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Les nouvelles technologies détruisent-elles l’emploi ?

L’idée de voir la technologie détruire les emplois n’est pas neuve : elle remonte au début du XIXe siècle, avec le luddisme britannique. Avec la robotisation des tâches, cette peur refait surface comme en témoigne le sondage selon lequel 74 % des Français craignent que les nouvelles technologies ne détruisent leurs emplois. Mais peut-on établir un lien réel entre les innovations techniques et la montée du chômage ?

Un effet négatif à court terme

Avec des procédés automatisés, il devient possible de produire plus avec moins d’employés. La généralisation des machines dans un secteur entraîne de manière inévitable des renvois de personnel.

Il peut s’agir de licenciements massifs comme lors de la robotisation de l’industrie automobile dans les années 1980. Des innovations de produits peuvent également être source de destruction d’emplois : la généralisation des machines à laver a fait fortement diminuer le nombre d’employés de maison, tout comme les vendeurs de glace ont disparu avec l’arrivée des congélateurs.

En 2014, une étude du cabinet de conseil Roland Berger estime que trois millions d’emplois pourraient être supprimés en France d’ici 2025 avec la robotisation. Dans le bâtiment, l’industrie ou l’agriculture notamment, l’automatisation des tâches entraînerait de nombreux licenciements. Selon ce scénario, le taux de chômage pourrait alors s’élever à 18 %.

Un moteur d’emploi à long terme

Pour autant, le développement des nouvelles technologies peut se révéler, à long terme, créateur d’emploi. Cette hypothèse a été formulée par le sociologue et économiste français Alfred Sauvy avec sa théorie du déversement que l’on peut rapprocher du concept de destruction créatrice de Joseph Schumpeter.

Il considère que les progrès techniques, en améliorant la productivité, induisent sur la durée un transfert des emplois d’un secteur d’activité vers un autre. Ce processus a été visible en France lors de la Révolution industrielle. Avec la mécanisation des tâches agricoles, la part des salariés dans le secteur primaire est passée en un siècle et demi de 65 % à 3 %.

Dans le même temps, la population active a considérablement augmenté dans le secteur secondaire où de nouveaux emplois se sont créés. Depuis trente ans, la robotisation grandissante dans les domaines de l’industrie et de la construction a amené le processus à se reproduire : les emplois détruits dans le secteur secondaire se trouvent récréés dans le secteur tertiaire.

Des incertitudes en matière d’emploi pour l’avenir

Pour autant, la théorie du déversement n’est pas mécanique et n’implique pas forcément autant de créations d’emploi, que d’emplois détruits par les innovations techniques. Ce processus ne prend pas non plus en compte l’impossibilité pour certaines personnes licenciées de retrouver un emploi. L’économiste Jean Fourastié donne notamment l’exemple d’un ouvrier mis au chômage par la robotisation de son poste et qui aura bien du mal à se reconvertir dans le domaine informatique. Rien ne dit que la théorie du déversement pourra s’appliquer au modèle économique actuel. L’étude de Roland Berger évoquée précédemment envisage ainsi des licenciements dans quasiment tous les secteurs. On compterait trois millions de chômeurs supplémentaires, qu’il sera difficile de compenser.

8 start-up qui cartonnent au Royaume-Uni

De nombreuses start-up naissent au Royaume-Uni grâce à une fiscalité avantageuse et une main d’oeuvre moins chère. Voici 8 start-up sont installées au Royaume-Uni et qui cartonnent.

1. Infectious Media : vers un nouveau modèle de publicité en ligne

Cette start-up fondée en 2008 par Martin Kelly et Andy Cocker est celle qui affiche le plus fort taux de croissance au Royaume-Uni : plus de 9 000 %, l’année dernière d’après CNBC. Elle propose une plateforme pour acheter sous forme d’enchères des espaces publicitaires ciblés. Cela permet de disposer de fenêtres spécifiques sur des sites adaptés à l’activité ou au produit que l’on souhaite vendre. Avec 40 milliards de transactions générées et une présence dans 50 pays, la start-up grandit à une vitesse vertigineuse.

2. Sécuriser et optimiser les systèmes Windows avec Avecto 

Fondée par Mark Austin et Paul Kenyon, Avecto est spécialisée en cybersécurité et en optimisation des performances de Windows pour les entreprises. Son idée phare : retirer les privilèges administrateurs du système installés dans les bureaux d’une firme pour ses employés afin d’augmenter la performance des ordinateurs et d’y installer de nombreux programmes renforçant la sécurité. Avec 4,731 % de croissance, les logiciels d’Avecto sont déjà présents dans plusieurs millions de systèmes informatiques.

3. Alertme pour contrôler sa consommation énergétique

Lancée par Jonathan Hull, cette start-up propose un logiciel qui permet de surveiller et gérer à distance ou de chez soi la consommation en électricité et en gaz de son logement, afin de faire des économies d’énergie et d’alléger la facture énergétique des ménages britanniques. Elle a signé en 2012 un contrat avec British Gas, le plus gros fournisseur du Royaume Uni en gaz, afin de donner des conseils personnalisés à ses clients. Cela a contribué à sa croissance de 3,393 % de ses revenus l’année dernière.

4. Mobile Account Solutions : la solution téléphonique pour l’entreprise

Il s’agit pour cette start-up fondée par Danny Cox de proposer des conseils spécialisés pour les entreprises s’équipant en téléphonie mobile afin de réduire leurs coûts et de choisir autant les modèles que les abonnements qui leur convient. Forte de son succès, elle a déjà conseillé 3 000 entreprises au Royaume-Uni et affiche 3,332 % de croissance de ses revenus.

5. Lovestruck optimise les rencontres en ligne

Dans le monde déjà très compétitif des rencontres en ligne, Lovestruck (créée par Laurence Holloway et Brett Hardinga) a pu faire sa place en proposant à ses membres des suggestions de profils basées sur une analyse comportementale de chaque internaute. Avec plus de 100 000 membres à Londres, Lovestruck envisage de s’étendre à d’autres villes comme New York. Son revenu croît à plus de 2 600 % en 2014.

6. Monitise et les services bancaires par internet

La jeune start-up de Alastair Lukies a pu se saisir du marché des services bancaires sur téléphone mobile pour développer des solutions de logiciels permettant aux clients des banques britanniques de consulter leurs comptes, effectuer des virements et d’autres opérations, de manière sécurisée. Elle s’implante désormais dans le monde entier et génère 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel.

7. Sixteen South : l’animation sur mobile pour les enfants

Les dessins animés est un marché original que la société Sixteen South, créée par Colin Williams, conquiert rapidement. Elle a conçu un logiciel permettant de produire une grande quantité de dessins animés en 2D que l’on peut visionner sur mobile. Elle vend ses productions aux médias britanniques et affiche une croissance de 2,214 % de son chiffre d’affaires en 2014.

8. FreeAgent

C’est la start-up qui a le plus fort taux de croissance en Écosse (2 128 % en 2014). Fondée par Ed Molyneux, Olly Headey et Roan Lavery, elle propose des services de comptabilité et de gestion de la fiscalité en ligne grâce à une technologie basée sur le Cloud. Elle aide ainsi plus de 80 000 PME et TPE dans le monde et son chiffre d’affaires dépasse les 5 millions de dollars en 2014.

Quelles sont les différences entre un entrepreneur et une entrepreneure dans la gestion de la société ?

Entreprendre peut se concevoir différemment selon que l’on soit un homme ou une femme. Chacun des deux sexes a ses atouts et ses défauts quand on parle de gestion d’une société. En quoi l’entrepreneur et l’entrepreneure se distinguent-ils dans la gestion d’une société ?

Les préférences en entreprise

Il faut savoir que l’entrepreneur homme est réputé pour aimer les reprises d’entreprise plus que l’entrepreneur femme. Dans son métier d’entrepreneur, l’homme aura ainsi tendance à racheter une entreprise sur le marché et la femme préférera plutôt créer sa société avec un objet social qu’elle aura choisi.

Ces affinités propres expliquent le fait que les entrepreneurs affichent un meilleur chiffre d’affaires moyen. Il est de 4,9 millions d’euros contre 1,6 million d’euros chez la femme entrepreneure. En effet, une entreprise déjà créée donne des rendements plus rapides par rapport à une entreprise qui vient de voir le jour.

Les modèles de développement

L’homme entrepreneur a plus de propension à la structuration dans sa stratégie de développement entrepreneuriale. La femme entrepreneure se tournera plutôt vers la recherche de nouveaux partenariats. Par contre, elles sont moins favorables aux rachats d’entreprise. Les femmes se situent plus dans le secteur des services.

Les deux sexes se différencient aussi dans la gestion de leurs réseaux en tant que facteur de développement d’une entreprise. L’entrepreneur s’impliquera dans son réseau sans attendre un retour immédiat tandis que l’entrepreneure ne s’engage que pour une cible bien définie. Néanmoins, les deux ont un attrait moyen pour les réseaux dans leur stratégie de développement.

Enfin, si l’entrepreneure s’investit beaucoup dans l’opérationnel, l’entrepreneur a plus de capacité à déléguer ce qui n’est pas décisif pour l’entreprise. L’entrepreneur est donc un meilleur stratège. Il préférera par exemple diriger un conseil d’administration qui définit l’orientation future de l’entreprise plutôt qu’aller à un déjeuner d’affaires pour conclure un contrat quelconque. L’entrepreneur femme privilégiera la deuxième option.

La différence dans le style

L’homme et la femme ont également des approches différentes par rapport au pouvoir et au commandement. L’entrepreneur conceptualise le leadership de manière territoriale. Il voudra avoir l’ascendant sur son équipe et cherchera à démontrer son expertise. L’entrepreneuriat au féminin est plus pragmatique. La femme jugera sa capacité de leader par l’atteinte des résultats et par son habileté à gérer tous les dossiers.

Les risques

Ces approches sont toutes deux des qualités, mais pas sans risque pour les deux parties. Devant un travail à accomplir, l’entrepreneur donnera ses ordres et ses orientations. En adoptant cette position, il atteint rapidement le résultat, mais peut se heurter à la sensibilité de son équipe. Au contraire, l’entrepreneure femme, voulant à la fois un résultat, mais aussi l’adhésion du groupe, cherchera l’approbation de tous. Dans ce processus inclusif, mais plus lent, le résultat risque d’être retardé.

En définitive, les deux styles de management se valent. Si l’entrepreneur homme a son autorité naturelle et sa promptitude à prendre des décisions rapides pour être un leader, la femme entrepreneure met en avant sa capacité à tout gérer et à bien s’organiser tout en étant douée pour justifier chaque prise de décision.

Quels sont les moyens de paiement possible via smartphone ?

Avec l’avènement du paiement sur Internet et des nouvelles technologies, le paiement via smartphone est de plus en plus répandu et les applications dédiées se multiplient.

Une technologie innovante de paiement sans contact

Le paiement électronique bénéficie de technologies innovantes, notamment en matière de cryptographie et de signature électronique. Avec des millions d’utilisateurs de smartphones dans tout l’hexagone, les moyens de paiement se sont diversifiés. Le paiement sans contact se développe au fil des offres proposées par les opérateurs du numérique, et désormais, les plus grandes firmes disposent de leur propre technologie. Google, Microsoft, opérateur mobile, chacun utilise une technologie radio à courte portée ou Near Fields Communication (NFC). Le sans contact mobile profite en effet aux propriétaires de smartphones qui disposent d’une application gérant le NFC pour payer leurs achats. Ainsi, chez les commerçants participants, il suffit aux utilisateurs d’approcher leur smartphone du terminal pour effectuer leurs transactions.

Une offre diversifiée de services et de produits

Google Wallet, Cityzi, QR Code et bien d’autres moyens de paiement par smartphones existent désormais. Sites internet, banques, fast-foods, boutiques et autres services en ligne sont chaque année plus nombreux à proposer ce type de paiement électronique.

Google Wallet se veut ainsi comme un précurseur en matière de moyen de paiement. Transformant le smartphone en portefeuille électronique, l’application de la firme californienne permet de payer ses achats chez tous les commerçants équipés d’un terminal. Avec la possibilité de bloquer le système en cas de fraude depuis son interface, Google Wallet s’avère une solution pratique pour les consommateurs. Révolutionnant le monde du numérique, l’application de Google permet alors de recevoir des offres personnalisées grâce à la géolocalisation du smartphone, et même de recevoir instantanément toutes les offres et promotions des commerçants dans une zone géographique donnée.

Cityzi, dans la même optique de démocratisation du paiement par smartphone, regroupe les principaux opérateurs de téléphonie mobile français. Dans le cadre du déploiement du paiement électronique par smartphone, cette initiative française fait l’objet d’un partenariat privilégié avec de nombreuses banques telles que BNP Paribas, le CIC ou le Crédit Mutuel et aussi avec des partenaires de transports publics. Cette offre propose alors aux utilisateurs d’accéder à de nombreux avantages à l’instar de points de fidélité, bons de réduction, informations pratiques et autres services pratiques au quotidien.

Nouveauté plus qu’intéressante du géant outre-Atlantique Mastercard, qui offrira prochainement la possibilité de payer par selfie. Visant en priorité à éviter les risques de fraudes et de vols, ce système sans mot de passe permettra de régler en choisissant une empreinte de doigts ou la reconnaissance faciale.

Le renouveau du code-barres

Le QR Code, quant à lui, est disponible en priorité dans de grandes enseignes telle que Mac Donald’s, Starbucks, mais aussi dans de nombreux services publics. Il est ainsi possible désormais de payer ses amendes directement par smartphone par le biais d’un flashcode. Avec des possibilités quasi-infinies de paiement électronique, le QR Code dispose de nombreuses applications. Le Flash’N Pay est ainsi déployé dans de plus en plus d’hypermarchés, et des générateurs de QR Code permettent même aux commerçants et professionnels de générer eux-mêmes leurs propres QR Code pour un paiement par smartphone. Nul doute alors que cette technologie suscite bien des intérêts en termes de simplicité et de rapidité. Avec l’avantage à terme de remplacer le paiement sans contact, de nombreuses firmes dont Apple, proposent des systèmes de plus en plus sécurisés en totale indépendance d’un quelconque terminal. Une application comme Flashiz permet ainsi de scanner un produit puis d’alimenter son compte via sa carte de crédit.

6 start-up qui faciliteront vos vacances

Les vacances d’été sont généralement, celles où l’on part plus longtemps, il faut donc pouvoir gérer plusieurs choses: la sécurité de la maison, où trouver des billets d’avion à un prix raisonnable, comment faire quand on a un animal de compagnie et qu’on ne peut pas l’emmener, qu’y a-t-il comme activité, une fois plus place… 6 start-up ont décidé de vous faciliter la vie en y répondant à votre place pour vous permettre de passer des vacances sereines.

Weeleo

Qui dit voyage dit devises, ou plutôt échange de devises. Les bureaux de change sont certes nombreux, mais le véritable problème réside dans les commissions qui sont de plus en plus importantes chaque année. En effet, selon le bureau, elles peuvent facilement varier de 3 à 25 % ! Weeleo est une start-up qui pallie ce problème en permettant de mettre en relation des particuliers pour qu’ils puissent s’échanger leurs devises selon le taux du jour et sans aucun frais supplémentaire. Il vous suffira de créer votre profil, indiquer quelle devise vous recherchez, le montant, le lieu et l’heure de l’échange. Si un utilisateur correspond au profil que vous recherchez, il pourra vous contacter par téléphone ou messagerie instantanée pour ensuite vous retrouver et échanger l’argent en mains propres.

Dropcam

La principale peur des vacanciers est de rentrer chez soi et découvrir que la maison a été cambriolée. Pour éviter d’appeler le voisin tous les jours durant vos vacances afin qu’il vérifie si tout va bien, optez pour Dropcam. Cette petite caméra de surveillance est directement connectée à votre smartphone, peu importe où vous vous trouvez. Comme toutes les caméras de surveillance IP, elle enregistre le moindre mouvement dans la maison, elle peut détecter la fumée en cas d’incendie et elle peut communiquer avec une personne se trouvant en face d’elle.

Tripndrive

Nous n’avons pas tous une voiture avec chauffeur qui nous accueille à l’aéroport ou à la gare lorsque nous arrivons sur notre lieu de vacances. Tripndrive est une start-up qui se charge de mettre en relation des touristes qui viennent d’arriver en ville avec des personnes qui partent le même jour. Ces dernières pourront ainsi louer aux nouveaux arrivants leur voiture le temps du séjour. Cette start-up d’autopartage a déjà convaincu plus de 15 000 utilisateurs.

DogBuddy

L’autre souci des voyageurs, c’est leur animal de compagnie. Il n’est pas toujours facile de l’emmener avec soi comme il n’est pas non plus facile de le laisser seul dans un chenil. La solution s’est matérialisée grâce à DogBuddy. Ce service vous permettra de trouver facilement une famille d’accueil pour garder et chouchouter votre animal de compagnie, le temps de vos vacances. Bien entendu, une contribution financière est requise pour ce service.

TripConnexion

Ce service gratuit facilitera grandement la planification et l’organisation de votre voyage en se chargeant de trouver la meilleure agence, le meilleur guide ou encore les activités qui vous correspondent. Il vous suffit de faire une demande détaillée de votre projet de voyage et TripConnexion fera le reste en la transmettant à tous les acteurs touristiques pouvant y répondre. Par la suite, ces derniers vous contacteront directement. Sur TripConnexion, ce sont de petites structures proposant des voyages authentiques. Vous pourrez également accéder à l’annuaire du tourisme local et au magazine de voyage.

Darjeelin

Cette start-up est vite devenue la référence en ce qui concerne la recherche d’un billet d’avion aussi bien en partance de la France que partout ailleurs dans le monde. Avec Darjeelin, vous pouvez être sûr de trouver un billet au prix le plus correct grâce à une communauté de travel hackers et de light hackers.

Qui était Burt Shavitz ?

Reconnaissable par sa grande barbe, Burt Shavitz a rendu son dernier souffle lundi 6 juillet sur le territoire du Maine. C’est grâce à son mode de vie et sa personnalité pour le moins atypique que la marque de cosmétiques naturels Burt’s Bees doit son succès international. À la fois entrepreneur et apiculteur hippie, Burt Shavitz s’est éteint à 80 ans. Mais, qui était-il vraiment ?

Tour d’horizon sur son histoire

Ancien soldat américain et photojournaliste de la boîte Time-Life, Burt Shavitz fut le premier hippie à devenir  l’égérie de soins cosmétiques naturels. C’était un grand apiculteur qui menait la vie simple en pleine nature. La marque Burt’s Bees est le fruit de sa rencontre avec Roxanne Quimby en 1984. À l’époque, il vendait du miel au bord d’une route du Maine, où il  fait la connaissance d’une auto-stoppeuse qui deviendra son associée. Véritable business woman, Roxanne Quimby a tenté sa chance en concoctant des bougies et des baumes à lèvres avec la cire produite par les abeilles de Burt Shavitz. C’est  ensemble qu’il crée l’entreprise Burt’s Bees. Comme toutes marques de produits, il faut trouver le bon logo : Quimby n’a pas hésité une seule seconde à utiliser le visage de Shavitz comme logo de la firme Burt’s Bees.

La marque Burt’s Bees en quelques mots

Burt’s Bees est une marque américaine de cosmétiques naturels: baumes à lèvres, crèmes corporelles, pommades… Tous les produits commercialisés par la firme sont à base de cire d’abeilles et de miel. Shavitz a vendu sa part d’action à son associée en 1999 pour la somme de 130 000 dollars. La société a ensuite été rachetée par l’entreprise de produits d’entretien Clorox huit années après, pour la somme de 913 millions de dollars. Le bénéfice est évident du côté de Quimby. Elle avait empoché 173 000 dollars dont 4 000 qui ont été donnés à Shavitz. Avec ses nombreux millions de dollars de chiffre d’affaires, Burt’s Bees tient la première loge dans sa compétition. Le géant des produits d’entretien Clorox reste parmi les heureux propriétaires de la marque à l’heure actuelle.

La séparation des deux collaborateurs

Le duo Shavitz et Quimby a été brisé en 1994 puisque cette dernière a pris la décision de s’installer en Caroline du Nord. Chacun d’eux vit sa vie sans se reparler, mais la séparation reste douloureuse du côté de Burt Shavitz. Il avait fait l’objet de plusieurs interviews dans le but de faire connaître à son ancienne associée qu’il n’avait aucun regret. Outre cela, il a aussi fait entendre qu’il était totalement désintéressé de l’argent. Il avait même refusé la part du gâteau lors du rachat de sa marque effectué par Clorox. Pour Burt Shavitz, tout ce qui comptait, c’était son terrain de 16 hectares dans le Maine. L’apiculteur hippie y trouvait son bonheur et s’y sentait plus heureux que jamais. Il a su contempler la nature et profiter des bienfaits qu’elle offre. La vie de Burt Shavitz s’est achevée, mais il reste une légende dans l’univers du cosmétique naturel. Son visage et sa barbe continuent d’ailleurs à agrémenter les emballages des produits de la firme Burt’s Bees

Ces start-up qui rebondissent sur le Tour de France pour faire du business

La Grande Boucle vient à peine de commencer que déjà les enjeux économiques se font ressentir puisque plusieurs entreprises ont profité de l’événement international pour promouvoir leur produit. Quelles sont ces start-up qui profitent du Tour de France pour se faire connaître ?

Dimension Data et l’analyse du big data sur le Tour

Le partenariat a tout juste été signé avant que le départ de ce Tour de France 2015 soit donné, mais déjà les perspectives s’avèrent très intéressantes pour les coureurs comme pour les téléspectateurs. Ce même partenariat entre la start-up américaine Dimension Data et ASO (Amaury Sport Organisation) organisateur du Tour de France, porte plus précisément sur le big data de la compétition sportive. Ce qui est entendu par big data ? L’ensemble des données relatives à chaque coureur, à chaque équipe présente sur le Tour. Des données qui sont ensuite communiquées à tous les médias, les analystes, les téléspectateurs. C’est sur une véritable mine d’or que vient de s’asseoir la start-up américaine. À savoir également que le contrat signé se poursuit sur les 5 prochaines années.

Alltricks.com, partenaire du Tour de France

Pas de meilleur relais de croissance qu’une publicité sur le Tour de France pour un spécialiste du matériel de vélo en ligne, C’est ce dont va désormais profiter l’entreprise Alltricks, fondée par un ancien champion de VTT, Gary Anssens. Sur un marché estimé à plus de 1.3 milliard d’euros, le marché du cyclisme est en plein essor. Et c’est sur cette vague qu’entend surfer Alltricks grâce à son site de vente en ligne, fort de plus de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Alors pour accroître sa réputation, l’entreprise a pris la décision de devenir un partenaire de l’événement sportif. Nous aurons donc la chance de voir le logo du site internet lors de la diffusion en direct des étapes du Tour.

Les caméras GoPro sur la Grande Boucle

Ces petites caméras, qui ont fait le tour du monde et sont aujourd’hui connues de (presque) tous, viennent tout droit des USA. Cette start-up à l’origine des caméras GoPro, s’est offert un nouveau relais de croissance en nouant un partenariat avec le Tour de France. Désormais, certains coureurs choisis au hasard sont équipés d’une caméra, et ce, avant le départ de chaque étape. Une visibilité forte pour les petites caméras dédiées aux sports extrêmes sur un événement retransmis dans plus d’une centaine de pays différents.

Les pédales connectées Connected Cycle

Autre start-up innovante, mais française cette fois : les pédales connectées de Connected Cycle. Cette petite start-up amène une idée simple mais très intéressante : rendre accessible à tous les pratiquants de la Petite Reine tout un ensemble de données relatives à la puissance émise sur le vélo, la vitesse, le rythme des pédales, etc. Après avoir noué un partenariat avec d’autres épreuves sportives, la start-up entend se faire connaître davantage sur les routes du Tour. Affaire à suivre …

Quelles sont les prochaines innovations que va mettre en place Facebook ?

Toujours en quête d’innovation, le réseau social fort de 1,4 milliard d’utilisateurs envisage des avancées technologiques majeures pour les prochaines années. Mark Zuckerberg souhaite anticiper l’arrivée de supports novateurs et donner un nouveau souffle à la communication en ligne. Quelles sont ces prochaines innovations que Facebook cherche à mettre en place à l’avenir ?

La télépathie, mode de communication ultime

En juillet 2015, c’est lors d’une session de questions/réponses que Mark Zuckerberg a évoqué un moyen de communication qui a de quoi laisser perplexe : la télépathie. Si cette technologie semble être du ressort de la science-fiction, le fondateur de Facebook entend pourtant bien développer les activités du groupe dans cette voie. Un tel système de communication, fonctionnant de cerveau à cerveau, n’est pas si farfelu que cela. Des chercheurs de l’université de Washington ont en effet mis au point une première ébauche d’interface ordinateur-cerveau, permettant de transférer des ondes cérébrales vers un logiciel. Zuckerberg souhaite se positionner avec Facebook sur ce secteur innovant qu’il qualifie de « mode de communication ultime ». De nombreuses avancées en termes de communication humaine ont été réalisées ces dernières années et qui laissent à penser que partager ses goûts ou ses envies par la pensée, via une simple connexion internet, n’est plus quelque chose d’inaccessible.

L’ouverture aux plateformes de réalité virtuelle

Le positionnement de Facebook sur le marché de la réalité augmentée laisse entendre que des innovations sont à espérer dans ce domaine sur le réseau social. Mark Zuckerberg fait le pari de voir la vidéo prendre le pas sur la photo dans les échanges en ligne. Il envisage pour l’avenir les expériences immersives devenir une norme : un point de vue qui ne fait que renforcer les investissements antérieurs de la firme dont le rachat en 2014 de l’Oculus Rift pour deux milliards de dollars. Conçu par une start-up californienne, ce casque de réalité augmentée doit permettre à ses utilisateurs de vivre une expérience totale en vidéo qu’il sera ensuite possible de partager avec ses amis. Appliqué dans un premier temps au domaine du jeu vidéo, l’Oculus Rift est donc envisagé différemment par Zuckerberg pour le futur : il s’agirait de s’en servir comme une plateforme innovante en mesure de transmettre à n’importe qui, des expériences sensorielles complexes.

Une amélioration notable de l’intelligence artificielle

Enfin, le dernier grand défi évoqué récemment par Mark Zuckerberg semble d’axer les recherches du groupe sur le secteur de l’intelligence artificielle. En juin 2015, un laboratoire de Facebook a été installé à Paris pour développer de nouvelles technologies dans ce domaine qui seront à même d’enrichir l’utilisation du réseau social dans les années à venir. Composée de 45 membres, cette unité de recherche, baptisée Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), est l’un des grands enjeux de la compagnie pour le futur avec le développement du réseau internet au monde entier. L’idée est donc d’utiliser la technologie du « deep learning » pour développer des programmes de reconnaissance de voix, d’objets, d’images diverses, mais aussi de classification d’éléments ou de traduction automatique. Autant de technologies qui permettraient, à terme, de faire de Facebook, la plateforme numéro 1 en matière d’intelligence artificielle.

Les entrepreneurs mondiaux des 5 dernières années

Chaque année, les responsables du cabinet Ernst & Young remettent à un dirigeant le Prix de l’Entrepreneur Mondial de l’Année. Cette distinction, synonyme d’excellence, est l’occasion d’un fort éclairage médiatique sur les lauréats. Quels sont les cinq derniers entrepreneurs mondiaux de ce prix prestigieux ?

Lauréat en 2014 : Mohed Altrad

En France, le vainqueur le plus médiatisé a été Mohed Altrad, fondateur et PDG du géant du béton Altrad, le premier Français à se voir remettre le trophée. Le parcours de ce dirigeant hors norme, ayant grandi dans une tribu de Bédouins en Syrie, est aussi remarquable que sa réussite professionnelle. D’une simple PME d’échafaudages fondée à Montpellier en 1984, il a construit au gré de fusions opportunes une société leader, devenue le premier fournisseur européen de services aux industries du BTP.

Lauréat en 2013 : Hamdi Ulukaya

Pour l’année 2013, le prix est remis au chef d’entreprise Hamdi Ulukaya, fondateur et président de la marque Chobani spécialisée dans les yaourts grecs aux Etats-Unis. Il devance les 48 autres finalistes internationaux, obtenant ainsi la récompense d’un parcours singulier. Né dans une ferme laitière en Turquie, il crée en 2005 la première marque de yaourts grecs sur le marché américain. En seulement six ans, il devient l’un des leaders mondiaux du secteur avec un milliard de dollars de ventes annuelles. Une success story à la rapidité prodigieuse qui explique certainement cette victoire.

Lauréat en 2012 : James Mwangi

Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.

Lauréat en 2011 : Olivia Lum

Le prix est attribué cette année-là au dirigeant kényan James Mwangi, Directeur général d’Equity Bank Limited. Cette société a connu un essor remarquable qui fait d’elle, la première banque d’Afrique Centrale et de l’Est en matière de nombre de clients. Gérant sept millions de comptes, l’entreprise a changé les habitudes sur le continent africain et constitue une évolution majeure en termes de prêts et de financements de projet. Une victoire à la dimension tant économique que sociale, qui donne un éclairage mérité aux entrepreneurs africains.

En 2011, le prix a été attribué à Olivia Lum, la PDG du groupe singapourien Hyflux Limited qu’elle a fondé en 1989. La société occupe aujourd’hui l’un des premiers rangs mondiaux dans le secteur des prestataires en dessalement d’eau de mer. Avec son chiffre d’affaires de 450 millions de dollars, l’entreprise compte plus de 2 300 salariés répartis dans ses divers projets en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le président du jury a souligné les « immenses répercussions sociales et sanitaires » du travail de l’entreprise. Décerné depuis 1986, le Prix d’Entrepreneur mondial de l’année revient pour la première fois à une femme.

Lauréat en 2010 : Michael Spencer

Le PDG de la firme britannique ICAP, Michael Spencer, se voit, quant à lui, décerner le prix pour l’année 2010. Sa société de services financiers, créée en 1986, est reconnue comme l’une des plus novatrices et prospères au monde. Les chiffres clés du groupe sont faramineux : un volume de transaction quotidien évalué en billions et des bénéfices annuels dépassant les deux milliards de dollars. Considéré comme un pionnier du secteur, Michael Spencer est récompensé tant pour les innovations financières que technologiques du groupe ICAP, devenu sans conteste le plus grand courtier interprofessionnel au monde.

Qui est Mohed Altrad ?

Mohed Altrad, fondateur du groupe Altrad, l’un des leaders européens des échafaudages et des services aux industries du BTP, a reçu le 6 juin dernier le Prix Mondial de l’Entrepreneur de l’Année. Parti du désert syrien, il a su tracer son chemin vers la réussite en France. Il est le premier français à  avoir reçu cette prestigieuse reconnaissance.

Son parcours de la Syrie à la France

Mohed Altrad a été choisi parmi les 65 entrepreneurs de 53 pays différents qui concouraient au Prix Mondial de l’Entrepreneur de l’Année. Le cabinet Ernst & Young lui décerna ce prix pour sa réussite ainsi que « son courage et son audace au service de la création entrepreneuriale. »

Cet entrepreneur talentueux n’était, en effet, pas prédestiné à cette voie. La tribu bédouine à laquelle il appartient le destinait à devenir berger et non pas à être instruit.

Repéré par un instituteur, il arrive à faire ses études dans une ville proche. Il décide de réussir dans ce domaine et il y parvient. Ses excellents résultats lui donnent droit à une bourse d’études de son gouvernement pour partir étudier en France. Une fois sur place malgré la barrière de la langue et les difficultés d’intégration du début, il suit un parcours sans faute jusqu’à l’obtention d’un doctorat en informatique de l’Université de Montpellier.

Son exemplaire carrière entrepreneuriale

De 1975 à 1980, Mohed Altrad est ingénieur dans de grands groupes comme Alcatel et Thomson et part ensuite travailler pour une compagnie pétrolière à Abou Dhabi. 1984 sera l’année qui marquera officiellement le début de sa carrière entrepreneuriale avec sa première société informatique. En 1985, il fait un premier pas dans le secteur du bâtiment en rachetant un fabricant d’échafaudages en faillite. Cette société sera la première étape vers la création du groupe Altrad.

Ce sont ensuite plus de soixante acquisitions ainsi que des créations d’entreprise en Europe et dans le monde. Après trente années de dur labeur, le groupe devient numéro 1 Français du matériel tubulaire pour collectivités, le numéro 1 Européen des échafaudages et de la brouette, et le numéro 1 mondial de la bétonnière.

Le groupe compte 7 300 salariés et un chiffre d’affaires de 870 millions d’euros en 2014. L’ascension continue pour le groupe Altrad. En mars 2015, il rachète le groupe néerlandais Hertel et ses 70 filiales à travers le monde.

Cette acquisition va lui permettre de pratiquement doubler de taille avec une estimation d’un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros, pour fin 2015. Ce parcours exceptionnel lui a valu plusieurs distinctions en France: Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 6 septembre 2005 et devient Officier de la Légion d’honneur en septembre 2014.

Un entrepreneur qui a plusieurs cordes à son arc

Mohed Altrad est également l’auteur de trois essais et 4 romans publiés entre 1990 et 2012. Il écrit d’abord sur le milieu de l’entreprise avec « Stratégie de groupe » pour ensuite passer à la fiction. Ses romans « Badawi »et « Bédouin » publiés en 2002 sont inspirés de son pays et sa culture d’origine.

S’il est attaché à sa culture qu’il dépeint dans ses écrits, il est tout aussi reconnaissant envers la France devenue sa terre d’accueil.

En 2011, il décide de sauver le club de rugby de la ville Montpellier qui était en difficulté. Il investit 2,4 millions d’euros dans le club et procède à une restructuration de l’organisation. Il est devenu depuis le président du club.