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Un Black Friday de printemps, une occasion pour les entreprises

Depuis quelques années, la France suit la tendance américaine du « Black Friday ». Cet évènement se déroule au mois de novembre le lendemain du jeudi de Thanksgiving. Pour le printemps, un collectif de grandes enseignes françaises a décidé de proposer des promotions nommées « French days » directement inspirées de l’évènement américain. Un second « Black Friday » pour embellir les chiffres d’affaires lors d’une période relativement creuse. 

Un nouveau « Black Friday » à la française 

Entre les soldes d’hiver et d’été, les enseignes réalisent rarement des chiffres mirobolants. Cette période souvent ponctuée par les vacances de Pâques et les nombreux ponts du mois de mai reste peu attractive. Seules les entreprises du tourisme profitent du printemps en commençant une belle période estivale. Pour les autres, il s’avère difficile de réaliser du chiffre. Afin de répondre à ce problème et motiver un peu plus les consommateurs, 6 enseignes françaises ont fait le choix de lancer une opération commerciale durant 3 jours, du 27 avril au 1er mai. Étant pourtant des concurrentes, Cdiscount, Boulanger, La Redoute, Fnac Darty, Showroomprivé et Rue du commerce se sont associés sur cette idée pour lancer les « French Days ».

Sur le même principe que le « Black Friday », les entreprises pourront réaliser des promotions allant jusqu’à 50%. Les enseignes ayant développé ce principe évoquent un évènement commun mais avec une directive individuelle. Chaque entreprise reste libre de pratiquer ses prix pour cet évènement. Selon le dirigeant de CDiscount, Emmanuel Bennier, son site proposera des réductions sur le mobilier de jardin, sur l’habillement et les télévisions à l’horizon de la prochaine coupe du Monde de Football. L’évènement se déroulera essentiellement sur les plateformes d’e-commerce, mais les enseignes ne précisent pas s’il est uniquement réservé aux sites internet. Pour les « organisateurs », il s’agit d’encourager les Français à consommer via le web pour ainsi les familiariser avec le commerce digital. Les 6 initiateurs du projet « French days » font appel aux autres entreprises pour que l’évènement se démocratise durant les prochaines années.

Un concept qui a déjà fait ses preuves

Comme son nom l’indique les « French days » reste une initiative française sans pour autant concurrencer le « Black Friday« . L’évènement se déroulant au mois de novembre continuera d’avoir lieu comme chaque année. Concept américain à l’origine, il a réussi à convaincre les Français à l’approche des fêtes de Noel.

Depuis son lancement en France, le « Black Friday » rassemble de nombreux adeptes et les marques se laissent elles aussi tenter. S’il s’impose plus largement sur le web, les grandes enseignes en profitent aussi en magasins pour attirer les acheteurs lors de la préparation des fêtes. L’évènement a pris de l’ampleur seulement ces deux dernières années, malgré un lancement de la part d’Amazon et d’Apple sur le sol français il y a 7 ans. Grâce à un tel engouement sur les plateformes d’achats, Cdiscount attendait 6 à 7 millions de visiteurs lors de l’édition 2017, prêts à dépenser un panier moyen conséquent. Consommant de plus en plus sur internet, le panier moyen durant cette période s’élevait tout de même à 118 euros.

Les conseils pour se lancer pour les « French Days »

Comme l’ont proposé les enseignes à l’initiative du « Black Friday » printanier, les entreprises sont encouragées à suivre l’évènement. Chaque enseigne pouvant inciter ses consommateurs à venir en magasins ou bien sur leur plateforme, ce qui permettra de populariser la pratique et d’acheter plus facilement pour les consommateurs grâce aux promotions.

Contrairement au « Black Friday », les « French Days » se déroulent sur une période de 5 jours. Elles nécessitent d’être bien préparées en amont du fait de sa nouveauté. Si vous souhaitez vous lancer dans l’opération, n’hésitez pas à informer vos clients avec une campagne annonçant l’événement sur les réseaux sociaux par exemple. Cette édition étant la première, les entreprises ne seront pas forcément informées ou prêtes. Il s’agit, avant tout, de bien communiquer avec votre communauté, pour qu’elle ne rate pas l’évènement.

Avant de vous lancer dans ces 5 jours de promotion, il s’avère utile de déterminer les produits dont vous comptez baisser les prix. Contrairement aux apparences, les produits soldés ne sont pas toujours les plus sollicités par les acheteurs, ils permettent parfois d’introduire d’autres produits plus pertinents chez le consommateur. En ce qui concerne les prix, essayez de savoir si la concurrence compte participer à l’événement et quels prix elle souhaite pratiquer. A noter que des promotions trop excessives comme 70% de réduction pourraient paraître suspectes pour les clients.

Pouvoir supporter un pic

Les « French Days » pourraient bien vous mettre sur le devant de la scène. Avoir de la visibilité peut entraîner de nombreuses ventes, ce qui demande une bonne préparation. Avant de vous lancer, assurez-vous d’avoir des stocks suffisamment garnis ainsi que des délais de livraison raisonnables pour ne pas décourager le client dans son achat. Si vous possédez une plateforme e-commerce, pensez à bien vérifier que votre site peut supporter un nombre de connexions simultanées conséquent. Ce détail peut vous faire perdre des clients si le site n’est plus disponible lors de la réalisation des achats.

Bien préparer sa reprise

Reprendre une entreprise permet d’avancer plus rapidement du fait du rachat d’acquis, clients, fournisseurs, partenaires. Contrairement à la création d’entreprise, le candidat à la reprise bénéficie d’un historique qui lui permet de se projeter avec plus de certitudes. Afin de mettre toutes les chances de votre côté lors d’une reprise et de faire de cette acquisition une réussite, voici quelques conseils et pistes de réflexion.

Clarifiez vos motivations

Un projet de reprise s’inscrit souvent dans le contexte d’une rupture accidentelle d’un parcours professionnel. Tentez d’analyser votre projet sous cet angle. N’oubliez pas qu’un projet de création ou de reprise d’entreprise intègre une composante personnelle forte : bouleversement de vos codes sociaux (changement de statut social, modification souvent substantielle des revenus), évolution de vos relations, perception différente de votre entourage.

Assurez-vous du soutien de votre conjoint ainsi que de celui de vos parents et enfants. Ceux-ci seront tous, plus ou moins directement, concernés par ce changement.

Cette nouvelle étape dans votre existence vous fournit peut-être également l’occasion d’intégrer la dimension « rêve » à votre univers professionnel. Par exemple, si vous avez travaillé 20 ans dans l’édition et que, par ailleurs, vous êtes passionné de marine, vous pouvez chercher s’il existe-t-il un éditeur « dédié marine » à reprendre.

Interrogez-vous sur vos capacités et vos compétences

Assurez-vous de posséder les compétences et les capacités techniques, mais aussi commerciales et de gestion, acquises lors de votre formation initiale, et/ou pendant votre parcours professionnel. Autrement, votre plan d’action devra intégrer une étape d’acquisition de connaissances, afin de combler vos lacunes.

Plus la société que vous reprenez est de taille réduite et détient une technique spécifique, plus vous devrez maîtriser cette technique. Dans ce cas, la distance entre le métier de chef d’entreprise et le savoir-faire de l’entreprise doit être la plus réduite possible.

En effet, un financeur n’attend pas les mêmes compétences vis-à-vis d’un candidat qui souhaite racheter un atelier de mécanique, que de la part d’un candidat qui devra manager une structure de mécanique de 100 personnes. Le seuil de 50 salariés, lié à des obligations d’instances représentatives du personnel, constitue une barrière dont il faut bien mesurer la portée.

Recensez vos atouts

Si votre formation et votre expérience constituent vos points forts, vous détenez un autre atout précieux, à savoir votre réseau, constitué de vos clients, fournisseurs, partenaires, collègues, ou personnel, anciens de l’école, membres d’une association, d’un club.

Votre réseau vous soutient tout au long de votre démarche de reprise. Vos conseils (coach, avocat, comptable), mais aussi les repreneurs de votre entourage ayant concrétisé leurs projets, peuvent vous appuyer.

Accordez-vous les services d’un coach qui possède l’expérience de l’accompagnement spécifique d’une démarche entrepreneuriale. Réaliser un bilan de compétences peut également constituer une étape nécessaire à votre reconstruction avant de commencer à vous préparer mentalement et à vous équiper pour vous lancer dans l’aventure de la reprise d’entreprise.

Inventoriez votre patrimoine

Le candidat doit prendre conscience de l’engagement financier que représente la mise en œuvre de son projet. Il doit faire face aux dépenses initiales de déplacements, documentation, formation, coaching, alors même que, bien souvent, son pouvoir d’achat est restreint. Par la suite il devra financer des frais complémentaires d’avocats et d’audits, tout en affectant la majeure partie de ses ressources au financement du rachat de la société cible.

Définissez votre projet

Prenez le temps d’élaborer votre projet. Votre cible doit être choisie en adéquation avec votre expérience, vos compétences et vos capacités ainsi qu’à la mesure de vos moyens financiers et de votre ambition. Le candidat à la reprise doit se positionner dans une cohérence par rapport à ces différents paramètres personnels.

Comprenez les étapes de votre démarche

Clarifiez bien les questions suivantes en faisant appel à des spécialistes de la reprise : Comment se passe une reprise d’entreprise ? Quelles en sont les étapes ? Quel prix donner à une entreprise ? Quels sont les engagements que je prends en signant une offre de rachat ? Que doit comporter une garantie de passif et de consistance d’actif ?

Maintenant que vous êtes clair quant à vos motivations, que votre projet est crédible et recevable, vous pouvez préparer votre argumentaire et votre planning, qui intègre chacune de vos étapes : votre formation, votre plan d’action de recherche de cibles.

De la confirmation de votre décision de reprendre une entreprise jusqu’à la concrétisation de votre reprise, comptez une bonne quinzaine de mois. Le candidat à la reprise doit bien prendre conscience que la reprise d’entreprise constitue une expertise à part entière : le choix des conseils est encore ici affaire de prise de décision.

L’accélération de développement par la croissance externe

Les conseils énumérés dans cet article sont également valables pour un chef d’entreprise qui souhaiterait développer son entreprise par le biais d’une croissance externe.

Là encore, il s’agit de se poser les bonnes questions : Quelles sont mes motivations ? De quelles ressources je dispose ? Quel est mon projet ? Comment je me projette à 5 et à 10 ans ? Quelles sont les différentes étapes qu’il lui faudra franchir pour y arriver ?
Une opération de croissance externe présente tous les avantages pour acquérir, dans les meilleures conditions, de nouveaux moyens de production avec les personnels pour les faire tourner ou bien un nouveau territoire sur lequel s’implanter.

Mais il n’en demeure pas moins que l’opération doit être préparée avec précaution en amont, notamment dans la préparation.

Article par Alexis de Bertren / DBLE
Consultant FUSACQ

Quel héros de jeux vidéo êtes-vous ?

Chacun engagé dans une mission, les héros de jeux vidéo bravent toutes les épreuves pour réussir à atteindre leur Graal. Ils possèdent des qualités particulières les amenant à se surpasser dans leur environnement. Être entrepreneur relève parfois des mêmes difficultés. Saurez-vous braver tous les dangers pour que votre activité perdure ? Découvrez le héros de jeux vidéo qui sommeille en vous ! 

Mario

Considéré comme un pitre dans votre entreprise, personne ne vous prend au sérieux. Comme Mario, vous êtes en apparence très simple et agréable, ce qui amène de nombreuses personnes à se dire que vous êtes un peu naïf. Malgré cette image que vous renvoyez, l’entreprenariat ne vous fait pas peur, au point que braver les tâches compliquées ne devient plus un problème. Rencontrant parfois des difficultés, vous avez l’habitude de retomber sur vos pieds pour repartir de plus belle.
Être un entrepreneur multifonctions fait partie de vos qualités. Vous êtes fier d’avoir plusieurs casquettes et rien ne vous décourage.

Link

Entrepreneur avec un esprit fort, vous possédez d’énormes responsabilités et vous ne vous laissez jamais abattre. Très conscient de vos atouts, il est possible que vous vous brûliez les ailes lors de situations un peu trop complexes. Votre entreprise représente un Graal que vous comptez protéger au quotidien. Rien ne vous stresse, pas même vos concurrents, prêt à vous battre pour les distancer. Bien que vous soyez fort, il vous arrive de vous retrouver en face de votre meilleur ennemi, vous-même. Il arrive que vos propres choix et décisions vous excédent parfois. L’ambivalence fait partie de vous, la motivation vous pousse au quotidien mais vous perdez parfois foi en vous, seulement le temps de quelques instants. L’entrepreneur que vous êtes possède deux facettes, la force et la peur de se décevoir.

Héros d’Assasin’s Creed

Très habile, l’entrepreneuriat ne vous fait pas peur et vous avez confiance en vous, au point de vous jeter dans le vide. Au quotidien, vous tenez vos objectifs sans jamais dépasser votre credo. Vos valeurs restent primordiales et votre entreprise doit pouvoir y correspondre. Vous aimez prendre des risques en toute discrétion, puisque vous exposer sur la place publique ne fait pas partie de vos ambitions. Réussir tout en restant dans l’ombre vous satisfait suffisamment. Bien que vous réussissiez, il arrive que vous preniez de mauvaises décisions. Pas d’inquiétude, vous remettre en question fait aussi partie de votre personnalité ce qui vous aide à avancer vous et votre entreprise. En plus de pouvoir compter sur vous, vous avez un cercle de proches qui ont à cœur de vous soutenir. Le réseau constitue un point essentiel pour vous.

Lara Croft

Entrepreneur / aventurier, vous aimez découvrir de nouvelles choses pour ne jamais cesser de vous instruire. Faire grandir votre activité fait partie de vos objectifs, mais vous préférez le faire en prenant votre temps et en vous cultivant sur votre domaine. Les étapes difficiles ne vous font pas peur. Elles vous obligent parfois à retourner sur vos pas, ce qui entraînera une meilleure progression par la suite. Partir à l’aventure et prendre des risques fait partie de votre quotidien, ce qui vous motive à rechercher la vérité, l’objectif à maintenir pour mener à bien votre entreprise. Vous êtes une personne qui ne se repose pas sur son entourage ou encore sur un cercle, la solitude vous convient. Le dicton « mieux vaut être seul que mal accompagné » vous correspond et vous êtes fier de réussir seul.

Sonic

Vous êtes habile et très rapide dans tous les domaines, vous aimez progresser et ne jamais vous arrêter. Vivre à 100 à l’heure, vous correspond totalement et vous ne pouvez vous défaire de ce rôle. Votre rapidité vous mène parfois à rater des opportunités mais vous êtes toujours apte à faire face aux situations difficiles. Comme Sonic, vous avez de la détermination quitte à réitérer les mêmes épreuves régulièrement, vous n’abandonnez jamais. Pour vous, les projets s’avèrent toujours réalisables et vous êtes sûr de vous. Dans votre domaine la concurrence n’est pas un problème et vous savez vous protéger pour conserver votre territoire et vos idées.

Sacha de Pokemon

Votre entreprise est pour vous un terrain de jeu. Vous êtes sans cesse motivé par l’aventure, au risque de tomber de haut quand vous êtes trop confiant. Les échecs vous aident à comprendre comment fonctionnent votre entreprise et ce que vous désirez au quotidien. L’entrepreneuriat reste pour vous un moyen de vous amuser et de rencontrer beaucoup de personnes pertinentes pour votre entreprise. Vous recherchez régulièrement des nouvelles têtes faisant de vous un professionnel du networking. Avec vos salariés, vous êtes à l’écoute et vous préférez les mettre en avant afin qu’ils évoluent pour faire de votre entreprise, une organisation plus forte.

Protection des données personnelles : un respect limité

En pleine polémique Facebook et Cambridge Analytica, la DGFiP (La direction générale des finances publiques) a fait le choix de livrer les données personnelles des visiteurs de son site. À l’occasion de la déclaration de revenus, Bercy impose le visionnage d’une vidéo hébergée sur Youtube. L’obligation amène les internautes à être redirigés vers la plateforme de Google relevant les données personnelles de chaque utilisateur.

Une bonne intention

Pour expliquer la prochaine mesure du prélèvement à la source, l’État a fait le choix de le faire à travers une vidéo, une décision moderne. Celle-ci étant obligatoire, les internautes doivent patienter 5 secondes avant de pouvoir accéder au site pour faire leur déclaration. La DGFIP comptait seulement informer les internautes à travers cette vidéo, pour que le prélèvement à la source soit bien compris d’ici les prochains mois. Elle explique les différentes situations fiscales et le fonctionnement en cas de chômage ou bien de départ à la retraite.

Mais un faux pas du gouvernement

Cette vidéo, hébergée sur Youtube, engendre des questionnements sur le respect des données personnelles. Si elle ne redirige pas l’internaute sur le site Youtube sa présence sur impots.gouv suffit pour que Google collecte les données des visiteurs. Rendue obligatoire, la vidéo a déjà généré plus de 4,5 millions de vues.

Mais le problème se situe ici : Google enregistre automatiquement les données personnelles des internautes à l’aide du navigateur et de ce que l’on appelle les cookies. Avec ces informations, Google peut retracer le trajet effectué avant le visionnage de la vidéo. En récupérant des données sur tous les utilisateurs, le géant Américain peut enrichir les profils publicitaires. Avec un compte Google, les données personnelles deviennent d’autant plus pertinentes pour exploiter un profil. Les habitudes et le trajet de l’internaute peuvent être rattachés à une véritable identité, le moteur de recherche pouvant même associer les données personnelles avec celle de l’agenda, des mails et des préférences.

Autrement dit, le géant Américain Google, peut désormais se réjouir de posséder les données de toutes les personnes déclarant leurs revenus sur le site impôts.gouv.

Une obligation qui a choqué

La pratique a choqué plus d’un internaute, se voyant alors obligé de visionner une vidéo pour entrer sur un site. La DGFiP s’est justifiée sur Twitter en évoquant : « Cette vidéo est temporaire. Et quelques minutes d’attention pour une réforme d’envergure qui va concerner 37 millions de foyers fiscaux et plus de 3 millions d’entreprises, il nous semble que c’est acceptable. De nombreux Français estiment être peu informés, dont acte. » La pratique étant légèrement dérangeante, elle choque d’autant plus par le choix du gouvernement de ne pas avoir utilisé le mode « Confidentialité avancée » sur Youtubequi permet de limiter l’accès aux données personnelles. Avec la multiplication des commentaires concernant le choix du gouvernement de diffuser une vidéo via la plateforme Youtube, la DGFiP s’est justifiée en précisant que Youtube était la plateforme la plus répandue et qu’elle était capable de supporter un très grand nombre de connexions simultanées.

Le RGPD, bientôt instauré

Un mois avant le lancement du RGPD (Règlement général pour la protection des données), l’Etat se voit beaucoup critiqué. Le géant Américain Google bien connu pour s’accaparer les données personnelles des utilisateurs, génère des publicités ciblées. Le nouveau règlement va pourtant modifier la gestion des entreprises en matière de traitement des informations. Avec le RGPD, un registre interne de tous les traitements de données personnelles sera mis en place dans les entreprises à la place d’une déclaration à la CNIL. Par cette mesure, l’Union européenne tente de dissuader les entreprises de conserver des données personnelles non-pertinentes pour leur activité. Le RGPD ne s’applique pas seulement aux données en ligne mais concerne aussi celles des salariés, des clients, des prospects. Tout ce qui concerne des personnes et pouvant être sauvegardé par une entreprise ? Les salariés, les citoyens et les utilisateurs de site auront le droit de faire des réclamations en cas de manquement au règlement. La CNIL s’engage d’ailleurs à accompagner les entreprises dans ce changement pour qu’elles soient au point à la date prévue. Celles ne respectant pas le RGPD encourent une amende de 20 millions d’euros (pour les PME) et 4% du chiffre d’affaires global pour un grand groupe.

Facebook ou comment traquer les utilisateurs

Le comportement du gouvernement avec le peu de protection des internautes sur son propre site rappelle aussi la polémique actuelle de Facebook et Cambridge Analytica. Le réseau social américain a permis un détournement d’informations personnelles par la société de communication stratégique britannique. Des millions d’internautes ont été touchés et leurs données ont été exploitées afin de déterminer des profils psychologiques et politiques. La réaction de Facebook fut moindre face aux révélations et le géant Américain passe désormais aux aveux. Le 16 avril, Facebook a publié un communiqué expliquant ce que le réseau social traque ses utilisateurs même quand ils n’utilisent pas Facebook d’après ce communiqué. Le réseau social américain atteste aussi récupérer des données des applications et des navigateurs. Les internautes n’ont même plus besoin d’avoir un compte Facebook pour que leurs données soient répertoriées. À partir du moment où une action sur un site en rapport avec Facebook a lieu, les informations personnelles sont directement envoyées au réseau social.

La vidéo du site impôts.gouv a de nouveau relancé le débat sur la protection des données personnelles. Les révélations faisant froid dans le dos engendrent des campagnes de désinscriptions de la part des internautes. Et bon nombre d’utilisateurs de Facebook ont eu la curiosité de télécharger les données possédées par le réseau social, des informations inquiétantes pour le respect à la vie privée.

3 femmes entrepreneures et fières de l’être

Les hommes ne sont pas les seuls à se lancer dans l’entrepreneuriat, ni à réussir dans le domaine. La gente féminine répond, elle aussi, à l’appel et démontre son talent de créatrice mais aussi de dirigeante. La preuve avec trois femmes entrepreneures et fières de l’être qui ont fait, et qui continuent de faire parler d’elles.

Céline Lazorthes

À 34 ans, la fondatrice de Leetchi, leader français de la cagnotte en ligne, est une entrepreneure accomplie. Son entreprise, créée en 2009, a, en quelque sorte, redéfini l’univers du paiement en ligne.

Anne-Laure Constanza

Envie de fraises ? Sa fondatrice n’a, elle, pas hésité à fonder, en 2006, son propre site de mode pour femmes enceintes. À son actif, une autre ligne de vêtements pour femmes, Scarlett, qui démarre à partir de la taille 44.

Stéphanie Pelaprat

Petite fille de restaurateurs, l’entrepreneure a créé un service émetteur d’une carte de réduction auprès d’un réseau de restaurants partenaires, Restopolitan. Un clin d’œil à sa tradition familiale qui a porté ses fruits.

De l’ingénieur au commercial, il n’y a qu’un pas !

Tous deux ingénieurs de formation, Nathaniel Elbaz et Fabien Bidaud sont passés du « côté obscur de la force », comme le dit si bien ce dernier. À la tête d’une société de conseil et d’accompagnement au développement commercial, AbiStart, les deux cofondateurs ont passé avec succès l’étape du fameux démarrage.

« En deux ans, je n’ai jamais autant appris, lance Nathaniel Elbaz, cofondateur d’AbiStart. Même si l’aventure devait s’arrêter demain, j’en tirerais énormément de choses qu’on n’apprend pas toujours à l’école. » Depuis 2015, l’entrepreneur évolue dans le secteur du conseil aux entreprises. « Un certain nombre de start-up, TPE et PME développent leur concept autour d’un sujet technique et laissent de côté l’aspect commercial par manque de temps ou de savoir-faire », affirme-t-il. « Pour les accompagner, nous mettons à leur disposition des consultants commerciaux », ajoute l’autre cofondateur, Fabien Bidaud. À travers son activité de conseil, AbiStart accompagne les entreprises en qualifiant des besoins, en allant à des rendez-vous clients…, le tout pour les aider à se développer.

De profil ingénieur, Nathaniel et Fabien se sont rencontrés chez Bertin Technologies, qui œuvre dans l’innovation technologique et industrielle. Après s’être noués d’amitié, ils décident de fonder AbiStart. « À la base, nous étions deux ingénieurs prédestinés à une carrière technique alors qu’aujourd’hui, nous sommes 100 % orientés vers le volet commercial et, en plus, nous proposons du consulting à des entreprises. On est passé du côté obscur de la force ! », lance Fabien Bidaud, le sourire aux lèvres. Qui a dit que les profils d’ingénieur et de commercial n’étaient pas compatibles ?

« Comme une petite famille »

« – bi » pour « business », « – Start » pour « démarrage » et « A », tout simplement pour se placer en tête de liste des annuaires sur internet, classés par ordre alphabétique. « Être au démarrage du business des entreprises, telle est la volonté d’AbiStart », résume Nathaniel Elbaz. Et en parlant de démarrage, le dirigeant, Fabien Bidaud, se souvient de leurs premiers pas : « Le premier jour, on s’est tous les deux assis dans notre bureau, fraîchement débarqués, chacun sur son ordi, et on s’est regardé en se disant :  »Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ». » Désormais, la machine, lancée, roule toute seule, enfin presque. Moins d’un an après la création, soit en septembre 2016, les deux cofondateurs décident d’embaucher leurs premières recrues. Alors qu’ils ont ouvert un bureau à Lyon il y a plusieurs mois, l’équipe d’AbiStart compte à présent sept collaborateurs. L’étape du recrutement n’a pourtant pas été facile, selon Nathaniel Elbaz.

 « Au début de l’aventure, il s’est avéré compliqué d’attirer des talents et de les conserver. Mais depuis, nous sommes comme une petite famille : on passe du bon temps tout en travaillant et en étant efficace, lâche l’entrepreneur. On organise des sorties team building, des petits-déjeuners, on va au restaurant, boire un verre, faire du sport… » Fabien Bidaud précise au sujet de l’investissement personnel : « En tant que chefs d’entreprise, nous sommes très investis étant donné qu’il s’agit de notre projet. Obtenir la même part d’implication des autres collaborateurs demeure un véritable défi. » 

Un démarrage plus qu’amorcé

Si les grands groupes sont envisagés, pour l’heure, les deux associés se concentrent sur les start-up, les indépendants, les TPE ainsi que les PME comme clients. « Il faut pouvoir trouver la bonne formule pour approcher les grandes structures et les personnes qui ont besoin de nous sont d’abord celles qui n’ont pas beaucoup d’argent à consacrer à la partie commerciale ou qui ont des commerciaux mais aimeraient en prendre un supplémentaire qui viendrait booster l’équipe », explique Nathaniel Elbaz.

En attendant, les axes de développement semblent plus qu’envisagés puisqu’AbiStart propose, d’ores et déjà, une offre au niveau international. Lancée début 2017, elle vient en aide aux sociétés étrangères qui souhaitent s’implanter en France. « Pour l’instant, c’est l’entité française qui va chercher celles étrangères. Notre prochain objectif : ouvrir un bureau au-delà de nos frontières », précise le dirigeant. Et il y a quelques mois, le service a investi dans une société, NeoDeal, spécialisée dans l’optimisation de la prospection sur les réseaux sociaux (automatisation des actions sur LinkedIn, récupération de coordonnées…). Pour Nathaniel Elbaz, le tout est de ne rien lâcher et d’aller jusqu’au bout des choses. Autant dire, qu’à première vue, l’aventure ne fait que commencer.

Les applications de networking : un modèle qui « match »

Sur le marché des applications, des petites nouvelles ont fait leur arrivée ces dernières années. Inspiré de celles des rencontres amoureuses, la version business a su trouver sa place. Sur le principe du like et du dislike de Tinder, elles aident les professionnels à se rencontrer pour partager des idées, des projets ou encore leur expérience mais aussi à faire du business. Peu nombreuses sur le marché, les applications de networking ont bel et bien le vent en poupe.

Un modèle inspiré des sites de rencontres

Sur le même modèle que les applications de rencontres, elles proposent, en général, une interface simple, disponible uniquement sur smartphone. Les utilisateurs doivent, en principe, s’inscrire et remplir leur profil pour expliquer leur poste, leurs projets et surtout ce qu’ils recherchent dans le domaine professionnel. Utilisant des algorithmes proches de ceux de Tinder, Happn ou autres, les applications de networking sélectionnent les profils qui se correspondent. Elles proposent des profils et l’utilisateur doit alors choisir entre « rencontrer » ou « passer ». Dans cette perspective, il ne s’agit plus de s’arrêter sur le physique mais sur les qualités professionnelles. Une fois que deux personnes choisissent de se « rencontrer », l’application indique un « match ». Les professionnels peuvent alors décider d’un rendez-vous.

Pour les professionnels, le tri effectué permet un gain de temps considérable, en vous faisant éviter des profils ou projets ne correspondant pas à ce que vous recherchez. Dans la plupart d’entre elles, les utilisateurs font part de leurs volontés et de leur expérience. Le modèle des applications de networking fait largement penser à celles pour les rencontres amoureuses, lui donnant une touche de modernité et de pratique.

Les deux applications principales

Dans les applications de networking, il existe différents modèles même si les plus en vogue (Shapr et Ripple) restent celles avec des éléments rappelant Tinder. Elles se distinguent de LinkedIn puisque ce dernier se présente davantage comme un réseau social. Fait de publications et de réseautage, LinkedIn ne met pas en avant la possibilité que les profils puissent se rencontrer mais davantage une communauté.

Shapr, la Française

Parmi les applications professionnelles Shapr est devenu rapidement un incontournable. Créée par trois Français, Ludovic Huraux, Cyril Ferey et Vincent Bobin, Shapr s’inspire du même principe que les applications de rencontres amoureuses. À l’origine créateurs d’Attractive World qu’ils ont revendu, le networking est devenu un nouveau business model. Très intuitive, l’application propose seulement entre 10 et 15 profils par jour afin de préserver la qualité des rencontres. Cette solution permet d’éviter les spams et les commerciaux agressifs. Impossible alors de faire de la prospection massive. Les utilisateurs ne croulant pas sous les propositions, ils peuvent prendre leur temps pour ne pas passer à côté d’un profil pertinent. Le modèle de Shapr a su convaincre dans le milieu professionnel, au point que le succès a traversé l’Atlantique et l’entreprise a pu ouvrir des bureaux aux Etats-Unis. Grâce à son succès, l’application a été à l’origine de 4 millions de « match ». De nombreux contacts, partenariats et collaborations ont pu naître de ce concept novateur.

Ripple, un nouveau géant Américain

Sur le même principe que Shapr, une application américaine intitulée Ripple a vu le jour en janvier 2018. Créée par les dirigeants de Tinder, elle a été présentée à l’occasion du CES 2018 (Consumer Electronic Show). Ayant le même concept que Shapr, l’application de rencontres professionnelles n’a pas débuté avec les mêmes inconvénients. Financée en partie par la maison mère de Tinder, Match Group, Ripple connait un succès retentissant sur le sol américain. L’application se distingue par sa technologie de reconnaissance faciale. Les utilisateurs lors d’une rencontre réelle peuvent « scanner » le visage de leur interlocuteur pour l’ajouter à leur cercle de connaissances directement sur l’application.

Les bonnes raisons de se lancer sur les applications de networking

Si vous n’êtes pas encore convaincu par les applications de rencontres professionnelles, les petites dernières pourraient bien vous inciter à vous lancer. Elles vous permettront d’élargir votre cercle et de faire de jolies rencontres. Avec les rendez-vous, vous pourrez échanger sur des projets communs, ou des innovations dans votre secteur. Elles pourraient bien aussi vous aider à rencontrer des personnes que vous n’auriez jamais eu l’occasion de voir dans votre cercle professionnel. Ce type d’application permet de sortir de vos carcans et de vous développer plus largement. Que ce soit Shapr, Ripple ou bien d’autres vous rencontrerez peut-être votre futur associé ou votre futur salarié. Laissez-vous porter par la spontanéité.

Ces start-up qui révolutionnent les produits cosmétiques

Les salles de bains ne cessent de voir de nouveaux produits cosmétiques les envahir. Si le maquillage et les soins beauté existent depuis longtemps, des nouvelles technologies affluent sur le marché de la cosmétique. Ce secteur ne cesse d’inventer de nouveaux concepts, engendrant une révolution permanente pour les acteurs.

Wired Beauty

Grâce à cette start-up, la beauté devient désormais une activité connectée. Le produit de Wired Beauty se présente sous la forme d’un masque sur-mesure. Il adopte toutes les formes du visage pour que les capteurs présents puissent prendre en compte les bonnes mesures. Le masque calcule l’hydratation de la peau afin d’adapter les soins nécessaires. Connecté à un smartphone à l’aide d’une application qui en fonction des calculs propose alors des solutions, Wired Beauty fait d’un produit cosmétique une nouvelle technologie High-Tech totalement personnalisée pour l’utilisateur. Le principe consiste à recevoir un diagnostic digne des plus grands spécialistes tout en restant dans sa salle de bain. Cette technologie a nécessité plus de 2 ans de recherches pour développer le produit.

Romy Paris

Dans le même style de concept, l’entreprise Romy Paris a fait le choix de proposer un outil personnalisé pour une peau plus belle. Sous forme d’une machine à café, Romy propose son distributeur de soin. Il s’agit d’un outil relié à une application où l’utilisateur peut faire part de son environnement et de ses besoins. Une fois l’analyse réalisée l’application se charge de conseiller les soins nécessaires. L’utilisateur peut ensuite les insérer sous forme de capsules dans l’outil intitulé Figure. Matin et soir, il accompagne et réunit les meilleurs actifs en une solution. Cet outil entièrement personnalisable a nécessité 9 brevets et 5 ans de recherches et de développement. Il révolutionne la cosmétique avec un produit high-tech misant sur une production locale de soins. Avec son concept innovant, l’entreprise a réussi à séduire les investisseurs lors de l’édition 2018 du CES de Las Vegas.

La Bouche Rouge

Ce concept très français se focalise uniquement sur un produit de maquillage : le rouge à lèvres. Très différentes des autres entreprises, La Bouche Rouge ne développe pas un concept high-tech mais cherche à développer un concept éco-responsable. Étant un des premiers produits à se périmer, des tubes sont jetés par milliers chaque année. La Bouche Rouge a souhaité apporter une solution avec un écrin rechargeable, tout en gardant l’élégance à la française grâce au cuir. L’entreprise fait le choix de respecter l’environnement et la santé, ces produits étant garantis sans produits chimiques. Grâce à son concept respectueux et son élégance, la société rencontre un véritable succès avec différentes publications au sein de magazines féminins. Avant son arrivée les produits biologiques et écologiques étaient déjà d’actualité, mais La Bouche Rouge a su allier luxe avec utilité pour a planète.

Energie Fruit

Présentée comme une marque très « girly », Energie Fruit est une start-up française qui souhaite promouvoir les cosmétiques locaux et respectueux de la santé. Elle révolutionne le secteur en proposant des produits « cruelty free » (ndlr : sans cruauté ») à l’heure où des marques internationales testent encore les produits sur les animaux. D’autres marques se penchent déjà sur ce point éthique, mais avec une approche qualitative sur les produits sans silicone, paraben, savon et méthylisothiazolinone, Energie Fruit répond à une demande des consommateurs. Depuis le scandale des perturbateurs endocriniens, les acheteurs font d’autant plus attention aux contenants de leurs produits. Plusieurs start-up se démarquent dans ce secteur mais Energie Fruit reste une pionnière et peut se réjouir des différents prix reçus dans le secteur cosmétique.

Genoskin

Toujours dans une perspective respectueuse, des start-up tentent de pouvoir contrôler les tests sur les animaux. Genoskin, une start-up toulousaine a trouvé une solution pour faire du secteur des cosmétiques, un milieu plus éthique. Créée en 2014, l’entreprise a pour concept de récupérer des morceaux de peau afin de réaliser des tests dermatologiques sur l’épiderme humain. Provenant souvent d’opérations abdominales, les échantillons de peau sont souvent destinés à être détruits. Genoskin s’occupe de les « recycler ». Une fois les morceaux de peau récupérés, des échantillons sont prélevés pour ensuite être plongés dans une matrice, un gel nourrissant la peau pour qu’elle ne se désagrège pas. Redistribués, aux laboratoires pharmaceutiques et aux entreprises de cosmétologie, les échantillons se présentent sous forme de kit. La start-up a réussi le pari d’éviter les tests sur les animaux, ce qui pourrait bien changer prochainement le domaine de la cosmétique.

DeBlanguy

Parmi tous les cosmétiques, un produit reste souvent un des incontournables selon de nombreuses femmes : le vernis. Très esthétique, il engendre souvent de la frustration quant aux couleurs et à sa tenue. DeBlanguy a fait le pari de rassembler les deux à l’aide d’une technologie. Elle propose des vernis changeant de couleur en fonction d’une exposition au froid ou à la chaleur. Le changement de couleur reste stable tant que les mains ne sont pas plongées dans une eau au-dessus de 41°C ou en dessous de 6°C. Pouvant être considéré comme un gadget, le créateur de la start-up a tout de même mis 3 ans à trouver la technologie. Le procédé repose sur une molécule particulière qui en changeant de forme, change aussi de couleurs. Par rapport aux autres cosmétiques farfelus, DeBlanguy propose une petite touche d’originalité. Comme quoi un domaine peut se retrouver chamboulé avec une innovation en apparence simple.

Les start-up françaises de la cosmétique continuent de se développer pour partager des solutions high-tech, éthique ou encore faisant appel à la physique-chimie. Ces différentes start-up s’imposent à leur manière dans le domaine tout en réussissant à révolutionner le secteur jusqu’ici trusté par les grands groupes.

Ces business qui profitent du beau temps

À l’arrivée des beaux jours, les activités de plein air fleurissent et nombreux sont ceux à profiter du beau temps. Ce dernier donne des nouvelles envies aux consommateurs et différentes entreprises surfent sur ces business qui riment avec soleil et chaleur.

Le fameux barbecue

Le temps influent sur les envies de repas à l’extérieur entre amis ou en famille. Le barbecue reste souvent le symbole de cette pratique. Parmi les premières idées des Français lorsque l’on parle de beau temps, il arrive sur le podium. Des entreprises comme Weber avec son barbecue rond et pratique font partie des plus réputées. Pour d’autres, le concept va plus loin, comme pour Oh my Garden qui propose de louer un jardin de particulier pour profiter d’un barbecue entre amis. L’entreprise aide les afficionados du barbecue à trouver l’endroit idéal. Le business des barbecues demeure un des premiers à prendre de l’ampleur dès que le soleil pointe le bout de son nez.

Les activités en plein air

Une fois que le soleil brille les entreprises dont les activités se déroulent en plein air retrouvent leur sérénité. Une météo clémente entrainant quasi-systématiquement une amplification du nombre de clients. Ce business s’étend sur de nombreuses activités propres à chaque région. Souvent associées au tourisme, les activités de plein air peuvent pourtant se pratiquer en dehors des périodes de vacances. Ces entreprises communiquent dès que les beaux jours reviennent. Pour les activités nautiques ou bien l’accrobranche par exemple, les clients affluent très vite avec un peu de soleil.

Le tourisme

Si le tourisme et la réservation de voyage arrivent à convaincre toute l’année, une fois les beaux jours arrivés, il profite souvent de deux fois plus de réservations. Le beau temps donne envie aux consommateurs de partir en vacances et le tourisme hexagonal prend de l’ampleur. Les réservations d’hôtels et de trajets connaissent souvent une démultiplication allant jusqu’à créer des encombrements routiers bien connus. Les business autour du voyage profitent largement de la météo et les entreprises comme les comparateurs de vols et de séjour voient les visites augmenter sur leur site.

L’événementiel

Le business de l’événementiel regroupe de nombreuses entreprises et concepts. Il connaît de l’activité toute l’année mais un grand soleil est aussi l’occasion de proposer des lieux incontournables. À Paris, par exemple, les rooftops et les parcs deviennent essentiels pour le secteur de l’événementiel. Les entreprises peuvent en profiter pour organiser d’autant plus d’évènements n’ayant pas forcément besoin de faire autant d’installations que dans une salle à l’intérieur. Le soleil donne souvent beaucoup de charme aux lieux un peu atypiques.

La climatisation / ventilation

Le beau temps signifie souvent chaleur. La climatisation ou la ventilation deviennent alors désirées dans les habitations et les entreprises. Les entreprises spécialisées réalisent souvent des chiffres d’affaires conséquents sur cette période afin d’alimenter tout le monde. Ce phénomène se produisant très souvent lors des canicules, les entreprises comme Dyson produisant des ventilateurs ou encore Daikin, installateur de climatisation, se retrouvent débordées par les demandes. Ce business rencontre un large succès dès que le thermomètre monte rapidement.

Les produits frais et les glaces

Le soleil et les beaux jours entrainent un besoin de se désaltérer ou encore de manger léger. La plage et les objectifs de régime engendrent une grande consommation de produits frais. Les salades pour manger léger et les glaces pour s’accorder un petit plaisir frais deviennent alors un marché très fructueux. Les vendeurs de glaces se multiplient grâce à une demande accrue de la part des consommateurs. Fermés tout le reste de l’année, de nombreux glaciers vivent du tourisme et d’une météo clémente, les obligeant souvent à adapter la taille de leurs équipes pour faire face aux journées ensoleillées.

Les parcs d’attractions

Très appréciés des petits et grands, les parcs d’attractions connaissent un pic d’activité à l’arrivée des beaux jours. Il s’avère toujours plus agréable de faire la queue pour les attractions lors d’une belle journée plutôt que sous la pluie. Le parc Astérix, par exemple, ferme ses portes à la fin de l’automne, pour les rouvrir à l’arrivée du printemps. Ce parc proposant des attractions aquatiques doit coïncider avec une météo clémente. Peu importe les thèmes, ils attirent plus souvent lorsque le beau temps est au rendez-vous.

La restauration

La France fait partie des rares pays possédant le plus de terrasses de restaurants. Le beau temps est l’occasion pour ce business de se développer d’autant plus. Les clients, désirant profiter du beau temps, veulent manger tout en profitant du soleil et de la chaleur. Que ce soit dans les grandes villes ou bien en bord de mer, l’arrivée des beaux jours entrainent un regain d’activité pour le secteur.

Ces business profitent régulièrement du beau temps. Si les chiffres d’affaires deviennent très conséquents, pour certains, il ne faut pas oublier que les entreprises ayant ces différents business rencontrent souvent des difficultés lorsque la météo décide de faire des caprices. Dépendantes d’elle, elles sont parfois contraintes d’ajuster leurs offres en fonction des saisons pour éviter une perte conséquente.

Pauline Laigneau, l’entrepreneure qui rend la joaillerie haut de gamme plus accessible

À 34 ans, Pauline Laigneau a cofondé avec son conjoint, Charif Debs, la marque de joaillerie Gemmyo. Dotée, au départ, d’un profil littéraire, l’entrepreneure n’a, aujourd’hui, qu’une idée en tête : apporter à la haute joaillerie française une touche de fraîcheur pour en faire un univers plus attrayant et plus accessible.

L’histoire de Gemmyo (jeu de mots avec la gemmologie, désignant la science qui étudie les pierres précieuses, ndlr) débute, en 2011, sur une demande en mariage. Sur un « oui » de Pauline Laigneau, les deux fiancés s’en vont faire le tour des joailliers dans l’espoir d’y trouver les alliances de leur rêve. « Cette expérience ne s’est pas du tout passée comme on l’espérait. Les joailliers de grandes maisons se montraient hautains voire intimidants et les bijoux coûtaient très chers », témoigne l’entrepreneure.

Insatisfaits d’une offre qui ne correspond pas au budget moyen des Français mais également du service, Pauline Laigneau et Charif Debs perçoivent alors dans ce secteur une véritable opportunité. « Nous voulions créer une marque de joaillerie qui mêle fraîcheur, humour et décalage afin de rendre cet univers plus agréable et le démocratiser. En clair, du haut de gamme, de fabrication française, mais plus accessible que les magasins de la Place Vendôme », résume la cofondatrice.

Pauline Laigneau affiche, au départ, un profil littéraire. Douée dans le domaine et sur l’avis de ses professeurs, elle a d’abord intégré l’ENS. « Une fois passée les portes de l’école, je me suis aperçue que je n’étais pas faite pour cela ». Ne sachant pas, pour autant, ce qu’elle souhaite faire de sa vie, elle décide de tenter un autre concours, celui de l’ENA. Les épreuves écrites passées avec succès, Pauline se retrouve à l’oral : « J’ai fait mon entretien avec le sentiment que tout s’était bien passé mais le jour où les résultats sont tombés, j’ai découvert une note catastrophique », confie l’entrepreneure. « Sur le coup, cette épreuve s’est révélée très dure mais m’a permis de réaliser que ce n’était pas du tout ma vocation. »

Au bout du compte, Pauline change de voie pour se tourner vers l’entrepreneuriat. Envisageant un énième concours, elle intègre cette fois-ci la « Majeure Entrepreneurs » à HEC. Une formation qui lui ouvre alors les yeux sur la création d’entreprise « de façon concrète et pas seulement théorique ». Pour la dirigeante, l’entrepreneuriat symbolise une nouvelle vie, porteuse de sens notamment sur le plan professionnel. « Lorsque j’œuvrais dans le secteur public, je voyais déjà les vingt prochaines années de ma vie défiler ».

Avec, actuellement, 83 % de son chiffre d’affaires issu de ventes réalisées en France, principalement sur internet, la marque est également présente à l’international. Si, au moment de sa création, tout ne s’est pas révélé évident, selon sa cofondatrice, Gemmyo projette d’ouvrir plus de boutiques physiques et de se diversifier : « Pendant trois mois, nous avions du mal à obtenir les contacts. Jusqu’à la dernière minute, nous avons cru que nous n’y arriverions peut être pas. » Mais pour l’entrepreneure qui a su relever le défi, « mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets ».