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Comment se mettre en avant en tant qu’entrepreneur ?

Un entrepreneur apprécie toujours que l’on parle de son entreprise (en bien). La communication de votre société peut être réalisée par des personnes dédiées mais une des manières consiste à prendre vous, la parole. Alors comment réussir à se mettre en avant sans en faire trop ? Le but n’étant pas de voir votre nom placardé partout mais que votre image contribue à celle de votre entreprise.

Se diversifier

Avoir une meilleure visibilité en tant qu’entrepreneur repose sur vos propres actions. Pour que vous soyez reconnu dans votre milieu, le meilleur moyen reste de vous mettre en avant en prenant la parole. Commencez par sortir de votre grotte et à vous montrer lorsque votre entreprise collabore avec d’autres sur des projets communs. Vous pouvez aller plus loin en participant à des conférences, des ateliers et des groupes de travail. Ce début de travail vous permettra de sortir de votre cercle. si vous n’êtes pas nécessairement le speaker, rencontrer des personnes de secteurs différents peut s’avérer bénéfique pour votre visibilité. Attention toutefois à ne pas en faire trop, vous pourriez passer pour une personne narcissique. L’essentiel réside sur l’effet réseau et donc n’oubliez pas d’écouter les autres. Ils peuvent vous apporter des conseils et des informations qui pourraient d’ailleurs vous être utiles.

Marquer le coup

Avoir une meilleure visibilité passe souvent par des prises de risque. Depuis l’avènement des réseaux sociaux, il s’avère courant de voir des entrepreneurs qui essayent de se démarquer avec des histoires un peu loufoques, des actions démesurées ou des déclarations chocs. Vous pouvez aussi envisager le buzz, mais n’oubliez pas que se démarquer en faisant du bruit peut aussi se retourner contre vous. Trouver l’information utile demande un minimum de réflexion afin de ne pas tomber dans le bad buzz ou encore se perdre dans la masse. Il s’agit de vous mettre en scène en tant qu’entrepreneur avec votre histoire. Faites tout de même attention au sujet que vous comptez exploiter, vous devez vous mettre en avant sans pour autant inventer des histoires rocambolesques. Marquer le coup pourrait vous apporter de la notoriété et vous faire connaître auprès de vos pairs, mais attention le buzz s’essouffle très vite.

Être actif sur les réseaux sociaux

Être dirigeant d’une entreprise ne rime pas forcément avec sérieux. Elon Musk le dirigeant de Tesla, par exemple, aime s’exprimer sur les réseaux sociaux à travers des blagues loufoques. Très connu à l’origine pour ses nombreuses entreprises, il sait pourtant se faire apprécier par sa communauté. Les réseaux sociaux fédèrent désormais une relation entre une communauté et un entrepreneur. Sur ce coup, il ne s’agit pas de mettre votre entreprise en avant mais bien votre image d’entrepreneur. N’hésitez pas à être à l’affût sur les réseaux sociaux en communiquant régulièrement avec vos abonnés. Et comme la plupart des influenceurs, jouer sur votre vie d’entrepreneur et les surprises dont elle regorge à travers des posts photos. Il s’agit d’être pertinent avec votre image et de ne pas en faire trop pour autant. L’objectif consiste à gagner en visibilité et non à se former une mauvaise e-réputation.

Faire du storytelling

Bien connu dans le milieu du marketing et de la publicité, le storytelling aide à mettre en avant un produit ou une marque. Il consiste à raconter une histoire pouvant toucher des lecteurs, des spectateurs ou bien des internautes. Il ne s’agit pas d’inventer une vie montée de toutes pièces mais de savoir raconter votre parcours et comment vous l’avez vécu. Vous avez surement une anecdote qui vous a marqué et qui pourra vous permettre de vous démarquer. L’essentiel repose sur la transmission des émotions chez un public. Faites en sorte de bien choisir les informations de votre histoire sans jamais en faire trop. Il s’avère utile de relier des éléments pertinents, comme vos échecs, par exemple. Ils font partie de la vie de chacun, puisque tout le monde en a déjà fait l’expérience. En parler au sein de votre storytelling sera intéressant afin que n’importe qui se reconnaisse dans votre histoire. Il s’agit d’une notion universelle. Avoir un bon storytelling permet de transmettre une image élaborée et humaine auprès de tous.

Toujours adapter son message en fonction de sa cible

Vouloir une meilleure visibilité se travaille et demande une certaine réflexion avant de se lancer dans le grand bain. Se mettre en avant reste relativement simple au quotidien, mais gardez en tête que selon votre cible le message sera différent. Si vous comptez vous adresser à vos pairs, vous n’aurez pas la même approche qu’avec des jeunes sur les réseaux sociaux. En tant qu’entrepreneur se démarquer aide à faire connaître ses projets et son entreprise mais en fonction de ce que vous recherchez, il s’avère nécessaire d’adapter vos propos. Quand la notoriété commence à apparaître, les médias pourraient bien vous solliciter.

Se mettre en avant pour obtenir une meilleure visibilité consiste à adapter sa parole en fonction d’une certaine cible. Bien que l’épreuve puisse paraître compliquée, il faut savoir persévérer. Vouloir un peu plus de notoriété ne se produit pas du jour au lendemain bien au contraire. Il s’agit d’entretenir des bonnes relations avec vos pairs, votre communauté ainsi que les médias. Vous pourrez alors vous exprimer plus librement et monter davantage sur le devant de la scène.

Comment s’adapter à la génération Z ?

Si les « millennials » s’avèrent être une expression relativement courante chez les marketeurs mais  la génération Z reste encore un peu dans l’ombre. Ces jeunes nés après 1995 et jusqu’à la fin des années 2000, elle devient une préoccupation pour la plupart des entreprises. Non éloignés de la génération précédente des millennials, leurs attentes restent bien différentes. Un point à prendre en compte pour ne pas rester sur le carreau et satisfaire ces jeunes nés dans l’ère d’internet.

Les réseaux sociaux, un élément primordial dans les décisions

Bien qu’ils soient encore très jeunes, ces consommateurs demeurent très exigeants. Une étude publiée récemment par la National Retail Federation et l’Institute for Business Value a interrogé 15 600 personnes de 13 à 21 ans pour comprendre les habitudes d’achat de cette génération addict à internet. Pour établir des statistiques pertinentes, l’étude se base sur un panel de 16 pays différents avec des pays développés (Etats-Unis, Royaume-Uni) ainsi que les pays en développement comme le Brésil et L’Inde. Très habitués aux réseaux sociaux, ces jeunes s’attachent à ces plateformes qui constituent un élément indispensable dans leur décision d’achat. Internet reste leur domaine de prédilection mais ils réalisent encore leurs achats en magasin pour 67% des sondés. Les circuits de distribution traditionnels restent donc encore en vogue pour le moment mais Internet a tout de même une utilité pour ces jeunes. Ils utilisent fréquemment leur smartphone pour trouver des prix et des rabais et comparer les différents revendeurs.

Friands des technologies et des divers réseaux sociaux, ils s’en servent au quotidien particulièrement en magasin. Ils n’hésitent pas à échanger afin d’être sûrs de leurs choix. 73% interagissent sur les réseaux durant leurs achats en magasin et 46% profitent de leur communauté pour avoir un avis. D’après ce que démontre l’étude, la génération Z rencontre des difficultés à se détacher des réseaux sociaux puisqu’il s’agit de leur moyen de communication privilégié. Leurs habitudes d’achat dépendent fortement de Twitter, d’Instagram ou encore de Youtube. Une étude réalisée par Adyen sur 2000 jeunes Américains démontre qu’ils restent relativement attirés par les publicités, les vidéos et les posts sur les différents réseaux. Parmi ces jeunes, 41% affirment que les publicités Facebook ont permis de leur faire acheter un produit, 30% avouent que les vidéos Youtube jouent aussi un rôle, tout comme les posts Instagram (26%). Si les réseaux sociaux constituent une véritable influence, les vendeurs en magasin restent peu appréciés de cette jeune génération. Seulement 7% apprécient interagir avec un vendeur durant leurs achats.

La génération Z toujours plus exigeante

Une volonté que tout soit disponible

La génération Z est une génération exigeante qui souhaite se rendre en boutique pour une bonne raison. Ils estiment que se déplacer doit nécessiter une totale disponibilité du produit. Avant de se rendre en magasin, ils se renseignent sur les stocks. Les grandes marques tentent donc de répondre à leurs attentes comme Zara, ou même la Fnac. Les plateformes d’achats se sont adaptées et proposent de plus en plus de vérifier si le produit se trouve dans les magasins à proximité. Pour que les consommateurs ne perdent plus leur temps, les sites vont plus loin en proposant le Click and Collect, une pratique permettant au consommateur d’acheter un produit directement sur Internet pour ensuite venir le récupérer en magasin.

 

La personnalisation, un souhait

Très friands de la technologie, les jeunes de la génération Z préfèrent qu’elle soit mise à profit afin que leur expérience d’achat soit d’autant plus personnalisée. Parmi les consommateurs, 48% voudraient avoir la possibilité de customiser leurs achats et 42% souhaiteraient pouvoir contribuer au design en retrouvant leur produit imprimé en 3D. Ce type de pratique se démocratise encore peu mais devrait connaitre un succès dans l’avenir. Certaines marques comme Nike ont d’ailleurs suivi la tendance pour que chaque client puisse avoir un modèle de sneakers à ses goûts. Si les grandes marques peuvent contribuer à une meilleure expérience client, les petites entreprises rencontrent encore des difficultés de ce côté. Penser la personnalisation des produits ou repenser l’expérience d’achat entraîne un coût. Les marques tentent d’innover avec des technologies spéciales pour guider les consommateurs.

Les jeunes de la génération Z souhaitent toujours plus que la technologie soit présente dans leur achat. Dans l’étude d’Adyen sur 2000 jeunes Américains, 44% des sondés voudraient que les technologies autour de la réalité virtuelle se développent d’ici les prochains mois. Elles permettraient une immersion dans un univers virtuel où le consommateur pourrait se rendre compte de l’utilité et de la qualité d’un produit avant l’achat. Dans cette visée, Ikea a annoncé développer des solutions de réalité virtuelle et augmentée pour que l’acheteur puisse se rendre compte de l’aménagement de son espace avec les meubles de la marque. Si la génération Z recherche ce type d’expériences, les marques restent encore à la traine. Le concept prend du sens pour le géant Suédois mais pour les autres entreprises, il s’avère encore difficile d’imaginer leur produit dans une autre dimension.

Bien qu’ils soient friands de ce type d’expériences, le rapport de l’étude de National Retail Federation et de l’Institute for Business Value évoque qu’ils ne souhaitent pas l’avènement des gadgets mais des technologies qui leur donnent une plus-value. En tant qu’entreprise, se questionner sur le comportement de cette jeune génération s’avère nécessaire puisque d’ici quelques années, ils deviendront des consommateurs affirmés. Attention toutefois à ce que vous souhaitez mettre en place ! Très axés sur la technologie, ils privilégient les applications performantes avec une navigation simple et rapide. À vous de jouer !

Quelques étapes pour faciliter la vente de son entreprise

Que vous envisagiez de vendre votre entreprise maintenant ou plus tard, il y a quelques éléments à garder en tête pour faciliter la vente. Et bien sûr, cela sous-entend aussi une optimisation du prix de vente.

Il est important de préparer la cession de votre entreprise,même si vous ne considérez pas encore cette possibilité. La vente d’une entreprise se prépare en quelque sorte chaque jour, et non au dernier moment. Le fait de faire tout pour faciliter une possible vente améliore la santé économique de l’entreprise et attire les acheteurs potentiels.

Reconnaître et identifier les acheteurs potentiels

les acheteurs potentiels peuvent vouloir acheter votre entreprise pour plusieurs raisons. Il peut bien sûr s’agir de profiter des revenus dégagés de votre entreprise mais aussi d’avoir accès aux brevets de l’entreprise, avoir accès à une base client. Ils peuvent vouloir votre entreprise pour elle-même où pour aider une autre entreprise à se développer. Il est important de bien les identifier pour adapter votre stratégie. Vous devrez peut-être vous montrer plus attentif sur la propriété intellectuelle ou bien faire tout pour conserver un client clé. Il faut faire en sorte que les éléments qui attirent les acheteurs potentiels soient toujours présents dans votre entreprise.

Régler tout problème juridique ou judiciaire

Un acheteur potentiel ne passera que difficilement à l’achat s’il reste des problèmes juridiques non résolus. Même si cela vous prend du temps et que les conditions de l’accord ne sont pas idéales, faites en sorte de régler toutes les affaires dans lesquelles votre entreprise pourrait être impliquée.

Faire attention à la dette de l’entreprise

Même si un prêt à long terme peut vous aider à développer votre entreprise, prenez garde à ce que celui-ci n’effraie pas les acheteurs potentiels. Il peut être judicieux, si la situation financière le permet, de financer un projet grâce au revenus dégagés par l’entreprise plutôt que par de la dette.

Assurer le maintien des meilleurs employés

Toute entreprise s’appuie sur quelques employés clés qui participent particulièrement au développement de l’entreprise. Il est important que les acheteurs potentiels ne soient pas inquiétés par un départ possible de ces éléments. Vous devez faire en sorte d’une part qu’ils ne soient pas tentés de partir, mais aussi que des procédures de formation et de recrutement soient en place si l’un d’eux part. Planifiez au maximum pour que tout ne repose pas sur un salarié, ou que le départ d’un membre de l’équipe ne vous mette pas en difficulté.

Réduire les coûts

Réduire les coûts ne se fait pas uniquement quand l’entreprise est en difficulté financière. Prenez le temps de mettre à plat toutes vos dépenses pour voir si elles sont toutes indispensables. Les acheteurs potentiels regarderont la rentabilité de l’entreprise mais aussi l’évolution de celle-ci. Ce qu’ils rechercheront sera un potentiel, ils analyseront donc l’évolution financière pour le déceler.

3 entrepreneurs atteints d’un handicap

Qui a dit que les personnes atteintes d’un handicap ne pouvaient pas entreprendre ? En attendant, certains l’ont fait et ont même réussi. Et si, finalement, le vrai handicap, pour un entrepreneur, n’était que la limite que l’on se fixe avant même d’avoir essayé ?

Michaël Jeremiasz

Ce tennisman français qui smatch en fauteuil roulant se présente également comme le cofondateur de Handiamo !, une entreprise qui accompagne les sportifs de haut niveau en situation de handicap.

Pascal Smith

Sourd et muet, l’entrepreneur a créé deux filiales, Clips et LSF Formation, spécialisées dans l’interprétariat et la formation à la langue sourde ou langage des signes et regroupées sous la holding GroupAFIS.

Vincent Ferry

Après avoir été victime d’une chute en moto qui l’a rendu tétraplégique, il fonde, en 2008, Clair de Lorraine, une PME qui fabrique et distribue des produits régionaux, afin de « témoigner qu’il y a une vie avec le handicap ».

La succession dans l’entreprise familiale : les clés de la réussite

Perpétuer l’héritage familial est le souhait de la majorité des dirigeants d’entreprises familiales interrogés dans le cadre de cette étude réalisée pour Deloitte par OpinionWay. Or, la transmission n’est pas suffisamment anticipée et préparée pour la plupart d’entre eux. Comment mener à bien la transmission de gouvernance ?

Un diagnostic

Selon le baromètre 38% des personnes interrogées ont rejoint l’entreprise familiale pour préserver la dimension humaine et garantir la pérennité de l’entreprise dans la famille . Ce fait souligne l’attachement à l’entreprise familiale.

76% des dirigeants d’entreprises identifient comme repreneur idéal un membre de leur famille. Ils expliquent ce choix avant tout par la volonté de maintenir le caractère familial de l’entreprise (83%) et de garder une influence dans la vie de l’entreprise (19%).

Pour désigner la personne capable de gérer cet héritage familial, les raisons évoquées sont l’expérience au sein de l’entreprise (66%), l’intérêt porté à l’affaire familiale (57%), le leadership (56%) et l’expérience hors de l’entreprise (41%).

Les dirigeants ont conscience que le travail en famille comporte des freins : près de 65% d’entre eux perçoivent le fait de travailler en famille comme une source potentielle de conflit et pour 34% comme une responsabilité trop lourde.

Mener à bien la transmission de gouvernance

Considérée par certains comme l’expérience la plus « agonisante » pour les membres de la famille, la succession est jugée également comme « l’activité la plus significative pour les entreprises familiales » par d’autres. La question de la succession représente le talon d’Achille des entreprises familiales. Elle constitue une véritable épreuve à surmonter, ce qui est d’autant plus difficile qu’elle n’est, dans la plupart des cas, pas organisée.

Au moment de la succession, est mis en jeu ce qui caractérise le plus l’entreprise familiale : sa volonté de durer. à aucun moment de son existence, elle n’apparaît autant fragilisée et menacée de disparition qu’au moment de sa succession.

L’entreprise familiale se démarque des autres entreprises dans le sens où elle présente souvent une organisation hors des limites du management traditionnel. Son mode de fonctionnement, autant que son évolution dans le temps, sont contrariés par l’aspect émotionnel, omniprésent dans l’entreprise familiale. Ceci provoque des comportements managériaux parfois irrationnels.

Ces biais comportementaux trouvent leur origine dans les deux dilemmes fondamentaux auxquels doit faire face l’entreprise familiale : d’une part celui de la place que prend l’entreprise dans la famille et, d’autre part, celui du statut de l’individu acteur dans cette entreprise au sein de la communauté familiale. Cela implique de constamment maintenir un équilibre entre les deux dimensions de la famille et de l’entreprise. Cet équilibre se trouve grâce à des outils concrets : organes de gouvernance, structure organisationnelle, répartition de la propriété, différenciation entreprise-famille.

La gouvernance de ces dilemmes qui conduit à la réalisation d’un double équilibre identité-structure et intérêts-besoins met en évidence le rôle majeur du dirigeant en place qui doit s’efforcer de lever toute ambiguïté quant à la réalité de la succession.
Pour être une réussite, la succession doit être gérée comme un processus, une série d’accords et de conduites planifiés à l’avance. Si elle est réfléchie tranquillement en amont, la succession ne devient pas un évènement précipité et, trop souvent, mal organisé.

Comment réaliser une bonne gouvernance de la succession ?

Une bonne gouvernance de la succession dans l’entreprise familiale s’articule autour de deux axes

L’élaboration d’une charte familiale afin de clarifier l’organisation des rapports familiaux. Celle-ci a pour but de formaliser et de clarifier les valeurs et les grands principes de fonctionnement de la famille en interne et vis-à-vis de l’entreprise dont elle est actionnaire.

La transmission du capital social, qui explique largement l’avantage concurrentiel et la meilleure performance des entreprises familiales.

Un constat : un manque de préparation

Selon étude réalisée pour Deloitte par OpinionWay bien que la préparation de la transmission soit perçue comme cruciale pour les dirigeants, leurs priorités pour les deux prochaines années se portent sur le développement de l’entreprise :

  • 50% se concentrent sur le développement de nouveaux produits,
  • 50% sur l’augmentation du chiffre d’affaires,
  • 47% sur le développement de nouveaux marchés
  • 47% pour améliorer la rentabilité.

Le volet transmission n’arrive qu’ensuite pour 36% d’entre eux.

Un manque d’anticipation évident :

  • 59% des dirigeants ne disposent pas d’un plan de succession, seuls 11% ont un plan de succession formel et seuls 22% sont pourvus d’une charte familiale.

Les freins et obstacles sont nombreux :

  • le poids de la fiscalité (18%),
  • l’absence d’un successeur motivé ou capable (16%),
  • des raisons intrafamiliales (16%),
  • des difficultés à gérer les disputes au sein de la famille (11%),
  • la difficulté à choisir parmi les candidats de la famille.

Malgré cela, plus de la moitié des dirigeants (59%) ont d’ores et déjà identifié un membre de la famille comme successeur, et 67% ont déjà pris des dispositions pour assurer la pérennité de l’entreprise comme le pacte Dutreil, la nue-propriété, la désignation et la formation du repreneur.

Article par Gérard Hirigoyen
Directeur du pôle universitaire de Sciences de Gestion
Professeur à l’Université Montesquieu – Bordeaux IV

Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes

Les 13 et 14 juin prochains se déroulera la 15ème édition du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ! Pour l’évènement, 15 000 créateurs, repreneurs, start-up et dirigeants de TPE/PME-ETI sont attendus. Au programme de ces deux jours, près de 100 conférences et workshops ainsi que 25 animations pour un total de 150 partenaires et exposants. Rendez-vous au Centre de Congrès de Lyon, de 9h à 18h30 le mercredi et de 9h à 18h le jeudi.

Descriptif de l’événement

Créer, ré-inventer, oser, innover…
2 jours pour accélérer tous vos projets de business !

Le Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes est, depuis 14 ans, le rendez-vous incontournable pour qui souhaite créer, lancer ou développer son entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes. 15.000 entrepreneurs y sont attendus les 13 et 14 juin prochains avec plus de 150 partenaires et exposants, 100 conférences et ateliers, 25 animations thématiques et 50 personnalités emblématiques.

Lieu de l’événement

Centre de Congrès de Lyon
50, Quai Charles de Gaulle 69 463 Lyon

Dates et horaires de l’événement

Mercredi 13 et jeudi 14 juin 2018
de 9h à 18h30 le mercredi / de 9h à 18h00 le jeudi

A qui s’adresse cet événement ?

Créateurs, start up et dirigeants d’entreprise

Frais de participation

Gratuit

Ces inventions du concours Lépine 2018

À l’occasion de la 114ème édition de la foire de Paris, le concours Lépine revient comme chaque année avec des inventions toujours plus incroyables. Pas toujours entrepreneurs, les inventeurs tentent de faire connaître leur produit et d’obtenir un financement. Ils peuvent intéresser des entreprises, des investisseurs ou même les consommateurs, de quoi réussir à se lancer avec des produits parfois très originaux.

Klipski

Pour faciliter la vie des skieurs, Klipski une entreprise française présente, au concours Lépine 2018, sa solution pour se déplacer aisément avec ses skis. La plupart des skieurs connaissant des difficultés pour faire le trajet jusqu’aux pistes, l’entreprise a développé un clip où installer les skis et les battons afin de facilité leur prise. Klipski a fait le choix de développer son produit pour les professionnels et les particuliers. Les entreprises peuvent y ajouter leur logo ou bien une bannière publicitaire.

Ice bottle

À l’occasion des 117 ans du concours, un inventeur présente un objet relativement simple qui permet de conserver une bouteille au froid. Présenté sous une forme de seau à champagne, le bloc de glace repose sur un socle s’occupant de diffuser de la lumière et de récupérer l’eau de fonte. Le créateur du concept a déposé le nom d’Ice Bottle ainsi que le brevet de son produit.

La barrière à sucettes

Pour répondre à une problématique vécue régulièrement par les parents des enfants en bas âge, Doriane Mallet a inventé la barrière à sucettes. Les tétines des bambins se perdent souvent après être tombées du lit et le concept se présente comme un tour de lit laissant passer l’air et la lumière mais pas les tétines.

l’Antiselle-SIT

Deux inventeurs, Jean Pierre et Boris Bex avec leur produit l’Antiselle-SIT veulent répondre à un problème souvent rencontré par les cyclistes. Les selles des vélos étant inconfortables et inadaptées pour le périnée. Boris, le fils a eu l’idée d’une selle agréable et Jean Pierre ancien chirurgien cardiaque a pu apporter ses connaissances en médecine.

Chaussures Malefic

Le concours Lépine accueille aussi bien les inventions technologiques que vestimentaires. Le concept des Malefic Shoes repose sur une personnalisation des chaussures pour femmes. La créatrice Morgane Cabaret a conçu des accessoires à clipser sur différentes paires. Pour ce concept, elle a travaillé pendant 3 ans sur la fabrication des fixations brevetées ainsi que sur le design des chaussures.

Vetboard

Zohra Zenaïdi la créatrice du Vetboard pourra exposer son prototype du 27 avril au 8 mai. Il s’agit d’un « pilulier » vestimentaire pour ranger les vêtements des enfants en fonction des jours de la semaine. La créatrice aurait présenté son projet l’année dernière à La Start-Up est dans le pré, un lieu qui accompagne les créateurs dans leur projet entrepreneurial.

Footup

Parmi toutes les inventions du concours Lépine, les enfants restent souvent à l’honneur. L’idée de Footup provient des parents agacés par des situations du quotidien. Isabelle Milasseau a fait le choix de concevoir un repose-pied pour les sièges auto des enfants. Quand ils grandissent le siège auto ne s’adapte parfois plus à leur position. Footup améliore le confort en voiture, ce qui pourrait convaincre parents et enfants.

Magicale

Le concours Lépine accueille des concepts innovants qui révolutionnent la vie mais aussi des gadgets pouvant avoir un attrait particulier. Avec Magicale, les inventeurs veulent soulager la vie des automobilistes en leur évitant de maintenir eux-mêmes la pompe lors du plein à la station essence. Magicale fait le travail à leur place, en se « calant » à la place de la main. Déjà commercialisé, le concept se présente comme un objet personnalisable pour les entreprises, une sorte de carte de visite avec une utilité.

Paranocta

À l’occasion de l’édition 2018, l’entreprise Paranocta présente un lampadaire écologique qui peut se décliner sous différentes formes. Le consommateur peut acheter une seule lampe mais la transporter partout ou seulement l’installer dans son jardin. Présenté comme une innovation, le lampadaire ne nécessite pas d’alimentation filaire et peut éclairer jusqu’à 1000 m2. Il se recharge par une batterie en l’espace de 6H et possède 200h d’autonomie. Déjà commercialisé, le produit fait ses preuves auprès des clients, ce qui pourrait être un avantage pour le concours Lépine.

Cabine Tub’z

Une innovation qui facilitera la vie en plein air ? L’invention de la Cabine Tub’z permet de se changer ou de se doucher en toute intimité au milieu de la nature. Sous le même principe que la tente 2 secondes de Quechua, la cabine se déplie aisément pour ensuite s’accrocher n’importe où. Cet objet très utile pour les activités de plein air ravira sûrement les amateurs de camping ou même d’activités sportives.

Le concours Lépine devient une occasion pour beaucoup de créateurs et d’entreprises de présenter leur projet. Les concepts peuvent paraître étranges ou encore trop avant-gardistes. Si des idées seront récompensées d’ici la fin de la Foire de Paris, certaines seront parfois jugées inutiles ou pas suffisamment développées.

Ce concours représente aussi une occasion pour une entreprise ou bien un entrepreneur de se montrer et de présenter son projet. Il arrive que des investisseurs ou même d’autres entreprises visitent les stands pour proposer leur aide. Si vous avez une idée innovante pourquoi ne pas tenter votre chance l’année prochaine, pour peut-être rencontrer des personnes qualifiées qui pourront vous accompagner dans votre aventure ?

La rémunération, un choix pour vos salariés ?

En France, les entreprises déterminent le salaire des employés avant même l’embauche, il arrive que des talents puissent négocier leur salaire à leur arrivée, mais ce type de pratique reste relativement rare. Dans d’autres pays comme la Suède ou encore la Finlande, il s’avère courant que les entreprises laissent les salariés choisir leur propre rémunération. Une option encore peu exploitée en France où le sujet reste encore très tabou. Retour sur une manière de fonctionner qui peine à se démocratiser.

Le salaire, un tabou

La rémunération reste un sujet tabou dans l’Hexagone qu’il s’agisse du milieu professionnel ou non. Dans la vie de tous les jours, les personnes parlent rarement de leur rémunération. Le salaire reste un sujet mis sous scellés évoqué seulement entre les salariés et le RH. Bien que ce schéma soit considéré comme normal au sein de la société française, quelques entreprises ont fait le choix de lever ce tabou et de tout miser sur la transparence.

Des entreprises préfèrent divulguer le salaire de leur employé auprès de tous. Cette mise en place permet à chacun de discuter librement sur ce sujet. Une fois la parole libérée, il est souvent évoqué que les salariés peuvent se justifier et argumenter sur la rémunération de chacun. La transparence aiderait à développer une compétition plutôt saine, contrairement aux entreprises où les messes basses fusent sur les sommes gagnées par chacun. Une telle pratique en entreprise permettrait d’éviter les conflits et lèverait un tabou. Parmi celles ayant fait le choix de la transparence, certaines vont beaucoup plus loin en laissant leurs salariés choisir leur rémunération.

Un choix qui doit rester encadré

Elles restent encore très marginales en France mais laisser choisir sa rémunération donnerait une certaine satisfaction. La pratique reste tout de même encadrée, les entreprises déterminent des plafonds en fonction des postes. Du point de vue des salariés, il s’agit de connaître le marché de l’emploi et la rémunération qui correspond à chaque poste. Avant de se lancer dans une telle proposition, l’entreprise doit déterminer un modèle de décision. Certaines laissent les salariés choisir leur rémunération individuellement, tandis que d’autres pratiquent une décision collective pour chaque salaire.

Que ce soit de manière collective ou individuelle, le choix de la rémunération aide les entreprises à créer un climat de cohésion, particulièrement quand les salariés se réunissent ensemble pour fixer les salaires. Sur ce principe, ils se retrouvent pour déterminer les qualités, les réalisations et la motivation de chacun. Ils peuvent alors s’entraider pour fixer une rémunération adéquate en fonction des critères choisis au préalable. Ce type de réunion demande tout de même d’être supervisée et correctement encadrée pour que la jalousie ou l’incompréhension ne prennent pas le dessus.

Une meilleure relation pour le dirigeant et ses collaborateurs

Une telle mise en place demande beaucoup d’attention de la part des dirigeants. Bien que le principe de transparence peur se révéler pertinent pour les petites entreprises, la jalousie peut vite ressurgir chez les salariés. La France s’avère encore peu encline à accepter de telles pratiques et tout le monde ne se sent pas encore prêt à sauter le pas. Pour réussir à ne pas instaurer de jalousie, chaque salaire doit être justifié par les collaborateurs et si personne n’arrive à trancher, le dirigeant peut se réserver le droit d’intervenir.

L’avantage d’une telle pratique repose sur une relation assainie entre le dirigeant et les salariés. Le choix de la rémunération n’est pas détenu par une seule personne et chacun peut donner son avis. Il s’agit aussi pour le dirigeant de se décharger d’une situation parfois trop complexe en fonction des différents profils. Et si le salarié n’arrive pas à remporter la rémunération voulue, les justifications proviennent de plusieurs personnes, ce qui l’aide à prendre conscience des qualités qu’il doit améliorer.

Un choix nécessitant une bonne organisation

Bien que la pratique se démocratise très peu en France, les entreprises qui se laissent tenter restent plutôt des petites structures. Dans les grands groupes, réunir les salariés pour une telle pratique serait presque mission impossible. La taille et la multitude de postes créeraient obligatoirement des conflits et des différents trop excessifs. Reste que la transparence pourrait s’appliquer.

L’organisation nécessaire à ce projet reste assez complexe. Si en tant que dirigeant vous faites ce choix pour votre entreprise, il s’avérera utile de vous poser les bonnes questions. La première consiste à se demander si une telle idée sera bénéfique ou non pour vos équipes. Si vous pensez, qu’il y a des risques de jalousie, discutez-en sereinement avec tout le monde avant de vous lancer. Une fois le grand saut accompli, le choix de la rémunération en équipe, demande un minimum d’organisation avec au moins deux réunions par an. Elles permettront de fixer les salaires et les primes annuelles. En plus des décisions budgétaires pour chaque salaire, il s’agit aussi d’une occasion pour que les équipes expriment leur avis entre elles. En se retrouvant autour d’une table chacun pourra justifier raisonnablement d’une hausse ou d’une stagnation du salaire. Les décisions restent tout de même communes et la rémunération nécessite un encadrement pour ne pas faire face à des choix excessifs.

Pauline Pannequin, une dirigeante qui met en harmonie votre décoration et votre entreprise !

En juillet 2017, Pauline Pannequin, rattrapée par sa passion pour la décoration, crée la start-up Opale Décoration. Elle décide de mettre à profit ses 6 années d’expérience en agence de communication et ses talents pour proposer aux professionnels une prestation au service de leur image.

Son ambition ? Augmenter la performance des entreprises au moyen d’une décoration optimale de leurs locaux. L’entrepreneure nous résume sa vision : « chaque projet est unique puisque chaque client est rattaché à un environnement et des enjeux particuliers qu’il soit une entreprise, une startup, un cabinet médical, un restaurant, un hôtel ou encore une boutique ». De ce constat naît une devise : « Aller au-delà de l’esthétique en créant des univers qui répondent aux besoins des entreprises tels que le bien-être, le recrutement, le confort, le collaboratif, la « coolitude » ou la mise en valeur de l’identité. ».

Depuis qu’elle a lancé Opale Décoration, sa vie professionnelle a pris une nouvelle dimension. Devenue son propre patron, elle veut donner « le meilleur d’elle-même du premier contact à la fin du projet. ». Elle nous confie : « Je mets un point d’honneur à quitter le chantier en étant 100 % satisfaite. Le résultat doit être à la hauteur de ce qui est annoncé ! ».

Pour traverser le chemin sinueux de l’entrepreneuriat, la décoratrice a pu compter sur « son réseau pour lancer ses premiers projets et démontrer son savoir-faire ». Véritable tremplin pour les débuts, elle réalise aujourd’hui chacune de ses propositions de décoration dans le but de faire briller les yeux de ses interlocuteurs  comme nous le rappelle la fondatrice : « Mon objectif est de proposer des éléments en phase avec les problématiques des entreprises ? J’essaye d’adapter chacune de mes idées à la situation pour qu’elle ait du sens, c’est cela qui permet aux gens de se projeter. »

Mais l’entrepreneure ne compte pas s’arrêter là et compte bien continuer à développer sa société, notamment grâce aux réseaux sociaux qu’elle exploite, chacun, de manière différente. Pour faire sa place sur la toile, la dirigeante n’hésite pas à partager des articles, des expériences et des projets qui lui ont plu. Son défi actuel ? Améliorer son référencement notamment en réservant un espace du site Opale Décoration à un blog pour booster son positionnement. En parallèle, l’entrepreneure se rend au maximum à des événements ou des rendez-vous qui peuvent lui permettre de faire des rencontres pour son activité.

Pour la dirigeante, pas de secret dans la réussite : « il ne faut jamais cesser de communiquer, faire parler de soi, être présent. C’est ce qui permet aux gens de suivre les évolutions de la société, de se familiariser avec elle et c’est ce qui engendrera les actions suivantes »

Se remettre en question pour avancer, ne jamais se reposer sur ses acquis, toujours se dire qu’on peut faire mieux, c’est comme cela que Pauline engage son chemin d’entrepreneure !

Jeux vidéo : un secteur en plein essor

Le business des jeux vidéo s’est considérablement développé ces dernières années et a connu l’émergence de nouveaux acteurs. Le schéma traditionnel, qui restait binaire avec un éditeur de jeux vidéo d’une part et les acheteurs de l’autre, s’est vu bouleversé. Aujourd’hui, les joueurs professionnels se sont multipliés, ont pris la parole et ont développé leur propre communauté. Ils deviennent désormais un moyen prisé par les éditeurs de jeux vidéo pour communiquer et de vendre leurs jeux. Bienvenue dans un monde où le jeu rapporte gros.

La France reconnue pour ses jeux et ses joueurs

La France reste une des leaders en matière de jeux vidéo. Si elle ne domine pas le secteur des consoles, elle possède (notamment avec Ubisoft et de nombreux studios indépendants) de quoi s’imposer dans le secteur de l’édition de jeux vidéo. Cette première, connue mondialement pour ses Lapins Crétins ou encore sa dernière édition de Far Cry, a su faire sa place dans ce domaine en pleine expansion. Bien que les éditeurs français ne soient pas vraiment connus du grand public, la France a toujours fait partie du top 3 européen dans le domaine et, chaque année, ses entreprises redoublent d’inventivité pour tirer leur épingle du jeu.

Le secteur intéresse de plus en plus les entreprises et les esprits créatifs. Pour preuve, des écoles n’ont pas hésité à créer des parcours ces dernières années dans le domaine de la création et du graphisme pour jeux vidéo. Elles ont voulu répondre à une demande toujours croissante et qui ne seraient pas proches de s’éteindre. Si des parcours ont été développés pour former à ce secteur, la sortie d’une prochaine école à la rentrée 2018, intitulée la Gaming Campus, achève de montrer un engouement certain pour le commerce des jeux vidéo. Les « gamers » pourront aussi intégrer cette école pour se perfectionner en étant accompagnés pour apprendre à gérer des sponsors, des campagnes, des évènements ou encore des joueurs professionnels.

L’e-sport, un vrai business

Si les éditeurs de jeux vidéo français commencent à se faire un nom, l’e-sport est devenue un véritable phénomène qu’ils doivent prendre en compte. Les joueurs professionnels représentent des interlocuteurs entre les éditeurs et les spectateurs. Souvent médiatisés à l’aide de Youtube ou des plateformes de streaming, ils deviennent une motivation à l’achat.

Ces pratiquants de l’e-sport ne sont plus désormais seulement des joueurs mais vivent comme des sportifs en s’entraînant plusieurs heures par jour pour devenir les meilleurs. Pour FIFA, par exemple, une équipe de France se constitue en ce moment dans les locaux de Clairefontaine (ndlr : là où s’entrainenet les joueurs de l’équipe de France). Traités comme des vrais sportifs de haut niveau, ils sont considérés comme des professionnels même si leur statut peine encore à être reconnu. Ils possèdent des sponsors et font des compétitions mondiales qui peuvent leur rapporter gros. Les prix remportés lors de ces compétitions peuvent s’élever jusqu’à plusieurs milliers d’euros.

Les sponsors dans les jeux vidéos, un business très florissant

De nombreuses entreprises ont compris l’importance de cette communauté. Elles encadrent les joueurs qui peuvent alors gagner de grosses sommes notamment grâce au sponsoring. Des marques comme Coca-Cola ou Redbull par exemple, n’hésitent pas à financer des joueurs et des événements ce qui leur garantit non seulement de la visibilité mais aussi de futurs gains indirects grâce à leurs petits protégés. Les sponsors ne sont pas les seuls accompagnants des e-sportifs, les éditeurs tentent eux aussi d’apporter leur soutien aux meilleurs.

Dernièrement, Blizzard Entertainment, un éditeur de jeux vidéo américain a constitué une Overwatch League. Plus précisément, elle a formé une équipe destinée à jouer professionnellement sur leur jeu Overwatch. Les joueurs recrutés deviennent des salariés de Blizzard et s’y consacrent à plein temps. L’entreprise les rémunère avec un salaire minimum de 42 900€ par an. Ils possèdent une assurance-maladie et une épargne-retraite.

Attirer les spectateurs avec des influenceurs

Si les entreprises du jeu vidéo ont bien compris qu’il fallait miser sur des professionnels pour inspirer les spectateurs et donc les possibles joueurs, elles se sont aussi attachées à aider les non-professionnels comme les streamers ou encore les youtubeurs. Ces influenceurs représentent certains sponsors. À chaque sortie de jeux vidéo, ils peuvent être payés des milliers d’euros pour jouer quelques minutes en vidéo. Pour d’autres, la campagne publicitaire va beaucoup plus loin. Certains éditeurs n’hésitant pas à faire voyager les influenceurs pour les immerger dans le décor d’un jeu vidéo, comme dernièrement avec les vidéos d’Amixem, VodkProd ou encore Cyril, tous les trois, youtubeurs français. Invités dans le Montana par Ubisoft, ils ont pu vivre des expériences similaires au jeu Far Cry 5 développé par l’éditeur de jeux vidéo. Ces influenceurs permettent aux différentes marques d’avoir une large visibilité auprès des plus jeunes. Cet investissement peut aussi rapporter gros pour les marques, puisque les spectateurs peuvent être amenés à acheter les jeux après avoir regardé des vidéos de leur youtubeur préféré.

Le business des jeux vidéo profite aux jeunes influenceurs, aux joueurs professionnels, mais surtout aux éditeurs de jeux vidéo et aux publicitaires. Bien que le milieu fasse rêver, il reste tout de même réservé à une élite. Les places pour travailler dans le milieu des jeux vidéo s’avèrent relativement limitées et demandent une vraie motivation.