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10 conseils pour réaliser une newsletter efficace

Dans tous vos plans marketing, il est obligatoire d’incorporer une newsletter, solution qui permet l’envoi d’e-mails électroniques à vos clients. Envoyer des e-mails contenant les actualités de votre entreprise, les nouveaux produits ou services constitue une façon de maintenir le lien entre votre entreprise et vos consommateurs, mais encore faut-il que votre newsletter soit efficace. Voici 10 conseils pour y parvenir.

1. Offrez de la valeur

C’est le conseil le plus difficile à mettre en place car vous aurez toujours envie de parler de votre entreprise. Mais si vous voulez que les utilisateurs apportent toujours de l’intérêt à vos e-mails, le mieux est de ne pas parler seulement de cela. Offrez-leur aussi de la valeur « gratuite » ! Par exemple, écrivez des guides, des documents ou donnez-leur des informations pratiques qui seront précieuses pour votre cible.

2. Soignez le design

Il n’est pas pensable d’envoyer des e-mails réalisés rapidement sans prendre en compte l’image et le design. Créez un modèle attractif que vous pourrez réutiliser pour chaque nouvelle campagne d’e-mailing. Essayez de mettre des liens redirigeant directement vers les contenus de votre site internet. Avant de réaliser le modèle définitif de votre newsletter, pensez à faire en sorte que le message et l’affichage de la newsletter soient les mêmes pour les utilisateurs des différents fournisseurs (Gmail, Hotmail, Outlook, etc.)

3. Donnez une touche personnelle à votre newsletter

La newsletter permet aux petites et moyennes entreprises de pouvoir communiquer avec plus de proximité avec leurs clients. Pour cela, donnez une touche personnelle au message : insérez votre signature, des visuels ou des textes directement adressés à votre cible, le tout afin de permettre une communication plus humaine avec les clients.

4. N’envoyez pas de spam

Le but n’est pas d’acheter des bases de données de qualité douteuse et d’envoyer des messages sans autorisation. Pour garder une bonne réputation, il faut faire attention aux points suivants :

  • L’objet de l’e-mail : évitez les « mots défendus » : gratuit, gagner, offre, réductions. Certains caractères et signes ne sont pas non plus recommandés : exclamation, €, %… ni l’usage de majuscules pour une phrase entière.
  • Le contenu : il doit être équilibré (50 % d’image et 50 % de texte). De plus, le texte doit toujours se situer dans la partie supérieure de l’envoi pour que l’utilisateur puisse le lire même si les images n’arrivent pas à se charger.

5. Respectez la réglementation

Permettez aux abonnés de la newsletter de pouvoir limiter la fréquence d’envoi de votre newsletter ou de se désinscrire. Il s’agit d’un impératif légal ! Aussi, comme dans tout autre type d’envoi, les newsletters doivent posséder des mentions légales dans lesquelles vous expliquez les raisons de la réception de ce message à votre abonné et sous quelles conditions il le reçoit.

6. Concevez une newsletter « sociale »

Les réseaux sociaux constituent les alliés parfaits pour une « viralisation » de votre contenu. N’hésitez pas à placer dans vote newsletter un lien vers vos différents comptes (Facebook, Twitter, Youtube, Pinterest, Google+…). De même, pensez à promouvoir la souscription à votre newsletter (avantages de l’abonnement, concours…) directement sur vos réseaux sociaux ! Cela permettra une interaction entre le canal e-mail et le réseau social, et vous capterez ainsi plus de clients !

7. Soyez à l’écoute de vos abonnés

Être à l’écoute des abonnés de votre newsletter est la base d’une relation qui marche. En effet, cela ne sert à rien d’envoyer une newsletter si aucune action n’est engagée de leur part, ou s’ils ne font que la mettre dans la corbeille dès réception… Il existe plusieurs solutions pour rendre votre newsletter plus participative : ajouter un lien vers le service clientèle, mettre en place un sondage, demander l’opinion des utilisateurs, etc. Cela vous permettra d’attirer leur attention et de réceptionner leur avis !

8. Mesurez le succès de votre newsletter

Pour vous rendre compte de la participation et de l’intérêt de vos abonnés à votre envoi, vous devrez prendre en compte les indicateurs suivants :
– le nombre total d’envois
– la qualité de la base de données (envois réussis/envois totaux)
– le taux d’ouverture (messages ouverts/envois totaux)

9. Périodicité et heure d’envoi

Une newsletter envoyée au bon moment doit pouvoir générer un contenu frais et intéressant. Une fois que vous aurez choisi la périodicité de cette dernière, maintenez-la pour ne pas « manquer » à l’utilisateur qui attend fidèlement votre envoi. Selon une étude récente de GetResponse, 23,63 % des e-mails sont ouverts durant la première heure de sa réception. Les heures qui génèrent le plus de pourcentage d’ouverture sont les suivantes : 8h et 9h du matin, 13h et 16h de l’après-midi.

10. Adaptez votre newsletter aux mobiles

Les ratios d’ouverture d’e-mails depuis des mobiles se situent à 30%, contre 70% depuis un ordinateur. Le design idéal pour une bonne adaptation mobile est d’environ 450-500 pixels de largeur, des boutons et des liens de 44×44 pixels et des textes clairs et attractifs. Pensez-y, car le smartphone devient le canal sur lequel les clients passent de plus en plus de temps pour consulter leurs e-mails !

L’intégration de ces dix points est la clé pour parvenir à l’objectif premier de votre newsletter : capter l’utilisateur et le fidéliser. Si vous arrivez à le toucher au point d’obtenir un clic vers votre page Web, et donc une visite, c’est déjà un premier pas vers la conversion de l’internaute en client !

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L’impact du click-to-chat sur l’efficacité du service client

Parmi les outils de webmarketing, le « click-to-chat » est particulièrement apprécié ces dernières années. Cette solution visant à améliorer les ventes en ligne d’une société se révèle en effet très efficace. On pourra ainsi se pencher avec intérêt vers les spécificités du système. Quels sont donc les bases et les avantages du click-to-chat pour les entreprises ?

Fonctionnement du click-to-chat

Le click-to-chat est un outil susceptible d’être mis en place sur un site de e-commerce. Il propose à l’internaute d’ouvrir en un seul clic une fenêtre de dialogue pour entrer en contact avec un conseiller. Cette méthode est considérée comme une solution adaptée à la navigation web pour augmenter le taux de conversion. La possibilité de communiquer directement avec un employé de l’entreprise est un gage de sécurité pour les clients, qui peuvent obtenir rapidement une réponse sûre à leurs questions. Le principe, très simple, est donc de permettre un échange humain au cours d’une transaction numérique. Le conseiller en ligne joue alors le même rôle qu’un vendeur au sein d’une boutique physique. Pour les PME et les TPE, il s’agit également d’une solution économique, qui fonctionne avec une interface facile à installer à laquelle se connectera le conseiller.

Le click-to-chat pour améliorer les résultats de l’entreprise

Le click-to-chat est un procédé en ligne apportant une véritable plus-value aux sites commerciaux. De nombreuses entreprises ont fait ce pari en constatant les excellents résultats fournis par cette méthode, rapportés dans différentes études. On a pu se rendre compte que le taux de conversion des visiteurs ayant bénéficié de l’assistance d’un conseiller est de 25 %, avec un coût de contact moins important de 30 %. Deux autres statistiques montrent tout l’intérêt de cet outil pour les sites de e-commerce : on observe plus de 50 % de ventes incrémentales et une augmentation de 30 % du panier moyen des clients ayant pris contact avec un conseiller. Le click-to-chat offre donc de meilleures performances en terme de vente, mais constitue aussi un plus au niveau de la relation client. Il s’agit à l’heure actuelle de la méthode d’assistance en ligne la plus efficace et la plus appréciée des internautes. Près de 90 % des utilisateurs se disent satisfaits de cette assistance en temps réel.

Les points forts du click-to-chat

Le click-to-chat est un canal de communication qui offre plusieurs avantages aux entreprises. Il est d’abord peu coûteux, ne nécessitant que quelques dizaines d’euros mensuels pour être utilisé. Il a ensuite un impact direct sur les ventes réalisées et le montant des achats passés en ligne par les clients. Mais le principal avantage de cette méthode est d’améliorer considérablement le service client sur un site de e-commerce. Les internautes plébiscitent l’assistance en ligne, surtout quand elle est simple, instantanée et totalement gratuite comme c’est le cas ici. Le fait de pouvoir bénéficier d’une aide avec un temps d’attente très court est également un avantage majeur, qui répond aux attentes des clients. Cet outil permet de plus de renforcer la relation commerciale en ligne, en remettant de l’humain dans le secteur des transactions en ligne. Cette technique améliore donc l’image de l’entreprise, en la rapprochant des préoccupations de ses clients.

L’entrepreneuriat féminin : où est-il le plus avantageux ?

Depuis 2013, la société Dell publie chaque année le Gender GEDI, un index composé de 30 indicateurs qui permet de définir le dynamisme d’un pays en matière d’entrepreneuriat féminin. La version 2015 de cette étude fournit des données intéressantes pour comprendre quels sont les pays les plus développés dans ce domaine. Quels sont donc les endroits où il est le plus facile d’entreprendre pour les femmes ?

Les Etats-Unis

Les Etats-Unis font figure de numéro 1 dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin. Le pays brille par son taux élevé de création d’entreprises par des femmes, qui culmine selon l’étude à 71 %. Parmi les femmes de 18 à 64 ans, près de 3 % ont déjà créé une entreprise sur le sol américain. De nombreuses femmes sont à la tête de grandes sociétés, comme la dirigeante de PepsiCo Indra Nooyi, la PDG d’IBM depuis 2012 Ginny Rometty ou encore Elizabeth Holmes, fondatrice et PDG de l’entreprise Theranos spécialisée dans le domaine médical. On note cependant que moins de 5 % des fonds distribués par les business angels le sont à des entreprises dirigées par des femmes.

Le Canada

Le Canada occupe le deuxième rang des pays les plus favorables à l’entrepreneuriat des femmes. Même si des progrès restent à faire, le Canada compte 3 % de femmes PDG de grands groupes, 25 % de femmes cadres supérieures et plus de 20 % de femmes dans les conseils d’administration. Des initiatives sont menées afin de favoriser l’entrepreneuriat au féminin dans tout le pays. On peut citer la société Sheo créée par Vicki Saunders, qui se présente comme un incubateur d’entreprises permettant aux femmes de fonder leurs propres sociétés innovantes.

L’Australie

L’Australie se situe en haut de ce classement, avec l’excellent travail fourni en amont pour valoriser l’entrepreneuriat féminin. On observe que plus de 50 % des créatrices d’entreprises affichent un excellent niveau d’études. Des initiatives sont de plus régulièrement menées par l’Etat pour mettre en avant les entreprises fondées par des femmes, comme le top 30 des dirigeantes générant plus de 25 millions de dollars de revenus annuels. L’Australie compte en son sein des femmes parmi les chefs d’entreprises les plus notables du pays, comme Barb de Corti, présidente et fondatrice de la société ENJO, une entreprise dédiée aux produits de nettoyage écologiques dont le chiffre d’affaires dépasse les 100 millions de dollars.

La France

Présente dans le top 5 des pays où l’entrepreneuriat féminin occupe une place notable, la France affiche aussi de bonnes performances dans le domaine de l’égalité professionnelle entre hommes et femmes. Depuis 2010, plusieurs mesures ont permis de connaître de vrais progrès en ce sens, comme la loi Copé-Zimmerman. Les femmes restent encore sous-représentées malgré tout dans la création de start-up. Un autre point positif cependant : une étude du Comité international des femmes dirigeantes a montré que la France se classait en tête des pays européens en ce qui concerne la place des femmes au sein des conseils d’administration. La France se distingue enfin par plusieurs femmes chefs de grandes entreprises, comme Anne Lauvergeon, présidente d’Areva de 2001 à 2011, ou Isabelle Kocher, qui prendra la tête de GDF Suez en 2016.

Le Groupe Casino entre au capital de l’Entreprise Laitière de Sauvain

Le Groupe de Jean-Charles Naouri a reçu une décision favorable du tribunal de commerce le 3 septembre 2015 : le groupe Casino devient alors actionnaire majoritaire de l’Entreprise Laitière de Sauvain (ELS), PME de la région Rhône-Alpes. Partenaire du l’enseigne depuis 2013, laquelle distribuait une partie de sa production de lait et de fromages, l’entreprise compte aujourd’hui sur le groupe Casino pour moderniser son équipement et élargir la distribution de ses produits.

Un savoir-faire à sauvegarder

Située dans les Monts du Forez de la région Rhône-Alpes, l’Entreprise laitière de Sauvain compte à l’heure actuelle 17 salariés. Chaque année, elle achète et collecte auprès de 26 exploitations laitières du Forez près de 4,7 millions de litres de lait, en appellation « lait de montagne ». Partenaire de Casino depuis deux ans, cette dernière distribue chaque année localement 1,4 millions de litres de cette production, sous la marque « lait des éleveurs des Monts du Forez », mais aussi différents fromages locaux, notamment la fourme AOP de Montbrison « Tarit », fabriquée depuis 1931 et rendue célèbre par un sketch de l’humoriste Gad Elmaleh.

L’enseigne de distribution de Jean-Charles Naouri s’engage auprès des filières locales

Entré au capital de l’usine de conditionnement de volailles Gastronome-Luché début mai, le géant de la distribution française renouvelle son engagement pour le développement de ses partenaires locaux.

Reprise par Eric Soubeyrand en 2012, l’Entreprise Laitière de Sauvain connaissait déjà des difficultés en 2013 suite à l’arrêt de la production d’un producteur de fromage AOC. Un partenariat avait alors été signé avec le distributeur, pour aider la PME à trouver de nouveaux débouchés. Aujourd’hui le groupe de Jean-Charles Naouri va plus loin en devenant actionnaire majoritaire de l’entreprise.

Si Casino compte réduire de nombre de produits fabriqués par l’entreprise – une quinzaine à l’heure actuelle -, ce nouveau partenariat permettra à ELS de profiter du réseau de distribution de l’enseigne dans toute la France, et non plus seulement en Rhône-Alpes. « La fourme AOC, sous marque Tarit, notamment, sera vendue dans tous nos formats, y compris Leader Price et Monoprix » précise dans une interview le directeur des relations extérieures du groupe, Claude Risac, au lendemain de la nouvelle.

Un partenariat qui aura permis l’établissement d’un contrat de 7 ans avec les éleveurs des 26 exploitations laitières du Forez, assurant dans le même temps la valorisation de la collecte du lait identifié de montagne, utilisé pour la fabrication de fromages AOP.

Un entrepreneur de l’immobilier à l’accent chantant

Gilles Ogor a fondé la société Algiciel en 2008. Cette holding englobe aujourd’hui plusieurs entités, dont la plateforme Les-terrains.com, un site d’annonces gratuites qui permet de géolocaliser tous les terrains à bâtir disponibles en France. Portrait d’un entrepreneur pragmatique du Sud-Ouest. 

A bientôt 50 ans, Gilles Ogor a tout d’un entrepreneur épanoui. Après un parcours professionnel de commercial indépendant, l’Homme se tourne très rapidement vers la création d’entreprise. « Depuis 20 ans, je travaille dans le domaine de la construction de maisons individuelles », explique-t-il. « J’ai d’abord monté une société de commercialisation dans ce domaine avec un associé en 1998. Il s’est occupé de la vente des terrains pendant que je gérais les outils informatiques nous permettant de devenir plus performant.»

D’un besoin personnel à un service d’envergure nationale

Progressivement, les entrepreneurs émettent l’idée de lancer des logiciels à destination des constructeurs. C’est dans cette optique qu’ils fondent ainsi l’entreprise Algiciel en 2008. L’idée d’un nouveau service germe alors que les deux gérants rencontrent une difficulté dans leur travail au quotidien. Gilles Ogor précise : « En tant que constructeur de maisons individuelles, nous avions du mal à trouver une plateforme qui centralise l’ensemble des terrains à bâtir. En France, il faut savoir que 50% des terrains disponibles sont mis à disposition par des lotisseurs. Or, le lotisseur et le constructeur perdent énormément de temps à dialoguer entre eux pour savoir quels sont les lots disponibles. »

D’abord pour leur propre compte, les entrepreneurs décident de faciliter les choses. En 2009, ils lancent une plateforme sur laquelle les lotisseurs peuvent déposer l’ensemble des terrains disponibles. Le but : faire économiser des dizaines de coups de téléphone et éviter une perte de temps inutile à l’une et l’autre des deux parties. « Les lotisseurs nous ont incités à développer ce service pour tous les constructeurs de la région ! L’un d’entre eux, Monsieur Mercier, était le patron de l’entreprise Villas et Maisons de France à Toulouse. Il a été tout à fait séduit par l’idée et a investi 250 000 euros dans le service pour que nous le développions au niveau national », raconte le fondateur.

C’est le lancement du site de petites annonces Les-terrains.com qui devient une entité pleine et entière de la holding Algiciel. Le modèle économique de la plateforme est simple : les lotisseurs nationaux déposent leurs annonces gratuitement et les constructeurs payent afin de diffuser leur publicité sur la plateforme.

Un décollage rapide et des projets en cours

Gilles et son associé mettent 2 à 3 ans pour développer le site. Les entrepreneurs engloutissent rapidement les 250 000 euros investis au départ. L’année suivante, la société parvient à l’équilibre. « La notoriété et le référencement grandissant, les constructeurs ont souhaité de plus en plus devenir nos partenaires », précise Gilles. « Depuis lors, notre société s’auto-finance. »

L’entreprise travaille aujourd’hui avec 7 collaborateurs. Elle réalise près de 700 000 euros de chiffre d’affaires chaque année depuis 2012. Le résultat net d’Algiciel s’élevait à 180 000 euros en 2012, puis à 100 000 l’année suivante. En 2014, Gilles a décidé d’investir dans un nouveau service : habitatneuf.com. Le but ? Calquer l’idée du site Les-terrains.com mais en proposant au grand public des programmes immobiliers dans le neuf. Un projet qui se développe tranquillement, et pour lequel Gilles Ogor n’exclut pas l’entrée de nouveaux investisseurs au capital d’Algiciel.

Un enthousiaste de l’entrepreneuriat

Aujourd’hui, Gilles affiche un regard positif sur son parcours de créateur d’entreprise. « Depuis toujours, je voulais travailler à mon compte», détaille-t-il. « J’apprécie la liberté de créer et l’enthousiasme procuré par l’entrepreneuriat. Le côté responsable m’attire aussi énormément. J’aime être responsable de mon travail, de mes rémunérations, de mes horaires. »

D’un parcours professionnel débuté dans la région Midi-Pyrénées, Gilles Ogor a réussi à mettre en place une plateforme connue et reconnue par l’ensemble de la profession en France. Une satisfaction personnelle qui n’entache pas le côté pragmatique de l’entrepreneur. « J’avais fait un pari en me lançant à mon propre compte. Je me suis toujours dit : ‘tant que je peux courir, je cours. Normalement, si j’ai suffisamment couru, je dois pouvoir me reposer un peu plus tôt que tout le monde’. »

Une belle métaphore de la part de celui qui, avec le temps, a appris à concilier vie personnelle et vie professionnelle avec harmonie. « Il est important d’équilibrer sa personne. Pour y parvenir, je travaille toujours selon trois axes : la tête [le business], le cœur [la famille et l’amour] et les jambes [les loisirs]. Même si cet équilibre est toujours en mouvement, particulièrement quand vous devenez entrepreneur, il reste important de prévenir votre entourage de ce que cela va changer pour eux, si les affaires prennent un peu plus le pas sur la vie familiale par exemple. Aujourd’hui, je parviens à concilier les deux sans aucun problème ! », conclut-il.

Visitez son site sur … http://www.les-terrains.com/

Les Business Angels : qui sont-ils ? Comment les contacter ?

L’apport de business angels est bien souvent nécessaire pour permettre le développement d’une start-up. Parmi eux, certains ont pris une importance capitale ces dernières années. Une étude réalisée par Fundme et France Digitale livre la liste des principaux business angels français et donne l’occasion de voir l’influence prise par ces hommes d’affaires. Quels sont donc les plus grands business angels français et comment bénéficier de leur soutien ?

Xavier Niel

Le vice-président du groupe iliad et fondateur de l’opérateur de téléphonie Free est sans conteste le plus grand business angel en France. Extrêmement actif dans différents secteurs, il a investi plus de 35 millions d’euros depuis 2009, pour financer 230 projets au total. Afin d’aider au mieux les start-up innovantes, il a créé en 2010 un fonds pour le financement des jeunes entreprises avec l’homme d’affaires Jérémie Berrebi.

Fabrice Grinda

Le cofondateur du site d’enchères Aucland est le deuxième business angel français, avec près de 26 millions d’euros investis en cinq ans. Sur cette même période, il a financé à ce jour 170 start-up. Il est considéré comme l’un des pionniers français dans le domaine des business angels, puisqu’il a commencé à se spécialiser dans cette voie dès 1999. Aujourd’hui encore, il étudie plus de 100 dossiers par semaine de jeunes entreprises en quête de financement.

Marc Simoncini

Informaticien et entrepreneur à succès, notamment en tant que créateur du site de rencontres Meetic, Marc Simoncini est également connu pour ses activités de business angel. Via son fonds Jaïna Capital, il a financé nombre de jeunes entreprises dans le secteur high-tech. Depuis 2009, il a investi 12 millions d’euros dans 23 start-up en particulier. Il semble à présent s’éloigner progressivement de cette activité.

Pierre Kosciusko-Morizet

Pierre Kosciusko-Morizet est lui aussi un business angel notable dans le paysage français. Cofondateur du site de vente en ligne Priceminister, il est très actif dans le financement de start-up, avec son fonds d’investissement des entrepreneurs de l’Internet ISAI. Il compte actuellement des parts dans 18 jeunes sociétés, pour un investissement à hauteur de 9 millions d’euros.

Pierre-Edouard Sterin

Cinquième de ce classement, Pierre-Edouard Sterin est un homme d’affaires connaissant un grand succès, actuel actionnaire majoritaire de la marque Smartbox spécialisée dans les coffrets cadeaux. Réputé pour être à la fois dynamique et sélectif dans le financement de start-up, il a fortement investi dans ce domaine depuis 2009, misant à chaque fois un million d’euros dans sept jeunes entreprises.

Entrer en contact avec des business angels

Le financement français de start-up passe par des réseaux de business angels. On en compte 82, qui ont investi l’année dernière 40 millions d’euros pour soutenir 370 start-up. Ces réseaux peuvent être contactés par des jeunes entreprises n’ayant pas obtenu suffisamment de financement par les moyens traditionnels (proches, concours ou prêts d’honneur). Parmi les principaux réseaux français, on peut évoquer le groupe Paris Business Angels créé en 2004, Grenoble Angels réunissant 172 entrepreneurs ou encore Fa Dièse dirigé par Isabelle de Baillenx. Un moyen d’attirer les business angels est également de prendre part à des initiatives comme 101 projets, un concours pour les jeunes créateurs lancé en 2013 par Marc Simoncini, Jacques-Antoine Granjon et Xavier Niel.

Existe-t-il une messagerie professionnelle plus adaptée que les autres ?

Les offres de messagerie pour les entreprises sont nombreuses sur le marché. Depuis quelques années, ce secteur est complètement bouleversé avec la généralisation du cloud. Certains services ont fait une apparition remarquée dans ce domaine, alors que d’autres ont simplement disparu faute d’avoir su s’adapter. Quelles sont aujourd’hui les messageries professionnelles les plus performantes ?

Google Apps for Work

Lancée en 2006, cette offre de messagerie professionnelle s’impose comme le service de référence à l’heure actuelle. Il s’agit sans conteste du service numéro 1 avec le cloud, qui a su se poser comme un pionnier du secteur. Cette solution regroupe un client de messagerie web, un agenda, le réseau Google+, un espace de stockage de 1 To, une suite bureautique en ligne et une offre pour la création d’un site intranet. Il s’agit d’un service on ne peut plus complet, qui dispose d’une interface administrateur parfaitement adaptée assurant la gestion des emails et des groupes utilisateurs, l’accès aux applications de Google Apps et l’archivage de tous les messages envoyés. Seul défaut : en mode déconnecté, son fonctionnement s’avère très restreint.

IBM Verse

Si visuellement ce service s’apparente à Google+, il s’agit cependant d’une offre bien plus ambitieuse, se situant à mi-chemin entre la messagerie d’entreprise et le réseau social professionnel. Ce service se démarque de la concurrence par son incontestable souci de modernité, visible à son interface perfectionnée. D’une ergonomie étudiée, cette offre met à la disposition des utilisateurs une messagerie entièrement personnalisable. Celle-ci fonctionne selon un système poussé d’analyse qui permet de trier les messages selon leur importance. D’autres fonctionnalités originales et pratiques sont proposées, comme la possibilité d’entamer facilement une visioconférence dans le cloud. Mais cette offre se distingue surtout par son intégration de l’intelligence artificielle avec l’assistant Watson.

Microsoft Office 365

Succédant à Microsoft Exchange, ce service de messagerie professionnelle est l’offre cloud la plus complète du marché, mais également la plus complexe. Il compte à ce jour plus de 12 millions d’abonnés, et constitue à l’heure actuelle le service le plus dynamique grâce à sa très large couverture fonctionnelle qui surpasse ses concurrents. On peut notamment avoir accès à de nombreuses fonctionnalités telles qu’Exchange Online et SharePoint Online. Un autre avantage de ce service est de proposer des formules adaptées à toutes les entreprises, des PME aux grandes sociétés. Son offre cloud se subdivise en de multiples abonnements pour convenir aux besoins de tous les utilisateurs.

Amazon Workmail

En fonction depuis janvier 2015, Amazon Workmail est un nouveau venu dans le secteur des messageries professionnelles. Destinée uniquement aux entreprises, cette offre ne possède que des fonctions limitées, mais se démarque par son prix : seulement 4 dollars par mois pour une boîte mail de 50 Go. Il s’agit du service de messagerie le moins cher du marché, et le plus simple également. Cette offre d’entrée de gamme très correcte peut séduire notamment les dirigeants de PME. Un rapprochement est proposé avec WorkDocs pour le stockage et le partage de documents afin de fournir un service plus complet. Dans tous les cas, Amazon Workmail devrait se perfectionner dans les prochains mois pour rivaliser avec la concurrence sur le plan fonctionnel.

Ces entreprises au service de l’agriculture de demain

Une étude de la fondation WWF estime que les besoins mondiaux en nourriture vont augmenter de 70 % d’ici 2050. Dans ce contexte, les innovations technologiques mises au service de l’agriculture deviennent indispensables. De jeunes entreprises se spécialisent en effet dans ce domaine, avec des résultats prometteurs. Quelles sont ces start-up qui travaillent à mettre au point l’agriculture de demain ?

Agriconomie

Créée en 2014 par Paolin Pascot, Dinh Nguyen et Clément Le Fournis, la start-up française Agriconomie propose une innovation majeure dans ce secteur. Elle met en place une plate-forme dédiée aux agriculteurs, afin de leur permettre de s’approvisionner en ligne en toute facilité. L’entreprise simplifie ainsi le quotidien des exploitants et permet aux distributeurs et aux fournisseurs de proposer leurs produits sur une aire géographique plus importante. Elle met enfin l’accent sur les innovations techniques agricoles, en démocratisant l’utilisation de drones et de tracteurs à guidage GPS par les agriculteurs.

Climate Corporation

Cette start-up californienne est un parfait exemple d’entreprise mettant la technologie au service de la production agricole. Fondée par David Friedberg, un ancien collaborateur de Google, la société utilise de nombreuses données relatives au climat pour fournir des prévisions météorologiques très précises aux exploitants. L’idée est de pouvoir leur permettre de consulter ces prévisions via une application mobile, et de se servir de ces informations pour traiter leurs champs en conséquence. Le système, déjà fonctionnel, donne la possibilité aux agriculteurs de mieux traiter leurs cultures, et ce à moindre coût.

Farmeron

Les innovations techniques ne sont pas cantonnées uniquement au domaine des cultures. La start-up Farmeron a mis en place un logiciel innovant qui permet d’améliorer la productivité des exploitations laitières. Les producteurs peuvent accéder au programme depuis le Cloud et fournir diverses données sur leurs vaches laitières, qui sont traitées et analysées par le logiciel pour optimiser leur rendement. Cette automatisation des tâches permet de gagner un temps précieux pour les agriculteurs, mais aussi de bénéficier d’informations en temps réel particulièrement utiles.

AgLocal

Si les moyens techniques modernes sont autant de méthodes pertinentes pour améliorer la productivité des exploitations, ils peuvent également permettre de favoriser la distribution des produits. La vente des denrées nées de l’agriculture au meilleur prix est en effet un cheval de bataille permanent pour les exploitants. La start-up américaine AgLocal fournit une solution adaptée dans ce domaine, en mettant à la disposition des agriculteurs une plate-forme de e-commerce consacrée à la viande. Les exploitants peuvent ainsi vendre directement leurs produits à des clients qui sans ce site n’auraient certainement jamais eu l’occasion de les découvrir.

Good Eggs

Ce principe innovant de lien direct entre le producteur et le consommateur a été poussé à son maximum par une autre entreprise californienne, du nom de Good Eggs. La start-up fait le lien entre des producteurs de lait, de pain, de fruits et de légumes notamment, et des consommateurs se trouvant partout dans le monde. Les producteurs peuvent vendre leurs produits aux tarifs de leur choix, les clients les acheter dans des quantités précises, et l’entreprise se charge d’assurer un parfait acheminement des produits quelle que soit la distance. Ce concept novateur séduit déjà, et a permis à la start-up de lever 21 millions de dollars l’année dernière.

L’entrepreneur expert en gestion de patrimoine, interview de Edouard Binet

Quel est votre parcours (professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après une première expérience salariale de 2 ans en tant que conseiller en défiscalisation auprès du premier constructeur de logements français, Nexity, Edouard Binet rejoint BNP Paribas. J’étais en charge du développement commercial d’une clientèle de cabinets d’avocats. J’ai abordé alors toutes les problématiques patrimoniales familiales et professionnelles de mes clients.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur vous êtes vous lancé et pourquoi ?

Soucieux de fournir des solutions sélectionnées en toute indépendance et de travailler tous les domaines du patrimoine d’un client, j’ai suivi la formation spécialisée de l’Institut du Management pour le Patrimoine et l’Immobilier (IMPI) de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux en 2011.

Mon expérience professionnelle et mon diplôme de Mastère Spécialisé en gestion de patrimoine m’ont permis de créer mon cabinet en 2012 : Cèdre Patrimoine.

Quel est le cœur d’activité de votre entreprise en 2 mots ? Votre regard sur votre marché aujourd’hui ?

Le cabinet de gestion de patrimoine recueille les données et objectifs d’un épargnant afin d’élaborer la meilleure stratégie d’optimisation patrimoniale. Ceci sur mesure et en toute indépendant vis à vis d’une quelconque institution telle une banque ou une compagnie d’assurance.

Selon moi, les épargnants ont plus que jamais besoin de conseils mais ne savent pas à quelle porte frapper. Certains pensent à tord que la gestion de patrimoine s’adresse uniquement aux plus fortunés. Il y a pourtant de nombreuses choses à mettre en œuvre même pour de petits patrimoines ou salaires.

La profession de CGPI doit communiquer davantage auprès du grand public sur son rôle, les services qu’elle offre, son respect du fameux devoir de conseil en faveur des épargnants car il s’agit bien d’un des métiers les plus encadrés à ce jour en France. En effet, le conseiller en gestion de patrimoine indépendant doit connaître son client afin de lui faire des recommandations. Ce qui se matérialise systématiquement par la remise d’une lettre et d’un  rapport de mission détaillé (contexte, préconisations, avantages et risques de la solution retenue, mode de rémunération…). La transparence est donc totale.

Mais ce n’est pas tout, le cgpi représente un véritable gain pour ses clients pour 2 raisons :

– Il met en concurrence les fournisseurs de produits patrimoniaux entre eux pour obtenir les meilleures conditions. Fort de son volume d’affaires nouvelles conséquents, il obtient 9 fois sur 10 de meilleurs prix d’un investisseur agissant seul de façon isolée.

– Le CGPI va surtout aider son client à structurer et développer son patrimoine. En bâtissant une stratégie sur mesure fonction des objectifs, il va permettre à l’investisseur d’atteindre beaucoup plus vite ces derniers.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est une prise de risque calculée qui permet un plein épanouissement de celui qui s’y lance et des différents acteurs qui s’y greffent : clients et fournisseurs.

Car un entrepreneur développe une énergie puissante qui bénéficie à chacun. Soucieux de réussir et de tenir dans la durée, il fait preuve d’une grande honnêteté vis à vis de l’ensemble des ses partenaires et clients.

Plus que l’argent, un entrepreneur vient se frotter à l’idée de faire des affaires.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Difficile de dire si cela est lié à la France en particulier, mais l’entrepreneur doit faire face à des obstacles permanents, comme si des bâtons dans les roues lui étaient tendus.

Les satisfactions, notamment au regard du métier de gestionnaire de patrimoine sont liées à celles des clients. Quand un client nous recommande, cela traduit sa satisfaction. Signe que le travail fourni est de qualité.

Quels sont les chiffres de votre entreprise (nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Cèdre Patrimoine fait partie d’un groupe de 3 cabinets de conseil en gestion de patrimoine indépendants.

Tous présentent des complémentarités fortes puisque l’un est expert en immobilier et défiscalisation, le second en gestion de portefeuille financier tandis que le troisième cabinet se positionne en véritable ingénieur patrimonial.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il n’y a plus de frontière si l’on souhaite atteindre l’excellence et se développer rapidement. La satisfaction vient du fait que tout ce que l’on construit en tant qu’entrepreneur est pour soi.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Jeune, on entend nos parents répéter « le travail ça paie toujours ». Cette remarque prend tout son sens aujourd’hui.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ?

L’avenir du cabinet Cèdre Patrimoine passe par l’embauche de commerciaux en défiscalisation, courtage de financements immobiliers, assurance-prévoyance, en BtoC et BtoB.

Autre axe de développement : l’international, avec l’implantation d’agents commerciaux spécialisés en assurance-vie Luxembourg, une solution d’épargne pour les expatriés et non résidents sur laquelle le cabinet Cèdre Patrimoine est numéro 1,

Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Le Groupe CP recherche des investisseurs pour accélérer la conquête de clients via Internet où il est fortement présent sur les principaux moteurs de recherche. Des développements informatiques sont nécessaires pour rester un des leaders français de la gestion de patrimoine sur Internet.

Philippe de Moerloose : « Le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est un des symboles de l’Afrique qui monte »

Huit mois après sa réouverture, suite à une longue période de travaux et de rénovation, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel – mythique établissement de la capitale congolaise, autrefois connu sous le nom d’Hôtel InterContinental ou Grand Hôtel de Kinshasa – célèbre son retour sur le devant de la scène médiatique et économique. Pour Philippe de Moerloose, copropriétaire du Pullman Kinshasa Grand Hôtel via le holding African Equities, ce grand retour symbolise le développement et les progrès réussis par le continent africain depuis une dizaine d’années. 

Succès au rendez-vous pour Pullman Kinshasa Grand Hôtel, un an après la signature d’un contrat avec le groupe Accor

Le 12 septembre 2014, African Hospitality (filiale du holding African Equities appartenant à Philippe de Moerloose) et l’Etat congolais, copropriétaires du Grand Hôtel de Kinshasa, signaient un contrat de gestion avec le groupe hôtelier français Accor – sixième opérateur du secteur au niveau mondial. Passant sous l’enseigne haut de gamme du groupe Accor, l’établissement changeait à cette occasion de nom pour devenir le Pullman Kinshasa Grand Hôtel. Avec un objectif : rendre à cet hôtel cinq étoiles de renom « son luxe d’antan, le design et le high-tech en plus » comme le précisait le magazine Jeune Afrique, en décembre 2014.

Rénové de fond en comble, après une longue période de travaux, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel a rouvert ses portes le 1er janvier 2015. L’établissement dispose de 190 chambres dont 24 suites, toutes équipées avec le wifi. Il est également équipé d’une piscine, d’un sauna, d’un hammam, de courts de tennis extérieurs, de deux restaurants et d’une brasserie.

Au premier anniversaire du partenariat avec Accor et après huit mois d’activité sous la gestion du groupe hôtelier français, le bilan est plutôt positif, selon Philippe de Moerloose : « Grâce à ce contrat passé avec le groupe Accor, qui nous fait bénéficier de son expertise et de son rayonnement à l’international, nous affichons de bons résultats en terme de taux de remplissage et de satisfaction clientèle. Le dynamisme commercial, la qualité du service et des prestations sont appréciés par la très grande majorité des clients, qui reviennent ». Le groupe Accor a également déployé des systèmes de gestion hôtelière des plus performants pour rétablir l’équilibre financier, en menant une politique de contrôle des dépenses et une optimisation des revenus.

Nouveauté, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est disponible à la réservation en ligne, sur le site du groupe Accor, mais également sur des sites spécialisés comme expedia.com et booking.com. La modernité, voilà donc l’une des nouvelles touches de l’établissement renommée de Kinshasa, qui n’a pas hésité à faire sa promotion dans une vidéo de visite interactive récemment mise en ligne :

Une réussite dont se félicite Philippe de Moerloose, grand connaisseur du continent africain puisqu’il a grandi en République Démocratique du Congo avant de créer le consortium SDA-SDAI, un ensemble d’entreprises spécialisées dans la distribution panafricaine d’automobiles, de machines et d’équipements : « Ce succès prouve que nous avons fait le bon choix en nouant ce partenariat avec le groupe Accor, un expert reconnu dans le monde entier dans le secteur de l’hôtellerie haut de gamme. Mais cela nous montre surtout que le regard des investisseurs et des voyageurs sur l’Afrique est en train de changer. Aujourd’hui, le continent africain poursuit sa marche vers le progrès et le développement. De nombreuses promesses et opportunités restent à saisir pour les entrepreneurs et la jeunesse africaine ». Et le chef d’entreprise belge de conclure : « À l’échelle de la République Démocratique du Congo et de son secteur d’activité, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est un des symboles de l’Afrique qui monte… ».

Philippe de Moerloose, un chef d’entreprise qui a toujours cru en l’Afrique

Doté d’une riche histoire, la renommée de cet établissement phare de Kinshasa dépasse encore aujourd’hui les frontières de la République Démocratique du Congo. Mais avant de renouer avec un tel succès, il a traversé les époques, entre périodes grandioses et moments plus difficiles. C’est ainsi qu’en 2011, les parts d’InterContinental Hôtels Corporation sont rachetées par Philippe de Moerloose – l’hôtel est depuis détenu à parts égales par l’Etat congolais et African Hospitality, filiale de son holding African Equities – un chef d’entreprise belge qui connaît très bien la République Démocratique du Congo, où il a grandi (dans la province du Katanga).

Philippe de Moerloose est un de ces entrepreneurs qui ont très tôt cru au potentiel de l’Afrique. À sa sortie de l’ICHEC Brussels Management School en 1991, il a ainsi fondé Deminpex, une société spécialisée dans la vente de véhicules automobiles et de pièces détachées. Philippe de Moerloose décide très tôt d’orienter la croissance de Demimpex vers l’Afrique, un continent qu’il connaît bien et dans lequel il croit profondément. L’activité de l’entreprise se concentre tout d’abord sur l’import-export de pièces détachées automobiles entre la Belgique, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, avant de s’étendre à la distribution de véhicules, d’équipements, de machines agricoles et d’engins industriels.

Au fil des années, Demimpex et Philippe de Moerloose renforcent leur présence sur le continent africain en rachetant et en redressant de nombreuses entreprises (VRP, Transco, ATC, Multitech), développant ainsi une véritable expertise dans le secteur de la distribution panafricaine. Une vingtaine d’année plus tard, le consortium SDA-SDAI qui regroupe ces différentes filiales et activités voit le jour. Une réussite venue récompenser le regard visionnaire et l’optimisme de Philippe de Moerloose vis-à-vis de l’Afrique. Aujourd’hui, SDA-SDAI détient les filiales DEM Group, SMT Group, CBA Trading, SDIAG Group ; ainsi qu’une participation de 40% dans Tractafric Motors Corporation (TMC), l’un des premiers acteurs de référence sur le marché de la distribution automobile en Afrique.

Mais Philippe de Moerloose ne s’intéresse pas seulement aux secteurs de la distribution d’équipements, de machines et d’automobile. À la tête du holding de droit luxembourgeois African Equities, il s’est également investi dans d’autres activités, et notamment l’hôtellerie. Outre le Pullman Kinshasa Grand Hôtel, précédemment évoqué, l’entrepreneur belge est aussi propriétaire du Grand Karavia Hôtel Lumbumbashi (province du Katanga, au sud de la République Démocratique du Congo). Pour lui, le potentiel de développement de l’Afrique est tel que toutes les opportunités sont bonnes à saisir. Il n’est donc pas étonnant que Philippe de Moerloose, aux côtés de l’Etat congolais copropriétaire, ait décidé d’investir pour redonner une nouvelle jeunesse au Pullman Kinshasa Grand Hôtel – grâce notamment au partenariat noué avec le groupe Accor. Avec la réussite que l’on connaît.

Philippe de Moerloose lui, n’a jamais douté du projet autour de l’ex-Grand Hôtel de Kinshasa : « Quand on connaît l’histoire de Kinshasa et le passé de cet établissement, ainsi que le potentiel de croissance pour le secteur de l’hôtellerie et du tourisme en Afrique subsaharienne, il n’y a aucune raison de douter du succès du Pullman Kinshasa Grand Hôtel. C’est pour cela que je suis résolument optimiste pour cette entreprise, qui est à l’image du continent africain : un énorme potentiel qui prend aujourd’hui son envol ».