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Le réseau BGE : zoom sur leur accompagnement à la création

Se faire accompagner dans son projet de création d’entreprise permet de gagner du temps et de minimiser les risques. Depuis plus de 35 ans, le réseau BGE soutient la création d’entreprise et œuvre pour qu’elle soit une réalité accessible à tous.

Le réseau BGE, kesaco ?

Réseau associatif à but non lucratif, BGE est formé de 50 associations implantées dans les territoires pour ouvrir des perspectives, sécuriser le parcours des entrepreneurs et créer des solutions pérennes pour l’emploi et le développement local.

S’il fait partie du réseau BGE, le candidat créateur est épaulé dans toutes les étapes de construction de son projet par un conseiller professionnel qui l’aide à étudier l’ensemble des aspects de sa future entreprise :

  • étude de marché et stratégie commerciale,
  • choix de la forme juridique ainsi que de ses conséquences sociales et fiscales,
  • obligations comptables,
  • mobilisation d’aides, de financements,
  • accès à des locaux adaptés, etc…

Pourquoi se faire accompagner dans votre projet de création par BGE ?

Il ne s’agit pas là de faire à la place du créateur, mais de lui transmettre des outils et des méthodes afin qu’il acquière progressivement les compétences indispensables à son futur métier de dirigeant d’entreprise. Accompagner un créateur d’entreprise, c’est lui offrir un appui technique, pédagogique et personnalisé, dans le cadre d’un parcours individualisé, où le rythme des interventions est adapté à sa situation précise.

Le label qualité BGE, une garantie pour les entrepreneurs

Tous les trois ans, chaque structure BGE est évaluée par un auditeur indépendant (certificat ICA ou IRCA) sur son projet stratégique, la qualité de ses services, l’appui au développement économique des territoires, les compétences des équipes, la gestion et la pérennité de ses actions. BGE réseau est certifié ISO 9001.

Et BGE va à la rencontre des créateurs grâce aux BUS BGE, une initiative géniale

Les conseillers BGE vont à la rencontre des créateurs grâce au BGE Bus de la création d’entreprise.
Le BGE Bus de la création d’Entreprise est un programme itinérant de promotion et de sensibilisation à l’entrepreneuriat. En ville, à la campagne, le bus sillonne les routes et s’installe sur les marchés, les places, pour venir à la rencontre des habitants.
5 bus, 338 journées de tournée, un véritable défi !

Dans le bus BGE, le créateur, un accompagnement gratuit de haute qualité

  • un accueil gratuit et sans rendez-vous,
  • des conseils pour informer sur les aides et les soutiens locaux,
  • une présentation des étapes nécessaires pour bâtir le projet d’entreprise,
  • une aide pour formaliser le projet de création.

Zoom sur la 20ème édition du concours Talents

Le 23 octobre dernier a d’ailleurs eu lieu la 20ème édition du concours Talents BGE de la création d’entreprise. Ce concours régional et national vise à « valoriser la diversité entrepreneuriale dans sa dimension géographique, sociale et humaine », selon Bpifrance. Sur 1 500 dossiers déposés, 35 ont été finalistes pour élire, au final, sept lauréats nationaux. En voici la liste :

•Prix Développement, (doté par le ministère de l’Economie et des Finances) à Grégory Boegly, Pascal Martin et Paul Cruaud ;

•Prix Economie Sociale et Solidaire (doté par Caisse des Dépôts) à Samuel de Gentil et Rémi Dionisi ;

•Prix Services (doté par le Crédit Agricole) à Sandrine Correia ;

•Prix Artisanat (doté par le Crédit Mutuel) à Alice Balas ;

•Prix Innovation, doté par Bpifrance. Il a été remis par Ilane Abittan, responsable de développement produits partenariats banques et réseaux d’accompagnement à Sophie Hombert et Olivier Reisse ;

•Prix Jeune Pousse (doté par La Ram) remis à Aurélie Guitton ;

•Prix Commerce (doté par Ulule),à Julie Meunier ;

•Prix Encouragement (doté par l’Agefiph) remis à Aurélie Guitton.

« Je souhaitais remercier particulièrement ces 1 500 entrepreneurs, implantés aux quatre coins de France, pour leur énergie et leur créativité. Ils sont la relève et nous comptons sur ces créateurs pour donner ou redonner vie à nos territoires », a déclaré Jean-Luc Vergne, président de BGE.

L’enjeu de l’origine et le made in

Qu’elle soit politique, économique ou sociale, la question de l’origine et de l’identité culturelle conditionne désormais les décisions de chaque entrepreneur, autorité publique ou acteur de la société civile. Elle prend diverses formes et génère des initiatives notables.

En fait, c’est pour lutter contre la fraude et la contrefaçon que dès le début du XXe siècle (loi de 1905), le concept « Appellations d’origine » a été mis en place. C’est le décret-loi de 1935 relatif à la protection du marché du vin qui établit l’Appellation d’origine contrôlée, applicable aux vins et aux eaux-de-vie, l’organisme chargé de leur définition, de leur protection et de leur contrôle. En 1990, l’application a été appliquée à l’ensemble des produits agricoles et alimentaires.

C’est la politique française de valorisation des produits agricoles qui a suscité l’élaboration d’une réglementation européenne. Celle-ci a appliqué en 1992 le concept d’AOP, équivalent européen de l’AOC, pour les produits autres que les vins et les eaux-de-vie, et l’a élargi aux vins en 2009. Afin de clarifier l’offre au consommateur, depuis le 1er janvier 2012, une fois enregistrés au niveau européen, les produits concernés ne doivent porter que la mention AOP, seuls les vins sont autorisés à porter l’Appellation d’origine contrôlée française.

Le Made in « Ici» 

Véritable casse-tête pour les acteurs traditionnels de l’industrie, la communication sur l’origine et le savoir-faire s’avère être un atout considérable pour ceux qui s’investissent dans des filières courtes, locales ou valorisant des territoires et des cultures à travers le monde.
La capacité à démontrer la part de la valeur ajoutée créée sur le territoire est le principal élément de communication mis en avant par les adeptes du made In France. Les consommateurs n’étant pas dupes, il faudra néanmoins veiller à rester transparent sur les ingrédients ou pièces en provenance de pays étrangers et entrant dans la composition d’un produit.
Thomas Huriez fondateur de 1083 est un entrepreneur à suivre de près pour qui souhaite relever le défi du made in Ici de façon pertinente, transparente et innovante.
Le sens de l’économie circulaire est de fonctionner en boucle, c’est à dire d’optimiser la conception des produits pour qu’ils deviennent une ressource en fin de vie (et non un déchet) : c’est notre objectif chez 1083 avec le recyclage des jeans.

Le sens de l’économie de fonctionnalité est de vendre l’usage d’un produit au lieu de vendre le produit, ce qui demande de les concevoir pour qu’ils durent : c’est l’objectif de Tale Me, qui vous propose de louer ces vêtements aux usages courts, comme les vêtements enfant ou de grossesse, au lieu de les acheter.

Anna, la fondatrice made in france de cette startup made in Belgique (vous pouvez aussi visiter le Tale Me Lab à Paris), est venue nous rendre visite hier pour que l’on échange sur ces évolutions qui sont le progrès selon nous !

En savoir plus:

sur le Blog de 1083

Les locavores

Vous les croiserez dans les marchés ou épiceries fines, échangeant plusieurs minutes avec les commerçants du quartier sur l’origine de ses produits ou le mode de production. Ils se perdent parfois dans les grandes surfaces, étudiant attentivement l’étiquette d’un fromage AOP tout en étant pressé de sortir de ce temple du consumérisme qui à quelques exceptions près met à mal les commerces de proximité et petits producteurs de la région.
Plus que le made In France, c’est le terroir et les savoir-faire locaux que ces consommateurs citoyens défendent. Quid des produits issus de pays étrangers ? Ils devront aussi valoriser des savoir-faire et bien sûr provenir de filières équitables et écologiques contribuant au développement de territoires.
En savoir plus sur les locavores

Les appellations d’origine 

Le principe de l’IGP ou AOP repose sur trois critères prédominants : la sauvegarde de l’économie et le maintien d’emplois dans des régions fragiles, la préservation de la valeur ajoutée, enfin, la protection du produit et du consommateur contre les usurpations.
Vin de Bourgogne, fromage de Savoie, cacao Chuao du Mexique, huile d’Argane du Maroc, jambon de Parme, porcelaine de Limoges, poivre de Penja du Cameroun… Hormis le fait que ces produits vous invitent à l’évasion et au plaisir des sens, ils caractérisent chacun le lien entre un produit, son territoire de production et une communauté d’hommes et de femmes portant un savoir-faire unique à préserver. Cette spécificité est officiellement reconnue par un organisme public national dans tous pays entamant une démarche IGP. L’INAO en France et l’association suisse Origin-Gi appuient désormais les organisations de producteurs du monde entier dans la reconnaissance de leur savoir-faire et leur territoire, à travers un label d’indication géographique, une appellation d’origine ou une indication de provenance (IGP, AOC ou AOP)
La notion d’indication géographique est en effet née en France en 1935 et intéresse désormais la Chine, la Thaïlande, le Brésil, l’Inde, le Cameroun, la Guinée ou le Bénin. Les produits du Terroir bénéficiant d’une appellation représentent une source de recettes importantes pour les pays qui en font le fer de lance de leur économie. A l’échelle de l’union européenne, 60% des ventes de produits AOP ou IGP sont réalisées dans le pays d’origine, 20% en union européenne et 20% vers les pays tiers. Soit un total de 54,3 milliards de CA.

A suivre :

L’application face 2 Food conçue pour permettre aux consommateurs d’identifier les produits bénéficiant d’un label de qualité et les lieux de distribution sans être trompés. Une manière différente de créer des circuits de distribution courts à l’échelle internationale. A voir pour redécouvrir la richesse d’un territoire.

En savoir plus :

  • FACE2FOOD
  • ORIGIN-GI
  • INAO

L’offre ethnique 

Ceux qui se sont engouffrés dans la voie de l’offre ethnique en la limitant à la couleur de peau ou la religion réalisent sans doute l’erreur commise : l’oubli de l’identité et l’origine de leur cible.
Petit rappel du petit Robert : Ethnique se dit « d’un adjectif ou d’un nom, dérivé d’un nom de pays, de région ou de ville et indiquant l’appartenance à ce pays, cette région ou cette ville. » (Ainsi, français est un adjectif ethnique dérivé de France. Le nom ethnique correspondant porte une majuscule à l’initiale : un Français.)

Le breton et le corse sont donc aussi une cible ethnique que des marques de niche ont su séduire (ex : la marque de cosmétique Britanie fabriquée en Bretagne ou la boisson Breizh cola).

 La cible ethnique la plus complexe à appréhender est pourtant celle qui attise le plus de convoitise notamment dans l’industrie de la beauté : les femmes de la diaspora d’Afrique et des Caraïbes. Plusieurs grandes marques ont tenté de l’attirer avec un succès mitigé car de même que l’Afrique se compose d’environs 2000 ethnies réparties dans 54 pays différents, les goûts et mode de consommation de ces femmes sont tout aussi diverses.

Quelques conseils

Pour vous faire une idée concrète et construire l’offre la plus pertinente, il suffira de vous rendre à la prochaine édition de l’unique salon en France capable de valoriser la diversité de cette cible à travers son identité ou son origine culturelle et non sa couleur de peau: le salon Boucles d’ébènes. Vous comprendrez alors qu’il existe bien un point commun entre toutes ces femmes; être valorisée, mais que la réponse à ce besoin diffère en fonction de l’origine et de l’identité culturelle. De fait toutes les femmes noires ou métisses ne souhaitent pas s’éclaircir la peau ou cacher leurs cheveux naturels derrière une perruque. Qu’avez-vous alors à leur proposer de plus pertinent?

La force de l’origine se célèbre aujourd’hui à travers le monde avec la promotion d’un territoire d’une spécificité culturelle ou d’un savoir-faire reconnu localement et à l’international. N’en déplaise aux adeptes de la « préférence nationale », l’émergence d’un made In est davantage l’expression d’une quête de diversité économique sociale ou culturelle trop longtemps étouffée par des modèles dominants que la défense d’une identité nationale politique.

Article par Carole Tawema

Pourquoi mettre en place le yoga en entreprise ?

Organiser des cours de yoga est, aujourd’hui, devenu une pratique courante dans les entreprises. Il n’est plus rare de voir des cours organisés par des intervenants extérieurs ou par des salariés. Mais pourquoi un engouement pareil pour cette pratique ? Zoom sur les bonnes raisons de vous y mettre.

1/ Le yoga apaise les tensions

Le yoga vous aide à bien gérer votre respiration et à lâcher prise. Vous augmentez votre tonus et sa pratique vous sort de la gestion horaire si contraignante en entreprise : vous vous sentez détacher de votre planning si anxiogène. Une déconnexion totale sur le lieu de travail vous déleste des tensions du bureau et de vos différents outils envahissants tels que votre mobile ou votre ordinateur. Ariane, salariée d’une entreprise dans l’intelligence artificielle, témoigne ainsi : « Depuis la mise en place des cours de yoga dans notre espace de coworking, je profite de la séance pour me déconnecter. Cela m’apaise et me permet de revenir plus concentrée que jamais. C’est un peu comme se retrouver le temps d’une heure sur une île paradisiaque, libre de toutes les contraintes. »

2/ Une atmosphère conviviale à partager.

La participation à une séance de yoga collective, vous détache de votre rôle au sein de l’entreprise. Les masques tombent et vous pouvez plus facilement être sincère avec les autres. Le cadre incitant à l’abandon et au lâcher prise, vous faites plus facilement connaissance avec les différents participants. L’envie de partager un moment de convivialité et de bien-être rapproche les participants. Ariane nous confie ainsi : « J’ai découvert mon manager, Olivier, sous un nouveau visage. Je ne soupçonnais pas une telle sensibilité et ouverture chez lui. Depuis, nous sommes devenus beaucoup plus proches. J’ose même lui envoyer des messages en dehors des heures de bureau, ce que je ne faisais pas avant. J’ai également pu rencontrer d’autres collègues de différents services avec qui je ne parlais pas auparavant ».

3/ La découverte d’une nouvelle activité

Mettre en place des cours de yoga au sein de votre entreprise vous permet de faire découvrir cette activité à vos salariés. La plupart des personnes n’ont jamais effectué de séances de yoga et ne le feront pas, faute de disponibilité ou du fait de la démarche pour s’inscrire à l’extérieur. Vous évitez à vos salariés un déplacement et de s’organiser pour pouvoir effectuer cette activité. Olivier nous dévoile ainsi : « J’étais parti pour faire une sieste dans la salle de repos quand j’ai vu qu’il y avait une séance de yoga organisée. Avant, je n’avais jamais pris le temps de découvrir cette activité. Je me suis lancé en me disant que c’était un signe. Cela m’a fait le plus grand bien et je ne regrette pas d’avoir pris cette décision ».

4/ Evitez les problèmes liés à la mauvaise assise

Le yoga vous place dans des postures adaptées et peut s’effectuer à tout âge. Il vous permet également d’éviter de rester dans la posture assise qui entraîne de nombreux maux modernes et vous aide à déraidir votre corps. Vous pouvez ainsi éviter les problèmes de dos sur le long terme. La pratique avec un enseignant qualifié reste recommandée afin d’adopter les bonnes postures dès le début. Ariane témoigne ainsi : « Avant les cours de yoga, j’avais parfois mal au dos en rentrant chez moi. Petit-à-petit, ils ont disparu. Je me sens mieux dans ma tête mais aussi dans mon corps. »

5/ Vous pouvez vous développer personnellement

Si vous pouvez faire appel à un intervenant extérieur, vous pouvez également faire en sorte que soit directement vos salariés qui animent une séance. Vous pouvez ainsi faire diriger la séance par un de vos salariés qui participent assidûment aux séances ou qui le pratiquent régulièrement à l’extérieur. Ariane se souvient ainsi : « Une semaine où il n’y avait pas de cours organisés, certains de mes collègues m’ont demandé de diriger une séance et de devenir mes cobayes (rires). Je me suis laissée convaincre et j’ai pu partager mes connaissances avec les participants. J’ai vu cela comme un signe car je crois que le destin nous laisse plein de messages que nous ignorons. J’ai découvert que j’avais une certaine appétence à enseigner aux autres et j’ai pu me développer personnellement ».

Lancer sa box, une bonne idée ?

La première box fut lancée en 2010 aux Etats-Unis, par deux jeunes étudiantes d’Harvard Katia Beauchamp et Hayley Barna. La « Birchbox » représente un service d’abonnement mensuel en ligne basé à New-York qui envoie à ses abonnés une sélection de miniatures cosmétiques soigneusement sélectionnées par une équipe d’experts et adaptées au profil de chacune dans un joli coffret. Les produits de la box demeurent disponibles sur leur site de vente en ligne. Cinq ans après sa création, Birchbox séduit déjà plus de 1 000 000 d’abonnées dans le monde.

Le principe de recevoir une boîte avec un assortiment de produits ou d’échantillons à découvrir, s’est étendu à un grand nombre de secteurs : beauté, cuisine, rasage, animaux, jeux pour enfants, loisirs créatifs, vin. Le concept de recevoir des cadeaux surprises à conquis les consommateurs et le phénomène s’est vite exporté en France.

Les start-ups qui s’imposent sur le marché

Certaines box ont réussi leur pari et sont devenues leaders en France, voici quelques exemples.

  • Kitchen Trotter : Leur devise ? C’est la cuisine du monde livrée chez vous dans une box mensuelle. Au menu, des recettes authentiques et des produits venus des quatre coins du monde. Avec un abonnement de 25 euros par mois, vous recevez mensuellement un kit par la poste qui contient les ingrédients typiques à la confection des plats. Chaque box est consacrée à un pays, mais il est impossible de connaître la destination à l’avance. Lancée en 2012, la start-up française s’est placée, en seulement un an, leader de son secteur.
  • My LittleBox : La start-up française My Little Paris décide de diversifier son offre en créant My Little Box, un coffret beauté et lifestyle. Elle propose des produits de beauté tendances mais également quelques surprises (accessoires, thés). Le succès repose, selon la firme, sur le fait qu’ils « débarquent dans votre boîte aux lettres avec un nouveau thème et une histoire différente à chaque fois »
  • Envouthé : De son nom bien trouvé, la box propose environ 50 tasses, soit quatre ou cinq thés différents ainsi qu’une infusion, ajoutés à cela un livret et une surprise (souvent un objet pour le thé). Pour un abonnement de 15,90 euros par mois Envouthé vous garantit d’acquérir « le meilleur des plus grandes marques de thé »

L’innovation et l’accompagnement des clients comme clés du succès

Le marché très porteur, ne repose pas seulement sur le fait d’envoyer des box à ses clients. Pour réussir dans cet univers, la plupart des marques ont créé une histoire autour de leurs coffrets, afin qu’ils soient perçus comme particuliers auprès des consommateurs. Si vous vous lancez dans une box cuisine, assurez-vous de tester et de découvrir un ensemble de produits, pour offrir à chaque fois la box la plus appétissante possible. Associez-vous aux marques de qualité car vos clients demeureront dans l’attente de votre box. Certaines box ont fait le choix de gérer eux-mêmes la fabrication des produits telles que Pandacraft, une box d’activité manuelle et éducative pour enfants de 3 à 7 ans. Vos produits, en plus d’être de qualité, doivent être originaux et attrayants. Dénichez ceux qui sont inédits ou de dernières tendances pour faire ressentir à vos clients un sentiment d’exclusivité. En plus du contenu, mettez en valeur le contenant pour donner la sensation d’ouvrir une boite magique, en offrant le meilleur design à vos box.

Les produits, la box et le concept travaillés, pensez maintenant à l’expérience que vous souhaitez apporter aux clients. La simple livraison des produits ne suffit plus. Accompagnez-le dans sa découverte en proposant des conseils pratiques et des informations de qualité sur vos produits, à travers des livrets, des tutoriels, des conseils de dégustation, présents au sein de vos box.

Chercher également le bon secteur. Il s’agit de répondre aux besoins des consommateurs à travers une box qui se différencie des autres. Même si votre concept demeure innovant, cela ne suffit parfois pas pour se faire connaître. Une des solutions sera de faire appel à des influenceurs, spécialistes des blogs, vidéos, photos en ligne. Proposez-leur de faire découvrir à leurs abonnés une de vos boxes, pour gagner en notoriété.

Quelques limites à envisager

Certaines difficultés demeurent quand même présentes lorsqu’on se lance. Trouver les fournisseurs et les prestataires, offrir une livraison optimale, savoir gérer ses stocks de produits, restent des tâches qui requièrent beaucoup de temps et d’organisation. Ce marché étant attrayant, vous devrez faire face à une concurrence de plus en plus présente, et à des clients exigeants. Fidéliser leur abonnement sera votre objectif, en offrant des box qui s’améliorent au fil des mois.

Les business comprenant des box gardent de beaux jours devant eux, ceux-ci étant appréciés par les consommateurs et adaptables à (presque) tous les secteurs.

Qu’est ce que la Silver Economie ?

La Silver économie, ou comment transformer une problématique sociale en atout économique est le nom d’une filière de l’économie lancée en France en 2013 par le gouvernement qui représente 92 milliards d’euros. Appelée également marché des Seniors, elle concerne l’ensemble des produits et services destinés aux personnes âgées de plus de 60 ans. Plus officiellement, « Il s’agit de tous les produits et services qui devraient permettre d’améliorer l’espérance de vie sans incapacité ou d’aider au quotidien les personnes âgées dépendantes et leurs aidants naturels ».

Quelques chiffres clés de la Silver économie

  • Les plus de 60 ans seront 20 millions en France en 2030 ;
  • La Silver économie pourrait entraîner 300 000 créations d’emplois nettes d’ici 2020 ;
  • Le marché de la Silver économie devrait représenter plus de 130 milliards d’euros en France en 2020.
    Quel est l’objectif du contrat filière signé en 2013 ?

Le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère des Affaires sociales et de la Santé ont signé en 2013 un contrat de filière pour la Silver économie. Son objectif était de structurer ce secteur en une vraie filière industrielle et créer un écosystème national et régional pour faire émerger un grand marché et favoriser l’essor de l’industrie française.

Un contrat, soutenu par des financements pour les entreprises innovantes

En 2013, un contrat de filière a été signé entre le ministère de l’Economie, le secrétariat d’Etat aux personnes âgées et à l’autonomie et de nombreux acteurs: grands comptes, PME, institutions financières, investisseurs, centres de recherche, etc. Dirigé par la direction générale des Entreprises (DGE) du ministère, ce contrat comporte six axes :

  • créer les conditions d’émergence d’un grand marché ;
  • favoriser le développement d’une offre compétitive ;
  • exporter les produits de la filière ;
  • professionnaliser les acteurs ;
  • communiquer positivement sur les seniors et le « bien vieillir » auprès du grand public et des distributeurs ;
  • susciter des innovations.

Des financements se sont mis en place pour les entreprises innovantes : fonds d’investissements spécialisés comme le fonds SISA, prêt d’honneur de la caisse des dépôts…
En ce qui concerne Bpifrance, elle soutient en fonds propres des PME de la branche, instruit des appels à projet concernant la filière et la gère pour le compte du Commissariat général à l’investissement des financements dédiés à l’amorçage des projets sélectionnés. Bpifrance a par ailleurs passé une convention avec l’écosystème francilien de la Silver économie, la Silver valley pour aider à l’accélération de l’innovation et, avec Business France, apporte un soutien financier à l’organisation de campagnes à l’export car le marché est international (900 millions de personnes âgées dans le monde en 2013 et 2 milliards en 2050).

Un nouveau contrat de filière : 29 septembre 2015

Le 29 septembre 2015, lors d’un comité de filière élargi, le Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées et de l’autonomie ont souhaité relancer les travaux de ce comité.

Afin de donner un tour plus opérationnel au contrat et d’impliquer davantage les acteurs économiques, le comité de filière a décidé de créer cinq groupes de travail thématiques sur les thèmes suivants : achats publics, industrie et innovation, habitat et mobilité, distribution et services financiers, services à la personne.
Ces groupes de travail ont eu toute latitude pour recenser les freins. Ils peuvent formuler des propositions susceptibles de dynamiser le marché. Leurs pilotes ont été invités à auditionner les acteurs qu’ils jugeaient les plus pertinents, à partager avec eux certains constats et à formaliser des propositions opérationnelles.
Le 20 mai 2016, lors d’un comité de filière restreint, les groupes de travail ont fait état d’une trentaine de propositions. L’évaluation de l’impact de ces propositions est actuellement en cours.

Silver économie, cet anglicisme gouvernemental, en référence à la chevelure des seniors,

Désigne toutes les entreprises agissant pour et/ou avec les personnes âgées. Création de services personnalisés, de technologies pour l’autonomie, ces biens et services seront bientôt indispensables et sont autant d’activités appelées à se développer fortement dans les prochaines années. » Une telle mobilisation autour de ce secteur est inédite.

Il en faut pas sous-estimer la capacité financière des retraités…

Car ils disposent des patrimoines les plus importants. Des dispositions légales devraient favoriser la libération de ces sommes. De plus, la solidarité nationale réalisera davantage d’économies en favorisant les solutions préventives novatrices qu’en finançant d’onéreux EPHAD.
Certains secteurs économiques bénéficient déjà de ce potentiel. Les acteurs des NTIC s’intéressent par exemple de près aux besoins en termes de télésanté et de télésurveillance. Les organisations de services aux personnes, pionnières de la filière se structurent de plus en plus. Le rôle de ces dernières reste d’ailleurs prépondérant et devra être considéré comme tel dans les années à venir. Leurs intervenants pouvant entre autre faciliter le lien entre la technologie et le client.

Puisque le propre de l’entrepreneur consiste à se projeter, voyons plutôt les thématiques qui restent à développer pour que notre société s’adapte et profite de cette opportunité.

Le design for all

Commençons avec un nouvel anglicisme, le « design for all ». L’utilisation de certains biens ou services par les seniors nécessite parfois de les rendre plus « simple ». En partant du principe que ce qui est plus simple pour une personne âgée, peut également l’être pour un actif, les innovateurs trouveront un marché bien plus large qu’attendu. Telle fut la bonne surprise de fabricants de téléphones japonais. Ces derniers avaient conçu des appareils aux touches plus maniables. La profession d’ergothérapeute pourrait donc devenir particulièrement porteuse. C’est ce qu’indique Luc BROUSSY, auteur du rapport sur l’adaptation de la société à la dépendance.
Les secteurs concernés recouvrent, entre autres, les structures pour personnes âgées, les services à la personne, l’aide à domicile, l’habitat, la communication, le transport, la sécurité, les loisirs, l’hygiène, les voyages, les mutuelles, les instituts de prévoyance et les assureurs…

Une autre raison de nous réjouir tient dans l’état de forme des seniors. En effet, non seulement nous vivons plus longtemps, mais nous vivons également en meilleure santé. Nos aînés sont donc de plus en plus autonomes et indépendants. Certains acteurs du tourisme ont déjà pris cette donnée en compte!
Lors du lancement du contrat de filière pour la Silver économie, les pouvoirs publics ont distingué trois grands groupes de personnes auxquelles se destinent ces produits et services :

  • Les seniors dits « actifs », autonomes et indépendants ;
  • les seniors dits « fragiles », avec quelques limitations ou baisses de capacités ;
  • les seniors dits « dépendants », qui ont besoin d’aide pour accomplir les actes de la vie courante.

Technologie, accompagnement, prévention, tourisme…Et vous, comment allez-vous profiter de cette SILVER ECONOMIE ?

Article par Nicolas Pastur

Pour développer le tissu économique local : le Fisac

Le gouvernement met une aide financière (FISAC) à disposition des entrepreneurs situés dans des zones d’aménagement prioritaires afin de booster l’économie locale. Créé par la loi n° 89-1008 du 31 décembre 1989 relative au développement des entreprises commerciales et artisanales et à l’amélioration de leur environnement économique, juridique et social, le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC) a pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones rurales ou urbaines fragilisées par les évolutions économiques et sociales.

A quoi est due la fragilité de certaines entreprises ?

La fragilité de l’existence de ces entreprises de proximité est liée notamment, selon les zones concernées,

  • à la désertification de certains espaces ruraux,
  • à la dévitalisation des centres villes,
  • au développement de la grande distribution, en particulier à la périphérie des villes,
  • et aux difficultés qui peuvent prévaloir dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Quelle est l’action du FISAC ?

L’action du FISAC verse des subventions aux collectivités locales et aux entreprises (en faveur d’entreprises économiquement viables et à condition de ne pas induire de distorsion de concurrence).
Le FISAC finance des actions de fonctionnement (animation, communication et promotion commerciale, recrutement d’animateurs de centre-ville, diagnostics…) ou d’investissement (halles et marchés, centres commerciaux de proximité, signalétique commerciale, aides directes aux entreprises…).

Les nouvelles orientations du gouvernement pour le FISAC ?

La nouvelle rédaction de l’article L.750-1-1 du code de commerce figurant à l’article 61 de la loi du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises permet désormais un pilotage du FISAC en fonction de priorités gouvernementales et des disponibilités budgétaires. Les modalités d’application du nouvel article L.750-1-1 sont fixées par le décret n°2015-542 du 15 mai 2015 et par un règlement d’appel à projets annuel dont le dernier, financé au moyen des dotations 2018, a été diffusé le 3 mars 2017.

Le nouveau dispositif « territorial » s’organise désormais autour de deux catégories d’opérations territoriales éligibles dont l’existence est maintenue :
• les opérations collectives qui concernent les entreprises commerciales, artisanales et de services de proximité installées dans les pays, dans les groupements de communes rurales, ainsi que dans les centres villes et dans les quartiers des communes de plus de 3 000 habitants;
• les opérations individuelles en milieu rural qui concernent les entreprises de proximité ayant le projet soit de s’implanter soit de se moderniser dans les centres-bourgs des communes dont la population est inférieure à 3 000 habitants.

Que stipule le décret ?

la liste des porteurs de projets éligibles c’est-à-dire les communes, les organismes de coopération intercommunale, les CCI, les CMA, les sociétés d’économie mixte, et, pour les opérations individuelles, les entreprises de proximité.
les taux maxima de subvention, soit 30% pour les dépenses de fonctionnement et 20 % pour les dépenses d’investissement, ce taux étant porté à 30% pour les aménagements destinés à faciliter l’accessibilité des entreprises à tous les publics.
L’aide financière maximale est plafonnée à 400 000 € pour les opérations collectives en milieu rural et celles concernant les quartiers prioritaires de la politique de la ville et à 200 000 € pour les autres opérations collectives en milieu urbain. Pour les opérations individuelles en milieu rural dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par une collectivité publique, l’aide ne peut excéder 100 000 €.

Attention !
Le financement d’une action par le FISAC est subordonné à la condition que celle-ci ne bénéficie pas par ailleurs d’un autre financement de l’Etat.

La subvention à verser est calculée sur la base de l’ensemble des dépenses engagées au titre de l’opération concernée, et non plus seulement sur celle des actions cofinancées par le FISAC, ce qui incitera le maître d’ouvrage à réaliser en totalité le projet élu au financement FISAC.
Enfin, des actions spécifiques de niveau national peuvent être décidées par le ministre chargé du commerce pour anticiper ou pour accompagner l’évolution et les mutations des secteurs du commerce, de l’artisanat et des services.

Ces actions spécifiques comprennent :

• le financement des actions de développement économique réalisées par les chambres des métiers et de l’artisanat au bénéfice des entreprises artisanales (DEVECO) ;
• le soutien des pôles d’innovation de l’artisanat (PIA).
Le règlement d’appel à projet annuel précise notamment les priorités thématiques et géographiques ainsi que les critères d’évaluation des opérations territoriales présentées.

L’appel à projet du 27/02/2017 au 29/01/2018 (Ouvert)

Cet appel à projets vise à :

  • promouvoir une offre de proximité qui réponde à l’évolution des attentes des consommateurs, en utilisant par exemple des outils du numérique ;
  • promouvoir une offre de proximité qui s’inscrive dans une stratégie commune et des partenariats avec les acteurs concernés par la vie de la cité ;
  • préserver le savoir-faire des TPE des secteurs du commerce, de l’artisanat et des services et donner à celles-ci les moyens de se moderniser et de se développer, via notamment des technologies numériques ;
  • favoriser la redynamisation des territoires, ruraux et urbains particulièrement marqués par la dévitalisation commerciale.

Au sein de la dotation pour les opérations collectives, une enveloppe d’un million d’euros est spécifiquement dédiée à des expérimentations, des projets innovants visant à intégrer l’aménagement commercial dans une stratégie plus large de développement urbain, à porter des partenariats renforcés entre acteurs publics et privés, et à développer le management de centre-ville pour revitaliser les centres villes ayant un taux élevé de vacance commerciale .
Les projets exemplaires financés dans ce cadre seront diffusés en tant que bonnes pratiques sur les différents supports numériques et papier dédiés à la revitalisation des centres villes dont sur le site coeur-de-ville

.FR, .COM, .NET… quelle extension pour votre site internet ?

Quand on lance un projet web ou même que l’on crée une société, se pose tôt ou tard la question du nom de domaine ainsi que de son extension. Doit-on privilégier le .fr ou le.com ? Quelle est la valeur des autres extensions classiques ? Doit-on prendre toutes les extensions possibles afin de balayer Internet ou de défendre à l’avance son nom ? Reprenons tout d’abord quelques généralités sur les noms de domaine avant de donner quelques pistes pour le choix d’une extension de domaine.

Quelques chiffres sur les extensions de noms de domaine

Les noms de domaine en .com sont de loin les plus nombreux dans le monde: près de 130 millions de noms de domaine en .com alors que la seconde extension en nombre, le .tk n’en compte que 33 millions et le .cn20 millions.Le .fr ne dénombre qu’un peu plus de 3 millions de noms de domaines.
Les extensions classiques comme .com .net, .biz sont appelées extensions génériques ou GTLD tandis que les extensions nationales sont les ccTLD.

Les prix des extensions de noms de domaine

Les prix des extensions classiques sont inférieurs à 20 euros. Les extensions spécifiques comme le .paris ou autres ont un prix plus élevé en général bien qu’il y ait souvent des promotions pour la première année de réservation. En effet, quand on parle de « coût », on parle du prix de la réservation pendant un an ou plusieurs années car, concrètement, on n’achète pas un nom de domaine mais on le réserve pour une période plus ou moins longue.

Auprès de qui acheter un nom de domaine

Un nom de domaine se réserve auprès d’un bureau d’enregistrement de noms de domaine tels qu’AMEN, aussi appelé « registrar », qui est relié lui aux organismes internationaux qui gèrent les noms de domaines selon leurs extensions (Afnicpour le .FR, Verisign pour le .COM, etc).Attention car certaines extensions ont des restrictions d’enregistrement (présence locale, langue du site interne, secteur d’activité de l’entreprise, etc)et ne sont donc pas disponibles pour tout le monde.

Caractéristiques des différentes extensions

L’extension .com a une dimension internationale et est de loin la plus populaire de toutes.

C’est d’ailleurs sa popularité qui fait qu’il est parfois difficile de pouvoir réserver le nom de domaine que l’on souhaite en .com et qu’il faut parfois le « racheter » à quelqu’un qui l’a déjà réservé.

L’extension .fr donne une certaine proximité avec le public français.

L’organisme de contrôle du .fr, l’AFNIC a des règles et principes simples qui font du .fr une extension incontournable pour les entreprises qui visent une audience française. Choisir une extension en .fr serait même facteur d’amélioration de son référencement auprès des moteurs de recherche.

L’extension .net signifie network.

Créée à la base pour représenter les activités liées à internet, cette extension a souvent la faveur de ceux qui n’arrivent pas à récupérer le .com, déjà pris ou de ceux qui veulent créer un second site ou un intranet.

L’extension .org signifie quant à lui « organisation ».

Elle est souvent utilisée pour les associations ou activités non

L’extension .info (pour information)va de pair avec les sites spécialisés dans l’information.

Les autres extensions relatives à des pays comme le .ch pour la Suisse, .eu pour l’Europe, .be pour la Belgique, .de pour l’Allemagne, .es pour l’Espagne sont, à l’instar du .fr, idéales pour créer une proximité avec l’audience « locale », à condition bien sûr que le site soit dans la langue du pays. Ces extensions sont intéressantes notamment quand on a une boutique en ligne qui a vocation à se développer sur ces zones.

Les nouvelles extensions (.paris, .xyz, .boutique, .online, .immo, etc.) ont fait leurs premières apparitions il y a 4 ans et seront au nombre de 2000.

Elles permettent aujourd’hui à une entreprise de trouver une alternative aux extensions traditionnelles, impulser un nouveau type de communication sur la toile, trouver l’extension qui correspond parfaitement à son secteur ou périmètre d’activité, voire de tenter d’avoir un impact positif sur le référencement de son site.

L’extension comme moyen de défense et d’atteinte à une marque

A moins de correspondre exactement à une marque enregistrée, installée et connue, et ceci dans une extension gérée dans un cadre très légal (comme le .fr), personne n’a de droit à l’avance sur un nom de domaine. La règle du « premier arrivé, premier servi » prévaut.

Le système libéral qui prévaut dans la réservation des noms de domaine a donné naissance à des formes de piratage comme le cybersquatting et le domainsquatting. Concrètement, des gens enregistrent des noms de domaine correspondant à des noms de sociétés ou proches de ceux-ci, afin de tenter de les revendre aux « ayant droits » ou de détourner du trafic internet. L’une des méthodes les plus utilisées pour faire du cybersquatting est d’enregistrer le nom d’une société ayant par exemple un site en .com avec une autre extension.

Il résulte de ceci que la protection d’une marque passe souvent par l’enregistrement d’un même nom mais avec différentes extensions : .com, .net, .org, .biz, ainsi que celles des pays où l’on est présent ou où l’on va se développer.

En conclusion, les extensions d’un nom de domaine ne sont pas à considérer comme un détail. Leur choix doit être une partie réelle de la stratégie marketing internet d’une société, avec une vision à moyen et long terme du développement de celle-ci non seulement sur le web mondial mais sur les marchés locaux.

Être un bon repreneur pour pérenniser une reprise d’entreprise

Claude Grillot, serial entrepreneur, nous donne les clefs de la réussite de la reprise d’une entreprise. Claude Grillot, Président Directeur Général de PRESTIGE FACILITIES, a crée 9 entreprises de nettoyage industriel depuis 1974 en France et à l’étranger (Afrique, République Tchèque, Hongrie, Pologne) dont l’une ayant eu plus de 4000 salariés.

Quelles sont les qualités que doit avoir un bon repreneur ?

Avant de vous expliquer ce qui m’incite à reprendre une entreprise, je pense qu’il est important de parler des qualités du bon repreneur. Pour moi, les qualités d’un bon repreneur peuvent se décomposer en 5 critères :

  • Avoir confiance en soi. Un bon repreneur est avant tout une personne qui a suffisamment confiance en elle pour envisager le développement et la progression de l’entreprise qu’elle acquerra. Cette confiance doit rester objective, mais rester le rempart à tous les obstacles qui ne manqueront pas de se présenter.
  • Être un bon manager. La première action d’un repreneur est de remotiver toutes les équipes. Souvent, les sociétés que l’on reprend sont dans une mauvaise situation financière et les équipes sont démotivées. Il va donc falloir les remotiver et quand je parle de manager, il ne s’agit pas forcément d’un management complexe mais simplement d’un management humain.
  • Savoir s’entourer. Le choix des collaborateurs est crucial dans une reprise d’entreprise. Il est donc nécessaire de faire une analyse précise des compétences, de définir immédiatement un plan de formation pour combler les lacunes, ainsi qu’un business plan définissant les missions et objectifs de chacun.
  • Être un bon gestionnaire. Dans les opérations de reprise, il s’agit souvent d’opération sauvetage puisque les sociétés à reprendre sont parfois loin d’être en bonne santé. Il faut donc parfois remettre les comptes en place.
  • Savoir choisir l’activité que l’on reprend. Pour un maximum d’efficacité, il vaut mieux rester dans le domaine d’activité qui est le sien, car d’une activité à l’autre, les paramètres changent sensiblement, et sans expérience, les erreurs peuvent coûter très cher.
  • Être chanceux. Bien sûr, vous verrez qu’on applique certains points avant de reprendre une entreprise. Cependant, on peut constater qu’il y a 50 % de chance, 50 % de capacité.
    Certes, il faut y mettre toute son énergie et ne négliger aucun aspect afin d’imposer rapidement ses objectifs. Mais il faut aussi que tous les rouages se mettent en place harmonieusement et ce que j’appellerai « la chance ».
  • Être très ouvert sur tout ce qui se passe autour de soi dans les premiers mois de la reprise, et l’on comprendra très vite si on est dans la bonne direction. Ne pas hésiter à se remettre en question.

Comment choisir l’entreprise que l’on va reprendre ?

Pour ma part, avant de reprendre n’importe quelle entreprise, je regarde les points suivants :

  • Connaissance de la société. Il faut regarder quels sont ses points faibles et ses points forts. Regarder l’état des ressources autant financières qu’humaines et surtout apprécier son avenir.
  • Confiance dans les possibilités de développement. Il s’agit ici d’un des points majeurs de la décision. En effet, la véritable question que l’on doit se poser est : « Quel est le potentiel de cette affaire ? ». Dès qu’on a cerné ses possibilités, on peut faire un plan de développement sur plusieurs années. Une des capacités d’un repreneur c’est d’avoir des idées précises sur la façon dont il va modifier son entreprise pour la relever.
  • Éléments financiers de la reprise. La reprise d’une affaire s’accompagne souvent de besoins financiers importants, et très souvent les banques sont sollicités. Pour obtenir la confiance de ces institutions, il est nécessaire de présenter un profil de compétences grâce à une expérience réussie dans le domaine de la reprise, et à des plans financiers réalistes, très étudiés, et qui prouveront votre sérieux dans l’étude préliminaire de l’affaire.
  • Choisir le moment. Si la connaissance du métier et de la société, la confiance dans les possibilités de développement, la présence de ressources qui permettrait de tout reprendre sont réunis, il reste nécessaire tout de même de prendre en compte le moment. Exemple à éviter : acheter une entreprise de transport en pleine crise pétrolière. Il est évident que même si tous les paramètres cités plus haut sont réunis, nous allons être confrontés à des obstacles que nous ne maîtrisons pas, et si nous réussissons à passer à travers, ce sera de toute façon un frein au développement. Donc vérifier les tendances économiques de la période en cours.

Pouvez-vous nous raconter l’histoire d’une de vos reprises ?

Lorsque j’ai repris la société T. c’est parce que son dirigeant que je connaissais m’avait appelé pour me la proposer. L’affaire était moribonde, tant sur le plan CA que sur le plan organisation. Mais je connaissais le métier, et je me suis lancé le challenge. Un an après, un client m’appelle et me propose un contrat gigantesque dans des laboratoires pharmaceutiques. C’était fini, je n’avais plus qu’à gérer la croissance et à développer l’activité autour de ce nouveau client. Cela a duré 18 ans, avec une progression multipliée par 20. Tous les critères énumérés ci-dessus ont été appliqués et ce fut une excellente expérience.

Pouvez-vous nous présenter une ou deux de vos création ?

La création la plus originale que j’ai faite, est la création d’une entreprise en République Tchèque. 6 mois après la chute du mur de Berlin au cours d’un voyage organisé avec des chefs d’entreprises, j’ai eu la possibilité de répondre à un appel d’offre. J’ai gagné, et trois mois plus tard, je m’installais à Prague avec deux cents employés tchèques. Nous avons développé l’entreprise, et aujourd’hui, elle compte 4000 employés. C’est une réussite aussi bien économique qu’humaine car on imagine très bien tous les problèmes que l’on a dû résoudre pour avancer. Une expérience inoubliable.

Comment fidéliser ses clients ?

Vos clients demeurent le facteur clé de la réussite de votre entreprise. Que vous cherchiez à créer votre entreprise ou à la développer, la question de la fidélisation de la clientèle doit être une de vos priorités. Comment garder les clients après avoir parcouru le chemin abrupt pour les convaincre de commander ? Comment faire pour fidéliser ses clients ? Quelques conseils et astuces pour réussir ce challenge !

Un client à plusieurs niveaux

Un client fidèle est une personne fidèle dans le temps et qui donc fait souvent appel à vos produits ou services et vous recommande parfois par un simple clic car vous êtes devenu une référence pour lui. On estime qu’il y a une « échelle de fidélité » allant de la consommation occasionnelle à la consommation exclusive. Le summum est atteint quand le client ne s’adresse plus qu’à vous pour satisfaire ses besoins.

La fidélité n’est guère homogène et elle est révélatrice de plusieurs comportements. Un client peut l’être car il n’a pas envie de faire l’effort de regarder ce que propose la concurrence. Même s’il reste fidèle parce qu’il a peur de changer ses habitudes, parce qu’il n’a pas trouvé de service équivalent au vôtre et qu’il existe en lui une pointe d’insatisfaction, son opinion (que vous chercherez à obtenir) pourra vous aider à faire évoluer votre service ou votre produit. A contrario, s’il utilise votre offre car la qualité à la hauteur de ses attentes, il fera appel à vous sans hésiter et pourra même vous recommander dès qu’il en éprouvera le besoin.

Son apport pour votre entreprise

La fidélisation du client est un apport majeur dans le quotidien de votre entreprise. Vous pouvez réaliser des économies, car l’acquisition d’un nouveau client coûte de toute évidence plus chère que la fidélisation. Vous vous assurez une récurrence de votre chiffre d’affaires quand les clients fidèles se multiplient qui vous permet de devenir serein dans votre activité. Vous obtiendrez également une rentabilité croissante puisque vous pourrez optimiser vos achats ainsi que de la promotion gratuite par le bouche à oreille ou la recommandation. Un client satisfait est toujours à l’origine d’autres commandes !

Le principe de la récompense

La mise en œuvre d’un programme de fidélité a fait ses preuves avec, en général, un impact positif et significatif sur le volume des ventes. Ce système pousse vos clients à acheter davantage afin d’obtenir le bonus promis avec l’achat. Vous pouvez mettre en place une carte de fidélité à l’effigie de votre entreprise permettant d’obtenir des points à accumuler ou des remises pour un prochain achat.

La création d’un club VIP permettra à vos membres fidèles de recevoir des offres et avantages que ne possèdent pas les autres et inciteront à entrer dans ce club privilégié. Offrir des cadeaux à l’achat donne un réel plus, fait plaisir et donne envie de revenir. Tous ces programmes de récompenses augmentent fortement vos chances d’avoir de clients fidèles et les bénéfices qui vont avec !

La création d’un lien

Créer un lien avec votre client peut s’avérer efficace. Pour nouer une relation durable, essayez d’interagir avec lui par exemple en lui confirmant la commande et en remerciant la personne par sms ou e-mail (suivant les coordonnées disponibles). Ce contact, sans être intrusif, doit être maintenu tout au long de l’année pour que le client ne vous oublie pas. N’hésitez pas à envoyer des messages contextuels tel que les vœux de fin d’année, des alertes en cas de promotion, des invitations à des évènements de l’entreprise…. Proposez un abonnement à votre newsletter pour pouvoir établir un contact régulier. S’il l’accepte, vous aurez établi une connexion, porteuse de sens. Vous pourrez également l’inciter à adhérer à un programme de fidélité.

L’indispensable SAV

La présence d’un SAV permettra de répondre directement à la demande en cas d’insatisfaction et de lui montrer l’attention que vous lui portez. Mettre en place des moyens de communication entre le client et vous comme les réseaux sociaux, un forum ou un club créeront des interactions qui vous permettront d’être attentif à leurs besoins et de le conseiller directement. Il aura la parole, le sentiment d’appartenir à une communauté et des liens amicaux pourront des nouer d’autant plus facilement. Votre marque sera encore plus valorisée et plus visible.

A noter que continuer à séduire le client demeure primordial pour conserver sa fidélité. Faites évoluez votre offre, adaptez-la en fonction de ses besoins et informez-vous des nouvelles méthodes employées par votre concurrence pour ne pas lui laisser le champ libre. Tenez compte des retours et conseils de vos acheteurs pour leur souligner que vous êtes à leur écoute. Une fois les améliorations faites, prévenez le client de la sortie de la nouvelle version de votre produit : il sera ainsi incité à attendre pour le commander.

Grâce à la mise en place de ces astuces et conseils vous augmenterez de manière certaine la fidélité de vos clients et en conséquence les ventes de votre entreprise. Avoir des clients fidèles, c’est le trésor inépuisable de l’entreprise. A vous de les fidéliser !

Statut du président de l’administrateur des actionnaires de SA

La société anonyme (SA) est dirigée et administrée par un conseil d’administration constitué d’administrateurs, un président, membre dudit conseil, et si nécessaire, un directeur général. La SA ou société anonyme est une société de capitaux. Elle réunit des personnes dont la participation est fondée sur les capitaux qu’ils ont investis dans l’entreprise. 

Le principe juridique principal de la société anonyme (SA) est la limitation de la responsabilité des actionnaires à l’égard des créanciers à hauteur de leur apport : en cas de faillite de l’entreprise, l’actionnaire ne perd au maximum que l’argent qu’il a investi.

Quelle est la constitution d’une SA ?

La SA doit-être constituée de deux actionnaires minimum ou sept si elle est cotée en bourse. Il n’y a pas de seuil maximum d’actionnaires.
Elle peut être dirigée par un conseil d’administration comprenant entre trois et dix-huit membres, avec un président-directeur général (PDG) désigné parmi ses membres ou par un conseil de surveillance avec un directoire.
Pour permettre sa création, un capital minimum de 37 000 euros doit être réuni. Toutefois, les apports financiers peuvent être débloqués pour moitié au moins à la constitution de la société, le reste devant être versé dans les cinq premières années. A noter que les apports en industrie (compétences et connaissances techniques, savoir-faire ou travail…) sont interdits.
Les actionnaires se réunissent au minimum une fois par an en assemblée générale ordinaire (AGO). Ces assemblées permettent l’approbation annuelle des comptes ainsi que la prise de décisions ordinaires à la majorité. La majorité de blocage est donc fixée à 50 %. De plus, pour prendre une décision, les actionnaires présents ou représentés doivent posséder au moins 1/5edes actions.
Les assemblées générales extraordinaires (AGE) concernent quant à elles les réunions visant à modifier les statuts de la société. La majorité nécessaire pour ce faire est alors des 2/3 et la minorité de blocage est de 33 % + 1 voix. Pour prendre une décision, les actionnaires présents ou représentés doivent posséder au minimum 1/4 des actions lors de la première convocation de l’AGE. Si ce quorum n’est pas réuni, une seconde AG peut se tenir dans un délai de deux mois et les actionnaires présents ou représentés doivent posséder au moins 1/5e des actions.

Quelle est la responsabilité du dirigeant et des actionnaires ?

Si la responsabilité des actionnaires n’est limitée qu’aux apports, celle du dirigeant peut être civilement voire pénalement engagée en cas de fautes de gestion.

Quels sont les avantages d’une SA ?

  • responsabilité des actionnaires limitée aux apports ;
  • projets de grande envergure ;
  • crédibilité à l’égard des partenaires (fournisseurs, clients, banquiers…) ;
  • structure évolutive et adaptable ;
  • charges sociales calculées seulement sur la rémunération ;
  • transmission facilitée des actions (par virement bancaire de compte à compte).

Quelles sont les démarches pour la constituer ?

Les démarches administratives, juridiques et financières nécessaires à la création d’une SA sont multiples. Voici quelques exemples des actions à mener :

  • vérifier si la profession de l’activité est règlementée, ce qui peut engendrer des obligations supplémentaires (acquisition de carte professionnelle, inscription à un ordre…) ;
  • effectuer des premiers échanges avec le centre de formalités des entreprises (CFE),
  • effectuer des formations ;
  • choisir la dénomination sociale et vérifier sa disponibilité auprès de l’Inpi ;
  • désigner un commissaire aux apports ;
  • déposer les fonds ;
  • créer les statuts ;
  • nommer le dirigeant ;
  • nommer le commissaire aux comptes.

L’administrateur de société anonyme

L’administrateur : son régime social

Un administrateur peut, en qualité de membre du conseil d’administration, percevoir des jetons de présence au titre de son mandat social. Facultatifs, ils ne constituent pas une rémunération à proprement parler. Il peut aussi percevoir des rémunérations exceptionnelles pour les mandats ou missions particuliers qui lui sont confiés. Enfin, il peut percevoir des rémunérations pour les fonctions techniques distinctes du mandat social accomplies en exécution d’un contrat de travail.
Si l’administrateur n’est pas rémunéré – c’est le principe – il ne relève pas du régime des salariés, ni de celui des travailleurs non-salariés (TNS) et ses jetons de présence ne constituent pas une rémunération. Toutefois, depuis le 1er janvier 2010, ils connaissent un forfait social correspondant à 4% de leur valeur.
Si l’administrateur peut cumuler mandat social et contrat de travail, c’est à la condition qu’il respecte les règles qui en résultent. Ainsi, pour le contrat de travail, il est impératif que ce dernier soit réel et sérieux, qu’il existe un lien de subordination entre l’administrateur et la société et que ses fonctions techniques distinctes soient exercées au titre de son mandat social. Le statut d’administrateur, quant à lui, impose que le nombre d’administrateurs liés à la société par un contrat de travail ne dépasse le tiers des administrateurs en exercice. À défaut, la nomination comme administrateur est frappée de nullité mais le contrat de travail demeure valable.

Autre exigence : le contrat de travail ne peut être consenti après la nomination comme administrateur. Si cette double condition est satisfaite, l’administrateur peut prétendre au bénéfice du régime de protection sociale des salariés.

L’administrateur : son régime fiscal

Taxables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers, les jetons de présence sont déductibles pour la société s’ils ne dépassent pas 5% du montant de la rémunération moyenne accordée aux salariés les mieux payés lors de l’exercice en cours, pourcentage multiplié par le nombre d’administrateurs en fonction.
Bénéficiaire d’un salaire, l’administrateur titulaire d’un contrat de travail est soumis au régime fiscal des salariés et se trouve imposé au titre de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires avec application de la déduction de 10 % au titre des frais professionnels. S’il le souhaite, il peut opter pour la déduction de ses frais réels et justifiés.
À noter enfin que le salaire est considéré comme une charge déductible pour la société.
Enfin, les rémunérations exceptionnelles pour les mandats ou missions particuliers sont déductibles des bénéfices sociaux si elles ne sont pas disproportionnées. Elles sont également imposées dans la catégorie des traitements et salaires ou des bénéfices non commerciaux (BNC) selon les conditions d’exercice de l’activité rémunérée.

Le président du conseil d’administration et directeur général de société anonyme

Le président et le directeur général : leur statut social

Le président du conseil d’administration et le directeur général de SA peuvent bénéficier d’une rémunération au titre de leur mandat social ou des fonctions techniques distinctes dudit mandat et donnant lieu à contrat de travail.
Pour la part de la rémunération résultant du contrat de travail, ils sont considérés comme des salariés.
Pour la part de la rémunération relative à l’exercice du mandat social, ils sont considérés comme des assimilés-salariés. Ils bénéficient alors du régime général de la sécurité sociale et de la protection qui en résulte. En revanche, ils ne sont pas couverts par le Pôle emploi contre le risque de chômage, ce qui devrait les inciter à contracter une assurance volontaire auprès d’autres organismes. Ils ne bénéficient pas non plus de l’indemnité compensatrice de congés payés, préavis, indemnité pour rupture abusive, du privilège des salariés, ni de la compétence du conseil des prud’hommes en cas de différend avec la société. À noter que le directeur général délégué de SA qui perçoit une rémunération au titre de son activité bénéficie lui aussi du régime général de la sécurité sociale et de la protection qui en résulte.

Le président et le directeur général : leur statut fiscal

Bénéficiaires ou non d’un contrat de travail, le président du conseil d’administration et le directeur général de SA relèvent du régime fiscal des salariés et se trouvent imposés dans la catégorie des traitements et salaires au titre de l’impôt sur le revenu avec application de la déduction de 10 % des frais professionnels. Toutefois, ils peuvent préférer et choisir la déduction de leurs frais réels et justifiés. De plus, si elle n’est pas disproportionnée, leur rémunération peut être déductible de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. Enfin, les dividendes perçus sont imposables dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers avec application du barème progressif par tranches de l’impôt sur le revenu ou au titre du prélèvement forfaitaire libératoire de 18 % à la source.