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Zoom sur l’Afrique des start-up

Les start-up ne se développent pas qu’en Occident. En Afrique, on observe un véritable engouement pour les jeunes pousses qui fleurissent aux quatre coins du continent. Souvent orientées vers le numérique, elles apparaissent dans tous les domaines. Pour répondre à cette passion nouvelle, des aménagements voient le jour, notamment au Nigéria, au Kenya et en Afrique du Sud. Petit aperçu de la situation entrepreneuriale en Afrique.

L’entrepreneuriat comme issue de secours

L’entrepreneuriat attire énormément de jeunes africains, comme semble l’indiquer une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publiée en 2015, selon laquelle 60 % des jeunes africains interrogés, âgés de 18 à 34 ans, se disent « optimistes quant au potentiel économique de l’entrepreneuriat et croient avoir les compétences et le savoir requis pour créer une entreprise ». Pour une partie d’entre eux, monter son entreprise ne constitue pas une vocation, certains choisissent cette option pour éviter le marché du travail qui demeure modeste en Afrique. La même étude révèle également que « moins de 45 % des jeunes entrepreneurs africains ont achevé leur cycle d’études secondaires », un triste constat qui prouve que la voie entrepreneuriale représente une issue de secours pour beaucoup de jeunes issus de ce continent. Le manque de moyens dû à la pauvreté dans certains pays représente évidemment une barrière supplémentaire mais il existe tout de même des entrepreneurs diplômés et ambitieux qui montent leur boîte et réussissent avec brio ! Le prix de « Start-up africaine de l’année » a même été instauré afin d’encourager et récompenser les entrepreneurs méritants. Si certains sont poussés à créer leur entreprise faute d’emploi, les jeunes africains ne manquent pas d’idées et innovent dans tous les domaines.

Des entreprises qui répondent à des besoins précis

Les start-up africaines voient le jour dans des secteurs très différents et répondent à des besoins spécifiques. À titre d’exemple, M-Pedigree, fondée par le Ghanéen Bright Simons, lutte contre la circulation de faux médicaments qui tue environ 100 000 personnes chaque année. La start-up propose de vérifier l’authenticité d’un médicament grâce à l’application Goldkeys ou à un simple SMS contenant le code de la boîte de remèdes. Une réponse « ok » ou « no » survient dans la minute en indiquant la référence du médicament. Partenaire de géants comme Sanofi Aventis ou Guilin, la plateforme Goldkeys a reçu, en 2014, plus de 100 millions de codes. Dans un autre domaine, Wecyclers permet à une partie des 12 millions d’habitants de Lagos, capitale du Nigéria, d’évacuer leurs déchets et de les recycler. Une vingtaine de cyclistes Wecyclers parcourt les quartiers excentrés, où il n’existe aucun service de récolte des déchets, pour ramasser des centaines de kilos de déchets ménagers chaque jour. Rétribués en nourriture, argent ou articles de ménage, les cyclistes Wecyclers ont collecté plus de 600 tonnes de déchets depuis le lancement de la start-up. Les jeunes pousses apparaissent jusque dans le domaine littéraire, notamment avec ZoomVocal, start-up ivoirienne axée sur le développement du livre audio. Cette entreprise, créée en 2015 par Pierre Agounkpeto, ambitionne de devenir le « Netflix du livre » et propose de télécharger des livres audios pour un tarif compris entre 0,70 et 7,6 euros, et compte 1 300 utilisateurs. Les jeunes africains innovent dans des secteurs variés et recourent de plus en plus aux nouvelles technologies. Un nombre croissant d’entrepreneurs se lance dans l’aventure du numérique, ce qui pousse certains pays à aménager des infrastructures pour accueillir de véritables viviers de start-up.

L’Afrique numérique cultive ses talents

L’intérêt pour l’informatique grandit chez les Africains et certaines régions s’adaptent à ce secteur d’activité en pleine expansion. La Yabacon Valley a vu le jour dans la capitale nigériane, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud ou encore le Kenya mettent en place des concours et des programmes pour aider les porteurs de projets dans le numérique à le concrétiser. Pour encourager les jeunes à se lancer dans cette voie, les investisseurs ne manquent pas d’idées : des « hackatons », compétitions créatives, sont financées par de multiples acteurs tels que BBC World Service, pour inciter les jeunes à démontrer leurs capacités. Au Togo, des communautés de « makers » se forment et fondent des « fablabs », des laboratoires de fabrication tels que le Woelab togolais. Le continent voit de multiples initiatives apparaître pour encourager ses jeunes entrepreneurs, dont certains rencontrent un succès fulgurant. La première licorne africaine (entreprise évaluée à plus d’un milliard de dollars avant d’être cotée en bourse, ndlr) a pris vie il y a moins de cinq ans. Jumia, cofondée par le Nigérian Jérémy Hodara, se présente comme le « Amazon africain » avec son « Jumia Mall », gigantesque centre commercial virtuel. Des petites annonces type Leboncoin.fr au Booking.com local, cette entreprise propose des accès à de multiples ressources via ses neuf sites et emploie quelques 5 000 personnes. Les entrepreneurs africains continuent de se développer sur leur continent mais concluent souvent des partenariats avec des entreprises occidentales. Leur autonomie peut ainsi parfois être remise en question.

Un rattachement à l’Occident quasi-systématique

Les créateurs de start-up africaines ne manquent pas d’idées mais les moyens financiers leur font souvent défaut. Beaucoup d’entre eux signent, de fait, des accords avec des partenaires occidentaux, ce qui leur permet de se développer plus rapidement. Jumia résulte de l’association de Jérémy Hodara avec le Français Sacha Poignonnec, la jeune pousse ivoirienne ZoomVocal alimente son stock grâce à trois contrats passés avec des maisons d’édition françaises, M-Pedigree compte des partenaires comme Orange ou Sanofi et les concours hackatons découlent souvent d’initiatives européennes. Des talents recherchés et soutenus par des Africains mais toujours plus ou moins dépendants de l’Occident.

Produits dérivés : l’avenir de l’industrie musicale ?

Les ventes de disques chutent d’année en année, ce qui inquiète beaucoup les labels de production musicale. Si ce secteur est en perte de vitesse, celui des produits dérivés, lui, a le vent en poupe. Les festivals et sites internet vendent davantage de casquettes que de CD, et les vêtements à l’effigie de certains groupes représentent un élément identitaire fort. Les produits dérivés sauveront-ils l’industrie musicale ?

La difficile mutation du disque vers le numérique

Cette affirmation ne surprendra personne : les labels de production musicale écoulent de moins en moins de CD. Le streaming et le téléchargement constituent les principales causes de ce désintérêt du public : les plateformes type iTunes ou Deezer permettent de télécharger ou d’écouter des musiques en ligne pour un prix d’abonnement dérisoire comparé au prix d’un CD. Offrant de nombreuses heures d’écoute et une grande diversité d’artistes et de style, ce mode d’écoute s’avère plus rapide et adapté au mode de vie moderne. Le streaming musical représenterait 42% des revenus de la vente musicale en France, d’après un rapport du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique). Certains labels ont pris le train en marche et lancent leurs propres sites de streaming afin de concurrencer ces nouveaux venus comme Sony, dont 24% du chiffre d’affaires résultent du service streaming proposé par l’entreprise. Pour les derniers acheteurs de CD, le code semble aussi avoir changé, ces objets ne représentent plus la même chose qu’il y a quarante ans.

La symbolique du disque transformée

Il semblerait que, depuis quelques années, le disque remplisse une fonction différente. Dans les années 60-70, un album studio incitait le public à se déplacer pour voir l’artiste en concert. Suite à cet événement paraissait l’album Live, qui permettait, entre autres, de vendre plus de disques. Une machine bien rodée qui a fini par rouiller car depuis quelque temps, le disque présenterait davantage la fonction de « souvenir du concert ». Vu l’essor des festivals, qui se déroulent tout au long de l’année, et les prix des billets comparés à ceux des disques, le public préfèrerait acheter les albums studios seulement après la performance des artistes en concert, en guise de souvenir du moment. L’achat du disque représente désormais un investissement plus réfléchi, contrairement aux produits dérivés, qui eux, s’écoulent comme des petits pains !

L’essor du secteur des produits dérivés

Sur internet comme dans les festivals, il s’agit d’une réalité : les groupes vendent beaucoup plus de t-shirts et de casquettes que d’albums. La musique étant aujourd’hui accessible en illimité et sur une foule de terminaux, elle ne fait plus l’objet des recherches principales des fans. Ceux-ci se concentrent sur l’achat de produits dérivés d’artistes et cette catégorie ne comprend pas uniquement les vêtements. Les stickers, les badges, les figurines à l’effigie de groupes ou d’icônes comme Michael Jackson fleurissent et se vendent en boutique, aux concerts ainsi qu’en ligne sur des sites généralistes et spécialisés. D’autres types de produits à l’image de certains groupes connaissent également un réel succès tels que les instruments modèles « signature ». La marque de guitares Epiphone a, par exemple, lancé Les Paul Custom ZakkWyldeBulleye, du nom du guitariste de Black Label Society. Des articles au prix souvent très élevé (comptez en moyenne 25 euros pour un t-shirt acheté en concert ou sur le site officiel) mais pour lesquels les fans sont prêts à mettre le prix car ils représentent beaucoup plus que de simples vêtements ou accessoires. Arborer un t-shirt ou un pull à l’image de Marilyn Manson n’arrive pas par hasard mais répond à un profond besoin d’identification.

Le style musical comme facteur identitaire

Yves Bigot, le Directeur des programmations RTL, confiait en 2011 au site Atlantico que, selon lui, « le fétichisme » sauvera la musique pour deux raisons. Premièrement, l’auteur évoque la puissance culturelle de certains univers musicaux auxquels trois générations se sont successivement identifiées. Il précise que ce phénomène demeure très présent au niveau des fans de hard rock. En se penchant un peu sur ce milieu, on remarque en effet que les fans de ce style musical ont développé une culture indépendante et une série de codes vestimentaires particuliers, pour s’affirmer entre eux mais aussi vis-à-vis de la société qui les entoure. Lors de festivals dédiés au métal et consors, tels que le Hellfest ou le festival de Wacken, les t-shirts de groupes font les clans : un fan de Kiss adressera difficilement la parole à un fan de MötleyCrüe et inversement. Plus important, affirmer son appartenance à un style musical revient à revendiquer des valeurs et une identité en rupture avec les codes en vigueur. Les hommes portant les cheveux longs subissant encore les regards accusateurs se servent de cette image pour affirmer leur personnalité et ce depuis des générations, d’où l’idée que les produits dérivés de certains groupes ont encore de beaux jours devant eux.

Les produits dérivés : une alternative à nuancer

Aux vues des arguments précédents, on s’attend à une réponse totalement affirmative. Sauf qu’il ne faut pas oublier que ces produits et cette identité émanent grâce à… la musique ! Sans personne pour les produire, les mixer, les retravailler ou les enregistrer, les chansons ne peuvent voir le jour. Pire, en cas d’absence totale de label pour recruter et financer les artistes, la création artistique serait réservée à quelques rares initiés très au point sur tous les fronts, ce qui limiterait énormément d’artistes ! Vivre de sa musique n’a jamais été simple pour personne, les plateformes streaming présentent au moins l’intérêt de rendre la musique accessible à tous. De fait, les produits dérivés constituent sans doute une ressource complémentaire pour garder la tête hors de l’eau le temps de trouver une solution pour actualiser l’industrie musicale.

Le groupe ALILA, fondé par Hervé Legros, pose une nouvelle pierre dans le département du Rhône

Avec sa nouvelle résidence Les Jardins Zen à Grézieu-La-Varenne, le groupe ALILA contribue à développer un habitat haut de gamme pour le logement conventionné aux côtés des bailleurs, des acteurs du 1% et des collectivités.

La création de la Résidence Les Jardins Zen

En plein cœur d’un espace boisé et préservé au centre de la commune de Grézieu-La-Varenne, la Résidence Les Jardins Zen propose un ensemble de 53 logements locatifs sociaux, dont 44 appartements et 9 villas avec jardin allant du T2 au T5. La résidence comporte notamment 7 logements adaptés pour les personnes âgées. L’ensemble résidentiel certifié Qualitel est destiné à accueillir des programmes locatifs sociaux PLUS, PLAI et PLS (pour le collectif) et PLUS ET PLS (pour les villas).

Le groupe ALILA : spécialiste du logement conventionné et intermédiaire !

Créée en 2007 par Hervé Legros, ALILA est un promoteur privé spécialis dans la construction de logements conventionnés et intermédiaires. Le Groupe travaille aux côtés des bailleurs et collecteurs du réseau Action Logement, pour construire des logements neufs de haute qualité. ALILA fait partie des plus importants promoteurs français, avec un chiffre d’affaires en 2016 de 271 millions d’euros et un volume d’affaires de 732 millions. Le groupe a développé et initié en France un nouveau modèle de partenariat public-privé vertueux avec les bailleurs, les maires, les collectivités et les Métropoles, pour les accompagner dans la mise en œuvre de leur politique du logement.

Un entrepreneur autodidacte

Hervé Legros est autodidacte et quitte rapidement les bancs de l’école pour se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est au début des années 2000 qu’Hervé Legros franchit les portes du monde de l’immobilier en tant qu’agent commercial. Vite pris de passion par ce secteur d’activité il décide de lancer sa propre agence immobilière et réussit à s’imposer en ouvrant successivement 3 agences immobilières dans la région lyonnaise. En 2003, Hervé Legros se lance dans une nouvelle aventure et cée sa société de promotion immobilière, HPL, dont la spécialité est d’identifier des parcelles inexploitées pour y construire des maisons groupées qu’il commercialise ensuite via son réseau d’agences. En 2008, Hervé Legros revend son réseau d’agences pour se consacrer pleinement à ses activités de promotion immobilière,en 2012, tout s’accélère : il organise une levée de 5 millions d’euros, et invite plusieurs investisseurs à le rejoindre dans cette activité. La société HPL Promotions, qui affiche à l’aube de sa dixième année un chiffre d’affaires de près de 75 millions d’euros, est rebaptisée Alila.

Un développement national

ALILA poursuit aujourd’hui son développement au plan national. Dans un contexte de manque de logements sociaux en France son modèle de construction de logements de haute qualité à coûts maîtrisés séduit de plus en plus. En 2016, le Groupe ALILA a développé 4 306 logements à travers 109 programmes dans 6 régions de France, dont 2 179 en Rhône-Alpes.

L’innovation comme moteur de développement

La même année, ALILA intègre l’écosystème d’open-innovation Impulse Labs qui regroupe les acteurs français engagés pour accélérer l’innovation dans l’habitat social. ALILA souhaite capitaliser sur ce partenariat pour détecter et soutenir des startups françaises innovantes, qui pourront notamment développer leurs projets au sein des programmes immobiliers du groupe.

Ces choses que font les personnes ultra-productives

Tout le monde n’est pas égal face à la productivité, certaines personnes ont tendance à tout remettre à plus tard et à ne rien faire alors que d’autres font avancer les choses à une vitesse fulgurante et leurs objectifs sont vite atteints. Nous voulons tous être comme eux et cela est tout à fait possible à condition d’adopter la bonne attitude. Que faire pour être ultra-productif ?

Elles se préparent au jour suivant avant de quitter le bureau

Les personnes ultra-productives terminent chaque jour en préparant le suivant. Cette pratique permet deux choses : cela vous aide à solidifier ce que vous avez accompli aujourd’hui tout en vous assurant que le lendemain sera tout autant productif. Se préparer ne prend que quelques minutes et c’est le meilleur moyen de clore un jour de travail. Comme le disait si bien Benjamin Franklin : « pour chaque minute consacrée à organiser, une heure est gagnée ». La grande majorité des entrepreneurs, tels que Gary Vaynerchuk ou Chris Goward, pour ne pas dire tous, récapitulent toujours leur programme du lendemain.

Elles prennent le taureau par les cornes !

Cela consiste tout simplement à commencer la journée avec la tâche la plus dure et la plus importante que vous avez à faire. Ainsi, vous aurez tout le reste de la journée pour vous focaliser sur des tâches qui vous inspirent plus. C’est le meilleur remède contre la procrastination et les gens ultra-productifs, à l’instar dTim Ferriss, commencent toujours leur journée comme cela.

Elles savent dire non

« Non » est un mot puissant que les gens ultra-productifs n’ont pas peur d’utiliser. Lorsque le moment de dire non est arrivé, ils ne font pas dans les demi-mesures comme « je ne pense pas » ou « je ne suis pas certain ». Refuser un nouvel engagement signifie respecter ceux que vous avez déjà et cela vous donnera plus de chance d’aboutir à leur succès.

Des études menées à l’Université de Californie à San Francisco ont montré que plus vous avez du mal à dire non, plus vous êtes susceptible d’éprouver du stress, de l’épuisement professionnel, voire tomber en dépression. Apprenez à dire non et cela améliorera votre humeur ainsi que votre productivité.

Elles savent utiliser les nouvelles technologies à bon escient

On accuse souvent la technologie d’être une distraction, mais utilisée à bon escient, elle peut aider à vous concentrer. Les gens ultra-productifs savent détourner la technologie à leur avantage. Au-delà de la simple mise en place de filtres dans leurs boîtes e-mail afin de classer les messages par ordre de priorité, l’utilisation d’applications comme IFTTT afin de mieux s’organiser. Albert Proust (PDG de Netwyse Labs) ou encore Sanjay Shenoy (fondateur de la start-up Clickmeister), entre autre, utilisent cette application.

Elles n’essayent pas d’accomplir plusieurs tâches à la fois

Les personnes ultra-productives savent que courir après deux lièvres à la fois (voire plus) tue la productivité. Des recherches menées à l’Université de Stanford confirment qu’accomplir plusieurs tâches à la fois se révèle être moins productif que d’en faire une à la fois. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui sont régulièrement bombardées d’informations peuvent ne pas prêter autant d’attention ou ne peuvent pas passer d’une tâche à une autre aussi bien que ceux qui n’accomplissent qu’une tâche à la fois. Elles sont mal effectuées étant donné que les personnes ont du mal à organiser leurs pensées et à filtrer les informations pertinentes.

Elles savent déléguer

Les personnes ultra-productives acceptent le fait qu’elles ne sont pas les plus intelligentes ni les plus talentueuses. Elles savent faire confiance aux autres pour certaines tâches ainsi, elles peuvent se focaliser sur leur travail personnel.

Comment utiliser LinkedIn de façon optimale ?

Ce réseau social professionnel constitue aujourd’hui le plus important de sa catégorie avec 450 millions de membres. Créé en 2003, il permet de se connecter avec d’autres professionnels voire de décrocher un emploi. LinkedIn peut se révéler extrêmement utile mais certaines de ses fonctionnalités demeurent méconnues. Voici donc quelques astuces pour utiliser au mieux cet outil.

L’utilité d’un réseau social professionnel

Surnommé le « Facebook des pros », LinkedIn permet de mettre des professionnels en relation. Tout utilisateur peut taper le nom d’un collègue, d’une entreprise ou même l’intitulé d’un poste dans la barre de recherche et envoyer une demande de contacts à tous les membres correspondant à sa requête. Il compte 106 millions d’utilisateurs actifs et 70% des cadres supérieurs français déclarent y être inscrits. Étant donné la renommée de ce réseau social, il peut s’avérer utile de « se connecter » avec les membres d’un secteur professionnel précis. Grandes entreprises, PME, start-up, entrepreneurs, indépendants ou demandeurs d’emploi s’en servent notamment dans les domaines du marketing, de la vente ou du recrutement. Les services de type LinkedIn Job Search, directement affilié au réseau social, mettent à disposition des entreprises et des demandeurs d’emploi une plateforme gratuite pour émettre ou postuler à des offres d’emploi. Ce service ne s’adresse pas uniquement aux candidats, comme on pourrait le penser, mais peut aussi se révéler d’une grande utilité pour les entreprises elles-mêmes.

Gagner en visibilité en optimisant son profil

Un profil riche et facile à lire incitera l’employeur ou le demandeur à le consulter jusqu’au bout. En tant que premier réseau social professionnel du monde, LinkedIn permet à ses membres de bénéficier d’un très bon référencement naturel sur les moteurs de recherche, leur visibilité est donc accrue et il s’agit de l’optimiser ! Pour cela, commencez par insérer un maximum de mots-clés dans les diverses sections de votre profil, notamment dans votre résumé et votre titre professionnel. Vous apparaitrez ainsi dans les résultats de recherche menés par d’autres utilisateurs. Il demeure important d’avoir une page visuellement agréable, les détails tels que la photo de couverture complètent le texte et le look réseau social attirent le regard. LinkedIn donne aussi la possibilité de simplifier son URL afin que les autres le retrouvent et le partagent plus facilement. Si vous disposez déjà d’un site web pour votre entreprise, vous pouvez y intégrer votre compte grâce à un badge et ainsi agrandir votre réseau en invitant les visiteurs à vous rejoindre sur le réseau. Certaines sections permettent de décrire les expériences professionnelles, alors profitez-en : détaillez vos missions et fournissez des exemples, votre profil peut rapidement se transformer en CV et tourner à votre avantage. Augmenter sa visibilité LinkedIn ne s’avère pas si compliqué et peut se révéler extrêmement bénéfique, pour les demandeurs comme pour les recruteurs. La plateforme a également développé quelques outils afin d’optimiser la forme d’un profil, les annonces de postes à pourvoir et la mise en relation entre postulants et entreprises. 

Job Slots, Resume Builder : la boîte à outils de LinkedIn

Poster une offre d’emploi sur LinkedIn n’a rien de sorcier : cette opération peut s’effectuer gratuitement directement depuis le compte de l’entreprise. Il suffit pour cela de « Publier une offre d’emploi » dans la rubrique « Emploi ». Le format proposé, clair et efficace, est accessible aux clients traditionnels comme Recruiter (profils spéciaux affiliés à des comptes Premium). Consulter ces offres s’avère d’une simplicité enfantine puisque le réseau dispose de son propre moteur de recherche d’offres d’emplois, LinkedIn Job Search. Côté demandeurs, construire un CV en béton n’a jamais paru aussi simple : Resume Builder met à disposition plusieurs modèles et il suffit d’exporter sa version d’origine en format PDF pour obtenir un document remis à neuf. La formule payante Job Seeker, quant à elle, leur propose des aides pour mettre en avant leurs candidatures. Associer un candidat à l’offre qui lui correspond semble également possible grâce aux Job Slots. Cette fonctionnalité fait automatiquement parvenir les annonces des entreprises aux profils correspondants afin de faire gagner du temps aux deux parties. Les offres apparaissent sur la page d’accueil des postulants qui sont tous présentés à l’entreprise qui peut alors choisir de les contacter. Certaines fonctionnalités demeurent cependant payantes et réservées aux entreprises, notamment celles attribuées aux comptes Premium. 

Différents comptes Premium pour les entreprises

Ce réseau, du fait de sa popularité, donne automatiquement accès à une meilleure visibilité et certains de ses services se voient réservés aux entreprises. À titre d’exemple, les comptes LinkedIn Recruiter Entreprise et Recruiter Lite donnent accès aux recruteurs aux 450 millions de profils disponibles et aide à cibler les meilleurs. Ces formules procurent une interface supplémentaire à celle du compte de l’entreprise. Les abonnements à ces fonctionnalités constituent de gros investissements et coûtent entre 900 et 7 000 euros par an mais offrent notamment l’accès aux profils idéaux et à des espaces de partage de dossiers et de discussions de groupe. D’autres comptes sont destinés, comme Business Plus, aux utilisateurs intensifs souhaitant accroître leur réseau rapidement et donnent accès à tous les profils. Sales Navigator, adressé aux professionnels de la vente, sert à multiplier les opportunités commerciales et à trouver des prospects à travers l’outil dédié, Lead Builder. De plus en plus de critiques de ces formules se font néanmoins entendre, concernant Sales Navigator, l’outil est souvent jugé inutile ou incomplet et les comptes Recruiter nécessitent un budget très conséquent. 

Un compte Premium est-il indispensable ?

La version gratuite de LinkedIn présente, elle aussi, des plus : elle permet, entre autres, de détailler ses activités ainsi que ses actualités au format réseau social, moderne et attrayant. En complément d’un éventuel site professionnel, ce compte consolide votre e-reputation et vous donne l’opportunité de mettre en valeur votre expertise, votre expérience et votre savoir-faire. L’utilité du compte LinkedIn réside aussi dans la rapidité à construire un réseau. Les clients qui figurent parmi les contacts de l’entreprise lui donnent accès à leurs relations et ainsi de suite. Les entreprises se servent également de LinkedIn pour repérer des prospects, des candidats et de nouveaux partenaires parmi la multitude de profils correspondants et accessibles en un clic. Il demeure donc tout à fait possible d’accroître sa visibilité sans pour autant s’offrir un compte Premium, qui semble plus adapté aux utilisateurs intensifs du réseau social.

Les 200 finalistes de La Fabrique Aviva dévoilés !

L’assureur Aviva France lançait cette année la deuxième édition de son concours La Fabrique Aviva, qui a pour but de partager un million d’euros entre 200 entrepreneurs. Désignés par le grand public, les finalistes recevront entre 2 000 et 50 000 euros chacun en fonction de leur prestation devant un jury.

Un million d’euros pour 200 finalistes 

Le concours La Fabrique Aviva propose, pour la deuxième année consécutive, d’aider des entrepreneurs dans leur financement en faisant évaluer leurs projets par le grand public. Un million d’euros sont répartis entre les 200 favoris. Depuis le début de l’année 2017, une plateforme en ligne du nom du concours était mise à disposition des candidats qui y présentaient leurs idées qui devaient présenter un fort impact social ou environnemental. Evalués par près de 2,5 millions de visiteurs, 200 de ces entreprises se sont démarquées et recevront, suite à leur performance devant un jury, une somme allant de 2 000 à 50 000 euros pour les plus appréciés par l’assureur. Les 58 Grands Gagnants remporteront entre 5 000 et 50 000 euros tandis que les 142 autres recevront chacun 2 000 euros. 

Quatre catégories de projet mises en valeur

Venus de toute la France, les projets en compétition sont répartis en quatre catégories : « emploi, éducation, formation » ; « lien social, inclusion, citoyenneté » ; « handicap, santé, alimentation » ; « environnement, biodiversité, énergie ». Parmi les 200 finalistes, on compte notamment 7 projets dans chacune d’elles qui recevront un « coup de pouce » de 5 000 euros. Thibault de Saint-Simon, Directeur de la Communication et du Développement Durable d’Aviva France, déclare au sujet du concours : « Aviva est particulièrement fier du dynamisme et de la créativité démontré par les porteurs de projet pour convaincre le grand public. Avec près de 2,5 millions de votes distribués, il est clair que l’entrepreneuriat social et environnemental séduit les français. Circuits courts, inclusion sociale, citoyenneté ou agriculture durable… autant de thèmes dans lesquels s’épanouissent l’innovation de nos entrepreneurs engagés avec des solutions concrètes pour répondre à beaucoup de défis de notre société. Place maintenant aux jurys avec le soutien de nos partenaires et de nos agents généraux très engagés dans le tissu entrepreneurial local. »

Les prochaines étapes du concours La Fabrique Aviva

Les 200 finalistes vont maintenant présenter leurs projets devant des jurys locaux composés d’entrepreneurs, d’agents ou de collaborateurs Aviva et d’experts locaux. L’évaluation des projets se fera selon trois critères : la présentation visuelle, la cohérence économique et la capacité à créer des emplois ainsi que l’utilité du projet. Au cours de cette phase, les jurys désigneront 44 lauréats qui se verront attribuer une enveloppe de 5 000 ou de 10 000 euros. Deux autres, élus Prix des collaborateurs Aviva et Prix des Agents Aviva, remporteront 8 000 euros chacun. Douze autres Grands Gagnants participeront à une nouvelle audition le 27 juin 2017 pour récolter entre 25 000 et 50 000 euros.

Quels services de partage d’informations pour votre entreprise ?

De multiples organismes proposent de mettre à disposition des sociétés des plateformes de partage de documents ou même d’événements. La mise en commun de fichiers électroniques permet souvent à plusieurs membres d’une équipe de gagner un temps fou. Petit tour d’horizon des services de diffusion et partage d’informations indispensables proposés aux entreprises.

Google et sa G Suite

Mise au point par Google, l’entreprise d’Alphabet, la G Suite se compose de plusieurs outils de partage de documents et de conversation de groupes qui peuvent se révéler de véritables atouts pour une entreprise. Gratuits pour la plupart, ces services se veulent accessibles à tous. Très pratiques et simples d’utilisation, beaucoup d’entreprises font appel aux services comme Gmail ou au Drive, la version Cloud de Google. Elle permet de partager des documents type Word, Excel ou même PowerPoint avec d’autres membres qui peuvent en modifier le contenu et travailler ensemble depuis des postes différents. Ni la taille du fichier, ni le nombre de documents créés n’est limité, un autre avantage qui séduit les entreprises. Accessibles sur tous les terminaux, du Smartphone à l’iPad, ces services comme Google Plus, messagerie électronique conçue pour la communication d’entreprise, accélèrent la diffusion d’informations et facilitent le partage de tâches ainsi que la mise en commun de connaissances. Google Calendar offre, quant à lui, la possibilité de synchroniser plusieurs comptes Gmail sur un événement et de les avertir tous en même temps. Autant de fonctionnalités qui, rattachées au géant des moteurs de recherche, mettent à disposition de chacun des plateformes simples d’utilisation et gratuites. Seul hic : de plus en plus de critiques se font entendre concernant la confidentialité des informations circulant sur Google. La G Suite ne se cache pas de procéder à l’analyse automatique du contenu des e-mails afin de filtrer les spams et de fournir de la publicité ciblée à ses utilisateurs. D’autres services de partage de données gratuits, très utilisés, existent et chiffrent leurs données comme le SkyDrive ou Dropbox. 

SkyDrive, Dropbox et Box, la confidentialité du partage en plus

Les données laissées « à l’air libre » sur Google inquiètent certains, qui émettent des doutes quant à la confidentialité accordée. Les services gratuits dispensés par Microsoft avec le SkyDrive ou Dropbox mettent en avant le chiffrement des données auxquelles ils procèdent systématiquement. Ces services proposent de transférer des fichiers via un lien URL et peuvent restreindre leur accès à ceux-ci grâce à un mot de passe. A titre d’exemple, pour éviter toute modification ou falsification des documents partagés, Dropbox ne présente que des fichiers en lecture seule. La possibilité de travail en commun sur ces plateformes se voit donc réduite, seule la consultation demeure réalisable. Autre inconvénient, la taille des documents : les solutions gratuites de SkyDrive et Dropbox limitent les envois à 7 Go maximum et ne proposent 100 Go de fichiers que dans le cadre de forfaits payants. Ce type de solutions, comme Oodrive ou Wimi, permet tout de même d’offrirplus de services tout en renforçant la confidentialité.

Oodrive et WeDrop : deux solutions pour partager et collaborer en ligne

Ce premier exemple, pensé pour les professionnels, présente sur son site quatre services : partage de fichiers, collaboration en ligne, synchronisation et sécurité des données. Cette dernière se trouve garantie par le stockage des documents dans une « dataroom » sécurisée (espace virtuel dédié au stockage, ndlr). Ce mode de rangement permet aussi à Oodrive de disposer de plus grands espaces pour engranger les dossiers envoyés. En plus de ces services de partage de fichiers, ce logiciel propose également un navigateur d’entreprise (qui centralise toutes les recherches effectuées en ligne par la firme). De son côté, WeDrop récupère les fichiers importés par simple glissé-déposé et propose une gestion documentaire avec la possibilité d’attribuer des droits aux utilisateurs avec lesquels partager des fichiers (lecteur, contributeur ou manager). A partir de 15 euros par mois, ce service permet aussi de collaborer grâce à un système de fil d’actualités ainsi que de notifications et permet à ses utilisateurs de commenter des projets et dossiers.

Wimi : pour gérer vos tâches et projets collaboratifs

Ce logiciel, très bien noté par ses utilisateurs, se présente comme un service en ligne de gestion de projet connu aussi pour ses propriétés de partage de dossiers. Wimi propose un grand nombre de services inscrits dans le partage de données d’entreprise, notamment celui de communication électronique, de chat entre les membres, un agenda partagé ou encore la possibilité de partage d’écran. Le partage de fichiers est assuré par le Wimi Drive. Accessible pour la modique somme de 5 euros, il peut grandement faciliter la gestion de l’entreprise.

Logiciel de partage ou réseau interne ?

De nombreuses entreprises se tournent vers la création d’un réseau interne plutôt que vers l’acquisition d’un logiciel de partage. Aussi appelée RSE (Réseau Social d’Entreprise), cette solution consiste à mettre en place une plateforme collaborative offrant un système de communication pour les membres de votre entreprise en interne ainsi que pour son écosystème externe (clients, fournisseurs, distributeurs, partenaires…). Plus complet qu’une simple solution de collaboration en ligne, ce système est considéré comme un intranet central qui relie tous les membres d’une communauté donnée entre eux et permet des échanges horizontaux et verticaux (où les informations circulent entre tous les niveaux hiérarchiques et non depuis les supérieurs). Le RSE s’inscrit dans une dimension à long terme, contrairement aux logiciels de partage en ligne. Les abonnements aux services collaboratifs s’étalent sur une durée limitée dans le temps. Le réseau social d’entreprise, quant à lui, s’intègre totalement à l’entreprise elle-même mais il demeure tout à fait possible d’associer ces deux outils.

Le crowdfunding vaut-il mieux que les banques ?

Le crowdfunding, ou financement participatif, a émergé ces dernières années comme un moyen idéal pour financer leurs projets de création grâce à l’investissement des particuliers. Les plateformes se multiplient et la demande semble forte. Mais ce mode de financement possède également ses limites. Décryptage.

La bonne santé du crowdfunding.

Popularisé en 2008 grâce au financement par des internautes du premier album du chanteur Grégoire à hauteur de 70 000 euros sur le site MyMajorCompany, le crowdfunding a connu depuis une évolution croissante. En France particulièrement, les plateformes ont permis de collecter 300 millions d’euros en 2015 contre 152 millions d’euros en 2014, selon le baromètre réalisé par Compinnov pour l’association Financement Participatif France. Le public adhère par ailleurs de plus en plus à cette nouvelle forme de financement. Au total, 2,3 millions de Français, soit un million de plus qu’en 2014, ont financé un projet en crowdfunding depuis le lancement des plateformes. Ils ont ainsi permis le financement de près de 18 000 projets en 2015.

Quels atouts pour ce mode de financement alternatif ?

Les chiffres publiés ci-dessus n’ont rien d’étonnant, surtout lorsque l’on se penche sur ce qui fait aujourd’hui le succès du crowdfunding. Il est évident que les notions de fluidité et de simplicité sont au cœur du dispositif. Grâce à internet et au développement des réseaux sociaux, n’importe quel porteur de projet peut désormais poster son idée sur une plateforme de crowdfunding en quelques clics et partager l’information à son réseau. La plupart des porteurs de projet proposent des contreparties, financières ou non (goodies, etc.), lorsqu’un internaute investit, ce qui contribue à la création d’un lien fort entre le financeur et le créateur. Mais plus généralement, les plateformes proposent aux porteurs de projet d’envoyer régulièrement des nouvelles aux individus qui leur permettent de le mener à bien, souvent par le biais de newsletters et d’e-mailings dédiés. Ceci est non négligeable dans une période de crise où chaque particulier fait attention à la manière dont il investit, le crowdfunding constitue un moyen transparent de financer des projets. Chaque internaute saura exactement où va son investissement et pourra lui-même choisir une action qui a du sens, voire une dimension responsable ou solidaire. L’internaute pourra également choisir le mode de financement, qu’il s’agisse d’un don, d’un prêt ou de la prise de participation dans le capital de l’entreprise en création. Face à ces atouts, difficile de ne pas considérer que les plateformes de financement participatif ne constituent pas des concurrents sérieux aux banques traditionnelles, souvent taxées par les entrepreneurs de ne pas prêter suffisamment à la micro-économie. Pourtant, la réalité semble différente.

Une complémentarité entre les banques et les plateformes ?

Comment réagissent les banques face à ces nouveaux entrants qui révolutionnent la manière pour les entrepreneurs d’accéder à des financements ? Une étude publiée en octobre 2014 par la Chaire Banque Populaire en Microfinance du Groupe ESC Dijon montre que les banques ne paraissent pas considérer les plateformes de crowdfunding comme un danger concurrentiel, rappelant au passage que le volume global des montants levés à travers ces plateformes reste faible comparé aux montants fournis par les banques. Aujourd’hui, les organismes bancaires traditionnels ont plutôt tendance à se positionner comme des acteurs complémentaires, conscients de l’intérêt pour les particuliers et les porteurs de projets d’accéder à un financement rapide, qui plus est sur internet. Les établissements bancaires valorisent leur savoir-faire dans la sélection des projets et l’évaluation du risque.

Comment se positionnent les banques ?

A la fois dans un objectif de renforcer leur image de financeur de l’économie réelle, tout en s’adaptant aux nouveaux usages de communication, et partant du constat que le crowdfunding leur est complémentaire, la plupart des établissements bancaires ont ainsi noué des partenariats avec certaines plateformes. Pour investir le terrain du financement participatif, les banques agissent de trois façons distinctes. Un certain nombre apporte son soutien financier à des projets. C’est le cas de la Banque Postale qui sélectionne des projets innovants sur KissKissBankBank et finance 50 % d’un projet coup de cœur chaque mois, ou encore de Groupama Banque qui prête 100 millions d’euros à des TPE sur la plateforme Unilend. Prendre des actions dans le capital de plateformes constitue également un second moyen d’investir le terrain de jeu du crowdfunding. Ainsi, le Crédit Mutuel détient 35 % du capital de Prêt d’Union. Certains organismes bancaires créent leur propre plateforme dissociée. C’est le cas du Crédit Coopératif avec la plateforme « Agir & Co » ou de la Banque Populaire avec « Proximea ».

Attention à la concurrence sur le long terme.

Mais si la concurrence ne paraît pas réelle à court terme, cela pourrait changer prochainement, selon les analystes. En 2015, une étude menée par la banque Goldman Sachs a démontré que face au crowdfunding, les banques américaines pourraient accuser une baisse de leurs profits de 11 milliards de dollars par an pour les 5 prochaines années. Dans son rapport pour la banque américaine BBVA Compass, l’économiste Nathaniel Karp n’a quant à lui pas hésité à qualifier le crowdfunding de « technologie de rupture » dans le domaine bancaire, ce qui laisse sous-entendre à quel point cette innovation technologique est censée modifier le marché bancaire en profondeur dans les années à venir. S’ajoute à cela le fait que début 2014, la France, par l’intermédiaire de Fleur Pellerin, ex-ministre des PME, de l’innovation et de l’économie numérique a structuré plus fortement le marché du financement participatif, en dévoilant un projet de réglementation. Ce dernier prévoyait la création d’un statut de « conseiller en investissement participatif », ainsi que la possibilité de réaliser des prêts rémunérés entre particuliers. Une mesure qui fait clairement de l’ombre aux banques.

Le crowdfunding possède aussi des limites.

Cette effervescence du marché du crowdfunding ne doit pas cacher les limites du secteur. D’une part, les plateformes de financement n’apportent pas forcément toutes les garanties nécessaires à ceux qui financent. Les assurances intégrées proposent certes une protection, mais celle-ci est a minima équivalente à celle fournie par les banques, si ce n’est inférieure. Il existe donc bel et bien un risque de perte totale ou partielle du capital investi pour l’investisseur, en cas d’échec du projet. Le crowdfunding étant un marché neuf, il existe encore une mythologie autour de ce secteur. Les plateformes mettent régulièrement en avant les projets financés par leur biais avec succès… mais rarement les échecs ! Pourtant, ces derniers demeurent nombreux. Globalement peu sélectives, les plateformes ouvrent les vannes de tous types de projets, ce qui augmente le taux d’échecs. Plus largement, l’effervescence qui entoure le crowdfunding à l’heure actuelle rappelle la période d’euphorie de création d‘entreprise dans le secteur de l’internet en 1990, puis l’explosion de la bulle dans les années 2000. Au final, de nombreuses entreprises ont mis la clé sous la porte, et les leaders aux reins solides ont consolidé leur positionnement. Le financement participatif subira-t-il le même sort ?

Va-t-on trop loin dans le domaine des objets connectés ?

L’ère du numérique a-t-il véhiculé des facilités qui ont transformé la vie du consommateur ou s’agit-il plutôt d’objets peu utiles et qui ne peuvent profiter qu’aux entreprises qui le commercialisent ? Dans quelles mesures peut-on dire que le domaine des objets connectés va trop loin ?

Des objets connectés de plus en plus inutiles ?

Même si au départ les objets connectés avaient pour but de faciliter le quotidien, ils deviennent aujourd’hui de plus en plus en plus inutiles. Du moins, un grand nombre d’entre eux. Avec la folie du high-tech, certaines entreprises proposent désormais des produits qui ne servent a priori pas à grand-chose :

-le bracelet Pavlok qui vous électrocute pour vous réveiller le matin
-la ceinture régime Belty qui vous dit si votre ventre a augmenté de volume pendant la prise de repas. L’application vous conseille même de faire du sport.
-la cravate QR code qui permet d’avoir des informations sur son porteur : une sorte de carte visite que vous portez autour du cou.
-Le dévidoir à papier toilette RollScout qui vous alerte lorsque celui-ci est vide. Comme si jeter un coup d’œil ne suffisait pas !
-La litière Tailio qui vous permet de peser les excréments de votre chat et de connaître sa fréquence d’utilisation.

La liste est longue… La commercialisation de ces objets connectés prouve alors que les entreprises en font un réel business lucratif. Cisco affirme que plus de 99.4% des objets connectables ne sont pas encore connectés. Ainsi, du point de vue des entreprises, ce marché a bien de l’avenir devant lui. Mais du point de vue consommateur, encore faut-il que ces produits apportent réellement une valeur ajoutée.

Des questions sur les aspects de sécurité

Par ailleurs, l’autre problème posé par les objets connectés concerne la sécurité, qui devient un enjeu sérieux pour les concepteurs informatiques. Malgré la difficulté, il reste aujourd’hui possible d’imaginer une utilisation plus sécuritaire des objets connectés dont on ne peut plus se défaire :

-un usage intelligent et réfléchi des objets connectés : Un consommateur intelligent doit mettre un mot de passe pour toute application qu’il télécharge. Les risques ne sont pas nuls. Mais disons qu’une telle « serrure » pourrait dissuader certaines intrusions.

-le recours systématique à un logiciel de sécurité : L’antivirus n’est pas uniquement destiné aux ordinateurs. Chaque objet connecté doit être accompagné d’un système sécuritaire qui lui garantit une immunité contre les attaques malveillantes.

Xerfi, leader des études sectorielles, atteste que le marché des objets connectés pourrait facilement atteindre en France les 500 millions d’euros en 2016. Cette estimation n’est pas aussi étonnante surtout si l’on observe l’intérêt voué aux Smartphones, tablettes et autres appareils mobiles… De son côté, le géant américain Cisco affirme que d’ici 2020, il y aura plus de 50 milliards d’objets connectés. Encore faut-il que ces produits soient réellement utiles pour notre quotidien sans constituer une menace pour notre vie privée. Seul l’avenir nous le dira !

#RouleMaPoule

En 2017 à Paris , les fêtes de Pâques étaient écolos ! Vélib a organisé pour l’occasion une chasse géante aux poules en chocolat, à suivre directement sur Twitter grâce au hashtag #RouleMaPoule. On a beau être grands, rien ne réjouit plus l’enfant qui sommeille en nous que cette sacro-sainte fête gourmande ! Les cloches ont ainsi déposé d’appétissantes petites poules dans 10 stations parisiennes. 

Une aventure très agréable, qui cache malgré tout un gros coup de pub pour découvrir les nouveaux aménagements cyclables de la capitale. Mais qui a aussi permis d’éliminer immédiatement les kilos en trop et de fêter l’évènement sans pollution. Et pour ceux qui ont loupé l’événement (ou tout simplement pour les gourmands) la chasse au chocolat revient l’année prochaine !

Pour célébrer Pâques, Vélib’ organise une chasse aux œufs ludique sur les réseaux sociaux et cache 500 cocottes en chocolats dans les paniers de ses vélos !

Ce week end, c’est Pâques. Et si vous êtes à Paris, Vélib’ vous propose une chasse aux oeufs citadine qui vous fera également (re)découvrir la capitale. En effet, le 6 avril, de 10h à 18h, petits et grands gourmands pourront s’amuser à chercher les 500 cocottes cachées dans les paniers des vélos. Comment ? En suivant les indices postés sur le compte Twitter et la Page Facebook de Vélib’ !

Une chasse aux oeufs en Vélib’ !

A travers des images et autres indications, vous devrez alors deviner la station Vélib’ mise à l’honneur toutes les heures via le hashtag #RouleMaPoule. Pour ne pas perdre de temps, le mieux est encore d’emprunter un Vélib’ et de suivre les indices à la plume afin de mettre la main sur les fameuses cocottes !

Un grand final avec la dernière station

Et cette année, Roule Ma Poule se terminera même par un grand final : les 10 premières personnes à trouver la dernières station remporteront des oeufs de Pâques au Balcon réalisés par le grand chocolatier parisien Dalloyau, les 10 suivants un diner « cocottes » pour deux personnes à la Maison Vélib’EXKi et les 10 derniers un Pink Ticket Evian d’une valeur de 30€ à valoir sur le site evianchezvous.com, pour bien se réhydrater après une journée de Vélib’.

Une journée ludique, gourmande et sportive à vivre entre amis ou en famille ce lundi 6 avril de 10h à 18h !

Participer à la chasse aux œufs « Roule Ma Poule » avec Velib ce vendredi 14 avril. Plus de 300 cocottes en chocolat se cacheront dans le panier des Vélib’ de 9 stations. Des indices seront révélés toutes les heures sur le compte Twitter @Velib ou sur leur page Facebook. Grâce au hashtag #RouleMaPoule, soyez le Sherlock Holmes des temps modernes et déchiffrez les images diffusées sur les réseaux sociaux pour essayer d’avoir une poule en chocolat dans votre panier. A chaque heure fixe, une nouvelle station Vélib’ sera remplie de chocolat. Perso j’adore l’idée!

  • Pour les plus petits, il y a beaucoup d’options, comme la chasse aux oeufs à Bercy Village, à l’atelier Renault, etc…
  • Je trouve que la Chasse aux œufs du Secours Populaire est une bonne option pour les enfants de 3 à 10 ans. Celle-ci aura lieu dans le parc André Citroën, le dimanche 16 et lundi 17 avril de 10h à 17h. Pour 5€ de participation solidaire, ils devront dénicher leurs œufs parmi plus de 40 000 œufs cachés dans les bosquets. 36 cartons remplis d’œufs seront répartis sur les pelouses du parc, et à chaque carton sa couleur d’œuf. Les enfants devront trouver une combinaison de 3 couleurs indiquée sur leur permis de chasse (ticket d’entrée) avant de partager un goûter au chocolat Kinder. Pour se tenir au courant, voici l’évènement Facebook.