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Une idée d’entreprise issue de la première entreprise

Isabelle Rabier une entrepreneure qui a le talent de créer des réseaux d’ambassadeurs.

Après ses études de commerce, sur les bancs de l’école, dans sa majeure Hec Entrepreneurs, Isabelle Rabier décide de créer une marque de dermo-cosmétique DERMANCE, pour laquelle elle développe un réseau de conseillères de beauté physique et en ligne. Elle constate qu’il existe une demande très forte des clientes pour recevoir un conseil personnalisé sur leurs produits cosmétiques mais qu’elles souhaitent parfois utiliser d’autres marques. Certaines viennent d’ailleurs lui demander d’intégrer son réseau de distribution alternatif. L’idée lui vient alors de distribuer toutes ces marques sous l’enseigne Jolimoi.

Une réussite liée à un long travail

Si l’entreprise rencontre aujourd’hui le succès, tout ne s’est pas fait tout seul. L’entrepreneure a dû travailler pendant 1 an sur le modèle économique du projet et sur comment donner à la fois de la valeur au client final, aux ambassadeurs et aux marques. Une fois convaincue que la technologie tenait la route et que le projet était attractif pour les clients, elle décide de procéder à un premier tour de table auprès d’investisseurs privés. Elle enchaîne pendant 9 mois un travail sur « la marque et le branding » afin de trouver le nom qui correspond à l’image qu’elle souhaite donner. Elle s’associe par la suite à Jennifer Fiorentino en charge du recrutement et de l’onboarding des Stylistes Beauté, puis à une CTO, Mathilde Lemee et complète l’équipe avec d’autres talents tels qu’Aurelia Clot en charge du marketing de réseau.

Quels sont les atouts d’avoir créé cette nouvelle entreprise ?

Lancée en septembre 2017, l’entrepreneure constate des différences avec la première expérience. Déjà car l’« excitation n’est pas la même » et que la « première entreprise est toujours unique ». L’association ne se réalise pas de la même façon : « Autant pour la première société, l’association était sur les bancs de l’école et facile, autant la manière dont j’ai constitué l’équipe fondatrice se fait de manière plus rationnelle. Je suis allée chercher des compétences et je savais les qualités et valeurs des personnes avec lesquelles je souhaitais m’associer ». Mais ce n’est pas tout. La fondatrice pouvait compter « sur le soutien de ses anciens actionnaires », qui ont décidé de remettre au pot pour cette entreprise. Gain de temps donc pour l’entrepreneure qui n’a pas eu besoin de rechercher le soutien financier pour lancer le produit et réaliser un test sur le marché. La connaissance de certains éléments comme le pacte d’actionnaires l’ont aidée.

Une différence avant tout d’activité.

Pour elle la différence réside surtout sur la nature de l’activité. Dans la première activité, ils sont sur un modèle dit « intégré » avec une plateforme digitale alors que la deuxième entreprise est « beaucoup plus technologique. Il s’agit en effet  d’une plateforme en BtoBtoC. Celle-ci permet à un ensemble de marques d’accéder à des modèles de ventes via des ambassadeurs ». Si les deux boîtes étaient technologiques, la première entreprise était dans le R&D côté biologie alors que la nouvelle entreprise est une boîte de technologie IT. Son nouveau défi ? Recruter les bonnes personnes pour poursuivre la croissance.

L’art de négocier avec le cédant

Les points de vue du repreneur et du vendeur sont par définition antagonistes et les discussions vont permettre de se connaître, de poser les points d’accord et surtout de voir si des solutions peuvent être trouvées sur les points de friction. Enfin, pour chacun d’entre eux, l’important est de tirer le meilleur parti de la négociation. L’art de négocier avec le cédant : un art véritable à maîtriser.

Maîtriser les éléments de la négociation

Pour la reprise d’une entreprise : 

  • la valorisation de l’entreprise,
  • les dates d’arrêté des comptes pour fixer les éléments de prix et de garantie de la garantie,
  • les éléments du prix : prix de base, éléments de prix complémentaires (clauses de earn out), crédit vendeur,
  • le calendrier de la vente et les délais,
  • les conditions de la passation de pouvoir,
  • la clause de garantie de passif lors de la reprise de parts sociales.

Pour la reprise d’un fonds de commerce : 

  • le contrat de bail,
  • la valeur des actifs cédés (qu’est-ce qu’un fonds de commerce) : matériel et agencements, clientèle, nature de l’emplacement…,
  • les stocks,
  • la reprise des salariés.

Maîtriser les clauses lors des négociations

La confidentialité

Dès le départ, Il faut savoir quelles sont les informations auxquelles vous aurez accès et ce qui est considéré comme confidentiel par le vendeur. Il faut aussi que vous sachiez quelles sont les personnes que vous pourrez rencontrer dans l’entreprise, en plus du dirigeant. Il peut aussi s’agir de partenaires extérieurs à l’entreprise : clients, fournisseurs, banques…etc. Lorsque le vendeur passe par un intermédiaire, la signature d’un accord de confidentialité est un préalable à toute rencontre avec le dirigeant.

L’exclusivité 

 Tant que vous n’avez pas d’engagement de la part du vendeur, considérez que vous avez des concurrents. Réussir à obtenir l’exclusivité est déjà une victoire même si la guerre n’est pas encore gagnée. La rédaction d’une lettre d’intention permet de rassurer le cédant sur le sérieux de votre démarche. Dans cette lettre, les éléments clés de la promesse de vente sont repris et son acceptation par le cédant vous engage vis-à-vis de lui.

Dans d’autres cas, le point de vue du cédant est exactement inverse : il préfère avoir le choix jusqu’au bout et ce sera à vous de lui expliquer votre position. L’accès à un niveau d’information suffisant : votre capacité à obtenir les informations sur l’entreprise en dit beaucoup sur la maturité du chef d’entreprise cédant dans sa démarche de cession et son intérêt pour votre proposition. Sa position peut être d’en dire le moins possible mais la vôtre est forcément opposée.

La question du prix 

 Le dossier d’évaluation de l’entreprise permet de lever un certain nombre de points de discussion entre vous et le vendeur et, bien qu’essentiel, ce point n’est pas le seul élément de discussion.

Ensuite, voici quelques points à vérifier avant de négocier le prix :

• Avez-vous les fonds propres nécessaire à l’acquisition de l’entreprise et à son développement ?

• L’entreprise que vous rachetez peut-elle supporter le montage financier envisagé ?

• Le prix demandé par le vendeur est-il réaliste par rapport au marché (opérations réalisées dans le même secteur) et est-il en phase avec votre analyse économique ? Au delà du prix affiché, les négociations vont donc très vite porter sur la valorisation d’éléments précis.

Mettez tous les atouts de votre côté.

Gardez bien en tête vos limites et vos objectifs. Bien souvent, on s’engage dans une discussion en cherchant avant tout à faire valoir sa proposition. Mais il ne faut pas oublier de prendre le temps de connaitre votre interlocuteur et de vous assurer de ses motivations réelles.

Vous devrez donc, au fur et à mesure, vous faire une idée des points de négociation réels c’est-à-dire des points sur lesquels les deux parties peuvent trouver un compromis sans aller au-delà de leurs limites et de leurs objectifs respectifs.

Préparez bien les rendez-vous et fixez dès que possible un calendrier comprenant les étapes clés de vos discussions. Les choses ne se passent jamais comme prévu mais cela permet de recadrer les discussions. N’hésitez pas à vous appuyer sur des tiers : Si le tête-à-tête avec le vendeur est indispensable, vous aurez besoin d’un conseil extérieur pour vous aider à bâtir vos propositions mais aussi à dénouer certains désaccords.

Par ailleurs, n’oubliez pas les aspects psychologiques dans votre relation avec le dirigeant qui veut transmettre son entreprise :

  • veillez à la qualité de la relation de part et d’autre,
  • mettez-vous à la place de votre interlocuteur et cherchez à comprendre quel est son univers, quelles sont ses valeurs, ses priorités et ses attentes,
  • sachez dire non,
  • soyez toujours positif lorsque vous formulez des critiques sur l’entreprise,
  • gardez votre bon sens en toutes circonstances même si vous êtes enthousiaste,
  • reformulez toujours les points d’accord obtenus pour éviter les malentendus.

Les erreurs à ne pas commettre !

• Ne pas savoir rompre :

– en cas de désaccord substantiel avec le vendeur,

– face à de faibles chances de succès dans la négociation,

– face à un interlocuteur peu fiable,

  • Ne pas se fixer des limites dans le temps : des négociations qui s’enlisent bénéficient rarement à l’acquéreur,
  • Poursuivre des discussions sur des bases irréalistes en termes de financement,
  • Ne pas demander de contreparties à de concessions,
  • Ne pas envisager toutes les solutions possibles,
  • Promettre le changement,
  • être seul ou mal accompagné,
  • ne pas prendre en compte les risques sociaux,
  • ne pas cerner les risques et les litiges latents.

Article par L’ÉQUIPE PASSER LE RELAIS | RÉSEAU PILOTÉ PAR LA CCIP

Une croissance en Franchise

Créée en 1998 par Claire Lanneau, sous forme associative, Babychou est devenue une référence incontournable en matière de garde d’enfants. Le concept de l’entreprise est issu de la rencontre de jeunes parents qui ne trouvaient pas de « nounou à leur pied ». Zoom sur le développement d’une entreprise qui compte déjà 73 agences

L’entreprise Babychou débute son aventure pour répondre au besoin de trouver des babysitteurs dans des familles mais sans en être eux-mêmes les employeurs. Elle se positionne rapidement comme un cabinet de recrutement, dans le jargon du métier appelée « des mandataires ». Elle est aujourd’hui considérée comme spécialiste de la garde d’enfants avec un service réactif et de proximité (notamment par rapport aux plateformes de services).

Premier virage en 2006.

Jusqu’en 2006, Babychou est construit sur un premier business model. Cependant, un changement réglementaire vient bouleverser l’entreprise et elle doit évoluer en seulement quelques mois. Le plan Borloo vient, en effet, de complètement modifier l’équilibre du marché. Il est désormais possible d’embaucher les babysitteurs, ce qui était auparavant limité au monde associatif. Claire Lanneau et son associé y voient une opportunité afin de mieux épauler les babysitteurs vis-à-vis des familles et à terme de mieux les suivre et les faire évoluer.

Le business model est donc remis en cause. Ils décident rapidement de passer d’un modèle de mandataire à un modèle de prestataire. Pour réussir ce « tour de force », ils n’hésitent pas à s’entourer de conseils. En l’espace d’un été, ils créent des modèles de contrat de travail et de prestations de services pour les clients… « Comme nous sentions que c’était le sens du marché, nous avons donc mis les moyens car nous savions que la rentrée scolaire représente LE moment où les décisions se prennent dans notre secteur » nous précise la fondatrice. Ils passent alors d’un modèle où ils se rémunéraient en frais de mandat à un modèle complètement différent.

Effet immédiat.

Le bouleversement est grand puisque désormais les entreprises (qui n’avaient pas le droit à l’époque d’investir le domaine des services à la personne et notamment celui de la garde d’enfants, ndlr) peuvent investir le marché. Ils passent naturellement d’une forme associative à une forme d’entreprise. « Comme c’est un marché réglementé pour les moins de 3 ans, nous n’avions pas le droit de vendre de la prestation de service même si elle était gérée comme une entreprise. » nous explique la dirigeante.

Si le cœur de métier reste le même, le service est désormais de « recruter avec soin des babysitteurs réguliers avec des process de recrutement élaborés ». Ils continuent la suite de leur aventure avec un site pilote à Paris et se développent rapidement en franchise. Avec ce nouveau business model, les deux associés génèrent rapidement un chiffre d’affaires plus élevé tout en n’abandonnant pas complètement le premier business model. Grâce à leur réactivité, Ils passent en peu de temps de quelques centaines de milliers d’euros à un million d’euros.

La poursuite en franchise.

Les entrepreneurs choisissent de poursuivre leur croissance en Franchise car cette méthode leur permet d’aller plus vite dans le développement de l’entreprise. « Ne faire que des agences en propre entraine beaucoup de frais. Comme nous sommes une entreprise de service, cela engendre de nombreux investissements mais qui ne sont pas d’ordre matériel. La conséquence en est qu’il se révèle difficile d’obtenir le soutien financier d’une banque. Or, Il faut financer des responsables d’agence sur 15 mois avant de pouvoir les rémunérer.

Actuellement, nos franchisés se développent encore plus rapidement et peuvent être rentables bien avant (en moins d’un an). Nous avons opté pour la Franchise car ce process nous permettait d’ouvrir de nombreux points de vente sans disposer d’une immense trésorerie. » nous confie la dirigeante.

Pour la sélection des candidatures en franchise, Claire Lanneau fait appel à un cabinet de recrutement, met en place une « zonification » et travaille avec un partenaire géomarketing pour évaluer le nombre de zones en France qui répond à leurs critères. « Nous avons constaté qu’il y avait plus d’une centaine de zones en France et la première franchise a débuté à Rennes. Aujourd’hui nous sommes implantés presque partout en France et dans les Doms ». Ils ont mis en place une animation du réseau qui compte aujourd’hui 4 personnes. « Ces derniers suivent les franchisés et vont les rencontrer même si nous organisons deux conventions par an et que nous proposons un catalogue de formations. Il s’agit de former les franchises sur les aspects de pilotage et gestion de leurs agences, aussi bien humains que financiers, pour arriver dans les meilleurs délais à la multi franchises ».

Des objectifs différents.

Bien que l’entreprise se développe de manière exponentielle, les objectifs des deux fondateurs ne sont plus identiques et ils décident de se séparer dès fin 2008. « Je sentais que mon associé n’avait pas forcément envie de développer davantage. Il n’avait pas les mêmes ambitions que moi. Cela m’a permis d’aller vers un développement plus serein car lorsqu’on n’est pas sur la même vision de l’entreprise et qu’il n’y a pas la même volonté de prise de risque, la croissance de l’entreprise est mise en jeu ». Leur séparation n’est pas immédiate puisqu’elle met un an à être effective. « Cela s’est bien passé mais cela a été un challenge. » nous confie la dirigeante.

Des changements mouvementés.

A partir d’une vingtaine d’agences, la dirigeante décide  de faire appel à un audit réalisé par un cabinet, Progressium, spécialisé en franchise et qui s’occupe depuis de leur recrutement. Parallèlement, Claire Lanneau et son équipe dirigeante changent de système d’informations pour mieux gérer les bases de données. Certaines franchises décident alors de sortir du réseau notamment « celles qui n’avaient pas l’esprit franchise . Nous avons décidé de réinvestir les zones qui ne sont plus couvertes. Nous avons ouvert 3 succursales en propre ». Le développement se poursuit et reste principalement en franchise puisque parmi les 73 agences de la marque seulement 8 demeurent en propre mais représentent tout de même près de 25 % du chiffre d’affaires. « Ce qui se passe depuis quelques années c’est que nous avons surtout ouvert des multi franchises, certaines ont jusqu’à 5 points de vente. ».

Une stratégie principalement sur la franchise.

Les objectifs ? Fixés il y a 3 ans en avril 2016 à Marrakech lors d’une convention, ils se sont donné le challenge de 100 agences en 2020 pour les 10 ans de l’entreprise. Pour y arriver l’entrepreneure possède une stratégie de développement claire : continuer le développement en franchise de manière prioritaire avec une possibilité pour tous ceux qui ont réussi la première franchise d’en ouvrir une deuxième. « Il faut avoir prouvé la capacité à gérer la première. Alors que nous attendions 5 – 6 ans pour laisser ouvrir une deuxième agence, je pense que nous allons le permettre dès la 3ème année pour ceux qui se sont révélés capables d’en gérer une. » nous indique la dirigeante.

Des agences tout de même en propre et une diversification à venir.

Pourtant la dirigeante compte bien continuer à ouvrir des agences en propre. « J’en ouvre un peu chaque année ces derniers temps. Je pense en ouvrir 2 – 3 cette année en région parisienne, tout simplement car cela rassure toujours. Nous avons un rôle d’exemple et cela nous permet de faire évoluer au mieux le savoir-faire. » Ce n’est pas la seule stratégie de l’entrepreneure puisqu’elle désire également développer le coté prestataire de services sur des sujets connexes. « Nous avons lancé des évènements de type anniversaires d’enfants ou pour un mariage. Cela représente 5 à 8 % du chiffre d’affaires, ce qui est déjà bien ! Nous allons notamment relancer une offre qui s’appelle les mercredis découvertes qui sont des sortes d’ateliers à la maison »

Une communication importante à venir.

Pour réussir son challenge l’entrepreneure sait qu’elle devra réussir un double défi : « continuer la transformation digitale de l’entreprise et renforcer la communication. Cela fait trois ans que nous faisons du sponso TV, que nous nous sommes mis sur le digital et que nous nous sommes entourés d’une agence média. Ce qui va être essentiel c’est d’améliorer notre pénétration de marché et notre notoriété. Nous sommes actuellement 4ème du marché et l’ambition est de prendre. la seconde, voire la 1ère place. »

Le choix de ne pas aller à l’international.

Si on devait se dire que l’international pourrait tenter la dirigeante, il s’avère que cela ne serait pas aussi facile que l’on pense. « Je n’ai pas vraiment encore décidé d’aller à l’international. Il faudrait que notre concept soit adapté. Celui-ci l’est en France car il y a beaucoup d’enfants avec un taux de fécondité proche de 2 par femme et avec une politique familiale soutenue. Il y a 750 000 naissances par an en France et dans les autres pays la natalité peut être moindre, le taux d’accessibilité au travail des femmes un peu moindre comme en Allemagne. Nous y pensons mais cela nécessitera une modification de notre concept ». S’il leur reste encore du chemin à parcourir, ils peuvent compter sur la Franchise expo pour réussir ce challenge et sur le développement des multi franchises. Nous leur souhaitons.

Fidéliser la clientèle en 2019 grâce au Community manager

La tâche du Community manager est rendue particulièrement délicate en raison de la volatilité des internautes. Ces derniers profitent de la liberté que leur offre internet et naviguent comme ils l’entendent. Même s’ils sont vos plus fidèles admirateurs. Ils peuvent vous quitter sans état d’âme du jour au lendemain pour un concurrent. 

Pour la huitième année consécutive, le blog du modérateur publie des résultats éloquents de l’enquête sur les Community managers en France. Cette année, 1 150 professionnels ont répondu à leurs questions et donnent le reflet de cette profession qui ne cesse de demander des compétences supplémentaires.

Quelques chiffres surprenants

Seulement 20 % des internautes prennent connaissance du contenu des publications sur tous ceux qui le partageront, soit 1 personne sur 5. Il reste déroutant de penser que 80 % des personnes partagent un contenu sans le lire. Un chiffre qui peut en décourager plus d’un.

Les but du community manager

Le rôle du Community manager reste de recruter et de fédérer les clients. Son activité a une composante « marketing et business développement », en étant à l’écoute des besoins des prospects et clients, et une composante « service clients » en prenant en compte leurs problèmes et leurs critiques. N’oubliez pas qu’il doit également garantir une relation client cohérente en fonction de la stratégie et protégez les valeurs de l’entreprise : sur quel ton interagir avec les fans ? Faut- il modérer certains propos ?…

Une approche humanisée de la relation clients

Le service clients communautaire instaure une relation « one-to-one » humaine, transparente et participative. La vision du marketing à l’ère du Community management est du côté de la personnalisation et dans l’échange ouvert aux commentaires des clients. Faire preuve de transparence et partager doivent être les maîtres mots de cette relation.

Les contenus qui impactent

Les Community managers sont de plus en plus nombreux à poster des vidéos avec les comptes de leurs marques. Les contenus qui génèrent le plus d’interaction » sont les vidéos (88 %), les images (85,5 %), les Lives (37 %), les GIF (36,5 %) et les infographies (28 %) selon une étude réalisée par Camille Alloing et Julien Pierre, enseignants-chercheurs à l’Université de Poitiers et à l’Audencia Business School de Nantes, auprès de 545 Community managers francophones. Il est clair que les vidéos et les images ont le vent en poupe sur les réseaux et qu’elles s’avèrent être un appui incontestable. A noter que près d’un Community manager sur deux (44 %) a recours aux vidéos en live dans ses évènements.

Des solutions professionnelles sur les médias sociaux

Des outils dédiés aux entreprises ont été créés sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Youtube ou Flickr. Ces outils permettent de gérer et fédérer votre communauté de clients. Ils demeurent d’une grande efficacité… à condition de les animer régulièrement et avec du contenu capable de susciter l’intérêt de la communauté et de se placer dans une relation interactive avec les clients. La créativité du Community manager reste essentielle pour communiquer de manière interactive avec sa communauté de clients : organisation de jeux, invitation à des soirées privées, débats, tests de produits, offres dédiées aux clients internautes, conseils et astuces.

Les stories, la marque de fabrique d’Instagram

Vous pouvez faire appel aux stories dans votre communication sur les réseaux sociaux. En 2018, ils sont 54 % à publier des photos ou des vidéos dans leurs stories Instagram ou Snapchat. 94 % des Community managers qui publient des stories le font sur Instagram, contre seulement 12 % sur Snapchat (ils étaient 27 % l’an dernier). Même Facebook obtient de meilleurs résultats à ce sujet (31 %).

Les qualités du Community Manager

Etre un enquêteur hors pair.

Le Community manager doit être en veille sur son secteur d’activité et devra sans cesse réaliser des investigations pour toujours être dans le courant. Il effectue également une veille informationnelle afin de chercher des idées judicieuses pour ses contenus. Sa veille, il doit la réaliser au travers d’outils dédiés s’il veut être performant. Il analyse et observe la concurrence. Il veille à ce qu’on dit de sa marque sur les réseaux sociaux et sur internet en général. En quelques mots, une tâche qui lui demande stratégie et compétences.

Un acteur qui joue le rôle principal.

Chaque Community manager gère une communauté, voire davantage selon les réseaux sociaux où l’entreprise est présente. Il doit savoir s’appuyer sur sa communauté pour la rendre active. Il ne se contente pas de rester derrière un écran et un clavier au quotidien. Être Community manager, c’est avant tout partir à la rencontre de sa communauté. En rencontrant les membres de sa communauté au travers d’événements, il fédère sa communauté.

Un modérateur indispensable.

Il assure la gestion de la réputation de l’entreprise sur la toile mais surtout joue rôle de modérateur en veillant à ce que les propos émis par les contributeurs au sein de la communauté ne puissent pas nuire à l’image de l’entreprise. Son rôle ne consiste pas uniquement à représenter et à faire connaître l’entreprise auprès des internautes. Il doit s’assurer que l’entreprise possède une image irréprochable. En quelques mots, le Community manager est un spécialiste en communication et marketing ayant la maîtrise d’internet.

Les obstacles sur le chemin du Community manager

1/ La surinformation, surnager au milieu de la jungle. Le surcroît d’informations partagées sur internet, les réseaux sociaux empêchent de donner une valeur ajoutée aux contenus. De nombreux rédacteurs web et blogueurs choisissent des titres incitatifs relatifs à des actualités à sensation et ne sont plus qu’à la recherche du scoop. En conséquence, la créativité s’appauvrit et il devient difficile d’émerger au milieu de cette jungle de contenus.

2/ Les moteurs de recherche, un véritable casse-tête. Se positionner sur les moteurs de recherche et notamment sur Google devient complexe. Google modifie régulièrement son algorithme et impose de nouvelles règles en matière de rédaction ou tout du moins, il les induit.

3/ La maîtrise des réseaux sociaux, un incontournable. Un Community manager doit parfaitement maîtriser les réseaux sociaux. Maîtriser un réseau social implique de connaître l’ensemble de ses fonctionnalités et son code de langage. Parmi eux sont intégrées des plateformes publicitaires qu’il faudra également cerner. Enfin pour chacun d’entre eux, il est bien d’avoir des utilisateurs référents qui seront des exemples de la bonne utilisation d’un réseau social.

SNAPDESK pour révolutionner l’immobilier des start-up

Ronan Pelloux, cofondateur de CREADS, a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Après avoir créé sa première entreprise, il se lance dans une nouvelle aventure fort de sa première réussite. Zoom sur un entrepreneur qui aime révolutionner les habitudes. 

Pourquoi avoir créé une nouvelle entreprise ?

Elle est issue de tout un parcours initiatique qui a mené jusqu’à la création de ma nouvelle entreprise. Quand je suis parti de CREADS en novembre dernier, nous étions une cinquantaine de personnes, nous avions des milliers de clients qui commandaient de la création graphique en ligne auprès de notre communauté. Nous étions vraiment sur le concept d’identifier un besoin et de fournir le meilleur freelance par rapport à la problématique et dans l’hyper réactivité pour fournir les créas. J’ai un profil plutôt innovateur et c’est ce qui me motive.

Après 10 ans chez CREADS, nous avons beaucoup discuté avec mon associé afin qu’il assure la continuité de l’entreprise alors que j’en resterai seulement actionnaire. Cela s’est révélé possible car nous avions mis un middle management solide que nous avions appelé les « A-players ». Grâce à cette autonomie, la transition s’est faite plutôt naturellement. Quand je me suis lancé, je voulais remettre en cause le modèle de l’agence traditionnelle de créa ce qui a d’ailleurs très bien réussi mais j’avais besoin d’un nouveau challenge. 

Que fait ta nouvelle entreprise ?

Je lance donc SNAPDESK où il s’agit de disrupter le bail de bureaux 3 / 6 / 9 qui ne correspond plus aux attentes des start-ups. Cette idée est issue de la période de croissance de CREADS puisqu’à chaque fois nous avions rencontré des difficultés à trouver des bureaux.

Nous avions commencé dans un incubateur mais au-delà de 10 personnes nous avons dû chercher un autre espace adapté à notre développement. Et là, les contraintes se sont avérées exponentielles puisqu’il a fallu payer la caution, les garanties, les frais d’agences et avancer le premier trimestre. Il y avait donc 16 mois de loyers à avancer sans compter les frais d’aménagements. A titre d’exemple pour un 150 m2 à Paris, c’est quasiment 100 000 euros qu’il faut mobiliser dès le premier jour. C’est une réelle problématique de bloquer autant d’argent dans une start-up alors que celle-ci préfèrerait financer sa croissance et son développement. 

En dehors de l’aspect financier y a-t-il d’autres conséquences ?

Finalement, cela démobilise de la partie opérationnelle et au bout de 18 mois, tu peux te retrouver dans des locaux trop petits. Il faut alors à nouveau rechercher des bureaux sauf que le bail n’a une durée que de 2 – 3 ans. La fois suivante et c’est ce que nous avons fait, tu prends beaucoup plus grand et donc cela coûte beaucoup plus cher. Tu commences alors à te poser la question de sous-louer ton espace afin d’équilibrer ton budget et cela n’est pas hyper viable. La start-up ne se sent pas vraiment chez elle et tu te retrouves à ne plus te sentir vraiment chez toi. C’est l’histoire classique des start-up qui au bout de 18 mois peuvent doubler leur taille ou diminuer de moitié suivant l’attraction pour le produit / service. Il faut en conséquence beaucoup de flexibilité. 

Est-ce une difficulté récurrente ?

Oui, de toute évidence. J’ai discuté avec de nombreux entrepreneurs et aucun n’avait vraiment envie de s’engager sur un bail 3 – 6 – 9. La flexibilité est recherchée mais avec ses propres bureaux. Pour l’avoir vécu, avoir son chez soi permet de créer son ADN et sa culture d’entreprise. Tu renforces alors ton équipe autour de tes valeurs. La difficulté quand tu sous-loues ou que tu te trouves dans des incubateurs par exemple, c’est que tu n’es jamais vraiment chez toi. J’ai senti ce paint point (point de douleur, ndlr) et dès que tu l’identifies, c’est en général qu’il existe une opportunité business. J’ai donc visé un secteur émergent, la property tech. De plus en plus de start-up se retrouvent face à des problèmes d’immobiliers. Je me suis spécialisé dans l’immobilier d’entreprise avec une expertise complémentaire tech car il y a beaucoup de choses à réinventer.

Que proposes-tu concrètement aujourd’hui ?

C’est une solution de bureaux dédiée à la demande de 100 à 500 m2 que je vais aménager et que je vais louer avec un poste entièrement équipé, des prestations de service comme le ménage, le café, internet… Chaque entreprise est comme en sous-location mais dans un espace qui lui est entièrement dédié.

Il s’agit de l’étape qui suit celle du coworking où tu es seul sur ton niveau dans un immeuble parisien classique. L’idée était de se dire que nous nous allions enlever les contraintes du quotidien. Pour réaliser cela, nous avons développé un logiciel en mode SaaS qui permet de gérer en même temps tout ce que pourrait gérer ton office manager. L’interface te permet autant de piloter l’accès des nouveaux collaborateurs à l’espace, que de gérer ton chauffage, ton internet, tes lignes téléphoniques, tes réservations de salles de réunion ou encore de signaler un problème comme une ampoule grillée… Tout se fait à l’aide de cette interface qui te permet de donner également des accès aux salariés. N’importe quelle demande pourra être traitée comme une corbeille de fruits en plus ou un petit déjeuner.

Quelles sont les différences avec les débuts entrepreneuriaux de CREADS ?

Je pense qu’il s’agit d’une nouvelle expérience entrepreneuriale avec d’autres paramètres. Il est vrai que CREADS, je l’ai lancé directement en sortant de l’école avec une vision de l’entreprise qui était peut-être un peu utopiste au départ. J’ai énormément appris avec elle et pour gagner du temps, je vais construire une équipe en recrutant des gens avec de forts niveaux d’expertises. Sur la première aventure et jusqu’à que nous ayons eu des investisseurs, c’était un peu la trésorerie qui guidait nos choix et nous avions eu des investisseurs qui nous structuraient alors que dans cette nouvelle aventure, l’approche est différente.

Aujourd’hui, le business plan est plus précis car nous savons exactement de combien d’argent nous allons avoir besoin, de qui, … Il y a une vraie vision structurelle des besoins. Sur CREADS, nous nous étions autofinancés les deux premières années. En conséquence, nous avons été contraints de faire des choses qui n’étaient pas forcément notre cœur de business pour financer la croissance. Il est même arrivé de démobiliser l’équipe pour des tâches qui ne sont pas les siennes. J’ai conscience désormais qu’il faut se financer assez rapidement et donc je prépare dès maintenant mon premier tour de table en amorçage Seed. 

Il y a des difficultés que tu n’avais pas chez CREADS ?

Non à part que je repars sans équipe et qu’il faut tout reconstruire mais a contrario, j’ai l’impression de savoir exactement dans quelle direction je me dirige. Je me souviens que pour la précédente société, j’étais paniqué à l’idée que mes amis et ma famille mettent de l’argent dans l’entreprise. Cela représentait une trop forte responsabilité pour quelque chose que je n’avais jamais fait. Alors que là, je mesure le niveau de risque et je suis conscient que je vais leur faire gagner de l’argent. Aujourd’hui, ils me disent : « c’est dommage, tu nous aies fait rater un bon investissement ». Je pense avoir gagné en confiance dans ma capacité à développer une entreprise. 

Ton quotidien a-t-il changé ? 

Oui car tu te retrouves à faire ce que faisaient tous les pôles de ton ancienne boite. Il te faut donc gérer un peu tous les sujets. Il s’agit aussi d’un monde nouveau puisqu’il est lié à l’immobilier. J’aime bien la nouveauté parce que j’ai besoin d’apprendre en permanence de nouvelles choses et je suis dans cette phase d’apprentissage où je lis beaucoup de documentation sur ce marché. J’aime bien le challenge d’être un « game changer » dans cet écosystème. 

Quels vont être tes points principaux de développement ?

Je souhaite ouvrir une vingtaine d’espaces en 2019 et sourcer les espaces et les aménager car nous avons pour vocation à réaliser des espaces de travail. Je vais capitaliser sur mon expérience chez CREADS qui m’a permis de constater ce qui marchait bien et moins bien en termes d’espace de travail. Autre challenge : le recrutement avec des profils différents puisqu’il faudra des profils plus financiers par exemple car l’enjeu est plus important dans notre investissement à prendre le bail pour des start-ups et lisser l’ensemble des coûts sur plusieurs années, mettre en place de nouveaux logiciels car l’enjeu est de porter le risque du bail à la place des startups, et de recruter des profils tech car nous développons notre outil Saas et une interface web de désintermédiation des acteurs. 

Est-ce que ton rapport avec les gens a changé depuis ton départ de CREADS ?

Au niveau de CREADS, cela n’a pas été quelque chose de simple car j’étais très proche des collaborateurs en tant que fondateur. Au final, ils ont compris ma démarche. Aujourd’hui l’institution est suffisamment solide pour poursuivre sa croissance. Auprès d’autres entrepreneurs, je me suis aperçu qu’ils étaient nombreux à être à leur deuxième ou troisième boite. J’ai vu que beaucoup allaient plus vite pour leur deuxième entreprise et ils sont très à l’écoute de mes nouveaux challenges. Chez mes proches, cela n’a rien changé. 

Le coaching : gadget ou nécessité ?

Le coaching est souvent décrit pas les uns comme un phénomène de mode ou bien le contraire comme une réelle opportunité pour se connaitre soi-même pour développer son entreprise. Alors, Le coaching : gadget ou nécessité ?

Une étude Odoxa pour Vistaprint, enquête réalisée auprès de 603 chefs d’entreprise (PME) et indépendants du 19 mars au 2 avril 2019. Echantillon de 603 chefs d’entreprise (PME) et indépendants montre que 71% des jeunes entreprises ont besoin d’être mieux aidées et conseillées dans la conquête de nouveaux clients, et 52% des interrogés déclarent que c’est au moment où ils cherchent à développer leur entreprise que cet accompagnement fait le plus défaut. 31% des dirigeants de jeunes entreprises disent se sentir seuls pour faire des choix. 39% des entreprises évoquent un manque d’accompagnement au moment de la création, phase où les entrepreneurs se consacrent principalement au développement des produits et/ou services, plutôt qu’aux tâches de management.

Pierre-Edouard Bouygues, Responsable Vistaprint France, analyse : « La France compte aujourd’hui 3,7 millions de TPE pour 2,4 millions de salariés. Ils possèdent toutes les casquettes du responsable : financier, commercial, recruteur, acheteur, prestataire… autant de métiers susceptibles de les détourner de leur objectif principal lié à la survie de leur entreprise : générer de la croissance et se développer. »

L’entrepreneur est un homme ou une femme d’action, engagé dans son projet

Il mobilise de l’énergie mentale et physique pour dépasser les obstacles. Les yeux fixés sur son cap, il ou elle jongle avec les aléas du quotidien, tout en guettant les opportunités qui pourraient se présenter. Multiplier les contacts, entraîner ses partenaires, repérer les relais de croissance, recruter son équipe, planifier sa progression sans pour autant se disperser. C’est bien parce que l’entrepreneur doit, tout à la fois, convaincre les business angels et ses futurs clients, nouer des partenariats, garder l’œil sur son business plan, bref anticiper en permanence, qu’il lui sera utile de rencontrer un coach.

Que peut donc apporter un coach ?

Pour n’importe quel professionnel qui doit assumer des responsabilités, prendre des décisions souvent difficiles, trouver un positionnement afin que ses relations d’affaire soient fluides et productives, la question du coaching se pose. Les entrepreneurs oublient souvent de s’occuper de l’essentiel : eux-mêmes.

Dans les entreprises innovantes en termes de ressources humaines, le coaching est aujourd’hui un outil standard pour les cadres en développement et les dirigeants. L’entreprise leur signifie ainsi qu’ils ont de la valeur et qu’ils doivent exercer leur mission autrement qu’en restant le nez collé au pare-brise ! Il est crucial que les dirigeants apprennent à s’arrêter deux heures toutes les trois semaines pour faire le point, mettre à plat leurs difficultés, revivifier leur créativité et leur motivation, se donner de nouvelles options. Bref, pour remettre de la cohérence dans leur vision et dans leur action, toujours menacée d’éparpillement.

Le coach, aide à la réflexion

Avez-vous remarqué qu’au retour d’une semaine de vacances – pendant lesquelles nous avons oublié toutes les questions professionnelles – les solutions apparaissent dans une sorte d’évidence, alors qu’avant de partir, tout semblait irrémédiablement embrouillé ? Notre esprit, reposé, décanté, a fait le tri de l’urgent et du reste, de l’important et de l’accessoire. Le coaching ne s’apparente pas à des vacances. Il s’agit plutôt d’un travail d’une nature différente mais ouvre les mêmes possibilités.

Durant le temps du travail avec le coach, on parle du projet et de la stratégie. On réfléchit à la manière de mener une négociation, d’organiser son temps ou de manager un collaborateur. Tout est ouvert, tout est matière à solutions. Bien utilisé, le coaching peut faire jaillir des étincelles entre deux idées inattendues, ouvrir de nouvelles voies de développement, renforcer notre confiance en vue d’une échéance importante. Parfois on découvre qu’avec un peu d’énergie bien placée, on peut faire avancer son affaire bien plus qu’on ne l’aurait imaginé. En un mot : on en ressort plus fort.

Article par Marc Traverson
Coach associé, Acteus
Blog : www.troisiemevoie.com

En portage salarial, suis-je vraiment mon propre patron ?

Le portage salarial est aujourd’hui reconnu pour ses nombreux avantages et représente un statut  souvent adopté par les consultants. Cependant, vous pouvez parfois avoir l’impression qu’ils ne sont pas leur propre patron car il existe un contrat de travail. Zoom sur les raisons qui font que le portage salarial représente une source de liberté au même titre qu’une création d’entreprise traditionnelle.

Rappelons d’abord que le portage salarial se base sur l’article L1251-64 du Code du travail. Il le définit comme une relation contractuelle tripartite entre une « entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes ». Si techniquement vous demeurez considéré comme un salarié puisque vous êtes lié par un contrat de travail à l’entreprise de portage salarial, vous conservez une l’indépendance, caractéristique des chefs d’entreprise. Autrement dit, en contrepartie de votre travail, vous recevez un salaire, qui est en réalité indexé sur votre « chiffre d’affaires ». Concrètement, vous proposez votre contrat de prestation avec les éléments de la négociation à l’entreprise de portage salarial. Celle-ci signe un contrat de prestation avec l’entreprise et vous signez avec elle un contrat de travail pour la durée de la mission. Mais en quoi est-ce différent d’une relation patron / salarié ?

1/ Une autonomie unique pour un statut unique

Le premier élément qui distingue un salarié disons classique, d’un consultant en portage salarial, c’est la forte autonomie dont dispose le salarié porté. Un peu comme un gérant salarié d’une SARL ou un dirigeant salarié d’une SAS. Ces chefs d’entreprises peuvent avoir avec un statut social de salarié, doivent obéir à des formalités légales et administratives vis-à-vis des organismes sociaux et fiscaux, vis-à-vis du Code du Travail, voire du Code du Commerce, mais leur fonctionnement au quotidien ne ressemble pas du tout à une relation classique bien connue, entre un patron et un salarié. Le consultant en portage salarial demeure libre, doit être autonome et peut décider d’accomplir ou non une mission ou un travail. Il reste libre de son emploi du temps. Il exécute sa prestation à sa manière, puisque les exigences sont celles d’un client et d’un contrat de prestation. Le porté possède ainsi en réalité une liberté équivalente à celle d’un patron qui déciderait d’accepter de réaliser une prestation pour un client.

2/ Une prospection libre

La convention collective du portage salarial insiste sur le fait que le salarié porté demeure complètement libre dans sa prospection commerciale. Autrement dit vous n’avez pas de compte à rendre sur votre manière de prospecter ou de choisir vos clients. Vous restez libre dans votre démarche d’acquisition et vous pouvez développer à votre manière votre « entreprise ». Les sociétés de portage salarial vous offrent souvent des opportunités mais que vous êtes libre d’accepter ou non, comme un patron qui adhèrerait à un réseau afin de développer ses affaires.

3/ Vous demeurez maître de votre clientèle

Le porté possède une autonomie totale sur le choix de ses missions et négocie lui-même la rémunération de sa prestation ainsi que la prestation. Nous sommes bien loin du salariat où tout reste plus ou moins figé et où vous pouvez vous retrouver à effectuer un travail imposé et qui vous ravirait moins. A chaque mission vous pouvez adapter le prix de vente de la prestation. En d’autres termes c’est votre niveau d’expertise du consultant porté, votre  capacité commerciale à négocier qui permettent de déterminer votre rémunération. Le portage salarial est particulièrement intéressant si votre niveau d’expertise est fort. De nombreux portés refusent d’ailleurs d’entrer dans le « contrat de travail classique » car ils possèdent une compétence rare et qu’ils peuvent ainsi facilement adapter leur rémunération à sa valeur sur le marché.

4/ Des cotisations qui donnent des droits

Ce régime est parfois considéré comme plus coûteux. Cependant si on peut considérer que le salarié porté cotise davantage, il s’agit souvent en réalité du paiement pour un service rendu pour des prestations auxquelles il n’aurait pas droit avec d’autres régimes comme les cotisations retraite, chômage, prévoyance, complémentaire santé, etc… La rémunération de la société de portage salarial vous donne quant à elle l’opportunité de ne plus vous soucier d’une partie de l’administratif, de la comptabilité, de la vie juridique et sociale de votre activité, pour vous concentrer sur votre prestation ou l’acquisition de nouveaux clients.

5/ Une terminologie qui indique que vous êtes votre propre patron

La terminologie montre bien que le porté demeure plus proche du patron que du salariat. Même s’il existe un contrat de travail entre la société de portage salarial et le porté, il est en réalité régi par le contrat de prestation qui est signé entre la société de portage salarial et l’entreprise cliente. Contrat de prestation, client, chiffre d’affaires, prospection, négociation restent donc des termes utilisés et qui font de vous un patron protégé.

Autant de raison qui font que le salarié porté est bel et bien son propre patron, mais sous une forme différente et innovante !  Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter des E-books gratuits pour se lancer en tant que consultant freelance.

Finalités et conditions de l’essaimage en PME

L’essaimage est source de développement pour une PME. Il demande cependant de bien appréhender les finalités mais aussi les conditions pour le réaliser. Processus organisationnel particulièrement adapté pour lever certaines difficultés spécifiques liées au développement de la PME, il mérite qu’on lui porte attention.

Qu’est-ce que l’essaimage ?

L’essaimage est une démarche volontariste. Une entreprise accompagne un ou plusieurs salariés dans la création d’une nouvelle entreprise. La finalité de cette pratique a souvent été réduite à la gestion de la mobilité des salariés. Notamment dans les grands groupes. Pour autant, les logiques sont plus variées. De même, l’essaimage est loin de se limiter aux grandes entreprises.

L’essaimage est un processus organisationnel se révèle particulièrement adapté pour lever certaines difficultés spécifiques liées au développement de la PME.

 

  • La diversification de la PME est souvent au cœur des difficultés. En effet, elle suppose un déplacement sur des nouveaux savoir-faire et/ou des nouveaux marchés. Cette manœuvre requiert des ressources et des acteurs peu familiers. Le dirigeant peut y être réfractaire par peur de perdre son autonomie. Cependant, l’essaimage réduit ces incertitudes en se déployant sur des ressources de proximité telles les finances personnelles du salarié et les relations de confiance.
  • L’externalisation présente un risque élevé de dislocation organisationnelle pour une PME. En effet, la faible spécialisation et la petite taille induisent une forte imbrication des parties de sorte que le déplacement d’un maillon est particulièrement perturbant. Dans cette optique, l’essaimage peut être un levier facilitant l’externalisation. Effectivement, il se déploie par tâtonnement sur la base des interrelations préexistantes.
  • La gestion de la mobilité des salariés est souvent un problème pour bon nombre de PME. En effet, ces entreprises sont souvent fortement dépendantes d’individus clés dont le maintien est stratégique. Ces salariés peuvent avoir des attentes d’évolution professionnelle que la PME n’est pas toujours en mesure de satisfaire. Dans cette perspective, l’essaimage pourrait être une modalité par laquelle une PME pourrait accorder une « promotion » à un salarié tout en continuant à bénéficier de son savoir-faire.

Quelles sont les conditions pour réussir l’essaimage ?

  • Les employés sont relativement autonomes et polyvalents dans le sens où ils ont été amenés à occuper des fonctions variées dans différents contextes organisationnels.
  • L’exercice d’un large répertoire de rôles renforce leur capacité d’improvisation : c’est à dire créer des formes nouvelles sur la base de ressources à disposition. De telle aptitudes sont plus clairement attendues et valorisées dans des entreprises de taille modeste.
  • La stratégie du dirigeant est davantage intuitive. En effet, elle se construit essentiellement sur la base des opportunités qu’il perçoit dans son environnement direct. Cette attitude l’amène à adopter un comportement proactif ; par exemple en stimulant la prise d’initiatives chez les salariés. Un tel comportement est facilité dans une PME où les possibilités d’échanges en face et face sont plus fréquentes du fait de la proximité physique.
  • La capacité du dirigeant et de l’employé à s’engager dans une interaction respectueuse où chacun influence réciproquement l’autre. Les échanges passés entre le dirigeant et ses employés contraignent fortement cette capacité. Si l’histoire de leur relation est riche, les acteurs pourront s’engager avec aisance dans une interaction susceptible d’être performante de par la conviction (ou confiance) des acteurs dans les conséquences positives de leurs actions.

Article par Eric Michael Laviolette

Financement du risque dépendance : tour d’horizon des initiatives publiques et privées

Le vieillissement démographique, phénomène propre aux sociétés modernes mais dont l’ampleur est désormais mondiale, n’en finit plus de questionner les systèmes de protection sociale qui se sont constitués au cours du XXèmesiècle. Le problème est évidemment majeur en ce qui concerne les systèmes de retraite et d’assurance-maladie : en 2050, près d’un Français sur trois sera âgé de plus de soixante ans[2], et la société devra être capable d’en payer la pension et les soins.

Mais un autre risque prend une place croissante dans le débat public : la dépendance.

Elle a ceci de pernicieux qu’elle se développe dans un angle mort de notre système de protection sociale. Les actifs sont couverts contre les risques de décès, d’invalidité et d’incapacité au moyen d’un contrat d’assurance prévoyance qui compense les pertes de revenus subies. Les retraités, eux, n’ont longtemps pas disposé d’un contrat équivalent, et devaient s’en remettre à la solidarité familiale.

Sous l’effet combiné de l’allongement de l’espérance de vie et de la hausse des coûts associés à la dépendance (développement des soins, médicalisation et adaptation du logement, recrutement d’aides à la personne), la solidarité familiale, bien que toujours fortement mobilisée[3], a progressivement montré ses limites.

Certains assureurs ont réagi adroitement à ce tournant dans l’histoire de notre système de protection sociale. Dès 1985, AG2R[4] a été précurseur en lançant Safir, un produit d’assurance spécifiquement consacré au risque d’invalidité des plus âgés. Si sa gamme s’est développée depuis, la notion de dépendance devait recevoir un traitement plus large des pouvoirs publics.

En 2002 a été mise en place l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).

Son montant dépend de l’appartenance de l’individu à un GIR, un groupe iso-ressources. Les six niveaux de GIR (de GIR6 pour l’autonomie à GIR1 pour la dépendance totale) dépendent de l’aptitude de la personne dépendante à effectuer des tâches diverses, tels l’orientation, la toilette, l’habillage ou les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur[5].

Si le rapport remis par Bertrand Fragonard en 2011[6] notait que ce système avait permis à la France de prendre en charge autour de 70% des dépenses entraînées par la dépendance, au prix d’un engagement légèrement supérieur à la moyenne européenne, il relevait également le manque de clarté de l’application de la grille AGGIR et l’insuffisance de l’APA pour les personnes dépendantes logées en établissement spécialisé.

Les scandales et les dérives des EHPAD

Récemment, les scandales liés au coût[7] et aux dérives[8] des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ont renouvelé l’actualité de la question de la dépendance. Dominique Libault, dans son rapport sur la dépendance[9] rendu fin mars, a retenu des priorités mettant essentiellement en œuvre la puissance publique, parmi lesquelles la promotion des « métiers du grand âge » et une diminution ciblée du reste à charge du recours à un établissement spécialisé pour les ménages les plus pauvres.

Le défi de la dépendance appelle toutefois une réponse plus large, déclinée en de multiples volets correspondant aux nombreuses réalités de ce nouveau risque social. Plutôt que d’établir une cinquième branche de la sécurité sociale, il s’agit d’abord de profiter du plein potentiel des solutions en place. Comme le soulignait Dominique Libault dans un précédent rapport sur la protection sociale complémentaire[10], les contrats d’assurance adaptés ne sont pas suffisamment souscrits par les principaux intéressés. Déjà en 2011, le rapport Fragonard imaginait la possibilité de normaliser les contrats d’assurance-dépendance, voire d’instituer un système universel obligatoire d’assurance privée spécifique à la dépendance et fonctionnant par capitalisation.

L’infrastructure d’aide

Au-delà du problème du financement, c’est l’infrastructure d’aide qui doit être développée. Comme le soulignait une étude du Crédoc réalisée notamment pour AG2R La Mondiale[11], les lourdes conséquences humaines et financière du recours à un EHPAD appellent à la mise en place d’échelons intermédiaires de prise en charge.

Bien sûr, dans un contexte de fléchissement du consentement aux prélèvements obligatoires, la réponse ne peut provenir que des pouvoirs publics. Les assureurs, mais aussi les assurés, c’est-à-dire les retraités d’aujourd’hui et de demain menacés par le risque de dépendance, auront leur rôle à jouer. Le groupe AG2R LA MONDIALE devrait d’ailleurs prochainement lancer une offre de services innovants pour les aidants.

[2] Insee

[3] http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/22/20408-limportance-solidarite-familiale-face-dependance

[4] https://www.argusdelassurance.com/marches/produits-services/une-assurance-autonomie-individuelle-et-modulable.47317

[5] https://www.cnsa.fr/documentation/guide_aggir_2008.pdf

[6] https://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000335/index.shtml

[7] https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/les-maisons-de-retraite-couteuses-pour-l-etat-mais-rentables-pour-le-prive_2585890.html

[8] https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sante/maltraitance-grave-Ehpad-Val-Marne-2019-02-14-1201002598

[9] https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/personnes-agees/concertation-grand-age-et-autonomie/article/rapport-de-la-concertation-grand-age-et-autonomie

[10] http://www.una.fr/1590-20818-B/rapport-de-dominique-libault-sur-la-solidarite-et-la-protection-sociale-complementaire-collective.html

[11] https://www.credoc.fr/download/pdf/Rapp/R338.pdf

Le courrier publicitaire n’a pas dit son dernier mot !

Faisant fi des personnes qui l’ont condamné, le courrier publicitaire a encore de beaux jours à vivre. 98 % des foyers possèdent une boîte aux lettres. 93 % d’entre eux la relèvent au moins 3 fois par semaine, autant dire que le courrier publicitaire est le média de la relation de proximité avec la clientèle.

Depuis six ans, BALmétrie et l’institut d’études Ipsos Connect publient les résultats d’audience du média courrier en France. Ceux-ci confirment que l’engouement pour le courrier publicitaire est loin d’être tari.

Les consommateurs lisent-ils leur courrier publicitaire ?

93 % des Français lisent au moins un courrier par semaine. De plus, ils ne s’arrêtent pas à la lecture. En effet, 46,3 % des personnes interrogées ont indiqué que grâce à leur lecture elles se sont rendues ou ont l’intention de se rendre en magasin. 17,2 % des lecteurs sont allés au moins une fois en magasin après la lecture d’un imprimé publicitaire. 23 % des lecteurs d’un courrier adressé se sont rendus ou ont l’intention de se rendre sur le site internet de la marque. Le courrier publicitaire représente donc un enjeu majeur.

Quel intérêt suscite le courrier adressé ?

L’intérêt suscité par le média est lié aux propositions de bons plans, de coupons et même d’échantillons insérés dans le courrier commercial. L’atout majeur du courrier publicitaire réside dans le fait que sa lecture est voulue par le lecteur. Elle ne lui est pas imposée comme c’est le cas des publicités sur des affiches et à la télévision. Ancré dans le quotidien des Français, il rentre directement au cœur des foyers. Ceux-ci peuvent le lire selon leur bon vouloir ou lors de leurs moments de détente.

Le courrier publicitaire : un courrier pour fidéliser les clients ?

Il s’agit d’un courrier, envoyé par une entreprise à ses clients. Son objectif est de créer avec ce dernier une relation de proximité. Il propose à ses clients pour les remercier de leur fidélité des cadeaux, des bons d’achats, des promotions… Le courrier de fidélisation permet à l’entreprise de se différencier en créant un lien spécifique avec le client. Il l’encourage par ce biais à rester fidèle à la marque. De plus, le courrier publicitaire ne s’aventure pas n’importe quel jour de la semaine dans les boites aux lettres. Il a établi un rythme comme celui par exemple de marquer sa présence dès le début de la semaine pour ceux qui proposent des promotions afin que le client, guidé par les dates, se précipite dans les magasins pour profiter de la réduction.

Comment sont sélectionnés les clients ?

La plupart du temps, ils sont adressés aux clients qui possèdent une carte de fidélité de l’entreprise afin qu’on leur propose de profiter des bons plans et des ventes privées. Ceux-ci font partie de la base de données de l’entreprise qu’ils ont développée au fur et à mesure des contacts. Pour ne pas envoyer vos offres au hasard, il s’agit donc de construire une stratégie pour savoir quels clients cibler, comment et quand… Le message devra être adapté à chacun. C’est tout le secret de la réussite.

Quel contenu ?

Le contenu est lié aux différentes stratégies qui sont soit d’attirer le client dans le point de vente, soit de l’inciter à se rendre sur le site Internet. En ce sens, l’entreprise sélectionne des offres promotionnelles, telles que des bons de réduction ou des cadeaux. Elle entretient ainsi la relation avec sa clientèle. Certaines marques se font les spécialistes d’envoyer des cartes anniversaires aux clients avec un cadeau à la clef pour venir les recevoir dans les boutiques telles Damart, Guerlain…

Quelles retombées pour la marque ?

En général, les courriers sont fort appréciés. En effet, ils correspondent à des offres sur des marques plébiscitées par le client et le contenu des messages répond aux attentes des personnes qui les reçoivent. La marque gagne en notoriété parce qu’elle sait tisser un lien régulier avec la clientèle.

Mais quelles sont les personnes choisies ?

Lorsque vous passez à la caisse d’un magasin, il n’est pas rare que l‘on vous propose de remplir une carte de fidélité qui vous permettra de gagner des bons de réduction ou des cadeaux. Vous remplissez allégement votre adresse qui va se retrouver dans la base de données et des informations sur vos préférences. Ceci dit, il ne s’agit pas seulement d’envoyer des messages à sa base de données sans tenir compte de caractéristiques du client, c’est pourquoi souvent l’âge, la date anniversaire, le sexe sont demandées, ce qui permet que les messages soient ciblés.

Quel est le comportement des clients friands de nouvelles technologies ?

Contre toute attente, les consommateurs d’internet apprécient le courrier publicitaire puisqu’ils sont 67,5 % à l’apprécier. De même, l’analyse de la fréquentation met en exergue que ceux qui sont adeptes de la télévision (76 %) sont aussi d’excellents lecteurs d’imprimés publicitaires.

Le tandem : L’imprimé publicitaire, tandem du web et de la télévision en quelques chiffres :

– 76 % des gros consommateurs de TV lisent au moins un imprimé publicitaire chaque semaine.

– 74 % des gros consommateurs de presse lisent au moins un imprimé publicitaire chaque semaine.

– 70 % des gros consommateurs de radio lisent au moins un imprimé publicitaire chaque semaine.