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La barbe, un atout séduction qui fait vendre

À l’occasion de la fête des pères, les idées cadeaux fusent chez les enfants afin de trouver le produit le plus adapté à leur cher père. Dans les rayons, les produits pour la barbe ne cessent de se multiplier. Avec une tendance au vintage, elle devient un détail tendance. Selon un sondage OpinionWay pour Bic, 49 % d’hommes sont barbus en France dont 92% des jeunes entre 25 et 34 ans, une occasion pour le secteur de développer de nombreux business.

Les barbiers, un marché qui prend de l’ampleur

Le secteur des barbiers s’étend depuis l’avènement de la tendance hipster. Cette mode venue des États-Unis représentant des hommes à la barbe fournie et très bien taillée a engendré l’avènement de ces salons. Ils permettent aux hommes de se faire chouchouter pour ressortir avec une barbe taillée au millimètre près. Les hommes souhaitent désormais prendre soin d’eux et les salons de coiffure et les barbiers professionnels l’ont bien compris. En 2016, le site qapa.fr évoquait une augmentation de 78 % concernant ce métier. Non seulement, le développement de ce secteur a pu créer de l’emploi, mais il s’agit d’une vraie tendance sur laquelle les salons de coiffure veulent aussi surfer. Les formations spécialisées autour des cheveux proposent désormais pour la plupart un apprentissage du rasage. Bien que la barbe bien fournie ne soit pas à la mode puisqu’elle est considérée comme ringard par 24 % des Français, la barbe courte correctement rasée constitue une véritable tendance pour la majorité des Français. La popularité des barbiers se remarque particulièrement sur les réseaux sociaux grâce à des vidéos d’experts postées régulièrement ou encore par la vague de réservations que connaît le barbier de Disneyland Paris. Le service pour hommes existe depuis l’ouverture du parc d’attractions, mais le salon rencontre depuis quelques années une sérieuse popularité.

Miser sur les soins à domicile, une tendance qui suit celle des barbiers

Le nombre de salons se multiplie partout en France en surfant sur l’aspect vintage et très classe de ce service. Si des hommes prennent le temps de s’y rendre régulièrement pour faire tailler leur barbe, d’autres préfèrent prendre soin de leur pilosité directement chez eux. Pour répondre à ces aficionados du poil, différentes entreprises se sont lancées dans l’abonnement de produits destinés à l’entretien de la barbe. Le secteur se développe à travers des idées de box, sur le même modèle que MyLittleBox ou encore Birchbox, pour les femmes. Monsieur Barbier, par exemple, propose tous les produits nécessaires pour prendre soin de sa barbe au quotidien à des prix abordables. Cette start-up, fondée par quatre hommes, a souhaité se lancer dans la distribution de produits moins coûteux qu’en grandes surfaces sans pour autant négliger la qualité. Comme le rasage reste une activité pluri-hebdomadaire, Monsieur Barbier a préféré se lancer sur un modèle d’abonnements. Il est possible de choisir un rasoir ainsi que le nombre de lames et la fréquence nécessaire à laquelle le client souhaite recevoir ce package. Dans le même esprit, la marque très célèbre de rasoir Bic a fait aussi le choix de l’abonnement. Pour seulement deux euros, il est possible de recevoir des recharges de lames de manière mensuelle ou bi-mensuelle.

Quand la barbe devient même tendance dans l’édition

Le marché prend tellement d’ampleur depuis l’émergence de la tendance hipster que les salons et les produits dédiés à la barbe ne sont plus les seuls. Il s’agit désormais d’un élément inscrit dans la mode, ce qui engendre la création de produits dérivés ou même de livres destinés au rasage. Les maisons d’édition tentent de surfer sur cet engouement à l’aide de livres détaillant les différentes coupes possibles et comment les réaliser. Ces livres autour du poil, aident les hommes à faire le choix de la barbe qui leur convient ainsi que savoir comment la tailler sans passer chez le barbier. Il s’agit d’un sujet populaire devenu tendance par la mode hipster et qui ne devrait pas retomber de sitôt. À travers des livres de photos, comme Barbes et Moustaches de Jean Feixas ou même de conseils avec Le guide pratique de la barbe de Jean Artignan, les barbiers et les éditions profitent de ce secteur tant sollicité chez les jeunes.

Pour certains hommes, la barbe est un atout séduction, pour d’autres, il s’agit d’un moyen de changer de style en peu de temps. Au fil des années, les tendances changent et le secteur avec. Pour répondre à un besoin des hommes de prendre soin de leur pilosité, les salons de barbier se multiplient, les start-up innovent et les éditions se lancent aussi autour de ce marché. D’autres marques spécialisées dans les produits cosmétiques destinés à la barbe comme Big Moustache commencent à se développer au sein des supermarchés. Elles participent à l’extension du marché et aide à rendre le rasage et l’entretien de la pilosité tendance et accessible à tous.

À l’occasion de la fête des pères, les idées cadeaux autour du rasoir se font une concurrence acharnée. Et vous, vous allez opter pour quel rasoir ou pour quelle idée ?

Quelques méthodes pour booster et récompenser votre équipe

Quand le moral est au plus bas, le leader de l’entreprise doit savoir remotiver ses troupes. Voici quelques conseils pour donner un boost à votre équipe avec une attention qui montrera votre empathie et votre considération.

Les chèques cadeaux ou bon d’achat, le boost assuré

Les bons d’achat et cadeaux sont offerts aux salariés par le comité social et économique (anciennement le comité d’entreprise) ou directement par l’employeur dans les entreprises de moins de 11 salariés.
Ils sont exonérés des cotisations et contributions de Sécurité sociale lorsque leur montant global ne dépasse pas 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale, soit 166 € pour 2018 (contre 163 € pour 2017) et qu’ils sont :

  • en relation avec un événement précis ;
  • d’une utilisation déterminée, en relation avec l’événement ;
  • et d’un montant non disproportionné par rapport à l’événement.

Ces 3 conditions doivent être remplies sinon les bons d’achat ou cadeaux sont soumis aux cotisations et contributions de Sécurité sociale pour leur montant global, en totalité et dès le 1er euro.
Le plafond permettant l’exonération s’applique par événement et par année civile. Les bons d’achat sont donc cumulables, par événement, s’ils respectent le seuil de 5 % du plafond mensuel.

10 occasions dans l’année d’offrir ces chèques cadeaux

Ils peuvent être distribués à l’occasion des fêtes de fin d’année ou d’autres événements concernant directement le salarié :

  • Noël des salariés
  • Noël des enfants
  • Fête des Mères
  • Fête des Pères
  • Rentrée scolaire
  • Naissance
  • Mariage ou Pacs
  • Départ en Retraite
  • Saint-Nicolas
  • Sainte-Catherine

LE CESU préfinancé

Le Cesu préfinancé permet de rémunérer des services à la personne (travaux ménagers, jardinage, garde d’enfants, soutien scolaire, dépannage,). L’employeur achète le chèque auprès d’un émetteur (Natixis, Accor, Banque Postale,) et choisit librement sa valeur faciale et le niveau de sa participation financière, qui peut aller jusqu’à 100 %.
Cette dernière n’est pas soumise à cotisations sociales dans la limite d’un plafond annuel de 1 830 euros par salarié. De même, la participation est déductible de l’impôt sur les sociétés et génère un crédit d’impôt de 25 %.

Une opération de motivation

Pour l’employeur, le chèque cadeau est un moyen de faire plaisir à ses collaborateurs, dans le cadre d’opérations de motivation ou de récompense. Ainsi, pour certaines occasions comme Noël, l’employeur peut offrir des chèques cadeaux à ses salariés. L’employé qui se voit remettre un chèque cadeau sera généralement plus motivé et donc davantage performant dans son travail. Selon Accentiv’ Kadéos, ce moyen de motivation constitue un levier de dynamisation aux projets managériaux, dans la mesure où il permet à court terme, de développer les ventes et de manière durable, de modifier les comportements et de booster ses équipes.

Le titre-restaurant

Le titre restaurant est un moyen de paiement pour les dépenses liées à la restauration, accepté dans plus de 160 000 restaurants en France. L’employeur l’achète auprès d’un émetteur (Chèque Déjeuner, Accor ou Sodexo) et peut bénéficier des exonérations sociales sous deux conditions concernant sa participation : la contribution patronale au financement des titres-restaurant doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre, la charge du salarié entre 40 % et 50 % de la valeur du ticket. La valeur du titre-restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale est comprise entre 9,05 € et 10,86€
Les titres-restaurants sont une solution légalement plus sûre que de faire passer les repas extérieurs en frais professionnels.

3 bonus pour l’entrepreneur et pour les salariés

  • chèques-cadeau
  • Le Cesu préfinancé
  • Le titre-restaurant

Article par Aymeric Binet, Fondateur de la Financière Guizot,

RGPD : Les nouveautés pour les conditions générales d’utilisation

Le règlement européen sur la protection des données instauré le 25 mai 2018 demande de nombreux changements pour les entreprises. La réglementation encadre particulièrement le consentement des citoyens en matière de gestion et de protection de leurs données personnelles par les entreprises. Pour s’assurer de l’accord de chacun, les conditions générales d’utilisation doivent renseigner toute personne sur le traitement de ses données. Mais ces textes bien souvent trop fastidieux pour tout le monde restent très peu consultés, un élément qui doit changer.

Que pense les Français des conditions générales d’utilisation (CGU) ?

Le changement des conditions générales d’utilisation ne constitue pas un élément essentiel de la réglementation européenne. Certaines entreprises ont parfois fait le choix de ne pas s’encombrer avec des textes à rallonge. Dans un sondage OpinionWay pour ISOC France, 1004 personnes ont été interrogées pour définir l’avis des Français sur les conditions générales d’utilisation. Elles sont généralement composées de texte dans un jargon juridique très peu accessible pour l’ensemble des utilisateurs d’un site. Le consentement est validé à travers l’acceptation de ces conditions, mais 69 % des Français déclarent ne pas lire ces pages. Seulement 7 % de l’échantillon interrogé affirme les lire « systématiquement ». Elles se comptent en général aux alentours de 10 pages et des sites n’hésitent pas à exagérer avec plus d’une vingtaine remplies de phrases interminables et inaccessibles pour les non-spécialistes. Il s’agit d’un véritable problème puisque certaines personnes sont prêtes à accepter des actions et une gestion de leurs données sans le savoir. Les personnes bloquées par la longueur et la difficulté de compréhension préfèrent passer cette étape fastidieuse, ce qui peut engendrer des litiges dans l’avenir. Avec le RGPD, les entreprises nécessitent de s’adresser aux utilisateurs avec des formules courtes qui peuvent tenir sur une ou deux pages.

Des pages très longues et fastidieuses mais avec une réelle utilité

Les conditions générales d’utilisation définissent la gestion et le traitement des données d’une personne. Si une entreprise stipule une action au sein des CGU, elle est autorisée à la mettre en place une fois l’acceptation par l’utilisateur. Comme ils les lisent rarement, il arrive que des données soient diffusées à des partenaires, des pays étrangers ou simplement utilisées à des fins particulières, sans qu’ils le veuillent. De telles situations peuvent alors se transformer en litige, ce qui s’avère chronophage et fastidieux pour les entreprises. Différents procès ont eu lieu sur ce sujet malgré l’avertissement fourni dans les conditions. Par ailleurs, la longueur et la difficulté de compréhension peuvent jouer en défaveur de l’entreprise. Un texte impliquant le consentement d’un utilisateur nécessite d’avoir des termes compréhensibles par tous. Le jargon juridique étant très peu accessible pour tous, il peut rendre le consentement juridiquement invalide. La complexité de ces conditions a d’ailleurs été mise en avant lors de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain suite à l’affaire Facebook / Cambridge Analytica. En s’adressant directement auprès du créateur de Facebook, un sénateur avait évoqué la difficulté de compréhension des CGU et leur visée qui consiste seulement à protéger l’entreprise. Face à cet affront, Mark Zuckerberg lors de son audition auprès du congrès a affirmé que bon nombre d’utilisateurs de Facebook ne les lisent pas. Il s’agit d’un sujet controversé sur lequel certaines grandes entreprises ont fait le choix de se protéger avant même d’informer.

Savoir instaurer le changement

Les CGU permettent d’informer les utilisateurs d’un site sur un possible profilage, ou sur l’utilisation des données personnelles à des fins commerciales. Elles nécessitent donc d’être claires et concises afin que chacun comprenne ce qu’il peut advenir de ses renseignements personnels. L’objectif de faire simple devient donc primordial pour les entreprises. Depuis la mise en place du RGPD, elles font appel à des spécialistes en question juridique afin de simplifier les explications sur l’exploitation des données. Dans cette visée, l’ISOC tente de transformer les conditions générales en un document qui instaure la confiance entre les entreprises et les utilisateurs. Pour mettre en place une telle pratique, elle a pour objectif de réussir à formuler ces conditions longues et fastidieuses, en une seule page qui résume toutes les utilisations. Il s’agit d’un véritable travail de fond nécessitant de faire simple tout en conservant les contraintes juridiques des éditeurs. Les CGU peuvent donc être transformées en une page abordant 6 thèmes précis : Services, Vie privée, Transparence, Propriété, Conflits et Gouvernance des CGU. En travaillant avec des juristes, l’objectif était de montrer qu’il est possible de faire d’Internet une plateforme plus sûre et transparente pour tout le monde.

Dans le cadre d’une simplification des CGU ou simplement pour que l’utilisateur puisse comprendre l’importance de son contenu, il est aussi possible désormais de faire appel à une intelligence artificielle. Lire les conditions générales ne sera pas facilité par toutes les entreprises, certaines préfèrent conserver leurs textes par soucis de protection. En tant qu’entreprise vous avez la possibilité de le faire mais en laissant un accès à une intelligence artificielle qui s’occupera de résumer les conditions directement. Polisis, une intelligence artificielle créée par des Américains aide à faire simplement un résumé des CGU pour le citoyen.

Ces séries TV faites pour les entrepreneurs

Fan de séries et passionné d’entrepreneuriat ? Ces nouvelles œuvres de fiction, qui rendent accros des millions de personnes dans le monde, sont faites pour vous. Du fait de leur secteur d’activité, de leurs agissements ou de leur passion, héros et anti-héros de la télévision se révèlent des sources inspirantes pour comprendre le monde de l’entreprise. Petit florilège de séries qui réveillent et/ou renforcent l’entrepreneur qui est en vous.

Pour découvrir l’univers du travail en entreprise, dans toute sa pluralité, quoi de mieux que les séries ? Plongez au cœur du quotidien d’une start-up de la Silicon Valley, d’une simple entreprise de cupcakes ou encore d’une agence artistique ou de publicité. L’occasion de découvrir une multitude de métiers et de comprendre les bienfaits, mais aussi les difficultés liées à l’entrepreneuriat.

« 2 Broke Girls » de Michael Patrick King et Whitney Cummings

Ouvrir leur magasin de cupcakes faits maison : tel est l’objectif de Max Black et Caroline Channing, deux jeunes new-yorkaises que tout oppose, dans la série « 2 Broke Girls ». Max, au caractère bien trempé et aux remarques assassines, a toujours vécu dans la pauvreté. Brouillée avec ses parents, elle a abandonné ses études et enchaîne les petits boulots. Quant à Caroline, c’est sa totale opposée : de nature naïve et joviale, elle est née dans une famille riche et a effectué de grandes études universitaires. Elle se retrouve néanmoins ruinée à cause de son père, un homme d’affaires qui a organisé un système de Ponzi (escroquerie financière consistant à récolter des fonds pour verser des dividendes à d’autres clients et financer ses dépenses personnelles, ndlr). Ces deux jeunes femmes vont se côtoyer en tant que serveuses, dans un restaurant de Brooklyn. Ce travail va leur permettre de lier une amitié forte et de monter ensemble leur propre entreprise de pâtisserie. Mais le chemin vers la réussite est semé d’embûches : elles ont besoin de 250 000 dollars pour se lancer. La série humoristique de 138 épisodes joue avec les situations cocasses pour montrer les difficultés de création et de développement d’une société. Les deux amies vont devoir faire face à des problèmes financiers ainsi qu’à une gestion plus que chaotique, quitte à se déguiser elles-mêmes en gâteaux géants pour faire la publicité de leur magasin…

« Mad Men » de Matthew Weiner

Un coup de projecteur sur le milieu de la communication et du marketing… « Mad Men » raconte la vie de Don Draper, génie de la publicité au sein de l’agence Sterling Cooper à New York. La série se passe dans les années soixante, riches en événements historiques avec l’assassinat de Kennedy ou l’apogée de la guerre froide. Plusieurs sujets de société sont abordés comme le racisme, l’alcoolisme ou encore le sexisme. Le héros de ce feuilleton passionnant cherchera à gravir tous les échelons de l’entrepreneuriat, avec habileté, cruauté et froideur.

« Silicon Valley » de Mike Judge

La création de la chaîne HBO nous plonge dans l’univers des start-up. Quatre programmeurs amis se lancent dans l’aventure pour essayer de percer dans la Silicon Valley, en Californie. L’un d’entre eux, Richard Hendricks, met au point un algorithme de compression révolutionnaire qui sera convoité par deux milliardaires : Peter Gregory et Gavin Belson. Il devra alors faire un choix : vendre son invention à l’un des chefs d’entreprise ou fonder sa propre société « Pied Piper » avec l’aide de ses copains. La série pleine d’humour donne une vision réaliste de la vie d’une jeune entreprise et des difficultés qui peuvent apparaître au cours de l’aventure. Elle permet de réfléchir aux choix des investisseurs pour développer son produit et de comprendre l’importance du réseau professionnel dans l’épanouissement d’une société. En parallèle de leur participation au programme télévisé, les acteurs Amanda Crew, Martin Starr et Thomas Middleditch se sont impliqués dans l’entrepreneuriat. Ils ont investi dans six start-up comme Randian, un e-commerce interactif et  NetworkBe, une plateforme pour les femmes mêlant réseau social, média et service de vidéo à la demande.

« Dix pour cent » de Fanny Herrero

La France ne déroge pas à la règle en proposant, elle aussi, des séries TV sur le monde de l’entreprise. La plus appréciée du moment est sans aucun doute « Dix pour cent », diffusée sur France 2. Le téléspectateur entre dans le milieu impitoyable des agents de stars. Quatre associés, Andréa, Mathias, Gabriel et Arlette devront sauver l’agence artistique ASK (Agence Samuel Kerr), à la suite du décès du PDG. Avec l’aide de leurs assistants, Camille, Laure, Hervé et Sophia, ils tâcheront de gérer les caprices et la carrière de plusieurs célébrités comme les actrices Nathalie Baye et Isabelle Adjani, ou encore le youtubeur Norman Thavaud. À mi-chemin entre la comédie et le drame, le programme de télévision souligne l’importance des liens forts entre collègues d’une même organisation.

Avec cette sélection de programmes amusants et éducatifs, vous pourrez apprendre les ficelles de l’entrepreneuriat. Un ouvrage collectif, « De MacGyver à Mad Men. Quand les séries TV nous enseignent le management », coordonné par Benoît Aubert et Benoît Meyronin, démontre que les séries peuvent servir de guide dans la vie professionnelle. L’avènement de ce nouveau format bouleverse le secteur du divertissement. L’industrie des séries est un phénomène en constante évolution, égalisant le cinéma en termes de qualité. Netflix, la plateforme de VOD qui produit ses propres séries le prouve : elle dispose de 117 millions d’abonnés à travers le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 11 milliards de dollars en 2017.

Sport : quand les footballeurs se lancent dans l’entrepreneuriat

Mondialement connues, les stars du ballon rond vivent souvent confortablement de leur métier. Malgré cela, de plus en plus se lancent dans des activités différentes de celles liées au football. Une façon de préparer l’avenir et de fructifier leur salaire, puisque la carrière d’un joueur ne dure qu’un temps. Zoom sur quelques-unes de ces personnalités sportives qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat.

Sportifs performants et adulés par des millions de supporters, les footballeurs ne se contentent pas toujours de briller dans les stades. À la retraite ou joueur de haut niveau, la question de la reconversion trotte dans leur tête. Pour disposer d’un revenu confortable pour le reste de leurs jours, ces sportifs n’hésitent pas à se lancer dans les affaires, dans des domaines aussi variés qu’étonnants.

Cristiano Ronaldo et Djibril Cissé misent sur le prêt-à-porter

L’attaquant du Real Madrid a créé un véritable business de la mode autour de sa marque CR7, conçue en 2013. D’abord établie sur le thème des sous-vêtements masculins, Cristiano Ronaldo l’a élargi au domaine du parfum, des chemises et des jeans Denim. D’après une estimation de l’Institut portugais de l’administration et du marketing (IPAM), sa marque « CR7 » pèserait près de 102 millions d’euros. Homme d’affaires averti, il a déjà lancé en 2015 sa propre marque de produits audio ROC Live Life. Quatre types d’appareil ont été mis en vente pour des prix oscillants entre 170 et 300 euros : deux casques, des écouteurs et une enceinte.

Le Portugais s’est allié à Monster Products, l’entreprise américaine spécialisée dans l’électronique et l’univers musical, pour promouvoir sa marque. Mais le vainqueur du Ballon d’Or 2017 ne s’est pas contenté de l’univers musical et de la mode. Celui-ci a également investi dans le domaine hôtelier, avec sa chaîne CR7 Lifestyle Hotels, aux côtés du groupe portugais Pestana. En 2016, il a dépensé plus de 37 millions d’euros dans la construction de quatre hôtels de luxe à Madère, Lisbonne, Madrid et New York. Un établissement de 168 chambres devrait même être inauguré à Marrakech en 2019. Djibril Cissé, l’ex-joueur de l’équipe de France de football, a lui aussi tenter l’expérience avec sa marque de vêtements « Mr.Lenoir ». Début 2017, son entreprise a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 50 millions euros, alors que le capital de départ ne dépassait pas les 7 500 euros.

David Beckham à l’assaut des cosmétiques pour hommes

L’ancien joueur de Manchester United, déjà bien implanté dans le secteur de la mode, s’est engagé en janvier 2018 dans l’univers des cosmétiques avec le lancement de sa première marque, House 99. Créée en partenariat avec L’Oréal Luxe, elle propose de s’inspirer du style de la star, en matière de soins esthétiques pour hommes. La collection se compose de vingt-et-un produits pour les cheveux, le corps, la barbe, et même les tatouages. Côté prix, il faut compter entre 20 et 150 euros, selon les matières utilisées.

Investir dans les start-up

Le défenseur du FC Barcelone, Gérard Piqué, a quant à lui, un palmarès particulièrement hétéroclite dans le domaine de l’entrepreneuriat. Le mari de Shakira est à la tête d’une SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable, ndlr), sous le contrôle de la banque UBS. Sa valeur est estimée à plus de 14 milliards d’euros. S’ajoute à cela son entreprise Kerad Games, qui conçoit et fournit des jeux aux plateformes en ligne. L’un de ses jeux sur la gestion sportive intitulé « Golden Manager » a été téléchargé plus de 8 millions de fois, selon les statistiques fournies par l’éditeur en 2017.

Passionné de gastronomie, il a également créé Bas Alimentaria, une firme agroalimentaire fondée en 2013. Elle est l’unique échec de l’entrepreneur : son principal restaurant spécialisé dans le hamburger, Yours Barcelona, a fermé ses portes en début d’année. Mathieu Flamini, milieu de terrain au Getafe CF s’est lui embarqué dans le domaine scientifique. Sensibles aux valeurs environnementales, le footballeur et son bras droit, Pasquale Granata, se sont lancé en 2008 dans le développement d’une start-up, GF Biochemicals. Sa particularité ? Elle est la seule au monde à produire l’acide lévulinique, une molécule annoncée comme l’un des futurs substituts au pétrole. Succès garanti : sa société serait valorisée à plus de 30 milliards d’euros.

Pour une start-up, entrer en Bourse est-ce une bonne idée ?

Des de start-up performantes connaissent un essor important aux États-Unis comme en Europe. Pour accroître leur avance sur leurs concurrents, ces sociétés cherchent à lever des fonds régulièrement et hésitent quant à leur entrée en Bourse. Jadis considéré comme un passage obligé, cette étape est aujourd’hui redoutée par beaucoup. Pour les start-up, quels sont les avantages et les inconvénients à entrer en Bourse ?

Les avantages indéniables

Accéder à un  marché plus large

L’entrée en Bourse est souvent motivée par un but premier : offrir à la société une nouvelle source de financement pour lui permettre d’étendre ses activités à un marché plus large. Cette stratégie de croissance externe, basée sur des investissements importants à court terme, constitue la raison la plus importante pour une start-up de franchir le pas.

Gagner en visibilité, un gage de sucès

Une introduction boursière donne l’occasion à la start-up de mieux se faire connaître du grand public, et de se placer de manière décisive sur un secteur d’activité précis. C’est aussi une manière de gagner en crédibilité auprès des professionnels, un gage de succès qui ancre la start-up au rang des entreprises qui comptent.

Se développer efficacement

Il est parfois difficile d’estimer le poids économique réel d’une start-up : avec l’entrée en Bourse, tout devient plus transparent. La société franchit une étape majeure en terme de professionnalisme, communique autour de ses résultats et permet aux premiers actionnaires de réaliser des plus-values.

Apporter des fonds pour se développer

L’introduction en Bourse est surtout l’occasion de lever de de fonds nécessaires au développement de la société. C’est le moyen le plus rapide et le plus sûr pour augmenter le capital de la société, sans avoir besoin de faire appel à des Business Angels ou des fonds de capital investissement.

Les inconvénients à ne pas sous-estimer

Une opération complexe et coûteuse

Il s’agit d’un processus coûteux et difficile de mener à bien pour une start-up. Le recours à une banque spécialisée est souvent nécessaire, un intermédiaire qui devra être rémunéré de manière importante et qui peut se tromper dans ses estimations. C’est notamment ce procédé qui a nui à l’entrée en Bourse de Facebook, dont la valeur de l’action a été surévaluée. De plus, l’entrée sur le marché boursier réclame beaucoup de temps et d’énergie de la part des dirigeants et peut rendre la gestion de l’entreprise délicate.

Une organisation rigoureuse

L’entrée en Bourse d’une start-up lui réclame de s’acquitter d’un ensemble d’obligations. Cela exige une parfaite organisation au sein de la société, afin de pouvoir faire face aux impératifs du système boursier. La start-up doit donc être prête à afficher une gestion sans faille et assumer une transparence maximale dans son mode de fonctionnement.

Une perte de liberté évidente

Cette introduction oblige par la suite la start-up, désormais cotée, à revoir sa stratégie à long terme. Soumise aux exigences des analystes, elle doit obéir à la loi du marché et donc agir afin de satisfaire en priorité ses actionnaires. Il peut en découler une perte d’indépendance pour les dirigeants de l’entreprise, qui bénéficient de plus de moyens, mais d’une liberté d’action limitée. C’est pour retrouver son indépendance totale que le géant informatique Dell, en 2013, a décidé de quitter le marché boursier.

7 conseils pour bien structurer votre plateforme d’accueil client

Des études ont montré l’importance prise par les supports mobiles dans les habitudes des consommateurs. Le m-commerce remplace peu à peu le e-commerce et doit être pris en compte par les entreprises qui souhaite améliorer leurs ventes en ligne. Selon La Fevad dans son bilan des ventes sur internet en France au 1er trimestre 2018 Le m-commerce est en plein essor soit plus de25%. Quels sont donc les éléments à considérer pour développer sa plateforme d’accueil mobile pour ces nouveaux clients ?

1. Raccourcir les textes

Une bonne boutique mobile doit faire preuve de concision. Les acheteurs sur mobiles attendent une plateforme d’accueil claire et lisible, sans avoir à faire défiler de longs textes sur leur smartphone. Il faut donc opter pour des présentations brèves et efficaces des produits, avec éventuellement des contenus plus développés accessibles après un clic du client afin d’obtenir un taux de conversion maximum.

2. Diminuer les temps de chargement

Aujourd’hui, 60 % des Français utilisent uniquement leur smartphone pour surfer sur internet. La plateforme d’accueil d’un site de e-commerce doit tenir compte de cette spécificité, et du fait que les utilisateurs sont alors moins patients. Des temps de chargement réduits sont nécessaires pour conserver les acheteurs, en compressant les fichiers images notamment, mais aussi en réduisant les scripts Java ainsi que les feuilles de style.
En 2018, selon le blog de l’agence Alioze une page qui prend 6 secondes à charger subira une perte de conversion de 50%. 40% des internautes abandonnent un site web si le chargement prend plus de 3 secondes.

3. Proposer un lien vers le site standard

Quelle que soit la qualité de votre plateforme d’accueil pour utilisateurs mobiles, il ne faut jamais oublier de placer sur vos pages un lien permanent menant à votre site de e-commerce classique. Les clients découvrant la version mobile pourront vouloir des informations plus précises et souhaiteront donc se rendre sur la version standard du site. Un lien visible en bas de page est la solution idéale.

4. Ajouter des icônes

Les amateurs de shopping mobile doivent aussi pouvoir placer votre boutique en ligne sur l’écran d’accueil de leur smartphone. Pour cela, il est indispensable d’intégrer des icônes correspondant à la plateforme au moyen d’un code HTML. Les systèmes d’exploitation Windows Mobile, Android et iOS permettront ainsi aux clients de conserver votre site dans leurs favoris.

5. Simplifier les formulaires

Pour tout site de e-commerce, des formulaires bien conçus sont nécessaires pour garantir un bon taux de conversion. C’est encore plus vrai pour le m-commerce : il est crucial de faciliter la tâche des clients dans cet exercice, en tenant compte des particularités du smartphone. Le HTML5 permet notamment d’afficher le clavier pour entrer une adresse e-mail sans difficulté.

6. Utiliser la géolocalisation

Une commande passée sur mobile vous donne des informations sur la localisation des clients. Il semble intéressant d’en tenir compte pour proposer des offres pertinentes basées sur la géolocalisation de la clientèle. Une campagne marketing adaptée prenant en considération le comportement d’achat des utilisateurs mobiles est un atout certain pour toutes les plateformes.

7. Opter pour un marketing ciblé

Alors que 20 % du chiffre d’affaires des grands sites de e-commerce est réalisé sur smartphone, les trois-quarts des sites ne développent pas de plateforme en version mobile. Si vous décidez de mettre en place la vôtre, pensez à vous adapter au support. Le m-couponing est un bon moyen pour inciter les consommateurs à l’achat, tout comme les notifications push par SMS. Dans tous les cas, une plateforme d’accueil pour acheteurs mobiles doit se baser avant tout sur les usages des clients et un marketing performant.

Classement Forbes 2018 : les entreprises les plus innovantes au monde

Forbes US a publié le 28 mai dernier sa huitième liste des cent entreprises les plus innovantes au monde. Les grandes sociétés du web et de la tech y sont toujours au sommet. Mais à la différence d’autres classements comme celui du « Boston Consulting Group » et du magazine « Fast Company », le média américain met à l’honneur des entreprises moins médiatisées, anciennes ou aux domaines particuliers. Zoom sur les dix premières places de ce palmarès.

Célébrer et promouvoir l’innovation, c’est l’objectif de la revue économique américaine Forbes, spécialisée dans le domaine du business et de l’entrepreneuriat. Avec sa liste des sociétés les plus innovantes, elle met en lumière le pouvoir de la nouveauté et son rayonnement à l’international.

Un classement pas comme les autres

Pour constituer son classement, le magazine a pris le contre-pied des autres techniques de classification : elles sont basées la plupart du temps sur le volume de dépôts de brevets ou sur des sondages effectués auprès des dirigeants d’entreprise. La tactique de Forbes est de regrouper les sociétés dans lesquelles les investisseurs ont choisi de porter leur confiance, notamment du fait de la vitalité financière et de l’aspect novateur. Les établissements sont ainsi rangés selon le prix de l’innovation : l’écart entre leur capitalisation boursière et leur bénéfice net est méticuleusement étudié. Cette distinction, calculée selon un algorithme de la compagnie « Credit Suisse HOLT », constituerait, en quelque sorte, le bonus donné par les investisseurs. Cette gratification est attribuée en fonction du niveau de croissance potentielle. De ce fait, pour intégrer ce classement, les entreprises doivent détenir sept années de données financières et une capitalisation boursière minimale de dix milliards de dollars.

Des entreprises du numérique en tête du classement

Les trois entreprises figurant sur le podium se consacrent toutes à la transformation numérique, en particulier au Cloud computing. Sur la première marche, ServiceNow Inc une entreprise basée à Santa Clara, en Californie. Développée par Fred Lurry, elle a vu le jour en 2003 pour accompagner la transformation numérique des firmes en proposant des services de gestion des clients et d’analyse de performances. L’objectif principal est de transposer une plateforme dans le Cloud, où les employés peuvent communiquer et créer des applications : cela favorise la rapidité et la simplicité des tâches dans l’organisation. Succès garanti puisque la société dispose d’une capitalisation boursière de 30 milliards de dollars et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,93 milliard de dollars en 2017. Workday obtient la deuxième place. Fondée par David Duffield et Aneel Bhusri en 2005, elle est spécialisée dans le domaine des ressources humaines et de la finance. La société est particulièrement appréciée pour sa gestion de la comptabilité et compte des clients reconnus comme BlaBlaCar, le célèbre service de covoiturage. Au travers de graphiques et tableaux, l’entrepreneur a, par exemple, la possibilité de suivre le statut de ses factures fournisseurs en direct et d’explorer ses dépenses en détail. Cela permet une meilleure compréhension favorisant une baisse des coûts dans un secteur particulier. En 2016, Workday a réalisé plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires. La firme Salesforce  établie en 1999 par Marc Benioff, Parker Harris, Dave Moellenhoff et Frank Dominguez, se classe en troisième position. Basée à San Francisco, elle est célèbre pour ses solutions en matière de gestion clientèle : des outils de communication entre entreprises et clients sont proposés tels que des tchats. La société s’attend à un chiffre d’affaires de plus de 12,5 milliards pour 2019.

Géants du high-tech et industrie de la santé en embuscade

Le constructeur automobile Tesla (n°4), le site de vente en ligne Amazon (n°5) et le service de VOD Netflix (n°6) complètent le top tandis que le réseau social Facebook se retrouve à la dixième place. La société pharmaceutique Uncyte se dresse au septième rang. Lancée en 1991 par Randy Scott, elle est reconnue pour la fabrication de médicaments comme le Jakafi, qui traite les malades de la myélofibrose (cancer de la moelle osseuse, ndlr) ou le Baricitinib, ceux de la polyarthrite (maladie inflammatoire des articulations, ndlr). Leur chiffre d’affaires a atteint 1,54 milliard de dollars l’an passé.

Des sociétés étrangères promues

Sur les dix premières entreprises les plus innovantes, huit sont américaines. Mais le magazine n’oublie pas l’étranger avec deux établissements issus du continent asiatique. Hindustan Unilever, une société indienne de biens de consommation, se retrouve au huitième rang. Fondée en 1933 sous le nom de Lever Brothers, elle propose plusieurs catégories de produits comme des aliments, des boissons, des soins pour le corps et des détergents. Plus de 700 millions de consommateurs indiens utiliseraient ses produits. En mars 2017, l’entreprise affichait un chiffre d’affaires total de près de 332 millions de dollars. Quant à la firme web Naver Corporation, elle intègre la neuvième place du classement. Créé en juin 1999, c’est le premier site internet sud-coréen, qui a exploité son propre moteur de recherche. Souvent présenté comme le « Google de la Corée du Sud », il est utilisé, en moyenne, par 28 millions de visiteurs sur Smartphone et 25 millions sur ordinateur. Son chiffre d’affaires a atteint 3,65 milliards de dollars en 2016.

Les entreprises qui surfent autour des solutions anti-tabac

Le 28 mai 2018, le ministère de la Santé a publié une étude concernant l’arrêt de la cigarette chez les Français. En 2017, 26,9 % des Français entre 18 et 75 ans étaient des fumeurs soit 12,2 millions de personnes. Grâce aux mesures anti-tabac et au remboursement des substituts nicotiniques, le nombre de fumeurs a diminué d’1 million en seulement un an. Un vrai succès ! La France se compte parmi les pays où la cigarette fait partie du quotidien d’un nombre pléthorique de personnes, un vrai marché à exploiter.

Les Français et leur consommation de tabac

De nombreuses entreprises surfent sur la consommation de tabac chez les Français. Arrêter de fumer constitue un objectif presque utopique  pour une majorité de personnes accoutumées à la nicotine. Dans un sondage OpinionWay pour Nicorette, 50 % déclarent fumer ou avoir déjà fumé dans leur vie. Pour beaucoup l’augmentation du prix du paquet de cigarettes ainsi que l’impact sur la santé nécessitent d’envisager d’arrêter de fumer. Ils sont 64% des fumeurs actuels à avoir déjà tenté de stopper leur consommation. Il s’agit pour certains d’une question de volonté, puisque 75 % estiment qu’il est possible d’arrêter sans aide médicamenteuse. Cette solution est souvent écartée car le prix des substituts nicotiniques constitue un frein dans l’arrêt de la consommation de tabac. Ils représentent un coût conséquent, ce que reconnaît 63 % de la population dont font partie les non-fumeurs.

Pour aider la population de fumeurs à arrêter, le gouvernement a mis en place une mesure qui vise à rembourser les substituts nicotiniques par la sécurité sociale. Pour 7 fumeurs sur 10, cette mesure se révèle être très encourageante pour stopper leur consommation. Les fumeurs pourront donc se faire rembourser les patchs et les gommes à mâcher à hauteur de 65 % comme n’importe quel médicament. Cependant, ils devront être prescrits par une personne habilitée (médecin généraliste, chirurgien-dentiste, kinésithérapeute, sage-femme ou même le médecin du travail).

La cigarette électronique : un marché en plein boum

Parmi les solutions pour arrêter de fumer, la cigarette électronique connaît un véritable engouement. Pour répondre à ce nouveau besoin, les boutiques se sont multipliées partout en France. Cependant, ce substitut très plébiscité par nombre de fumeurs continue d’être analysé par les experts de la santé. La cigarette électronique a moins de dix ans et les effets à long terme restent encore difficilement identifiables. Selon les études, les liquides utilisés seraient cancérigènes, la vapeur provoquerait des dégâts sur les poumons et la e-cigarette serait encore plus dangereuse que le tabac. Sa nocivité n’a pas encore été réellement prouvée et les avis restent très contradictoires, mais pourtant elle provoque l’enthousiasme chez les Français qui souhaitent garder des habitudes liées à la cigarette traditionnelle.

Les sites d’e-commerce comme Clopinette ou même Le petit vapoteur tentent de faire de la cigarette électronique un élément tendance. Les entreprises spécialisées dans ce secteur misent sur des designs agréables pour convaincre le consommateur en douceur. Le petit vapoteur par le biais de ses graphismes qui représentent des pin-up rend l’achat de cigarette électronique attractif. En ce qui concerne les marques d’e-liquides que contiennent les vapoteurs, elles misent aussi sur des goûts originaux et des noms excentriques. La marque Dictator, par exemple, propose un goût cactus. Les entreprises surfent sur une tendance et les magasins d’e-cigarette se comptent désormais au nombre de 2 500, couplés à 200 sites d’e-commerce. Ce marché a pris une ampleur considérable avec plus de 3 millions de vapoteurs en France.

Les applications qui surfent sur les solutions anti-tabac

L’envie d’arrêter de fumer constitue souvent un objectif dans la vie d’un fumeur. Parmi toutes les solutions pour arrêter, des entreprises développent des applications afin de surfer sur un marché mondial. Bien que certains pays possèdent moins de fumeurs, il s’agit d’un marché qui concerne la plupart des pays. Sur les plateformes de téléchargements, les solutions pour arrêter de fumer se multiplient à travers des coachs virtuels, des conseils ou même des jeux. Parmi les plus célèbres, se trouve QuitNow, une application développée par Fewlaps, une entreprise espagnole. Elle aide les utilisateurs à arrêter leur consommation grâce à des conseils et des arguments judicieux comme l’argent économisé, le temps pour se détacher de la dépendance à la nicotine, etc. Elle a généré plus d’un million de téléchargements et possède une version payante. De nombreuses entreprises du monde entier profitent de la situation et proposent leurs solutions destinées aux fumeurs. En fonction des applications, les astuces diffèrent et certaines se focalisent sur des jeux pour occuper les anciens fumeurs lorsque le manque se fait ressentir. Avec de tels concepts, ces entreprises développent de véritables business et profitent d’une question de santé publique pour générer du profit.

Des entreprises qui encouragent leurs salariés à arrêter

Arrêter de fumer représente un vrai marché et les spécialistes souhaitent s’investir aussi. Il existe désormais des solutions diverses et variées qui mettent en relation des fumeurs, des médecins, des hypnotiseurs ou même des coachs. Ces solutions sont souvent abordées par les grands consommateurs qui fument presque un paquet par jour et bien sûr le problème lié aux pauses cigarettes souvent mal vues de leur manager. Dans cette perspective, des entreprises font le choix de contacter des professionnels afin de venir en aide à leurs salariés. Safran, une des plus grandes sociétés d’aéronautique, propose à ses salariés de suivre un programme pour arrêter de fumer. Il se compose d’ateliers avec une stratégie qui correspond à chacun. Ils sont suivis par une coach qui les accompagne au quotidien.

La cigarette reste un fléau qui concerne environ 12 millions de personnes en France. Si l’industrie du tabac reste massive, les solutions anti-tabac se multiplient et les initiatives du gouvernement aussi. Elles constituent un marché qui se développe au fil des années. Que ce soit la cigarette électronique ou encore les applications pour arrêter de fumer, des entreprises surfent véritablement sur cet engouement chez les fumeurs. Et même en tant qu’entrepreneur pourquoi ne pas encourager vos salariés dans leur volonté d’arrêter la cigarette ?

Les initiatives en entreprise en faveur du handicap

La nuit du handicap s’est déroulé dans 20 villes de France le 9 juin, elle a proposé des activités, des animations, des spectacles et des apéros qui ont rassemblé des personnes porteuses de handicap ainsi que des personnes valides. Cet évènement avait pour objectif de briser les préjugés et permettre à chacun de profiter de l’occasion pour partager un bon moment. Avec un milliard de personnes vivant avec un handicap dans le monde, il est évident que le handicap ne peut être ni écarté ni sous-estimé car les personnes handicapées rencontrent de véritables difficultés au quotidien en matière d’emploi, d’accès à la scolarité ou même pour se déplacer. Différentes initiatives en entreprise et solutions en faveur du handicap peuvent être mises en place pour établir une réelle solidarité et transformer le poison des idées reçues en remède.

Une volonté de remettre l’emploi au cœur de la vie des handicapés

Le handicap heurte la sensibilité des Français et les laissent désarmés et incapables d’affronter. Dans un sondage OpinionWay pour La nuit du handicap, ils sont encore 26 % à ressentir de la gêne face à une personne handicapée. Les réactions diffèrent en fonction des personnes, mais il s’agit d’un élément difficile à maîtriser et cela s’applique aussi au monde de l’entreprise. Le handicap pour bon nombre de personnes constitue un frein à l’embauche. 500 000 personnes possédant ce statut sont au chômage et 100 000 ont été licenciés pour inaptitude.

Ce constat vraiment alarmant conduit le gouvernement à mettre en place des mesures pour favoriser l’accès à l’emploi aux personnes non valides. La loi impose depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, un taux de 6 % de personnes handicapées au sein d’une entreprise d’au moins 20 salariés. Bien qu’il s’agisse d’une obligation, les entreprises privées possèdent en moyenne un taux de 3,4 % et celles du secteur public, devancent heureusement avec 5,2 %.

Véritable sujet de société, 40 % des Français pensent que le handicap reste un frein considérable pour accéder à un emploi. Et 88 % des interrogés du sondage OpinionWay pour La nuit du handicap estiment que certains recruteurs passent à côté d’un profil qualifié seulement parce que le candidat est en situation de handicap. Ce comportement est révélateur des idées reçues qui mènent à des situations difficiles à vivre pour les handicapés et leur famille. En édictant une loi, le gouvernement compte simplifier les démarches des employeurs. Les entreprises pourront à partir du 1er janvier 2020 remplir la Déclaration obligatoire d’emploi d’un travailleur handicapé (DOETH) au sein de la DSN (Déclaration sociale nominative). En proposant des mesures qui favoriseront l’emploi direct ainsi que la formation, le gouvernement souhaite supprimer les freins et obstacles en tous genres et améliorer l’insertion des travailleurs handicapés.

Une ouverture sur les personnes non valides en entreprise

Pour beaucoup de personnes, leur handicap génère des moqueries et des regards pesants. Rarement bien accueilli en entreprise car les salariés ne savent pas comment réagir face à une personne en situation de handicap. Pour que l’insertion professionnelle et sociale soit simplifiée, les Français se disent prêts à côtoyer davantage le handicap afin que leur perception change et qu’ils puissent améliorer leur comportement. Parmi les 1038 sondés, 74 % souhaitent passer plus de moments avec des personnes handicapées.

Ce type d’initiative pourrait éviter l’isolement et engendrer l’insertion auprès des entreprises. Des associations existent pour aider l’insertion. « Premier pas », par exemple, est une association qui à travers des reportages sur des entreprises qui favorisent l’emploi aux personnes non-valides, sur des entrepreneurs ou des managers en situation de handicap ainsi que la présentation d’innovations dans ce secteur, tente de changer le regard des gens mais aussi leur permet d’acquérir des compétences et des manières d’agir.

Afin d’éviter l’isolement et la non-insertion professionnelle des handicapés, envisager d’y réfléchir au sein des entreprises peut développer des comportements altruistes et créer la cohésion des équipes. Un dispositif intitulé le Duoday permet d’accueillir une personne non valide au sein de l’entreprise durant une journée. Il s’agit de former un duo durant cette journée avec un salarié volontaire. L’intérêt de ce dispositif sont doubles, la personne handicapée peut découvrir un métier, une spécialisation tout en assistant le salarié. Quant à ce dernier, il change son regard sur le handicap et découvre son potentiel à aider les autres. La personne non valide pourra exploiter ses capacités et ses talents aux côtés du salarié et lui faire découvrir que le handicap s’arrête à la porte de la défaillance de son corps.

Le handicap : un impact aussi sur l’entourage

Dans le secteur professionnel, le handicap n’impacte pas seulement les personnes non valides. Les parents d’enfants handicapés rencontrent eux aussi des difficultés. Dans une « enquête Famille & Handicap, OpinionWay pour la Mission Nationale Accueils de loisirs & Handicap», 6 576 parents ont été interrogées à propos de leur quotidien et des difficultés qu’ils rencontrent. Dans 88 % des foyers où se trouve un enfant handicapé, l’un des deux parents doit mettre sa vie professionnelle entre parenthèses, en général, il s’agit souvent de la mère. Pour beaucoup, cette situation a lieu à cause du temps consacré aux soins et au suivi médical, à la charge administrative ainsi qu’au manque d’établissements spécialisés. Le foyer qui accueille un enfant handicapé nécessite de revoir son organisation et l’un des deux parents doit s’organiser avec son entreprise ou directement cesser son activité.

Développons notre humanité pour mieux vivre ensemble devrait être la devise des entreprises.