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Ces publicités sexistes, que faire ?

Les publicités promeuvent des produits et des services mues par le désir d’attirer les consommateurs et tombent parfois dans le sexisme sans y faire attention. Les images, les propos et les attitudes sont empreintes de stéréotypes et de clichés. Pour transformer la situation, toute publicité doit être créée pour le respect de la dignité des personnes. Quelques exemples qui devraient pour inspirer les publicitaires et leur permettre d’éviter des écueils qui peuvent leur faire perdre toute crédibilité mais surtout nuire à la marque dont ils sont les ambassadeurs.

Jimmy Choo

Dernièrement, les accusations de harcèlement sexuel sont pléthores emportées par la vague de l’affaire Weinstein et demandent aux publicitaires de cesser d’être complices de tels agissements et même de les susciter. Jimmy Choo, la célèbre marque de chaussure dans sa dernière publicité avec Cara Delevingne n’a pas vraiment cerné les nuisances du harcèlement de rue. Dans cette publicité, l’actrice et mannequin se déplace dans les rues de New York seule, la nuit, avec une tenue très sexy. La jeune femme se fait interpeller à plusieurs reprises allant même à se faire klaxonner. Pour la marque, le but était d’attirer l’attention des consommateurs sur les chaussures et non sur le  harcèlement de rue provoqué par les remarques et les interpellations des hommes du spot publicitaire.

A la suite de la diffusion de la publicité, les internautes ont très rapidement réagi pour dénoncer la promotion du harcèlement de rue et le sexisme suscités par la marque. Cette campagne publicitaire assimile la femme à un objet, position particulièrement dégradante. En conclusion, une analyse et une application de la sémiologie doivent être effectuer en profondeur lors d’une campagne publicitaire pour éviter des stéréotypes qui n’ont plus lieu d’être.

 

Chauffage du Nord

Près de Lille une entreprise de chaudières a subi les foudres à la  suite à d’une publicité jugée dégradante et sexiste. Pour promouvoir de manière « originale » son service de chauffage, l’entreprise Chauffage du Nord a choisi de placarder sur ses camions une image de femme nue disant : « Quand il fait froid, chauffage du nord, j’adore ! ». L’entrepreneur a reçu de nombreuses insultes pour cette promotion dont les sous-entendus étaient on ne peut plus explicites. A force d’utiliser des corps féminins dénudés pour promouvoir n’importe quel objet ou service, les associations féministes se sont indignées sur les réseaux sociaux. Le gérant de la société a décidé de se remettre en question et a annoncé changer ses publicités. Il n’a pourtant pas trouvé un autre concept : les prochaines affiches présentent un homme dénudé ou un couple devant un paysage enneigé. Pour cette démarche, l’entrepreneur souhaite divulguer son affichage pour la Saint-Valentin dans le but de séduire le consommateur. Même s’il évoque à la Voix du Nord que « Le slogan est plus neutre… C’est sensuel mais pas vulgaire.  », nous restons dubitatifs ! Pour lui le but est de souligner dans sa nouvelle publicité l’égalité homme-femme et de montrer que son intention n’était pas de nuire à l’image de la femme. Quoi qu’il en soit une publicité à la vue de tous et une femme nue pour vendre des chaudières n’est forcément pas ce qui est on doit le dire respectueux.

Uber

Dernièrement, Uber, la célèbre entreprise de VTC a dévoilé sa campagne publicitaire. Affichées dans les gares, particulièrement à la Gare Montparnasse, les affiches dévoilent plusieurs chauffeurs de l’entreprise. Trois destins sont retranscrits à travers les affiches, celui de Mariane, Fodhil et Dramane qui ont tous les trois une aspiration en dehors de leur travail pour Uber. Dans sa campagne, l’entreprise américaine souhaite choisir différents profils, mais les affiches ont dévoilé une discrimination évidente. La seule femme présente durant la campagne est « chauffeur Uber et maman avant tout », quant à  Fodhil un autre profil est « chauffeur Uber et jeune chef d’entreprise ». La comparaison entre les deux personnes a choqué particulièrement car  l’association de la femme à une mère contrairement à la valorisation de l’homme comme chef d’entreprise est loin d’être neutre. Dès la diffusion de la campagne, les internautes ont réagi et une jeune femme a dénoncé le sexisme de la firme américaine avec ironie à travers ce tweet « L’homme et la femme. Lui se projette en chef d’entreprise et elle… en « maman ». Une vision intéressante et progressive, par @UberFR ». La marque a seulement répondu par un « merci » et a par la suite reçu les foudres des internautes. Le community manager n’a  absolument pas compris l’ironie. Lors d’une polémique concernant une publicité sexiste, une marque doit être à même de répondre et agir dans les plus courts délais ,  et d’être assez compétentes’excuser.

Les solutions

Pour répondre aux problèmes persistants dans la publicité suite à des stéréotypes et du sexisme, 28 marques se sont engagées pour « une communication responsable ».
Ce principe consiste à ne plus dévoiler des images au caractère réducteur et dégradant pour les femmes ainsi que repousser les stéréotypes en général. Dans un rapport datant d’octobre 2017, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a déclaré « le rôle attribué aux femmes est réducteur et, volontairement ou non, des stéréotypes de genre imprègnent encore un grand nombre de messages », ces propos faisant suite au visionnage de 2000 publicités avant 20h sur 24 chaînes différentes.

Pour promouvoir des produits ou des services mettre la femme en avant dans des rôles moins dégradants reste une solution. À la télévision par exemple, une femme au volant d’une voiture, spécialiste, experte ou encore artisan paraîtra plus crédible que de la mettre dans des rôles vus et revus par les stéréotypes. Dans le milieu de la communication, il devient réellement nécessaire d’évoluer et de toujours se poser les bonnes questions en matière de publicité pour éviter les clichés.

La confiance des dirigeants français

Depuis les élections présidentielles, les dirigeants français semblent devenir de plus en plus confiants dans leur entreprise et dans l’économie française et donc dans leur avenir. Cet optimisme est renforcé grâce à la prochaine loi PACTE. Elle permettra aux entreprises d’être soutenues grâce à différents dispositifs pour innover et engendrer la croissance.

OpinionWay a réalisé un sondage avec la banque Palatine pour le magazine Challenges afin de connaître les priorités et les attentes des entrepreneurs durant les 6 prochains mois. L’étude a été constituée sur une base de 301 dirigeants d’entreprises (PDG, DG, DAF, …) avec un chiffre d’affaires avoisinant entre 15 et 500 millions d’euros.

Quelles sont les attentes des dirigeants ?

Au cours de cette année, l’espoir des dirigeants a eu tendance à croître. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’économie n’est plus une préoccupation majeure et les entreprises ont bon espoir de perdurer d’ici les prochaines années. Ainsi, les PME-ETI formulent des souhaits en ce qui concerne leur activité et leurs salariés. Grâce au prochain projet de loi en rapport avec le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), 61% des dirigeants veulent faire de l’innovation une priorité. Cette notion encadrée prochainement dans le PACTE n’est pas la seule. Les principaux enjeux à mettre en avant pour les entreprises au sein de ce plan sont :

  • L’innovation en entreprise (61%)
  • Le partage de la valeur avec les salariés (48%)
  • Le développement des entreprises (45%)
  • Le financement des entreprises (43%).

L’engouement des entrepreneurs pour le futur des entreprises et de l’économie se traduit clairement par la mise en place de l’indice d’Investissements Palatine-OpinionWay. Il se compose des prévisions de l’évolution de l’emploi des salariés à 6 mois, les prévisions sur la même durée concernant l’activité, la confiance ainsi que la propension aux investissements. La création d’un indice sur des bases socio-économiques permet de déterminer l’avenir des entreprises, vu par les dirigeants et l’économie du pays. En février 2018, l’indice s’élève à 129, chiffre record atteint grâce aux espérances des dirigeants pour les 6 prochains mois. Cela est dû essentiellement à la volonté d’embaucher pour les entreprises. Elles ont aussi d’autant plus confiance en elles et en leur avenir ce qui provoquera possiblement du progrès et de l’innovation ainsi que de nouvelles créations d’entreprises.

Comment les entrepreneurs voient leur entreprise ?

En ce qui concerne leurs entreprises, les dirigeants sont relativement sereins pour l’avenir. Ils sont 90% à reconnaître que leur entreprise puisse perdurer pour les 6 prochains mois. Ces facteurs s’établissent aussi grâce à la situation économique française et mondiale. 88% des dirigeants interrogés estiment que l’économie nationale se porte bien, quand ils sont 83% à partager la même idée à l’échelle mondiale. Sur les trois dernières années, les taux n’ont jamais été aussi hauts. Grâce à cela, les dirigeants continuent leur activité sans inquiétudes et avec une certaine ambition. Ils voient leur entreprise comme un tremplin pour l’économie du pays.

Grâce à une économie stable et des marchés florissants à l’international, les entreprises comptent se développer durant les prochains mois. En moyenne, la prévision de la croissance pour les entreprises s’élève à 3,9 points contrairement à 2,7 points en février. Plus de 55% déclarent envisager une hausse pour l’année 2018, quand ils sont 34% à prévoir une stagnation. Les entreprises n’hésitent pas à se lancer sur le marché, les conditions étant réunies pour continuer leur lancée. Pour certaines, il s’agira de s’étendre à l’international, quand d’autres augmenteront la production ou multiplieront leurs points de vente.

Malgré une forte hausse des chiffres d’affaires prévue et des envies d’innovation, les prévisions d’embauche ne restent tout de même pas très élevées au sein des entreprises. Seulement 28% des entreprises ont prévu d’augmenter leur nombre de salariés et 68% déclarent envisager de garder leurs salariés actuels. Par rapport aux années précédentes, il y a une nette amélioration puisque le solde d’emplois salariés s’élève de 24 points. Comme les dirigeants s’engagent pour l’avenir de leur entreprise, ils n’hésitent pas à garder ou à embaucher des salariés. Cette propension à vouloir grandir permet de créer de la croissance et d’envisager plus d’innovation et d’investissement dans tous les secteurs.

Le développement des entreprises

Les profils interrogés concernent tous les secteurs à des proportions à peu près égales (31% des services, 34% du commerce et 35% de l’industrie et de la construction). Cela démontre que la satisfaction des dirigeants s’applique sur tous les secteurs et prévoit donc une amélioration nationale sur les prochaines années. En général, les entreprises interrogées ont réalisé des chiffres d’affaires conséquents sur l’année 2017.
Ces PME-ETI se portant très bien donneront l’occasion aux autres entreprises de se développer grâce à des partenariats et des investissements. Elles peuvent aider les start-up débutantes avec leur ambition de devenir des leaders de demain.

Pour se développer, une entreprise a besoin de soutien. Elles sont nombreuses à envisager de construire des projets avec d’autres acteurs pour se développer. Sur ce principe, les entreprises sont confiantes pour l’avenir et elles préfèrent en général plébisciter la co-construction avec les élus et les dirigeants. 88% voient ce schéma plus encourageant que la consultation publique disponible pour tous les citoyens.
Elles sont seulement 64% à être favorables pour consulter le public.

En cette année 2018, les entreprises disposent de meilleures ambitions. Elles sont désormais satisfaites de leurs possibilités sur le long terme que cela soit à l’échelle nationale ou mondiale.
Même si la sérénité s’établit, il reste encore difficile de déterminer les futures actions à mettre en place. Le projet de loi PACTE inspire les dirigeants par ses ébauches, mais n’étant pas encore clairement délimité, les entreprises doivent s’organiser sur le long terme.

2008-2018, Dynamique toujours aux côtés des femmes entrepreneures

Depuis sa création en 2008 au sein du magazine et de son site web Dynamique, les femmes en tant qu’entrepreneures, dirigeants, expertes en entrepreneuriat, coachs, font partie de son ADN et donc de sa ligne éditoriale. Non pas par opportunisme mais parce que les femmes grâce à leurs talents, leur appétit d’entreprendre sont des modèles dans l’entrepreneuriat d’aujourd’hui et seront porteuses d’un nouveau souffle dans les années à venir.

Nous avons partagé notre passion de l’entrepreneuriat avec environ 1000 femmes talentueuses au travers de notre magazine, site web et notre club. Nous aurions voulu toutes les citer ! Voici quelques femmes qui symbolisent la réussite en tant qu’entrepreneures !

Émilie Daversin, l’entrepreneure qui passe du digital au premier média social professionnel féminin

Cofondatrice de VO2 GROUP, une société de conseil en transformation digitale qu’elle a créée avec son mari, Émilie Daversin enchaîne avec une deuxième entreprise. Seule cette fois-ci, elle lance Feminalink.

Karen Aiach, Lysogene, l’aventure née du combat d’une mère

À 45 ans, Karen Aiach est entrepreneure, mais pas seulement. C’est avant tout une mère qui, après qu’une maladie rare ait été diagnostiquée chez sa fille, a décidé de se battre. Pourtant sans expérience dans le domaine, elle crée Lysogene, spécialisée dans le développement de thérapies géniques.

Cécile Reinaud, Séraphine, la marque pour femmes enceintes qui habille les célébrités

De la famille royale à la rockstar, la marque de vêtements de grossesse, Séraphine, a déjà conquis bien des futures mamans. Parmi celles qui se sont laissées séduire, la duchesse Kate Middleton, l’actrice Marion Cotillard, l’animatrice Karine Ferri, la chanteuse Christina Aguilera ou encore la célèbre mannequin Claudia Schiffer. Il n’en fallait pas plus pour mettre Cécile Reinaud, la fondatrice de ladite marque, aux anges…

Laetitia Alcover, Kang une entreprise qui reste connectée ! 

Laetitia Alcover, cofondatrice, prend à cœur sa communauté dans la vie comme sur les réseaux sociaux. Découverte des bonnes pratiques à mettre en place pour booster votre business grâce à vos réseaux sociaux.

Karine Schrenzel, l’entreprise qui rachète des sites e-commerce

Karine Schrenzel est aujourd’hui à la tête d’un groupe détenant dix sites leaders dans leur secteur, ShopInvest. Accompagnée de son associé, qui se révèle être son mari, la dirigeante revient sur cette belle aventure. Rencontre. 

Isabelle Veyrié de Recoules, d’avocate à entrepreneure

Elle n’a fait qu’un pas puisqu’elle s’oriente vers ce qui va devenir sa spécialité : l’accompagnement des PME en conseil et en contentieux de droit commun commercial.

Laurence Gabriel, Gen-G

C’est 25 ans de carrière dans la communication et les relations médias, un tempérament solide et une force tranquille. Avec Gen-G, son agence, elle entend remettre l’humain au cœur de son métier et rendre sa nouvelle vie d’entrepreneure palpitante.

Beya Zerguine, une entrepreneure optimiste

Quand entrepreneure se marie avec l’optimisme. Elle est passée du recrutement à l’accompagnement avec deux mots clefs pour devise : s’ouvrir au monde et accueillir les opportunités.

Grisel Lamotte, une créatrice qui concilie parfaitement pro et perso

Avec son entreprise, CM Plus France, elle entend répondre aux besoins des entrepreneurs en matière de relation clients notamment sur le retard de paiement des factures. Grâce à son parcours, la chef d’entreprise a plus d’un conseil dans son sac et se fait une joie de les partager.

Samantha Montalban, cofondatrice de Mina
Stor

Une marque de sous-vêtements spécialisée qui accompagne les jeunes filles dans leur adolescence. S’appuyant sur le concept de la vente en ligne, la dirigeante souhaite se développer rapidement à l’international.

Jennifer Plaisant, fondatrice de DecoForDesk

L’architecte d’intérieur qui décore les start-up. Après une carrière dans plusieurs sociétés de services informatiques, Jennifer Plaisant monte son entreprise pour se consacrer à sa passion : la décoration et l’architecture d’intérieur !

Véronique Bergeot, et le délice des repas

Véronique Bergeot et Sylvain Eche, cofondateurs de 62 degrés s’occupent de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, leur défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone.

Christelle Rouvet, dirigeante de Rêves de Café

Elle fait du sourire et de la relation humaine ses premières valeurs pour développer sa clientèle. Elle propose une solution professionnelle et une couverture nationale pour la pause-café des entreprises.

Pauline Chatin, porteuse du projet Vigne de Cocagne

Elle s’est découvert une véritable passion pour les vignes et le vin.

Karine Zaouche, Charlotte Lajoux, tout un programme pour la santé

Avec aussi Aymeric Du Mesnil, porteurs du projet MerciDocteur qui se rendant compte de la difficulté d’attirer des médecins au sein de certains territoires qu’on appelle des déserts médicaux ont établi un projet pour créer du lien entre médecins et les territoires.

Anne Mével et Alan Ripaud, porteurs du projet YES, WE CAN !

Pour insérer professionnellement leur fils autiste, ils décident de créer eux-mêmes une solution pour lui et pour d’autres.

Ugoline Soler qui prépare l’avenir de la planète

Porteuse du projet RecNoRec, une solution pour recycler des déchets sales et mélangés et rendre rutiles des déchets ultimes (voués à la décharge, ndlr).

Céline Nguyen, une chef de cuisine sans pareille 

Grégoire Roty, Etienne Boix (Directeur des opérations), cofondateurs de Quitoque livrent à domicile un panier contenant tous les ingrédients et recettes pour constituer, de façon équilibrée et en seulement trente minutes, les repas de la semaine. Ils ont levé 5,5 millions d’euros pour conserver et accroître leur position de leader sur le marché français.

Marie-Laure Amiaud, l’entrepreneure qui répare votre réseau informatique avec le sourire !

Elle a cofondé SWAP informatique avec son associé, passionné par ce domaine.

Et quelques expériences magnifiques !

Bertile Burel, l’expérience en coffret cadeau

Bertile Burel fonde aux côtés de son époux James Blouzard, la société Wonderbox. Une marque spécialisée dans les coffrets cadeaux et la vente d’activités de loisirs sur internet. La jeune femme explique qu’après avoir quitté son emploi pour parcourir le monde aux côtés de James, elle souhaitait offrir des cadeaux à sa famille, semblable à l’expérience qu’ils avaient vécu.
Ne trouvant pas ce qui leur correspondait dans différentes enseignes, ils décident de se lancer sur le marché de la box en offrant des « expériences » à leurs clients. Le succès demeure au rendez-vous et la jeune femme place son entreprise comme leader du marché français. « Si nous sommes numéro 1 aujourd’hui, c’est parce que nous avons toujours cherché à faire les choses un peu mieux, aussi bien pour nos clients que pour nos partenaires. Nous savions que, si nous traitions bien nos partenaires, ils serviraient bien nos clients. ». Lors du Salon des micros-entreprises Bertile Burel affirme « je suis persuadée que les femmes ont beaucoup à apporter à l’entreprise, elles sont organisées, dotées d’un esprit pratique, en prise avec le réel et elles ont surtout un grand atout, elles savent plus naturellement transformer la vision stratégique en actions concrètes. »

Fany Pechiodat, les bons plans d’une parisienne

La jeune femme débute une carrière marketing au sein du groupe l’Oréal. Mais cette dernière a pour passe-temps favori de dénicher des bons plans. Pour les trouver Fany Pechiodat passe son temps libre à se balader dans les rues de Paris. Avec l’aide de sa petite sœur elle décide de rédiger un mail comprenant des « bonnes adresses » qu’elle envoie à une cinquantaine d’amis. Un engouement se met en place et en à peine quelques mois la jeune femme réunit près de 10 000 abonnés grâce à ses newsletters. En 2008 elle décide de lancer son site MyLitlleParis , un groupe média assez original qui partage astuces et bons plans « Avec des adresses secrètes et insolites qu’on souffle dans leur boîte mail, des box qu’on glisse dans leur boîte aux lettres, des idées inspirantes qu’on pushe dans leur téléphone. » affirme le site de la jeune femme. Une réussite due à un cocktail d’originalité et de nouveauté. « Capitalisez sur la posture d’outsider et adoptez ce qu’on appelle chez nous le Forrest Gump way. C’est la naïveté qui mène à la créativité. L’expertise est l’ennemie de l’innovation donc ne complexez pas de vous lancer sur un marché que vous connaissez mal » conseille-t-elle aux entrepreneurs sur le site les Echos.

Celine Lazorthes, une cagnotte en ligne

La jeune femme est étudiante à HEC Paris lorsqu’on son idée lui vient en tête. Cette dernière était chargée d’organiser le weekend d’intégration de sa promotion avec la responsabilité de collecter des fonds auprès de ses camarades. Pour réaliser sa mission en toute tranquillité, elle décide de développer une plateforme qui permet de collecter l’argent en ligne et en toute sécurité. En mars 2009 le site en ligne Leetchi.com est lancé. Anniversaire, pot de départ, weekend à plusieurs, mariage… Toutes les occasions sont bonnes pour créer une cagnotte en ligne et inviter son entourage à y participer. En 2013, Céline figure première au classement des 100 personnalités qui font le web français, dans la catégorie « entrepreneur du moment ». La même année son entreprise fut désignée « meilleure start-up française » par le magazine de référence des nouvelles technologies Wired Europe. Celine Lazorthes reste très engagée dans la cause des femmes entrepreneures « je pense qu’on est souvent son propre ennemi, il faut répéter que c’est possible et que ça rend heureux » confie-t-elle au site du Figaro.

Pauline Laigneau, des bijoux chaleureux et colorés

L’idée de la jeune femme née lors d’un des plus beaux moments de sa vie : lorsque Charif son compagnon lui demande de l’épouser. Les futurs mariés passent par une étape des plus « romantiques » le choix de la bague de fiançailles de Pauline. Les tourtereaux se rendent dans des boutiques de grand joailliers mais l’engouement du début fait peu à peu place à de la déception.
Le monde de la joaillerie leur parait « froid et intimidant », associé à des bijoux plutôt classiques seulement composés d’or blanc ou de diamant et une crainte de ne pas trouver le prix qui leur correspond. L’écoute et les conseils de professionnels ne sont pas non plus au rendez-vous. Suite à ce constat la jeune femme et son époux décident de créer leur propre marque de joaillerie : Gemmyo. « Une maison de joaillerie où chacun serait libre d’avoir un bijou unique et qui lui ressemble vraiment ; une maison de joaillerie accessible partout et tout le temps ; une maison de joaillerie qui aurait à cœur de faire de l’achat d’un bijou un vrai moment de plaisir et non pas une épreuve » explique leur site en ligne. Elle parvient à atteindre un chiffre d’affaires de trois millions d’euros, seulement trois ans après sa création. La jeune femme de 34 ans définit sa passion pour l’aventure entrepreneuriale comme une des clés du succès. « J’écoute toujours ceux qui me disent qu’ils veulent changer de vie. L’entrepreneuriat est une aventure personnelle, un désir qui compte plus encore que l’idée d’entreprise » confie-t-elle sur le site la Tribune.

Sandra LE GRAND, une entrepreneure d’excellence

Est fondatrice et présidente-directrice générale de Canalce, premier prestataire de services auprès des comités d’entreprise et de leurs salariés. Forte de son expérience, elle nous livre ses conseils pour utiliser la communication médias et hors médias, et nous montre comment elle a accompagné ainsi la croissance de son entreprise au travers du magazine et du club.

Stagiaire : un recrutement à ne jamais prendre à la légère

Besoin d’un coup de main pour honorer une grosse commande, un important contrat ou gérer tout simplement les affaires courantes ? Et si vous faisiez appel à un stagiaire pour vous délester de certaines tâches. Mais attention,  la législation est aujourd’hui très stricte et vous ne pouvez pas agir à votre guise.

Si n’importe quelle entreprise peut accueillir un stagiaire, cela n’est pas possible pour tout et n’importe quoi. Ainsi, le législateur précise qu’une convention de stage ne peut pas être signée pour :

  • Remplacer un salarié absent, licencié ou dont le contrat de travail a été suspendu,
  • Assurer les fonctions d’un emploi permanent,
  • Pour faire face à un accroissement temporaire de l’activité (c’est alors vers l’intérim ou l’emploi en CCD qu’il faudra se tourner),
  • Pour occuper un emploi saisonnier.

Pour quoi embaucher un stagiaire alors ? La plupart des entreprises n’étant pas philanthrope, il est évident que le recrutement d’un stagiaire correspond à un besoin réel et permet de pallier un manque (récurrent ou non) dans l’effectif de l’entreprise.

6 questions à se poser avant de recruter

Voilà pourquoi un stagiaire ne se recrute pas n’importe comment et qu’une véritable stratégie mérite d’être mise en place. Il faut, en effet, prendre le temps de se poser les bonnes questions, même si les « besoins » sont clairement identifiés :

  • Avez-vous de quoi l’accueillir dans de bonnes conditions ? Le bon déroulement du stage dépend souvent de l’accueil du candidat.
  • Avez-vous le temps et les moyens de le former ? Car un stagiaire, cela reste un débutant qui ne connaît rien à la vie de l’entreprise, rien à votre activité, ni à vos exigences ou encore à votre méthode de fonctionnement. La désignation d’un responsable de stage ou d’un tuteur est donc vivement conseillée.
  • Sur quelle durée ? Plus le stage est long plus le risque est important pour l’entreprise si le stagiaire ne correspond pas aux attentes. Une durée de 2 ou 3 mois semble être une bonne solution. Et ce, tout en sachant qu’un stage doit être intégré dans un cursus pédagogique et ne doit pas excéder 6 mois par année d’enseignement.
  • Avez-vous du temps à lui consacrer personnellement pour le conseiller sur son projet professionnel, son cursus et ses compétences ? Notez qu’à l’issue du stage, vous devrez rédiger une attestation décrivant les travaux effectués.
  • Quelles seront les tâches exactes confiées au stagiaire ? Et entrent-elles bel et bien dans le cadre de sa formation ?
  • A-t-il vocation à rester dans l’entreprise à l’issue du stage ? Le stage peut, dans bien des cas, être une porte d’entrée dans l’entreprise.

Combien ça coûte ?

Si le stage est prévu pour durer plus de deux mois (consécutifs ou non), l’entreprise doit verser une indemnité mensuelle au stagiaire. Son montant est à définir au moment de la signature de la convention de stage. Le montant de la gratification doit figurer dans la convention de stage et est apprécié au moment de la signature.
Selon le site du service public, voici les dernières directives.
La gratification est obligatoire lorsque la présence du stagiaire est supérieure à 2 mois au cours de l’année d’enseignement scolaire ou universitaire, c’est-à-dire :

  • Plus de 44 jours de présence, consécutifs ou non, pour un horaire de 7 heures par jour ;
  • Ou plus de 308 heures de présence, même de façon non continue, sur la base d’une durée journalière différente.

Sinon la gratification reste facultative pour l’employeur.
Le taux horaire de la gratification est égal à 3,75 € par heure de stage, correspondant à 15 % du plafond de la Sécurité sociale (soit 25 € x 0,15).
Les organismes publics ne peuvent pas verser de gratification supérieure au montant minimum légal sous peine de requalification de la convention de stage en contrat de travail.
Dans certaines branches professionnelles, le montant de la gratification est fixé par convention de branche ou accord professionnel étendu et peut être supérieur au montant minimum légal. L’employeur doit le vérifier dans la convention collective.
Un simulateur de calcul permet aux employeurs de calculer le montant minimal dû en fonction des heures de présence effective du stagiaire.
À noter :
Le plafond de la sécurité sociale est modifié chaque année au 1er janvier. Si cette modification a lieu en cours de stage (par exemple pour un stage prévu entre le 1er décembre et le 15 février), la convention doit explicitement prévoir une revalorisation de la gratification en fonction du changement du 1er janvier.
La gratification est mensuelle : elle doit être versée à la fin de chaque mois et non pas en fin de stage.Elle est due dès le premier jour de stage et non pas à partir du seuil des 2 mois de stage.
Pour un stage à temps plein (7 heures par jour) du 1er janvier au 30 mars 2018, soit 3 mois calendaires, pour un total de 448 heures effectuées : janvier (22 jours x 7 heures = 154 heures), février (140 h), mars (154 h), la gratification totale due =
448 x 25 € x 15 %= 1 680 €

• Option 1 : versement chaque mois du réel effectué :

o janvier = 577,50 €;
o février = 525 €;
o mars = 577,50 €

• Option 2 (lissage sur la totalité de la durée de stage)  :

1 680 €/3 mois = versement chaque mois de 560 €.
Tout stage interrompu temporairement donne lieu à un réajustement sur la base du nombre réel d’heures effectuées. Tout stage définitivement interrompu fait l’objet d’une régularisation globale selon le nombre d’heures effectuées.

Attention !
Cette exonération ne s’applique pas aux stagiaires de la formation professionnelle continue, aux bénéficiaires de la formation à la recherche et aux stagiaires des associations à caractères pédagogiques.

Recruter ou pas ?

Au final, le recrutement d’un stagiaire est-ce une bonne idée ? Car son statut et sa place dans l’entreprise sont un peu particuliers. Il n’est pas salarié, n’a pas de contrat de travail, n’est pas inscrit sur le registre du personnel et ne bénéficie pas non plus de la convention ou de l’accord collectif de l’entreprise. Et pourtant, il peut très bien remplir des tâches importantes pour la vie de l’entreprise et reste généralement soumis au même rythme de travail que les salariés. Il est donc important de prévoir régulièrement des points entre le stagiaire et son tuteur afin d’évoquer de son travail, les choses qu’il peut améliorer et réorienter les missions si nécessaire. Il ne faut surtout pas rester figé dans un fonctionnement qui ne convient à personne.

Concrétiser les ambitions des entreprises par l’innovation

Didier Le Strat est, aujourd’hui, à la tête de Bloomoon, spécialisée dans le conseil en stratégie et pilotage opérationnel de l’innovation. Fort d’un parcours atypique, l’entrepreneur s’investit depuis neuf ans dans son entreprise, tout en plaçant l’humain au cœur de ses activités quotidiennes. Portrait.

1 – Quel est votre parcours avant la création de votre entreprise ?

Mon parcours est atypique. Après une école de commerce, j’ai suivi des cours de sociologie en auditeur libre à la Sorbonne. L’essentiel de ma formation, je l’ai, toutefois, fait en tant qu’autodidacte. Elle repose, essentiellement, sur mon appétit de lecture pour le domaine des sciences humaines (psycho-sociologie, linguistique, sémiologie). Cette formation m’a permis d’acquérir des compétences clés liés à une capacité d’adaptation et d’intelligence des situations. Je n’ai pas non plus hésité à développer mes réseaux par les rencontres que j’ai réalisées (congrès, salons, conférences, club…) avec des personnalités de haut niveau issues du monde de l’entreprises mais aussi de celui académique ainsi que celui de la haute administration. J’ai eu la chance, dès mon entrée dans la vie professionnelle, d’intégrer une petite structure qui m’a, elle, permis de devenir polyvalent et m’a donné l’opportunité de développer mes capacités de développeur, de cerner les enjeux des entreprises et d’être à même de saisir le courant des innovations pour nourrir les sociétés que je développe.

2 – Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi ?

En 2009, à la suite d’une rupture professionnelle, j’ai décidé de rebondir et d’utiliser mon expérience ainsi que mon expertise acquise pendant 17 ans, pour créer ma propre société.

3 – Pouvez-vous revenir sur les chiffres clés de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Date de création : 2009 ; 2,5 M€ de chiffre d’affaires et 25 salariés.

4 – Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La liberté, la création de valeur pour l’entreprise, ses clients et ses collaborateurs. Donner du sens au travail de chacun est essentiel dans ma conception, où l’humain doit rester au cœur de nos activités au quotidien. S’enrichir des autres et les enrichir se révèlent être, pour moi, une valeur fondamentale.

5 – Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Nous sommes partis de 0. La difficulté, c’est le financement de la croissance. Il faut être sur deux fronts en même temps : à la fois sur le court terme pour assurer le CA au quotidien mais aussi sur l’avenir pour développer l’entreprise. Le grand challenge a été d’arriver à intégrer quatre entreprises aux cultures très différentes, de réussir la cohésion des collaborateurs et de se développer par la croissance externe.

6 – Comment vous êtes-vous financé ?

Sur fonds propres et en faisant appel aux banques pour la trésorerie.

7 – Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’arrive à équilibrer les deux ! C’est essentiel d’harmoniser le travail et la vie personnelle.

8 – Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Entreprendre est un investissement, tant sur le plan humain que sur le plan du temps. Il est donc indispensable à mes yeux d’avoir le soutien de son entourage pour pouvoir être disponible et ne pas être freiné par des difficultés personnelles.

9 – Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Développer la performance commerciale à court terme pour créer une structure qui « tourne » sans ses fondateurs et être disponibles pour identifier des nouvelles activités porteuses de croissance importantes à moyen terme.

10 – Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Actuellement, je suis en train de développer mon réseau web. J’essaye de gagner en visibilité, d’apporter du contenu. Je participe aussi à des conférences pour saisir les tendances du moment. Mais surtout, je suis conscient de la véritable opportunité qu’offre, aujourd’hui, le marketing digital. C’est pourquoi je me suis entouré de jeunes talents performants sur ce sujet.

Les cagnottes ou les billetteries en ligne ont le vent en poupe

Cadeaux de mariage ! Naissance des enfants des salariés ! Pot de départ à la retraite ! Anniversaire…et aussi billetterie pour ceux qui veulent organiser un spectacle ou un évènement payant, les cagnottes ont le vent en poupe.

Les cadeaux, plus jamais une corvée

La vie d’entreprise est parsemée de moments où l’on souhaite faire plaisir mais notre temps est tellement compté que trouver l’idée de génie, faire les magasins n’est guère possible. Une solution les cagnottes qui offrent une solution qui ne nécessite que quelques clics.
Plus la peine de rester à votre bureau toute la journée, de laisser une enveloppe dans votre bureau, d’avoir peur de perdre l’enveloppe, de récupérer des chèques et de rappeler au détour d’un couloir à ceux qui oublient, de relancer les derniers : un petit mail est le tour est joué !

Mais Les cagnottes, c’est risqué ?

Détrompez-vous des outils efficaces et sécurisés existent pour faciliter l’achat de cadeaux en commun. De nombreux sites permettent de collecter de l’argent pour financer en commun des dépenses. D’ailleurs le nombre de personnes qui utilisent cette nouvelle manière de faire ne se compte plus.
Que ce soit Leetchi.com, le potcommun.fr, commonbox, bankeez, weezevent.com, eventbrite.fr
…, vous pouvez récolter de l’argent de façon simple, rapide et sécurisée.

Comment faire  alors?

On crée la cagnotte gratuitement, on invite ses amis, collègues ou autres à y participer et on leur indique par e-mail comment se connecter. Pas besoin d’investir une somme minimum.
Lorsque la cagnotte est terminée, L‘heureux élu peut dépenser sa cagnotte à sa guise en recevant par exemple un virement.

Pas seulement de l’argent mais aussi des cadeaux

Si le site est relié à des partenaires, on peut offrir des cadeaux par centaines et le choix des enseignes est suffisamment grand pour permettre de trouver le cadeau de rêve.

Plus jamais un casse-tête !

L’argent est crédité sur le compte de l’organisateur de la collecte grâce au système de paiement en ligne Paypal par exemple. Chaque cagnotte a son système.

Les billetteries, plus jamais un casse-tête

Vous souhaitez créer une billetterie des sites comme Leetchi.com fixe et gère facilement le prix de tes billets, récupère les fonds à n’importe quel moment sans frais, en plusieurs fois et de plus vous propose une équipe dédiée pour suivre et optimiser votre évènement (que ce soit une association, un spectacle, un gala…)

Mais pour quel prix ? Quelle commission ?

Simple, pratique… mais payant. Oui mais souvent l’organisateur de la cagnotte n’a pas un centime à débourser. C’est une commission qui est tout à fait acceptable qui est demandé aux contributeurs. Il vous faudra bien évidemment faire un comparatif de prix.

Pour les billets vendus 20 euros par exemple, chez Leetchi ils prélèvent 2,9% de commission pour les cagnottes supérieures à 2000 €, 4% de commission pour les cagnottes inférieures à 2000 €. Une commission tout à fait raisonnable pour le service rendu.

La Fashion Week : un marketing fort

Même si la Fashion Week du 27 février au 6 mars 2018 est réservée à un cercle restreint, les marques de luxe qui présentent leur nouvelle collection se mettent en scène pour faire parler d’elles. Elles n’hésitent pas utiliser des moyens considérables pour que leur défilé soit sensationnel et qu’il séduise la presse et les stars. Retour sur une pratique marketing à succès. 

La haute couture, mais l’image avant tout 

Les marques de luxe ont tendance à ne pas être considérées comme des entreprises. En réalité même s’il s’agit de création et d’artisanat, elles ont les mêmes besoins et les mêmes attentes. Malgré un public restreint et particulièrement choisi, elles trouve écho à l’international grâce à leur renommée. Elles font les promotions de leur produit lors de défilé, mais en réalité, elles ne vendent pas seulement une collection luxueuse, elles vendent aussi leur image pour continuer à faire rêver et afin d’être toujours sur le devant de la scène et profitent de ce fait aux entreprises françaises leur apportant une aura de luxe et de savoir-faire.

Les Fashion Week se déroulent chaque année dans plusieurs villes et les marques défient une concurrence dépassant l’imagination pour trouver des lieux exceptionnels et les décorer selon le thème choisi. Cette année à l’occasion de la Fashion Week de Paris, la maison Saint-Laurent a fait le choix d’investir dans un lieu doté de charme et d’histoire, celui du Trocadéro, en face de la Tour Eiffel. L’entreprise a même préféré monopoliser les fontaines, plutôt que le palais en lui-même. L’endroit a donc été investi du 12 février au 5 mars, pour construire toute une installation féérique  pour le défilé du 27 février. La présence de grands murs et d’écrans géants a suscité la curiosité des parisiens et des touristes pendant plusieurs jours. Tout comme la marque Saint-Laurent, les autres marques n’hésitent pas à investir des lieux les plus insolites pour faire rêver les invités des quatre coins du monde lors d’un défilé. 

Raconter une histoire tel est le secret 

Que ce soit Dior, Chanel, Saint-Laurent ou encore Givenchy, ces entreprises sont expertes en matière de marketing et de communication. Elles sont déjà connues pour la plupart d’entre elles à travers le monde, grâce à leur luxe et leur savoir-faire. Mais elles jouent sur d’autres prestations pour se faire connaître auprès du grand public. Le lieu choisi correspond au storytelling du défilé et l’histoire mise en scène par les mannequins prime dans la communication. Si les marques arrivent à se démarquer, c’est parce qu’elles impressionnent avec leurs prestations créatrices et dispendieuses. Ainsi, pour le défilé printemps été 2016 de Chanel, la marque n’a pas hésité à recréer l’ambiance d’un aéroport au sein du Grand Palais. Le but des marques de haute couture, c’est de convaincre non seulement les acheteurs qui sont sur place, mais aussi les médias et donc les futurs spectateurs. Même s’ils sont peu à être de potentiels clients richissimes, les maisons souhaitent les faire rêver pour conserver leur image inaccessible et devenir des icônes dans le monde de la mode. 

Le marketing de ces entreprises fonctionne entièrement sur le storytelling. Le but est de transmettre des émotions et d’impressionner. Elles racontent une histoire à travers leur collection, le lieu et le thème du défilé. Elles sont en capacité de reproduire plusieurs fois l’expérience avec les Fashion Week de Paris, Londres, New-York et Milan, ce qui leur confère une image hors du commun. 

Toujours dans la démesure 

Pour de tels évènements, les marques n’hésitent pas à y consacrer un budget qui dépasse l’imagination. Les défilés doivent diffuser un sentiment d’inaccessibilité chez les spectateurs. Le concept est de surprendre et d’inciter les clients à se sentir V.I.P. Lors de la privatisation des fontaines du Trocadéro, la maison Saint-Laurent a dû verser plus de 400 000 euros à la mairie de Paris pour investir ce lieu si prestigieux face à la Tour Eiffel. Non seulement, elles n’hésitent pas à dépenser sans compter pour leurs défilés, mais elles mettent aussi en scène les invités en les honorant d’attentions et en leur donnant une couverture médiatique. Lors de cette édition de la Fashion Week, l’installation de la maison Saint-Laurent était une boite lumineuse que l’on pouvait voir à des kilomètres. Le public est sous le charme et ce type d’évènement suscite son émerveillement. Comme ils sont uniquement réservés à des stars, des influenceurs et quelques médias, le rêve est exacerbé chez le public lambda. 

Les médias, un point essentiel

Les médias jouent un rôle clef dans le marketing des maisons de haute couture. Contrairement à d’autres évènements, tous les médias ne sont pas conviés à un défilé. Les médias comme les journalistes sont sélectionnés par les marques afin d’obtenir une visibilité et une notoriété. Pour réaliser un marketing exemplaire, tout est calculé au millimètre près et très détaillé.  Plus les évènements sont grandioses et impressionnants, plus ils sont diffusés et commentés dans les médias. Cette année pour la maison Saint-Laurent, la privatisation d’un lieu comme le Trocadéro a automatiquement généré une diffusion exponentielle sur toutes les plateformes. 

Le marketing des maisons de haute couture est atypique. Toutes les entreprises ne peuvent pas y accéder faute de moyens financiers, Mais s’inspirer des évènements comme les défilés peut vous aider à vous démarquer en tant qu’entreprise. Le principe reste le même, seulement, le transposer à une autre échelle peut développer votre notoriété. Il permet de donner de l’attrait à votre entreprise et de tels événements généreront sûrement de la curiosité auprès de potentiels futurs clients. C’est parti pour le show !

Le RGPD : obligatoire pour toutes les entreprises

Le RGPD (le Règlement général sur la protection des données) entre en vigueur le 25 mai 2018, dans toute l’Europe. Les entreprises y sont contraintes pour respecter les données personnelles des citoyens. Mais ce dispositif nécessite de nombreuses ressources et apparaît fort complexe à mettre en place dans les entreprises. 

Le RGPD : pour les citoyens et les entreprises

Ce règlement européen a pour objectif la protection des données dans le cadre des entreprises. Il remplace la directive sur la protection des données personnelles instaurée en 1995. Voté par le Parlement européen, le règlement devra être appliqué d’ici le 25 mai 2018 par toutes les entreprises européennes détenant des informations de citoyens de l’Union européenne. Il concernera toutes les données comme les noms, les adresses, les adresses IP, les données bancaires, les e-mails etc. En conséquence, les pouvoirs de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) seront renforcés. Elle s’occupera de contrôler le respect de ce règlement une fois instauré. Cette réglementation n’a pas été notifiée par hasard mais fait suite aux plaintes de nombreux internautes concernant la diffusion de leurs données personnelles à des marques ou encore au non-respect du droit à l’oubli. En effet, les informations sont souvent collectées dans le but de distinguer des comportements ou des cibles marketing et elles sont récupérées par la technologie, pas toujours respectueuse des droits de l’Homme, comme il est possible de le constater avec les assistants vocaux qui enregistrent la vie de leur propriétaire, sans autorisation. Une réglementation rigoureuse devient alors inévitable pour garder une éthique.

Avec ses nouvelles dispositions, le RGPD donnera le droit aux citoyens de mener une action en justice, si l’entreprise ne respecte pas les demandes liées au droit à l’oubli, à la portabilité des données (le fait de pouvoir récupérer les données et les transférer sur plusieurs plateformes), et au droit d’être informés en cas de piratage des informations. En France, ils pourront porter plainte à l’aide d’association de consommateurs, en cas de manquement de l’entreprise. 

L’urgence des entreprises 

Le règlement entre en vigueur le 25 mai 2018, il reste environ 3 mois aux entreprises pour se préparer et être en conformité avec la loi. Il s’agit d’une tâche difficile qui demande du temps et dont le coût s’avère très élevé particulièrement pour les grandes entreprises. Le regroupement de toutes les données personnelles représente un travail colossal car il concerne tous les secteurs d’une entreprise comme les ressources humaines, le service client mais aussi les bases de données relatives aux associés ou aux personnes extérieures à l’entreprise. Toutes les données personnelles répertoriées sont concernées, même celles sous forme de document papier. Les moyens nécessaires pour rassembler ces informations seront d’un coût non négligeable pour les entreprises, les collectivités locales et les établissements publics.

Le RGPD demande une grande mobilisation pour collecter les données mais celle-ci se poursuivra aussi après l’entrée en vigueur. Pour répondre aux attentes des citoyens, les entreprises n’auront parfois pas d’autres choix que de recruter un « protecteur de données ». D’après une étude de Senzing, une société de technologie logicielle a interrogé 1000 cadres d’entreprises issus de plusieurs pays d’Europe et le constat donne une moyenne de 89 demandes liées au RGPD par mois. La recherche de données, le traitement et la restitution seront des tâches longues et fastidieuses. Elles nécessiteront la présence d’un employé assigné à cette tâche. Pour les grandes entreprises, la réalité s’avère exponentielle car il s’agira de traiter environ 246 demandes par mois, mobilisant environ 7,5 employés. Puisque la protection des données et le respect du règlement européen demandent un coût élevé et plus d’effectifs, il vaut mieux s’y atteler dès à présent pour les entreprises. Les amendes concernant le non-respect de cette réglementation peuvent s’élever à plus de 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel global. 

Se faire conseiller 

Pour aider les entreprises, une aide est mise en place. Un tel changement se révèle difficile à appliquer. Dernièrement, seulement 26% des entreprises se déclaraient prêtes à l’effectuer avant l’entrée en vigueur de la réglementation. Trouver les moyens et organiser un plan pour la protection des données n’est guère évident. A la suite de l’annonce du RGPD en Europe, 27% des entreprises ont même déclaré « n’être pas certaines » de l’emplacement du stockage de leurs données. C’est dire la complexité du travail à réaliser. Ces constatations génèrent des inquiétudes chez les entreprises souvent dépassées par cette mise en place.

En France pour soutenir les entreprises dans cette transition, la CNIL a décidé de les conseiller pendant plusieurs mois. Avant de contrôler le respect du règlement, elle accompagne les entreprises dans un premier temps. Pour garantir une bonne transition, la CNIL laissera du temps aux entreprises de se diriger vers l’application, avant un possible contrôle. Le changement même supervisé par la CNIL, doit s’effectuer relativement vite car les entreprises risquent des amendes auxquelles elles ne pourront pas faire face. Pour commencer, il faut réaliser en premier un constat des données collectées durant les dernières années. Et les questions suivantes doivent être posées : sont-elles encore nécessaires ? Le consentement du citoyen a-t-il été pris en compte ? Les réponses formuleront déjà une première ébauche du chantier. Pour toutes les données numériques, une personne habilitée pour les extraire sera nécessaire. La loi comprend désormais une demande de portabilité, il faut pouvoir fournir les données personnelles d’une personne si elle le souhaite et donc pouvoir les extraire. 

Cette réglementation répond aux demandes des citoyens qui veulent disparaître des plateformes internet ou qui refusent que leurs données personnelles soient exploitées à des fins commerciales. Pour les entreprises, le changement apparaît comme une difficulté majeure. 74 % des entreprises ne sont pas préparées au changement. Or, elles toutes intérêt à s’y adapter et à mettre des outils et du personnel pour surmonter cette surcharge de travail.

Les marchés publics : une mine d’or pour votre activité en 2018 ?

La commande publique en France représente près de 200 milliards d’euros. C’est autant de possibilités pour les entreprises de diversifier ou de remplir leurs carnets de commande. Mais avant de se lancer et répondre aux appels d’offres, voici ce qu’il faut savoir.

Les acheteurs publics, kesako ?

Les acheteurs publics sont : l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics. D’autres organismes privés créés pour satisfaire des besoins d’intérêt général doivent aussi respecter les règles de passation des marchés publics.

La législation prévoit 3 types de besoins :

  •  Les travaux,
  •  Les fournitures (achat, location, etc.),
  •  Les services.

La différenciation entre ces 3 catégories est essentielle car certaines règles diffèrent en fonction de la qualification du besoin (aussi nommée « objet du marché »).

Les 3 principes incontournables des marchés publics

Les procédures de commande publique sont strictement encadrées, et doivent obéir à trois grands principes :

  • Liberté d’accès à la commande publique : toute personne doit avoir librement accès aux besoins des acheteurs.
  • Egalité de traitement des candidats : toute discrimination est interdite et la rédaction du cahier des charges doit être objective et ne pas orienter de choix. De plus, les acheteurs doivent examinées toutes les offres envoyées dans le délai demandé. Enfin, si un candidat pose une question, la réponse doit être transmise à tous les candidats afin de permettre à tous de disposer d’une information équivalente.
  • Transparence des procédures : le principe de transparence garantit les deux premiers principes. Il assure aussi à tout soumissionnaire dont l’offre est rejetée une réponse expliquant les motifs du rejet.

Sachez d’abord que le Ministère de l’économie a mis en place un dispositif de médiation des marchés publics dont l’une des missions est de sensibiliser les entreprises à l’intérêt de postuler aux marchés publics. Le responsable de ce service s’est, en effet, rapidement aperçu qu’il y avait un manque d’intérêt frappant des chefs d’entreprise des TPE/PME pour les marchés publics. Dans la grande majorité des cas, ils n’osent pas répondre aux appels d’offres. Et ce, pour plusieurs raisons dont les difficultés d’accès, la complexité des dossiers et des énoncés, mais aussi parce qu’ils font souvent un complexe d’infériorité par rapport aux grands groupes.

Des sites pour être alertés sur les offres

Aussi pour encourager et accompagner ces chefs d’entreprise dans leurs démarches, un
Guide des marchés publics a été mis en ligne : « Osez la commande publique ». Il fait d’abord le point sur les différentes sources susceptible d’informer les entreprises des marchés passés par les acheteurs publics. Car, excepté pour les marchés d’un montant inférieur à 15 000 euros, tout marché public doit faire l’objet d’un avis de publication. Et aujourd’hui, de nombreux sites institutionnels et privés permettent de s’informer des avis de marchés et d’y répondre.
Citons : www.boamp.fr , www.service-public.fr, www.achatpublic.com, www.apasp.fr, www.francemarches.com, www.marchespublicspme.com ou encore www.marchesonline.com.

Se faire connaître auprès des acheteurs publics

Ces sites permettent à la fois de s’informer des avis de publication, mais aussi de se faire connaître et référencer auprès des acheteurs publics. N’hésitez pas à contacter les correspondants, à prendre rendez-vous avec eux afin d’évoquer le projet, mais aussi à participer aux manifestations qu’ils organisent (conventions, fournisseurs, speed-dating, etc.). C’est en étant parfaitement renseigné sur l’offre en question que vous pourrez leur proposer des solutions originales et innovantes.

Avez-vous vraiment le temps et les moyens pour ce type marché ?

Reste ensuite à savoir si, réellement, vous avez le temps nécessaire pour répondre à ces appels d’offres et si l’exécution de ces marchés pourra s’insérer dans votre planning professionnel sans occasionner des difficultés d’exécution. Si cela vous semble compliqué, vous pouvez aussi faire appel à un ou plusieurs sous-traitants afin d’effectuer la prestation ? Auquel cas, il serait peut-être bon de constituer un groupement d’entreprises. Ces différentes questions méritent d’être posées avant de vous lancer dans la constitution du dossier de candidature.

Un dossier de candidature en béton

A savoir !

Pour faire acte de candidature,

  • Aucune disposition issue des décrets ne vous impose de fournir une attestation d’inscription au RM ou au RCS. Il vous incombe en revanche de préciser votre statut juridique dans le dossier de candidature.
  • Aucun acheteur ne pourra vous demander un document que vous ne pouvez pas être en mesure de produire. Par exemple, il vous est impossible de fournir une attestation de déclaration fiscale ou sociale si vous n’aviez auparavant exercé aucune activité.

La direction des Affaires juridiques (DAJ) précise : « Les exigences portant sur la fourniture d’un devis ou document professionnel sont souples et ne devraient pas non plus constituer un obstacle à la candidature d’un micro-entrepreneur ».
Remarque :
Vous bénéficiez d’une franchise de la TVA, ce qui n’empêche nullement l’administration de conclure un marché public auprès de vous. Vous devrez seulement mentionner sur vos différentes factures la mention : « TVA non applicable, art. 293 B du CGI. »

ATTENTION !

Pour les entreprises nouvellement créées, il n’est pas toujours possible de fournir les renseignements demandés. Mais cela ne doit pas leur être préjudiciable. L’article 52 du code des marchés publics prévoit ainsi explicitement que « l’absence de références (…) ne peut justifier l’élimination d’un candidat et ne dispense pas le pouvoir adjudicateur d’examiner les capacités professionnelles, techniques et financières des candidats ». Il convient toujours de préciser la raison pour laquelle le renseignement ne peut pas fourni, afin qu’il n’y ait pas de confusion entre cette situation, et le simple oubli d’un justificatif dans le dossier.

Les 4 principaux critères de choix

L’entreprise doit évidemment accompagner sa candidature d’une offre, mais peut aussi prévoir une offre alternative. Le dépôt du dossier peut se faire par courrier ou par voie électronique en respectant la date limite (généralement 52 jours). Pour avoir une chance de remporter le marché, l’entreprise doit répondre aux critères demandés, tout en sachant que les acheteurs publics se focalisent aujourd’hui sur quatre principaux critères : la qualité de l’offre, son prix, sa valeur technique et son caractère esthétique et fonctionnel.
Il y a actuellement près de 300 000 appels d’offres sur les différents sites cités plus haut qui sont autant d’opportunités de business et de développement pour les entreprises.

Appliquer les conseils de Super Nanny à ses salariés

Nous avons tous entendu parler des conseils de Super Nanny diffusés dans l’émission TV de la chaîne NT1, dont la vocation était de donner aux parents des techniques pour rendre leurs petits monstres d’enfants moins turbulents et plus dociles. Comme à la maison, il n’est pas toujours évident de se faire obéir au travail. La méthode Super Nanny n’a plus à faire ses preuves et peut s’appliquer au monde de l’entreprise. Le point sur quelques astuces qui ne sont pas uniquement destinées aux enfants et qui peuvent être transposées à vos méthodes de management.

Écoutez-le.

Tout comme le conseille Super Nanny, un des principes fondamentaux de la communication orale, pour se faire entendre, est de se placer à la hauteur de son interlocuteur et de le regarder dans les yeux, lorsque vous souhaitez lui faire passer un message. Cette technique simple vous permet de capter toute l’attention de votre salarié en lui montrant qu’il a toute la votre d’une part, et de faciliter la transmission de votre message en vous plaçant à son niveau d’autre part. Cette méthode se base sur l’écoute active, et offre également une meilleure assurance afin que votre salarié ait bien compris la nature de votre demande.

Encouragez-le.

La technique de l’encouragement est l’une des astuces de Super Nanny qui a pour vocation de mobiliser toujours plus de motivation de la part de votre interlocuteur. L’encouragement passe par les félicitations et la valorisation du travail correctement accompli pour, par exemple, donner envie à un salarié tout à fait à l’aise dans ses missions de se surpasser. Cette forme de pédagogie s’applique aussi à tout salarié qui rencontre des difficultés pour la réalisation d’une tâche : comme chez l’enfant, elle permet au collaborateur de ne pas rester sur un sentiment d’échec ou sur de mauvaises habitudes, mais de progresser pour atteindre le niveau de réalisation supérieur, et ce notamment grâce au regain de motivation que l’encouragement procure.

Responsabilisez-le.

Super Nanny préconise aux parents de responsabiliser leurs enfants en leur confiant des missions. Dans l’entreprise, il convient dans un premier temps de donner de la valeur à chaque mission et de bien l’expliciter, même si elle paraît anodine et d’importance moindre. Aussi, en tant que chef d’entreprise, l’habitude est de proposer de nouvelles tâches aux salariés dont nous sommes sûrs des compétences, en fonction des besoins de l’organisation. Il est néanmoins utile de rappeler, pour fidéliser ses salariés notamment, qu’il est nécessaire d’attribuer des missions en tenant compte des attentes du
collaborateur, pour lui permettre de se réaliser, de se sentir estimé et de se responsabiliser dans son poste de travail. Celles-ci peuvent par ailleurs révéler des talents insoupçonnés chez certains salariés.

Montrez l’exemple.

Tout comme le parent, le manager se doit d’être exemplaire sur certains principes qu’il demande à ses salariés d’appliquer. Un des premiers exemples évidents est la ponctualité. Comment demander à ses collaborateurs d’être à l’heure si vous-même ne l’êtes pas ? C’est bien le conseil que prodigue Super Nanny. Celui-ci est aussi valable sur un sujet bien plus d’actualité dans les entreprises : la mise en place de règles environnementales. Pour demander à vos équipes de trier leurs déchets ou de réduire leurs impressions, montrez-leur l’exemple avant tout.

Créez la cohésion et l’harmonie.

L’entente est enfin l’un des conseils très judicieux de Super Nanny, qu’il est bon de rappeler car elle est bien souvent négligée dans certains types de structures. Lorsque les deux parents ont un point de vue divergent qu’ils partagent devant leur enfant, celui-ci l’interprète comme un signe de faiblesse. Ce genre de désaccord se produit également dans le cadre du travail. Aussi cette situation est préjudiciable à l’ambiance et l’organisation, les collaborateurs ne devant pas être les témoins de ce type de mésentente. Il convient, dans ce genre de cas, d’échanger sur ces problématiques en privé entre managers, et de communiquer un message commun aux salariés, même si en tant que responsable vous n’êtes pas forcément d’accord avec le message.