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L’entrepreneur au cœur de l’événement

Didier Nefzi est l’homme qui réussit tout ce qu’il entreprend. Dernier projet en date : Magnitude Events et Services, qu’il lance avec ferveur. Il a toujours le cœur à l’ouvrage et le sourire aux lèvres. Rencontre chaleureuse. 

Détenteur d’un Master 1 en Marketing/Vente à l’école Supérieure de Commerce du CNAM qu’il complète d’un MBA en Management à Hawaii en 2001, il entame sa carrière dans la grande distribution alimentaire où il occupe tour à tour des postes de responsable de réseau, chez Lidl et directeur de secteur chez Ed. Sept ans plus tard, il se dirige vers le textile chez Armand Thiery en qualité de directeur des ventes. Ces expériences positives lui ont « donné le goût du management et des relations humaines ». La notion d’épanouissement personnel dans un cadre professionnel l’anime tout particulièrement et il décide de se former dans ce domaine en 2009. Il se spécialise dans le cadre d’un Master 2 en psychologie sociale, du travail et ressources humaines, au sortir duquel il monte sa première société, DN Conseil et Coaching.

Par le biais de l’auto-entrepreneuriat aidé du portage salarial, il intervient en qualité de consultant-coach et formateur autour de problématiques liées aux « développement personnel au travail, gestion et révélations des talents ». Un mieux-être pour du mieux faire telle est l’ambition première de Didier. Il prend son rôle à cœur et ne manque pas de sérieux quand il s’engage auprès de ses clients. L’un d’entre eux, n’est autre que Citroën, qui le contacte pour prendre en charge l’anniversaire de la DS3 qu’il réalise aux Circuits Automobiles LFG. Satisfaits, ces derniers souhaitent lui confier « la création d’une direction commerciale et le développement d’un pôle événementiel dédié à l’entreprise pour eux et Cascadevents, l’école de pilotage. » Séduit par le projet, il accepte le poste et clôt DN Conseil et Coaching.

Didier saisit cette nouvelle opportunité qui va, sans le savoir, changer le cours des choses. Au regard du challenge, il se fait force de proposition avec « des offres innovantes relatives à la notion de performance, d’incentive clients et de la stimulation des collaborateurs. » L’aventure touche à sa fin en 2015 après « quatre belles années de riche collaboration » qui lui auront permis de faire ses armes dans un secteur qui lui était jusqu’alors inconnu : l’évènementiel.

« On me demandait souvent si j’étais toujours dans l’automobile et je me suis vite rendu compte que j’y avais le plus clair de mon réseau. » Avec sa compagne Aurélie, ils montent Magnitude Events et Services. Il nous explique : « L’agence est centrée sur la performance, la stimulation des équipes, et la fidélisation clients. Nous nous adressons aux entreprises souhaitant donner du sens à leurs événements, parce qu’ils sont vecteur d’image, fédèrent les collaborateurs, sensibilisent les prospects et fidélisent les clients. »

Didier a su prouver sa détermination au service d’une ambition saine pour la pérennité des siens. Il ne s’accorde que le talent « d’aimer son travail et de faire plaisir. » La volonté de se réaliser est innée chez lui : « Créer une société est une aventure extraordinaire pour laquelle je suis fait et me prépare depuis toujours. » L’entrepreneur possède une volonté à toutes épreuves et sait mobiliser son énergie à bon escient : « 2016 est une année de lancement, on commencera à voir les retombées à n+1, c’est déjà très prometteur. » Optimiste quant à leur business, il mène part ailleurs avec sa femme, une vie de famille comblée. C’est un bâtisseur tant sur le plan professionnel que personnel.

L’entrepreneur qui repense le principe de la défiscalisation

A 42 ans, Sébastien Chatrousse se retrouve à la tête d’Hexa Service, qui permet aux professionnels de financer des prestations par des dispositifs fiscaux avantageux tout en améliorant leur confort de vie privée. Une première en France en termes de défiscalisation.

Titulaire d’un DESCF (Diplôme d’études Supérieures Comptables et Financières), Sébastien Chatrousse intègre au départ un grand groupe de presse, où il reste pendant près de douze ans. D’abord comptable, il évolue en tant que directeur des ressources humaines, puis directeur administratif et financier. « J’ai toujours souhaité, depuis mon plus jeune âge, devenir mon propre patron, et j’ai vu dans ce nouveau secteur des services à la personne une opportunité à saisir » confie le dirigeant. La société Hexa Service prend vie en avril 2006. Autrement dit, en même temps que la loi Borloo qui donne naissance à ce secteur. Sébastien poursuit : « J’ai toujours eu l’habitude de l’entrepreneuriat avec mon père. Certes, cela demande  beaucoup d’investissement mais cela apporte une liberté qui n’a pas de prix. »

Contraint au départ de ne proposer les prestations d’Hexa Service qu’aux particuliers, Sébastien reçoit en 2013 du Ministère de l’économie la validation par un rescrit fiscal (ndlr : réponse de l’administration) de cette loi qui confirme que ce type de prestations peut désormais être proposé aux professionnels. Cela leur permet de préfinancer des services à la personne et de bénéficier d’une fiscalité avantageuse pour leur société. « C’est le moyen de défiscaliser son compte pro et d’améliorer son confort de vie privée. Pour une fois que le professionnel peut passer dans ses frais des services ce qui réfère à son domicile privé tout en bénéficiant d’un crédit d’impôt, il aurait tort de s’en priver » précise le fondateur.

Entièrement autofinancée, l’entreprise se place comme précurseur sur son secteur. « Nous sommes le seul réseau de services à la personne positionné sur les professionnels, et non sur les particuliers » explique son fondateur. Et bien que le secteur s’avère en régression depuis quelques années, Hexa Service démontre une forte croissance. Pour Sébastien, leur dispositif innovant et exclusif leur permet de se démarquer complètement de la concurrence. Collaborant avec plus de 200 intervenants, Hexa Service, réalise déjà 700 000 euros de chiffre d’affaires l’année dernière. Pour cette année, son fondateur vise le million !

Du côté du développement de l’entreprise, le fondateur déclare  : « Notre réseau de commercialisation, composé d’apporteurs d’affaires, se développe très rapidement au niveau national car notre produit est très complémentaire pour des professionnels qui ont les mêmes prospects que nous. Cela leur permet aussi d’ajouter une carte à leur jeu et de se démarquer de leurs concurrents en l’utilisant afin de rencontrer plus facilement des prospects. » Pour ce qui est de l’international, en revanche, il n’est pas possible pour l’instant, d’après le dirigeant, de dupliquer le modèle dans d’autres pays qu’en France du fait de la différence des règles fiscales appliquées. Mais, parce qu’ils ont « un modèle bien rodé qui ne demande qu’à être multiplié », l’éventualité de lever des fonds pour accroître leurs implantations reste bien présente à l’esprit du fondateur.

Se développer à l’étranger

Vous envisagez un développement à l’étranger ? Que ce soit en Europe ou à l’international, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour trouver de nouveaux débouchés et élargir votre base clients.

Avant toute chose, il est important de se souvenir de cette maxime : « Á l’étranger, l’étranger, c’est vous ! ». Voilà pourquoi, il est sage, dans un premier temps, d’observer le marché que vous souhaitez intégrer. Comment ? En créant un poste d’observation qui pourra prendre la forme d’un bureau de liaison ou d’un bureau de représentation. Cette structure légère et peu coûteuse vous permettra de nouer des contacts avec différents interlocuteurs locaux (clients potentiels, administrations, fournisseurs, partenaires, distributeurs, etc.), mais aussi de remonter toutes les informations locales liées à votre marché, d’assurer une veille active sur vos cibles et d’amorcer une stratégie de communication.

Attention ! Sachez qu’un bureau de liaison ne peut exercer une activité commerciale en tant que telle.

Recruter un agent commercial local

Il est aussi possible de recourir aux services d’un agent commercial déjà implanté dans le pays. C’est lui qui représentera votre société sur place. Ce recrutement ne doit donc pas être fait à la légère. C’est aussi grâce à lui que vous pourrez introduire vos produits ou services sur ce nouveau marché. Ce mode de fonctionnement occasionne peu de frais de gestion, mais exige une grande confiance envers cet interlocuteur. Cela peut constituer, en tout cas, une première étape au rayonnement international de l’entreprise.

Ouvrir une succursale ou une filiale

D’autres solutions sont également envisageables, mais elles nécessitent des investissements plus lourds :
• l’ouverture d’une succursale afin de faciliter l’extension de vos activités et des relations avec la clientèle locale.
• la création d’une filiale, autrement dit une structure permanente possédant la nationalité du pays d’implantation et adoptant l’une de ses structures juridiques.Cela peut évidemment faciliter la pénétration du marché.

Collaborer avec un partenaire local

Il est aussi possible de collaborer avec un partenaire local (entreprise privée, personne publique…) sous la forme d’une co-entreprise ou d’un Groupement européen d’intérêt économique (GEIE) si le ou les partenaires sont membres de l’Union Européenne. Cette structure permet, en effet, à plusieurs entreprises de nationalités différentes de doper leurs activités en développant des actions communes, tout en conservant leur autonomie juridique et économique.

Le statut de « Société Européenne »

Signalons également que le statut de « Société européenne » (Societas Europeae) est entré en vigueur en 2004. Son application nécessite cependant une adaptation de la législation de chaque Etat membre de l’Union européenne. Par ailleurs, cette société doit avoir un capital social minimum de 120 000 euros et peut exercer ses activités dans tous les Etats membres de l’Union européenne sous une forme juridique régie par le droit communautaire et commune aux différents Etats. Si elle a été créée en France, c’est donc le droit français qui s’applique. L’intérêt de cette formule réside dans le fait que la création d’une structure juridique dans un autre Etat membre pour l’exercice d’une activité économique n’est plus nécessaire. Le siège social de la « société européenne » peut ainsi être transféré dans un autre Etat membre de l’Union européenne, sans création d’une nouvelle structure. Reste qu’à ce jour, seuls 6 pays ont procédé à cette adaptation : l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Suède.

De l’intérêt de la proximité

L’important aujourd’hui est de raccourcir et de simplifier au maximum les circuits de ventes. Il faut être réactif, anticiper les changements etles attentes des clients, et pour cela, disposer d’informations fiables et de contacts directs avec eux. Voilà pourquoi une présence commerciale locale est indispensable.

L’entrepreneure qui accompagne les jeunes filles dans leur adolescence

A seulement 25 ans, Samantha Montalban est cofondatrice de Mina Storm, une marque de sous-vêtements spécialisée pour les adolescentes. S’appuyant sur le concept de la vente en ligne, la dirigeante souhaite se développer rapidement à l’international.

Après avoir obtenu un master en business development à l’Université Paris-Dauphine, Samantha Montalban réalise, à côté de son cursus, un certain nombre de stages et accumule les petits boulots. « Je savais très tôt que je voulais créer quelque chose, mais je ne savais pas encore quoi » explique-t-elle. Parallèlement à ses études, Samantha intègre en tant que vendeuse la chocolaterie Jacques Genin, une entreprise familiale. Embauchée l’année suivante en tant qu’assistante, la dirigeante commence à prendre goût au fait de gérer une petite structure. Elle y restera jusqu’à la création de sa propre entreprise.

Lors d’une sortie avec sa petite sœur, âgée à l’époque de treize ans, destinée à lui trouver ses premiers soutiens-gorge, une idée germe dans la tête de la cofondatrice. Samantha nous raconte : « Qu’il s’agisse de boutiques spécialisées dans la lingerie ou de grandes surfaces, rien ne lui plaisait. Ce qui devait être un moment de partage entre sœurs à juste tourné au cauchemar ». De ce constat, va naître l’idée du concept de Mina Storm.

Elle décide de prendre des cours d’identité visuelle et suit également un cours permettant de bien comprendre le fonctionnement de l’écosystème des start-up, en proposant des thématiques variées. Mais en travaillant sur l’aspect financier, la fondatrice rencontre des difficultés : « je ne m’en sortais pas, j’avais besoin d’aide » avoue-t-elle. Pour remédier à cela, elle fait appel à Chloé Bernard, son associée et amie rencontrée à Dauphine. Et, en mai 2016, l’entreprise voit le jour.

Imaginée à partir de l’histoire de sa petite sœur, Mina Storm, basée sur les aventures du personnage fantastique, se place comme une marque de sous-vêtements moyen/haut de gamme. Les deux dirigeantes ont décidé de créer un univers parfaitement adapté à la psychologie des adolescentes, mais aussi à leur morphologie. « Nous sommes parties sur un concept de produits évolutifs, ce qui permet de garder le soutien-gorge plus longtemps qu’un soutien-gorge classique » explique Samantha.

Du côté du financement, « Nous avons démarré en prenant appui sur des fonds propres, et nous avons ensuite fait appel à de la love money pour une première levée » raconte la jeune entrepreneure. Selon la progression et la croissance de la marque, elles envisagent de réaliser d’autres levées de fonds. En ce qui concerne la commercialisation, les produits se vendent uniquement en ligne, ce qui leur permet de les vendre en France mais également à l’étranger tout en conservant l’univers de la marque. Les jeunes cofondatrices prévoient d’ailleurs d’élargir la gamme à d’autres produits tels que des pyjamas, des maillots de bain… Affaire à suivre !

Cybersécurité : conseils en sécurité informatique

La cybersécurité est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises et les organismes. Les attaques ne cessent de progresser et le vol de données confidentielles peut tout simplement conduire à la fermeture d’une entité ou même influencer une élection présidentielle. Nous vous proposons avec cet article une liste de conseils ou plus exactement de préconisations pour votre solution de sécurité informatique.

Sensibiliser et former les acteurs du système d’information

Une stratégie de cybersécurité, même pensée par les meilleurs experts, ne peut être appliquée avec succès sans une prise de conscience de chacun des acteurs du système d’information. Au sein d’une entreprise, tous les employés sont des cibles potentielles. Tant que chacun d’entre eux ne se voit pas comme un maillon de la sécurité de son entité, une faille existe et le bouclier peut être transpercé. Cette sensibilisation doit idéalement avoir lieu lors de formations. Sans informations et connaissance des menaces, les acteurs d’une entreprise sont en effet démunis face à des cybercriminels professionnels. Lorsque le système d’information est en partie ou totalement géré par un prestataire externe, il est essentiel de connaître sa politique de sécurité.

Auditer le système d’information

La connaissance du système d’information est un pré-requis à la mise en place d’une stratégie de sécurité. Les données sensibles doivent être identifiées et catégorisées selon leur type et leur importance. Des entreprises peuvent être amenées à gérer des fichiers divers et variés comme par exemple des contrats, des factures ou même des documents protégés par la propriété intellectuelle. Une fois les données sensibles connues, il faut dresser la liste des supports sur lesquels elles sont stockées. Cette connaissance permet de mettre en place pour chaque poste, serveur, unité de stockage, base de données des mesures de sécurité spécifiques et adaptées. Cet audit permet également de réaliser un schéma de l’infrastructure du système d’information avec entres-autres ses interconnexions avec des réseaux extérieurs ou publics.

Authentification et contrôle des accès

L’audit d’un système d’information permet non seulement de mettre en évidence les donnée sensibles et leur localisation mais aussi de créer des rôles d’utilisateurs spécifiques. Ces rôles permettent de contrôler les privilèges et accès attribués à chaque utilisateur. Il est inconcevable par exemple que dans un système d’information tous les utilisateurs aient des droits « administrateurs ». Une liste permettant de connaître à tout instant tous les rôles mais aussi les utilisateurs enregistrés doit être maintenue à jour. Une entreprise est amenée à recruter de nouveaux employés et à en voir partir d’autres. Des procédures de départ et d’arrivée doivent donc être mises en place. L’interdiction des connexions anonymes est une mesure simple mais très efficace pour sécuriser un système d’information.

Chiffrer les échanges et les données sensibles

Les données sensibles et les échanges doivent être chiffrés. L’audit d’un système d’information permet non seulement de mettre en évidence les données sensibles mais aussi les connexions et donc les échanges entre les différents composants et acteurs. De nombreux protocoles sécurisés reposent sur l’utilisation de SSL/TLS (Transport Layer Security). Sa mise en place ajoute au nom du protocole la lettre S. Pour les échanges hyper-texte HTTP devient HTTPS, pour les échanges par mails IMAP, POP3 et SMTP deviennent quant à eux IMAPS, POP3S et SMTPS.

Mettre en place une stratégie de sauvegarde

La sauvegarde des données d’un système d’information doit faire l’objet d’une véritable politique. Si une attaque peut conduire à la perte de données, d’autres incidents comme des erreurs humaines ou des défaillances matérielles peuvent amener au même résultat. La fréquence et le mode de sauvegarde sont choisis selon le volume et l’importance des données gérées par une entreprise. Les copies doivent être idéalement situées hors-site et sur des unités de stockage isolées du réseau public.

Mettre en place une stratégie d’identification

Les acteurs d’un système d’information sont autant de maillons du système de sécurité. Ils doivent donc être tous identifiables. Chaque employé doit disposer de son propre identifiant de connexion. Chaque accès au système d’information doit être enregistré afin de pouvoir détecter, ou du moins retrouver, la trace d’une intrusion. De plus, la nomenclature des identifiants doit être définie par les différents rôles d’utilisateurs du système. Cette politique permet de maintenir très facilement la base de données utilisateurs et de retrouver rapidement une éventuelle anomalie. Les mots de passe des utilisateurs doivent aussi faire l’objet d’une politique. Les mots de passe doivent par exemple être composés d’un nombre minimum de caractères et constitués de plusieurs types de caractères. De plus, l’identification doit être rendue impossible à un utilisateur après un nombre limité d’échecs de connexions. Cette mesure permet de se prémunir des attaques dites brute-force où le cybercriminel va essayer des millions de combinaisons d’identifiants et de mots de passe pour s’introduire dans un réseau. Les mots de passe doivent aussi être autant que possible retenus par les utilisateurs et non conservés sur des supports numériques ou papiers. L’éventuel stockage de mots de passe doit être sécurisé par des mécanismes de chiffrement. Enfin, les mots de passe doivent être régulièrement actualisés. Certaines entreprises ou organismes peuvent opter pour une authentification forte faisant appel à des cartes à puce, des données biométriques, des mots de passe à usage unique, …

Sécuriser le parc informatique

La sécurisation du parc informatique est cruciale. Des mesures simples permettent de limiter les risques d’intrusion. Seuls les logiciels nécessaires à la réalisation des missions de l’employé ou du poste de travail doivent être installés. L’installation d’un pare-feu et d’un anti-virus sont également indispensables. De plus, les données sensibles et leur accès doivent être chiffrées. Si un poste de travail ne peut respecter ces consignes, il doit être isolé du réseau et ne pas stocker de données sensibles. Les objets connectés et les terminaux mobiles ne doivent pas être ignorés ou oubliés. Les mêmes dispositions doivent être appliqués à ces appareils. Une politique de mise en service ou de déverrouillage des différents appareils, allant de l’ordinateur au téléphone mobile, doit être mise en place. La perte par exemple d’un smartphone ne doit pas compromettre la sécurité de l’ensemble du système d’information.

Segmenter le réseau

Les données sensibles et plus généralement tous les éléments composant le réseau d’un système d’information doivent être cloisonnés. En cas d’intrusion, le cybercriminel ne pourra pas ainsi réussir à accéder aux machines ou aux données critiques d’une entreprise ou d’un organisme. De plus, cette conception permet de stopper la propagation d’une infection virale.

S’assurer de la sécurisation des réseaux sans-fil

Les réseaux Wi-Fi sont aujourd’hui présents dans toutes les entreprises ou presque. Le contrôle de ces réseaux est particulièrement difficile. Le contrôle de la portée du Wi-Fi est par exemple quasiment impossible. La mise en place du Wi-Fi ne peut être effectuée de manière sécurisée sans avoir au préalable segmenter le réseau du système d’information. La création des réseaux Wi-Fi pour les terminaux personnels et le public est une mesure de sécurité simple mais très efficace pour se prémunir de nombreuses attaques.

Sécuriser les échanges

Les systèmes d’information sont amenés aujourd’hui à échanger de plus en plus avec le réseau public et des réseaux de partenaires. Pour ne pas compromettre sa sécurité, seuls des postes clairement définis doivent pouvoir échanger avec des réseaux extérieurs. Ces postes, de préférence cloisonnés, ne doivent pas échanger directement avec le monde extérieur mais via une passerelle sécurisée. Cette passerelle doit intégrer au minimum un proxy et un pare-feu afin que les fichiers malveillants et autres virus ne puissent pas infecter le poste de travail. De plus, tous les échanges effectués entre le système d’information et des réseaux extérieur doivent être effectués de manière chiffrer. Des filtrages basés sur les adresses IP et l’enregistrement des accès sont des mesures simples et efficaces pour parer et prévenir les intrusions.

Connaître son ennemi, ses moyens d’actions et être capable de réagir

Les cybercriminels disposent de nombreux moyens d’actions. Il est très difficile de se prémunir de tous les types d’attaque. Chaque entreprise ou organisme doit donc déterminer les attaques les plus probables dont elle peut être victime. Les tentatives d’intrusion ou de vols sont généralement liées aux données du système d’information et au secteur d’activité de l’entité. Une entreprise proposant un service connecté devra par exemple être très attentive aux éventuelles et probables attaques par déni de service (DDos). Toutes les mesures de prévention ne peuvent pas garantir l’annihilement des attaques, la mise en place de plans de sortie de crise et de reprise d’activité sont donc indispensables. Les cybercriminels peuvent réussir à s’introduire dans des systèmes d’information par l’intermédiaire de supports amovibles. Le contrôle avec un anti-virus des données entrant dans les postes d’un système d’information est donc nécessaire. L’installation de logiciels mais aussi la formation des utilisateurs sont tout aussi importantes pour parer ce type d’intrusion. Le système informatique pilotant le programme nucléaire iranien aurait été corrompu par l’intermédiaire d’une simple clé USB !

Tenir à jour son parc informatique

La sécurité d’un système d’information peut être mise à mal si le parc informatique et plus généralement tous les objets reliés au réseau ne sont pas tenus à jour.  Les mises à jour apportent non seulement de nouvelles fonctionnalités mais aussi et surtout des corrections des bugs et des failles de sécurité. Ces failles sont très rapidement connues et exploitées par les cybercriminels. Tout le matériel ne pouvant pas être tenu à jour doit être isolé du réseau. Chez l’hébergeur Amen.fr, vous pourrez trouver des solutions vous permettant de mettre en place une stratégie de sécurité informatique à l’aide de certificats de sécurité, solutions de sauvegarde et bien plus.

Il n’a jamais été aussi facile de créer un site internet !

Autrefois réservée à une élite maîtrisant le langage informatique et tous ses aspects techniques, la création d’un site Internet s’est aujourd’hui largement démocratisée. Les utilisateurs disposent de nombreux tutoriels, solutions tout-en-un et applications leur permettant de créer eux-mêmes, rapidement et aisément un site Web. Focus !

Un support incontournable

Un site internet est devenu aujourd’hui indispensable en termes de visibilité, de support de communication et de développement des ventes. Si avoir un site marchand, n’est pas non plus obligatoire pour tous les commerces, les consommateurs utilisent largement le web pour se renseigner sur votre produit ou ce que vous faites, trouver votre localisation, rechercher vos coordonnées ou encore voir si votre entreprise dispose d’un minimum de sérieux en ayant pris le temps d’en construire un.

Les solutions clés en main

Les solutions clés-en-main permettent aujourd’hui de créer gratuitement (ou quasi) un site internet avec la possibilité d’insérer du contenu multimédia et du texte dans des délais très courts. Les conditions sont simples : avoir déjà un minimum d’idées sur le contenu, les images ou le son que vous souhaitez intégrer. Certains gabarits vous permettent même en général de définir le design de votre futur site sans faire d’effort, le plus dur semblant être de choisir un hébergeur pour enregistrer votre nom de domaine. De nombreuses fonctionnalités vous permettent de modifier les polices, les coloris, les gabarits et de personnaliser votre site. Quelques manipulations simples demeurent nécessaires qui peuvent s’avérer difficiles pour les récalcitrants de l’informatique. Mais, avoir son site Web en ligne ne nécessite que très peu de connaissances en informatique et aucune en programmation. Ces outils complètent leur simplicité en vous offrant des tutoriels vidéo et FAQ.

Focus sur SITE123, pour créer gratuitement et simplement son site internet

Facile d’utilisation, SITE123 révolutionne la manière de créer un site web, que vous soyez un particulier ou bien un professionnel. Grâce aux outils qu’il propose, aucune expérience particulière n’est exigée en matière de design ou même de codage. Variété de mises en page et de styles prêts à l’emploi, mais aussi la présence d’un assistant avancé vous aideront dans la création de votre site internet. Côté référencement, le logiciel s’occupe également de travailler votre contenu afin que celui-ci s’avère de qualité, soit adapté à l’ensemble des appareils et résolutions d’écran, et se révèle optimisé pour les moteurs de recherche. Alors n’attendez plus, créez !

Pour aller plus loin

Une fois ce premier type de site internet créé, vous pouvez avoir envie d’aller plus loin. Commencez par une solution simple vous a permis de vous sensibiliser avec les enjeux de la création d’un internet et d’identifier vos réels besoin, sans y passer trop de temps ni dépenser trop d’argent. Inutile de développer un site internet pour des milliers d’euros si vous ne savez pas concrètement ce que vous voulez : le modifier peut s’avérer très couteux en temps ou en argent.
Une fois cette première étape dépassée plusieurs raisons peuvent vous inciter à opter pour une solution plus avancée nécessitant un minimum de connaissances en matière de langage informatique comme la rapidité de votre site, la capacité de votre site à accueillir des milliers de visiteurs, les fonctionnalités que vous souhaitez mettre en place, l’amélioration du référencement ou votre volonté d’optimiser la navigation de l’internaute… Les hébergements gratuits peuvent parallèlement s’avérer insuffisant. Gratuits et facilement téléchargeables, mais nécessitant des connaissances techniques plus avancées les CMS tels que Joomla, WordPress, ou Drupal peuvent devenir utile pour cette seconde étape. Ne négligez pas de vous renseigner sur le confort d’utilisation et le référencement avant de transformer votre site.

Il n’a jamais été aussi simple de créer un site avec un budget réduit. Vous n’avez donc plus d’excuses.

L’entrepreneur qui va changer votre environnement de travail

Stéphane Malherbe, 46 ans, est fondateur et directeur général d’Offiscenie, première entreprise française offrant aux TPE/PME une sphère globale de produits pour le bureau associé à des services d’experts. Portrait d’un entrepreneur au rendez-vous de l’innovation.

Tout juste diplômé d’une licence de droit, son père lui propose en 1990 de reprendre l’entreprise familiale. Baptisée Malherbe SA, celle-ci est spécialisée dans le détail de papeterie. Une opportunité qu’il saisit au vol et qui lui permet de faire ses premières armes dans l’entrepreneuriat.

Neuf ans plus tard, il décide de créer Plein Ciel Bon Plan, sa propre structure dédiée à la vente de fournitures de bureau en B to B. à l’écoute d’entreprises clientes, il prend conscience des nombreuses attentes sur tout ce qui touche à l’organisation au quotidien. C’est le premier déclic ! Comment faire pour les accompagner, leur offrir des solutions à la carte, leur faire gagner du temps ? En un mot : leur rendre la vie de bureau agréable à vivre et facile à organiser ! L’idée de se diversifier avec des services d’experts dans des domaines aussi variés que, l’ingénierie de transfert, l’aménagement de locaux, la conformité réglementaire, l’optimisation des achats, aussi bien que par des petits travaux de manutention, commence à faire son chemin.

En 2016, il rebaptise sa société Offiscenie, qui emploie aujourd’hui neuf personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros l’an dernier. Fort d’une expérience concluante, cette nouvelle marque fait son entrée sur la scène de l’environnement de travail et conquiert un nouveau marché. Cette croissance est prometteuse, il s’agit pour son dirigeant de « faire muter un ancien métier où il y a peu d’innovations vers un autre où tout est à créer ».

Regardant en arrière, Stéphane Malherbe se confie sur les difficultés rencontrées au fil de son parcours : « Le plus grand défi de ma carrière a été de partir d’un métier traditionnel vers un métier qui restait à inventer ». Il croit en son projet et n’hésite pas à « évangéliser » le secteur de l’entrepreneuriat sur son activité qu’il estime « méconnue ».

Pour l’entrepreneur autodidacte, la clef pour développer son business est d’avoir « une grande foi et une constance certaine » pour se remettre en question et progresser. Pour le moment, ses ambitions restent à l’échelle nationale. « Et c’est déjà beaucoup d’énergie, d’envie et d’idées » partage-t-il avec un brin d’humour. Pour lui, c’est un travail de longue haleine qui tient quasiment de « l’abnégation ».

Mais l’entrepreneur ne changerait de métier pour rien au monde. Pour concilier travail et vie personnelle, il aborde l’entrepreneuriat comme « une course de fond » où il faut garder un rythme équilibré pour éviter le stress et le « burn-out ». « Pour ceux qui choisissent l’entrepreneuriat, il est essentiel d’avoir confiance en soi, d’être pragmatique » et ne pas perdre « le goût de l’aventure » ! conclut-il.

Focus sur le secteur du luxe

Rien ne semble ébranler le secteur du luxe  lorsqu’une crise au retentissement mondial fait son apparition. Les chiffres demeurent toujours aussi bons, et ce d’année en année. Avec un volume d’affaires annuel situé autour de 250 milliards d’euros, une croissance de 5 % en moyenne sur les cinq dernières années, les données économiques du secteur du luxe font tourner la tête ! 

Pourquoi le secteur du luxe est-il encore et toujours dans une phase de développement et de pérennisation du point de vue économique ? Pourquoi ce secteur et les entreprises qui le composent résistent-ils aussi bien aux crises économiques ? Quels sont les atouts, les forces de ce secteur qui ne cesse de se développer aux quatre coins du monde ? Toutes les réponses à ces questions dans les lignes qui suivent.

Un secteur historique qui fonctionne…

De toute évidence, le secteur du luxe est un des plus vieux secteurs de nos économies développées. Dans nos livres d’histoire comme dans les revues économiques, il reste toujours possible de trouver des traces d’entreprises ou de personnes ayant œuvré à la confection de biens précieux et de produits de haute qualité. Il demeure tout de même important de faire une distinction. Par le passé, l’ensemble des artisans qui travaillaient les matières nobles exerçaient une fonction spécialisée : tanneur, orfèvre et tant d’autres professions qui faisaient les joies et les plaisirs des plus grandes et des plus belles cours royales du monde. De nos jours, il n’est pas rare de voir les plus grandes entreprises de ce secteur vendre des produits issus de tous ces différents métiers. Dans le cas de grands groupes comme LVMH ou encore Richemont, force est de constater que les portefeuilles d’entreprises détenus par ces groupes font tourner la tête. Spiritueux, horlogerie, joaillerie, mode, tannerie…

… Grâce à sa rareté.

L’effet de rareté permet encore et toujours au monde du luxe de rencontrer le succès qu’il connaît depuis des siècles. Mais les temps ont changé. S’il s’agissait des rois, des princes, ou encore des membres de la bourgeoisie, il fonctionne aujourd’hui grâce à des grands chefs d’entreprise… Quelle que soit l’époque, les biens dits « de luxe » ont toujours rencontré un succès certain grâce à l’effet de rareté, à la possibilité d’avoir l’exclusivité sur un bien, un produit, un objet convoité par de nombreuses personnes. Les économistes l’appellent « l’effet Veblen », c’est-à-dire la volonté des consommateurs d’acquérir un bien avant tout pour qu’autrui ne puisse en faire l’acquisition. Et le mécanisme économique qui l’accompagne reste intéressant : dans le secteur du luxe, plus la demande est importante, plus le prix augmente.

Des entreprises reconnues à l’international.

Mais l’autre grande force du secteur du luxe, c’est bien le poids économique et la renommée des entreprises qui composent ce secteur du luxe. Quel que soit le pays étudié, quelle que soit le cœur d’activité de l’entreprise en question, force est de constater qu’il s’agit toujours d’entreprises détenant un savoir-faire hors du commun. Elles profitent d’une main d’œuvre extrêmement qualifiée, toujours parmi les meilleurs ouvriers du pays, et tant d’autres particularités qui confèrent à ces entreprises leur succès économique.

L’exemple de LVMH. Louis Vuitton.

Cette entreprise historique, créée en 1854, réalise aujourd’hui plus de 9,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 80 % est réalisé à l’étranger. Un succès qui ne se dément pas et qui est surtout dû au talent et au savoir-faire des employés de la marque, là encore parmi les meilleurs du monde. Si le savoir-faire ancestral demeure essentiel, chaque année et pour toutes les collections, c’est à travers l’inventivité qu’elle se distingue. Et si on prend en compte le fait que l’entreprise Louis Vuitton appartienne au groupe LVMH, un groupe qui réalise, pour sa part, plus de 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, on comprend aisément qu’un phénomène économique touche le secteur du luxe, celui de l’oligopole. à l’image de ce que l’on peut trouver dans des secteurs comme ceux de l’industrie automobile ou encore dans l’industrie pétrolifère, le secteur du luxe se partage entre plusieurs mastodontes, qui disposent des plus grandes marques de luxe dans leur portefeuille. Les trois mastodontes sont LVMH, concurrencé par Richemont et Gucci-PPR. Chaque année, ces entreprises rivalisent d’investissements pour acquérir les plus grandes marques de luxe et étoffer leur portefeuille respectif d’entreprises.

Un développement incessant ?

Les chiffres sont sans appel : les produits de luxe fabriqués par les plus grandes entreprises françaises du secteur du luxe ont vu leurs prix augmenter de plus de 800 % entre 1979 et 2012, alors que dans le même temps les autres biens de consommation n’ont vu leurs prix augmenter « que » de 300 %. Une différence certaine et qui permet de comprendre aisément que le secteur du luxe n’en est qu’à ses débuts en termes de développement et que cette ascension n’est pas prête de trouver une fin. Mais ce n’est pas tout, d’autres chiffres permettent de voir plus en profondeur et de comprendre pourquoi le secteur du luxe n’est pas prêt de terminer sa phase d’ascension actuelle : pour reprendre l’exemple de Louis Vuitton, cette entreprise a affiché une marge opérationnelle de 45 % lors de son dernier exercice comptable, tout en sachant que la moyenne des entreprises du secteur du luxe est autour de 30 %. Et lorsque l’on considère que ces entreprises réalisent des milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, on comprend tout de suite plus vite…

L’apparition de nouveaux marchés.

L’ouverture de nombreux marchés émergents aux entreprises du secteur du luxe peut donner envie à plus d’un entrepreneur de s’y lancer. La Chine fait de plus en plus parler d’elle et plus encore si l’on regarde les chiffres obtenus par les plus grands cabinets d’analyse économique. Les Chinois ont réalisé, à eux-seuls, plus de 25 % du montant total des achats pour le secteur du luxe dans le courant de l’année 2012 contre 20 % pour les Américains, 14 % pour les Japonais ou encore 11 % pour le reste des consommateurs asiatiques. Et les prévisions sont également de très bon augure : il est prévu que le nombre de milliardaires en Chine ne cesse d’augmenter dans les années à venir tout en sachant qu’il est actuellement au-dessus de la barre des 300, même chose pour le Mexique où il est prévu qu’en 2017 ce pays compte plus de 265 000 millionnaires. Les plus grandes entreprises du luxe rivalisent d’inventivité et de talent pour proposer des produits nouveaux à leurs clients. Et si l’on prend en compte l’émergence de nombreux marchés comme celui de la Chine, il est indéniable que le secteur du luxe a encore de beaux jours devant lui.

Les produits bancaires au service des entrepreneurs

Ce mois-ci, Dynamique Entrepreneuriale fait le point sur les services et produits bancaires dédiés aux TPE et PME. Close-up sur les outils financiers d’aujourd’hui qui aident à la croissance économique française de demain.

Les banques aux services des entrepreneurs.

La relation entre un professionnel et sa banque demeure capitale. Vous pouvez et devez compter sur elle à chaque étape de développement de votre société. Elle vous propose d’emblée d’anticiper votre besoin en fonds de roulement (écart de trésorerie entre dépenses et recettes). Dans son accompagnement, un premier financement souple et sans risque se fait via les cessions de créances à partir de factures, aussi connues sous le nom de « cession Dailly ». Autre solution l’affacturage ou factoring, vous transférez vos créances commerciales de leur titulaire à un factor qui se charge de les recouvrir, par anticipation d’une partie ou de la totalité de la somme due. Puis intervient l’escompte bancaire, soit la cession à une banque d’un effet de commerce détenu par un tiers sur un de ses clients en échange d’une avance de trésorerie. Sachez que la banque est en mesure de se retourner contre tous les signataires de cet effet.

Vers une gestion dématérialisée de vos finances.

Comptes, cartes et services de banque demeurent vos premiers outils pour vos manipulations financières. Ils vous servent à gérer votre trésorerie « disponible ». Ils se déclinent désormais en format professionnel. Leur différence avec un compte personnel ? A priori aucune mais l’accès au compte par l’application internet de votre banque vous permettra de gérer des fonctions spécifiques réservées aux professionnels Avec l’arrivée du web, vous gérez vos flux financiers de n’importe quel endroit de la planète.

Le prêt sur-mesure.

À (très) court terme, il prend la forme d’une facilité de caisse ou, mieux encore, d’une autorisation de découvert. Dans les deux cas, il vous faut les recouvrir dans les plus brefs délais car il s’agit d’une faveur ponctuelle de la part de votre banque. Avoir un compte débiteur peut vous conduire à l’interdiction bancaire. Pour ces mêmes raisons, d’autres prêts à court terme existent : le crédit de campagne dédié aux entreprises dont l’activité est saisonnière afin de faire face à d’importants besoins de trésorerie durant plusieurs mois. Moyen et long terme (entre 2 et 15 ans), vous pouvez faire appel aux prêts bancaires. Dans le cadre de la vente d’une affaire à un tiers, vous pouvez avoir recours au « crédit vendeur ». Il rend possible la négociation entre le cédant et l’acheteur sur un paiement échelonné d’une partie du prix du fonds cédé. Ce qui engage souvent une caution ou un accord de la banque de l’acheteur, par mesure de sécurité pour le vendeur. Le crédit vendeur porte généralement sur un montant n’excédant pas 50 % du montant de la transaction et sur une durée de 1 à 3 ans. Une fois votre structure montée, il est possible que vous ayez à faire un prêt d’équipement, dit leasing ou crédit-bail. Il se destine à la location d’un bien via le règlement d’une redevance. Ce contrat inclut une option d’achat lorsqu’il arrive à son terme.

Les solutions de paiement.

Sur le terrain, le Terminal de Paiement Électronique, fixe ou portable vous permet d’encaisser vos clients par carte bancaire. Il vous est proposé des formules de location, comprenant le matériel, l’assistance téléphonique et la maintenance sur site par un technicien. Petit plus avec le logiciel PnF (Paiement en N Fois) grâce auquel vous êtes en mesure de proposer des paiements échelonnés à la clientèle pour qui cette option est gratuite (jusqu’à un règlement en 3 ou en 4 fois), soit avec des frais réduits (pour payer en 5 ou en 10 fois). L’opération se déroule simultanément à la transaction de paiement sur votre TPE. En ce qui concernent les petits montants, vous pouvez aller plus loin et vous équiper de la technologie NFC (Near Field Communication) pour le règlement sans contact via carte bancaire, smartphone ou autres terminaux connectés. Le web permet des relais de croissance et avec une e-boutique vous pouvez encaisser des paiements tout en sécurisant vos acheteurs.

Quand la trésorerie rapporte.

« L’épargne salariale » se fait à l’initiative du salarié avec et par l’entreprise qui l’emploie. Elle est basée sur la participation et l’intéressement. L’un distribue une partie des bénéfices réalisés et présente des avantages fiscaux, l’autre accorde une prime salariale au prorata de la performance de l’entreprise. La plus courante d’entre elles est le Plan d’Epargne Entreprise (PEE). Il  s’est ouvert  aux TPE et PME alors qu’il était traditionnellement réservé aux GE (Grandes Entreprises) et ETI (Entreprises à Taille Intermédiaire). Le Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO), lui, propose aux salariés de se constituer un pécule disponible à leur retraite. Il se présente sous la forme de rente ou de capital. L’entreprise doit compter au minimum un employé pour avoir accès au PERCO /PEE. En qualité de dirigeant, vous pouvez verser une indemnité de fin de carrière (IFC) à chaque salarié partant à la retraite. Il vous faut planifier cette dépense, majeure partie du passif social d’une entreprise. Il s’agit de dépôts à long terme, où vous pouvez placer vos excédents de trésorerie.

Les solutions alternatives.

Avec l’Adie (Association pour le Droit à l’Initiative Économique), quels que soient la taille de votre structure, le statut, vous pouvez vous financer au moyen d’un microcrédit à hauteur maximale de 10 000 euros. Dans la même veine, France Active et Initiative France promeuvent des prêts solidaires de petits montants et destinés aux personnes en réinsertion professionnelle qui souhaitent créer une structure. Le taux d’intérêt est en général très bas voire égal à 0 en fonction de l’organisme qui accorde ce type de prêt. Celui-ci ne nécessite pas de garantie, ni de caution. On peut citer l’exemple du prêt à taux zéro « Nacre » (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise), plafonné à 8 000 euros et remboursable sur cinq ans maximum. Il existe aussi les prêts d’honneur. Sans garantie, caution, intérêts, ils permettent d’obtenir entre 3 000 et 100 000 euros et sont remboursables sur sept ans maximum. Les prêts d’honneur sont, en règle générale, accordés par les pouvoirs publics, des associations, des clubs de créateurs d’entreprise ou des organismes de développement économique après présentation et validation du projet de création ou de reprise d’entreprise par un jury ou un comité. Aussi, le prêt d’honneur est souvent attribué en complément d’un premier prêt bancaire, dont le montant est au moins équivalent au double du prêt d’honneur. C’est la différence avec le prêt solidaire qui, lui, ne demande pas au futur entrepreneur d’avoir fait un prêt bancaire au préalable.

Le dirigeant qui rend possible l’assistance avec géolocalisation sans carte SIM, ni téléphone !

Didier Lecoq dirige, depuis 2 ans, l’entreprise Alsys Sécurité, spécialisée dans les métiers de la protection électronique. Pour mieux sécuriser les personnes, il décide de créer un système qui ne passe pas par la voie traditionnelle du téléphone. 

Autodidacte, Didier Lecoq travaille depuis près de 30 ans dans le domaine de la sécurité. « J’ai commencé au sein de l’une des sociétés pionnières du secteur au service montage/dépannage, puis en tant que responsable du Service Après-Vente » raconte le dirigeant. Il change ensuite d’entreprise et devient directeur technique d’un GIE, avant de créer sa propre société, qui portait le nom de Securitem, en 1992.

Didier Lecoq s’affaire dans la sécurité de biens, des personnes et, parmi elles, il décèle un besoin qui n’est pas encore proposé sur le marché. « C’est l’idée de pouvoir rentrer en relation avec une personne, généralement un proche, sans avoir besoin d’utiliser un téléphone portable ni une carte GSM » explique-t-il. C’est de ce constat que naît le concept de M@tis.

En 2014, il crée l’entreprise Alsys Sécurité. En collaboration avec la société Domopilote, dirigée par Joseph Torrente, le projet de M@tis prend vie cette même année. « En clair, Domopilote, spécialisée dans la fabrication, s’occupe de la partie de la conception technique, et Alsys Sécurité de celle intellectuelle, mais aussi de la distribution du produit » précise Didier Lecoq.

Le concept de M@tis repose sur un système pouvant géolocaliser des personnes et leur permettre d’envoyer des messages basiques en cas de besoin. Sous la forme d’une montre, ce dispositif concerne particulièrement les personnes diminuées physiquement, notamment âgées ou seules et sortant de l’hôpital. Plus concrètement, il s’agit d’une platine électronique pouvant renvoyer des informations n’importe où et sans passer par le réseau ISM, c’est-à-dire sans abonnement. Le cofondateur explique : « Quand on a créé cette platine électronique, grande comme la moitié d’une boîte d’allumettes, on s’est dit que l’intégrer dans une montre conviendrait parfaitement. »

« Pour tout ce qui concerne l’étude technique et la faisabilité du projet, nous avons choisi l’autofinancement » déclare Didier Lecoq. Mais le dirigeant constate que le design de la montre reste à améliorer. Il décide de participer au prix de La Fabrique Aviva afin d’obtenir un prix lui permettant de financer ce projet et de poursuivre le développement du produit.

Du côté des perspectives envisagées, le dispositif M@tis prévoit de s’élargir aux objets personnels tels que des vélos, motos, voitures, bateaux, et autres d’ici la fin 2018. Le développement à l’international devrait également commencer à cette période.