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Mettez vos défauts au service de votre business !

Dans notre milieu professionnel, comme personnel, nous nous efforçons de gommer nos défauts ou de ne montrer que notre meilleur profil. Qui ne s’est pas creusé la tête pour trouver 3 défauts «avouables» voire attractifs à citer en entretien d’embauche ? Nous finissons par avoir tous les mêmes ! Et pourtant, dans nos business comme dans nos vies privées, c’est au cœur de nos défauts que se cache la part d’humanité dans laquelle les autres vont se reconnaître.

1. Ecoutez vos défauts, ils vous montrent la voie 

« Ce que le public te reproche, cultive-le, c’est toi. »

Jean Cocteau


Nos défauts nous parlent pour qui sait les écouter. Ils nous montrent les chemins que nous n’avons pas encore explorés, les expériences qui nous feraient grandir, les envies que nous ne nous autorisons pas. Vous souffrez de votre timidité ? Quelle est l’envie qui se cache derrière cette timidité ? Envie de relations sociales plus respectueuses, profondes ? Envie de faire découvrir certains aspects de votre personnalité que vous avez cachés jusque-là ? Votre créativité, votre sensibilité ? Je n’ai pas la réponse. Mais Vous OUI !
Votre retenue fait sûrement de vous quelqu’un qui sait écouter et observer ce qui est dit et ce qui ne l’est pas. Quelle utilisation faites-vous de ces qualités ?

2. Assumez vos défauts

Non, nous ne sommes pas lisses, parfaits et alors ? Regardons la réalité en face sans la dramatiser. Observez les situations dans lesquelles ces défauts vous posent problème. Vous êtes désordonné, brouillon. Quel impact cela a-t-il sur votre business ? Sans tomber dans le stéréotype, le désordre peut produire une sensation de liberté nécessaire à l’expression de la créativité. Pourquoi donc mettre son énergie à corriger un défaut qui a une utilité. Faites un effort uniquement quand c’est nécessaire. Pour gérer vos documents administratifs par exemple. Le reste du temps, assumez votre chaos !

3. Partagez vos défauts

Le monde n’a pas besoin d’un autre entrepreneur type utilisant une stratégie « usée aux genoux », créée par d’autres. Nous avons envie d’authenticité … Etre authentique, c’est être entier avec ses talents et ses défauts.
Vous êtes colérique, impatient, jamais content ? Partagez donc cette flamme qui vous fait réagir au quart de tour, qui fait de vous quelqu’un d’exigent, de passionné. Infusez cette énergie dans votre business. Vous êtes pointilleux, tatillon : revendiquez-le.
Nous nous reconnaissons dans les gens qui assument leur personnalité. C’est ce qui les rend charismatiques, qui donne envie de les suivre, d’en savoir plus sur les produits et services qu’ils proposent.

4. Découvrez l’endroit et l’envers des défauts et des qualités

Dans cette liste de défauts et de qualités (noms et adjectifs) non exhaustive, donnez à chaque fois quel est son défaut mais aussi sa qualité. Vous découvrirez ainsi vos qualités et celle des autres et vous apprendrez ainsi à les mettre en valeur par votre propre comportement.

1. Ambition :
2. Anxiété :
3. Autonome :
4. Autoritaire :
5. Avoir de la répartie :
6. Avoir le sens critique :
7. Bienveillant :
8. Capricieux :
9. Carriériste :
10. Caustique :
11. Censeur :
12. Conciliant :
13. Conformiste :
14. Consciencieux :
15. Coopératif :
16. Curiosité :
17. Défaitiste :
18. Dépensier :
19. Désinvolte :
20. Diplomate :
21. Discrétion :
22. Distrait :
23. Dynamisme :
24. Émotif :
25. Emporté :
26. Énergique :
27. Enthousiaste :
28. Étourdi :
29. Être pointilleux :
30. Excessif :
31. Fataliste :
32. Hypocrite
33. Impatience :
34. Impliqué :
35. Impulsif :
36. Incompétent(e)
37. Indécis :
38. Influençable :
39. Insouciance :
40. Intolérant :
41. Intolérant(e) :
42. Intransigeant(e) :
43. Intuitif :
44. Laxiste
45. Leader :
46. Lent :
47. Loyal :
48. Maniaque :
49. Manipulateur
50. Manque de confiance :
51. Médisant
52. Méfiance :
53. Méprisant :
54. Mesquin :
55. Méthodique :
56. Minutieux :
57. Misogyne
58. Modestie :
59. Motivation :
60. Mythomane
61. Négligeant :
62. Nerveux :
63. Obstiné :
64. Opiniâtre :
65. Optimiste :
66. Organisé :
67. Orgueilleux
68. Patience :
69. Pédant :
70. Perfectionnisme
71. Persévérant :
72. Pessimiste :
73. Ponctuel :
74. Pondéré :
75. Prétentieux :
76. Procrastinateur :
77. Pugnace :
78. Rancunier :
79. Réfléchi :
80. Réservé
81. Résigné :
82. Résistant :
83. Rétrograde :
84. Rigoureux :
85. Sérieux :
86. Sociable :
87. Souriant :
88. Sournois :
89. Stratège :
90. Superficiel :
91. Susceptible :
92. Tatillon :
93. Tenace :
94. Têtu :
95. Timide :
96. Vaillant :
97. Versatile :
98. Vigilant :
99. Vivacité :
100. Volontaire :

Article par Nathalie Antonio-Giraud

Ces entrepreneurs Français qui se lancent à l’étranger

De plus en plus de Français partent à l’étranger pour créer et développer leur entreprise. Aller dans un autre pays peut permettre de lancer une activité innovante loin des sentiers battus de l’hexagone. Quatre entrepreneurs Français qui se lancent à l’étranger nous inspirent pour tenter l’aventure internationale.

Romain Mathieu : co-fondateur d’Aloe Drink For Life

Cette marque, née dans une démarche éco-responsable, s’avère être issue de la créativité d’un français, Romain Mathieu. Il quitte la France à l’âge de 11 ans avec sa famille pour vivre au Japon. Sa passion : l’alimentaire. Il exerce divers métiers dans ce secteur jusqu’à ce que sa passion d’entrepreneur, qui fait partie de son ADN ne le quitte plus. Il crée un concept innovant autour des boissons de bien-être « Aloe Drink For Life », une eau aromatisée très légère contenant des morceaux de pulpes fraiches d’aloe vera. Produite en Thaïlande, lieu où vit le co-fondateur, il crée une dynamique avec l’environnement puisqu’il travaille avec des agriculteurs locaux qui suivent avec rigueur un cahier des charges répondant aux normes biologiques et respectueuses de l’environnement. Il peut ainsi produire un des meilleur aloe vera et obtenir une qualité inégalée. Leur pulpe est récoltée et mise en bouteille en 48h !

Son activité demeure essentiellement tournée vers l’export, en particulier en Europe, même si l’entreprise commence à se développer en Thaïlande. La notion éco-friendly se retrouve dans plusieurs de ses démarches telles que la coopérative avec les agriculteurs, mais aussi avec un programme spécialisé pour les femmes de plus de 40 ans qui travaillent dans l’unité de production. Romain Mathieu ne s’arrête pas là ! Il envisage mille projets dont l’élaboration d’un réseau pour accompagner les entrepreneurs en Thaïlande et leur propose un business model avec des dimensions environnementales ou sociétales. Ce réseau qui s’appelle « Sustainable Bet » reste en forte croissance. D’autres idées fourmillent dans sa tête comme celui de l’agriculture biologique.

Hugo Ikta : CEO et fondateur de John Coaching

A L’âge de 15 ans, il déménage en Nouvelle-Zélande avec ses parents. Avant de se lancer et créer sa propre boite en 2016, il travaille dans différentes star-up. Il s’installe à Medellin, lieu où il commence son activité d’entrepreneur. L’idée de son entreprise lui a été inspirée par sa propre expérience. En s’occupant de la création de son business, il se rend compte que procrastiner demeure son maillon faible mais aussi celui de nombreuses personnes. Chaque semaine, il appelle un ami afin qu’ils échangent sur ce qu’ils vont faire pour sortir de leur inertie. Ces échanges deviennent des encouragements qui l’incitent à passer à l’action. Grâce à cette expérience fructueuse, il choisit de faciliter ce simple geste pour tous. Il s’adresse à un public entreprenant, à tous les pigistes et à tous ceux qui travaillent seuls en utilisant le télétravail comme outil. Il crée une interface certes rudimentaire avec un calendrier mais où l’on peut se fixer un emploi du temps, véritable antidote à la procrastination. Son service permet le même suivi qu’avec son ami et de s’extraire de l’inertie qui vous envahit Aujourd’hui, l’entrepreneur travaille sur des nouvelles stratégies pour conquérir toujours plus de prospects. Son objectif ? Accroître la productivité des autres entrepreneurs. Un véritable défi !

Sandrine Zerbib : fondatrice de Full Jet

Rien ne laissait penser à Sandrine qu’elle évoluerait professionnellement en Chine et qu’elle y vivrait aussi longtemps. Déjà 25 ans ! Pourtant, ce pays s’avère être le lieu où elle a construit un parcours digne des plus grandes aventurières. Elle se retrouve un peu par hasard à monter une filiale chinoise pour Adidas dont elle devient la vice-présidente. Aujourd’hui, elle a créé sa propre agence de conseil en management et marketing, Full Jet, spécialisée dans le déploiement opérationnel retail online & offline de marques de mode et de sports, surtout orientée dans le marketing digital. Son entreprise évolue dans la gestion des marques et la mise en relation avec des acheteurs. Elle effectue ce travail pour les marques, mais s’étend à d’autres secteurs grâce à son réseau qu’elle a établi. L’évolution du e-commerce en Chine favorise son activité, trouvant ainsi les clients plus facilement. Sa principale difficulté reste la distribution, mais elle trouve toujours des solutions car elle a un vrai sens du business. Retenons ces paroles si emplies de sagesse de Sandrine Zerbib « Gardez cette fraîcheur, de regarder ce qu’il se passe autour de soi, captez les trends (ndlr : tendance) et ne vous installez surtout pas dans ce qui a marché hier, car ce qui a marché hier peut s’arrêter du jour au lendemain. Il n’y a pas de résilience en Chine. »

Fanny Moritz : créatrice de Netpom

Fanny Moritz a choisi de créer son entreprise à Hong-Kong en 2012, ville considérée comme la ville du business par excellence. Sa passion, la création de site internet, est devenue le centre de toutes ses activités. Il faut savoir que Fanny Loritz a lancé son premier site internet à 15 ans ! De nature joyeuse et gaie, le choix du nom s’avère une évidence ! Etant une « geek » passant tout son temps libre sur internet, le mot « Net » paraît indispensable pour le nom de son business. Mais pour « pom », quelle peut en être la raison ? Tout simplement le fait qu’elle adore les pommes et peut en manger 5 à 6 par jour. Le nom Netpom prend tout son sens à présent. Selon elle, il « faut croire en ses rêves et se lancer », ce qu’elle a fait à Hong-Kong. Elle ne compte pas s’arrêter là ! New-York ou l’Australie représentent des possibles prochaines destinations. Elle part du principe qu’il faut vivre sa vie avec passion. Si on croit vraiment en son projet, il faut pouvoir enlever ses peurs, prendre son courage à deux mains et se lancer. Pour Fanny, rien n’est plus beau que les gens qui croient en leurs rêves et font tout ce qui est dans leur pouvoir pour les réaliser.

Ces quatre personnes montrent que construire un business à l’étranger est possible. Cependant, ne partez as sans bien préparer votre changement de vie. Prévoyez bien le voyage. Différents pays vous ouvrent les bras, il ne vous reste plus qu’à vous lancer ! Qu’attendez-vous ?

3 bonnes raisons de déléguer !

Déléguer : l’éternel problème du chef d’entreprise, entrepreneur, manager ! Que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle, vous avez déjà été amené à déléguer… Mais pourquoi déléguer ? Quels sont les gains directement ou indirectement palpables ? 

Déléguer, cela ne consiste jamais ?

  • À se débarrasser d’une tâche ingrate parce qu’on n’a ni le temps ni l’envie de s’y consacrer,
  • À transmettre des ordres pour exécuter une tâche sans donner en contrepartie les responsabilités qui vont avec,
  • À perdre son pouvoir, mais à la partager pour la croissance de l’entreprise.

Voici 3 bonnes et concrètes raisons de déléguer

Reculer pour mieux décider !

Déléguer vous « force » à investir du temps sur la vision stratégique de votre entreprise : les résultats, objectifs et grandes lignes de développement de votre entreprise. Vous disposerez de plus, de recul au quotidien et vous serez plus à l’aise pour décider et concentrer vos forces sur les missions qui génèrent directement du Business. Il convient donc de définir les projets à faible valeur ajoutée pour vous (bien entendu pour la personne à qui vous déléguerez cette mission, il s’agira de missions à forte valeur ajoutée).

La question à se poser : êtes-vous la personne la mieux placée pour exécuter ce projet ? Si non, confiez-le à la bonne personne, identifiée dans votre entourage (collaborateur, partenaire, prestataire ou autre) selon une procédure, méthode, précise et systématique, qui vous permettra de gagner énormément de temps et d’atteindre le résultat attendu. Après avoir défini les projets susceptibles d’être délégués : il est temps de planifier les différentes étapes pour atteindre l’objectif et le résultat attendu.

Entendons par Projet : une mission qui demande plusieurs étapes et donc plusieurs actions à planifier et programmer selon une vision stratégique fixée bien entendu par vous. Il ne vous reste qu’à suivre, décider et manager selon les deadlines définies en amont, la réalisation du projet via un système d’organisation fonctionnel (Google agenda, mail, plateforme collaborative, Google drive, Evernote, Wunderlist….). Adoptez un système d’organisation fonctionnel, vous rappelant automatiquement les dates importantes de vos différents projets délégués.

Se concentrer sur l’essentiel et sur ce que vous savez le mieux faire

Souvenez-vous : votre cerveau dispose de deux mémoires : la mémoire vive et la mémoire statique. Soulagez la mémoire dite vive de votre cerveau afin de vous recentrer sur les choses essentielles et générant directement du Business pour votre entreprise. Le cerveau a ce malin plaisir de rappeler sans cesse les missions non accomplies (et pourtant indispensables) et que vous n’avez pas encore déléguées. Gagnez en tranquillité d’esprit en déchargeant cette mémoire via un système de délégation et déléguez les projets qui saturent constamment votre mémoire vive !

Rappelez-vous les dégâts d’une mémoire vive saturée d’un ordinateur : l’ordinateur rame et s’avère être très lent : vous devenez moins efficace et aussi moins productif. C’est un peu pareil avec notre cerveau, si nous ne déchargeons pas cette mémoire vive (en étant multitâche par exemple), nous réaliserons certes toutes les missions mais de façon moins rapide et moins efficace. En effet, une journée ne fait malheureusement que 24h, alors ne courez plus après le temps mais investissez-le ! Perdez du temps à déléguer une mission pour gagner ensuite en productivité et en efficacité !

Gain de temps : investissez votre temps !

Le temps est une ressource rare pour tout entrepreneur et sauf preuve du contraire, une journée ne comptabilise que 24h. Il convient donc de gérer son temps de façon intelligente et stratégique. De plus, le temps étant une ressource précieuse, il convient de ne pas le gaspiller mais au contraire l’optimiser. Vous le savez tous : on ne peut épargner le temps, mais bonne nouvelle, vous pouvez l’investir ! Le temps que vous perdez en expliquant, briefant votre collaborateur ou prestataire n’est en aucun cas du temps perdu.

Selon les sciences cognitives, la phase d’entrée des informations (appelée phase d’Input par les scientifiques) est une phase essentielle et inévitable pour une assimilation efficace d’informations. Osez prendre et surtout investir du temps en déléguant à vos collaborateurs, prestataires ou autres…vous êtes sûrs de voir ce retour sur investissement dans les jours, semaines ou mois à venir (selon le type de mission). Faîtes donc preuve de patience et préférez l’analyse et la réflexion plutôt que la spontanéité et la suractivité affolante du wonder entrepreneur ! Vous serez « paradoxalement » plus rapide et plus efficace si vous acceptez de perdre ou plutôt d’investir du temps dans la phase de délégation et d’explication de la mission à déléguer.

N’ayez plus peur de déléguer : identifiez les missions que vous pouvez déléguer et ensuite déléguez ! Mais attention n’oubliez pas que déléguer ne s’improvise pas. Il vous faudra analyser la tâche à déléguer, évaluer les compétences requises et les responsabilités inhérentes à la délégation, rechercher les personnes motivées et compétentes qui vont s’y consacrer en mettant toute leur énergie.

Retenez ces citations qui vous permettront de déléguer sans regret !

Gérard Rodach, maître de conférences à Sciences-Po Paris
« Le chef d’entreprise est le capitaine qui donne le cap et qui veille à ce qu’il soit maintenu, mais il n’est pas à la barre, ne hisse pas les voiles, ne descend pas dans la soute… ».
Didier Durandy, Dans son ouvrage Décider pour gagner (éd. Eyrolles)
« Le patron n’est pas celui qui prend toutes les décisions mais il fait en sorte que ses équipes prennent les bonnes. »),

Allez une bonne résolution : cessez de perdre du temps : investissez-le !

Article par Tiana Raollison

3 messages qui disent : « n’investissez pas chez moi »

Alors que les entrepreneurs rédigent leur business plan la plupart du temps dans le cadre d’une levée de fonds ou pour obtenir un prêt, certains choisissent des messages qui n’incitent guère à investir pour leur projet , même quand celui-ci est prometteur ! Voici 3 messages que l’on trouve parfois dans le business plan et qui éloignent les investisseurs !

Message 1 : Seule la levée de fonds nous permettra d’atteindre nos premiers objectifs

Avant d’aller voir des investisseurs, il est préférable d’avoir déjà atteint quelques objectifs. Il faut être capable d’indiquer à ses investisseurs que même sans argent, vous avez été capable d’atteindre des objectifs. Avec votre business plan, vous allez chercher à convaincre vos investisseurs de votre plan d’actions et de vos hypothèses de développement. Le meilleur moyen de les rassurer sur ces « incertitudes » est de démontrer que vous avez déjà, par le passé, été capable de vous fixer des objectifs et les atteindre.
Montrez que des premiers investisseurs vous ont fait confiance, des clients ont passé commande ou ont demandé un devis, que vous avez été capable de créer une version bêta de votre site internet, que vous avez créé une communauté autour de votre projet etc. Bien évidemment, la levée de fonds va vous permettre de passer un cap. Mais vous devez démontrer vos capacités entrepreneuriales en répertoriant vos résultats à date, sans levée de fonds. En indiquant que «sans la levée de fonds, je n’ai rien pu faire », vous ne parviendrez que difficilement à lever.

Message 2 : Nous n’avons pas de concurrents, nous sommes seuls sur ce marché

Message souvent répété dans les business plans : nous sommes super innovants, nous n’avons donc pas de concurrent. Ce message sera interprété de trois manières par vos potentiels investisseurs :
– Il n’y a pas de marché,
– Ils n’ont pas étudié le marché,
– Ils ne connaissent pas leur marché.
Tout projet a des concurrents. Le nier, c’est nier une réalité : le portefeuille de vos clients n’est pas extensible. La journée ne fait que 24h. Si vos clients achètent chez vous, cela se fait au détriment d’un autre. S’il vous accorde du temps, cela se fait au détriment d’une autre tâche. Les concurrents vous permettent de vous positionner. Sans concurrence, vous n’avez pas de positionnement clair.
En indiquant que vous n’avez pas de concurrent, vous dites tout simplement aux investisseurs « Je ne suis pas prêt, je connais mal mon marché ».
Il vous faudra montrer ce que votre produit possède comme avantages par rapport à la concurrence mais aussi votre stratégie pour attirer la clientèle. Analysez ce qui fait le succès des produits ou services de vos concurrents. Comparez les offres en terme de : caractéristiques produits, mode de commercialisation (en direct ou ligne, nombre de commerciaux internes ou externes, site web, type d’actions commerciales réalisées), tarifs et remises pratiqués, positionnement, cible et cette liste est loin d’être exhaustive.
Présentez vos différences pour en faire des forces, en les utilisant pour convaincre les investisseurs. Le plus important est de cerner les avantages et les faiblesses de la concurrence pour montrer votre crédibilité.

Message 3 : Ne jamais sous-estimer le coût d’acquisition du client et compter sur le buzz

Erreur classique : sous-estimer le coût d’acquisition client et surestimer le buzz. Combien d’entreprise parviennent à créer le buzz sur internet ? Combien parviennent à créer un buzz durable ? Très peu. Elles se comptent sur les doigts d’une main. Mieux vaut montrer son pragmatisme en cherchant à lever plus de fonds afin d’investir dans l’acquisition client plutôt que d’indiquer que le buzz est votre stratégie.
Vous pouvez (et même devez) éventuellement montrer que vous avez été capable de créer un mini buzz autour de votre projet avant de lever des fonds, mais vous ne pouvez pas indiquer comme stratégie de communication que vous comptez uniquement sur le buzz. Compter sur le buzz, c’est jouer au loto. Même si les investisseurs savent qu’ils prennent un risque en investissant chez vous, ce ne sont pas des joueurs de jeu de hasard.

Article par Gaetan Baudry

Poisson rouge, carpe ou requin ?

Et si votre chiffre d’affaire jouait à cash –cash…. Hum, pardon, cache-cache… Comment les entreprises considèrent-elles leurs clients à votre avis ? Vous approchez-vos clients…sur la pointe des pieds ? A pas de velours… en faisant des bulles comme le poisson rouge ou en montrant des dents de requins ? Certains ne se posent même pas la question, ils vivent leurs relations clients avec leurs idées reçues !

D’ailleurs, vous-posez-vous les bonnes questions ? Entre requin et carpe ou poisson rouge, où se situe votre éthique commerciale ? Allez-vous créer le besoin, ou plutôt y répondre ? Actif ou passif ?
Il y a les entreprises qui vendent un produit, celles qui créent un besoin et celles qui répondent à un besoin. Une subtilité à ne jamais négliger.

Et vous dans un magasin, vous achetez :

1. Par plaisir d’acheter tel un « produit-vore », peu importe si vous en avez besoin, c’est compulsif !
2. Hypnotisé, tel Mowgly dans le « livre de la jungle », provoquant une irrésistible envie de posséder cet article posé devant vos yeux. SSSssssss….Vous l’achetez en vous disant que vous en aurez peut-être besoin un jour…ou pas. SSsssss….
3. Par besoin, le produit va changer votre vie (ou juste la simplifier, ce qui est déjà formidable), vous vous dites que c’est une super idée de l’avoir créé pour vous (rien que pour vous, les fabricants sont extraordinaires !, n’est-ce pas ?) Magiiiiiiiiiiiiie !
Alors, le client, lui aussi peut avoir des états d’âme différents et votre talent est de répondre non pas à un client mais à des milliers, voire des millions de clients et aussi vous devez penser que la vie d’un client n’est pas linéaire et que selon les circonstances, les évolutions de sa vie, il peut changer totalement de comportement.
D’ailleurs les banques, ne s’trompent pas. Elles peuvent voir venir un mariage, la naissance d’un enfant, un divorce, l’entrée des enfants dans une grande école aux changements d’achats de leurs clients… Acheter de la layette et aller dans des magasins d’habits d’enfants est révélateur…

Avoir une bonne communication ferait-il la différence ?

La communication et le développement commercial sont extrêmement liés, mais il est possible d’aller plus loin dans votre démarche, ce qui va faire la différence c’est votre éthique. L’idée n’est pas de vendre un produit qui n’apporte rien juste pour faire du chiffre (ce n’est pas viable à long terme, moi-même j’ai arrêté le pin’s, pas vous ?) mais de vendre mieux pour vendre plus, et surtout plus longtemps. Comment ?

Intéressez-vous à vos clients. Ce n’est pas sorcier !

Posez-vous les bonnes questions :
1- De quoi a besoin mon client ?
2- Est-ce que mon produit répond à ce besoin ?
3- Comment adapter mon offre aux besoins de mon client ?
Faut-il encore savoir identifier et analyser les différents besoins. Ils évoluent, s’adaptent, se modifient en fonction des sociétés, des époques. Le téléphone portable, par exemple, n’a pas créé de besoin, il a répondu au besoin de communiquer plus facilement, d’être en contact permanent, de faciliter les échanges, car la société moderne a évolué en ce sens, tout va plus vite, nous côtoyons plus de monde, nous circulons plus, plus vite… Selon le sociologue Zygmunt Bauman, « la société devient liquide, tous les individus vivent dans la crainte permanente de rater le prochain changement, d’être pris en flagrant délit de sieste, de rester à la traîne, de devenir eux-mêmes obsolètes. La vie liquide est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l’homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle l’objet aussi bien que l’individu deviennent jetables, comme dirait le sociologue. »

Restez sur la bonne rive… ne nagez pas à contre-courant !

Vos clients souhaitent gagner de l’argent, se développer, être plus performants, plus réactifs, plus rentables (comme vous quoi !) alors pourquoi ne pas orienter vos offres en fonction de ces besoins ? C’est du win-win comme on disait à une époque 😉
Entre le bénéfice produit et le bénéfice client, la différence est capitale. Le produit a beau être le plus singulier au monde, s’il ne répond à aucun besoin, personne ne l’achètera ou les collectionneurs de « ça-sert-à-rien.com ». Achèteriez-vous aujourd’hui un stylo qui donne l’heure ? Pas de recette magique donc, juste une bonne dose d’observation, une fine analyse, de l’intuition, des sens aiguisés et quelques excellents collaborateurs ou prestataires pour faire le travail, le tout parsemé d’une communication appétissante agrémentée d’une éthique commerciale (être vrai, être moral, apporter du sens, s’intéresser).

Créez de la valeur ajoutée sincère, cohérente, éthique et surtout utile !

J’ai envie de vous dire, sortez du cadre, regardez au-delà des choses établies.
Les réussites n’arrivent pas par hasard. Voir plus loin et construire en pensant différemment, être créatif. Parmi les réussites récentes, j’aime beaucoup celle de Maille, « ce n’est pas la seule qui m’aille » mais je la trouve pertinente 😉 .
Sa stratégie de « prémiumisation » qui donne le sentiment à l’acheteur qu’il acquiert un produit de luxe, par le packaging, la fausse rareté, etc. et sa communication sur des nouveaux codes empruntés au luxe (accueil soigné, collections saisonnières, coffrets cadeaux et sacherie très haut de gamme, merchandising issu de la joaillerie) ont convaincu les boutiques les plus prestigieuses et ont fortement valorisé leurs marques et produits. Ils ont répondu non seulement aux besoins de leurs revendeurs (faire progresser leur CA, accroître leur fréquentation), mais aussi aux besoins de nouveaux consommateurs de plus en plus exigeants.
En proposant à vos clients de répondre à leurs besoins, vous répondez aux vôtres, c’est tellement simple, qu’on l’oublie trop souvent…

Vos clients, ont une voix, écoutez-la, et éclairez les de nouvelles voies.

1- Offrez des solutions pertinentes, pour vous et vos clients. Tout le monde y gagne. N’imposez rien. Le client est ROI (Return On Investment)
2- Innovez, soyez éthique. C’est quand même plus valorisant de satisfaire aux besoins de tous les acteurs d’un marché dans le respect de chacun, non ? Cette démarche est applicable à tous les réseaux de distribution et à toutes les cibles. Je pense à la campagne publicitaire d’une célèbre enseigne de Sport qui communique tous les ans sur « les vieilles basquets ça rapporte ! », et vous vous rapportez quoi à vos clients ?
3- Démarquez-vous… Quand on parle du loup…on parle de vous, c’est le début d’une longue histoire 😉

Ouvrez vos chakras, ne passez pas à côté de marchés insoupçonnés, intéressez-vous à vos clients ! Si besoin, faites-vous aider par des agences de communication spécialisées en accompagnement et développement commercial pour trouver de nouveaux vecteurs de croissance.
Et si on parlait de vous ?

Article écrit par l’agence Quand on parle du loup.

Ugoline Soler, porteuse du projet RecNoRec

J’ai eu la chance de découvrir qu’il existait, en Amérique latine, une solution pour recycler des déchets sales et mélangés. J’ai alors décidé de m’engager sur un projet, RecNoRec, qui rendrait utiles des déchets ultimes (voués à la décharge, ndlr).

 Aujourd’hui, nous créons une entreprise sociale multiculturelle. RecNoRec (Recycler le Non Recyclable) adapte une technologie permettant de produire un matériau qui ressemble à du bois et à du plastique et qui pourra être utilisé dans de très nombreux domaines d’activité. Il permet également d’épargner des prélèvements d’origine naturelle : fossile, végétale ou minérale. Les 50 000 euros apportés par Aviva vont nous permettre d’installer un atelier et de mener les premiers tests avant de construire une ligne prototype puis une première usine. Aviva fait partie de l’une de ces grandes entreprises qui ont conscience de l’importance du financement de l’économie de demain. Nous les remercions vivement pour cet extraordinaire encouragement.

L’intérêt d’un marché de niche pour la TPE

C’est un marché de niche ! Incroyable son entreprise se développe à la vitesse grand V ! Contrairement aux idées reçues, le marché de niche n’est guère un marché qui conduit à une impasse, il correspond à un produit et à un service très précis. Les TPE peuvent s’installer dans un espace de marché étroit, bien circonscrit, facilement identifiable car il sera générateur de chiffre d’affaires en continue, communément appelé «niche». Un marché de niche peut être de quelques centaines de milliers d’euros ou de quelques millions, voire dizaines de millions d’€, si on se trouve dans le domaine du marché automobile. Certaines entreprises françaises ont collaboré ainsi avec des constructeurs sur le plan international pour leur proposer par exemple un produit performant.

A quel besoin répondez-vous ?

C’est « la » question simple à laquelle vous devez pouvoir répondre pour parler de votre affaire en terme de niche.
A cette interrogation d’apparence facile, le plus souvent, on se gratte la tête, on lève les yeux au ciel ou l’on fronce le sourcil.
Faites le test, combien de temps vous faut-il pour répondre à cette question en une phrase concise, sans jamais vous être livré à l’exercice auparavant ?

Mettez votre idée à l’épreuve

Supposons que vous souhaitiez développer votre affaire autour des festivités éthiques.
Les fêtes de fin d’année représentent pour vous un moment important et vous avez à titre personnel besoin d’un retour à d’autres valeurs. Vous allez vous intéresser à une communauté sensible à ce besoin et, dans ce grand ensemble, vous procèderez par élimination pour en extraire votre meilleur terrain de recherche.
Sur ce marché, qui allez-vous satisfaire et avec quelle offre ? Il suffit par exemple de taper « Noël éthique » dans un moteur de recherche pour obtenir des résultats multiples : décoration, cadeaux, jeux, jouets utiles, s’alimenter et célébrer différemment ; les thématiques et idées de produits ou services sont nombreuses, autant que les clients qui pourraient s’y intéresser.

Installez-vous dans une niche

Il vous faut passer par une phase d’étude, identifier différents segments de clientèle et différents acteurs en consultant des analyses et statistiques existantes, des résultats de moteurs de recherche et d’outils de veille. Mais le plus important est l’observation de terrain pour vous confronter directement à votre champ d’investigation : le client potentiel avec sa problématique.
Ainsi, vous déterminerez des profils de consommateurs éthiques avec des besoins plus ou moins identiques sur les produits et services que vous aurez prioritairement retenus.
Vous cheminerez vers des petits dénominateurs communs jusqu’à quantifier et isoler les segments les plus pertinents. Vous effectuerez ensuite des simulations chiffrées pour retenir les plus rentables des business modèles.

Exprimez votre proposition en trois phases

Il vous semblera ensuite plus facile de répondre à la question de départ en la scindant de la manière suivante :

  • Quel produit ou service proposez vous ?
  • A qui le proposez-vous ?
  • Pour quel besoin ou pour quel problème client ?

Vous pourrez ainsi répondre :
1. « Nous livrons des paniers repas festifs à préparer, aux personnes à mobilité réduite des zones urbaines ne pouvant se déplacer seules pour faire leurs courses. »
2. « Nous installons des éléments décoratifs sur mesure et recyclables, dans des établissements en démarche durable, pour des événements à caractère spécifique. »
3. « Nous proposons un service en ligne de mise en relation de prestataires de l’événementiel festif vert avec des professionnels en démarche durable. »
Des milliers d’entreprises proposent des produits ou services similaires. Nous avons souvent l’impression que « tout existe déjà ».  En prenant le temps de rechercher un besoin non couvert ou en innovant dans la manière de mettre un produit existant sur le marché, dans votre expertise, vous vous différenciez et devenez incontournable sur une niche qui peut générer un chiffre d’affaires confortable et récurrent.

A vous de passer votre idée à l’épreuve !

Article par Patricia Moerland

L’essaimage : les entreprises aident leurs salariés à créer

L’essaimage constitue une part importante des initiatives entrepreneuriales. Chaque année, en France, près de 7 % des créations et reprises d’entreprises, soit 15 000 à 20 000 nouvelles structures, sont le fait de salariés qui se mettent à leur compte en bénéficiant de l’appui de leur employeur. Les pratiques d’essaimage constituent un puissant levier de la création d’entreprises, d’emplois et de richesses en France.

L’aide qui leur est apportée peut prendre diverses formes comme l’apport de conseils, une aide financière, une formation, le transfert de brevet ou d’activité, un accompagnement ou encore un congé création d’entreprise par exemple.
L’aide peut leur être apportée sous plusieurs formes : apport de conseils, support financier d’un montant conséquent, formation, transfert de brevet ou d’activité, accompagnement ou encore un congé de création, etc. Renouvelable une fois (soit d’une durée de 2 ans), l’essaimage permet à des salariés de bénéficier d’un congé de 12 mois et de pouvoir revenir au même poste en cas d’échec. Il peut être pris à temps plein ou à temps partiel. Ce dispositif est ouvert à tous les salariés, qu’ils soient du privé comme du public.
Grâce à cet appui, la part de risque diminue et les salariés entreprennent dans des conditions favorables.

On distingue trois typologies d’essaimage :

L’essaimage à froid

Il est principalement mis en œuvre par des grands groupes. Les responsables d’essaimage de ces sociétés partagent leurs pratiques d’accompagnement autour d’une charte commune au sein de l’association DIESE. Les porteurs de projets bénéficient ainsi d’un suivi pré et post-création et prennent, pour la plupart, un congé création d’entreprise.

L’essaimage à chaud

C’est la forme d’essaimage la plus répandue. Généré par les plans sociaux de grandes entreprises et de PME, c’est un outil de gestion des effectifs mis en œuvre dans près de 60 % des PSE selon une étude DARES. L’appui aux porteurs de projets est alors souvent constitué d’une prime au départ avec parfois un accompagnement par une structure externe de conseil à la création d’entreprise.

L’essaimage stratégique

Enfin, en marge de ces deux approches, l’essaimage stratégique est plutôt l’œuvre de petites et moyennes entreprises ou du monde de la recherche. Dans ce cadre, l’entreprise essaimante et un salarié s’accordent pour externaliser ou développer une activité. Il y a alors transfert de compétences, de technologies ou de brevets avec parfois une coopération commerciale.

Créer son entreprise par essaimage

Accéder à cet appui est bien entendu plus commode pour les salariés des sociétés ou services publics qui pratiquent une politique dans ce domaine. Pour les autres, il est possible de s’inscrire dans une situation conjoncturelle, comme un plan de sauvegarde par exemple. Plus généralement, en dehors de ces circonstances, il ne faut pas hésiter à exposer son aspiration à son employeur et négocier un soutien.

L’association DIESE, un tremplin vers la réussite

Pour aider de futurs essaimés, l’association pour le développement de l’initiative et de l’entrepreneuriat chez les salariés des entreprises (DIESE) www.diese-essaimage.fra été créée en 2000 par six grandes entreprises ayant développé des pratiques d’essaimage.

Les entreprises membres adhèrent à une charte déontologique dans laquelle ils reconnaissent mener leurs actions liées à la création/reprise d’entreprises en respectant des principes et valeurs fondateurs (tels que le volontariat, le respect de la confidentialité des projets…).

Quel intérêt pour une grande entreprise l’essaimage ?

Selon l’association DIESE,
 » Pour une grande entreprise, la création d’entreprise est une manière innovante de participer au développement des compétences de ses collaborateurs, de soutenir de nouvelles dynamiques avec son écosystème ; pratiquer l’essaimage peut également constituer pour l’employeur la source de nouveaux apprentissages aux frontières de ses activités actuelles…l’essaimeur contribue directement à la création d’activités et d’emplois et devient par là-même acteur du développement économique des territoires. »

L’association offre à ses membres un lieu privilégié pour mutualiser et formaliser leurs bonnes pratiques, développer des actions individuellement ou en commun et communiquer sur les programmes d’appui à la création d’entreprises et de développement des petites et moyennes entreprises
Les sociétés membres
Partageant les mêmes valeurs inhérentes à l’essaimage, les groupes qui composent aujourd’hui l’association DIESE sont : Airbus Group, AIR France, Areva, Alcatel-Lucent, Danone, EDF, Evian, Géris, IFP, La poste, Leroy Merlin, Orange, Renault, Saint Gobain, Sanofi, Schneider, SNCF, Thales, Total… et bien d’autres.

 L’essaimage s’avère être  un levier de la création d’entreprises avec un taux de réussite élevé, une source  d’emplois et d’innovations propice au développement économique de la France.

Article par Laurent Masson – Président d’Essaime

Ces entreprises qui ont conquis leurs salariés

Vos collaborateurs, aussi différents soient-ils, vont contribuer à la réussite de votre start-up. Leur bien-être se fera ressentir dans leur motivation et leur efficacité. Les firmes françaises (start-up comme grands groupes) l’ont bien compris et placent la satisfaction des salariés comme une priorité. Retour sur ces entreprises qui ont conquis leurs salariés.

Blablacar, la route vers le bonheur

La start-up française de co-voiturage, met en relation des conducteurs et des passagers qui veulent effectuer des trajets longues distances et courtes distances depuis peu. Créée en 2006 par Frédéric Mazzella, la plateforme s’est exportée dans 22 pays, pour devenir leader mondial de son secteur. Outre son fort succès, l’entreprise se démarque à travers les conditions de travail qu’elle propose à ses salariés. Son fonctionnement lui a permis de figurer, cette année, dans le top 10 du classement de l’institut Great Place to Work (qui répertorie les entreprises où il fait bon vivre).

Cette place est due à un ensemble d’attentions qui font plaisir aux salariés. Une des plus prisées, le « Blabla Swap » : chaque salarié acquiert la possibilité de partir travailler, une semaine par an, dans un des bureaux BlaBlacar à l’étranger. La start-up met également en place un système de mentor qui permet à chaque nouvel employé d’être accompagné dans ses débuts, par un parrain, pour faciliter son intégration. Les moments de convivialité sont présents, avec chaque vendredi, la préparation d’un petit déjeuner collectif, de quoi rassembler les membres du groupe. BlaBlacar met un point d’honneur à favoriser la cohésion d’équipe « S’il fait aussi bon travailler chez BlaBlacar, c’est aussi car chacun est responsabilisé et est pleinement investi dans cette aventure collective. » déclare Laure Wagner, responsable de la culture d’entreprise.

Danone, des collaborateurs des plus responsables

Danone, l’entreprise française d’agroalimentaire, demeure également un des leaders mondiaux des produits laitiers frais. Le groupe a su se former, au fil des années, une image positive et populaire auprès de ses consommateurs. Leurs valeurs se centrent sur l’alimentation saine et sur une relation forte avec ses clients. Ce grand groupe a conquis une nouvelle fois ses employés en se plaçant, cette année, dans le top 10 du classement du site de recrutement Glassdoor (qui recense les meilleurs employeurs). Si l’entreprise acquiert cette place c’est en partie grâce à son management qui favorise la prise d’initiative. « Chez Danone, nous ne voulons pas de clones, mais de vrais entrepreneurs » confie Franck Riboud PDG de Danone, au site Capital.

L’autonomie demeure un facteur motivant pour les salariés qui doivent toujours être en quête d’idées. Très responsabilisés, ils n’en restent pas moins des plus accompagnés. Les « danoners » ont accès à un réseau social interne, pour communiquer sur leurs questions professionnelles et créer leur communauté d’intérêt. Le but de l’entreprise ? Faciliter autant l’intégration des jeunes recrues que l’adaptation des « seniors » (pour l’apprentissage des nouvelles technologies). Les primes, quant à elles, ne sont pas liées aux réussites des missions, mais au progrès individuel, ce qui permet à chaque salarié d’être valorisé pour ce qu’il est. La directrice des ressources humaines possède une formule bien à elle « Mieux qu’un “great place to work”, nous voulons être un “great place to grow” ».

Crédit agricole, une banque des plus appréciées

Le réseau Français de banques coopératives et mutualistes fut fondé en 1885. 100 ans plus tard la voilà devenu une banque universelle. Celle-ci se démarque de ses concurrents, en étant une des rares présentes dans le classement du site de recrutement Glassdoor. Le PDG Philippe Brassacè eu le privilège d’être sacré meilleur de France. Le groupe l’a bien compris : pour conquérir les clients, il faut que les salariés le soient également. C’est pourquoi certaines pratiques mises en place demeurent très appréciées des collaborateurs, telles que le remboursement (allant jusqu’à 10000 €) des frais de notaire ainsi que des prêts à taux préférentiels pour leur faciliter le relogement, lorsqu’ils sont transférés sur d’autres sites.

« Le but est d’éviter que certains d’entre eux ne soient tentés de quitter l’entreprise » déclare Pierre Deheunynck, directeur des ressources humaines sur le site du Parisien. Les avantages tels que les primes ou les jours de congé supplémentaires ne sont pas négligeables. Le groupe tient également à faciliter la conciliation entre vie professionnelle et privée des employés, à travers certains systèmes comme les crèches d’entreprise mises à leur disposition.

Décathlon, le sport comme motivation

Le groupe français de distribution d’articles de sport, a su exporter son modèle au sein de 28 pays. Fondé par Michel Leclercq en 1996, Décathlon a imposé ses valeurs dans son mode de management et se place au sein de quasiment tous les classements d’entreprises où il fait bon vivre, pour les salariés (notamment présent durant six années consécutives dans le classement de l’institut Great Place to Work).

Une pérennité qui inspire beaucoup d’entreprises. Celle-ci est due en premier lieu au fait de recruter des collaborateurs passionnés par le sport. Impossible de travailler au sein de l’entreprise si ce n’est pas le cas. Les valeurs véhiculées par le sport se retrouvent au sein du travail, telles que la cohésion d’équipe et l’entraide. Décathlon relève qu’à 76% ses salariés partagent le fait « qu’ils peuvent compter sur l’aide des collègues et autres membres du personnel ». Une ambiance chaleureuse et conviviale ainsi que des relations de confiance, sont les clés du bien-être au travail de leurs salariés.

Préparez votre démarche internationale en 3 étapes

La décision d’aborder et de se développer sur un marché étranger représente des engagements financiers et de conséquences matérielles susceptibles d’influencer le fonctionnement même de votre entreprise et de l’entraîner si cette décision n’a pas été mûrement réfléchie à sa perte mais a contrario à un développement inattendu. Elle requiert de ce fait une réelle analyse sur votre capacité à exporter et une préparation méthodique de ce développement international car la réussite de l’export exige une présence durable sur les marchés. Il vous faudra casser vos idées reçues à l’international et préparez votre démarche internationale.

1- Évaluez votre potentiel d’exportation

Le diagnostic export est une étape qui vous permettra d’identifier les forces et faiblesses de votre entreprise au travers d’indicateurs d’évaluation pertinents. Vous disposerez alors des outils pour prendre les mesures correctives afin de démarrer à l’exportation dans les meilleures conditions possibles.

Votre outil de production

Votre prospection sur un nouveau marché vous obligera à vous interroger sur la capacité de production actuelle, le potentiel et la souplesse de l’outil de production afin d’offrir des produits répondant aux goûts et besoins des utilisateurs.

Vos finances

Exporter sur un nouveau marché engendre nécessairement des investissements ou des coûts supplémentaires à court terme comme la prospection ou le recrutement d’un personnel qualifié mais avec une rentabilité qui n’intervient souvent qu’à moyen terme. Des indicateurs comme la progression du chiffre d’affaires actuel, la rentabilité de l’entreprise, l’évaluation du fonds de roulement et l’autonomie financière sont autant de critères quantitatifs significatifs des ressources dont vous disposez pour mener à bien votre projet.

Vos produits

L’aptitude des produits à l’exportation et leur compétitivité s’apprécient selon 3 critères physiques : la durée de vie (produit périssable par exemple) qui affecte les coûts logistiques, la fragilité qui peut grever le coût de revient export, les rapports poids/volume et volume/valeur qui permettent de mesurer l’incidence logistique. Les produits que l’on peut exporter son pléthore mais ils nécessitent souvent quelques adaptations pour pouvoir conquérir les consommateurs étrangers. Ces adaptations peuvent sont souvent liés à la culture et de l’environnement locaux :
la religion : en Asie, le père Noël n’est pas la personne la plus influente auprès des enfants et des adultes et il faudra utiliser un personnage plus populaire,
le climat : le chapeau, qui peut être une fantaisie en France, est indispensable dans certains pays pour se protéger du soleil et donc un vaste marché s’ouvre aux créateurs de chapeaux,
la coloration des cheveux : L’Oréal (et les autres marques de cosmétique !) ont dû développer des colorations adaptées aux cheveux asiatiques,
…Il est donc important d’avoir mené un travail minutieux d’investigation pour identifier les différents critères à prendre en compte dans l’adaptation de votre offre.

La qualité du management

Les indicateurs prendront en compte :

  • le dynamisme commercial au travers du taux de croissance, du délai moyen de réponse aux demandes ou du taux de renouvellement de la clientèle et/ou de la gamme,
  • la capacité de prévision par la fréquence et l’évaluation de la qualité des plans marketing ou d’investissement,
  • les capacités du manager par l’observation des processus de prise de décision, la gestion des incidents (réclamations, reports d’échéances…), la périodicité et le type de tableaux de bord,
  • le savoir-faire de votre entreprise par l’appréciation de l’indice de notoriété dans votre secteur d’activité ou le dépôt de brevets ou modèles.

Votre degré de préparation à l’export

L’ouverture internationale nécessite des compétences et des aptitudes liées aux spécificités culturelles, linguistiques, légales et commerciales des marchés étrangers.
Les indicateurs suivants sont :
• le potentiel humain et ses compétences au travers de son engagement, de sa motivation, de son niveau linguistique, de son ouverture aux cultures,
• la connaissance des formalités et des aides à l’exportation comme les obligations déclaratives, les intervenants (transitaire, administration douanière…), les organismes d’information et d’accompagnement,
• le niveau de maîtrise technique sur les incoterms, les modes de règlement, le financement ou la gestion du risque de crédit,
• l’expérience export au travers de la part du chiffre d’affaires export, du nombre de visites à l’étranger par an ou de la politique de veille sur les marchés étrangers.

2- Sélectionnez votre marché cible

Le démarrage d’une activité à l’exportation peut résulter de difficultés à écouler des surplus, d’opportunités qui peuvent se manifester à tout moment : sollicitation par un acheteur étranger, rencontre sur un salon professionnel… Au-delà de cette phase initiale, il apparaît nécessaire d’adopter une démarche plus volontaire d’identification des marchés porteurs.
Votre sélection des marchés cibles ne saurait se limiter à la sélection d’ensembles régionaux car ils sont constitués de pays dont les niveaux de richesse et de développement sont différents. Il convient donc d’affiner votre approche afin de sélectionner les marchés qui disposent du meilleur potentiel pour votre entreprise mais aussi son accessibilité : du point de vue de la législation, y a-t-il des freins qui peuvent empêcher ou ralentir votre développement (restrictions éventuelles concernant l’importation, normes environnementales, réglementations tarifaires…) ? Ou, au contraire, des facilités (aide des pouvoirs publics, législation sociale très favorable…) ? Dans quelle mesure la culture du pays ciblé est-elle différente des us et coutumes français ? Le pays est-il francophone ?  Sa langue constitue-t-elle pour vous une barrière à l’entrée ?

Les pays à plus grande similitude

Une première approche consiste à rechercher des pays qui présentent des caractéristiques assez proches de votre marché domestique. Celles-ci seront en nombre limité afin de faciliter la mise en œuvre de votre démarche qui sera la suivante. Établissez un « profil de marché » pour certains pays qui vous permettront de retenir ceux qui nécessitent une adaptation limitée de votre mix marketing pour un résultat optimal au regard des moyens engagés.
La localisation et distance géographique par rapport à votre marché national
Ce facteur exerce une incidence sur la logistique à mettre en œuvre (transport, stockage) et sur les coûts de celle-ci. Vous prendrez en compte cet indicateur si les rapports poids/volume et volume/valeur de votre produit vous sont défavorables.

Les pays à plus fort potentiel

Votre entreprise est spécialisée sur une niche technologique et votre marché national est trop étroit pour rentabiliser vos investissements en R&D. Au regard d’une telle situation, les marchés à plus forte similitude ne vous offrent pas les meilleures opportunités de développement. Il vaut mieux identifier les pays à plus fort potentiel qui présentent des perspectives plus intéressantes en termes de débouchés.

La population totale et sa croissance

Le potentiel d’un marché et son évolution sont étroitement liés à ce critère si vous commercialisez des biens de consommation. Ces données ont une incidence directe sur les coûts de distribution ou de communication de votre produit. Observez également le degré d’urbanisation car les différences culturelles et économiques sont importantes entre les ruraux et les urbains.

La situation économique

Le PIB par habitant est un critère d’autant plus important si vous commercialisez des produits dits de confort. Observez également la distribution des revenus dans le cas surtout des pays émergents. N’oubliez pas d’étudier la situation économique de la zone. Une situation économique dégradée se traduit par une diminution des importations voire l’apparition d’un risque politique. Analysez aussi les données du commerce extérieur de votre secteur d’activité. Ces valeurs vous donnent des indications générales sur le degré d’ouverture du marché et sur l’état de l’industrie locale.

L’appartenance à un accord régional (union douanière, zone de libre-échange)

Ces accords sont intéressants si la France en est partie prenante. Dans le cas contraire, ils vont rendre plus difficile l’accès à votre marché en raison d’une situation concurrentielle exacerbée.

Les Infrastructures de transport

Des infrastructures de qualité et en nombre sont garantes de possibilités de choix dans l’acheminement de votre produit, d’un coût raisonnable et de délais respectés. À étudier également : l’état des circuits de distribution physique et de stockage ainsi que les moyens de communication.

Le régime politique

Un régime politique instable n’est guère favorable au développement des activités économiques et commerciales. Le niveau de bureaucratie dans le pays a une incidence sur le climat des affaires.

3- Adaptez votre produit/marque

Pour réussir durablement sur votre marché cible, il faut que vous puissiez différencier votre produit de ceux de la concurrence. La marque, le conditionnement, mais aussi les services liés y contribuent. Ils apportent des éléments distinctifs qui facilitent le choix et la fidélisation du consommateur.
Il convient de vous interroger sur le positionnement de votre produit ou de votre marque. Doit-il être le même que celui adopté sur votre marché domestique ? Rien ne permet de l’affirmer a priori.

Le conditionnement

Le conditionnement de votre produit doit séduire le consommateur étranger. Vous devez donc le revoir au regard des particularités du marché visé et notamment : des conditions climatiques, des habitudes des consommateurs en matière d’usage du produit et des sensibilités locales qui se manifestent par des préférences en matière de couleurs, de formes…
Parallèlement à cet examen de la dimension commerciale de votre conditionnement, il vous faudra examiner ses caractéristiques physiques afin d’intégrer : la réglementation locale sur la nature des matériaux utilisés, des contraintes logistiques plus importantes du fait de l’exportation et des demandes spécifiques de distributeurs locaux.
Le conditionnement d’un produit tient une place importante dans la décision d’achat du consommateur. Plusieurs éléments sont à prendre en compte :

  • les couleurs utilisées : elles n’ont pas la même signification dans tous les pays, alors gare aux fautes de goût ! Le rouge, la couleur fétiche des chinois !
  • les réglementations locales : certains pays imposent de faire figurer sur les produits des mentions obligatoires (composition du produit, modalités de conservation, etc.). Ces mentions doivent parfois occuper une taille spécifique ou être formulées d’une façon très précise, comme sur les paquets de cigarette. Vous devrez donc peut-être faire des mises à jour.
  • …..

Les prestations liées

Très importantes pour les biens d’équipement, ces prestations liées à votre produit permettent de vous différencier de la concurrence et de fidéliser votre clientèle. Elles concernent principalement l’installation, l’assistance technique et l’organisation de la maintenance.
Sur certains marchés, le niveau de formation des utilisateurs s’avère insuffisant : il vous faudra alors constituer une équipe capable de procéder à l’installation, la mise en route de l’équipement et à la formation du personnel utilisateur.
Il convient d’assurer une maintenance dans les meilleures conditions possibles et vous serez généralement conduit à le sous-traiter à un distributeur ou à une entreprise locale. Une telle solution fonctionne bien à condition que vous lui apportiez un soutien au niveau financier en prenant en charge par exemple, le premier stock de pièces détachées et un soutien technique par la formation de son personnel.

Le positionnement du produit

L’exportation place votre produit dans un nouvel environnement, avec d’autres concurrents et de nouveaux consommateurs. Il peut être perçu différemment et acquérir ainsi des fonctions, une image, une identité qui peuvent différer de celles qui lui sont attribuées sur le marché français. L’ensemble de ces éléments déforme donc ses avantages concurrentiels, dans un sens favorable ou pas. Vous devez donc effectuer une nouvelle identification de ses axes de différenciation de façon à disposer d’un positionnement adéquat sur le marché et ajuster, en conséquence, votre plan marketing.

La marque

Vous commercialisez actuellement votre produit en marque de distributeur (MDD) sur le marché français soit sous le nom d’un distributeur ou sous une appellation créée exclusivement à l’usage de ce dernier. Il vaut mieux utiliser la même solution sur le marché cible et engager une négociation avec le ou les distributeurs pressentis afin de mieux cerner leurs attentes et celles de leurs clients.
En cas d’impossibilité d’utiliser votre marque sur le marché étranger pour l’une des raisons évoquées ci-dessus, il est nécessaire de rechercher un nouveau nom. Dans ce cas, vous devez en rechercher un qui ne soit pas trop marqué par un contexte culturel et linguistique. Vous limiterez ainsi vos investigations lors de la commercialisation sur un nouveau marché cible. Travailler en marque propre permet de mieux maîtriser son plan marketing. Toutefois, une démarche rigoureuse s’impose. Avec une nouvelle marque, vous créez un nouveau produit qu’il faudra faire connaître au consommateur.