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Entrepreneurs, quel footballeur êtes-vous ?

La Coupe du Monde 2018 commence ! Les équipes sont composées et les supporters sont en émoi. Très apprécié, le foot reste un sport adulé par de nombreuses personnes. Les footballeurs connus dans le monde entier possèdent tous des qualités différentes en fonction de leur poste. Et vous, en tant qu’entrepreneur quel footballeur pourriez-vous être ?

Pivot : Olivier Giroud

Vous aimez le challenge et vous souhaitez toujours être au plus près du but. Vous dépasser est votre leitmotiv. Dans la vie de tous les jours, votre force et vos atouts professionnels vous permettent de conquérir le marché et vous n’avez pas peur du challenge avec les prospects et clients. Vous contrôlez votre entreprise avec une aisance hors pair et vous n’hésitez pas à jouer de vos capacités pour obtenir ce que vous voulez. Le soutien envers vos collaborateurs est le mot d’ordre pour votre entreprise.

Ailliers attaquant : Kylian Mbappé

En tant qu’entrepreneur, vous aimez aller vite dans vos affaires. Mais la précipitation n’est pas pour autant votre habitude, il s’agit de faire vite mais bien. Les stratégies restent primordiales et vous misez sur votre professionnalisme au quotidien. Votre position vous oblige à faire régulièrement des choix parmi toutes les opportunités qui s’offrent à vous. « Affronter la concurrence ou plutôt la contourner en changeant le business modèle ? « : est la question qui vous vient le plus souvent.

Milieu latéral : Dimitri Payet

Votre entreprise se définit comme une équipe dont vous aimez prendre soin. La solitude de l’entrepreneur ne vous correspond pas et tous vos collaborateurs ont une importance dans le développement de votre société. Vos valeurs sont l’entraide et le partage. Vous êtes une personne polyvalente ce qui permet de garder un équilibre dans vos affaires. Il arrive que votre positionnement au sein du marché ou même dans votre entreprise, entraîne de l’incompréhension ce qui pourrait bien vous faire perdre patience.

Milieu offensif : Antoine Griezmann

L’entrepreneuriat ne vous fait pas peur et vous avez toutes les qualités requises pour arriver droit au but. Votre activité vous demande beaucoup de rigueur et de technique. Vous donnez les clés de la réussite à vos collaborateurs afin qu’ils puissent développer votre activité, mais la concurrence reste un élément sur lequel vous prenez le soin de vous focaliser. Le rôle de dirigeant vous sied à merveille car mener une équipe reste votre priorité.

Milieu défensif : Paul Pogba

Vous aimez déléguer à vos collaborateurs sans pour autant vous effacer au quotidien. Votre objectif consiste à faire travailler vos experts pour ne pas rater les bonnes opportunités pour votre activité. Votre force mentale fait de vous un entrepreneur sur la défensive et qui ne se laisse pas abattre au quotidien. La concurrence et la difficulté de votre marché ne vous angoissent pas et vous êtes prêt à faire face.

Arrière latéral : Benjamin Mendy

Avec une personnalité de conservateur, vous protégez votre entreprise avec tous vos atouts disponibles. Que ce soit votre concurrent ou même des personnes difficiles, vous jouez de vos compétences pour empêcher votre adversaire de nuire à votre activité. Prendre des décisions n’est pas un problème pour vous et il vous arrive de faire des points régulièrement pour repartir sur des bases saines. Au quotidien, vous êtes une personne rapide, car vous avez conscience que perdre du temps pourrait léser votre entreprise.

Défenseur central : Raphaël Varane

L’attaque ne vous correspond pas et vous avez conscience que votre personnalité ne peut envisager le conflit. Vous comptez sur votre équipe pour vous aller loin. Le quotidien vous amène parfois à riposter de manière claire et sans contrainte. Votre force et vos appuis aident l’entreprise à se développer, mais vous refusez le droit à l’erreur puisqu’elles peuvent être fatales.

Gardien : Hugo Lloris

Au sein de votre entreprise, tous les yeux sont rivés sur vous quand il s’agit de concrétiser quelque chose. Vous tentez d’éviter les catastrophes parfois avec brio ce qui engendre de l’admiration chez vos collaborateurs. Parfois limités dans vos actions, vous n’hésitez pas à prouver vos compétences et vos qualités auprès de la concurrence quand l’occasion se présente.

Remplaçant : Presnel Kimpembe

Vous pensez être le challenger face à votre concurrent et vous êtes prêt à tout pour montrer vos qualités et votre détermination. Les épreuves mêmes les plus difficiles ne vous font pas peur. Même s’il s’agit d’un moment de gloire assez succinct, vous êtes prêt à vous démarquer afin que tout le monde connaisse vos qualités. Vous êtes le numéro deux de votre marché, mais ce n’est pas pour autant que vous souhaitez vous arrêter là.

Entraîneur : Didier Deschamps

L’entrepreneuriat vous donne accès à un rôle de leader, mais vous n’en profitez pas pour assouvir une certaine mégalomanie. Votre objectif consiste à créer une cohésion d’équipe ainsi qu’accompagner vos footballeurs dans leurs challenges. Même si vos choix sont très souvent discutés, il est hors de question de se laisser abattre. Votre rôle consiste à aider chacun à se démarquer et à progresser au sein de l’entreprise pour faire perdurer l’activité.

Réserviste : Adrien Rabiot

Souvent mis de côté, vous avez de la rancoeur mais accompagner ses collaborateurs reste primordial. Vous souhaitez leur accorder les meilleures conditions possibles en participant et en gardant une certaine dynamique au sein de l’équipe. Vous participez, même si votre rôle a peu d’importance aux yeux de tous. L’espoir devient votre quotidien et participer à la coupe du monde est votre défi.

Comment choisir un pays pour réussir à l’international

Pour ne pas remplir le carnet des anecdotes des entrepreneurs et servir de référence dans les livres liées à l’international qui ont par leur ignorance du pays et de ses contraintes sont revenus avec leur trésorerie en miettes et leur réputation écornée, pour partir à l’international vous devrez sélectionner le futur marché que vous allez aborder avec sagesse et surtout comprendre qu’exporter n’a rien à voir avec vos voyages d’agrément. La naïveté est un défaut à exclure impérativement. Quelques clés pour ne pas vous tromper.

Réfléchissez aux contraintes du pays

Envisager les contraintes pratiques fait partie du b.a.-ba de l’exportateur. Le décalage horaire, le système bancaire (payer par carte est pratiquement impossible dans certains pays), les transports, le climat… entraînent des difficultés qu’il ne faut surtout pas sous-estimer. N’oubliez pas de vérifier ce type de données lorsque vous choisirez votre pays car vous pourriez avoir des (mauvaises) surprises.

Vérifiez les risques pays

Si les belles aventures que l’on nous présente à la télévision peuvent vous donner envie de vous implanter dans un pays où peu d’entrepreneurs sont établis jusqu’à présent, tenez compte des risques. Il s’agit de la probabilité qu’un pays assure le service de sa dette extérieure. Celui-ci est évalué par les agences de notation financière (Standard & Poor’s, Moody’s, Fitch Ratings) ainsi que par les sociétés d’assurance-crédit (Euler Hermes, Coface, Atradius). Le 25 mai dernier, l’agence de notation Moody’s a par exemple relevé la note de la Tunisie qui passe d’une prévision économique « négative » à « stable ».

Renseignez-vous sur les coutumes business du pays…

Avant de rencontrer vos futurs clients et de leur proposer vos services, rien ne vous empêche de faire un petit détour par la case « information » sur les coutumes du pays. Il serait vraiment stupide  de ne pas réussir une affaire car vous ignorez les codes du business du pays. Ainsi par exemple, il est de coutume au Japon de prendre une carte de visite à deux mains et de la ranger avec respect dans sa veste. Les cercles de décision sont aussi parfois très différents d’un pays à un autre et peuvent donner l’impression que l’affaire est conclue alors qu’elle est loin de l’être. Renseignez-vous pour éviter ces différents écueils et erreurs .

… et sur les coutumes tout court

De manière plus large, c’est l’ensemble de vos actes qui doivent être repensés car une action qui peut paraître anodine peut blesser ou irriter un interlocuteur. Si vous ne souhaitez pas utiliser un mauvais mot, faire un geste malencontreux ou avoir une attitude déplacée, vous renseigner est essentiel. Ainsi, dans le cadre d’une invitation chez un partenaire russe, ne lui serrez pas la main sur le pas de la porte car cela est considéré comme portant malheur. Connaître les coutumes et traditions d’un pays ainsi que quelques mots s’avère souvent un bon moyen de se faire apprécier par vos futurs clients, partenaires ou fournisseurs étrangers.

Vérifiez les points juridiques, douaniers, fiscaux

Commencez par vérifier que votre activité n’est pas réglementée. Certaines nécessitent des autorisations spéciales inhérentes aux réglementations du pays pour pouvoir être lancées. D’autre part, l’ensemble de l’environnement fiscal et douanier doit être étudié afin de ne pas vous retrouver confronté à une difficulté inattendue qui pourrait faire obstacle à l’implantation de votre société. Certaines taxes particulières pourraient ainsi grever vos prévisions et rendre l’opération plus coûteuse que vous ne l’aviez envisagé. De nombreux autres éléments sont à prendre en compte comme les dates limites de consommation et les normes qualité qui peuvent varier d’un pays à l’autre. Il vous sera parfois nécessaire d’adapter votre produit aux exigences locales, même s’il suffit parfois de faire figurer une traduction sur l’emballage. à défaut, vous pourriez vous retrouver contraint de détruire une série d’emballages mal conçus.

Faites votre étude de marché…

Comme vous l’avez déjà sûrement réalisé pour votre pays, étudier les possibilités à l’international demeure aussi essentiel pour évaluer le potentiel de vos produits et/ou services sur le marché cible. Parallèlement, l’analyse approfondie  de ce que propose la concurrence peut s’avérer déterminant dans le choix du pays ciblé. Votre offre, certainement très originale, peut cependant exister sous une autre forme dans le pays ciblé et de ce fait votre implantation peut se révéler un fiasco pour votre entreprise. N’hésitez pas à solliciter les conseillers commerciaux de la mission économique de l’ambassade de France dans le pays ciblé afin d’obtenir une vision globale de la situation et de déterminer les bassins potentiels de recrutement mais aussi de connaître les aides que vous pourriez solliciter.

… et adaptez votre produit aux spécificités du pays

Lorsque votre marché cible est identifié, vous devrez tester vos produits afin de vérifier qu’ils répondent aux attentes de vos futurs clients. Ces dernières peuvent être différentes dans chaque pays. Il est courant que les entreprises s’adapte en fonction du marché, que ce soit en termes de packaging ou de fonctionnalités. Certains segments de marché peuvent être déjà couverts par un concurrent, ce qui ne vous permettra pas de développer facilement votre offre. Mc Donald’s propose par exemple des produits différents selon les pays dans lesquels ses restaurants demeurent implantés. En Israël, la firme américaine propose le McKebab. Autre exemple, aux Philippines, le pain des hamburgers est remplacé par des galettes de riz.

Filib’ rend la gestion de patrimoine accessible à tous

À 53 ans, Nicolas Schimel a quitté le monde de la finance pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Enfin, presque. Il est, aujourd’hui, à la tête de Filib’, un service né de la FinTech. Avec son associé, Sébastien Foret, ils entendent bien démocratiser la gestion de patrimoine pour la rendre accessible au plus grand nombre.

« Il y a urgence à agir », martèle Nicolas Schimel. « Du côté des banques, c’est mort. Le conseil de proximité, c’est terminé. » Il faut bien l’avouer, les établissements bancaires se montrent de plus en plus frileux en matière de prêts. Quant à l’investissement privé, là encore, la tendance n’est pas au beau fixe. « L’optimisation financière, c’est permettre aux gens de prendre des risques mesurés, le réflexe de l’investissement sécuritaire étant devenu stérile », poursuit le cofondateur de Filib’. À l’inverse de la plupart des FinTech, orientées BtoBtoC, le service se destine exclusivement aux consommateurs finaux, en combinant technologie et savoir-faire de professionnels indépendants. Sa mission : rendre accessible au plus grand nombre la gestion de patrimoine, dont les techniques permettent d’augmenter ses ressources financières.

Entre finance et entrepreneuriat

« Filib’ », l’alliance de la « finance » et de la « liberté ». Avant d’endosser le statut de l’entrepreneur, Nicolas Schimel est, lui-même, un financier. Ancien président de l’UFF Banque (Union Financière de France spécialisée dans la gestion de patrimoine, ndlr) et ex-Directeur général d’Aviva France, il aura passé près de trente ans de sa vie dans le secteur de la finance. La fibre entrepreneuriale lui vient au bout de vingt ans, après avoir travaillé au sein de grands groupes comme Allianz ou Generali.

Attiré par la liberté de création, il réfléchit à une idée de projet en 2008. « A cette époque-là, j’étais seul pour porter mon projet. Je tournais plus en rond que je n’avançais », confie-t-il. De là, Nicolas Schimel en tire un premier enseignement : si, un jour, il est amené à monter une entreprise, il ne le fera pas seul. « L’isolement est une très mauvaise idée et le risque demeure que ses points faibles coulent la réussite liée à ses points forts. » En juillet 2017, lorsqu’il se penche sur le projet de Filib’, il cherche ainsi très vite un associé. Sébastien Foret, ancien président de Howtank, accepte de le rejoindre dans l’aventure. « Il a un profil différent du mien, ce qui permet une vraie complémentarité en termes de compétences », précise le cofondateur. En octobre suivant, l’entreprise est créée.

Tester tôt son marché

Pour voir comment le service est accueilli sur le marché, les deux associés lancent une version pilote, qui leur permettra par la suite d’améliorer leur offre. Le fameux « proof of concept » (« preuve du concept », en français, ndlr). « Il faut se confronter le plus vite possible à son marché, même si le produit n’est pas parfait », recommande Nicolas Schimel. Quelques visiteurs, puis clients, adhérent alors petit à petit au service. Et après cinq mois de pilote en conditions réelles, ils lancent, début juin, la version grand public de leur plateforme.

« L’optimisation financière peut faire gagner entre 400 et 800 euros par mois, voire plus, à 20 % de la population », affirme le dirigeant de Filib’. Que l’on parle d’immobilier, de protection sociale, de rémunération de l’entrepreneur (puisqu’ils s’adressent également aux dirigeants, ndlr) ou encore de départ à la retraite, prendre la bonne option, faire jouer la concurrence ou corriger d’éventuelles erreurs « permet d’enregistrer un gain et, bien souvent, sans investir de l’argent ». Pour faire le test, il suffit de réserver l’une des prestations présentées sur le site ou de demander une étude sur-mesure, de choisir son prestataire parmi les soixante spécialistes indépendants puis de prendre rendez-vous directement en ligne, un peu à la manière de Doctolib. Et si la promesse annoncée n’est pas tenue, d’après le cofondateur, la prestation ne sera pas facturée.

« Sky is the limit »

« Lorsqu’on est entrepreneur, on ne s’arrête jamais vraiment de travailler, du moins de penser à son projet », lance le dirigeant. Il n’est pas nécessairement question de « fatigue physique mais mentale ». Pour garder du recul, il préconise de s’accorder régulièrement des moments de détente et de faire du sport.

Mais, si se lancer dans l’aventure comporte son lot de difficultés, pour lui, les moyens technologiques mis à notre disposition facilitent la création d’entreprise. « Entreprendre en 2018 est devenu beaucoup plus accessible qu’il y a une dizaine d’années, assure Nicolas Schimel, avant d’enchaîner : La boîte à outils est plus complète avec du marketing, de la prospection… On ne se rend pas toujours compte qu’avec peu de moyens, il est possible de faire quelque chose d’extraordinaire. »

La pollution des océans, un fléau aux nombreuses solutions

Le septième continent, existe-t-il ? Face à une carte de géographie, la première réponse à cette question serait évidemment non, mais la pollution des océans a malheureusement pu engendrer la création d’un continent constitué uniquement de déchets. Pour répondre à cette problématique et faire bouger les mentalités, les marques s’engagent à dénoncer la pollution des océans. Sur ce sujet de société, les entreprises se mobilisent pour tenter d’enrayer la prolifération des déchets, une volonté à laquelle tout le monde peut participer.

Un danger pour l’environnement et pour l’Homme.

La pollution représente un fléau qui préoccupe massivement les États du monde entier. Les déchets qui prolifèrent en mer ont fini par constituer un septième continent au sein du Pacifique. Problème de société important, il s’avère très impressionnant par sa superficie de plus 300 000 km carrés. L’ensemble des mers et océans subissent une pollution par le biais de différents polluants. Avec près de 25 millions de tonnes de plastiques présentes en mer, plusieurs éléments se distinguent. Il existe deux types de détritus ayant un impact sur la faune et la flore. Les premiers, les micro-déchets dont font partie les microbilles présentes dans les dentifrices, ou même les cosmétiques échappent aux stations de traitements pour ensuite être déversés dans les océans. Les seconds, les macro-déchets de taille conséquente sont jetés volontairement. Ils partent à la dérive pour ensuite être ingurgités par des animaux marins ou s’échouer sur des plages de la planète.

Ce problème de pollution constitue un vrai souci de santé publique. Les micro-déchets rejetés massivement dans les océans font partie involontairement de l’alimentation des poissons. Après la pêche, ils se retrouvent dans les assiettes des millions de consommateurs, devenant alors une véritable préoccupation pour la santé de l’Homme ainsi que pour la protection de l’environnement. Des solutions existent et de nombreuses entreprises font le choix de médiatiser le sujet à travers des campagnes de sensibilisation ou même par des actions respectueuses de l’environnement.

Les marques s’engagent à sensibiliser

Pour répondre au problème de la pollution des océans, des projets se développent chaque année afin de proposer des solutions de collectes massives. Les associations et les citoyens reconnaissent régulièrement le manque d’action sur ce type de problématique. Certaines marques font le choix de jouer de leur image et de leur puissance de parole pour faire bouger les choses. Le secteur pertinent pour s’adresser aux consommateurs reste le prêt-à-porter. Cyrill Gutsch, un designer allemand et fondateur de l’association Parley for the Oceans s’associe régulièrement à de grandes marques pour sensibiliser sur le sujet de la pollution des océans. En 2015, il a travaillé en collaboration avec Adidas pour concevoir une sneaker faite de plastique recyclé ramassé sur les plages des Maldives. Plus de 700 marques sont prêtes à s’engager à ses côtés afin de sensibiliser les citoyens sur la cause. Il arrive que les entreprises participent à de telles initiatives pour réaliser des coups de communication. Avec Parley for the Oceans, elles souhaitent désormais s’engager de manière pérenne.

Pour continuer dans cette perspective la marque Head & Shoulder a dénoncé l’usage unique du plastique à travers une campagne de publicité. En juin 2017, la marque de shampooing a commercialisé 150 000 bouteilles en édition limitée fabriquées avec  25 % de plastiques retrouvés sur les plages. L’objectif réside dans une médiatisation de ce fléau qui pourrait engendrer la perte totale des poissons d’ici 2048. À travers des campagnes d’affichage et des actions environnementales les marques souhaitent impacter les mentalités. Très louables, elles aident à médiatiser un problème planétaire tout en profitant d’une image éthique.

Des projets et des actions

Pour tenter d’améliorer la situation, des entrepreneurs engagés ont développé des solutions afin de récupérer les déchets au sein des océans. En 2012, un Néerlandais, Boyan Slat, s’est fait connaître pour son projet ainsi que son jeune âge à l’époque (19 ans). Intitulé « Ocean Cleanup », il avait pour objectif de déposer des boudins gonflables sur une centaine de kilomètres pour récupérer les déchets. Peu concluant à ses débuts, le projet a été revu et compte désormais plus d’une centaine de personnes. Les initiatives d’entrepreneurs ne cessent de se multiplier avec des aspirateurs, des vortex, des drones à voiles pour tenter de réduire le nombre de déchets au sein des océans. Ces entreprises avant de développer leur projet misent sur des financements gouvernementaux ou sur des financements participatifs à travers des plateformes de crowdfunding.

Les entreprises peuvent elle aussi s’imposer dans le mouvement en luttant contre le plastique. La pollution des océans devient un problème international et le septième continent n’est pas revendiqué par un État. Tout le monde est concerné, ce qui pousse des entreprises à mettre en place une politique RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) autour de ce sujet. Au sein des bureaux des actions peuvent être instaurées, comme limiter sa consommation de plastique. Il s’agit d’éviter les bouteilles en plastique et penser à respecter le tri sélectif. En France, seulement 49 % des bouteilles sont recyclées, une majorité est décyclée, ce qui consiste à produire un plastique de moins bonne qualité ne pouvant plus être recyclé par la suite.

Au sein des entreprises, les initiatives peuvent avoir un impact significatif sur la pollution des océans. Les entreprises ont parfois plus de poids, alors pourquoi ne pas en profiter pour sensibiliser les salariés et les consommateurs autour de la pollution.

La pâtisserie, un marché qui rend fou

Reconnue comme une des lettres de noblesse de la France, la pâtisserie connaît un véritable engouement au sein du pays et même à travers le monde entier. Pays pionnier des divers gâteaux, macarons et autres croque-en-bouches . Populaire auprès de toutes les classes sociales de nombreuses entreprises en profitent comme les médias, l’édition ou les plus grandes entreprises. Un vrai boum qui fait miam !

La France, un pays consommateur et créateur de pâtisserie

Dans le monde entier, la France est reconnue pour son savoir-faire en matière de pâtisserie. Les chefs pâtissiers font le tour du monde pour présenter leurs créations. La France se démarque par sa connaissance de la gastronomie et son apprentissage. Les jeunes de pays étrangers viennent se former en France pour avoir cette maîtrise de la pâtisserie. Le raffinement et le luxe qu’elle diffuse particulièrement grâce à des marques comme La Durée ou Pierre Hermé créent un véritable engouement autour des spécialités. Et si le monde raffole des confections des grands chefs étoilés, les Français y attachent eux aussi beaucoup d’importance. Ce pêché mignon s’installe régulièrement dans les assiettes des consommateurs. Dans une étude réalisée par l’Ifop pour la Fédération des Entreprises de Boulangeries, 74 % des Français déclarent acheter des pâtisseries souvent ou de temps en temps. La raison de cet achat très fréquent s’explique essentiellement par le plaisir provoqué par ces spécialités françaises. Au sein de l’échantillon des 1002 personnes interrogées, 88 % considèrent la pâtisserie comme un plaisir gustatif et 71 % en achètent pour réjouir leurs proches.

Un engouement qui devient même un divertissement

L’engouement provoqué par la pâtisserie devient un marché pertinentpour de nombreuses entreprises. Les Français voient ce savoir-faire comme un divertissement. Ils réalisent des pâtisseries confectionnées à même leur cuisine et les entreprises comptent bien en profiter. Chaque année, des milliers de livres sur le sujet sont proposés à la vente. Ils abordent des recettes simples ou les techniques des pâtissiers les plus célèbres comme Cyril Lignac. Le Sudiste a su faire ses preuves durant sa carrière, mais connaît aussi une popularité grâce à de nombreuses émissions télévisées, comme le Meilleur Pâtissier diffusé sur M6. La chaîne programme régulièrement différentes éditions de cette émission, car elle génère des parts de marché conséquentes et attire de nombreux spectateurs. Pour sa dernière édition diffusée le 11 juin 2018 en prime time, elle a conquis 2,1 millions de téléspectateurs atteignant une part de marché de 11,5 %. La pâtisserie interpelle les consommateurs et les passionnés. Vue comme un divertissement, les éditions et les chaînes de télévision proposent régulièrement des programmes pour « pâtisser » comme un chef. Les petits gâteaux toujours plus impressionnants et élégants arrivent à convaincre les Français d’en profiter visuellement et gustativement. Les téléspectateurs du Meilleur Pâtissier ne pratiquent pas tous la pâtisserie, mais beaucoup considèrent la confection de gâteau comme un programme satisfaisant à regarder.

La pâtisserie en marche vers le digital

Le sujet envahit les rayons des libraires, les chaînes télévisées, mais également les réseaux sociaux. Les chefs pâtissiers misent désormais sur un esthétisme et des créations excentriques pour faire valoir leur savoir-faire. Pour beaucoup, la prise de photos une fois leur création terminée devient essentielle. Ils publient régulièrement des contenus sur les réseaux sociaux en présentant leurs entremets et gâteaux sous leur meilleur jour. Les photos publiées sur Instagram ou Facebook génèrent de la curiosité et attisent la gourmandise des internautes. Une fois diffusés, ces éléments engendrent un engouement et des milliers de likes. Christophe Michalak, par exemple, profite de son compte Instagram aux 364 000 abonnés pour mettre en avant ses réalisations culinaires. Depuis l’avènement du digital, les réseaux sociaux deviennent une carte de visite pour les pâtissiers. Les consommateurs s’abonnent par gourmandise et pour possiblement se rendre dans les pâtisseries des plus grands chefs. Instagram s’affiche comme une plateforme qui permet aux entrepreneurs de se faire un nom pour travailler dans les plus grandes maisons ou même diffuser de la publicité pour leur commerce. La pâtisserie attire, ce qui en fait un marché propice aux multiples business.

Les marques jouent du savoir-faire français

Tous les secteurs tentent d’exploiter la pâtisserie grâce à l’engouement qu’elle procure auprès du monde entier. Des chefs pâtissiers français ont pu faire fortune dans des pays comme les États-Unis ou bien le Japon. Le savoir-faire français possède une reconnaissance hors du commun et les marques comme La Durée ou Pierre Hermé ont pu en profiter en s’installant partout à travers le monde. La Durée, spécialiste des macarons a su convaincre toutes les cultures. Désormais présente dans plus de 25 pays, cette entreprise réalise plus de 130 000 macarons par jour dans ces trois usines. La folie de la pâtisserie continue de faire frémir les papilles et les concepts ne cessent de se développer. Dans ce domaine, la France reste pionnière en matière de savoir-faire, promettant pour de nombreux entrepreneurs des implantations à l’internationale relativement bien accueillie.

Le domaine de la pâtisserie séduit les consommateurs et les papilles. Le secteur voit naître de nouvelles entreprises et start-up pour satisfaire les gourmands. Le marché continue son essor grâce au plaisir que la pâtisserie procure ainsi qu’à l’ouverture sur le monde des spécialités françaises. Les pâtissiers sont les premiers récompensés, mais les grands groupes comptent eux aussi continuer à profiter du marché par des émissions, des livres dédiés ou même une industrialisation massive.

Comment rendre ses bureaux « fashion » ?

Attentif au bien-être de vos collaborateurs, vous vous interrogez quant au style de votre bureau et aux différentes possibilités que vous auriez pour le rénover et lui donner davantage de cachet ? Vous aimeriez que vos salariés aient un véritable plaisir à venir travailler dans un endroit qui leur donne une pleine satisfaction et qui stimule leur productivité ? Voici quelques conseils.

L’Observatoire Actineo dans son Baromètre 2017 apporte une nouvelle perspective et met à mal les idées reçues. Les grands open spaces, « flex office » et espaces de travail alternatifs sont en fait minoritaires dans les entreprises françaises – Près de 7 actifs sur 10 (65%) travaillent dans un bureau fermé. Un tiers d’entre eux (32%) dispose d’un bureau fermé individuel. Moins d’un tiers (29%) travaillent dans un espace collectif ouvert, dont 19% dans un espace de moins de 10 personnes. Et 6% sont en « flex office » (sans poste attribué). 16% disposent d’un espace convivial de partage informel qu’ils sont en revanche 72% à utiliser tous les jours ou plusieurs fois par semaine. – Les salles de repos/détente commencent à prendre une place significative, tant en matière de présence (32%) que d’usage (71%), ainsi qu’à un moindre degré, les jardins ou espaces verts (22% de présence et 59% d’usage).

La mort annoncée de l’open-space ?

Avant d’aborder de façon concrète les différentes solutions et tendances actuelles pour les bureaux professionnels à travers le monde, il est important d’apporter une réponse aux personnes qui s’interrogeraient encore quant à la fiabilité de l’open space dans le cadre d’une entreprise et de l’organisation de ses bureaux. Après un ouvrage ayant mis à mal tous les intérêts supposés de cette organisation particulière des bureaux d’entreprises (« L’open-space m’a tuer » de Alexandre des Isnards et Thomas Zuber), force est de constater que l’open-space n’a plus requiert de la part des dirigeants des trésors d’ingéniosité pour rendre l’open space convivial et porteur de valeur dans les relations humaines. Si vous vous interrogez encore quant à l’intérêt ou non d’une telle organisation, sachez que vous pourrez tout à fait offrir à vos salariés un bureau de qualité et bien organisé sans pour autant respecter uniquement les codes de l’open-space.

Optez pour des bureaux à l’image de votre entreprise

Les vastes bureaux de Facebook, les grands centres de réflexion d’Apple… Tous ces bureaux respectent les mêmes codes : ils ressemblent trait pour trait à l’entreprise. Rendre ses bureaux fashion n’est pas une finalité en soi, mais il est indispensable que vos bureaux ressemblent à l’identité de votre entreprise et de vos salariés afin qu’il n’existe pas de grand écart entre l’image que l’on a de votre entreprise et son lieu de travail. A noter également qu’il n’est pas nécessaire, parce que votre entreprise réalise un chiffre d’affaires très important ou qu’elle exerce sur un marché bien particulier, de tout mettre en œuvre pour que vos bureaux soient dessinés selon un haut standing. Bien au contraire : la simplicité est la reine des qualités pour des bureaux professionnels !
L’exemple de l’entreprise Michel et Augustin illustre à merveille le propos : les bureaux de l’entreprise ont pour nom « La Bananeraie ». Ils sont d’une simplicité certaine mais regorgent de couleurs éclatantes. Les bureaux y sont bien organisés, grands et faciles d’accès, les salariés sont heureux de venir travailler dans cet endroit.

Le recours à un designer : pourquoi pas ?

Beaucoup d’entreprises, souvent soucieuses de proposer un lieu de travail de qualité et qui donne envie aux salariés de venir le sourire aux lèvres, n’hésitent plus à avoir recours aux services de spécialistes du design et de l’architecture. Ainsi Pauline Pannequin a lancé Opale Décoration, pour mettre à profit son expérience en agence de communication et ses talents pour proposer aux professionnels une prestation au service de leur image. Bien sûr, si votre budget vous le permet bien évidemment, mais à prendre tout de même avec des pincettes : bien trop de spécialistes ont en tête de faire des bureaux futuristes qui ne collent pas nécessairement avec l’idée que vous vous faites de l’entreprise. Réfléchissez donc bien, en amont, à ce dont vous avez envie pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

MagiLeads aide les entreprises à mieux prospecter

Deux années se sont écoulées depuis que Nicolas Arnaud s’est lancé dans l’aventure de MagiLeads. Aux côtés de son associé, François Kolli, le cofondateur simplifie la prospection BtoB et BtoC. De quoi donner un petit coup de baguette magique aux entreprises en quête de développement.

« La difficulté lorsqu’on est entrepreneur, c’est la pression sociale, lâche Nicolas Arnaud, cofondateur de MagiLeads, avant de poursuivre : Beaucoup n’ont pas conscience de ce que veut dire monter une boîte et vous répètent sans cesse : « Alors, quand est-ce que ça marche ? », mais ils ne savent pas ce qu’on vit au jour le jour. » Pour ce passionné des nouvelles technologies, se lancer dans la confection d’un outil numérique était presque une évidence. Cofondée début 2016 avec François Kolli, la plateforme dédiée à la prospection BtoB et BtoC aide les dirigeants à trouver leurs prospects ainsi qu’à faire connaître leur solution. Incubée chez Station F il y a tout juste un an, les deux associés baignent dans l’écosystème entrepreneurial. L’occasion de se tenir au courant des nouveautés du secteur, d’échanger sur les avancées des uns et des autres, mais aussi de profiter d’un « réseau incroyable ».

Des leads comme par magie

Trouver la base de données correspondant à ses prospects et pouvoir leur envoyer son offre, tout ça sur une seule et même plateforme. C’est le défi relevé par MagiLeads. « Nous avons construit toute une série d’algorithmes intelligents qui s’enrichissent au fil du temps et s’actualisent en temps réel, explique Nicolas Arnaud. Et cela fait dix ans que mon associé, François Kolli, évolue dans le marketing, ce qui nous a permis de construire une base de données quantitative et qualitative », précise-t-il.

« MagiLeads, c’est à la fois la fougue et la jeunesse mais aussi le fait de ralentir les choses. Une association qui porte bien ses fruits », se réjouit l’entrepreneur. Lancée sans levée de fonds mais uniquement grâce à de la « love money », la start-up tend à se développer à l’international, d’après son dirigeant : « Nous n’avons pas encore les ressources humaines nécessaires pour couvrir un autre marché que celui français mais l’international reste dans un coin de notre tête. D’ici un ou deux ans, il sera temps d’y aller. »

Période de transition

Diplômé de l’Université Paris-Dauphine en finance, Nicolas Arnaud s’est d’abord orienté dans le secteur bancaire. Mais voilà, l’envie de se lancer dans les nouvelles technologies prend le dessus et le pousse à refaire un master, cette fois, en entrepreneuriat. « Lorsque je travaillais pour une banque, j’avais l’habitude des rendez-vous avec des dirigeants plutôt successful. Ils me partageaient souvent leurs anecdotes et m’expliquaient comment ils en sont arrivés là. Puis, un jour, je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? » », se souvient-il avec nostalgie.

Il n’en faut pas plus pour que le futur dirigeant lance une première entreprise, Email Catcher, un logiciel permettant d’extraire des adresses e-mail. S’il a désormais passé la main, c’est pour se consacrer pleinement à son nouveau projet, MagiLeads. « Quitter une première aventure dans laquelle on a investi beaucoup d’énergie et de passion pour se replonger dans une seconde reste difficile psychologiquement », confie-t-il. Mais, pour le cofondateur, l’entrepreneuriat, au-delà de la liberté, implique de sortir de sa zone de confort et de se remettre en question pour avancer : « Il faut persévérer, même si l’on rencontre des échecs, quitte à changer de projet, explique-t-il. La persévérance permet d’acquérir de l’expérience. C’est la clé de la réussite. » Et quand la coupe est pleine, son remède : faire du sport pour repartir l’esprit serein et plus déterminé que jamais.

Le créateur étranger

Selon son lieu de résidence et sa nationalité, l’entrepreneur ou le créateur étranger peut être tenu d’effectuer certaines démarches afin d’exercer une activité industrielle, commerciale ou artisanale sur le territoire français.

Personnes concernées

Sont concernés au sein de l’entreprise l’administrateur ou le représentant permanent d’un groupement d’intérêt économique (GIE) à but commercial, l’associé ou le tiers qui a pouvoir de diriger, gérer ou engager à titre habituel la personne morale, l’associé tenu indéfiniment ou indéfiniment et solidairement des dettes sociales, le représentant légal d’associations Loi 1901 émettant des obligations et exerçant une activité économique depuis au moins deux ans, le représentant légal des associations de change manuel et la personne physique qui a pouvoir d’engager une personne morale de droit étranger au titre d’un établissement, d’une succursale, d’une représentation commerciale implantée en France ou d’une agence
commerciale d’un État, collectivité ou établissement public étranger établi en France et effectuant des actes de commerce

Sont aussi concernés le commerçant, l’artisan ou toute personne qui a pouvoir de l’engager à titre habituel

Les démarches à effectuer

Ces démarches varient selon les cas.

Personnes de nationalité étrangère résidant régulièrement en France et souhaitant y exercer une activité commerciale, industrielle ou artisanale

L’étranger créateur ou repreneur d’entreprise sera dispensé d’accomplir les formalités en préfecture s’il est ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse. À noter que les ressortissants de la Roumanie et de la Bulgarie se trouvent soumis à un régime transitoire : ils relèvent des mêmes dispositions que les ressortissants tiers.

L’étranger créateur ou repreneur d’entreprise sera également dispensé d’accomplir ces formalités en préfecture s’il possède une carte de résident, une carte de résident « longue durée-CE », une carte de résident algérien de 10 ans ou « vie privée et familiale », une carte de séjour temporaire « vie privée et familiale » ou une carte « compétences et talents ».

À défaut de satisfaire aux conditions précitées, l’étranger créateur ou repreneur d’entreprise doit demander une carte de séjour temporaire autorisant l’exercice d’une activité non salariée. Pour ce faire, il doit s’adresser à la préfecture du département de son domicile et remplir une demande de carte de séjour temporaire. Nombre de pièces justificatives doivent être produites à l’appui de cette demande dont la liste complète figure à l’arrêté du 12 septembre 2007 relatif aux documents à produire pour la délivrance de la carte de séjour temporaire autorisant l’exercice d’une activité commerciale, industrielle ou artisanale. Si son dossier est complet, l’intéressé se voit remettre un récépissé de dépôt de demande de carte de séjour temporaire qui lui permettra d’effectuer les formalités de création ou de reprise de l’entreprise auprès du centre de formalités des entreprises compétent.

Personnes de nationalité étrangère ne résidant pas en France et souhaitant y exercer une activité industrielle, commerciale ou artisanale

Si l’étranger créateur ou repreneur d’entreprise souhaite établir sa résidence habituelle en France pour y exercer une activité industrielle, commerciale ou artisanale, il sera dispensé de toute formalité s’il est ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

À défaut de satisfaire aux conditions précitées, l’étranger créateur ou repreneur d’entreprise doit effectuer auprès des autorités diplomatiques ou consulaires françaises territorialement compétentes dans son pays de
résidence une demande de visa long séjour. Il sera alors procédé à l’examen de la viabilité économique de son projet et de sa capacité à générer des revenus suffisants. Dans les deux mois qui suivent son arrivée
sur le territoire français, l’intéressé doit solliciter une carte de séjour temporaire portant mention de l’activité exercée.

Si l’étranger créateur ou repreneur d’entreprise ne souhaite pas établir sa résidence habituelle en France pour y exercer une activité industrielle, commerciale ou artisanale, il sera dispensé de toute formalité s’il est ressortissant d’un État membre de l’Union européenne ou d’un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

À défaut de satisfaire aux conditions précitées, il est tenu d’effectuer une demande préalable auprès du ressort du siège social de l’entreprise sauf cas de dispense. Cette déclaration peut être réalisée par envoi
d’une lettre recommandée avec accusé de réception, par dépôt en préfecture par une personne mandatée par l’entrepreneur ou par dépôt en préfecture par l’entrepreneur lui-même.

Si son dossier est complet, l’intéressé se voit remettre un récépissé qui lui permettra d’effectuer les formalités d’immatriculation de l’entreprise auprès du centre de formalités des entreprises compétent.

A qui s’adresser ?

  • Différents interlocuteurs doivent être mentionnés :
  • la préfecture du département où le créateur ou repreneur étranger souhaite exercer son activité non salariée
  • le site internet http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ concernant les informations des visas pour l’exercice d’une activité professionnelle en France
  • Pour accéder au formulaire de demande : se rendre sur le site du ministère des finances www.minefi.gouv.fr

Tesla et Elon Musk : l’admiration malgré les difficultés

Tesla, entreprise américaine réputée à l’international grâce à son dirigeant Elon Musk a annoncé licencier 4 000 personnes pour accéder à la rentabilité d’ici les prochains mois. Créée en 2003, l’entreprise ne remplit pas ses objectifs et n’arrive toujours pas à dégager de réels profits. Célèbre pour ses berlines électriques, l’entreprise connaît un véritable succès difficile à suivre pour ses salariés et son dirigeant. L’entrepreneur au charisme emblématique s’est vu obligé de supprimer des emplois pour répondre aux attentes des acheteurs ainsi qu’à celles des investisseurs. Une action pourtant comprise par toute sa communauté et les personnes licenciées.

Tesla en grande difficulté

Une des entreprises les plus reconnues d’Elon Musk parmi Space X, Hyperloop et The Boring Company reste Tesla. Cette entreprise américaine conçoit des voitures électriques. Elle vient de rencontrer beaucoup de déboires particulièrement à cause d’un accident survenu le 19 mars 2018 en Californie qui a tué le conducteur de la Tesla. Ses derniers modèles possèdent une option de pilotage automatique qui requiert tout de même de l’attention de la part du conducteur. L’accident s’est produit en pilote automatique et a donc remis en cause la technologie de Tesla. Une enquête a été ouverte pour déterminer la responsabilité de l’entreprise dans cet accident.

Tesla impressionne par son business model et sa technologie innovante. Cependant, les difficultés de production engendrent des réticences de la part des investisseurs. Au premier trimestre, Tesla a reçu 450 000 commandes de son dernier modèle, le modèle 3. Une telle demande a nécessité de revoir le système de production pour réussir à suivre le nombre de commandes. L’entreprise rencontre de véritables difficultés à suivre le rythme imposé. En 2017, Tesla a seulement pu concevoir 80 000 exemplaires de son modèle 3 alors que le constructeur souhaitait à l’origine en produire 5 000 par semaine. Les objectifs non atteints de l’entreprise ont engendré des pertes considérables. En 15 ans d’existence, Tesla n’a jamais connu la rentabilité. Durant le dernier trimestre de 2017, les résultats étaient très alarmants pour les investisseurs. En l’espace de trois mois, l’entreprise a perdu 671 millions de dollars. Pour répondre aux difficultés, Elon Musk a annoncé le 12 juin être obligé de se séparer de 4 000 employés pour obtenir la rentabilité.

Un licenciement applaudi

Elon Musk est connu pour son charisme et son humour. À l’occasion du poisson d’avril, l’entrepreneur avait fait un pied-de-nez aux investisseurs avec des blagues concernant une possible banqueroute. Ses publications sur Twitter avaient beaucoup amusé les internautes mais les blagues ont fait chuter le cours de l’action Tesla. Elon Musk est connu pour ses notes d’humour mais avec son annonce du 12 juin et la publication de son e-mail adressé aux salariés, il aurait pu rencontrer la colère des haters et pourtant. Le post de l’entrepreneur a été massivement diffusé avec 11 000 retweets et 71 000 likes, de nombreuses personnes ont partagé ce message et des salariés licenciés se sont exprimés. Parmi eux, des personnes ont fait le choix de remercier Tesla et son dirigeant. Un licenciement massif comme celui-ci engendre rarement des applaudissements particulièrement de la part des employés.

Tyler Lindell (ancien employé de Tesla) sur Linkedin : « Être renvoyé est un sentiment étrange, mais peut-être que ce n’est pas si mal de partir d’un groupe si talentueux incluant d’autres développeurs, managers et VP. »

@seekevinrun : « J’ai été renvoyé de Tesla hier et ça fait mal (énormément!), c’était la bonne chose à faire pour l’entreprise. Je ne regrette pas d’avoir tout donné et dans un sens faire mes adieux est ma dernière contribution. Je continuerais de chérir Tesla, en sachant que j’y ai joué un rôle. Merci pour ces années de souvenirs! »

Une confiance hors du commun

Leurs messages ont été grandement relayés et l’image d’Elon Musk continue d’impressionner les foules. Il s’agit de mettre en place une communication valorisante autour de l’entrepreneur et de son entreprise pour conserver une image positive. Ce licenciement est très largement bien accueilli par la communauté d’Elon Musk mais également par les investisseurs. À la suite du post annonçant la décision de l’entreprise, le cours de l’action Tesla a grimpé de 12,61% en seulement 5 jours. Tesla génère une confiance autant chez les consommateurs qui admirent les véhicules mais également chez les salariés très satisfaits de l’entreprise. Avec sa situation et ses difficultés financières, elle arrive tout de même à convaincre particulièrement par le charisme et l’humour de son dirigeant.

La rentabilité de Tesla reste un sujet tabou. Son dirigeant annonce depuis plusieurs mois pouvoir y arriver d’ici la fin de l’année. Le départ de 4 000 employés pourrait être une solution afin de revoir le système de production, mais pourtant, il ne s’agit pas d’un sujet tabou, bien au contraire. Elon Musk par ses multiples projets autour de ses différentes entreprises est considéré comme un génie. Le public et les investisseurs continuent de lui faire confiance, une chance pour Tesla qui vit des moments difficiles.

Ces cadeaux à offrir aux papas entrepreneurs

Le 17 juin, c’est la fête des pères. Célébrée chaque année en l’honneur de nos paternels, son origine remonte au Moyen-Âge, où les croyants honoraient Saint- Joseph, le père de Jésus-Christ. Mais la fête civile que nous connaissons aujourd’hui n’a été créée qu’au début du 20ème siècle aux États-Unis. Elle n’a été popularisée en France qu’en 1949 par un fabricant breton de briquets, Flaminaire. Voici une petite sélection de cadeaux qui feront plaisir à tous les papas entrepreneurs.

La fête des pères moins célébrée que la fête des mères… 70,8 % des Français adultes pensent souhaiter la fête des mères quand seulement 57,9 % en font de même pour leur père, selon un sondage Toluna réalisé pour le magazine spécialisé LSA (Libre Service Actualité, magazine professionnel consacré au commerce et à la consommation, ndlr) en juin 2017. De plus, 60,3 % des personnes interrogées déclarent offrir un cadeau à leur mère, contre 43,8 % à leur père. En cause, notamment, une difficulté à trouver un présent à ce dernier. Le casse-tête dans le choix d’un cadeau peut devenir encore plus dément si ce membre de la cellule familiale est un entrepreneur. De nombreuses pistes sont pourtant à envisager.

Une bande dessinée

Pour les fans de lecture et d’entrepreneuriat, pourquoi ne pas opter pour une BD… La série de bande dessinée «  Entrepreneurz », créée par Clément Grandjean en 2012, propose de vous faire découvrir d’une manière humoristique le quotidien de deux jeunes entrepreneurs, avec tous les petits soucis et déconvenues de la création d’entreprise. Ils devront faire face aux difficultés financières, aux problèmes administratifs ainsi qu’aux échecs qui surviennent tout au long de l’aventure. Trois tomes existent dont l’un porte sur le marketing relationnel, écrit avec la participation de Jean Philippe Hulin, professionnel sur le sujet : « BD Entrepreneurz – Marketing relationnel » apporte de manière ludique des solutions pour faciliter la prospection et faire décoller son activité. Côté prix, pour le pack de trois bandes dessinées, il faut compter 43 euros. Un bon moyen de se détendre pendant ses pauses ou son temps libre.

Des coffrets cadeaux

Plusieurs sortes de coffrets cadeaux peuvent faire plaisir à un dirigeant. Pour les fans de sport, des coffrets personnalisés « StadiumBox » sont proposés aux couleurs d’une équipe de football ou de rugby. Pour cent euros, il est, par exemple, possible d’obtenir deux places pour un match et un kit de supporter comprenant des « tap-tap » (bâtons d’applaudissement gonflables, ndlr) et du « fanbrush » (maquillage aux couleurs du club, ndlr). Les entrepreneurs qui prennent soin de leur apparence seront, eux, ravis de recevoir des produits pour leur barbe. La start-up française Big Moustache, lancée en 2013, propose un coffret pour le rasage à 60 euros. À l’intérieur, un rasoir, un blaireau, un bol, un savon, une crème, un soin et une serviette 100 % coton. Enfin, pour les admirateurs de belles chaussures, le kit d’entretien élaboré par M. Moustache s’avère, lui aussi, une bonne option. En bois, il se compose d’un cirage marron, un raviveur de couleur, un imperméabilisant, du cirage noir, une brosse et une chamoisine pour redonner brillance et éclat aux souliers. Son prix affiché s’élève à 65 euros.

Un mug personnalisé

Le mug, un cadeau qui peut motiver le père entrepreneur à l’heure du café. Quoi de mieux qu’une tasse rappelant que l’on est le « meilleur papa entrepreneur du monde ». Une manière de démarrer sa journée sur une note positive. Un mug peut aussi être personnalisé avec des citations célèbres de dirigeants comme « Certains rêvent d’incroyables réalisations, pendant que d’autres restent éveillés et les font » de Nolan Bushnell, concepteur du jeu Pong et fondateur d’Atari. Fondé par  Chad Dickerson, le site de vente spécialisé dans les créations personnelles, Etsy, propose plus de 7 146 tasses à des prix abordables, avec plusieurs leitmotivs en lien avec l’entrepreneuriat comme « Day drinking from a mug to keep things professional »   (« Buvez chaque jour dans un mug pour garder une attitude professionnelle » en français, ndlr) ou « Make your mark » (« Imprimer votre marque » en français, ndlr).

Une montre, un indémodable

Pour le dirigeant qui n’a pas une minute à perdre, la montre reste un accessoire indispensable. Elle complète une tenue vestimentaire et signe la personnalité. Pour paraître moderne et jeune, la montre connectée s’avère un bon choix. La marque américaine Fossil créée en 1984 par Tom Kartsotis propose plusieurs modèles, de 150 à 300 euros. La « Fossil Q Explorist» permet, par exemple, de recevoir et répondre aux notifications des réseaux sociaux en un simple coup d’œil. Elle dispose d’applications comme Fit et Exercice Fit, qui donne, en temps réel, le nombre de pas effectués par jour, mais aussi le nombre de kilomètres parcourus et les calories brûlées.

Si ces cadeaux ne plaisent pas aux pères entrepreneurs, une meilleure façon de faire plaisir est envisageable. Celle de les soutenir dans leur projet. Pour les épauler dans leur désir d’entreprendre, pourquoi ne pas participer financièrement à l’entreprise avec l’aide des plateformes de crowdfunding et la « love money ».