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Faire une formation pour créer une entreprise

Comment réaliser un business plan efficace ? Comment ne pas se tromper dans sa comptabilité ? À quelle structure s’adresser et dans quel cas ?… L’entrepreneur en herbe gagne donc beaucoup à aller à la pêche aux infos dans le cadre d’une formation pour créer une entreprise.

Lorsqu’un porteur de projet se lance dans l’aventure de la création, de nombreuses questions s’imposent à lui. À moins qu’il ne soit docteur en création d’entreprise, le porteur de projet ne connait pas forcément toutes les subtilités de l’art entrepreneurial !

Les chances de créer une entreprise pérenne sont actuellement plus importantes.

Cependant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : seulement une entreprise sur deux passera le cap des cinq années de vie. Les formations à la création constituent une bonne arme pour donner à son entreprise toutes les chances d’être pérenne. Pour déjouer les pièges qui vont jalonner votre parcours de création et savoir détecter les chances de développement de votre business, n’attendez plus pour suivre une formation à la création.

Vous rencontrez des experts qualifiés qui peuvent vous conseiller sur votre projet.

Quitte à se lancer dans la réalisation de son projet d’entreprise, autant le faire en étant conseillé par les meilleurs experts. Ces précieux conseils vous éviteront peut-être bien des écueils et vous donneront les clés pour filer tout droit vers le succès.

Vous confrontez votre projet à d’autres créateurs.

Quoi de mieux pour optimiser votre projet que de le faire partager à d’autres entrepreneurs ? Le regard neuf de ces autres porteurs de projets sur votre idée de création vous permettra de l’enrichir. Parler de votre projet et entendre les autres, ouvrira vos horizons et vous permettra sûrement de booster vos chances de réussite.

Vous rencontrez les acteurs du financement qui vous font davantage confiance.

Un entrepreneur qui fait la démarche d’aller rechercher de l’information prouve aux financeurs sa motivation et son sérieux dans le projet. Faire une formation témoigne d’une volonté de mettre toutes les chances de son côté pour la réussite de son projet. Cela prouve que l’entrepreneur a les pieds sur terre et qu’il sait que pour pérenniser son entreprise, il doit prendre conseils auprès des spécialistes du domaine. Faire une formation ne garantira pas que les financeurs vous suivront, mais cette démarche constitue pour vous un argument favorable.

Tickets-restaurant, restaurant d’entreprise, un coin cuisine ? Comment choisir ?

Les Français ont pour réputation d’apprécier le moment des repas. Bien manger lors de la pause-déjeuner est devenu une nouvelle tendance de vie. Comment choisir l’option pour que chaque salarié soit satisfait ?  En fonction des entreprises, de leur taille et de leur implantation, plusieurs choix se présentent.

Les titres-restaurants, la liberté de déjeuner comme on veut et avec qui on veut

Avoir recours aux titres-restaurants est fort apprécié des salariés pour la pause-déjeuner. Les titres-restaurants permettent aux salariés d’acheter des produits dans les supermarchés, dans les boulangeries et autres, de déjeuner au restaurant ou même dans des lieux destinés à la restauration rapide et donc de choisir les aliments qui conviennent à leur régime et à leur goût. Vous pouvez aussi envisager d’investir dans un « réfectoire ». Il s’agit d’une solution peu coûteuse et qui permet de les rassembler sur le temps du midi. Elle peut se coupler à un régime de titres-restaurants afin que vos salariés puissent acheter des produits. Les titres-restaurants constituent un avantage quand vous ne possédez aucun local pour permettent à vos salariés de manger.

Les tickets restaurant permettent de s’évader de l’entreprise, un moment fort apprécié des salariés et de déjeuner en toute tranquillité ou avec des collègues pour partager un moment convivial.

Ce choix implique une participation financière aussi bien de l’employeur que du salarié. Pour le salarié, elle est directement prélevée sur le salaire. Chaque titre restaurant correspond à un jour travaillé par le salarié, quand ce dernier est absent pour diverses raisons (congés payés, maladie, formation) il ne peut disposer de cet avantage.  En ce qui concerne l’employeur, fournir des titres-restaurants permet d’obtenir des exonérations sociales et fiscales ce qui génère des économies contrairement à un restaurant d’entreprise. La valeur des titres-restaurants dépend cependant d’une décision de l’employeur et elle peut donc être plus ou moins élevée. Option particulièrement intéressante si vous ne possédez pas de locaux destinés à la restauration. Le Code du travail indique cependant que vos salariés doivent disposer d’un endroit qui n’est pas affecté au travail pour que les employés puissent bénéficier d’un lieu pour décompresser.

Le restaurant d’entreprise : rassembler mais comment contenter tout le monde ?

À l’heure du repas, certains salariés apprécient se rassembler pour manger avec leur service, avec des collègues d’autres services. Le restaurant d’entreprise offre l’avantage indéniable de proposer un repas qui ne nécessite pas de faire de courses ni d’effectuer une préparation qui sont chronophages en temps et en énergie. Il rencontre un engouement certain pour celles et ceux qui sont chargés de famille et qui sont libérés de ces tâches au moment de la pause déjeuner.

Pour les entreprises comprenant de nombreux salariés, opter pour le restaurant d’entreprise est une solution judicieuse qui remporte l’adhésion du personnel. Il arrive que le restaurant d’entreprise soit commun à plusieurs entreprises permettant de diminuer les coûts et la logistique. Mais il implique de prendre en compte plusieurs critères. Dans un sondage d’OpinionWay pour Bjorg Bonneterre, un échantillon de 1018 personnes a été interrogé sur sa consommation alimentaire. Au fil des années, les Français développent une volonté de « bien manger ». Différentes tendances alimentaires se développent pour correspondre à des convictions liées à la cause animale, à l’environnement ou simplement dans une volonté de manger mieux. 85 % des Français déclarent consommer des produits de saison et 65 % préfèrent acheter des produits bio. En raison des habitudes alimentaires de chacun, vous pourriez rencontrer des difficultés. Le sondage d’OpinionWay sur la consommation alimentaire donne une idée des nouvelles manières de vivre : 17 % des Français déclarent avoir adopté un régime alimentaire particulier comme le flexitarisme, le veganisme ou encore le végétarisme. 11 % se déclarent flexitariens, ce qui consiste à réguler sa consommation de chaire animale (bœuf, volaille et poisson). Selon les orientations alimentaires de vos salariés, s’adapter à tous pourrait engendrer des coûts considérables et une logistique complexe en matière d’achats et de préparation.

Investir dans un restaurant d’entreprise présentent de véritables avantages pour vos salariés. Certes, ils contribuent financièrement à chaque repas, mais les prix défient toute concurrence et sont  un atout considérable pour ceux au budget limité. Vous pourrez aussi leur proposer des repas plus équilibrés et de qualité. Par ailleurs si vous êtes relativement excentré des commerces, ils pourront déjeuner sur place sans pour autant perdre du temps pour rejoindre un restaurant.

Mais en tant qu’entreprise vous pouvez être soumis à cette obligationdans le cas où 25 salariés sollicitent la création d’un lieu de restauration. Une telle décision nécessite tout de même une autorisation du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou des délégués du personnel et donc de prendre attention à la santé des salariés.

Un local où chacun peut manger selon ses envies

Développer un espace de restauration au sein de votre entreprise demande une certaine conformité. Le local doit comporter le nombre de tables et de sièges suffisants afin que tous les salariés puissent manger. En ce qui concerne les autres équipements, vous devrez fournir un robinet d’eau potable, fraîche et chaude, d’un frigidaire ou bien d’un congélateur ainsi qu’un four ou une micro-onde. Ces équipements permettent aux salariés de pouvoir manger sur place après avoir acheté un repas ou simplement de faire réchauffer un plat fait maison.

Selon les entreprises, le moyen de restauration diffère. Les grandes entreprises investissent généralement dans des restaurants d’entreprise et les petites structures préfèrent avoir une cuisine. Le Code du travail n’oblige pas les entreprises à opter pour une option précise, cependant, les salariés ne doivent pas manger sur leur poste de travail. Le repas du midi permet de faire une véritable pause dans la journée, ce qui aide à obtenir une meilleure productivité chez les salariés. Assurez-vous de choisir la bonne option afin que le repas se déroule au mieux.

La vente à domicile : un marché en plein essor

La vente à domicile fait souvent référence à la marque Tupperware, créée en 1946, qui a fait le choix de se développer par le bouche à oreille et les réunions entre ménagères. Peu de marques se lancent sur ce canal qui peut paraître complexe en matière de commerce et pourtant, ce marché connaît un véritable attrait ces dernières années. Selon une étude Xerfi, la vente à domicile devrait acquérir une croissance annuelle de 5 % jusqu’à 2020, une opportunité pour de nombreuses entreprises, au point que certaines revoient leur stratégie.

Une croissance engendrée par la diversification des secteurs

L’image vieillotte de la vente à domicile se dépoussière et les secteurs se diversifient. Souvent réservée aux produits du quotidien, comme les outils de cuisine, la vente à domicile intrigue les entreprises de tous les secteurs comme l’habillement, les jeux de société, l’aménagement d’intérieur et la décoration. Elles investissent massivement dans cette approche personnelle du client. Comme l’évoque l’étude de Xerfi, la vente directe entre particuliers devient un marché à exploiter pour certaines entreprises. En 2017, elle a connu une hausse de 4 % élevant son chiffre d’affaires à environ 4,4 milliards d’euros. Même si le shopping en ligne gagne ses lettres de noblesse ces dernières années, l’expérience personnalisée séduit de plus en plus et les marques l’ont bien compris. Le groupe Rocher qui détient des marques comme Yves Rocher, Petit bateau, Dr Pierre Ricaud, Daniel Jouvance et bien d’autres, a fait le choix d’acquérir une entreprise spécialisée. Intitulée Arbonne, il s’agit d’une société américaine qui fabrique des produits cosmétiques naturels et les distribue essentiellement grâce à la vente en réunion. Aux États-Unis, cette approche commerciale est assez courante et  plus sollicitée qu’en France. En investissant dans une telle entreprise, le groupe Rocher souhaite développer son activité sur un secteur encore peu exploité par les grandes entreprises. Il n’est pas le seul à vouloir surfer sur la tendance de l’expérience client, Panasonic se lance, lui aussi, dans la vente à domicile avec ses produits d’électro-beauté. Avec cette nouveauté, les marques tentent de se rapprocher de leurs clients.

Si certains envisagent la vente à domicile pour créer une expérience client, les géants de ce marché font le choix inverse. Il s’agit pour ces entreprises de s’adresser à une autre clientèle à travers des points de vente physique. En septembre 2017, Vorwerk a ouvert sa première boutique à Paris. Après la popularité de ses produits distribués grâce à la vente directe, la marque fait un choix judicieux pour permettre à chacun de s’offrir un Thermomix sans pour autant avoir des contacts dans le cercle des vendeurs particuliers.

Une pratique qui mise sur la proximité

La vente à domicile est promise à un bel avenir durant les prochaines années grâce à l’expérience qu’elle propose. Les grands groupes se lancent dans l’espoir de convaincre facilement les acheteurs. Contrairement aux points de vente, elle possède un argument considérable, la proximité. Les vendeurs recrutés par les entreprises ont le choix d’organiser des réunions à domicile avec leur entourage et leurs amis, ce qui instaure facilement un rapport de confiance. En investissant dans cette technique de vente, les marques véhiculent une image d’entreprise proche des consommateurs qui génère de la confiance. La popularité de certaines entreprises comme Tupperware ou encore Vorwerk s’est faite grâce à des produits de qualité où le retour d’expérience se fait en direct. Dans un premier temps, les vendeurs sont tout d’abord des clients, ce qui constitue un avantage considérable une fois qu’ils mettent en avant leurs arguments commerciaux. Il y a une véritable dimension ludique et communautaire à travers ce marché. Pouvoir tester les produits en direct à domicile permet aux consommateurs de comprendre tous les atouts et les fonctionnalités d’un produit.

Les entreprises spécialisées se diversifient

À travers la dimension ludique et communautaire, la vente à domicile permet aux entreprises de toucher une clientèle particulière. Si pour de nombreux produits, il s’agit de cibler des femmes de plus de 50 ans comme avec le Thermomix ou les Tupperware, les marques tentent de se diversifier pour élargir leur cible. L’objectif consiste à développer des produits destinés aux hommes. Dans cette perspective, la marque de sous-vêtements Charlott’ spécialisée dans la vente à domicile a fait le choix de lancer une gamme pour hommes. L’entreprise américaine Awmay qui fabrique des cosmétiques souhaite elle aussi étendre sa cible en proposant des produits de rasage et de soin du corps pour ces messieurs. Le marché de la vente à domicile connaît une forte croissance grâce à l’implantation de nouveaux secteurs comme la décoration ou les jeux de société et le développement de nouvelles cibles. Les réunions entre particuliers peuvent désormais concerner un large panel de clients, ce qui aide les entreprises pour augmenter leur chiffre d’affaires sur ce marché.

Un marché au fort turn over

La vente à domicile représente une opportunité pour de nombreuses marques où les produits nécessitent d’être testés par les clients, mais elle rencontre tout de même des difficultés. Les particuliers qui organisent des réunions aident à créer une proximité mais ils restent peu fidèles aux entreprises. Il s’agit souvent d’un complément de revenus pour les vendeurs. En fonction de leur chiffre d’affaires personnel et du nombre de réunions réalisées, ils sont prêts à quitter le réseau facilement. Pour les entreprises, cela constitue un vrai défi à relever. Elles tentent de fidéliser leurs vendeurs en fournissant des conseils de vente ainsi que des outils pour qu’ils puissent garder leur clientèle. Des stratégies nécessitent d’être mises en place par les entreprises pour conserver les vendeurs sur la durée. Pour répondre à cette problématique, les marques vont jusqu’à réaliser des grands rassemblements de recrutement comme Vorwerk ou encore Oika Oika.

La vente à domicile devient un marché porteur qui intéresse les consommateurs pourtant encore réticents il y a quelques années. Il est souvent associé à la vente pyramidale qui possède une image très peu valorisante. Mais toutes les entreprises ne font pas le choix de cette stratégie commerciale qui peut s’avérer dangereuse. Les vendeurs à domicile peuvent être un atout pour diversifier votre clientèle ainsi que fidéliser celle-ci, alors pourquoi pas vous lancer ?

Israël une « start-up nation » d’avenir

Pour beaucoup d’entrepreneurs, les États-Unis restent un eldorado pour développer son entreprise. Ils sont très nombreux à vouloir s’exporter dans le pays de la Silicon Valley afin de lancer leur business. Mais dans le panel des start-up nation, Israël s’impose véritablement comme un pays d’avenir. Les start-up fleurissent à vitesse grand V et de nombreuses particularités permettent une implantation sereine.

Une aide au développement des entreprises

L’État hébreu se distingue au fil des années grâce à une volonté de s’imposer dans l’environnement entrepreneurial. Avec plus de 6 000 start-up et seulement 8 millions d’habitants, le pays se définit comme une véritable start-up nation. Si de nombreuses entreprises vont s’implanter en Israël, c’est essentiellement grâce à une politique nationale qui vise à aider l’épanouissement des sociétés. L’État investit massivement dans la recherche et le développement (R&D), à hauteur de 4,3 % de son PIB. Il s’agit du double par rapport au budget consacré par la France qui s’élève à 2,2 % du PIB. Israël contribue à l’émergence de nouvelles technologies en mettant à disposition des solutions financières pour que les entreprises puissent envisager l’avenir facilement. Si le pays investit de manière considérable, il n’est pas le seul, les grands groupes internationaux cherchent eux aussi à s’implanter dans le pays. Ils ont conscience de la capacité d’Israël à devenir un pays créateur d’innovation. De nombreuses start-up comme Waze ou encore Mobileye ont su se faire connaître sur la scène internationale. Pour capter les innovations issues de ce pays, des grandes entreprises viennent s’installer dans la Silicon Wadi avec des centres de recherche et de développement.

Une start-up nation avec toutes les technologies innovantes

Avec le nombre de start-up et de licornes que possède Israël, le pays se démarque particulièrement par rapport au reste du Moyen-Orient. Connu depuis plusieurs années comme une start-up nation, le pays accueille de nombreuses entreprises aux concepts divers et aux innovations sérieuses. Sur le territoire certains secteurs dominent mais grâce à une diversité, il existe de nombreuses entreprises spécialisées dans les technologies. Au sein du pays, trois villes se démarquent avec leurs spécificités. Tel Aviv est celle qui regroupe le plus de spécialités différentes avec l’High Tech, la Foodtech, l’Insurtech, la Fintech, l’Agritech, la sécurité et l’informatique. En ce qui concerne Jérusalem, les entreprises présentes se tournent notamment vers l’High Tech, la Software tech, l’e-commerce, la santé, la mobilité et les transports. Et la troisième ville la plus influente du territoire est Haïfa d’autant plus orientée vers la recherche avec la Biotech et les centres de R&D pour les grandes entreprises. Avec un tel panel, Israël regroupe une majorité des secteurs dans lesquels les entrepreneurs peuvent se lancer. Ces villes constituent, la Silicon Wadi, l’équivalent de la Silicon Valley, où se retrouvent 6 000 start-up qui permettent à Israël d’obtenir la première place des pays au plus grand nombre de jeunes pousses par habitant.

Une Silicon Valley israélienne

La Silicon Wadi attire particulièrement les investisseurs et les entrepreneurs qui souhaitent travailler en cohésion avec d’autres entreprises sans pour autant se perdre au sein de la Silicon Valley. Le pays qui fêtera prochainement ces 70 ans d’existence vise à faire émerger une politique d’investissement. Le plus gros fonds d’investissements du pays, le JVP (Jerusalem Venture Partner) créé en 1993, a levé plus d’un milliard de dollars pour aider à la création de 120 entreprises. Parmi ce panel, 12 entreprises ont pu être introduites au Nasqad, le deuxième marché d’actions des États-Unis. Il s’agit d’une consécration pour de nombreuses entreprises et Israël n’a pas peur de voir ses entreprises rachetées par de grands groupes. Pour ce pays, le concept réside dans la création de valeurs pour les start-up. Il souhaite les aider à se développer en proposant des solutions de R&D ou même de nombreux locaux pour accueillir les entrepreneurs et leurs concepts.

Tout comme les start-up, les espaces de coworking fleurissent à une vitesse folle. Ils permettent aux jeunes pousses comme aux licornes d’adapter leur capacité en fonction de la progression de l’entreprise. La volonté d’Israël consiste à apporter toutes les ressources nécessaires pour aider à l’émergence des start-up. Parmi les concepts créés en Israël, 11 sont devenus des licornes, c’est-à-dire des start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars. Un tel accroissement engendre forcément de la notoriété, ce qui pousse de nombreuses grandes entreprises à s’offrir ces jeunes pousses. En 2013, Waze l’application de trafic routier a été racheté par Google et dernièrement, Intel a repris Mobileye, une entreprise qui développe des systèmes anti-collision pour les véhicules. Avec l’émergence des voitures autonomes, l’entreprise a connu une forte croissance et a pu être rachetée pour 15 milliards de dollars.

Une forte prévision de croissance

Israël connaît une véritable croissance grâce à l’arrivée de nombreuses start-up et projets qui engendre un véritable engouement de la part des grandes entreprises mondiales. Son nombre de start-up par habitant pourrait prédire une saturation d’ici les prochaines années et pourtant le pays est promis à une croissance de l’ordre de 3,3 %. Le pays possède de nombreux avantages qui peuvent s’avérer pertinents pour les entrepreneurs, alors pourquoi pas vous lancer et partir vous implanter dans ce pays aux allures de Silicon Valley.

Loi Pacte : simplifier et dynamiser l’entrepreneuriat

Après la réforme du Code du travail et de la formation professionnelle, voici le projet de loi Pacte (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises). Plusieurs fois retardé, le texte sera présenté le 20 juin en Conseil des ministres. Porté par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce pacte a pour objectif d’améliorer la vie des entreprises et de redonner le goût de l’entrepreneuriat aux Français. Retour sur cette loi composée de 70 articles et sur ce qu’elle peut apporter aux sociétés françaises.

Emmanuel Macron et son gouvernement misent sur les entreprises pour relancer l’économie et instaurer un cadre propice à la baisse du chômage. La réforme du Code du travail a amorcé ce changement avec trente-six mesures qui prennent en compte les besoins et les difficultés des TPE et des PME. C’est notamment le cas avec le plafonnement des indemnités prud’homales : le gérant peut simuler le coût d’un licenciement en cas de saisine des Prud’hommes. Cela permet de désengorger les tribunaux et d’éviter des conséquences économiques fâcheuses pour la firme. L’État continue ainsi sur sa lancée en proposant de nouvelles mesures pour les sociétés dans la loi Pacte.

Des démarches administratives simplifiées pour la création, modification ou cessation d’activité

Diriger une entreprise s’apparente, la plupart du temps, à un véritable parcours du combattant en matière de gestion. En cause, des démarches administratives complexes et chronophages. Un guichet unique électronique aux formalités dématérialisées devrait ainsi être établi pour la création d’entreprise : l’entrepreneur devait auparavant jongler avec sept guichets différents comme les chambres de commerce, les chambres des métiers, les tribunaux de commerce ou l’Urssaf. Toutes les informations légales concernant la société, comme l’immatriculation, seront concentrées dans un seul registre des entreprises. Plus besoin de s’inscrire sur plusieurs registres comme celui du commerce et des sociétés ou des métiers, qui apportaient des coûts supplémentaires au dirigeant. Les procédures de cessation d’activité et de liquidation judiciaire seront simplifiées avec une intervention plus rapide pour les PME. Elles seront obligatoires pour les établissements de moins  cinq salariés avec un chiffre d’affaires inférieur à 750 000 euros. L’objectif principal du gouvernement, avec la simplification de ces démarches, est de favoriser l’entrepreneuriat et de permettre aux sociétés de se développer et s’agrandir sereinement.

Fini le stage obligatoire pour les micro-entrepreneurs

Pour devenir micro-entrepreneur dans l’artisanat, un stage de préparation à l’installation (SPI) devait être effectué auprès des Chambres de Métiers. Cette formation s’avérait être un réel casse-tête pour ces nouveaux créateurs d’entreprise. En cause, un stage de cinq jours jugé trop long, rendant impossible des activités annexes, mais aussi trop coûteux, plus de 200 euros. Mais c’est surtout le délai pour une date de stage, parfois sur plusieurs mois d’attente, qui pouvait induire des conséquences désastreuses : les micro-entrepreneurs se retrouvaient parfois sans revenus et certains décidaient d’abandonner leur projet. Le gouvernement a ainsi décidé de supprimer ce stage pour le remplacer par des stages d’initiation à la gestion (SIG), facultatifs et à des prix non encadrés.

Les critères des seuils sociaux modifiés

Le seuil de vingt salariés et les obligations sociales et fiscales seront supprimés, sauf dans les cas où les entreprises emploient des personnes en situation de handicap. Pour les entreprises de dix à cinquante salariés, elles seront imposées par ces obligations dans le cas où elles auront eu pendant plus de cinq ans, un effectif d’une dizaine à une cinquantaine d’employés. Le but de cette modification ? Permettre une grande flexibilité et favoriser le développement pour ces établissements qui refusaient d’embaucher par crainte d’un changement de seuil.

L’innovation, récompensée et protégée

Un fonds de 10 milliards d’euros, issu des cessions d’actifs d’Engie, Renault, EDF et Thales devrait être mis en place. Constitué et géré par la banque d’investissement Bpifrance, il produirait un rendement de quelque 260 millions d’euros pour financer l’aide à l’innovation. Cette aide sera surtout attribuée aux start-up françaises de la « deep tech » qui se concentrent sur l’innovation de rupture, c’est à dire sur de nouvelles avancées scientifiques et technologiques primordiales. Elles touchent plusieurs secteurs comme l’industrie, l’environnement ou la santé. La procédure pour le dépôt des brevets sera, elle, réduite : les start-up auront le droit de faire une demande provisoire de brevet, les protégeant pour une durée d’un an, avant de s’engager définitivement dans une procédure plus complexe. Pour éviter les batailles juridiques interminables sur la question de la paternité des brevets, les PME pourront aussi lancer une procédure d’opposition administrative, face aux grandes entreprises.

Tout savoir sur la mise en sommeil d’une entreprise

Quelle que soit la raison  que l’entreprise donne pour effectuer une mise en sommeil, elle est toujours recevable. En effet, une entreprise a le droit de cesser ses activités pendant une période définie sans être obligée de subir une radiation. Il faut tout de même suivre quelques procédures.

Quelles sont les conditions pour effectuer une « mise en sommeil » ?

La cessation d’activité est appelée « mise en sommeil » lorsqu’il s’agit d’une société. On utilise le terme « cessation temporaire d’activité » lorsqu’on parle d’une entreprise individuelle. La mise en sommeil est limitée à une durée de 2 ans pour les sociétés, et d’un an pour les entreprises individuelles. La mise en sommeil peut être renouvelable une fois, à l’exception de l’entreprise individuelle qui exerce des activités artisanales.
Aussi, une entreprise ne peut effectuer une mise en sommeil si elle possède un établissement secondaire. Si c’est le cas, ce dernier doit fermer avant la cessation d’activité. 

Les formalités à suivre pour la mise en sommeil

Le représentant légal de l’entreprise doit effectuer une déclaration de cessation temporaire d’activité au centre de formalités des entreprises (CFE).
L’entreprise sera automatiquement inscrite au Répertoire des métiers et au Registre du commerce et des sociétés. Cette opération coûtera à peu près 200 € à l’entreprise. Les propriétaires d’entreprise individuelle, eux, devront payer 60 euros au Répertoire des métiers et 100 euros au Registre du commerce et des sociétés. Une publication dans le journal d’annonces légales de la mise en sommeil peut être effectuée ou non. Il en est de même pour la tenue des assemblées générales des associés, sauf si cela est mentionné dans les statuts.

La mise en sommeil ou cessation temporaire d’activité doit être déclarée auprès de votre centre de formalités des entreprises (CFE) dans le délai d’un mois à compter de l’interruption de l’activité.
Cette déclaration s’effectue au moyen du :
• formulaire M2 pour une personne morale (société) ;
• formulaire P2 pour une personne physique. Le dépôt de votre déclaration entraîne :
• une inscription modificative au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), si vous êtes commerçant ou au Répertoire des Métiers (RM), si vous êtes artisan ;
• l’insertion automatique au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) afin de rendre la mise en sommeil ou cessation temporaire opposable aux tiers.

Que se passe-t-il après ces déclarations ?

Les dirigeants de l’entreprise sous le régime des travailleurs non salariés continuent à effectuer leur obligation (cotisations sociales) mais ils ne payent que la base minimale. Par contre, les dirigeants sous le régime de la sécurité sociale ne payent pas de cotisation. Concernant les assurances chômage, si le dirigeant jouissait de ses allocations de chômage à ses débuts d’activité, il a le droit de toucher à l’intégralité du montant de ses allocations pendant sa cessation d’activité. Par contre, si le dirigeant ne perçoit plus ses allocations de chômage, il ne pourra pas percevoir le montant des allocations à moins d’être inscrit sur la liste des demandeurs d’emploi.

En ce qui concerne la fiscalité, elle est souvent rattachée au bénéfice que la société effectue, ce qui signifie que si la société ne fait pas de bénéfice, elle n’a pas de compte à rendre. Cependant, elle doit faire une déclaration d’impôt sur les bénéfices en mentionnant « néant ». La cotisation foncière des entreprises est, de son côté, valable même pendant la période de cessation.

A la date limite de la mise en sommeil, l’entreprise doit choisir de reprendre son activité ou opter pour une radiation d’office. Dans les deux cas, le dirigeant doit encore effectuer quelques procédures et est tenu de remplir quelques obligations de paiement.

Le boom des applications quiz : le nouveau business des entrepreneurs

Depuis plusieurs mois, de nombreuses applications de jeux avec de l’argent à gagner, basées sur des quiz, se multiplient sur les principales plateformes, comme Google Play et Apple Store. Le principe est de faire remporter aux accros du portable et de la tablette jusqu’à 10 000 euros, en répondant à une dizaine de questions. Au vu du franc succès rencontré aux États-Unis et en Angleterre, des start-up et célébrités françaises s’attaquent à ce secteur en plein boom.

Flashbreak, Oh My Quiz !, Bethewone… Ces noms ne vous disent peut-être rien mais ils sont pourtant présents depuis quelques mois sur les Smartphones de multiples Français. Ces applications de jeu proposent aux personnes douées en culture générale de gagner plusieurs milliers d’euros en répondant à de simples questions à choix multiples. Diffusées en direct, entre 16 et 21 heures, les émissions de quiz sont animées par un présentateur ou une présentatrice qui interagit avec les joueurs, parfois par le biais de petits sketchs à leur intention. D’une durée moyenne de quinze minutes, les participants doivent, dans un temps imparti de dix secondes, répondre aux douze questions sans commettre d’erreur. À la clé, une somme d’argent qui varie en fonction du nombre de gagnants.

Un business venu des États-Unis

Pour surfer sur ce nouveau modèle issu du secteur des applications, les start-up françaises ont pris exemple sur la première application du genre, HQ Trivia. Développé par les créateurs de Vine, Rus Yusupov et Colin Krol, et lancé en août 2017, le programme américain connaît un succès notable : entre un et deux millions de joueurs s’y connectent par jour. Évaluée à plus de 100 millions de dollars, l’application gratuite se finance essentiellement par des levées de fonds. Son modèle financier est atypique puisque la publicité et les liens sponsorisés y sont bannis. Reste que pour attirer les nouveaux joueurs et fidéliser les anciens, les deux entrepreneurs ont conclu un contrat de 3 millions en mars 2018, pour un partenariat avec des marques comme Nike et Warner Bros. Des chaussures « Nike Air Max »ont en effet été proposées en lots gagnants et à l’occasion de la sortie du film « Rampage », 300 000 dollars ont été mis en jeu.

L’audience, garante du succès

Romain Salzman et David Jilli, les deux fondateurs de Flashbreak, lancée en janvier dans l’Hexagone, se basent également sur le même modèle financier. Après avoir levé 1 million d’euros, ils cherchent avant tout à lancer un nouveau type de média, qui permettrait de concurrencer les jeux télévisés. Leur objectif numéro un est de faire de l’audience afin d’attirer les partenariats. Pour Romain Salzman, passer la barre des 100 000 abonnés devrait permettre à l’entreprise de démarrer la monétisation Actuellement, leur jeu a été téléchargé environ 50 000 fois sur l’Apple Store et l’émission quotidienne fédère en moyenne 10 000 participants. Quant à la start-up Dimoba et son application Bethewone, elle mise sur sa tête d’affiche, Julien Lepers, l’ancien présentateur de « Questions pour un Champion », pour attirer les foules : 220 000 joueurs ont déjà téléchargé le jeu et 70 000 s’y connectent chaque jour. L’entreprise souhaite désormais atteindre les 500 000 joueurs avant l’été et les deux millions d’ici la fin de l’année pour pouvoir générer des bénéfices.

Un concept qui séduit les producteurs de télévision

Le célèbre présentateur de TF1 et producteur de télévision, Arthur, a choisi lui aussi de se lancer dans l’aventure des applications mobiles. Il vient tout juste de sortir son jeu mobile gratuit intitulé « We Love Quiz » mêlant divertissement et programmes médias. Sous forme d’émission quotidienne, le jeu est d’abord présenté par l’animateur avant de l’être par des personnalités célèbres comme l’humoriste Jarry. Les utilisateurs peuvent alors gagner jusqu’à 1 000 euros par jour en répondant à douze questions de culture générale. D’autres programmes seront également proposés afin de consolider le lien avec les utilisateurs comme des quiz spécialisés sur la Coupe du Monde de Foot 2018 ainsi que sur les programmes de la 1ère chaîne.

Les marques de sport, un marketing spécifique

À seulement deux semaines du lancement du mondial de football 2018 en Russie, les publicitaires du monde entier se servent du sujet pour vendre leur produit ou simplement pour faire la promotion de l’évènement. À travers les publicités d’Adidas et de Nike, les marques mettent en avant des célébrités ainsi que des inconnus pour que chacun puisse s’identifier. Les marques de sport profitent de l’événement et il faut bien le comprendre parce qu’elles établissent un lien avec leur clientèle à ce moment-là.

Le marketing par l’humain (Nike)

Pour l’instant, Nike n’a pas encore dévoilé sa publicité à l’échelle internationale pour le mondial de football, bien qu’elle ne devrait pas se faire attendre. Mais à l’occasion de la Coupe du Monde 2018, la marque de sport a fait le choix de mettre en avant le Brésil, un pays connu pour son histoire du football. Il constitue une véritable inspiration pour ce sport. Le football se pratique de manière intensive au Brésil, au sein de clubs ou même dans les rues, ce qui génère un engouement massif. Les stars mondialement connues comme Neymar, et dans le passé Ronaldinho participent elles aussi à la popularité du pays dans le monde du foot. Pour faire patienter les consommateurs et les spectateurs, Nike dévoile une publicité qui met en avant la cohésion brésilienne autour du football. À l’occasion de la World Cup 2018, il y a une volonté de montrer que ce sport reste accessible à tout le monde. Ce film vise à montrer la symbiose entre les joueurs de la jeune génération de l’équipe nationale et les inconnus qui jouent dans la rue.

Le football de rue revient régulièrement dans les messages publicitaires des grandes marques de sport particulièrement avant la Coupe du Monde. La marque souhaite faire du storytelling à travers ces images, en voulant diffuser l’idée que tout le monde peut devenir champion. Très cohérent avec son slogan « Just do it », les images défilent tout en suivant un ballon à travers les stades, les rues ou encore même au sein d’un aéroport. Une telle publicité vise à se rapprocher du consommateur en lui inculquant l’idée de réussite et à l’encourager. Au sein de la plupart de ces spots, elle ne fait pas de gros plan sur son logo ou même sur ses produits. Elle laisse le soin aux spectateurs de faire le rapprochement entre le spot et les différents produits.

Toucher le spectateur pour qu’il se sente exceptionnel (Adidas)

Sur le marché des marques de sport, Adidas et Nike s’affrontent régulièrement à travers des spots publicitaires. Le mondial de football reste une occasion pour les deux marques de faire des publicités grandioses. Si le spot officiel de la marque américaine à la virgule n’a pas encore été dévoilé, Adidas a dès à présent lancé la diffusion de sa publicité pour le mondial. Sous la forme d’un court-métrage d’une minute et trente secondes, il s’intitule « Creativity is the answer » (La créativité est la réponse, ndlr). La marque a fait le choix de faire intervenir plus de 50 célébrités. Il s’agit de sportifs, stars du football, créateurs ou musiciens, ils visent à diffuser la passion, la créativité et l’originalité à travers leur présence. Le court-métrage représente une grande fête autour d’une scène où se déroule un match de foot improvisé.

La référence au ballon rond se fait à travers plusieurs passages, où les plus grandes stars y vont de leurs commentaires tout en se passant la balle. Plusieurs célébrités sont présentes comme Zinedine Zidane, David Beckham, Pharell Williams ainsi que des stars du football. Ce spot a pour but de promouvoir la créativité et ce que chacun peut réaliser au quotidien. Durant toute la publicité, une voix off évoque à l’impératif les solutions pour booster sa créativité avec des phrases comme « Ne te contente jamais de copier » ou encore « Apporte ta touche personnelle ». Mises en avant sur un fond de musique, les phrases ont pour but d’être motivantes et créer l’envie chez le spectateur. Avec cette publicité, Adidas veut donner la parole à tous, en prouvant que chacun a les capacités de changer le monde avec un minimum de créativité. Il s’agit simplement de montrer comment le sport peut unifier les peuples et les différentes cultures. À la fin du spot, Pharell Williams tend un micro en direction du spectateur pour qu’il s’exprime à son tour. En sollicitant directement le consommateur, Adidas tente de le séduire. Contrairement à Nike, la marque met d’autant plus en avant ses produits sans pour autant en faire une promotion affichée. Il s’agit de créer un lien subtile pour rappeler qu’il s’agit tout de même d’un spot publicitaire.

Lors de la Coupe du Monde, les marques de sport restent les premières sur le devant de la scène. Sponsors des joueurs de football, elles tentent d’innover en proposant des spots énergiques. À travers des célébrités et des inconnus, elles cherchent à montrer que le sport rassemble. Il s’agit d’un argument stratégique pour convaincre les consommateurs de s’attacher à leur marque. En diffusant un message de réussite pour tous, elles se rapprochent d’autant plus des spectateurs. La coupe du monde constitue une véritable occasion pour ces marques de faire des spots publicitaires grandioses avec des célébrités du monde entier. Une grande opportunité pour faire la promotion de leurs différents produits.

Les risques du web entrepreneuriat

Site Web, plateforme, e-commerce, application, … Beaucoup de créateurs souhaitent ou songent à construire une solution digitale sans rien connaître au monde du web. Heureusement, entreprendre dans ce domaine sans en être expert est possible. Mais une batterie de risques du web entrepreneuriat et d’erreurs classiques sont à éviter.

La technique : association ou agence

Si vous n’êtes pas « né » dans le milieu ou ne possédez pas encore un bon réseau, il sera dur de vous associer avec un technicien pour créer votre site web. C’est pourtant l’un des critères attendu par la plupart des fonds d’investissements, preuve de l’importance d’un fondateur-technicien. Vous devez alors vous tourner vers une agence, ou un free-lance. Peu de bonnes agences seront à même d’accompagner votre démarrage, et leur relation avec les start-ups n’est malheureusement pas souvent fructueuse. La première difficulté vient de la complexité à déterminer un devis pour votre solution, à cause du manque de retour que vous avez. Cette incertitude peut vous conduire à « cramer » 90% de votre capital. Bon nombre d’entrepreneurs avoue avoir tout dépensé lors de la confection de leur produit, et regrette de n’avoir pu prendre de la vitesse après, n’ayant plus de capital pour la communication et le marketing.

Changer de model

Les agences réactives et dites « agiles » vont vous permettre des changements de dernière minute (ce qui vous entraîne à modifier votre solution à n’importe quel moment), qui peuvent ne rendre que plus instable ou incertain votre lancement. Si le travail confié à un free-lance ou à une agence traîne dans le temps, et consume indirectement votre capital, vous serez tenté de simplifier ou de sacrifier une partie de votre site/application pour accélérer le processus. Ce qui, encore une fois, bouleverse votre stratégie de départ. Le lean start-up est une stratégie à adopter dès le départ, mais risquée quand elle n’est pas organisée.

Le risque de la concurrence

Si votre entrée sur le marché n’est pas particulièrement rapide, d’importants acteurs ayant plus d’expérience que vous sur le secteur pourraient copier votre innovation. Il vous serait alors beaucoup plus difficile de vous différencier et d’affirmer votre positionnement.

La réglementation

Vous devez être très prudent si votre structure juridique est instable. Les possibilités offertes par les nouvelles technologies sont parfois à la limite de ce qui est autorisé par la loi, notamment avec les nouvelles lois ou celles qui ne sont pas encore en vigueur. Les questions de la copie ou de la concurrence sont par exemple très épineuses en France. Les exemples d’Airbnb dans la location de logement d’appoint ou d’Uber dans le marché des VTC en témoignent. 

Les risques de dépendance technologique

Pour une start-up, il est dur de réaliser d’immenses études de marché ou d’importants tests techniques. Ce qui fait que l’utilisation de votre solution digitale n’est pas toujours assez éprouvée. Les risques sont classiques : bug lors de la croissance et de l’affluence de personne, technologie dépassée ou rapidement désuète, problème de propriété intellectuelle, copie, etc… Evidemment, ces problèmes entraînent de la perte client mais aussi un gel de vos gains si votre business model repose entièrement sur votre site/application. Ajoutons que les désavantages de faire appel à un free-lance ou à une agence sont de devoir les rappeler en cas de problèmes techniques (par exemple, une saturation des serveurs), et ainsi de perdre de nouveau du temps.

La relation des Français et des marques, un engouement mitigé

La relation entre les marques et les consommateurs fait souvent partie du jeu « je t’aime, moi non » mieux difficile à décrypter. La communication, qui a pour mission de tisser des liens, utilise désormais de multiples canaux qui sont susceptibles de capter l’attention du consommateur. Dans un sondage Opinionway pour Wide, 1015 personnes ont été interrogées afin de connaître le rapport qu’entretiennent les Français et les marques. Il apparaît que les consommateurs ne sont pas toujours enthousiastes envers les pratiques des entreprises.

Quels outils pour communiquer ?

Lorsque les consommateurs souhaitent s’adresser à une marque, ils envisagent différents canaux. Bien que les réseaux sociaux deviennent un moyen de communication privilégié pour les internautes, 78 % évoquent préférer le mail pour tous les échanges nécessaires avec une marque. Les réseaux sociaux permettent d’interpeller facilement sur un problème ou sur une polémique, cependant, ils restent un canal très peu utilisé par les consommateurs. Ils arrivent seulement en neuvième position derrière des moyens de communication parfois très peu digitalisés. Ainsi, 78 % des interrogés préfèrent envoyer un mail pour communiquer avec une marque, 72 % privilégient le téléphone et 62 % le courrier postal.

Les marques investissent régulièrement dans des Community Managers afin de répondre directement aux clients sur Facebook, Twitter ou Instagram mais aussi pour poster du contenu décalé. Elles sont nombreuses à s’être fait remarquer grâce à l’humour de leur Community manager. Des posts font le tour de la toile grâce à une blague bien pensée ou encore un jeu de mots. Mais selon le sondage OpinionWay pour Wide les internautes ne suivent pas massivement les marques sur les réseaux sociaux. Ils sont seulement 19 % à s’abonner aux comptes Facebook, Instagram ou Twitter afin de suivre leur actualité, pour avoir accès à des réductions ou bien pour jouer à des jeux concours.

Les Français perturbés par la multiplication des plateformes

Pour les consommateurs, l’envie de communiquer avec les marques n’est guère une habitude. Principalement, ils ressentent le besoin de s’exprimer lorsqu’ils rencontrent un problème, ou pour formuler une plainte à propos d’un produit ou d’un service. Le consommateur communique rarement avec les marques qui s’incrustent sur différents canaux. Elles sont présentes sur les réseaux sociaux, à travers des emailings ou même grâce à des chatbots. La diversité des moyens de communication perturbe fortement les consommateurs. Parmi les sondés, 12 % ne savent plus quel canal utiliser pour entrer en contact avec une marque et 24 % et 20 % se sentent envahis et surveillés au quotidien. Pour les consommateurs, la relation reste complexe et n’inspire pas une totale confiance.

Un avis tranchant de la part des consommateurs

Depuis l’omniprésence d’internet, les consommateurs prennent conscience de la communication massive des marques sur Internet. Très actives sur les réseaux sociaux ou encore grâce à des emailing, elles contactent régulièrement les internautes pour leur faire part de nouveaux produits ou de nouvelles promotions. Ces pratiques ne s’avèrent pas toujours satisfaisantes pour les consommateurs qui pour la plupart déplorent cette communication. 86 % des sondés déclarent ne pas être intéressés par les informations qu’ils reçoivent, quand 79 % estiment que les marques prennent la parole pour ne rien dire. L’opinion des Français concernant les marques reste assez virulente puisqu’ils sont nombreux à penser que la communication est trop superflue par rapport à l’importance des messages.

Le contenu online des marques, un impact significatif

La communication d’une marque participe essentiellement à proposer de nouveaux éléments aux acheteurs afin qu’ils réitèrent le processus d’achat. Que ce soit les emailings ou bien les posts sur les réseaux sociaux, de nombreuses marques mettent ces pratiques en place pour encourager les Français à consommer. Bien qu’ils reconnaissent être dubitatifs sur la communication des marques, elle génère tout de même un impact significatif. Dans le sondage OpinionWay pour Wide, 53 % déclarent avoir réalisé un achat après avoir consulté le contenu online d’une marque. Les Français avouent pouvoir être influencés par un post, un site web ou une publicité dans l’objectif de concrétiser un achat. Cependant, les chiffres restent relativement faibles par rapport aux critiques émises sur la communication des marques. Les consommateurs s’avèrent d’autant plus sceptiques sur les pratiques mises en place que sur l’impact de la communication des entreprises. Ils demeurent nombreux à ne pas être satisfaits du pistage réalisé sur Internet afin de personnaliser leurs achats.

Un refus de partager ses données chez les consommateurs

Avec l’arrivée du RGPD, les marques ont désormais pour obligation de demander le consentement des consommateurs sur une possible utilisation de leurs données personnelles. Avec le profilage et les données recueillies, les marques peuvent établir des profils distincts afin de proposer des offres personnalisées. Même si la pratique doit changer prochainement à la suite du RGPD, les consommateurs déplorent massivement ce type d’actions marketing. Parmi les personnes interrogées, 30 % estiment qu’elles sont insupportables et 26 % les considèrent comme une atteinte à la vie privée. Ces moyens mis en place par les entreprises inquiètent notamment les utilisateurs qui préfèrent que leurs données restent privées.

La relation entre les Français et les marques demeure assez fragile. Internet représente une plateforme utile et pertinente pour de nombreuses entreprises, particulièrement pour les marques d’e-commerce. Elles essayent de convaincre les consommateurs en communiquant de manière étendue, ce qui ébranle particulièrement leur relation avec les marques.