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L’entrepreneur pour qui rien n’est impossible !

Interview de Benoit Gueguen, un entrepreneur qui n’a pas hésité à reprendre ses études pour pouvoir réaliser ses rêves : aider les autres à trouver des solutions et financier

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai travaillé tout de suite après mon bac comme bucheron puis j’ai finalement décidé de reprendre mes études pour me diriger dans la finance. J’ai aujourd’hui un Master spécialisé en Trading que j’ai obtenu en 2015 à l’ESLSCA.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Nous avons créé notre entreprise à trois en septembre 2016 dans le financement de formation. L’idée nous est tout simplement venue de notre expérience personnelle et des difficultés (besoin de financements, recherche de stages, recherche d’appartements) que nous avons rencontrées au cours de nos études. Notre  idée a été de trouver une solution à chaque problème que peut rencontrer un étudiant.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est un moyen de réaliser nos rêves et de faire ce en quoi nous croyons.  L’entrepreneuriat représente tout simplement une plus grande liberté d’agir.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Nous sommes au début de notre aventure entrepreneuriale. Nous n’avons été confrontés qu’à peu de difficultés jusqu’à maintenant si ce n’est le fait de devoir trouver des solutions pour lancer notre activité avec très peu de moyens financiers. Nos principales satisfactions ont été justement de trouver des solutions pour répondre à chaque problème qui se présentait à nous lors de la création de notre entreprise.

Comment vous êtes-vous financé ?

Exclusivement à l’aide de fonds propres.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’essaye d’organiser au mieux  mes journées pour pouvoir garder du temps aussi bien pour ma  vie professionnelle que ma  vie personnelle sans que l’une empiète sur l’autre.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Pas encore mais cela viendra (rire)

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne pas hésiter à se lancer mais en s’entourant des conseils des personnes qui ont réussi dans leur domaine.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous souhaitons devenir leader en France dans le Financement d’études par le don et avoir par la suite la possibilité d’élargir notre champ d’activités. Un développement vers l’international est envisageable et nous souhaiterions également effectuer des levées de fonds pour pouvoir accélérer notre croissance.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Nous utilisons les réseaux sociaux professionnels mais également notre cercle privé pour faire appel à des compétences que nous n’avons pas encore. Nous nous rendons également à des conférences pour développer nos connaissances et rencontrer des gens qui peuvent être en mesure de nous apporter leur aide pour développer notre activité.

C to B : L’avenir du commerce en ligne ?

Trois expressions servant à désigner le destinataire dans la vente sont entrées dans le vocabulaire courant des entrepreneurs et qui traduisent si votre client est un particulier, une administration ou une entreprise. Il s’agit du B to A quand votre client est une administration, B to B quand vous visez une entreprise (Business to Business) et du B to C (Business to Customer) quand votre client est un particulier. Plus récemment le C To C (Customer to Customer) est apparu  mais, aujourd’hui, une nouvelle expression plus énigmatique prend le dessus le C to B (Customer to Business) ?

Ce nouveau vocabulaire est notamment sorti lors de lors de l’intervention de Brett Lider en 2005 de lors de l’IA Summit. S’il ne s’est pas tout de suite propagé, cette expression, qui désignerait l’expression inverse du BtoC, traduit en réalité le fait que les boutiques en ligne doivent de plus en plus se rapprocher d’une individualisation de leur offre afin de toucher des consommateurs de plus en plus sollicités et exigeants.

Les enjeux de l’accumulation de données

L’idée évoquée lors de ce Summit est que l’accumulation de données joue un rôle, de plus en plus fondamental, dans la vente et que les entreprises devront de plus en plus collecter des informations sur les utilisateurs afin de leur transmettre une information qualifiée en rapport avec leur besoin. Mais pourquoi ?

Déjà parce que les lois deviennent de plus en plus sévères en ce qui concerne la possession et l’utilisation de données non acceptées par le destinataire. La CNIL se situe à ce niveau-là en gardienne de la protection de données personnelles. Au-delà de la simple possession des coordonnées notamment email, les utilisateurs, qui reçoivent de plus en plus d’emails, sont devenus de plus en plus récalcitrants à recevoir de l’information non qualifiée et n’hésites plus à se désabonner des offres et newsletters qui leur apparaissent comme non qualitatives. Enfin, parce que les filtres anti-spams deviennent de plus en plus performants et jouent de mieux en mieux leur rôle en envoyant directement une information dans la boite anti-spam.

Dans un monde de sur-sollicitation, la performance des campagnes et le fait que vos consommateurs décident de ne pas vous blacklister dépend de la performance de votre communication. Si hier, il était possible de ne pas personnaliser un message, force est de constater que la tendance aujourd’hui est d’adapter votre offre à celui qui en a besoin et tout de suite.
Fini, les campagnes qui vous vendront des produits alors que vous y êtes allergiques. Vous êtes désormais traqué dans vos moindres mouvements et il n’est plus rare que lorsque vous êtes allés faire une recherche sur un produit, celui-ci se retrouve sur la page suivante en publicité sur un site différent.

Des sources de données encore mal exploitées.

Heureusement (ou pas) pour les consommateurs les données sont encore très mal exploités. Ainsi, une immense majorité (80% en général) des personnes interviewées dans toutes les enquêtes sur le sujet estiment que les données qu’ils ont fournies volontairement à une enseigne sont mal exploitées. La personnalisation actuelle des offres reste toujours à l’état embryonnaire malgré les technologies disponibles qui permettraient aux entreprises d’adapter parfaitement leur offre à chaque consommateur.

Si on prend les cartes de fidélité dans les magasins de grande distribution, elles représentent un bon exemple de l’enjeu. En effet, les données accumulées sont faramineuses : ce que vous achetez, la périodicité, votre adresse email et parfois postale votre nom et prénom… Et pourtant paradoxalement vous recevez des offres promotionnelles qui correspondent rarement à ce que vous achetez, ne vous incitant nullement à vous rendre en magasin. A croire que la distinction ne s’effectue qu’en fonction du montant global de vos achats. Dans cet exemple, une réduction sur un produit que vous utilisez régulièrement ou une promotion pourrait vous inciter à vous rendre en magasin. Cette mauvaise utilisation des données amène paradoxalement à penser, qu’aujourd’hui la donnée la mieux utilisée est celle par nos commerçants de proximité. On imagine facilement notre caviste en train de nous proposer une bouteille de vin qui correspond à nos achats réguliers ainsi qu’une réduction sur la quantité ou nous informer qu’un nouvel arrivage est arrivé.

Le croisement des données

Si l’enjeu de la bonne utilisation des données récoltées demeure fondamental, la réalité est bien plus importante. D’abord car vous pouvez collecter des données un peu partout et laissé disponible en libre accès un peu partout : réseaux sociaux professionnels (du type LinkedIn ou Viadeo) ou personnels, forums … autant de données qui trainent librement et permettent d’analyser votre comportement. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’en compilant toutes ces données, les entreprises pourraient aisément individualiser leur offre en fonction du comportement et des habitudes des utilisateurs. Les administrations, libérant de plus en plus les informations dont elles disposent dans le domaine public, la masse d’information disponible devient de plus en plus importante et l’affinement des données possible.

Comment choisir son logiciel de comptabilité ?

Les logiciels de comptabilité sont légions et il n’est souvent pas facile de faire son choix. La comptabilité reste souvent l’un des sujets difficiles pour les entrepreneurs qui n’y connaissent pour une grande partie d’entre eux quasiment rien. Alors comment faire son choix ? 

Se lancer avec les fonctions essentielles d’un logiciel de comptabilité.

Au début de l’activité, l’acquisition d’un logiciel de comptabilité reste un coût tant en termes de temps que vous allez passer à comprendre comment il fonctionne que de prix si vous optez pour la gamme la plus chère. Le réflexe initial reste souvent de vouloir acquérir le logiciel le plus complet qui comprend toutes les fonctionnalités, puis de se contenter de gérer sa comptabilité grâce à un tableur Excel. La plupart des entrepreneurs n’ont en réalité que de faible besoin en termes de comptabilité et de logiciels car ils en délèguent une grande partie à leur expert-comptable. De manière basique, pour gérer votre comptabilité, sachez qu’un éditeur de devis et facture qui vous permettra de suivre les encours reste suffisant si vous n’effectuez pas vous-même vos bilans, compte de résultats, calcul de TVA… Il vous faudra souvent vérifier avec votre expert-comptable que celui-ci demeure compatible avec les logiciels qu’il utilise pour lui permettre rapidement d’intégrer vos données. Attention tout de même à ce qu’il ne vous conseille pas un logiciel car c’est plus arrangeant pour lui en vous donnant un logiciel qui fonctionne pour les entreprises plus évoluées mais n’est d’aucune utilité pour vous.

Les questions à se poser

Pour déterminer le logiciel qui vous convient, il suffit de répondre aux questions suivantes :

  •  Avez-vous un expert-comptable ? Vous impose-t-il un logiciel de comptabilité ? Rien ne sert d’acquérir un logiciel si, par la suite, votre expert-comptable décide de vous en faire changer. Alors renseignez-vous auprès de lui. Il pourrait d’ailleurs vous conseiller sur le logiciel à prendre.
  •  Quelle sera la répartition des tâches entre vous et lui ? S’occupe-t-il des paies ? Des comptes de résultats et bilans ? De la déclaration de TVA ? Selon le rôle que vous lui donnez, le logiciel devra comporter plus ou moins de fonctionnalités.
  •  Mon entreprise va-t-elle rapidement devenir une PME ? Il reste fastidieux de changer de logiciel car, le prendre en main prends du temps. Renseignez-vous surtout sur la possibilité d’exporter vos données.
    Certains logiciels ne proposent pas cette possibilité et vous pouvez vous retrouver « bloquer » et avoir à réintégrer toutes les données dans le suivant en cas de changement, ce qui s’avère une énorme perte de temps.
  •  Quel est mon budget annuel pour ma comptabilité ? C’est peut-être la question qui sera la première, le budget peut varier énormément d’une solution à une autre.
  •  Quel système d’exploitation utilisez-vous ? Acquérir un logiciel qui ne fonctionne que sur PC ou sur Mac peut évidemment s’avérer inutile si vous n’avez pas le bon système d’exploitation.
  •  Souhaitez-vous un logiciel qui s’occupe à la fois de votre gestion commerciale et votre comptabilité ou seulement l’un des deux ? Il peut s’avérer utile d’avoir un logiciel qui fasse les liens entre les deux automatiquement afin de gagner du temps et d’éviter la perte de données.
  •  Doit-il vous donner un tableau de bord ? Récupérer vos données bancaires ? Calculer vos déclarations de TVA ? Etablir la liasse fiscale ?
  •  Doit-il être sur un seul poste ou peut-il être utilisé sur le cloud ? L’utilisation du cloud demeure de plus en plus fréquente. L’avantage étant bien évidemment de vous permettre de vous connecter de n’importe quel ordinateur ou tablette, de pouvoir accéder à vos données de n’importe quel lieu, de vous éviter d’avoir à installer le logiciel sur tous les ordinateurs ou encore d’avoir facilement des multi-utilisateurs. Le cloud vous permet également de sécuriser vos données en évitant la perte potentielle en cas notamment de perte, de vol ou tout simplement si vous cassez l’ordinateur sur lequel est installé le logiciel, de lieu pour gérer votre comptabilité.
  •  Les droits doivent-ils être différents suivants les utilisateurs ?  Vous pouvez en effet sur certains logiciels par exemple ne donner accès qu’aux devis ou factures créés par l’utilisateur. Cette fonction est utile par exemple si vous souhaitez connaitre le chiffre d’affaires ou la rentabilité de votre société sans laisser accès à l’ensemble à vos commerciaux qui peuvent par exemple utiliser ce même logiciel.

Les différents types de logiciels

Il existe différents types de logiciels. D’abord, ceux qui sont adaptés aux TPE. Ils vous permettent, en général, de réaliser vos devis et factures, de suivre votre encours et de gérer facilement vos déclarations de TVA. Relativement simple en prise en main, ils sont particulièrement utiles et suffisants pour ceux qui ont un expert-comptable. A titre d’exemple, QuickBooks se place comme un logiciel de comptabilité ergonomique et sécurisé, destiné aux TPE.

Les logiciels plus évolués qui vous permettent de gérer l’ensemble de votre comptabilité en interne, doivent être sélectionnés avec plus de soin. Ils peuvent vous permettre de gérer vos immobilisations, d’envoyer la liasse fiscale, de vous connecter à vos comptes bancaires, de créer votre bilan et compte de résultat par exemple. Ce type de logiciel s’avère souvent plus difficile à prendre en main car les fonctionnalités sont plus nombreuses.  Sage
Comptabilité Online répond à ce type de problématiques et intègre toutes les branches comptables telles que la gestion des stocks, des notes de frais ou encore la stratégie financière.

Les logiciels qui vous permettent à la fois de gérer votre comptabilité et votre gestion commerciale sont devenus les plus courants. Ils vous permettent à la fois de gérer votre processus commercial (devis, factures, suivi…) mais aussi que celui s’intègre directement dans votre comptabilité en validant, par exemple, un devis qui sera transformé en facture. Le logiciel EBP s’occupe de la comptabilité, de la gestion des paies ainsi que celle commerciale. Un outil efficace notamment pour les PME.

Les logiciels de comptabilité métiers. Ils sont spécifiques à votre activité et peuvent être utiles notamment car ils possèdent parfois des fonctions spécifiques comme le suivi de l’avancement d’un chantier ou le contrôle des couts spécifiques à votre métier.
Ils sont particulièrement intéressants quand vous êtes mono-métier ou que vous avez une activité artisanale. Pour cela, le logiciel CIEL s’avère aussi bien adapté aux indépendants, petites entreprises, professions libérales et de santé, qu’aux experts comptables.

Quels conseils pour conquérir le marché américain de manière efficace ?

Pour les entreprises françaises, principalement les PME ayant fait le pari de l’innovation, le marché américain représente une manne certaine. Il est nécessaire de bien en appréhender les particularités avant de chercher à s’y développer. Certains facteurs se doivent d’être pris en compte pour exister sur ce marché stratégique. Quels conseils peut-on donner aux entrepreneurs souhaitant se lancer à la conquête du marché américain ?

La prise en compte d’un marché spécifique

De nombreux obstacles entravent les PME voulant se développer outre-Atlantique. Plusieurs facteurs d’échec reviennent, tels que la mauvaise connaissance de ce marché cible, l’évaluation erronée des besoins financiers, l’absence de réseau à l’échelle locale ou encore une pratique déficiente de l’anglais commercial. Pour s’inscrire durablement sur ce marché particulier, il est avant tout indispensable de bien se préparer en amont. L’étape du déploiement opérationnel est la plus ardue pour les entreprises françaises, qui doivent préparer minutieuse cette phase avant toute tentative de développement à l’export.

La persévérance comme leitmotiv

La conquête du marché américain passe par le fait de répondre à un véritable besoin. Les entreprises devront s’assurer que leurs produits possèdent un public-cible sur place. Il est nécessaire de pouvoir compter sur un produit ou un service apportant une valeur ajoutée réelle, sous peine d’être mis à mal rapidement par l’agressivité de la concurrence locale. Même avec un produit performant, l’expérience des entrepreneurs français aux Etats-Unis a prouvé que la ténacité est le principal facteur de réussite. Il s’agit d’un marché complexe sur lequel il est possible de percer qu’en s’appuyant sur une équipe complète et expérimentée.

L’importance de la flexibilité

Pouvoir obtenir des résultats probants sur le marché américain requiert également une grande flexibilité face à l’imprévu. Les entrepreneurs devront se baser pour cela sur une stratégie marketing bien rodée, mais pouvoir aussi compter sur un plan B voire un plan C selon les différents scénarios. Adapter son business plan de départ est souvent nécessaire pour réussir aux Etats-Unis, où des opportunités inattendues peuvent être à saisir. Les entreprises innovantes devront enfin se préparer à faire face à une concurrence très dynamique, notamment de la part des start-up de la Silicon Valley.

L’écoute du client

L’intégrité et le professionnalisme sont deux qualités majeures pour connaître le succès sur ce marché. Le respect de la parole donnée est essentiel pour tout partenariat d’affaire. Au quotidien, l’entreprise devra accorder, bien plus qu’en Europe, une attention centrale aux attentes des clients. L’écoute des besoins des consommateurs est un facteur-clé, aucune société ne pouvant espérer réussir aux Etats-Unis sans offrir une qualité de service irréprochable à ses clients.

La réactivité au cœur du business

La réactivité de l’entrepreneur est le dernier point à prendre en considération. Le rythme des affaires aux Etats-Unis est bien plus élevé qu’en France, il est donc crucial d’être en mesure de se calquer sur les attentes de ses partenaires américains. Il faut ainsi être capable de réagir vite et de prendre des décisions fortes en peu de temps pour espérer devancer la concurrence. En respectant cet impératif, il est possible pour les entreprises françaises d’exister sur ce marché aux immenses potentialités commerciales.

Viva Technology

Descriptif de l’événement

Viva Technology est le rendez-vous mondial de ceux qui font bouger les lignes et inventent le monde de demain. Co-organisée par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos, cette grande rencontre permet en particulier aux grands groupes et startups de construire des relations solides et durables pour co-innover et faire grandir leurs entreprises. Investisseurs, chercheurs et visionnaires venus des quatre coins du monde se rencontrent pendant trois jours pour nouer des liens et accélérer leurs transformations. Le 3ème jour, Viva Technology ouvre ses portes au public pour célébrer l’Innovation avec le plus grand nombre.

Lieu de l’événement 

Parc des expositions, Porte de Versailles
1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris

Dates et horaires de l’événement

A partir de 10h, du 15 au 17 juin 2017

A qui s’adresse cet événement ?

Professionnels, start-ups, investisseurs, Game-Changers, grand-public

Frais de participation

Start-up pass : 240€, Executive pass : 490€, Investor pass : 490€

Site internet

https://vivatechnology.com/

Lien d’inscription

https://vivatechnology.com/#tarifs

Créer une SCI pour acheter un local professionnel, une bonne idée ?

La plupart des activités professionnelles nécessitent de disposer d’un local adapté. Celui-ci peut être loué mais nombre de commerçants et artisans préfèrent la sécurité de l’acquisition, qui permet de ne plus être dépendant d’un bailleur extérieur et de ses soucis de rentabilité. L’achat direct via la structure entrepreneuriale (EIRL, EURL, SARL, etc.) est la solution la plus classique, mais l’investissement indirect via une SCI (Société Civile Immobilière) offre plus de sécurité patrimoniale et de souplesse de gestion.

Une séparation d’activité sécurisant le patrimoine professionnel et facilitant sa vente éventuelle

La création d’une SCI dédiée à l’achat du local professionnel a pour effet de créer deux entités juridiques bien distinctes, d’une part la SCI uniquement propriétaire du bien immobilier, d’autre part l’entreprise professionnelle proprement dite. La distinction entre les deux structures permet de sécuriser la partie immobilière du patrimoine professionnel : en cas de faillite de l’entreprise, la SCI ne sera pas concernée par la procédure de liquidation et le patrimoine immobilier restera la propriété de l’entrepreneur, au lieu d’être englouti dans le règlement des créances, sous réserve cependant que la SCI ait bien eu une activité réelle (tenue d’assemblée générale, comptes distincts…). La séparation du patrimoine immobilier et de l’activité professionnelle peut également apporter plus de souplesse en cas de cession, en permettant de vendre indépendamment l’un et l’autre. Un commerçant pourra ainsi céder de façon séparée les murs et le fonds de commerce, à des repreneurs distincts.

Une transmission facilitée

La SCI pourra aisément être transmise aux futurs héritiers, sans pour autant entraver l’activité commerciale : il suffit de céder, par exemple via une donation-partage, la nue-propriété de la SCI à ses enfants pour que ceux-ci en soient plus tard pleinement propriétaires sans pour autant entraver l’activité courante (puisque l’usufruit est suffisant pour continuer l’activité professionnelle). Un tel démembrement de propriété permet d’optimiser la transmission fiscale en bénéficiant des abattements liés aux donations et en ne soumettant à une éventuelle imposition que la partie correspondant à la nue-propriété (fraction qui sera d’autant plus faible que la transmission aura été anticipée) : la fraction liée à l’usufruit échappe à toute imposition, puisqu’elle s’éteint seulement au décès du donateur. Le recours à l’emprunt permet encore d’optimiser cette charge fiscale : le patrimoine de la SCI peut être constitué par recours partiel à l’emprunt (relativement facile à obtenir puisque gagé sur l’actif immobilier de la SCI), et la valeur nette des parts de la SCI est alors minorée (puisqu’elle reflète l’actif net, autrement dit le patrimoine immobilier diminué du montant à rembourser). Si la donation-partage intervient avant la fin du remboursement de l’emprunt, le montant à prendre en compte est plus faible… mais la valeur de la SCI se réévaluera ensuite, au profit des héritiers, au fur et à mesure des remboursements de l’emprunt via les loyers payés par l’entreprise professionnelle proprement dite !

Un formalisme juridique à respecter impérativement

Les avantages liés à la SCI ont cependant un inconvénient corollaire : il est impératif de respecter le formalisme juridique de la SCI, dont l’existence ne doit pas être purement formelle. Cela entraîne quelques frais supplémentaires (frais bancaires liés à des comptes distincts, éventuellement certification de ces comptes) et un peu de paperasserie, mais dans la plupart des cas le jeu en vaut largement la chandelle.

Comment créer son site Internet ?

Etape indispensable pour une entreprise, la création d’un site Internet peut s’avérer complexe, face à la profusion des choix disponibles en la matière. Faut-il chercher à créer soi-même son site, opter pour une solution clés en main ou bien s’en remettre à une agence professionnelle ? Chaque solution a ses avantages, le choix devant se faire à l’aune de deux critères : votre niveau en informatique et votre budget. Afin de ne pas faire d’erreurs, voici une présentation des avantages et des inconvénients présentés par ces trois alternatives.

La création en « DIY »

Créer par ses propres moyens un site Internet professionnel est chose possible. Cela peut même être la solution à conseiller si vous disposez d’un budget limité. L’éventualité de compter en interne un collaborateur familiarisé avec la création graphique et le codage HTML peut également peser lourd dans votre décision. Il existe aujourd’hui en ligne un grand nombre de systèmes de gestion de contenu (CMS) ayant fait leur preuve, qui sont susceptibles d’être pris en main sans être pour autant un expert dans le domaine informatique. Parmi les offres les plus connues et les plus attractives, WordPress, Joomla ou Drupal permettent par exemple de créer entièrement le site éditorial de son choix. Le principal problème qui se pose ici est qu’il faudra gérer seul tous les aspects du site : l’interface du CMS, la charte graphique, la rédaction du contenu, le référencement, etc. Il s’agit de la solution économique par excellence, dont le coût n’excédera pas 30 euros par mois. Il ne faut pas présumer de ses forces néanmoins, ni devoir consacrer trop de temps et d’énergie à cette tâche : la maîtrise d’un outil de création de site demande un niveau intermédiaire en informatique, y compris dans le cas de systèmes d’exploitation réputés pour leur simplicité comme WordPress. Un site créé de cette manière devra aussi être enrichi très fréquemment pour attirer des visiteurs.

Les solutions clés en main

Si votre niveau en informatique n’est pas assez élevé pour prétendre créer un site par vous-même, ou si vous craignez de perdre un temps trop important dans cet exercice, il est possible de se tourner vers une solution plus simple, bien que plus onéreuse. Des offres de création de site « clés en main » sont en effet accessibles via un certain nombre de plateformes en ligne réputées. Ces solutions sont recommandées en particulier pour la création d’un site de e-commerce, qui sera réalisable très facilement avec l’ensemble des outils mis à votre disposition. Une plateforme comme Wix, qui compte plus de 100 millions d’utilisateur dans le monde, propose une offre payante intuitive et complète, via un système de glisser-déposer permettant d’intégrer sur votre site de nombreuses applications (discussion en ligne, formulaire de contact, etc.). Ce système, incluant nom de domaine, hébergement et assistance, ne réclame pas de compétences particulières, tant en programmation qu’en design. Toutes les étapes entrant en compte dans la création d’un site sont réduites à leur strict minimum avec cette formule. Un modèle graphique et les fonctionnalités qui vous sont nécessaires seront seulement à choisir parmi la base de données figurant sur la plateforme. C’est le moyen le plus facile et le plus rapide d’avoir un site opérationnel lors de la création d’une entreprise, pour une somme comprise entre 30 et 300 euros par mois en fonction des options retenues. Cette solution ne compte qu’un défaut majeur : un manque d’originalité certain dans l’aspect visuel du site et son architecture.

Le recours à une agence

Une autre possibilité, si vous avez prévu un budget conséquent pour la création de votre site et souhaitez disposer d’un espace en ligne performant et personnalisé pour développer votre stratégie marketing, est de déléguer cette tâche à une agence spécialisée. Elle sera en mesure de concevoir un site sur mesure en fonction de votre activité et de vos besoins, comprenant toutes les fonctionnalités dédiées. En passant par un prestataire, vous faites sans aucun doute grimper la note pour la création de votre site, mais votre implication dans le processus se limitera à fournir un cahier des charges précis quant au site à créer. Passer par une agence spécialisée vous donne par ailleurs un certain nombre de garanties, comme le fait d’avoir un site original fidèle à l’image de votre entreprise, de pouvoir le faire évoluer facilement au fil des ans et d’être entièrement propriétaire du code du site (ce qui n’est pas le cas avec une plateforme du type de Wix). Le coût est évidemment le défaut principal de cette solution, qui demande un investissement compris en moyenne entre 1000 et 5000 euros. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est bon de comparer les offres des prestataires en demandant des devis détaillés.

Le groupe Casino, mené par Jean-Charles Naouri, soutient la filière pêche

Le groupe Casino mené par Jean-Charles Naouri a renouvelé cette semaine son engagement auprès des pêcheurs français dans le cadre de l’association France filière pêche ce mercredi au Salon de l’Agriculture à Paris. Aux côtés des autres acteurs majeurs du secteur, le groupe poursuit son soutien de longue date à l’association.

Pour son édition 2017, le Salon de l’Agriculture met la pêche française à l’honneur. Réunis autour du stand de la marque Pavillon France au parc des expositions de la Porte de Versailles, qui s’étend sur près de 300 mètres carrés, les professionnels de la filière participent au succès du salon tout valorisant leurs produits et leur savoir-faire.

A leurs côtés, plusieurs acteurs majeurs de la grande distribution dont le groupe Casino, présidé par Jean-Charles Naouri, ont décidé de poursuivre leur soutien aux pêcheurs français à travers leur engagement au sein de l’association France filière pêche, qui rassemble quelque 2 400 entreprises, soit 70% de la production française. Au niveau financier, la contribution de la grande distribution atteint les 68,2 millions d’euros pour les quatre prochaines années et permettra de soutenir la communication du secteur tout en encourageant les bonnes pratiques de la pêche française.

Ces quatre dernières années l’association a réussi à fourni un effort de communication impressionnant de 13 000 journées d’animation dans les grandes surfaces, et souhaite poursuivre son effort « de manière plus ciblée », affirme Gérard Higuinen, le président de FFP.

Ces actions de sensibilisation et de formation visent notamment à accompagner l’avenir de la filière en réconciliant les Français avec la consommation des produits de la mer. « Je rêve que le réflexe de consommation soit plus fort chez le consommateur français qui vieillit », indique M. Higuinen. L’acheteur français est âgé en moyenne de 56 ans, tandis que moins de 20% des acheteurs se rendent sur le rayon de la marée en hypermarché.

« Aujourd’hui être pêcheur, investir et innover, c’est très courageux », conclut-il. Afin de pérenniser l’avenir de la filière, l’association se prononce depuis de nombreuses années en faveur « de quotas de pêche pluriannuels » pour donner « davantage de visibilité » aux pêcheurs et surtout à leurs banquiers.

L’entrepreneur qui voulait aider les artistes à vivre de leur art

Adrien Salamon est le cofondateur de Balibart, service en ligne d’impression à la demande à destination des artistes. S’étant rapproché de nombreux acteurs du marché pour mieux les comprendre, le dirigeant soulève un véritable enjeu pour les artistes : vivre de leur talent.

Après avoir suivi des cours en classe préparatoire, Adrien Salamon intègre HEC et fait la connaissance de celui qui deviendra son associé, Maxime Delmotte. Tous deux décident de commencer par fonder une association : « Nous avions d’abord monté une association nommée HEC Junior Production dont le but était de trouver des financements, mais surtout d’accompagner les étudiants souhaitant réaliser des projets en école d’art » raconte le dirigeant de Balibart.

« La musique et le cinéma étaient en pleine révolution avec l’essor du numérique, alors que l’art contemporain et visuel n’avait toutefois pas encore été touché. Et il était évident que l’art graphique allait être au cœur d’un changement » explique Adrien. Pour les deux cofondateurs, il s’agit là d’un marché porteur. « Nous ne savions pas exactement ce que nous allions y faire, mais nous savions que nous devions être sur ce marché » ajoute-t-il. En rencontrant plusieurs acteurs du marché de l’art en ligne, les cofondateurs perçoivent deux possibilités : se positionner sur du haut de gamme ou sur un segment d’entrée de gamme, proche de la décoration. « Se placer sur le haut de gamme signifiait rentrer en concurrence avec des maisons de vente. étudiants et sans réseau, nous n’avions aucune chance » précise l’entrepreneur.

De ce constat, ils font le choix du segment d’entrée de gamme et se mettent en relation avec des artistes internationaux tels que des illustrateurs de presse qui restent souvent inconnus du grand public. Grâce à des fonds mis de côté pendant leurs stages respectifs, les deux chefs d’entreprise investissent 10 000 euros dans le capital de départ de l’entreprise. Et en 2014, Balibart prend vie. Autofinancés, ils développent une première version du site. L’ensemble de l’argent récolté est ensuite investi dans le marketing. De là, ils réalisent une levée de fonds auprès de « business angels » pour un montant de près de 300 000 euros.

La principale mission de Balibart consiste à ce que les artistes puissent vivre de leur art. Le dirigeant précise le concept : « Nous avons mis en œuvre une solution – the-shop.co – permettant à n’importe quel artiste de créer sa propre boutique en ligne. » Jusque- là, rien de révolutionnaire. L’originalité de Balibart réside dans la mise à disposition d’un outil de production intégré qui permet d’éditer des affiches, tee-shirts, sweats…, directement en ligne. « Les artistes fixent leur commission et dès qu’une commande est faite, la gestion du stock, la logistique ou le service client est pris en charge pour eux » détaille le cofondateur.

« Facebook se place comme notre premier canal d’acquisition », confie le dirigeant. Concernant leur stratégie, les cofondateurs misent beaucoup sur le SEO. Ils ciblent à la fois les artistes et les personnes intéressées par la décoration d’intérieur. Les deux associés se fixent pour objectif de dépasser les 10 000 boutiques d’ici à juin 2017 et prévoient 500 000 euros de chiffre d’affaires, contre 150 000 euros lors de leur premier exercice. Un départ pour le moins encourageant !

Focus sur le secteur économique du sport

Particulièrement dynamique avec des chiffres record ces dernières années, le secteur du sport bénéficie de l’attrait du grand public. Marché du sportswear, popularité des sportifs professionnels, avènement de l’e-commerce et attrait pour la mode participent largement au chiffre d’affaires en hausse des plus grandes enseignes du secteur. Quels sont alors les chiffres clés de ce marché du sport et quelles en sont les particularités ? 

Des chiffres record.

Avec 9,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés en 2013 sur le marché français, le commerce sportif réalise des performances optimales. Alors que 7,7 milliards d’euros sont réalisés par les quelques 4 000 enseignes d’articles de sport et de loisirs réparties sur tout l’Hexagone, 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires sont réalisés par les entreprises non spécialisées dont les grandes surfaces, détaillants et autres magasins non sportifs. 2014 constitue même une année record pour le secteur du sport avec 10,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires selon l’étude de marché réalisée par le groupe NPD. Cela en fait l’année la plus performante du marché sportif depuis 2009 grâce à une hausse de 3 % par rapport à l’année précédente. Alors que la conjoncture économique française paraît plutôt morose, le sportswear affiche une belle croissance avec une hausse de 8 % des ventes de chaussures et une hausse de 1 % du marché du textile. Le premier semestre 2014 enregistrait d’ailleurs quelques 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur ce secteur.

Des événements et des sportifs qui dynamisent le secteur.

Chaussures, textile, vélos, équipements et matériels sportifs constituent un marché aussi divers que varié, sensible aux performances des plus grands sportifs et des événements les plus médiatisés. Selon les experts du secteur NPD Group Europe, la seule Coupe du Monde de football réalise tous les 4 ans 1 point de croissance du marché avec la vente de maillots. Les acteurs les plus emblématiques du secteur à l’instar de Décathlon, Go Sport, Intersport, Sport 2000 et Foot Locker réalisent à eux-seuls plus de 80 % du chiffre d’affaires du marché sportif. Si les hommes représentent près de la moitié des ventes, les femmes sont 31 % à acheter des articles de sport et les enfants 19 %. Les 18-24 ans privilégient les marques, d’où le succès notable des enseignes réputées comme Nike, Adidas ou New Balance avec leur fort effet mode. Le panier moyen d’achat est ainsi de 115 € pour les hommes et de 67 € pour les femmes.

Les principaux acteurs du marché sportif.

Leader français de la vente d’articles et d’équipements sportifs, Décathlon reste un poids lourd du secteur international avec plus de 70 000 salariés et un réseau présent dans 28 pays. Réalisant en effet les 2/3 de son chiffre d’affaires hors du territoire national, la multinationale a vu son chiffre d’affaires progresser de 13 % à 9,1 milliards d’euros hors France. Précurseur de la concentration du secteur avec un important réseau de plus de 800 magasins dans le monde, Décathlon représente le troisième acteur du marché sportif mondial. Intersport, leader mondial sur le marché du sport, compte près de 6 500 enseignes réparties dans 63 pays. Grâce à un chiffre d’affaires de 9,9 milliards d’euros, le groupe helvétique se place en deuxième position sur le marché français avec 12 % de parts de marché et 1,05 milliard d’euros de chiffre d’affaires, contre 31 % de parts de marché pour son concurrent Décathlon. Largement distancé, Go Sport enregistre 9 % de parts de marché. Les franchises spécialisées tirent malgré tout leur épingle du jeu, notamment les marques Aigle, Karanta, Fitness Boutique et Cyclable. Avec des chiffres d’affaires sur 2 ans compris entre 250 000 et 450 000 €, celles-ci profitent de l’embellie du marché sportif pour des droits d’entrée minimes de 15 000 à 25 000 €.

Réseaux sociaux et jeux vidéo : de forts prescripteurs.

Conscient des enjeux majeurs du marché sportif, le géant Facebook devrait lancer prochainement une plateforme entièrement dédiée au sport avec son Facebook Sports Stadium. Fort d’une audience de plus de 650 millions de férus de sport, le réseau social numéro un devrait encourager notablement la communication et la publicité des principales marques de sportswear, d’où le succès notable de différents modèles « lifestyle » comme les ZX Flux d’Adidas, les Roshe Run de Nike ou encore les U420 de New Balance. En vogue depuis quelques années, l’audience du e-sport se développe aussi considérablement. à l’occasion des Grand Finals 2016 de World of Tanks, PayPal et Wargaming ont ainsi dévoilé les derniers chiffres du marché du e-sport en France et en Europe. 300 millions de dollars de chiffre d’affaires dont 22 millions en France ont été réalisés sur le continent européen, soit une croissance annuelle de près de 10 %. Niche sportive spécifique mais néanmoins extrêmement rentable, l’e-sport lie jeux vidéo et sportswear grâce au succès notable des plus grandes licences sportives comme Fifa et NBA2K. Grâce à une audience de plus de 1,4 million de visiteurs uniques chaque jour, l’e-sport pourrait insuffler une forte croissance au marché ces prochaines années pour atteindre plus de 390 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2018.