permettre aux voyageurs empruntant les principaux aéroports français de bénéficier d’un parking gratuit, en échange de la location de leur voiture à des particuliers (plus une rémunération au kilomètre). Sept aéroports sont actuellement partenaires de l’entreprise, ainsi que plusieurs grandes gares. Le site a déjà dépassé la barre des 10000 utilisateurs et devrait s’étendre bientôt au reste de l’Europe.

Focus sur ces entrepreneurs investis en politique

Depuis quelques années, de plus en plus de chefs d’entreprise se lancent en politique. L’Assemblée nationale compte une trentaine d’anciens entrepreneurs dans ses rangs, la plupart faisant partie du groupe parlementaire Les Républicains. Cette tendance est plus marquée encore aux Etats-Unis. Quels sont donc les principaux entrepreneurs à avoir investi le champ politique ?

Donald Trump

Il s’agit du chef d’entreprise reconverti dans la politique le plus célèbre. Candidat aux primaires américaines, Donald Trump s’appuie sur son immense fortune personnelle (estimée à 4,5 milliards de dollars) pour faire campagne. Magnat de l’immobilier, célèbre pour ses nombreuses constructions dans l’Etat de New York, son discours populiste lui a permis de faire une entrée remarquée en politique. Bien que multipliant les dérapages, il semble plus que jamais en position de force dans la course à l’investiture républicaine en vue des prochaines élections présidentielles.

Mitt Romney

Plus modéré que Donald Trump, Mitt Romney a cependant usé des mêmes méthodes pour percer en politique, en se servant de sa fortune s’élevant à 200 millions de dollars. Cet entrepreneur à succès est le cofondateur de Bain Capital, une filiale du cabinet Bain & Company réputé pour ses conseils stratégiques aux entreprises. La défense des valeurs de l’entrepreneuriat a constitué la base de son discours. Cet engagement lui a permis de devenir gouverneur du Massachusetts puis de remporter la primaire républicaine en 2012, échouant de peu à la présidence face à Barack Obama.

Serge Dassault

En France, Serge Dassault est le chef d’entreprise le plus connu de la scène politique. Fort du succès du Groupe Dassault dont il a hérité de la présidence en 1987, il est à la tête d’un patrimoine considérable, d’une valeur de 17,5 milliards d’euros. Il obtient ses premiers mandats locaux dans les années 1980 avec le RPR mais débute son véritable engagement sur le tard, à 70 ans, en devenant en 1995 maire de Corbeil-Essonnes. Il occupe par la suite le poste de sénateur. Son parcours politique pourrait néanmoins être mis entre parenthèses en raison de ses démêlés judiciaires.

Jean-Christophe Fromantin

Chef d’entreprise et conférencier reconnu, Jean-Christophe Fromantin a lui aussi fait le pari de s’essayer à une carrière politique. Il est le fondateur de la société Eurochallenge à la fin des années 1980, spécialisée dans les activités de conseil en import/export. Il connaît de nouveaux succès durant la décennie suivante, en tant que dirigeant d’Export Entreprises puis en participant au lancement du site Globaltrade.net. Engagé à droite, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en 2008 puis devient conseiller général et député des Hauts-de-Seine en 2012. En 2014, il échoue cependant à la présidence de l’UDI.

Denis Payre

Parmi les élus locaux, on trouve également des entrepreneurs ayant fait le choix de s’engager en politique. C’est notamment le cas de Denis Payre, homme d’affaires au parcours atypique : fondateur de sa première entreprise, Business Objectifs en 1990, il est sacré « Entrepreneur de l’année » en 1996 puis crée la société de livraison Kiala en 2001. En 2013, il quitte les affaires pour tenter d’influer sur la vie de ses concitoyens en créant un nouveau parti, « Nous Citoyens », qui aspire à proposer un candidat aux élections présidentielles de 2017.

Salon JRCE, Entreprendre dans l’ouest

Descriptif de l’événement

L’évènement Entreprendre dans l’Ouest qui se déroule les 5, 6 & 7 octobre 2016 au parc des expositions de Rennes est composé d’un espace de 5500m2, l’évènement Entreprendre dans l’Ouest, 4ème salon de l’entrepreneuriat en France, accueille chaque année depuis 19 ans plus de 8.000 entrepreneurs provenant du Grand Ouest (créateurs, repreneurs, franchisés, chefs d’entreprises en développement). Cette manifestation regroupe deux salons, celui des Journées de la Reprise et de la Création d’Entreprise (JRCE) et depuis 5 ans celui de Franchise Event, dédié à l’entreprenariat en Franchise.

Lieu de l’événement du Salon JRCE

Parc des Expositions Rennes Aéroport
CS 27 211 La Haie Gautrais
35172 Bruz

Dates et horaires de l’événement

Mercredi 5, jeudi 6 de 9h à 18h & le vendredi 7 octobre 2016 de 9h à 12h30

A qui s’adresse cet événement ?

Cet évènement s’adresse aux créateurs, repreneurs, chefs d’entreprise, candidats à la franchise, (femmes, jeunes, artisans, investisseurs, porteurs de projet, auto entrepreneurs, start ‘upper, commerçants)

Frais de participation du Salon JRCE

Inscription gratuite sur www.jrce.org
Non inscrits : 10€ ou 5€ pour demandeurs d’emploi ou étudiants

Site internet

http://www.entreprendre-ouest.fr/

Lien d’inscription

http://www.entreprendre-ouest.fr/

Quel intérêt de prendre le handicap en compte dans une TPE ?

La question du handicap est trop souvent négligée dans les entreprises, en particulier au sein des TPE, celles-ci n’étant pas soumises à l’obligation légale de compter 6 % de personnes handicapées dans leurs rangs qui incombe à toutes les entreprises dépassant les vingt salariés. Cependant, la prise en compte du handicap recèle de nombreux avantages qu’il est bon de connaître. Quels bénéfices les entreprises peuvent-elles tirer en recrutant des personnes handicapées ?

Définir la responsabilité sociale de l’entreprise

Pour toute entreprise, il est important de véhiculer une image positive et de faire montre de ses engagements. Pour une TPE, embaucher une personne handicapée alors que la loi ne l’y oblige pas est un geste fort pour lutter contre la discrimination. Cela permet d’affirmer la responsabilité sociale d’une entreprise, en s’engageant ainsi de manière concrète pour combattre les idées reçues liées au handicap. Toute une réflexion peut ensuite être engagée sur les conditions de travail, l’ergonomie au sein de la société et l’optimisation des tâches. Cette initiative peut se révéler en outre positive en terme de management, en faisant preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.

Recruter des collaborateurs compétents et motivés

Pour les acteurs du monde professionnel, le handicap est bien souvent perçu comme une difficulté supplémentaire au quotidien, voire une impossibilité de réaliser certaines tâches. Les différents sondages effectués chaque année démontrent cependant le contraire, tant il a été prouvé que les salariés handicapés, par leur volontarisme, leur professionnalisme et leur motivation à intégrer une équipe, sont un véritable atout pour la productivité. L’embauche d’une personne handicapée renforce de plus l’esprit d’équipe et la cohésion au sein de l’entreprise. L’acceptation des différences est fondamentale dans un groupe, et un tel recrutement est à même de favoriser l’entraide entre salariés.

Elargir les pistes de recrutement

Bien que les demandeurs d’emplois demeurent nombreux, il existe des secteurs d’activité qui peinent à recruter des collaborateurs ayant toutes les compétences voulues pour certains postes. En prenant en compte les travailleurs handicapés, il est donc possible pour les chefs d’entreprise d’augmenter leurs chances de trouver le candidat le plus en mesure de convenir pour un poste donné. Des personnes handicapées peuvent être directement proposées par les conseillers Pôle emploi et le réseau Cap Emploi, susceptibles de suggérer les candidats les plus adaptés selon les postes à pourvoir. Prendre en considération la question du handicap permet également de donner une identité à l’entreprise auprès de la clientèle.

Bénéficier de subventions

De manière plus prosaïque, les TPE sont enfin à même de bénéficier de certaines subventions en prenant la décision de recruter une personne handicapée, des aides qui pourront servir à mettre en place des aménagements pertinents au sein de l’entreprise (en terme d’accessibilité notamment). L’Agefiph octroie ainsi des aides financières aux employeurs de personnes handicapées. L’Aide à l’insertion professionnelle s’élève à 4000 euros pour une embauche en CDI à temps plein et à 2000 euros pour un CDI à temps partiel. Outre cette subvention, d’autres aides financières peuvent être mobilisées auprès de l’Agefiph comme la prime au contrat de professionnalisation et d’apprentissage, l’aide au tutorat ou l’aide à l’accessibilité des situations de travail.

L’entrepreneur qui veut faire concurrence à Pages Jaunes

A 33 ans, Mickaël Leclerc gère le projet TEL.fr, un annuaire en ligne qui devrait faire de l’ombre à Pages Jaunes dans les années à venir. Retour sur le parcours d’un jeune entrepreneur du web.

Après un master en Arts et médias numérique obtenu à la Sorbonne en 2007, Mickaël Leclerc oriente sa carrière vers le web. Il passe quelques années en tant que webmaster dans le groupe EEMS, puis quelques mois chez Vente-privée et chez PilotPen Europe qui commercialise entre autres les célèbres stylos Pilot « J’y gérais les interactions entre les différents intervenants européens, dans le but d’homogénéiser la politique commerciale de la marque », précise le jeune homme.

Ecometrie en 2014

En mai 2014, Mickaël rejoint l’entreprise Ecometrie en tant que salarié. Spécialisée dans l’édition de contenu, la société développe notamment le site « Annuaire Inverse France », dont Mickaël prend la responsabilité. « Il s’agit d’un site spécialisé dans les services d’annuaire inversé, qui propose également du contenu pratique à l’attention des utilisateurs, notamment via un forum qui informe les gens en cas d’utilisation litigieuse de tel ou tel numéro de téléphone », précise Mickaël. Pendant deux ans, il s’occupe de ce service sous la houlette de Vincent Grive, fondateur de l’entreprise et spécialiste de l’édition sur le web. Mais l’idée d’un nouveau projet en commun émerge progressivement.

Un nouvel annuaire précis et adapté à chaque besoin

Vincent et Mickaël constatent que les plus grands acteurs du secteur (Pages Jaunes ou 118 000 par exemple) possèdent des listes exhaustives de résultats mais ne proposent pas aux internautes de réponse précise et contextualisée. Les deux hommes réfléchissent alors à mettre en place un annuaire sur lequel les particuliers peuvent retrouver les professionnels notamment en fonction de leur zone géographique, y compris dans des endroits pas nécessairement denses en termes de population. « C’est en partant de cette frustration par rapport à l’offre proposée sur le web que nous avons décidé de lancer le projet TEL.fr », précise Mickaël. « Nous avons voulu proposer à l’internaute une multitude de critères de recherche qui lui permettront de choisir le professionnel le plus pertinent pour répondre à ses besoins. Chaque internaute peut ainsi faire des recherches par quartier, voir quel métro est le plus proche du lieu d’exercice du professionnel, observer le chemin pour s’y rendre, etc. Nous avons constitué nos propres bases de données grâce, entre autres, à l’Open Data. »

Un projet encore jeune, mais plein de promesses

Le concept émerge officiellement en février 2015. Après quelques mois d’analyse et de benchmark intensif, Mickaël et Vincent commencent un travail de construction. A partir d’avril, ils dessinent les contours du site web, la maquette et les spécificités à y insérer. Ils financent le projet grâce à la trésorerie de l’entreprise Ecometrie et via l’apport de fonds personnels. Progressivement, TEL.fr prend forme et le site sort en octobre 2015. « Depuis octobre, nous n’avons pas vraiment joué la carte du marketing », décrit Mickaël. « Nous avons bâti et mis le site en production, puis on l’a laissé vivre en l’améliorant sans cesse. Nous avons travaillé notre référencement naturel et développé la meilleure expérience utilisateur possible» Aujourd’hui, même s’il est jeune, le site affiche ainsi entre 6000 à 8000 sessions uniques par jour et une progression de 10 à 15% de ce chiffre à la semaine. Encourageant, mais pas suffisant pour son co-fondateur, qui imagine développer d’autres relais de croissance d’ici la fin de l’année.

Des perspectives d’évolution très ouvertes

Avec 8 collaborateurs, dont Gavor Mimouni, ancien product manager du site Nomao, le projet semble aujourd’hui sur de bons rails. Mickaël voit deux axes de travail principaux d’ici la fin de l’année 2016. D’abord, la structuration des données à proposer à l’internaute qui effectue une recherche est primordiale. « Nous allons travailler avec des opérateurs pour proposer une base de données la plus complète possible », précise-t-il. Les entrepreneurs travaillent également à l’élaboration d’une session professionnelle, dans le but de proposer différentes prestations payantes aux pros. « Cette offre n’aura d’intérêt que si le site développe une visibilité importante », explique-t-il. « C’est pourquoi nous devons d’abord fidéliser nos internautes et améliorer notre trafic avant de développer un tel produit. » Et côté chiffre d’affaires ? « Nous avons très peu de lisibilité sur notre chiffre. Si nous atteignons 50 000 euros fin 2016, ce serait merveilleux ! », conclut l’entrepreneur.

Quels sont les secteurs qui subissent une uberisation

Phénomène extrêmement controversé du monde entrepreneurial, l’ubérisation touche de nombreuses start-ups en révolutionnant un modèle de marché. Tendance naturelle de l’innovation et de la concurrence pour les uns ou destruction massive des emplois pour les autres, cette ubérisation du secteur numérique concerne aujourd’hui de nombreuses activités professionnelles. Quels sont alors les entreprises touchées par cette tendance et comment joue-telle un rôle majeur dans l’économie ?

Une initiative de rupture d’Uber

Venue d’outre-Atlantique avec l’entreprise Uber du secteur des taxis, l’ubérisation consiste à dominer ses concurrents sur un marché en apportant un bouleversement sur une niche bien définie. Utilisation massive des moyens mobiles, réduction des coûts ou encore nouveaux moyens de communication et de marketing, les entreprises du type d’Uber sont désormais légion sur le marché des start-ups et du numérique. Airbnb sur le secteur de la location immobilière entre particuliers, Booking.com dans l’hôtellerie ou BlaBlacar dans le domaine du covoiturage, l’ubérisation concerne désormais de larges pans de l’économie du numérique. Révolutionnant alors les usages en grignotant des parts de marché considérables pour finalement s’imposer face à la concurrence, ces entreprises suscitent néanmoins la controverse en imposant une innovation de rupture. Uber aurait ainsi engrangé plus de 10 milliards de dollars de bénéfices pour la seule année 2015 au plus grand détriment des chauffeurs de taxi.

Une concurrence qui fait baisser les prix

Free a été l’un des pionniers de ce nouveau mode de consommation en instituant des prix cassés avec une offre tout-en-un qui est venue révolutionner le marché des fournisseurs d’accès à Internet. Face à ce phénomène les consommateurs ont bénéficié de tarifs moindres et la concurrence des principaux opérateurs a largement profité aux abonnés. Selon une étude de Publicis, 83% des français se disent favorables à l’ubérisation de l’économie numérique quand elle est associée à des offres plus compétitives, et 2 sur 3 considèrent que c’est une « bonne chose » pour l’économie. En revanche quand ils sont les principaux concernés en tant que travailleurs par les entreprises telles Uber, ceux-ci ne sont plus que 52% à se montrer favorables et même 61% à être opposés pour la tranche d’âge des plus 50 ans. Uber a ainsi donné naissance à différents acteurs du marché du transport comme VTC Cab ou Le.Taxi, lancés sur initiative des pouvoirs publics. De même OuiHop est une application permettant aux chauffeurs de transporter des passagers gratuitement tout en bénéficiant en contribution de réductions sur les tarifs de parking ou le carburant.

Vers une dématérialisation des services

Alors qu’aujourd’hui cette ubérisation concerne de nombreux secteurs à l’instar des transports, de l’hôtellerie, mais aussi des banques et de la distribution, les principaux acteurs du marché sont forcés de s’adapter à ce phénomène de masse. Toutes les banques disposent en effet de leurs propres sites en ligne et proposent des produits bancaires et financiers entièrement dématérialisés. La banque en ligne profite ainsi aux consommateurs qui bénéficient de frais de gestion bien moins élevés. E-LCL, BforBank, ING Direct, Hellobank et bien d’autres attirent de plus en plus de clients en proposant des offres attractives à l’ouverture d’un compte bancaire. Uber for Business le dernier service en date de l’emblématique start-up propose même aux professionnels un moyen de paiement spécialisé permettant de facturer les collaborateurs des entreprises à la course. Proposant alors des produits et services numériques innovants pour les consommateurs, cette ubérisation semble désormais constituer la norme. En revanche certaines législations nationales semblent empêcher le développement d’entreprises qui calquent leur modèle économique sur Uber.