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Les soldes : une nécessité de relancer l’engouement

Le mercredi 27 juin 2018, les soldes d’été commencent pour le plus grand plaisir des commerçants et des clients. Depuis l’arrivée du Black Friday et du e-commerce, les soldes d’hiver et d’été ne rencontrent plus le même engouement qu’auparavant. Pour redynamiser l’activité des enseignes et des petits commerçants, le gouvernement a fait le choix de raccourcir  les soldes à quatre semaines pour l’année 2019.

Des années précédentes peu satisfaisantes

Dans un rapport de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) Paris-Île de France paru en juillet 2017, les soldes d’été 2017 sont analysés à travers une enquête réalisée auprès de 300 commerçants parisiens. En fonction des saisons, le constat reste le même chez les commerçants depuis plusieurs années. Ils expriment une insatisfaction concernant le peu de chiffre d’affaires que génère la période des soldes. Pour l’été 2017, 57 % des commerçants parisiens se déclaraient mécontents du chiffre d’affaires réalisé. Et sur les 300 personnes interrogées, 15 % affirmaient n’avoir eu aucune évolution par rapport aux mois précédents. Pour 60 % d’entre eux, les recettes ont augmenté de 20 %, au maximum. Avec les années, les soldes s’avèrent très peu fructueux et le problème perdure sur toutes les saisons. Pour les soldes d’hiver 2018, l’avis des commerçants reste sensiblement le même. Une étude similaire a été réalisée par la CCI Paris-Île de France auprès d’un panel de 300 commerçants. S’ils étaient déjà 57 % à être insatisfaits des soldes d’été, le chiffre s’élève à 65 % pour la période hivernale.

Le peu d’enthousiasme des Français pour les soldes s’explique par une durée trop longue et des dates mal choisies selon les commerçants. Cet hiver, 55 % estimaient que six semaines de soldes s’avéraient trop longues pour les consommateurs ne monopolisant pas suffisamment leur intention. Parmi les critiques autour de cette période de réduction, d’autres déplorent un mauvais planning. En hiver, ils ont débuté le mercredi 10 janvier et cet été le début sera le 27 juin. Pour les commerçants, les soldes d’hiver arrivent trop tôt après les fêtes de Noël. Les consommateurs ayant dépensé leur argent dans les cadeaux pour leur entourage ne sont pas enclins à se consacrer aux soldes. La critique reste la même pour la période d’été commençant trop tard pour les commerçants. Les acheteurs en fin de mois manquent d’argent avant de recevoir leurs salaires. Le début des soldes est donc très souvent une période mitigée pour les commerces.

De nouvelles habitudes d’achats chez les consommateurs

Le peu d’engouement pour les soldes s’explique par diverses raisons. L’avènement du e-commerce avec Internet permet de nombreuses réductions tout au long de l’année, ce qui provoque peu d’enthousiasme chez les Français. Il participe essentiellement à la perte de vitesse des soldes. Les consommateurs cherchent les prix les plus bas sur des sites comme Amazon et peuvent se faire livrer leur commande sous 24 h à 48 h. Il s’agit d’un changement d’habitude chez les Français, qui pour certains préfèrent parfois faire leur shopping pour un gain de temps et une diversité de produits.

En dehors du e-commerce, les réductions régulières des enseignes entraînent aussi le désintéressement pour les soldes. Au mois de novembre, se déroule le Black Friday. Tradition américaine, il suit le lendemain de Thankgiving et les enseignes proposent des prix très abordables sur l’ensemble d’une sélection de produits. Cette tendance a débarqué en France depuis quelques années et les enseignes françaises suivent elles aussi le mouvement. Elles proposent des prix alléchants avant la période de Noël. Une fois les fêtes passées, les consommateurs voient rarement l’intérêt de réitérer l’expérience après le Black Friday. À cela, s’ajoute, les nombreuses ventes privées mises en place par les marques. À l’aide de leur fichier client, elles proposent des réductions de 20 % à 50 %. Les soldes perdent alors de leur valeur auprès des consommateurs.

Les soldes redynamisés en 2019 ?

Dans l’optique de trouver des solutions pertinentes pour redynamiser les soldes, le gouvernement fait le choix de modifier leur durée pour l’année 2019. Pour le moment, elle est encore de six semaines, mais elle passera à quatre d’ici l’année prochaine. Pour Bercy, la concentration des réductions des prix sur un temps plus court incitera plus fortement les consommateurs. Dans l’étude de la CCI en 2017, 86 % des commerçants étaient favorables au changement de durée. Par ailleurs, ils restent inquiets concernant un changement hypothétique de dates. Bruno Le Maire avait annoncé une possible avancée des soldes d’hiver sur le mois de janvier. Une majorité des petits commerçants indépendants déclaraient ne pas être favorables à ce changement. Les soldes, rapprochés des fêtes de Noël comme sur le modèle britannique pourraient engendrer un désintéressement encore plus conséquent chez les consommateurs.

Les soldes à l’origine avaient pour intérêt de booster les ventes des enseignes comme des petits commerçants, mais depuis le développement de nouvelles habitudes d’achats, ils perdent de l’intérêt autant pour les consommateurs que pour les commerçants. Avec l’arrivée d’une nouvelle formule en 2019, les ventes pourraient repartir à la hausse promettant alors de meilleurs jours pour les petits commerçants.

Ces entreprises leaders qui ont complètement disparu

« Il est plus difficile de rester au sommet que d’y arriver » : cette maxime s’applique on ne peut mieux au monde de l’industrie, où des entreprises peuvent passer en quelques années d’une position de leader à la faillite. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces revirements, allant d’une concurrence agressive à une mauvaise gestion ou un business model éculé. Quelles sont donc ces entreprises leaders qui ont complètement disparu ?

Carillion

Leader du BTP britannique, partage un large marché avec le service public (écoles, hôpitaux, armée), employant 43 000 salariés à l’international et 19 500 au Royaume-Uni et a déclaré un chiffre d’affaires de 5,9 milliards d’euros en 2016 et vient de jeter l’éponge le 15 janvier 2018. C’est la chute d’un géant colossal du BTP qui avait déjà mené à bout des chantiers tel que le Royal Opera House de Londres, un tunnel routier sous le canal de Suez et même la rénovation de la gare Centrale de Toronto.

Kodak

Fondée en 1881, la firme américaine Kodak s’est imposée au XXe siècle comme le géant incontesté dans le domaine de la pellicule photo. La marque connaît son âge d’or dans les années 1960, avec des usines présentes dans le monde entier et des effectifs estimés à 80 000 salariés. Cependant, la marque passe à côté de plusieurs innovations comme l’appareil photo grand public et la caméra super 8. Au début des années 2000, la concurrence d’entreprises japonaises devient plus pressante et finit par déborder la marque avec l’explosion de la photographie numérique. La société dépose le bilan début 2012.

Nokia

D’abord spécialisée dans la papeterie, l’entreprise finlandaise Nokia s’ouvre successivement à différents secteurs depuis sa fondation en 1865. C’est son positionnement précoce dans le domaine de la téléphonie que lui fait connaître un succès international. En 1998, la marque est le premier constructeur mondial de téléphones portables. Leader du marché jusqu’en 2011, l’entreprise recule ensuite avec la révolution du smartphone à laquelle elle ne souhaite pas participer. En 2012, elle est dépassée par Samsung puis décline de manière vertigineuse. La marque disparaît en 2014 après son rachat par Microsoft.

Moulinex

Cette société française créée en 1937 à Alençon par Jean Mantelet a occupé pendant de nombreuses années le rôle de numéro 1 français dans la vente de petit électroménager. Célèbre pour l’invention du moulin-légumes, la marque se diversifie et compte au début des années 1980 plus de 10000 salariés. Dix ans plus tard, le déclin s’amorce avec l’arrivée sur le marché de concurrents asiatiques aux prix plus attractifs. Moulinex refuse d’adapter ses tarifs et finit par sombrer, jusqu’à la liquidation judiciaire et le rachat par SEB en 2001.

Itineris

En 1992, France Télécom lance Itineris, l’un des premiers opérateurs de téléphonie mobile, qui devient le leader du marché lorsque le secteur prend son envol. Fin 1999, Itineris est le premier réseau français, avec plus d’un million de nouveaux clients en un mois pour un total de 10 millions d’abonnés, dépassant nettement les 50 % de parts de marché. En 2000, France Télécom rachète l’opérateur Orange, qui ne compte alors que 6 millions de clients. Cette solution est pourtant privilégiée à l’international et Itineris disparaît en juin 2001 pour entrer dans le giron d’Orange.

Mammouth

Depuis sa création en 1969, l’enseigne d’hypermarchés Mammouth figure parmi les marques préférées des Français. Alors que la société connaît un grand succès, son développement est stoppé au début des années 1990 par des lois bloquant la création de nouvelles grandes surfaces, obligeant le secteur a opéré des regroupements. En 1996, le groupe Auchan lance une OPA hostile sur la marque, la rachète et la fait disparaître progressivement en transformant les enseignes Mammouth en magasins Auchan.

Bénéficiaires de congés

Un salarié peut bénéficier de différents congés. Les salariés sont très sensibles au respect des obligations de l’employeur. En tant que dirigeant, voici quelques indications qui vous permettront d’éviter un conflit avec votre salarié et de connaître les informations basiques. Si vous souhaitez créer une entreprise, des congés spécifiques permettent au créateur de bénéficier d’avantages. Éclairage

Les congés liés au mariage ou au PACS

Chaque salarié bénéficie d’un congé spécifique à l’occasion de son mariage ou de la conclusion d’un Pacs, sans condition d’ancienneté. La durée de ce congé spécifique ne peut pas être déduite du nombre de jours de congés payés annuels du salarié. Toutefois, si le salarié est déjà en congés lors du mariage ou du Pacs, il ne peut pas bénéficier du congé spécifique. La durée du congé est fixée à 4 jours ou à une durée plus élevée, si elle est prévue par convention ou accord collectif d’entreprise (à défaut, par convention ou accord de branche). Les journées d’absence sont comptées en jours ouvrables (sauf dispositions conventionnelles ou collectives plus favorables). Le salarié doit prendre son congé dans la période où l’événement se produit, mais pas nécessairement le jour même et il doit remettre un justificatif à son employeur. Les jours de congés sont payés normalement, comme s’ils avaient été travaillés.

Le congé adoption

Évoqué à l’article L 122-26 du code du travail, le congé adoption permet l’obtention d’un congé pour l’adoption d’un ou plusieurs enfants. Pour en bénéficier, le salarié doit accomplir les démarches d’adoption.

Le congé adoption dure au moins 10 semaines à compter du jour d’arrivée de l’enfant dans son foyer ou une semaine avant au plus tôt. La durée de ce congé peut atteindre 22 semaines en cas d’adoptions multiples.

Le congé adoption ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Le congé création ou reprise d’entreprise

Évoqué aux articles L 122-32-12 et s. du code du travail, le congé création ou reprise d’entreprise permet au salarié d’une entreprise appartenant au secteur privé de disposer d’un congé pour créer ou reprendre une entreprise. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier d’au moins 2 années d’ancienneté dans l’entreprise, de son désir de créer ou reprendre une entreprise et d’en assurer le contrôle effectif.

Le congé création ou reprise d’entreprise dure 12 mois, période renouvelable une seule fois. Il peut être précédé mais jamais suivi d’un congé sabbatique.

Le congé création ou reprise d’entreprise peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé individuel de formation

Évoqué à l’article L 931-1 du code du travail, le congé individuel de formation permet au salarié qui le souhaite de suivre à titre individuel et pendant ses heures de travail la formation de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit appartenir depuis 12 mois au personnel de l’entreprise actuelle, justifier d’au moins 2 voire 3 années d’ancienneté si son entreprise compte moins de 10 salariés et suivre une formation soumise à conditions.

Le congé individuel de formation dure 12 mois ou 1 200 heures.

Il peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à défaut de dispositions contractuelles contraires et à condition de respecter le contrat de travail ainsi que l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé maternité

Évoqué à l’article L 122-26 du code du travail, le congé maternité permet à la salariée de suspendre l’exécution de son contrat de travail avant et après l’accouchement. Pour en bénéficier, elle doit être enceinte.

Le congé maternité dure au moins 30 jours pour les travailleurs non salariés et au moins 16 semaines pour les salariées.

Le congé maternité ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Le congé parental d’éducation

Évoqué aux articles L 322-5-1 et L 122-28-1 et s. du code du travail, le congé parental d’éducation permet au salarié de prendre un congé pour s’occuper de son enfant durant la période qui suit le congé maternité ou d’adoption.

Le congé parental d’éducation dure 12 mois, période renouvelable deux fois.

Il ne peut être cumulé qu’avec l’exercice d’une activité d’assistante maternelle.

Le congé paternité

Évoqué aux articles L 122-25-4 et L 331-8 du code du travail, le congé paternité permet au travailleur indépendant ou au salarié fonctionnaire de prendre un congé après la naissance de son enfant. Pour en bénéficier, le salarié doit prendre ce congé au cours des 4 mois qui suivent la naissance de l’enfant.

Le congé paternité dure 11 jours voire 18 jours en cas de naissances multiples.

Il ne peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale.

Les congés payés

Évoqué aux articles L 223-1 et s. du code du travail, les congés payés permettent à tout travailleur salarié ou assimilé de disposer d’un congé annuel à la charge de l’employeur. Pour en bénéficier, il faut être salarié de l’entreprise et avoir suffisamment travaillé dans l’entreprise au cours de la période de référence.

Les congés payés durent chaque année 30 jours ouvrables et ils ne peuvent être cumulés avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale, hors cas des vendanges.

Le congé sabbatique

Évoqué aux articles L 122-32-17 et s. du code du travail, le congé sabbatique permet au salarié de bénéficier d’un congé pour exercer l’activité de son choix. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier de 6 années d’activité professionnelle, d’une ancienneté dans l’entreprise d’au moins 36 mois et de l’absence d’un précédent congé sabbatique, création ou formation.

Le congé sabbatique dure entre 6 et 11 mois et peut être suivi d’un congé création d’entreprise.

Le congé sabbatique peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Le congé sans solde

Le congés sans solde permet au salarié de disposer d’un congé, hors des cas prévus par la loi. Il doit en faire
la demande auprès de son employeur qui peut lui délivrer une autorisation d’absence pour convenances personnelles.

La durée du congé sans solde est totalement libre et celui-ci peut être cumulé avec l’exercice d’une activité  industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non concurrence déloyale.

Le congé VAE ou bilan de compétences

Évoqué aux articles L 931-21 et s. du code du travail, le congé VAE permet au salarié de réaliser un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience. Pour en bénéficier, le salarié doit justifier d’une ancienneté de 3 années dont 12 mois au sein de son entreprise actuelle.

Le congé VAE dure 24 heures et il peut être cumulé avec l’exercice d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale à condition de respecter le contrat de travail et l’obligation de non-concurrence déloyale.

Ces jeux de société qui vous apprennent à devenir entrepreneur

Fan de jeux et passionné d’entrepreneuriat ? Ceux dits de plateau sont appréciés par tous, petits et grands, malgré la déferlante des jeux vidéo sur consoles et ordinateurs. Par leur côté ludique, ils permettent de développer notre réflexion et notre rapport à la vie en communauté. Mais ce passe-temps est également un moyen de nous former au monde des affaires et de l’entrepreneuriat, par le goût du challenge et de la gestion. Zoom sur deux incontournables en matière de jeux de société.

Les jeux de société ont passé la barre des 400 millions d’euros en France en 2017, avec une croissance de 7 % des ventes entre janvier et octobre, selon la société d’études de marché NPD Group. L’Hexagone reste le plus gros marché d’Europe pour ce type de divertissement. Les applications mobiles, les jeux en ligne ou sur consoles aux technologies toujours plus avancées n’ont pas fait disparaître ce secteur qui existe depuis l’Antiquité. Un jeu est souvent constitué de plusieurs mécanismes comme la stratégie, la tactique, le bluff, l’échange et le commerce. Des atouts dont tout bon dirigeant se doit d’avoir et de maîtriser.

Le « Monopoly », un incontournable du genre

Qui n’a jamais joué à « Monopoly »… Mondialement connu, ce jeu de plateau est un succès pour toutes les générations. Nombreux sont ceux à avoir déjà joué à l’une des nombreuses versions de ce passe-temps. La version originale fut créée et brevetée par Elizabeth Magie en 1904 sous le nom de « The Landlord’s Game », ayant pour but de montrer la « nature antisociale du monopole sur le sol », telle qu’expliquée par l’économiste Henry George. Charles Darrow, un Américain ruiné par la crise de 1929, va revisiter le concept et réussit en 1935 à le faire paraître par la société Parker Brothers sous le nom de « Monopoly ». Le but du jeu consiste à acheter, à louer ou à vendre diverses propriétés de façon si fructueuse que l’on puisse devenir le plus riche des joueurs et éventuellement, le gagnant. En s’amusant, les entrepreneurs ou les hommes d’affaires peuvent apprendre quelques astuces et adopter certains réflexes, de façon ludique. Ils comprennent que les risques doivent être pris le plus tôt possible. Dans le jeu, il est astucieux d’acheter plusieurs biens dès le début pour augmenter ses chances de posséder un ensemble de propriétés de même couleur avant la fin du jeu. De même, dans l’entrepreneuriat, investir plus tôt, raisonnablement, a tendance à favoriser la rentabilité sur le long terme. L’autre tactique requise pour jouer est la négociation. Il arrive un moment au « Monopoly » où, pour avancer et influencer la partie, les joueurs doivent négocier un échange de propriété, avec les autres partenaires. Pour les convaincre, ils doivent utiliser des arguments convaincants et manœuvrer leurs ressources de façon à ce qu’une offre attrayante soit acceptée. Même chose pour les entrepreneurs quand il s’agit de convaincre leurs clients et/ou leurs investisseurs. Ainsi, en utilisant leur sens de la négociation, les dirigeants persuadent les autres de se joindre à eux. Dans « Monopoly », il y a des taxes, des pénalités, des séjours en prison qui surgissent et font perdre de l’argent. Pour bien mener le jeu, le participant doit garder une bonne partie de son pactole pour anticiper d’éventuels problèmes. La gestion des affaires dans la vraie vie n’est finalement pas tant différente. Pour éviter la faillite d’une entreprise, l’anticipation reste le maître-mot.

« Kikré », se former à la création d’entreprise

Créé à Rennes par Catherine Derousseaux, consultante en entrepreneuriat, et Karine Le Rudulier, maître de conférences en sciences de gestion à l’école universitaire de management IGR-IAE, « Kikré » est destiné à tous, pour se sensibiliser, informer, préparer et découvrir la création d’entreprise. Le nombre de participants varie de deux à six ou se matérialise par équipes de deux, soit douze participants maximum. Les créatrices proposent aux joueurs de s’identifier à un profil de futur entrepreneur selon quatre caractéristiques : des capacités à entreprendre, en financement, des connaissances du marché et de l’environnement. Les participants seront interrogés et devront répondre à plus de quatre cents questions-réponses. Elles sont alors regroupées en trois niveaux de difficulté et quatre thématiques schématisant la démarche de la création d’entreprise : créateur, marché, budget et environnement. Une question comme « Qu’est-ce que Bpifrance ? » peut ainsi être posée. L’objectif de la partie est d’acquérir les quatre cartes étapes qui matérialisent la démarche de création d’entreprise. Fabriqué en France dans le Maine-et-Loire et commercialisé en 2012, « Kikré » a été vendu à 320 exemplaires en 2016.

Si les jeux de société sont encore très populaires en France, le marché du jeu vidéo l’est encore plus. Selon le bilan annuel du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL) publié en février dernier, le secteur français du jeu vidéo a montré une croissance record de 18 % au niveau de ses ventes. Celles totales de PC, consoles ainsi que de jeux mobiles et d’accessoires ont, elles, atteint un chiffre d’affaires de 4,3 milliards d’euros.

Smovengo : une course contre la montre avec Vélib’

Le repreneur de Vélib’, Smovengo crée l’inquiétude dans la capitale. L’entreprise en début d’année rencontrait des difficultés à atteindre l’objectif affirmé auprès de la Mairie, depuis les choses se compliquent. Une grande partie des stations sont désormais installées mais restent complètement vides… Les problèmes annoncés par l’entreprise se multiplient et les Vélib’ disparaissent au fur et à mesure. Un véritable coup dur pour Smovengo qui peine à remonter la pente.

Des difficultés techniques

Lors de l’annonce de la reprise de Vélib’ par Smovengo, la mairie de Paris était plutôt confiante pour les débuts de l’entreprise. Remplaçante de JC Decaux, elle a fait face à des soucis de production et d’installation dès son arrivée dans la capitale. En début d’année 2018, elle annonçait 1400 stations opérationnelles pour le printemps. Depuis, les stations se sont bel et bien multipliées mais l’absence de vélos fait preuve d’un réel dysfonctionnement. Dans un premier temps, il s’agissait d’un problème d’installation de stations, depuis les vélos subissent des soucis de batterie. Sur l’ensemble de la capitale seulement 2 000 vélos sont présents et deux tiers ne peuvent pas être empruntés par les usagers. Les problèmes ne cessent de se multiplier entre les vélos bloqués en station, le déchargement des bornes et les problèmes d’automates. Les usagers avec un abonnement se retrouvent donc pour une majorité dans l’incapacité de se procurer un vélo. Un problème qui pèse lourd pour Smovengo et la mairie de Paris. Face à des grandes difficultés, l’entreprise s’est vue dans l’obligation de se contraindre à un plan d’urgence imposé par les élus parisiens.

Les chiffres liés au dysfonctionnement de l’entreprise sont impressionnants et inquiétants. 6 000 vélos sont en réparation et la maintenance ne suit pas. Peu performant pour répondre à ce problème, le service se voit submergé. L’entreprise a remplacé 3 000 vélos déchargés à cause d’une mauvaise électrification des bornes par 3 000 vélos neufs devant répondre à un manque considérable de Vélib’ en station. Mais ils furent vite retirés de la circulation pour des causes similaires. Les diapasons, les bornes uniques de chaque Vélib’ rencontrent un dysfonctionnement au niveau du contact entre le vélo et la borne. Il s’agit d’un bug du cadenas, engendrant des difficultés pour les utilisateurs. Pour la plupart, ils sont dans l’incapacité de garer leur vélo auprès de la borne à cause du cadenas qui ne se verrouille pas. L’entreprise Smovengo avec ses divers soucis n’arrive plus à convaincre les utilisateurs, excédés des dysfonctionnements récurrents. En somme, l’ensemble des stations ne fonctionnent pas correctement et une majorité des vélos présents auparavant sont en réparation. Un véritable coup dur pour l’entreprise dans l’incapacité de maintenir le cap. À cela, vient s’ajouter des problèmes de management au sein même des équipes. La crise s’accentue au fil des jours.

L’entreprise au bord du gouffre

Les stations sans batterie rendent le chargement des vélos, impossible. Ils peuvent tout de même être empruntés par un utilisateur mais ce dernier sans le savoir use la batterie du véhicule. À court de batterie le vélo se bloque définitivement nécessitant alors d’être rapatrié, manutentionné et changé. La conséquence de ce dysfonctionnement majeur entraîne la réparation de 150 vélos par jour, une logistique non prévue par l’entreprise créant des difficultés en interne.

Face au challenge gigantesque à relever pour Smovengo, les problèmes techniques et opérationnels se répercutent sur l’entreprise en interne. Depuis le mois d’avril, l’entreprise fait face à des difficultés avec ses équipes. Engagée dans une procédure aux prud’hommes, elle souhaite licencier des salariés pour une grève jugée illégale. En cause, les avantages sociaux des salariés modifiés. Smovengo dans ses équipes a conservé des salariés de l’entreprise JC Decaux détentrice de Vélib’ de 2007 à 2017. Expérimentés, ils ont les qualités requises pour aider l’entreprise à sortir de la crise. Mais la réduction de leurs avantages en passant d’une entreprise à une autre a engendré des réclamations de leurs parts. Au nombre de trente-sept, les grévistes vont être remerciés par l’entreprise à la suite d’une grève jugée illicite, faute de préavis par le tribunal de Grande Instance de Paris.

La nécessité d’organiser une survie

Entre les failles industrielles et les failles sociales, l’entreprise voit la crise s’accentuer sans avoir des solutions efficaces. Pour la stopper au plus vite, les actionnaires ont fait le choix de nommer un manager de crise pour améliorer le dialogue au sein de l’entreprise. Arnaud Marrion appelé à la rescousse a plusieurs redressements à son actif. Nommé délégué général de l’entreprise, les élus parisiens et la direction de Smovengo espèrent remonter la pente. Si la sortie de crise semble encore lointaine pour Vélib’, elle devrait avoir un impact considérable sur la politique parisienne. Ce fiasco monumental s’accompagne également des difficultés financières d’Autolib’. Face aux pertes conséquentes de l’entreprise, la Mairie de Paris et Bolloré devraient résilier leur contrat. Le pari de la mobilité en libre-service à Paris commence à s’effriter. Serait-ce un marché pertinent à exploiter pour de possibles concurrents ?

Ces entreprises qui se lancent dans le secteur de la SexTech

L’innovation autour de l’érotisme et de la sexualité est en plein essor et à la pointe de la technologie. Dans une industrie estimée à 50 milliards de dollars d’ici 2020, les entreprises de la SexTech continuent de se multiplier et des pépites devraient émerger de ce vivier. Elles font toutefois face à la frilosité d’un certain nombre de professionnels. Le secteur, malgré une croissance impressionnante, reste encore très négligé et stigmatisé. Des hommes et femmes tentent néanmoins l’aventure, malgré les préjugés et les difficultés.

Le monde de l’entrepreneuriat et des nouvelles technologies n’est pas réservé qu’à la finance, la santé, l’environnement ou au commerce. L’univers de la SexTech compte bien se faire sa place malgré des banques et investisseurs privés souvent réticents à l’idée de financer ces start-up, aux idées étonnantes et atypiques. Robots sexuels, sextoys connectés et applications de conseils érotiques, autant d’inventions révolutionnaires pour le domaine.

Henry et Harmony, des robots sexuels

Un robot qui donne du plaisir et sert de partenaire… Voilà l’idée de Matt McMullen, dirigeant de Realbotix, branche de la société mère Abyss Creations, créée en 1997. La start-up californienne est spécialisée dans les poupées sexuelles plus vraies que nature. Au départ, ses sex dolls étaient de simples objets inanimés. Pour leur donner vie, l’entrepreneur s’est associé à cinq spécialistes des robots et du machine learning (type d’intelligence artificielle qui confère aux ordinateurs la capacité d’apprendre sans être explicitement programmés, ndlr). En 2017, la firme a ainsi dévoilé un sexbot high-tech féminin en silicone muni d’une intelligence artificielle, Harmony. L’androïde est capable de bouger plusieurs parties de son visage, faire la conversation et même retenir la date d’anniversaire de son propriétaire. Après le buzz suscité lors de sa commercialisation et pour satisfaire la gent féminine, un autre spécimen est sorti en avril 2018, Henry. Équivalent masculin, il peut faire de l’humour et jouer au gentleman en récitant des poèmes ou des chansons. Le prix de ces humanoïdes oscille entre 11 000 et 15 000 euros, selon les options choisies.

Hum, vibromasseur connecté

De « l’intelligence artificielle » dans un vibromasseur, c’est ce que revendique Dimensional Industries, la société de Jonathan Driscoll, fondée en 2012. Son nom, Hum. Il analyse les réactions du corps pour comprendre ce qui excite le plus l’utilisatrice. Créé par des physiciens, il possède un mini-ordinateur qui enregistre toutes les réactions de la personne qui l’utilise. Le vibromasseur est capable de répondre aux pressions ressenties par des capteurs ultra-sensibles. Il peut même analyser dans quelle position la cliente le manie. Entièrement résistant à l’eau, la batterie dure environ deux heures. L’objet coûte 179 dollars, soit 160 euros.

Speach, chatbot à destination des ados

De jeunes entrepreneurs ont inventé Speach en mai 2017. Le projet avait alors été imaginé en amont par Sarah Lecoffre, Quentin Colus et Antoine Tirante, membres de l’école du numérique ECV Digital. Audran Ditsch, Gaétan Poblon et Gautier Wojda les ont rejoint à la suite du hackathon (événement où un groupe de développeurs volontaires se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative, ndlr) parrainé par Marc Dorcel. La bande a gagné le concours 42 Entrepreneurs à l’été 2017 avec à la clé, six mois d’intégration dans l’incubateur de la Société Générale afin de développer leur programme. Le concept : faciliter l’éducation sexuelle auprès des jeunes, spécifiquement les 15-25 ans. L’outil propose un programme d’informations en complément des conseils des parents, professeurs ainsi que des personnels sociaux et de santé. C’est par le biais d’un chatbot (robot virtuel dialoguant avec un humain sur un service de conversations automatisées, ndlr), sur le système de messagerie instantanée de Facebook, « Messenger », que la conversation se met en place. Pour les créateurs, c’est un moyen ludique d’apprendre la sexualité aux ados qui peuvent être réticents à en parler avec des proches. Le chatbot peut répondre à différents thèmes comme l’amour, le sexe, la prévention ou la contraception.

Des perspectives infinies s’offrent au secteur de l’érotisme et de la sexualité. Mais la désillusion peut vite arriver. L’entreprise de Christel Le Coq en a fait les frais. E-Sensory, sa jeune start-up de trois salariés, a subi une ouverture de procédure de liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Brest en mars 2018. Créée en 2014, elle avait fait sensation au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, lors du salon mondial de l’innovation en 2016. La dirigeante a conçu le premier sextoy connecté, surnommé Little Bird. Le concept : l’objet vibre en même temps que la personne lit des romans érotiques, via une application mobile. Les causes de l’échec ? Manque de financement, problèmes techniques et une censure auprès des magasins d’applications comme l’App Store. Pour l’aspect financier, d’autres solutions sont néanmoins à la portée de ces start-up de la SexTech comme le blockchain, les crypto-monnaies ou le crowdfunding.

Je twitte donc je suis et je communique

Difficile de comprendre ce qui se passe sur twitter quand on est un néophyte. Le langage utilisé sur le réseau est en constante évolution, pour vous aider à vous y repérer, voici un petit lexique Twitter pour débutant.

Les signes constituent un Langage à part entière. Il faut donc les utiliser dans le contexte de Twitter afin qu’ils n’envahissent pas tous vos documents

Le lexique basique

RTretweets = renvoyer l’information à tous vos followers, faire écho, le côté perroquet de l’oiseau bleu.
@pioupiou = le pseudo/nom de la personne ou follower toujours précédé d’un@, à ne pas confondre avec le #.
#Haschtag = équivalent d’un mot clé, permet de suivre une conversation et est souvent détourné pour faire de l’humour #jevois
#FF = Follow Friday = Rituel twitter permet de citer vos followers préférés le vendredi
#FFBack : et ils vous le rendent bien ! en vous remerciant 😉
#TT = TrendingTopic = les sujets ayant le plus d’audience sur twitter
DM = Direct Message MP message privé(équivalent d’un MP dans un forum / message privé)
CC= carbone copy = solliciter une personne pour qu’elle intervienne dans le fil de la conversation, la mettre en copie.

Le lexique avancé

HT (Heard Through) = entendu par le biais de…
MT = ModifiedTweet = un tweet retouché
OH = (OverHeard) = On m’a dit que
PRT = Partiel ReTweet= un tweet partiellement reprit
LT = Live Tweet = Tweet en direct durant un évènement particulier.
TL = Time Line flux des conversations rangées par ordre chronologique
Troll = perturbateur, personne qui provoque la polémique
Et beaucoup d’autres à découvrir à l’usage !!

Twitter est un média vivant, son jargon évolue et s’enrichit en permanence. À vous d’inventer de nouvelles abréviations, JDCJDR [Je Dis Ca Je Dis Rien] 😉
à suivre @qopdl

Twitter fait partie des nouvelles tendances de communication mais attention de ne pas regretter vos moments de spontanéité.

(Crédit Photo :
Beau Giles)

Article écrit par l’agence Quand on parle du loup.

Pourquoi opter pour un cabinet comptable en ligne ?

L’ère du numérique a encore frappé. Les cabinets comptables se mettent, eux aussi, à proposer leurs services directement en ligne. Face à ceux physiques, plus traditionnels, certains se montrent encore réticents à l’idée de gérer leurs comptes depuis leur Smartphone. Pourtant, les avantages à adopter cette manière de fonctionner sont nombreux. Explications.

Un monde de plus en plus digitalisé. Après les banques en ligne ou néo-banques, c’est au tour des cabinets comptables de faire leur révolution. Au milieu de ceux traditionnels, des cabinets comptables font le choix de devenir « pure-players », c’est-à-dire qu’ils sont uniquement présents sur internet. Disposer d’un cabinet physique n’est en effet plus indispensable à l’heure où tout peut se faire en seulement quelques clics.

Un réel gain de temps

« Le temps, c’est de l’argent. » En tant que dirigeant d’entreprise, ne pas avoir à prendre rendez-vous ou à se déplacer constitue un atout de taille. Chez un cabinet d’expertise comptable traditionnel, il est fréquent d’effectuer un point tous les mois avec le client. Ce dernier transmet alors l’ensemble des documents du mois précédent, l’expert-comptable enregistre les factures et relevés bancaires reçus et établit la situation financière. Sauf qu’entre temps, il s’est écoulé près d’une vingtaine de jours, et cette opération va se répéter chaque mois de l’année. Quant à la réunion qui a lieu une fois par an, elle permet, certes, de faire un bilan sur les comptes annuels de l’année passée, mais elle informe le client avec, en moyenne, trois à quatre mois de retard.

Dans le cas d’un cabinet d’expertise comptable en ligne, les démarches sont simplifiées. Il suffit de déposer ses documents scannés sur une plateforme collaborative pour que le logiciel les analyse automatiquement. Ainsi, l’expert-comptable n’a plus qu’à superviser et exploiter les chiffres qui s’affichent à l’écran. Le dépôt des pièces peut aussi bien s’effectuer de façon hebdomadaire que quotidienne. Double avantage : l’expert-comptable peut suivre l’évolution journalière de la situation financière du client et celui-ci a accès à son résultat comptable d’exploitation mis à jour quotidiennement. Terminés les déplacements, grâce au Cloud ainsi qu’à une application dédiée, vous pouvez consulter votre situation comptable n’importe où dans le monde, depuis votre Smartphone.

Des données dématérialisées et sécurisées

Au-delà du fait d’avoir accès à ses comptes et bilans en temps réel, procéder par le biais de documents dématérialisés vous évitera un mont de paperasse accumulée sur votre bureau depuis des mois… Plus besoin non plus de chercher une facture pendant des heures et, d’un point de vue écologique, la Planète vous remerciera. Stockées en ligne, vos données seront également, en principe, sécurisées grâce à un système de cryptage des informations.

Certains cabinets en ligne proposent même de catégoriser ses dépenses et recettes par souci de fluidité ou encore, mettent à disposition des outils de gestion (devis, relances, trésorerie…). Les plus fréquents étant l’accès à une application web permettant de gérer la facturation de ses clients, un tableau de bord mis à jour quotidiennement ou encore la gestion de vos notes de frais. Côté disponibilité, en revanche, l’expert-comptable travaillant avec beaucoup de clients à la fois, il vous sera plus difficile d’obtenir un rendez-vous en cas de besoin.

Un coût moins élevé

Si les prestations réalisées par des cabinets classiques sont de qualité, leur coût peut vite se révéler conséquent. Pour pallier ce problème d’ordre économique, les plateformes dédiées à la comptabilité affichent des prix défiant toute concurrence. On parle de services « low cost ». La gestion de la comptabilité en ligne, qui fonctionne grâce à un algorithme, permet de réduire le temps d’intervention des spécialistes sur chacun des dossiers clients. Ils peuvent ainsi proposer des tarifs relativement bas. Il est possible de trouver un service comptable en ligne dès 30 euros par mois. Mais qui dit prix trop bas dit parfois coûts cachés. L’inconvénient se mesure au niveau des prestations dites complémentaires, synonymes de facturation supplémentaire et dont le montant peut vite grimper. Méfiez-vous donc des prix affichés, particulièrement bas par rapport à la concurrence sur le marché en ligne.

Avant de vous engager avec un cabinet d’expertise comptable en ligne, n’oubliez pas de vérifier que celui-ci est inscrit à l’Ordre des experts-comptables. Rien ne vous garantit en effet de ne pas tomber sur des prestataires qui proposent illégalement leurs services, parfois même sans avoir de diplôme requis. Analysez également l’ensemble des missions proposées par le cabinet en ligne. Elles doivent être énoncées de façon intelligible et le montant des honoraires ainsi que le coût des prestations optionnelles doivent y figurer. Enfin, vous devez télécharger le Fichier des Écritures Comptables (FEC). En cas de contrôle, ce document vous sera demandé et devra être envoyé à l’administration fiscale.

E3 2018 : une convention des géants du jeu vidéo

Les fans de jeux vidéo attendent avec impatience cette convention chaque année. Les entreprises mondialement connues comme Microsoft ou même Nintendo se rendent à Los Angeles pour présenter leur nouvelle production et les jeux qui sortiront prochainement. D’une durée d’une semaine, l’E3 provoque l’émoi des passionnés de la manette. Une véritable occasion d’aviver la curiosité des joueurs et de communiquer sur les nouveaux projets.

Un rassemblement pour les passionnés du jeu vidéo

En ce qui concerne les conférences des géants de différents secteurs, les États-Unis restent un pays très plébiscité. L’E3 se déroule chaque année à Los Angeles depuis 22 ans. L’Electronic Entertainment Expo  a lieu sous la direction de l’organisation Entertainment Software Association au chiffre d’affaires se comptant en milliards de dollars. À ses débuts, cette convention était uniquement réservée aux journalistes et professionnels du monde entier. Cette année, l’organisation a décidé de changer le modèle. Il s’agit de la première édition où les passionnés du jeu vidéo sont eux aussi conviés. Une telle annonce a provoqué un véritable engouement. Encore très peu connue il y a dix ans, cette convention a su se faire un nom grâce aux entreprises présentes mais également grâce aux réseaux sociaux et aux influenceurs.

Lors de sa création, l’objectif consistait à rassembler des professionnels de ce secteur afin de faire des annonces sur les nouvelles consoles et jeux vidéo. En ouvrant ses portes au public, l’E3 a provoqué la folie chez les joueurs. Les places mises en vente début février se sont écoulées en seulement quelques semaines. Les tarifs se situaient entre 150 et 250 dollars en fonction des différents accès. Des joueurs du monde entier n’ont pas hésité à casser leur tirelire pour faire le déplacement. Cette convention qui se déroule sur toute une semaine, engendre des coûts conséquents pour les passionnés du jeu vidéo particulièrement pour les étrangers qui font le déplacement.

Cette nouveauté a permis de satisfaire les joueurs intéressés par le fait de pouvoir tester les bêtas des jeux vidéo annoncés pour les prochaines années. Cet évènement permet non seulement d’engendrer d’autant plus de visibilité pour les géants du jeu vidéo, mais avec 15 000 places vendues pour l’évènement, l’E3 a pu générer un chiffre d’affaires fort conséquent par rapport aux années précédentes. Le public très satisfait de cette nouveauté a cependant dû faire des heures de queues pour accéder à seulement quelques minutes de test sur les jeux vidéo.

Une promotion à travers les influenceurs

Les plus grandes entreprises présentes lors de l’E3 ne ressentent plus vraiment le besoin de gagner en visibilité. Connues mondialement, elles touchent des millions de joueurs à travers le monde. Leur réputation n’est plus à faire, mais la promotion de leurs jeux vidéo reste tout de même nécessaire. Dans l’histoire du jeu vidéo, certaines éditions ou nouveaux projets ont parfois fait un flop. Les constructeurs Sony, Microsoft, Nintendo et les éditeurs comme Ubisoft, EA, Activision et Blizzard invitent des influenceurs de la planète entière pour qu’ils présentent leurs jeux à travers des stream, des vidéos sur Youtube et des posts sur les réseaux sociaux. Les influenceurs peuvent jouerdurant plusieurs heures sur des jeux afin de mettre les futurs consommateurs en haleine. Les marques ne possèdent pas une volonté d’améliorer leur visibilité, mais elles souhaitent faire le buzz à travers des personnalités reconnues dans le monde du jeu vidéo. Les influenceurs permettent aux constructeurs et aux éditeurs de se rapprocher massivement du public. Les abonnés sur Youtube auront d’autant plus d’affection pour une marque si cette dernière invite leur youtubeur préféré.

Une forte concurrence pour convaincre les joueurs et les investisseurs

Pour les diverses entreprises présentes lors de la convention, il s’agit aussi de se démarquer des concurrents. Que ce soit les constructeurs ou bien les éditeurs de jeux vidéo, l’E3 reste une occasion de se mettre en avant. Les marques tentent toutes d’être perçues comme la meilleure à l’issue de la convention. En fonction de la conférence donnée, des stands et des jeux vidéo présentés la retombée médiatique varie et l’engouement peut vite s’essouffler si les marques n’ont pas sorti le grand jeu. La concurrence lors de l’E3 est nécessaire, car la plupart de ces entreprises sont cotées en bourse. Il s’agit de mettre en avant l’image de marque pour impressionner le public, les joueurs professionnels, les médias ainsi que les influenceurs.

Pour les entreprises mondiales du jeu vidéo, les enjeux sont conséquents. Nintendo par exemple a subi deux chutes respectives de 4 % et 6 % à la bourse de Tokyo. Les analystes ont précisé que les investisseurs craignaient une annonce durant l’E3 pas suffisamment « capable de relever le résultat des analystes ». Les entreprises tentent de convaincre les consommateurs, mais en grande partie, elles ne veulent pas décevoir les investisseurs pouvant faire chuter le cours d’une action très rapidement.

L’E3 pour les amateurs de jeux vidéo reste un évènement incontournable et sur lequel il est important de se focaliser. Les constructeurs annoncent des nouvelles consoles ou systèmes de jeu quand les éditeurs font part de leur dernier projet. Ce secteur a généré 4,3 milliards d’euros en 2017 avec une croissance de 18 % en l’espace d’un an. Il se porte très bien avec une grande diversité de joueurs. Malgré les apparences, la moyenne d’âge en France des joueurs se situe à 34 ans. Les jeux vidéo n’impliquent pas uniquement les consoles et les jeux sur ordinateur, le smartphone est lui aussi une part de marché conséquente, un avenir de plus en plus exploité par les constructeurs et les éditeurs.

Se lancer à l’étranger : Pourquoi pas moi ?

Les entrepreneurs ne se posent parfois pas la question de l’internationalisation car ils pensent ne pas justifier des compétences ni du personnel capable de s’expatrier. Pourtant, c’est à l’étranger qu’il y a le plus de potentiels. Se lancer à l’étranger : Pourquoi pas moi ?

Un horizon de marchés à découvrir

Le marché du travail semble déjà si compliqué en France. Pourquoi donc aller chercher plus loin les opportunités incertaines ? Quel raisonnement ! Savez-vous que 87% des entrepreneurs exportent leur activité pour acquérir un surplus de croissance (étude de La Fabrique de l’Industrie) ? L’herbe est bel et bien plus verte ailleurs ! Et pour cause : les pays ont une diversité de développement intéressante à aborder. Beaucoup d’entrepreneurs rêvent du milliard de consommateurs chinois potentiels. Pourquoi pas vous ? Mais si les contrées lointaines vous effraient, sachez que la plupart des entreprises françaises qui s’exportent le font dans des pays voisins, comme l’Allemagne.

Entourez-vous sans bouger grâce au V.I.E.

On pourrait croire que partir installer son activité à l’étranger, c’est partir à l’aventure. Loin s’en faut ! Prenez le temps de vous entourer de partenariats commerciaux. Il vaut mieux commencer par la vente en catalogue, surtout si vous avez peu de contacts hors de France. Pour votre prospection, pensez au V.I.E ! Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier à un jeune, homme ou femme, jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite. Il est possible de confier tout type de mission aux Volontaires qu’elles soient commerciales ou techniques, de recruter votre V.I.E dans le vivier que Business France qui met à votre disposition aux profils et formations très variés avec souvent une première expérience de l’international. Ils sont ingénieurs, informaticiens, commerciaux, techniciens, contrôleurs de gestion… Grâce à la souplesse du dispositif V.I.E, vous adaptez votre équipe terrain à vos projets, dans le monde entier mais aussi vous bénéficiez d’avantages financiers d’aides nationales et régionales : crédit import export et contrat d’assurance-prospection COFACE, prise en charge subventionnelle d’une part importante du coût du V.I.E. dans de nombreuses régions françaises.

Par exemple, BusinessFrance propose des missions dans plus de 160 pays. En dix ans, 30 000 missions de prospection ont été réalisées ! Votre produit sera défendu de façon intelligente. Vous décidez vous-même de la stratégie à adopter selon les conseils du missionnaire. Vous limitez ainsi le risque… et vous appréhendez le pays dans lequel vous souhaitez vous installer. Vous avez votre développement international clés en mains.

La culture : opération adaptation

Le passage obligé de toute implantation à l’étranger, c’est l’appréhension. On y revient. Appréhender, c’est redouter le risque. Mais appréhender, c’est aussi apprendre, comprendre, et s’adapter. Les pays n’ont pas tous le même « background » culturel et technique. Les Coréens, par exemple, sont très attirés par le luxe. L’Inde est sûrement en pleine croissance, mais elle s’avère beaucoup moins ouverte que la Chine, qui représente un marché colossal. BusinessFrance met en ligne de nombreuses informations : vous pouvez consulter les fiches pays et étudier les tendances. Rendez-vous à la Chambre de Commerce de votre région. Leurs conseillers connaissent de nombreux collaborateurs prêts à entendre votre projet.
L’appréhension a du bon. Vous devrez forcément passer par une phase d’adaptation pour vous installer à l’étranger. Mais ce n’est pas comme si le jeu n’en valait pas la chandelle.