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Le top 10 des meilleurs aéroports dans le monde… et des 5 pires

Chaque année, plusieurs sites et agences de voyage proposent un palmarès des meilleurs mais aussi des pires aéroports à l’échelle mondiale. Voyons quel est le résultat du sondage récent réalisé par e-dreams. 

LES 10 MEILLEURS AEROPORTS

1. Aéroport d’Helsinki –Vantaa

Principal aéroport de Finlande, Helsinki-Vantaa (HEL) ne se trouve qu’à 18 kilomètres au nord du centre de la ville d’Helsinki. Cet aéroport international est le quatrième parmi les plus fréquentés pour toute la zone nordique. Il sert de plateforme de correspondance à une trentaine de compagnies aériennes qui le relient à différentes destinations d’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Amérique du Nord. L’aéroport compte trois pistes et les infrastructures à l’usage des passagers comprennent un salon, des boutiques de détail, des restaurants, des hôtels, des expositions d’art ainsi que des stations de chargement.

2. Aéroport de Glasgow

Situé à 11 kilomètres du centre-ville, l’aéroport de Glasgow s’avère le second parmi les plus fréquentés d’Écosse. Il accueillait déjà, en 2014, plus de 7,8 millions de passagers. Deux douzaines de compagnies aériennes assurent des trajets en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie et Amérique du Nord.
L’esthétisme de la décoration intérieure du lieu ainsi que la panoplie de services mis à la disposition des passagers font de cet aéroport international l’un des grands favoris. La proximité des hôtels et des options de transport constituent d’autres avantages appréciables.

3. Aéroport de Zurich

Principal aéroport de Suisse, l’aéroport de Zurich (ZRH) accueille plus de 26 millions de passagers chaque année. Il sert de base à Edelweiss Air, Belair, Swiss international Lines, Swiss Global Air Lines et Germania. Les passagers s’y rendent pour des vols directs vers de nombreuses destinations (Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique du Nord). Cet aéroport est fort apprécié pour la propreté des lieux, son service à la clientèle, ses installations pratiques et les services de transport à proximité.

4. L’aéroport de Munich- F.J. Strauss 

L’aéroport de Munich- F.J. Strauss s’est classé au 4e rang du palmarès pour la qualité de ses infrastructures et des services offerts. Il accueille 40 millions de passagers par an qui utilisent ses vols directs vers des destinations européennes, asiatiques, du Moyen-Orient ou d’Amérique du Nord et du Sud.

5. L’aéroport de Francfort 

L’aéroport de Francfort (Suisse) s’est mérité le 5e rang sur ce palmarès. Il est réputé pour les nombreux espaces de détente et le confort de ses salons (fumeurs et non-fumeurs) dont bénéficient les passagers et dans lesquels le WiFi est gratuit. On y trouve également des salles de bain avec douches, une grande terrasse pour les visiteurs et des salles de prière et zones de jeux pour les enfants ont même été prévues.

6. L’aéroport de Genève

Au 6e rang se classe l’aéroport de Genève. Les nombreux passagers qui l’utilisent chaque année (plus de 14,5 millions, ndlr) apprécient la propreté des lieux, le large choix d’infrastructures pratiques, y compris les aires de repos et les salles de jeux pour les enfants, ainsi qu’une salle de méditation.

7. L’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi

Au 7e rang se trouve l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi. On l’apprécie surtout pour l’harmonie des espaces de détente et la qualité des services qui y sont offerts.

8. L’aéroport de Tel Aviv- Ben Gourion

Le 8e rang a été décerné à l’aéroport de Tel Aviv- Ben Gourion. En plus d’un grand nombre de commodités disponibles sur place pour les passagers, ont été installées des synagogues et des cliniques.

9. L’aéroport d’Oslo-Gardermoen de Norvège

Le 9e rang revient à l’aéroport d’Oslo – Gardermoen de Norvège. Il sert de hub à plusieurs compagnies aériennes (dont Air Norway, Air Shuttle, Norwegian Air) et dessert plus de 160 destinations à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Environ 25 millions de passagers l’utilisent chaque année ; ceux-ci peuvent bénéficier des nombreux aménagements et services (restaurants, boutiques, banques, bureaux de change et autres).

10. L’aéroport de Dublin

L’aéroport de Dublin s’est classé au 10e rang. Ses 40 transporteurs proposent des vols sans escale vers un grand nombre de destinations européennes et vers d’autres continents. En plus des commodités usuelles, les passagers ont accès à une chapelle et un centre de jeux pour enfants.

LES 5 PIRES AEROPORTS…

Au classement de l’année dernière, sur priceeconomics.com, les aéroports suivants font partie de ceux qui ont obtenu une note de 2 à 3 points sur 10 :

  • .Aéroport de Dalaman,
    Turquie
  • .Aéroport de Charm el-Cheikh, Égypte
  • .Aéroport de Bournemouth, Angleterre
  • .Aéroport Charles-de-Gaule, France
  • .Aéroports Londres-Luton et Londres-Stansted, Angleterre

Ces palmarès sont établis à partir des commentaires de voyageurs provenant des quatre continents. Les critères de mérite concernent, entre autres, la propreté des installations, l’intérêt des infrastructures (boutiques, restaurants, bars), la qualité de l’aire d’embarquement, du service aux terminaux et du service à la clientèle.

Quand réserver son billet d’avion pour payer moins cher ?

Les professionnels voyageant régulièrement pour affaires ont tout intérêt à obtenir des billets d’avion aux prix les plus avantageux. Cumulées sur une année, les réductions obtenues peuvent représenter une somme non-négligeable. Pour autant, il n’est pas simple de déterminer le meilleur moment pour réserver, de nombreux critères entrant en ligne de compte tels que le choix de la compagnie, de la destination et de la distance du voyage. Voici un guide complet vous permettant de définir le moment idéal pour réserver un billet d’avion.

Combien de temps faut-il réserver à l’avance ?

Prendre une réservation à l’avance demeure le moyen le plus sûr pour réaliser des économies. Pour des déplacements professionnels à l’étranger, il est possible d’obtenir des prix favorables en s’y prenant au minimum six semaines en avance. Selon les cas de figure, le moment idéal pour réserver peut néanmoins varier. Quels sont donc les facteurs à considérer en priorité ?

– Vols long-courriers et vols court-courriers

Pour tout vol long-courrier depuis la France, le meilleur moyen pour trouver un billet d’avion au prix le plus bas est de réaliser sa réservation 21 semaines avant son départ. Une économie de 16%, en moyenne, peut être obtenue. Acheter son billet à la dernière minute reste bien entendu le cas de figure le plus défavorable, avec des prix supérieurs d’environ 30% par rapport aux tarifs habituels. Il existe malgré tout des exceptions où des offres intéressantes apparaissent au dernier moment, mais mieux vaut ne pas compter dessus pour réaliser des économies régulières… En ce qui concerne les vols court-courriers, qui peuvent s’avérer fréquents pour des déplacements professionnels, il est recommandé de procéder à sa réservation deux semaines avant le départ.

– Compagnies régulières et compagnies low cost

Le type de compagnie influe d’ailleurs directement sur le moment pour entreprendre sa réservation. Dans le cas d’un vol longue distance à bord d’un avion d’une compagnie low cost, la réservation se fera au prix le plus abordable cinq semaines à l’avance. Pour un trajet identique avec une compagnie régulière, il est conseillé d’anticiper sa réservation de sept semaines.

– Destinations vers l’étranger

Le moment le plus propice à la réservation varie également en fonction de la destination choisie. Pour des raisons professionnelles, il est possible par exemple que vous ayez à vous rendre à New York, à Bangkok ou à Barcelone. Dans le premier cas, la réservation la moins chère sera disponible 17 semaines à l’avance ; dans le second cas, 24 semaines à l’avance ; et dans le troisième cas, 14 semaines à l’avance. Les réductions envisageables sont de l’ordre de 5% dans la majorité des cas.

Des prix qui varient selon la saisonnalité

Les tarifs des billets d’avion sont sujets à des variations importantes. Le facteur le plus notable en la matière s’avère la saisonnalité. Certaines périodes sont particulièrement propices à l’achat, du fait d’une demande plus faible, alors que d’autres voient les tarifs grimper en flèche en raison de l’afflux de demandes. S’il est bien souvent difficile de faire preuve de flexibilité quant à la date d’un voyage professionnel, il demeure certain que des réductions importantes sont accessibles en prenant un vol durant une période creuse. Afin de réaliser des économies substantielles, les informations suivantes sont à prendre en considération.

– Les mois à privilégier

Pour un vol à destination d’un autre aéroport français, le meilleur mois pour bénéficier de tarifs préférentiels est sans conteste celui de janvier. Les prix sont près de 8% moins chers. Un court voyage d’affaires dans une ville européenne sera, quant à lui, plus abordable en septembre, avec des billets d’avion coûtant alors jusqu’à 7% moins chers. Pour un vol long-courrier, il faudra essayer de prévoir son voyage en décembre, où les tarifs sont inférieurs de 6,50 % à ceux pratiqués le reste de l’année. Enfin, si vous devez voyager durant la période estivale, les moins de juin et de septembre sont à privilégier.

– Les jours les plus favorables

Pour les vols intérieurs – comme on peut lire dans un un sondage récemment publié par Opodo – les billets d’avion sont aux prix les moins chers le dimanche, avec des réductions allant jusqu’à 7%. Pour les vols moyen-courriers et long-courriers, le samedi se révèle le meilleur jour pour prendre le départ, avec des économies de l’ordre de 4% dans le premier cas et de 2% dans le second.

Dirigeant : préparez vos valises pour cet été !

Parce que la vie d’un dirigeant d’entreprise est stressante et remplie d’obligations tout au long de l’année, un repos bien mérité est plus que bienvenu. Alliant le farniente, le soleil, les plages de sable fin mais aussi quelques opportunités de business selon les occasions, les plus belles îles du monde sont à visiter. 

La Polynésie française et Tahiti 

Avec plus de 118 îles dont l’emblématique Tahiti, la Polynésie française se place en tête des destinations préférées des touristes. Grâce à une activité économique reposant en immense majorité sur le tourisme, l’île de Tahiti regorge de trésors naturels et maritimes propices à des vacances de rêve. Soutenue depuis de nombreuses années par les gouvernements français successifs, la défiscalisation des investissements immobiliers se prête également à quelques opportunités économiques intéressantes. Tahiti a aussi été élu meilleure île par les voyageurs français selon un sondage réalisé par GoVoyages, donc sa réputation est bien gagnée.

Madagascar

Dotée d’une faune et d’une flore parmi les plus riches au monde, Madagascar reste aussi l’une des plus vastes îles de tout l’océan Pacifique après l’Australie, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Située en plein cœur de l’océan Indien et entourée par les Seychelles, La Réunion et l’île Maurice ; l’île de Madagascar regorge de trésors à découvrir sur ses 587 000km² de superficie. Divisé en « faritany » ou provinces, le pays dispose également d’importantes ressources minières et agricoles.

Bora-Bora 

Autre merveille de l’archipel de la Polynésie française, Bora-Bora se situe à moins de 300 km de la capitale de la Polynésie, Papeete. Popularisée par de nombreuses personnalités du spectacle, l’île polynésienne de l’archipel de la Société est aussi surnommée « la perle du Pacifique » grâce à sa biodiversité farouchement protégée par les autorités. Le tourisme de luxe constitue d’ailleurs l’un des principaux attraits de Bora-Bora avec des logements haut de gamme sur pilotis particulièrement attrayants.

L’île de La Réunion

La Réunion reste un grand classique en matière de destinations prisées par les métropolitains avec les Antilles françaises. Malgré ses 9 300 km de distance de la capitale française, l’île de l’océan Indien accueille de nombreux expatriés de la métropole. Son climat tropical et son étonnante diversité naturelle font de La Réunion une destination plus qu’appréciée pour investir dans l’immobilier défiscalisé et profiter d’avantages fiscaux dus à une expatriation.

L’archipel des Seychelles 

Historiquement tourné vers le commerce grâce à sa proximité du continent africain au nord-ouest de l’océan Indien, l’archipel des Seychelles offre de sérieux atouts touristiques. Indépendant de la couronne britannique depuis 1976 mais membre du Commonwealth et de la francophonie, Les Seychelles demeure un pays propice au farniente avec ses 115 îlots et îles, mais aussi aux investissements car il est à la fois désigné comme zone offshore et comme zone franche.

La Nouvelle-Calédonie 

Collectivité d’outre-mer située dans l’océan Pacifique, la Nouvelle-Calédonie est un archipel d’Océanie qui bénéficie d’une exposition idéale à quelques 2 000 km de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Dotée d’un statut particulier, la Nouvelle-Calédonie accueille également des populations variées. Avec sa diversité étonnante et son riche sous-sol, l’archipel reste une destination appréciée des visiteurs pour sa gestion particulière de l’énergie et de l’environnement.

Les Maldives

Petit archipel d’Asie du Sud qui compte néanmoins près de 2 000 îles, les Maldives se présentent comme un pays regroupant 26 atolls, répartis sur ses trois îles. Si la pêche constitue une part importante de l’économie de la république, le pays accueille un tourisme florissant composé de plus de ¾ d’Européens. Grâce à la richesse de son monde sous-marin, l’archipel asiatique fait la part belle à la plongée sous-marine et au tourisme de luxe.

L’île Maurice 

À moins de 300 km de La Réunion, l’île Maurice se trouve au sein de l’archipel des Mascareignes dans l’océan Indien. Avec moins de 2 000 km² de superficie, l’île possède néanmoins des plages élues parmi les plus belles au monde. Cocotiers, filaos ou lagons protégés par la barrière de corail, l’île Maurice se compose d’une population hétéroclite faite d’Indiens métissés, de Créoles, de Malgaches et de Mulâtres.

L’île de Beauté

Territoire français à part entière, la Corse possède comme principal avantage d’être facilement et rapidement accessible depuis le continent. Avec de nombreux lieux appréciés pour leur beauté, l’île éponyme de Méditerranée possède une identité propre et un riche patrimoine culturel et gastronomique. Divisée en deux départements, la Corse-du-Sud et la Haute-Corse, l’île de Beauté dispose d’avantages fiscaux non-négligeables à l’instar de certaines zones franches et de l’exemption de la taxe professionnelle.

Le 50ème État américain 

État américain situé à plus de 4 000 km des côtes californiennes, Hawaï est un archipel de 137 îles de l’Océanie. En plein océan Pacifique central, Hawaï dispose de nombreux lieux de villégiature appréciés des touristes mondiaux tels que sa capitale Honolulu, Maui, Oahu ou encore Lanai et Kahoolawe. L’archipel fait alors partie intégrante des États-Unis malgré son exposition géographique et à ce titre, dispose de tous les atouts du pays outre-Atlantique et du continent nord-américain.

Créez votre entreprise avec les MOOC !

Le concept de MOOC est très simple. Ces cours en ligne, mis en place par de grandes écoles ou institutions, permettent de se former en un clic dans des domaines extrêmement variés. Accessibles à tous, ces ressources éducatives proposent notamment d’aider à créer son entreprise. Petit tour d’horizon des MOOC les plus plébiscités pour bâtir son affaire.

Des formations rapides et pédagogiques

L’idée de ressource éducative libre est avancée par l’UNESCO au début des années 2000. Aussi appelés FLOT (Formation en ligne ouverte à tous) ou CLOM (Cours en ligne ouvert et massif), les MOOC (Massive online open courses, « cours en ligne massif et ouvert » en français) ont pour vocation d’acquérir et de renforcer des compétences dans de multiples domaines. Les contenus de formation sont ajoutés par des écoles ou des universités dans les filières du droit, de l’informatique, de la gestion, du business ou encore du tourisme. D’autres sont intégrés par des organismes comme Pôle Emploi ou l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes), dont le MOOC sur les bases de la cuisine s’avère être le plus suivi en France avec 52 000 inscrits en 2016. Les formations en ligne sur la création d’entreprise ne manquent pas et celle de l’EM (Ecole de management) Lyon intitulé « L’entrepreneuriat pour tous » constitue le deuxième MOOC francophone le plus suivi. Ce type de formation nécessite entre deux et dix heures de travail hebdomadaires et s’étend sur une période de deux à vingt-sept semaines. De la motivation au business plan, en passant par l’esprit d’entreprise, les MOOC proposent de franchir les étapes clés pour monter sereinement son entreprise!

L’esprit entrepreneurial, pour tous

La création d’entreprise implique un certain état d’esprit, ouvert et combatif, que l’école HEC Montréal vous propose de valider. Son programme « L’esprit entrepreneurial », démarré en 2014, pose les bonnes questions aux participants afin de leur permettre « de comprendre leurs profils et développer des comportements, compétences et réflexes entrepreneuriaux ». A travers des exercices et des tests de motivation, ce cours d’introduction à l’entrepreneuriat vise à déclencher une prise de conscience chez ses élèves et à leur faire réaliser en quoi consiste le monde de l’entreprise pour ensuite confirmer ou réorienter leur projet.

Pour déconstruire l’image de « machine surpuissante » attribuée aux entrepreneurs, l’école de management EM Lyon offre, quant à elle, son MOOC « L’Effectuation », conçu par le professeur Philippe Silberzahn. Basé sur les travaux de la chercheuse américano-indienne Saras Sarasvathy, ce cours présente les « cinq principes d’action utilisés par les entrepreneurs experts », qui forment la technique d’effectuation. L’objectif reste de faire passer l’idée que l’entrepreneuriat n’est pas réservé à une élite mais qu’il est accessible à tous.

La mise en place administrative de l’entreprise

Les étapes administratives nécessaires dans la création d’une société peuvent s’avérer un peu rebutantes. Pour vous aider à y voir plus clair, il existe des programmes mis en place par Pôle Emploi. Sur « l’Emploi Store » se trouvent des ressources vidéo et des applications expliquant les démarches administratives à suivre pour faire de son projet une réalité. Un lien vers le site de « l’agence France Entrepreneur » est notamment mis à disposition. Il donne directement accès à une feuille de route à remplir, composée de quatorze questions déterminant votre profil et définissant la méthode la mieux appropriée pour mener à bien son projet.

Autre exemple : pour vous familiariser avec le monde de la start-up et ses enjeux, le MOOC « My Startup Experience » proposé par cette même plateforme place ses utilisateurs dans la peau d’un entrepreneur. Véritable mise en situation, ce programme donne l’occasion d’expérimenter les défis d’une entreprise, et d’évaluer ses propres choix. Plébiscité par ses utilisateurs, cette application permet de profiter d’une vision globale des sujets clés liés au lancement d’une entreprise (la validation du marché, business model, marketing, gestion…). Elle permet à ses participants de gagner en théorie, en pratique, en méthode et en confiance en soi afin de faire ses premiers pas d’entrepreneur sans se disperser.

Gérer et valoriser son projet

Lorsque votre démarche est confirmée et votre détermination renforcée, d’autres programmes peuvent vous aider à gérer votre projet et à l’organiser. « Gestion de projet », mis au point par l’Ecole Centrale de Lille, se présente sous la forme de chapitres de dix minutes, qui tournent autour de l’acquisition d’outils administratifs et pratiques. Les cours dispensés par Rémi Bachelet, docteur en science de gestion, visent à développer, en l’espace de six semaines, votre capacité à mener un projet, à négocier des objectifs et à évaluer les éventuels risques. Dans le parcours avancé, vous apprendrez notamment à préparer une étude d’investissement, établir un planning ou encore faire la synthèse d’une réunion. Autant de techniques de base indispensables à la gestion d’un projet.

A l’heure du numérique, il demeure primordial pour vous et votre entreprise d’être à la page. Pour parfaire votre site web, première vitrine de votre société, la plateforme Open Classrooms propose plusieurs cours en ligne tels que « Apprenez à créer votre site web avec HTML5 et CSS3 », rédigé par Mathieu Nebra, entrepreneur et co-fondateur de la plateforme. Ce programme, qui nécessite une vingtaine d’heures de travail, délivre les bases pour créer un site internet ergonomique et esthétique via un logiciel téléchargeable gratuitement.

Les MOOC, des coachs efficaces et complémentaires

Sur 826 utilisateurs, 83% d’entre eux se disent satisfaits de l’offre disponible, et 66% trouvent qu’ils apportent un savoir complémentaire à leur formation, selon une étude menée par la plateforme Digischool. En France, l’informatique constitue le secteur le plus réclamé, suivi par les sciences humaines puis le business et la gestion. Plus précisément, les MOOC, de par leur caractère peu contraignant et complets, séduisent beaucoup, et dans tous les domaines. En ce qui concerne l’entrepreneuriat, ces cours en ligne permettent d’affirmer son projet, sur le plan personnel comme professionnel. Ils peuvent aussi s’avérer d’un grand secours en cas de doute ou d’absence de connaissances et apportent une aide complémentaire.

Ce qu’il faut retenir du succès d’Elon Musk

L’univers de l’entrepreneuriat a été particulièrement marqué cette dernière décennie par Elon Musk, le créateur de la célèbre plateforme PayPal. Il a remporté le prix du modèle d’entrepreneur de la Silicon Valley dans plusieurs domaines assez vastes tels que les industries de l’énergie, du transport ainsi que celui concernant le spatial. Mais comment cet homme d’origine sud-africaine et de mère canadienne a-t-il pu conquérir le monde malgré son jeune âge à ses débuts (24 ans), sans grande expérience, avec peu de ressources financière, sans accompagnement mais également dans un écosystème qui ne lui était guère favorable ?

D’où vient-il ? Petit historique…

Elon est né en Afrique du Sud en l’année 1971. Il partagera son temps entre son pays d’origine et celui de sa maman, le Canada. Il y a débuté ses études universitaires, à Ontario, à l’université Queen. Il crée à la fin de son cursus une société axée sur la nouvelle technologie dénommée Zip2. Voyant une bonne opportunité s’offrir à lui, il vend cette structure pour en créer une autre plus grande : PayPal. Peu de temps lui suffise pour se faire un nom. Il vend ensuite la nouvelle société et investit peu à peu dans d’autres secteurs.

La réussite d’Elon Musk ne résulte pas de la magie, elle peut simplement se comprendre au travers de principes et méthodes qu’il a su exécuter sans faille et avec une volonté puis une qualité de travail remarquables. Comme l’ont dit plusieurs écrivains à ce sujet, on peut résumer sa manière de faire à la phrase « Think Big, Act Small » ! Autrement dit, pour réussir, il faut penser très grand pour agir peu. Voyons ensemble les 5 grandes actions qui font partie de la méthode utiliser pour la réussite de Musk.

Le Batching

L’une des premières composante de la « méthode-Musk » est le batching, ou encore la réalisation de tâches en simultané. Tout comme certains aliments comestibles vont bien ensemble, à l’image du vin et du fromage, plusieurs tâches sont exécutables aisément de façon simultanée. Ainsi, en travaillant même seulement 10 heures ou huit heures par jour, vous pouvez en tirer meilleur de vous-même. De cette façon, alors que vous êtes penché sur des feuilles de calcul par exemple, il n’y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas répondre à des courriels, en particulier ceux qui pourraient vous obliger à regarder quelques chiffres puisque vous avez déjà des feuilles de calcul à portée de main. A titre d’exemple, le PDG de SpaceX n’a même pas de temps, même pas une demi-heure afin de prendre son déjeuner. Il combine donc sa pause déjeuner avec des réunions d’affaires et quelques e-mails à traiter, bien sûr.

Se focaliser sur l’efficacité

Comme avec Tesla, Musk a toujours pensé que le meilleur moyen de vendre un produit n’était pas la publicité, mais plutôt une production d’articles de qualité. Beaucoup d’entrepreneurs s’adonnent à de bonnes stratégies marketing et laissent de côté l’essentiel : offrir des services utiles et de qualité.

Des employés préparés et prêts à tout

Musk ne collabore qu’avec des jeunes dynamiques et rêveurs. Lorsqu’il entre dans une réunion, il s’attend à ce que ses employés soient prêts à s’engager dans toutes les idées que l’entrepreneur propose. Cela démontre que son personnel est là pour apporter le plus haut niveau de talent à son équipe et à son projet. Il faut donc nécessairement que ses employés soient parmi les plus brillants, ce qui lui fera in fine économiser du temps sur ses projets !

La planification

C’est une action tout aussi importante que les autres. Musk se donne toujours un horaire quotidien qui est étroitement respecté. Et il commence à travailler très tôt le matin, pas après vingt minutes de surf sur « Instagram ou Facebook ». Son calendrier est toujours serré, et il fait l’effort de le respecter.

Prise de risques

Comme dit le dicton, qui ne tente rien n’a rien. Il y a une grande différence entre prendre un risque, et prendre un risque calculé. Bien qu’Elon Musk puisse distinguer les deux, il ne l’empêche pas de prendre des grands risques.

Tumblr : pourquoi et comment s’en servir pour le business ?

Combinant les avantages d’une plateforme de micro-blogging et du réseau social, Tumblr est le dernier né des outils du 2.0. Le fait de pouvoir partager un contenu multimédia puis de de le rebloguer constitue en effet une solution innovante pour les professionnels et entrepreneurs. Quel est alors l’intérêt de se servir de Tumblr en entreprise et quels en sont les principaux avantages ?

Une visibilité accrue sur le Web

Créée en 2007 par David Karp et déjà rachetée par le géant Yahoo pour 1,1 milliard de dollars, la plateforme Tumblr se situe à mi-chemin entre le réseau social type Twitter et le microblogue à la façon de Facebook. Son partage de contenus multimédia comme les photos, vidéos et aussi du texte en fait alors un outil performant pour les entreprises. Avec plus de 300 millions de visiteurs uniques chaque mois, Tumblr permet en effet d’obtenir un référencement entièrement gratuit pour le business. Grâce à la republication du contenu des tumeblogs, les utilisateurs s’offrent une audience optimale en complément de celle de Facebook et de Twitter. La publication de courts textes, de photos et de vidéos est ainsi profitable à tous les propriétaires de sites de e-commerce, notamment grâce à la possibilité d’ajouter des tags, d’éditer des URL et de soigner son référencement naturel. Tumblr favorise en effet l’indexation des pages sur la plateforme et permet d’améliorer la recherche et la visibilité des blogs. Le site autorise également l’acquisition de son propre nom de domaine ce qui avantage sérieusement les professionnels des TPE.

Développer un marketing de pointe

Dans le cadre d’une campagne de marketing et de e-commerce, Tumblr permet d’obtenir un e-réputation non négligeable. La publication instantanée de courts textes et d’articles favorise la production d’un contenu multimédia attrayant pour les consommateurs et d’obtenir un contenu agréable et visible. Des feedbacks positifs sont ainsi à espérer à moindres coûts. De plus en plus de professionnels utilisent alors Tumblr pour lancer et développer leur marque et leur e-réputation, tout en soignant un contenu à la visibilité exemplaire. Favorable également aux campagnes de marketing viral, Tumblr avantage les entreprises dans le partage de contenus avec d’autres réseaux sociaux à l’instar de Facebook et Twitter, notamment par le biais de l’outil highlight qui optimise la promotion d’un produit ou l’annonce d’un événement. C’est alors le meilleur moyen de profiter de l’émulation des principales plateformes suivies par des milliards d’internautes à l’année.

Des outils performants pour les entreprises

Favorable également à la diffusion d’un contenu interne à l’entreprise, Tumblr permet la création de blogs privés accessibles à un personnel restreint. Dans le cadre d’une communication d’entreprise en interne, la plateforme profite aux salariés pour partager leurs ressources ou établir une veille d’entreprise. De nombreux outils professionnels sont mis à disposition des utilisateurs de Tumblr. Spotlight permet ainsi de figurer en tête de liste des blogs en fonction du secteur d’activité, Ping.fm constitue un outil précieux pour publier du contenu instantanément sur l’ensemble des réseaux sociaux et WordPress. Entièrement compatible avec Google Analytics afin d’analyser son trafic Web, Tumblr profite aux professionnels qui souhaitent obtenir une visibilité maximale sur le Web et augmenter leur trafic. Les community managers seront ainsi particulièrement intéressés par la fonction avancée d’agrégateur des médias sociaux et de partage en commun du contenu de Tumblr.

Les entrepreneurs qui vous aident à diminuer vos coûts

Prashan Sithi et Cédric Morvan sont les fondateurs de l’aile française de Ihorse, une société spécialisée dans le conseil et la stratégie dans le digital et les nouvelles technologies informatiques. Interview de ses passionnés du digital.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après avoir fait le lycée Stanislas à Paris, Prashan est allé à l’UTC (Université Technologique de Compiègne) où il était intéressé par le cursus d’ingénierie en Biomécatronique pour pouvoir continuer vers des études de médecine dans la recherche liée aux organes artificiels. Il en sort après s’être vu offert une opportunité de développer tout le marché européen pour le groupe indien iHorse à partir de 2011. De son côté, Cédric a un parcours de chimiste spécialisé en analyse à Paris VI (UPMC). Juste avant de rejoindre les rangs d’iHorse en juillet 2015, il travaillait au CNRS notamment au Louvres (C2RMF). Ses travaux ont abouti à une publication dans une revue scientifique internationale (Ceramics International 42(16):18859-18869 · November 2016 DOI: 10.1016/j.ceramint.2016.09.033).

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

iHorse a été crée en 2007 en Inde et 2010 aux USA et Canada. La société française quant à elle a été crée en septembre 2016 par Cédric et Prashan après 5 ans de présence sous forme de bureau de liaison. La France étant un marché très exigeant, ce pays représentait un défi commercial pour notre offre de services de très haute qualité aux meilleurs prix. En effet, peu de sociétés étrangères de notre taille arrivent à s’y maintenir plus de un an dans notre domaine d’expertises.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

Nous avons réussi à nous maintenir sur ce marché a priori difficile en détectant très rapidement nos défauts et faiblesses. Nous avons su immédiatement nous corriger en apportant des solutions adéquates tant au niveau ressources humaines que process qualité. Nous avons par exemple recruté des spécialistes d’expériences internationales, notamment des Français expatriés sur nos sites de production en Inde. Ceci nous a permis d’augmenter notre niveau d’expertise et de fluidifier notre communication.

Le recrutement de nos ingénieurs est l’un des plus exigeants sachant qu’il se repose essentiellement sur la passion du métier et le profil du candidat et non sur seulement ses compétences purement scolaires. Ceci explique que nous ne sommes que « 200 » chez iHorse alors qu’on devrait normalement pouvoir s’attendre à être dix fois plus après 10 ans d’existence. Ensuite la satisfaction de nos partenaires fait le reste.

Quel a été pour vous le moment clés de votre réussite ?

Le recrutement d’équipes pour déléguer certaines de nos tâches a été le moment décisif pour notre entreprise. Nous avons pu nous concentrer sur la partie commerciale.

Comment vous êtes-vous financé ?

Tout le développement d’iHorse se fait sur la base d’autofinancement, où chaque dirigeant a investi de sa poche et continue d’investir par son énergie pour faire évoluer l’entreprise.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

La création de la filiale en France au niveau juridique. Mais également les aprioris sur la qualité de travail des indiens qui est perçue de manière beaucoup plus positive sur les marchés anglo-saxons qu’en France ont représentées les principales difficultés.

Et inversement les principales satisfactions ?

Nos principales satisfactions sont d’avoir fait directement ou indirectement vivre 200 employés donc 200 familles, de savoir qu’on a directement été source de revenus dans la vie de 9 français sur les 5 dernières années et de voir nos partenaires marger plus grâce à nous pour recruter des profils à valeurs ajoutées pour accélérer leurs projets vers la réussite malgré un contexte économique national difficile.

Quelles sont les perspectives pour votre entreprise ?

Nous sommes persuadés que l’avenir de iHorse est intimement lié aux start-ups. Nous les accompagnons depuis deux ans pour qu’ils deviennent des scale-ups en les entourant très professionnellement à tous les niveaux : juridique, stratégique, financier, technologique, commercial… Grâce à nos partenaires privilégiés dans ces domaines respectifs. Nous structurons désormais cet accompagnement dans le cadre d’iAcceleration, un programme visant la réussite de chaque start-up sélectionnée via un appui à 360 degrés.

Pensez-vous vous développer dans d’autres pays ?

Nous sommes déjà présents au Canada et aux États-Unis. Nous commençons à développer les marchés britannique et belge. Nous avons nommé aussi un directeur Afrique car nous croyons en l’émergence de ce continent dans un proche avenir.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La prise de risques mais aussi la liberté.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Très difficilement car nous estimons encore être seulement au début de notre aventure. Nous espérons cependant que dans les prochaines années nous trouverons du temps pour nous-mêmes et nos familles.

Quel conseil donneriez-vous
à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

  •  Ne pas avoir peur de l’échec car il construit.
  •  Savoir déléguer après avoir bien formé.
  •  Avoir un bon système de report et de suivi de la part de ses équipes.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

En œuvrant depuis 5 ans quasiment entre 15 et 18 heures par jour pour provoquer des rencontres et en travaillant continuellement la sincérité de notre approche pour satisfaire au mieux nos partenaires. La suite n’est que bouche à oreille.

Notamment grâce  aux évènements networking dont ceux du Club Dynamique, webmining, réseaux sociaux type Facebook, linkedIn…

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

iHorse a été créée en 2007 Inde, 2010 au Canada et aux Etats-Unis

France : Bureau de liaison depuis 2011. Création de la filiale en septembre 2016

UK : Création de la filiale à Londres le 6 Février 2017.

200 salariés.

Chiffre  d’affaire de 2,5 millions de dollars dont 900 K euros depuis l’Europe

Vendreaunpromoteur.com, à l’origine d’un nouveau métier

Fort de son expérience de salarié mais également d’associé chez un promoteur, Yann Legros décide de créer sa propre société Vendreaunpromoteur.com. Il redéfinit le concept même du métier de promoteur en faisant de son entreprise le premier site d’information sur le conseil pour vendre un terrain à un promoteur. Rencontre.

Comment est née l’idée de Vendreaunpromoteur.com ?

Anciennement salarié puis associé chez un promoteur, j’ai constaté qu’il était très difficile de trouver puis négocier des terrains souvent à cause de l’image négative qu’un promoteur peut avoir aux yeux des vendeurs. Il m’est alors venu l’idée de créer un nouveau métier. Ce métier est, en quelque sorte, le même qu’un courtier en financement qui recherche le meilleur crédit pour son client en faisant le tour des banques. Nous sommes donc l’intermédiaire entre le vendeur et les différents promoteurs afin de valoriser et négocier la vente du terrain de façon professionnelle et pérenne.

Comment s’est passé le démarrage de l’entreprise ?

Au lancement, il a tout d’abord fallu réfléchir à une stratégie pour se faire connaître et ainsi capter de nouveaux clients. Nous avons créé le site internet vendreaunpromoteur.com et nous l’avons référencé, une activité importante que nous faisons évoluer au quotidien. Il a fallu créer des supports de communication afin d’être représenté comme de vrais professionnels du secteur. Et, il a fallu négocier des partenariats avec l’ensemble des promoteurs, actuellement en cours de finalisation. En parallèle, nous démarchons les vendeurs, afin d’avancer vers des contrats, qui ont été tout de suite intéressés et même étonnés qu’une telle démarche puisse exister.

Aujourd’hui, quels sont vos clients ?

Nos clients sont les vendeurs de terrain. Nous leur apportons une réelle valeur ajoutée dans le conseil, le suivi et l’accompagnement. Notre démarche est, en plus de cela, totalement gratuite et transparente pour le vendeur qui nous fait confiance et va jusqu’au bout avec nous car nous sommes rémunérés par le promoteur lorsque la vente est conclue. Il serait vraiment dommage et parfois préjudiciable pour lui qu’un vendeur se passe de nos services.

Quel a été le moment clé de votre entreprise ?

Le moment clé a été le passage de la théorie à la pratique : sur le terrain et sur internet en voyant les premiers retours, en tissant les premiers contacts, les premiers partenariats. On ne part de rien. Il demeure motivant et stimulant de voir que des gens adhèrent à son idée.

Par rapport au simple métier de promoteur, quels changements impliquent celui de « courtier en promotion » au niveau de l’organisation ?

Je dirai que le mot « simple promoteur » est déjà antinomique car c’est un métier très vaste et très compliqué à appréhendé. Il touche de multiples fonctions qui sont juridique : pour les négociations des terrains, les contrats, les actes chez les notaires, les dépôts de permis de construire…. commerciale : pour trouver les terrains les négociers, les signers, commercialiser les résidences… et enfin comptable : pour négocier avec les banques, monter le projet financier…. Notre métier est encore plus vaste et passionnant car  il faut connaitre tous ces aspects pour pouvoir les exprimer au client vendeur afin qu’il comprenne les problématiques et les délais d’une telle vente. On y ajoute un aspect de conseil afin de pouvoir valoriser correctement le terrain ou la maison à vendre afin de trouver une issue sereine à la vente.

Qu’envisagez-vous pour la suite ?

J’envisage un développement progressif dans 2 autres métropoles du Sud qui sont Bordeaux et Montpellier et si tout fonctionne comme espéré, les 10 plus grandes villes françaises dans les 3 ans.

Vie pro / vie perso, vous parvenez à suivre le rythme ?

Ce n’est pas toujours évident mais il est primordial de s’accorder un temps pour tout. Quand je suis au travail, je n’ai pas la tête ailleurs et j’essaie d’être très efficace. Je m’impose ensuite des temps pour faire du sport, m’aérer et me défouler pour évacuer le stress. Enfin, une partie de mes week-ends est consacré à ma vie de famille pendant lequel je ne pense plus au travail, je ne réponds plus au téléphone…. Ces instants sont impératifs pour un bon équilibre.

Que représente la notion d’entrepreneuriat pour vous ?

Être entrepreneur c’est être très polyvalent et passionné. Il faut pouvoir toucher à tous les domaines et passer le temps nécessaire pour faire et passer chaque étape dans de bonnes conditions. Certaines tâches prennent quelques heures d’autres des semaines. Il faut rester passionné car certaines étapes sont difficiles mais la récompense est encore meilleure quand on arrive à les franchir.

Quelles sont les taxes obligatoires à payer chaque année ?

Vous avez décidé de monter votre entreprise et vous savez que vous devrez faire face à de nombreuses échéances fiscales. Les taxes obligatoires varient selon le statut juridique que vous choisissez : SARL, Microentreprise, SAS, SA … Zoom sur les principales taxes auxquelles vous devrez faire attention. 

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Il s’agit de la taxe par excellence qui risque de vous faire sortir régulièrement votre chéquier en dehors de la taxe sur les salaires. Le principe est simple : vous collectez la TVA pour l’état. Son fonctionnement l’est également : vous émettez des factures avec de la TVA pour vos clients avec un montant de TVA. Le montant à payer correspond à cette somme diminuée de la TVA que vous avez-vous-même acquitté auprès de vos fournisseurs. Son régime varie en fonction de votre activité et du chiffre d’affaire de l’entreprise.

Le régime de franchise en base s’adresse aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 33100 € pour les activités de prestation de service et de 82 800 € pour les activités d’achat revente. Votre entreprise n’est alors pas soumise à la TVA et vous n’avez aucune déclaration à effectuer. Elle s’adresse par exemple aux micro-entreprises qui ne facturent pas de TVA à leurs clients mais vous ne pouvez, en contrepartie, récupérer la TVA que vous payez sur vos achats ou vos investissements.

le régime réel simplifié : il s’adresse aux entreprises un peu plus matures qui réalisent en un chiffre d’affaires compris entre 82 800 € et 788 000 euros pour les activités d’achat-revente et 33 100 € et 238 000 € pour les activités de prestation de services. Il vous permet de verser votre TVA par acomptes trimestriels  et une régularisation annuelle en général aux alentours de mai. Autrement dit, vous versez des acomptes en fonction de votre activité de l’année précédente et vous soldez le reste en mai. Attention tout de même : cette manière de fonctionner peut s’avérer néfaste et un bon calcul de TVA reste toujours souhaitable notamment si votre activité grandit vite. La TVA à verser chaque année peut augmenter très rapidement et vous pouvez vous retrouvez avec des sommes très différentes d’une année sur l’autre lors de la régularisation.  De nombreuses entreprises n’hésitent pas à « jouer » sur ce montant à verser et se mettent en difficulté lors de la régularisation.

Le régime réel normal : il s’applique aux entreprises qui réalisent un chiffre d’affaire de plus de 238 000 € pour les activités de prestation de services ou 788 000 euros pour les activités d’achat-revente. Vous pouvez le prendre sur option si votre chiffre d’affaire est inférieur.  Il vous oblige à déclarer mensuellement votre TVA mais à l’avantage de ne pas vous réserver de surprise lors d’une régularisation annuelle.

L’imposition des bénéfices

Cette taxe fait peut parler d’elle-même si toutes les entreprises sont imposées. Elle varie selon votre statut juridique et notamment selon le fait que vous soyez en entreprises individuelle ou société. Vous êtes alors soumis à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS).

Certains types d’entreprises sont soumis de plein droit à l’IR comme les entreprises individuelles, les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) ou encore les professions libérales. D’autres comme les SARL, les SAS ou les SA, peuvent relever de l’IR sur option. Dans ce cas, pour déterminer votre imposition, vous déduisez du chiffre d’affaires vos charges réelles. Il vous suffit d’intégrer ce bénéfice aux revenus du foyer fiscal. Les entreprises soumises au régime de la micro-entreprise fonctionnent légèrement différemment puisqu’elles bénéficient d’un abattement forfaitaire

Les autres types de sociétés (SAS, SARL, SA…) sont soumis de plein droit à l’IS même si les EURL et les EIRL peuvent le faire sur option. Votre imposition se détermine après réduction des charges réelles. Autrement dit vous déduisez de votre chiffre d’affaire l’ensemble de vos charges pour déterminer votre bénéfice. Vous n’êtes plus alors personnellement redevable puisque c’est l’entreprise qui paye même si vous continuez de payer sur les rémunérations et dividendes éventuelles que vous vous versez. Dans le cas d’une SARL, cet impôt s’élève à 15% si vos bénéfices sont inférieurs à 38 120€ et     33% pour la part des bénéfices supérieurs.

Les taxes sur salaires

Il s’agit de la taxe qui fait beaucoup parler d’elle notamment quand on parle d’abaissement des charges. Elles sont évidemment réservées aux entreprises qui emploient des salariés même si vous pouvez être ce salarié. Ces taxes incluent la taxe d’apprentissage, la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), la participation à la formation professionnelle continue et bien sur les nombreuses taxes sur les salaires que vous retrouvez sur vos fiches de paies. On parle également de taxe sur les salaires pour une autre taxe qui concerne seulement les entreprises non assujetties à la TVA.

La taxe d’apprentissage est relativement simple et dépend du nombre d’alternants présents dans votre entreprise. Le principe est simple : plus vous avez d’alternants au sein de vos équipes mois la taxe est élevée.

Celle sur la formation professionnelle continue s’adresse à toutes les entreprises employant des salariés. Son calcul est le suivant : 0,55% pour les entreprises de moins de 10 salariés, 1,05% pour celles de 10 à19 salariés et 1,6% pour celles de plus de 20 salariés.

La taxe pour la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) s’adresse aux entreprises de plus de 20 salariés et s’élève au minimum à 0,45% des rémunérations.

Concernant les autres taxes présents sur la fiche de paie, elles sont payables, en général, trimestriellement même

La contribution économique territoriale (CET)

Elle s’adresse également à toutes les entreprises sauf les micro-entreprises qui en sont exonérés  en début d’activité. Elle est en réalité composée de deux taxes : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cette taxe dépend de la commune où est implantée votre entreprise. Cette première est en générale comprise entre 203€ et 2 030€ pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 000€  et entre 203€ et 6 000€ pour les chiffre d’affaires supérieur.

Elle se calcule en fonction de la valeur locative des biens immobiliers. Concernant la CVAE, elle ne s’adresse qu’aux entreprises réalisant plus de 500 000 € de chiffre d’affaires. A partir de 152 500 € de chiffre d’affaires annuel, vous avez pour seule obligation de la déclarer.

Attention tout de même car votre entreprise peut être soumise à de nombreuses autres taxes comme celle sur les véhicules de société. Pour vous prémunir, n’hésitez pas à établir un calendrier annuel des échéances fiscales afin d’anticiper les conséquences sur votre trésorerie.

Quand entrepreneur se marie avec l’optimisme

Interview de Beya Zerguine, cette entrepreneure qui a toujours le sourire.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

En classe de seconde, je décide d’être journaliste pour assouvir une forte curiosité, une forte créativité, un goût prononcé pour la lecture, l’écriture, l’analyse, la découverte de l’humain et de son histoire de vie. Je voulais passer le bac littéraire mais les professeurs m’ont mise dans une autre barque. A partir de là, je me suis laissé emporter par la rivière et mon parcours s’est fait via des opportunités plus que des envies, jusqu’à l’entreprenariat.

J’ai obtenu une  maîtrise, en gestion des entreprises option management et commerce avec pour objectif d’effectuer des études de marché, de comprendre le fonctionnement de l’humain dans le process d’achat.

Pour financer mes études, j’ai occupé le poste d’hôtesse caisse. J’ai été sollicitée par la cheffe de secteur pour porter un projet RH sur l’amélioration des conditions de travail en caisse : mise en place de groupes de réflexion, analyse de la situation, proposition de solutions. J’ai participé également à des entretiens de recrutements. Cela m’a plu. J’ai donc  décidé en maitrise de faire mon stage dans une agence d’intérim spécialisée en restauration collective, pour valider mon choix d’orientation.

Mais à l’université je me suis  rendu compte qu’être indépendante fait partie inhérente de mes compétences aussi bien  pour organiser mon planning que de conseiller les autres.

A partir de là, j’ai  construit mon parcours professionnel avec pour seul objectif, la création d’entreprise. En 2005, j’ai commencé à travailler sur mon projet. J’ai rencontré des consultants indépendants qui m’ont conseillé d’avoir davantage d’expériences, avoir minimum 45 ans… J’en ai 41 et j’ai commencé il y a 5 ans… J’ai décidé d’acquérir des compétences  nouvelles comme celle du commercial.  Lors d’un bilan de compétences, j’ai  constaté que celui-ci n’était finalement qu’un compte rendu limité au répertoire des métiers existant et non la fine analyse que j’attendais.

J’ai décidé de postuler chez Randstad pour la polyvalence du poste, administration du personnel, recrutement et commercial. Ma candidature est refusée pour absence d’expériences dans le commercial. J’en ai conclu que l’outil par excellence du commercial est le téléphone. J’ai postulé chez Téléperformance via une agence d’intérim et pour pouvoir être sélectionnée, grâce à mon expérience dans le recrutement,  j’ai fait un CV en adéquation avec le poste. Puis, j’ai présenté à nouveau ma candidature chez Randstad. Ma candidature fut retenue, grâce à mon expérience de téléphone.

Voilà comment j’ai géré mon parcours. Un objectif, une stratégie, une connaissance du terrain, du relationnel, des prises de décision, des actions.

15 ans dans les RH dont 13 dans le recrutement, principalement dans les agences d’interim. ADIA, ADECCO, CRIT INTERIM, RANDSTAD et AUCHAN, ORANGE, TELEPERFORMANCE.

J’ai choisi les grandes entreprises en pensant que j’allais acquérir les bonnes méthodes de travail pour ma future entreprise.

C’est grâce à ce parcours autodidacte que j’ai pu constater au moins 7éléments essentiels :

  • La similitude des CV : date,  société, postes occupés. Très peu de choses sur la personne, voire rien
  • Le vrai parcours n’est pas sur le CV
  • Les gens sont moroses au travail avec un impact réel sur leur santé et sur celle de l’entreprise
  • Les préjugés lors de recrutement de la part des clients
  • La méconnaissance de la richesse de l’éco-système économique en France
  • La méconnaissance du marché de l’emploi et de ses opportunités
  • La résignation.

Le monde professionnel doit être un lieu d’épanouissement, non un monde de détresse psychologique avec des dégâts sur la santé physique et psychique.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Ce sont mes frustrations et le décalage que j’ai avec le fonctionnement de la société qui est constitué mon déclic. J’ai constaté qu’on passe plus de temps à nous empêcher d’agir qu’à nous transmettre la volonté de passer à l’action.

Dans ma commune, le bar-restaurant près de la gare était à vendre. Je me suis dit que l’emplacement était  idéal pour une boulangerie. J’avais 20 ans. J’avais un CDI. Je pouvais faire un prêt. En quelques instants, le plan d’action s’est mis en place. Au même moment, la fameuse autocensure appuyée par la société arrive. « Pense à ton diplôme. Avoir un diplôme, c’est mieux. C’est plus sûr. Tu auras un bon poste et un bon salaire. Et puis, ce n’est pas pour une femme de monter une affaire. » Et voilà, je passe à autre chose. Aujourd’hui, il y a une boulangerie-pâtisserie qui marche super bien. La gare a été refaite avec plusieurs bus et la commune s’est agrandie. Dans la même période, je vois une ancienne ferme à vendre. Je me dis que c’est idéal pour en faire des appartements. Rebelote… Aujourd’hui, ce sont des appartements.

J’ai créé au départ, une auto-entreprise en 2011. Avant de me lancer, il m’a été proposé un CDD, d’accompagnement à l’emploi auprès des femmes victimes de violences. Il s’agissait de permettre aux personnes accompagnées d’identifier et de mettre en place leur projet professionnel adapté à leur personnalité.

Je suis passé du recrutement à l’accompagnement

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entreprenariat est la possibilité de faire ce que je veux, comme je veux, avec qui je veux.

Je peux créer mon propre modèle, y avoir mon propre management, alimenter ma créativité.

L’entreprenariat est le seul moyen pour créer et développer mon propre univers.

Il y a un point qui m’a surprise : j’ai retrouvé les mêmes blocages que dans le salariat.

Je me suis entendu dire « Beya, si tu ne respectes pas les codes, tu n’y arriveras pas. » ou « On n’est pas dans le monde des bisounours. »

5 ans après, je suis toujours présente et ma particularité est bien identifiée.

L’entrepreneuriat est un monde où on peut remettre l’humain au centre, à sa place, recréer du lien, recréer un écosystème où chaque personne a sa place, dans le respect et l’intérêt de tous.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La première difficulté rencontrée a été les personnes, qui sont aussi mes principales satisfactions.

Beaucoup de personnes ne croyaient et ne croient pas en ce que je fais. S’intéresser à l’humain est très utopique pour beaucoup de monde, surtout quand c’est dans le monde du travail. S’intéresser et être capable de transformer son vécu en compétences l’est tout autant. Nous sommes dans une société qui nous impose un modèle.

Toutes ces personnes  m’ont énormément apportées dans le sens où j’ai pu peaufiner la présentation de mes activités et ma différenciation. Et j’ai appris à ne plus me laisser influencer par les commentaires qui dépendent du vécu de chaque personne, et qu’e l’atout maitre est d’être curieux, de s’informer et de se faire son propre avis.

Des personnes, emplies de louables intentions,  pensent nous suggérer de bons conseils, mais  qui ne nous correspondent cependant pas. A nous de nous faire notre propre avis. D’où l’intérêt de bien se connaître.

Comment vous êtes-vous financé ?

J’ai effectivement fait une demande de départ volontaire pour création d’entreprise lorsque Randstad a lancé un PSE. J’ai eu accès à des aides à ce moment-là.

Et surtout, mon activité a démarré tout de suite.
Connaissant le goût prononcé en France de la diplomite aigue, j’ai recherché des postes en CDD  pour l’accompagnement à l’emploi.

J’ai postulé à un poste de vacataire. L’entretien s’est très bien déroulé et le cabinet est devenu mon premier client.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Au début, mon activité a pris le pas sur tout. C’est comme si on lâchait un enfant dans un parc de jeux. Je découvrais un nouveau monde rempli d’opportunités à découvrir. J’ai cofondé un groupement d’auto-entrepreneurs que j’ai présidé de 2011 à 2013, créé le seul et unique Forum des auto-Entrepreneurs en 2011 et 2012, qui a été  un beau succès et  créé par ailleurs de nombreux évènements pour des clubs d’entrepreneurs.

J’ai fait connaissance avec toutes les facettes de l’entreprenariat en participant à des ateliers, à des événements.

J’ai appris et en même temps, j’ai créé mon propre réseau qui continue de se développer, jusqu’à m’ouvrir des milieux que je ne connaissais pas et/ou que je ne soupçonnais pas. Cette surcharge d’activité m’a amenée naturellement vers le burn-out et aujourd’hui je suis en train d’apprendre à maitriser toutes les facettes de ma vie.

J’ai mélangé passion et cheffe d’entreprise mais il est nécessaire d’avoir   un équilibre dans son écosystème.

Aujourd’hui, je fais un travail sur moi, participe à des pratiques de développement personnel, qui me permettent de comprendre mon parcours, de me libérer  des préjugés et des limites que la société m’a transmis. J’apprends à prendre du temps pour moi, pour ma famille, pour mes amis, à clarifier mes projets, les prioriser, gérer les opportunités, et faire de ma santé la priorité.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je pourrais écrire plusieurs volumes.

Celle qui me vient  à l’esprit est l’e-mail que j’ai reçu pour participer au concours du  « Gala de la femme africaine dans la catégorie chef d’entreprise ».

Il m’est proposé, en général des opportunités pour participer à des évènements importants  qui m’apportent de la visibilité et des clients. Mais là, ce fut une vraie surprise. C’est un peu comme une consécration, quel que soit le résultat.
Ce concours se gagne au nombre de votes. Les concurrentes avaient pour la plupart beaucoup plus d’années d’expériences et de réseau. Au final, c’est moi qui ai obtenu le prix. C’était un grand Waouhh dans ma tête qui  m’a laissée sans voix. Le prix de la cheffe d’entreprise d’Afrique de l’année. Celui-ci m’a ouvert des portes. On m’a sollicité pour intervenir au forum international de l’entrepreneuriat de la femme africaine. Des télés étaient présentes. Cela a entrainé de nouveaux clients, certes, mais aussi des projets audio-visuels. Rester focus sur ses objectifs, c’est  Tout un art. D’où l’intérêt d’être accompagné par un club.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

En tout premier point, appréhender son parcours de manière globale. Faire une introspection pour découvrir son parcours privé, personnel et professionnel au-delà du cadre académique. L’analyser mais aussi se réconcilier avec lui.

Avant de faire grandir son entreprise, il est indispensable de grandir soi-même, connaître et libérer notre mode de fonctionnement.

Etre persévérant et déterminé. Votre vie personne n’a le droit de la diriger et de vous dicter votre conduite. Ecouter tout ce que l’on vous dit, que cela  vienne de personnes que vous appréciez et, surtout, de personnes que vous n’appréciez pas et qui ne vous apprécient pas.

Noter vos idées et les classer pour ne pas vous dispersez. Identifier et classer vos objectifs en court, moyen et long terme. Rappelez-vous que ce qui vous permettra de financer vos projets, c’est votre chiffre d’affaires.

Soyez fainéant quant aux démarches commerciales. Comment gagner un maximum d’argent en un minimum de temps avec ce que vous aimez faire.
Soyez créatif. Pensez à créer vos documents commerciaux avec les délais de règlements. Des clients peuvent ne pas vouloir vous payez. Blindez-vous !
Clause de confidentialité, de loyauté, de non-concurrence auprès de vos clients, de vos partenaires, si vous faites du troc de services. Demandez un acompte et prenez tous les chèques que vous encaisserez au bon moment. Ne commencez que si vous avez mis en place cette organisation. Telle est mon expérience.

Mieux vous vous protégez, plus vous travaillez sereinement.
Votre expertise se monnaie. Les relances de règlement prennent beaucoup d’énergie, surtout avec les mauvais payeurs. Définir les règles dès le départ, permet de gagner du temps, de sélectionner les bonnes personnes, d’identifier les bonnes cibles et de ne pas gaspiller votre énergie.

On nous conseille souvent d’appliquer la même règle pour tous. Cependant, chaque personne est unique  et il ne faut jamais l’oublier.

Ne pas  entrer dans les conflits et comprendre que si on ne s’entend pas avec une personne, c’est simplement qu’elle ne correspond pas à notre mode de fonctionnement.

Vous êtes l’unique artiste de votre vie.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Le plus important dans un projet est de croire en soi et en son projet, et vivre la stratégie comme un jeu à créer. Il faut certes bien s’entourer mais aussi  comprendre que les personnes qui partagent notre aventure ne seront peut-être pas avec nous demain. Je grandis et mon entreprise avec. Il est naturel également de faire évoluer les personnes avec qui l’on travaille ou de rencontrer de nouvelles personnes qui nous inspirent.

J’ai de belles perspectives pour mon entreprise et pour moi-même.

Le développement à l’international a déjà commencé avec l’Algérie et se profile vers des pays auxquels je ne pensais pas.

Deux mots clefs : s’ouvrir au monde et accueillir les opportunités.

C’est là où intervient la vision. Plus on sait où on veut aller, mieux on définit ses priorités.