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La préparation, c’est 90 % du succès !

Vos prospects ou clients hésitent souvent au moment de finaliser leur commande. C’est bien normal ! Vous leur proposez de passer un « cap » en vous faisant confiance, en investissant sur votre produit ou votre service, sans avoir préparé votre entretien. Vous faites confiance à votre charisme ou à votre bagout qui vous permet en général de sortir de situations difficiles. Mais là l’enjeu mérite que vous lui consacriez en amont une préparation minutieuse.

La démarche commerciale se prépare, l’approche client s’affine avec le temps. Vous aurez chacun votre manière d’argumenter et de construire votre proposition commerciale, même si quelques points majeurs demeurent. Choisissez votre modèle d’affaires : vente par visite, vente par réunion, vente à domicile, vente par internet. Dans ce cas présent, nous vous conseillons d’avoir une démarche proactive et de rencontrer en face à face vos prospects. N’oubliez pas que vous êtes le vendeur, le produit ne se vendra pas sans vous !

La présentation en 8 min.

Préparez vos outils d’aide à la vente (plaquette commerciale, cartes de visites, dossier de découverte client, et un stylo !) Soignez votre présentation, vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Une poignée de main ferme, un regard fixe et sûr de lui, une carte de visite offerte en préambule, quelques références, l’objet de votre visite préparé et énoncé clairement sont autant de bons points.

La découverte de votre client en 15 min.

Prenez le temps de découvrir votre client (qui est votre interlocuteur, son parcours, son entreprise, ses besoins). Réalisez un relevé d’informations efficaces et indispensables à la bonne connaissance de ce dernier pour identifier les leviers de décision. La prise de notes et l’écoute sont vos outils pour cette étape ! Vous devez pouvoir répondre aux questions sures : la facturation – la production – la livraison – l’installation … Envisagez votre argumentation selon qu’elle se déroule en face à face – sur le terrain – par téléphone – par secteur d’activité – par secteur géographique ….

La sensibilisation en 10 min.

 Sachez donner du corps à votre argumentation, de la couleur, de la saveur : ce produit que vous vendez, vous devez l’aimer ! Sensibilisez, dramatisez, donnez des exemples concrets.

La présentation de votre offre en 5 min.

Vous avez identifié les besoins de votre client : vous pouvez à l’aide d’un schéma, de photos ou de produits de démonstration, mettre en avant les bénéfices et avantages de vos propositions de services ou de vos marchandises. Soyez clair, concis. Toutes les objections doivent être levées avant de passer à l’étape suivante.

La conclusion en 10 min.

Amenez votre client à choisir entre deux opportunités proposées plutôt qu’entre faire le choix ou non d’utiliser votre solution. Préparez les documents pour « engager » votre client tout en prévoyant la date de livraison de la prestation ou de la marchandise commandée. Laissez des coordonnées de clients satisfaits si nécessaires et prenez des cooptations (recommandations de prospects appartenant au réseau de votre client).

N’oubliez pas le suivi

Notez dans votre planning : client à revoir, client transformé, prospect non transformé et du suivi si vous souhaitez obtenir la commande ou d’autres commandes.

Article par DIDIER BARBET | VICE-PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES AUTO-ENTREPRENEURS | WWW.FEDAE.FR

LES APPLIS, un nouveau réflexe des consommateurs

Les applis sont devenues une nouvelle habitude pour acheter mieux et moins cher. Elles occupent une place prépondérante car elles peuvent être consultées selon le rythme des consommateurs. Comment les consommateurs utilisent-ils les applis ?

La cabinet Nielsen a lancé une étude sur 9684 répondants et les résultats apportés par cette étude sont révélateurs. De plus en plus d’apps mobiles servent de référence aux consommateurs pour améliorer leur quotidien avant et pendant leurs courses.

Les français sont de plus en plus nombreux à se servir des applis car elles correspondant à la réalité de la vie actuelle comme celle de faire face aux problèmes de budget et ils sont nombreux à consulter les applis promos (12%) mais aussi les applis nutrition (15%) et recettes (13%) qui sont le signe du besoin des consommateurs de revenir à une consommation plus saine.

Optimiser les courses grâce aux applis

Plus d’un foyer sur deux utilise une ou des applications mobiles pour faciliter et optimiser les courses au quotidien. Les applis des enseignes (courses en ligne, informations…) arrivent en tête devant les applications nutrition, recettes et promotions.

55% des foyers français utilisent au moins une application mobile pour leurs courses. En considérant les différents types d’applications de courses (applis d’enseignes, promotions, nutrition, recettes, comparateurs de prix, livraison de repas, listes de courses, achats de produits locaux, achats de produits à date de péremption courte), il s’avère que plus d’1 foyer sur 2 a recours à au moins une de ces applications.

1 foyer sur 5 utilise une application mobile enseigne

Parmi les différents types d’applications, ce sont les applications des enseignes qui obtiennent le plus d’adeptes : 1 foyer sur 5 les utilise, les plaçant en tête devant les applis nutritions, recettes et promotions. Les utilisateurs sont plutôt des familles, avec parents de moins de 50 ans.

  • 20% applis enseignes
  • 15% applis nutrition
  • 13% applis recettes
  • 12% applis promo
  • 8% comparateurs de prix
  • 7% produits périssables
  • 5% livraison de repas
  • 4 %liste de courses
  • 2% produits locaux

Et parmi les distributeurs ?

Au sein des apps des distributeurs, l’application Leclerc Drive connaît la plus forte notoriété avec 37% de connaisseurs, parmi lesquels plus d’1 sur 4 (27%) utilise l’application. Toujours au sein du groupe Leclerc, l’application Heyo convertit le plus de connaisseurs en utilisateurs.

On peut constater que ces utilisateurs sont souvent des jeunes et des familles, qui ont établi un lien de confiance avec l’enseigne dont ils utilisent l’application : les plus fidèles à l’enseigne téléchargent et utilisent l’application de l’enseigne. C’est Système U qui obtient la meilleure fidélité au sein de ses utilisateurs (53% de leurs dépenses en produits de grande consommation sont dédiées à l’enseigne… soit près de 5 fois plus qu’un non-utilisateur d’application enseigne).

Selon Claire Boyer, experte consommateurs, “les applications enseignes ont une vraie légitimité et la multiplication de celles-ci bénéficient aux distributeurs. Pour informer le shopper ou pour l’aider à faire ses courses en ligne, les différents types d’applications répondent à des besoins spécifiques.

Elles rencontrent d’ailleurs un franc succès : on dénombre plus d’utilisateurs de l’application Leclerc Drive que de Spotify ! ”.

12% des Français utilisent une application mobile promo

Les utilisateurs d’applications promotions sont souvent jeunes, familiaux, et à revenus plutôt modestes. Ils accordent une place plus importante à Carrefour, Géant et Casino dans leurs achats. Ces utilisateurs privilégient notamment les réductions de prix, ainsi que le cagnottage (cartes de fidélité).

Les applications alimentaires, toujours le vent en poupe

Les applications de décryptage d’étiquettes alimentaires ou cosmétiques font partie des nouveaux usages liés aux problèmes de l’environnement. Elles permettent de répondre aux préoccupations des consommateurs sur la répercussion des produits sur leur santé Grâce à un simple système de scan de code-barres, il est possible de disposer de ces informations instantanément dans les rayons comme le proposent Yuka, Kwalito, Open Food Fact, QuelCosmetic, INCI Beauty.

L’objet publicitaire : une pratique qui ne se perd pas

S’il y a bien une pratique qui ne se perd pas en entreprise, c’est celle de « l’objet publicitaire » ou « goodies ». De récentes études montrent que la quasi-totalité des personnes sondées conserve la totalité des objets publicitaires et une immense majorité se rappelle de la marque associée au support avec une opinion améliorée de la marque après réception. Une bonne pratique à connaître.

La définition de l’objet publicitaire

L’objet publicitaire, appelé souvent « goodies » ou encore « objet promo » représente une manière de faire de la publicité. Il s’agit souvent d’un cadeau incitatif qui prend la forme d’un support permettant de faire la promotion d’une entreprise. Il est souvent divisé en plusieurs catégories suivant son utilité :

  • l’objet publicitaire  classique destiné à transmettre un message sur un outil qui possède une fonction utile.
  • la prime ou le gadget qui est offerte avec l’intention d’obtenir en retour un résultat tel que la fidélisation de votre client.
  • le cadeau d’entreprise, souvent plus qualitatif, qui est principalement offert aux clients présents depuis plusieurs années après de la société  ou destiné à remercier les  salariés ou les fournisseurs.

Quand utiliser un objet publicitaire 

L’objet publicitaire peut en réalité avoir des fonctions variées puisqu’il peut faire office de cadeau d’affaires ou de fin d’année. Il peut également servir à faire la promotion de votre entreprise ou d’un événement et à fidéliser les clients ou les salariés. Mais ce n’est pas tout puisqu’il peut aussi être utilisé comme cadeau d’accueil pour un nouvel employé ou encore servir à la promotion sur lieu de vente.

Pour bien commencer, vous pouvez vous demander quand vous souhaitez y faire appel notamment si la durée de production est longue afin de ne pas vous retrouver dans un timing trop court. Les commandes, notamment si vous souhaitez personnaliser chaque cadeau d’affaires de manière originale, peuvent nécessiter un délai de production / acheminement. En général, il faudra compter entre 2 et 3 semaines pour une livraison en France Métropolitaine de vos objets avec une personnalisation en 1 ou plusieurs couleurs.

Les 6 objectifs d’une communication par l’objet publicitaire

Avant de vous lancer dans l’achat du premier objet publicitaire venu, il vous faut déterminer l’objectif que vous vous fixez afin de pouvoir mesurer au maximum le retour de votre investissement. L’objet publicitaire peut ainsi servir à vous faire connaître, renforcer votre image de marque et votre notoriété, fidéliser vos clients, optimiser les relations commerciales, faire du team building ou encore augmenter votre chiffe d’affaires (CA). N’hésitez pas à créer vos propres indicateurs de suivis et résultats afin de cerner l’impact de votre objet publicitaire. Vous pouvez ainsi administrer des sondages ou encore regarder le nombre de retour clients… Tout dépend de l’objectif poursuivi. Dans tous les cas, l’objet publicitaire garde en général un impact positif notamment s’il est utile. Pour cela inutile de vous dire que vous devrez bien connaitre votre cible afin d’en renforcer l’efficacité.

Choisir son objet publicitaire

Comme nous le disions plus haut, un objet publicitaire doit être avant tout utile même s’il ne faut pas négliger le fait qu’il soit fonctionnel afin de ne pas créer une expérience utilisateur décevante. Le but principal reste qu’il soit utilisé le plus longtemps possible pour favoriser la visibilité de votre message tout au long de l’annéeIl faut également prendre en compte dans votre choix la surface de personnalisation disponible sur l’objet afin que celui-ci vous offre une visibilité maximale sans être gênante pour son utilisateur. N’hésitez pas à être dans la tendance même si vous devez prendre en compte votre budget ainsi que la méthode avec laquelle vous allez le distribuer afin de ne pas rajouter des coûts supplémentaires exorbitants qui ne rentreraient pas dans votre budget.

Des sites spécialisés comme Manrique Oppermann, l’expert de l’objet publicitaire, vous proposent de nombreux choix à des coûts variables selon votre budget.

Capacité d’endettement : Conseils pour l’utiliser au mieux

La capacité d’endettement donne plusieurs indications sur la santé financière de l’entreprise. Elle permet au chef d’entreprise d’avoir une vision sur la structure financière de sa société, de mesurer sa dépendance vis-à-vis des banques et donc sa capacité à s’endetter auprès d’eux. Une entreprise qui perd son indépendance financière risque de perdre sa capacité à décider seule de son sort.

Quant aux banquiers, la capacité d’endettement leur permet d’évaluer la solvabilité de l’emprunteur, et sa capacité à rembourser un prêt à une date donnée mais aussi sa capacité à honorer ses engagements dans les temps en vendant tous ses actifs selon leur valeur comptable.

En ce qui concerne investisseurs, elle leur donne l’opportunité de cerner le profil de gestion de l’entreprise et sur sa compétitivité par rapport à d’autres sociétés dans le secteur.

Quelques recettes pour permettre aux chefs d’entreprise bien gérer leur patrimoine…

Connaissez-vous la définition des termes « capacité d’endettement » ? Comment faire pour utiliser au mieux votre capacité d’endettement ? Et comment votre banquier fait-il pour l’estimer ?

Qu’est-ce que votre « capacité d’endettement » et comment est-elle calculée ?

Votre capacité d’endettement représente le montant maximum que vous pourriez encore emprunter auprès de votre banquier. Pour schématiser, plus votre capacité d’endettement est élevée, plus vous êtes un bon client pour votre banquier. Votre capacité d’endettement varie en fonction de plusieurs critères.

–  Le montant de vos revenus, bien évidemment

–  le montant de vos crédits actuellement en cours, cela va de soi.

 Le type de vos crédits a aussi son importance.

Si vous avez un crédit pour votre maison principale, votre capacité d’endettement ne sera pas le même que si vous avez un crédit pour un logement que vous louez. Votre second crédit est couvert en partie ou en totalité par la rentrée d’argent qu’il génère. Ce crédit est donc moins risqué que celui de votre résidence principale. De plus, si vous avez montré à votre banquier avec vos investissements locatifs que vous êtes un bon gestionnaire, il sera plus enclin à vous faire confiance pour de nouveaux crédits.

Comment utiliser au mieux votre capacité d’endettement ?

Pour utiliser au mieux votre capacité, vous avez au moins deux règles à suivre :

• Ne souscrivez un crédit que pour des objets dont la valeur s’apprécie. Quand vous achetez une voiture, vous savez que vous la revendrez moins chère. Vous payez plus cher, en ajoutant le coût de votre crédit, un objet que vous revendrez moins cher. Il ne faut souscrire un crédit, que pour des objets que vous revendrez plus chers que vous ne les avez achetés. Ce peut être le cas lorsque vous achetez votre résidence principale ou que vous montez votre entreprise.

• Préférez prendre un crédit plutôt que de puiser dans vos économies si le taux de rendement de vos économies est supérieur au taux du crédit. Concrètement si vos placements vous rapportent 5 % et que vous avez besoin d’argent pour financer un projet que vous pouvez emprunter à 2,9 %, il vaut mieux emprunter que de puiser dans vos économies. L’opération comptable finale vous fait gagner +2,1 %.

En suivant ces deux règles, vous devriez avoir la base pour utiliser correctement votre capacité d’endettement.

Article par AYMERIC BINET | FONDATEUR | FINANCIÈRE GUIZOT |

Ces entreprises où il fait bon vivre

Chaque année le classement « Great Place to Work » récompense les entreprises où il fait bon vivre. Les salariés sont le cœur de l’entreprise alors pourquoi ne pas rejoindre les entreprises que vous verrez dans ce classement et qui sera actualisé en avril sur www.dynamique-mag.com ! 

Nombre d’entrepreneurs se demandent l’utilité de devenir un lieu où il fait bon vivre. Pourtant, les effets positifs sont certains : une entreprise où les salariés se sentent bien et où règne une culture de confiance devient davantage performante. Elle attire de meilleurs candidats et entraîne un turnover 2 fois moins élevé en moyenne, ce qui vous évite de recruter et de former. Surtout, avoir une entreprise où l’on se sent bien représente une réelle satisfaction et fierté pour l’entrepreneur. Si vous n’avez pas forcément besoin de label, voici quelques conseils pour instaurer une bonne ambiance.

Commencez par dire merci.

Dire merci ne coûte rien mais peut vous rapporter beaucoup ! Des mots comme « Merci » ou « Félicitations » ont un effet significatif pour votre salarié qui a réalisé un bel effort ou obtenu un bon résultat. Vous lui signifiez ainsi son importance et sa confiance se renforcera : deux éléments nécessaires pour qu’ils se sentent bien dans votre entreprise. Grâce à ces petits mots adressés à une équipe, c’est toute l’ambiance de votre entreprise qui risque de changer ! Cette attitude a bien des chances de rejaillir sur les autres services et de créer un soutien mutuel entre les collaborateurs.

Organisez des activités ludiques.

Vous n’êtes pas obligé d’aller dans l’extravagance. Organiser un vrai séminaire de team building ou partager un simple déjeuner dans la petite pizzeria à côté de vos locaux représentent déjà de belles opportunités. Vous pouvez réaliser mille activités différentes et créer la cohésion dans votre équipe. Lever le nez de vos dossiers ne représente pas une perte de temps. Vous pouvez être créatif et proposer des initiatives inattendues qui feront sortir vos salariés de leur train-train quotidien. Pourquoi ne pas profiter des beaux jours pour pique-niquer ensemble dans un parc ou organiser un match de foot ? Certaines entreprises n’hésitent pas à aller plus loin en organisant par exemple un blind test ou une chasse aux trésors à la pause déjeuner. Bref, les activités ludiques créent des liens entre les salariés. Ambiance garantie !

Mettez en place des rendez-vous conviviaux.

Si vous souhaitez que vos équipes se soudent, il peut être nécessaire de créer des rendez-vous conviviaux qui les conduisent à sortir de leurs habitudes de bureau. De nombreuses entreprises organisent ainsi de petits déjeuners partagés chaque semaine par tous. Les équipes se connaissent mieux et rencontrent les autres services dans un cadre détendu. Mettre en place un rendez-vous petit-déjeuner ne coûte pas cher et peut facilement être organisé dans une TPE. Certaines entreprises organisent une fois par mois un déjeuner pour lequel tout le monde cuisine sa spécialité afin de la faire découvrir aux autres. Les bonnes nouvelles de l’entreprise représentent également une bonne opportunité pour changer d’ambiance. Un contrat majeur signé ? Organisez un pot ou un déjeuner à thème. Si vous n’avez pas besoin d’être en constante fête, créer des temps conviviaux pour vos salariés influera très positivement sur l’ambiance au quotidien.

Favorisez les liens d’amitié.

Si on ne peut pas être ami avec tout le monde, il faut dépasser les a priori pour communiquer. Si vous souhaitez qu’une bonne ambiance s’installe dans votre équipe, vous pouvez les encourager à ne pas toujours déjeuner avec les mêmes personnes, en leur expliquant l’intérêt des dialogues et vous-même montrer l’exemple en ne déjeunant pas toujours avec votre équipe. Vous pouvez également le faire à travers des moments informels de détente que vous imaginez dans l’entreprise.

Communiquer sur les passions.

Les périodes de rush à répétition fatiguent les équipes. Partager ses passions permet de se détendre. Alors pourquoi ne pas permettre à vos salariés qui ont un talent et qui l’exploitent en dehors du travail, de le faire découvrir à leurs collègues. Certains n’hésitent pas à créer des jours où chacun parle de sa passion aux autres ou à installer une petite bibliothèque dans laquelle les salariés peuvent déposer des livres qui leur ont plu afin d’en faire profiter leurs collègues.

Souriez, vous n’êtes pas filmé.

On ne le dira jamais assez mais au-delà des mots, c’est souvent votre sourire qui aura un impact significatif sur vos salariés. Votre sourire est communicatif et donne d’emblée l’esprit de votre entreprise. Si vous êtes dans votre monde, tourné vers vos préoccupations ou si vous affichez un pessimiste constant, vous conduisez de manière sine qua none l’atmosphère à devenir délétère. Alors si vous n’avez pas la pêche ce matin, détendez-vous, souriez et laissez-vous aller à rire avec vos salariés. Votre état d’esprit se communiquera !

Témoignez votre empathie.

Les détails changent tout ! Votre capacité à être empathique joue un grand rôle dans l’ambiance de l’entreprise. N’hésitez pas à leur demander régulièrement de leurs nouvelles et à les interroger sur leur passion ou sur leur famille, sur les examens que passent leurs enfants. S’ils ne se sentent pas comme un numéro, ils seront d’autant plus motivés. Notez les anniversaires de chacun et marquez l’évènement avec les autres salariés, ou encore à féliciter la personne pour son mariage, une naissance d’un enfant ou la réussite d’un examen. Vous pouvez par exemple offrir une carte signée par tous avec un petit cadeau. En cas de mauvaises nouvelles ou coup dur, témoignez votre soutien et votre compréhension.

Ouvrez votre porte.

L’image du patron enfermé dans son bureau fait partie d’une autre époque. Pour que l’ambiance soit conviviale au sein de vos équipes, ils ne doivent pas craindre de vous déranger et d’échanger avec vous. En ouvrant régulièrement votre porte ou en vous mêlant à vos équipes, vos collaborateurs sentiront que le dialogue avec vous est toujours possible. Vous éviterez ainsi que l’on ne vous parle pas d’une difficulté de peur de vous déranger et par votre disponibilité vous instaurerez une ambiance chaleureuse.

Décorez vos locaux.

L’ambiance de vos locaux ne fait pas tout me direz-vous. Pourtant avoir des locaux conviviaux permet de marquer votre attachement à la bonne ambiance. Si un babyfoot n’est pas forcément déterminant sur l’ambiance qui règne, avoir des locaux sympathiques incite à se rendre sur son lieu de travail. N’hésitez pas à faire en sorte de choisir de beaux locaux, lumineux, silencieux et aussi spacieux que possible. Prenez en compte la décoration en installant par exemple des plantes et des meubles design et mettez de la couleur. Créez un lieu de vie commun, comme une salle de détente où vos salariés pourront prendre un petit break. Dans cette salle n’hésitez pas à installer un canapé, une machine à café, des magazines…

Mettre en valeur la créativité et les initiatives.

Prendre en compte l’avis de vos salariés influent grandement sur leur bien-être. S’ils se sentent écoutés et en conséquence valorisés, ils auront tendance à se sentir plus à l’aise. Encouragez-les à donner leurs suggestions d’améliorations sur tous les aspects de l’entreprise. Pour cela, vous pouvez commencer par une simple boite à idée ou créer un mur d’expression. Certaines entreprises ont créé des intranets à cet effet qui sont souvent investis par les salariés car les solutions émergent souvent de ceux qui rencontrent les problèmes au quotidien. Quand vous mettez en place une innovation proposée par un salarié, mettez-la en valeur et remerciez toujours ceux qui font des propositions utiles ou non. Vous pouvez dans le cas où une idée n’est pas sélectionnée dire l’intérêt qu’elle contient mais expliquer que pour l’instant dans le contexte actuel de la société, elle n’est pas prioritaire.

Comment vous faire labéliser ?

Pour vous faire labéliser vous devez participer à un programme de reconnaissance. Celui-ci commence par un diagnostic de votre organisation, réalisé via le Trust Index© et le Culture Audit©. Vous pouvez avoir alors 2 labels : la certification et le label Best Workplaces®.

« La certification Great Place to Work® récompense les entreprises où il fait bon travailler ». Elle ne reste toutefois valable qu’un an et vous est remise dès la clôture du projet. Le score Trust Index© représente 2 / 3 de l’évaluation et le score Culture Audit© pour 1 / 3. Pour recevoir la certification vous devez atteindre un seuil minimal à ces deux tests.

Le premier est un questionnaire anonyme pour les collaborateurs, fondé sur un modèle à 5 dimensions. Selon le site il comprend « 64 questions fermées, 2 questions ouvertes et 7 questions démographiques. »

Le Culture Audit© est un dossier complété par l’entreprise. Il consiste à recenser l’ensemble des pratiques managériales avec les 9 leviers d’action.

Des conseils et expertises pour partir à la retraite

Le départ à la retraite reste souvent décrit comme un véritable parcours du combattant par bon nombre de retraités. Ils expriment parfois le regret de ne pas avoir été accompagnés dans leurs démarches et d’avoir omis certains éléments qui leur permettraient d’avoir une retraite plus confortable. Se faire accompagner par des experts apparaît comme une évidence a posteriori et à plus forte raison dès à présent.

Comment se libérer des difficultés administratives ?

De nos jours, il est fréquent d’avoir connu différentes évolutions de statut et / ou de postes tout au long de sa carrière professionnelle. Il est courant que ces différents changements entraînent des anomalies sur votre relevé de carrière. Ces erreurs et ces oublis sont souvent dus aux fiches de paie qui n’existaient qu’en support papier avec des formats différents et des présentations qui multipliaient les difficultés de compréhension. Par ailleurs, les fiches de paie avant l’an 2000 étaient faites en francs. Il est donc très complexe de se retrouver dans ce labyrinthe et la présence d’un expert s’avère indispensable pour ne pas commettre d’erreurs. Neovia, le N°1 du conseil et de l’expertise retraite pourra vous aider à calculer et à optimiser le montant de votre pension.

Comment calculer ses droits en tant que dirigeant ?

La retraite des dirigeants et des chefs d’entreprise salariés est composée de trois régimes obligatoires : le régime de base (Régime Général ou MSA) auquel s’ajoute les régimes complémentaires de l’Arrco et de l’Agirc. Le montant de la pension de base dépend du Salaire Annuel Moyen (SAM), du taux de liquidation, du nombre de trimestres acquis dans le régime et en faire le calcul se révèle complexe si l’on n’est pas un comptable. De plus, les retraites complémentaires sont des régimes par points, gérées par deux organismes l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco). L’Arrco concerne l’ensemble des salariés du privé, cadres et non-cadres et l’Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc), pour les emplois de cadres exercés dans le secteur privé.
Vous pouvez avoir cumulé de plus dans votre carrière des emplois salariés avec une carrière de chef d’entreprise. Il apparait évident que se faire accompagner pour calculer au mieux sa retraite est absolument indispensable.

Vous avez eu une carrière à l’international ?

Vous avez travaillé à l’étranger et vous pensez peut-être que ces périodes sont perdues. Les années passées à l’étranger peuvent compter dans la durée d’assurance totale s’il existe un accord ou une convention avec la France. Il est donc primordial de vérifier vos droits acquis et comprendre certains dispositifs réglementaires afin d’améliorer votre retraite. Connaître les réglementations demande une expertise.

Comment calculer sa retraite pour une profession libérale ?

La retraite des professions libérales se compose d’une retraite de base et d’une ou plusieurs retraites complémentaires obligatoires. Les règles concernant la retraite de base sont communes à presque toutes les caisses professionnelles. En revanche, les règles des retraites complémentaires varient d’une caisse à l’autre.

Tous les libéraux, hormis les avocats, dépendent de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) pour leur régime de base. Chaque section professionnelle gère son régime complémentaire de manière autonome. Bien qu’ils soient tous des régimes par points, ils présentent des différences importantes sur la valeur du point, l’âge minimal de départ, l’âge du taux plein.

Selon la section professionnelle, la retraite complémentaire obligatoire peut être constituée d’une, de deux, voire de trois pensions.

Les anges gardiens de l’entrepreneuriat

Les a priori font que nombre de personne pensent qu’il faut être millionnaire pour être business Angels. Les Business Angels  » anges gardiens » sont des passionnés de l’aventure entrepreneuriale qui investissent leur argent personnel dans de jeunes entreprises aux concepts novateurs. Ces particuliers peuvent financer un projet dans n’importe quel secteur d’activité.

Qu’est-ce qu’un Business Angel ?

C’est une personne qui décide d’investir une partie de son argent personnel dans une société innovante à potentiel. En dehors de l’aspect financier, il apporte à l’entrepreneur du temps, des compétences, de la disponibilité, de l’enthousiasme et un regard extérieur sur le projet. En outre, il fait bénéficier l’entrepreneur de ses relations au niveau des entreprises et des institutions économiques, locales, voire même politiques ou gouvernementales.

La différence entre un BA et les autres types de financeurs se ressent dans cet aspect qualitatif qu’il fournit à l’entrepreneur.  D’autre part, rappelons qu’un BA n’a pas de compte à rendre. Il sera peut-être plus apte à oser prendre des risques stratégiques qu’une société de financement subissant la pression de ses actionnaires. Financer la création représente l’investissement le plus risqué, d’où la difficulté pour l’entrepreneur de rassembler des fonds.

En France, le financement de l’entrepreneuriat demeure en grande partie assuré par les BA. Ceux-ci représentent donc des acteurs indispensables pour la santé de l’économie nationale. Je tiens particulièrement à souligner qu’il n’y a pas besoin d’être millionnaire pour le devenir : la participation financière minimum ne s’élève qu’à 5 000 euros.

Dans de tels cas, plusieurs BA se fédèrent en réseau afin de rassembler des sommes importantes. Grâce à leur organisation en réseau, des projets coûteux, allant jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros, peuvent être financés.

Quel profil ?

Les profils de ceux qui investissent à titre personnel sont très divers. On peut néanmoins dégager deux grands types de BA :

  • Les cadres supérieurs en préretraite ou en retraite, qui ont du temps.  Lors de leur carrière, ils ont accumulé un patrimoine qui n’est pas forcément très important mais qu’ils décident d’investir.
  • Ce type de profil représente environ 70 % des BA et ce sont des personnes généralement souples et patientes.

Les entrepreneurs multiples, quarantenaires.

Après avoir monté et revendu une société, ils se sont enrichis. Plus pointus que leurs ainés dans les domaines technologiques et Internet, ils bénéficient d’une expérience managériale moindre et se révèlent souvent plus impatients et plus directifs vis-à-vis des entrepreneurs qu’ils soutiennent.

Comment évoluent aujourd’hui les anges gardiens ?

La tendance actuelle conduit vers la syndication des BA, c’est-à-dire vers l’investissement non plus seul, mais en groupe de BA, au sein de réseaux. Néanmoins, même un réseau de BA n’investira pas plus de 200 000 euros. On assiste alors à des mouvements de co-investissements entre réseaux de BA dans le cadre de projets nécessitant de lever des fonds importants, aux alentours de 600 000 euros par exemple.

Comment convaincre un BA « anges gardiens » ?

  • La qualité de l’entrepreneur et de son équipe : en cela tient la clé de l’investissement. Si le BA n’est pas enthousiasmé par l’entrepreneur ou qu’il sent qu’il ne peut lui faire totalement confiance, il n’investira pas.
  • L’adéquation produit/marché : une règle évidente mais qui est malheureusement oubliée dans bien des projets.
  • L’ambition du projet : les BA ne s’intéressent en général qu’à des projets innovants ou à des projets portant en eux une ambition de développement conséquente.
  • Attention, l’innovation n’est pas réservée aux seuls domaines technologiques !

Quel statut acquièrent les business Angels dans les entreprises qu’ils soutiennent ?

Ils prennent possession de 15 à 25 % du capital et restent toujours des actionnaires minoritaires.  Le but est que, malgré la perte d’une partie de son capital, l’entrepreneur se sente encore chez lui dans son entreprise. Le BA n’intervient pas directement dans la gestion de l’entreprise. Par contre, il peut avoir une très forte influence sur les décisions stratégiques majeures et intègre le conseil d’administration. Cependant, le BA n’est jamais rémunéré pour les services qu’il apporte à l’entreprise.

A quel moment et pourquoi le business Angel se retire-t-il du capital de l’entreprise ?

En principe le BA n’a pas pour vocation de garder éternellement ses parts du capital de l’entreprise (min. 4/5 ans et max. 6/7 ans).

Dans le contrat d’actionnaire, signé au moment de l’entrée en capital du BA, celui-ci précise son intention de sortir du capital au bout de quelques années.

On dénombre quatre cas de figure à la revente par le BA du capital.

1. La sortie industrielle : le BA vend ses parts à une entreprise

2. La reprise sous forme financière par des LBO

3. L’entrée en bourse

4. Le dépôt de bilan de l’entreprise. Dans ce dernier cas, le BA perd tout ce qu’il a investi. Un risque à accepter lorsqu’on devient BA.

Qu’est-ce qui motive à devenir business Angel ?

Le BA s’intéresse en général à autre chose que l’argent car le risque de cet investissement demeure élevé. Réaliser une plus-value intéressante à la revente demeure pour le BA une chance assez rare. On devient BA avant tout par passion, par envie de se lancer dans une aventure entrepreneuriale dans laquelle il va s’impliquer. Certains investissent dans le but de soutenir le dynamisme et la création d’emplois dans leur région.

 Attention !  Ne confondez pas les Business Angels avec des crowdfundeurs

Il existe plusieurs types de crowdfunding : en don, avec récompense, en prêt, et en equity. Comme les Business Angels, le crowfunding equity propose un investissement dans une startup en échange de prise de participation. Cependant, à la différence des business Angels, les crowdfundeurs mettent des tickets bien moins importants au capital des startups. Ils sont par conséquent bien plus nombreux à entrer au capital de l’entreprise et investissent à travers une plateforme et ne rencontrent que rarement les entrepreneurs, à la différence des Business Angels dont l’accompagnement fait partie de leur priorité.

Tout pour la fidélisation du client !

Avec son père, William Boiche a créé compta clémentine, une entreprise qui édite un logiciel de gestion en ligne depuis 2014. L’entreprise rencontre un succès certain et a mis au centre de ses préoccupations la fidélité clients pour grandir davantage chaque année. Rencontre avec ce dirigeant qui a fait de la transparence le fer de lance de sa réussite.

Comment est-ce que tu fidélises tes clients ?

Nous avons mis en place un scoring, une espèce de cotation sur le client qui nous permet de savoir quels clients tiennent leurs engagements dans les contrats et ceux qui ne les tiennent pas. Par exemple, le client doit transmettre ses factures dans les temps impartis. Nous traitons en conséquence toujours en priorité ceux qui les respectent. De plus, si le client est dans les temps, il obtient un pourcentage de réduction intéressant pour l’année suivante qui peut même atteindre jusqu’à 10 %.

Est-ce que tu fais autre chose pour développer la fidélité ?

Oui nous envoyons une lettre mensuelle du président directeur général aux clients pour rester connectés avec eux. Il faut maintenir la relation la plus proche possible en termes de discours et sur le fait d’expliquer où nous en sommes. Nous avons, par exemple, transmis avec clarté la grande refonte de nos applications. Nous avons été totalement transparents en expliquant l’évolution du projet et les problèmes rencontrés. Parfois, cela entraîne des réactions mais nous avons fait le choix de communiquer de manière explicite. Il y aura peut-être 4 – 5 personnes qui se plaindront sur 3 à 4 000 contents. Au début, nous le faisions tous les 15 jours mais nous avons pensé qu’un rythme mensuel serait plus significatif. Il ne faut pas la confondre cependant avec la lettre d’information comptable sur les actualités.

Pratiques-tu le parrainage ?

Oui ! Cela marche bien dans notre domaine mais je ne sais pas si cela fonctionne partout. Ils peuvent obtenir un mois offert et également un mois pour le filleul. Mais en réalité ce que nous faisons le plus c’est que nous optimisons nos services. Autrement dit, nous donnons sans jamais faire payer davantage le client. Nous lui offrons les nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure que nous les mettons en place et que nous les développons. Par exemple en 2015, le module de facturation, en 2016, les applications mobiles ou encore en 2017 avec des tableaux de bords plus élaborés. Le client voit que ce n’est pas statique.

Prends-tu en compte l’avis client pour les mises en place ?

Nous avons un échantillon d’ambassadeurs qui nous font des retours sur des améliorations. Nous échangeons avec eux pour comprendre les problèmes qu’ils rencontrent, ce qui nous permet de déboucher sur des solutions. Nous le faisons souvent par téléphone même s’ils passent en général par le support dans l’application.

Le chat est-il fait pour la fidélisation ?

Il est plus fait pour l’acquisition mais dans l’application qu’on ne peut pas voir en mode public mais en mode client, il existe une forme de fidélisation. Pourquoi ? Parce que le client veut une réponse rapide. D’ailleurs, nous nous engageons à répondre dans les 24 heures à nos clients. Il faut avoir des canaux de communication surtout quand on travaille en ligne et que le client ne peut pas venir. S’il a 500 kilomètres à faire pour une simple question.

A quel point connais-tu tes clients ?

Nous avons un CRM en interne qui nous permet de très bien connaître nos clients. Déjà, nous sommes des comptables donc nous possédons forcément beaucoup d’informations sur la société du fait des process réglementaires qui nous y obligent. Nous essayons de savoir où il en est, qu’est-ce qu’il fait, quelles sont ses problématiques, qu’est-ce qu’il recherche, est-ce qu’il a avancé, … A chaque échange nous remplissons le CRM pour avoir un maximum d’informations pour les aider au mieux. Le but n’est pas de leur faire utiliser des fonctionnalités supplémentaires mais de leur donner celles dont ils ont besoin. Nous essayons d’optimiser les modules pour eux grâce à ces informations. Inutile d’avoir un module de paie si vous n’avez pas de salarié.

Utilises-tu les réseaux sociaux pour fidéliser tes clients ?

Nous ne le faisons pas assez je trouve même si nous nous y sommes beaucoup investis il y a un an ou deux. Nous nous concentrons davantage sur l’évolution de la technologie. Nous avons cependant réalisé notamment 2 – 3 vidéos sur Youtube. Nous avons fait des interviews de nos clients. Cela pourrait d’ailleurs être relancé sur 2019 avec le client du mois que nous mettrions en valeur avec les avantages que la solution procure pour celui-ci. Cela permet in fine de fidéliser le client. Pas celui que nous voyons forcément mais celui qui regarde. Parfois, nous ne nous rendons pas compte de ce que nous avons. Nous l’avons suspendu pour quelques temps mais nous le reprendrons dans l’avenir.

Que penses-tu des cadeaux d’affaires ?

Je pense que c’est très bien mais plutôt dans le cadre de partenariats d’affaires notamment dans le cas d’apporteurs d’affaires. Je trouve cela moins opportun dans le cadre d’une relation client-fournisseur dans le digital. Des choses qui pourraient être faites mais cela me semble moins opportun. Nous avons offert des bons d’achats mais en réalité ce que le client attend c’est une solution efficace et pas chère. Je pense que le but essentiel du client n’est pas de récupérer une boite de chocolats ou un bon d’achats mais plus d’avoir le service le plus efficace avec un prix abordable.

Quel est l’élément clé selon toi ?

Je pense que la clé, comme je le précisais tout à l’heure, reste dans l’amélioration du service. Par exemple, améliorer la vitesse de chargement des pages. Nous faisons sans arrêt évoluer notre technologie et nous essayons d’améliorer la réactivité. Nous améliorons l’expérience client et nous avons créé un service qui ne fait que répondre aux demandes. Ils ne produisent entre guillemets « rien » car ce ne sont ni des comptables, ni des juristes. Ils sont vraiment dédiés à la relation client. Le client attend de la réactivité. Après je pense que ce qui rend le client fidèle, c’est surtout de ne pas avoir de bugs, que la technologie soit rapide… A défaut, il ne le sera pas.

Est-ce qu’il t’est arrivé de devoir reconquérir un client ?

Oui ! D’ailleurs je trouve que c’est une très bonne question car les deux exemples que je viens de te donner sont significatifs. Alors pourquoi avons-nous, par exemple, instauré un service entre eux et le comptable ? Bien sûr, pas pour les éloigner du comptable car ils peuvent toujours le joindre directement notamment par email mais de nombreuses questions ne nécessitent pas d’avoir son comptable. S’il s’agit d’une question sur le bilan, il faut bien entendu l’avoir mais pour des questions techniques comme une échéance ou un montant, cela n’est pas nécessaire. Nous gagnons du temps de réponse car, dans le cas inverse, cela oblige le comptable à sortir de son dossier pour une question à laquelle nous pouvons répondre par ailleurs. Par exemple, lors de cette mise en place, il y a eu un peu de casse mais avec une bonne communication on l’a limitée.

Finalement les choses les plus importantes si tu devais en retenir ?

La confiance qui repose sur deux axes. La communication et la transparence. C’est pour cela que quand nous rencontrons un problème nous le disons. Cela participe à la fidélisation car le client est en confiance. Cette dernière se construit sur d’autres éléments comme le fait d’avoir son bilan dans les temps notamment.

« La confiance repose sur deux axes. La communication et la transparence. C’est pour cela que quand nous rencontrons un problème nous le disons. Cela participe à la fidélisation car le client est en confiance. »

Les Tournois de Roland Garros et le regarder au travail ?

Du 26 mai au 9 juin 2019, les tournois de tennis à Roland Garros si chers aux tennisman professionnels ou amateurs vont se dérouler pour leur plus grand plaisir. Une question récurrente se pose aussi bien pour les matchs de foot, de handball et de rugby … pour celles et ceux qui ont envie de profiter de ces moments uniques pour regarder sans entraves les matchs de leur passion ou de leur hobby préféré pendant leurs heures de travail. Ai-je le droit ?

Or avoir le droit sans risquer de sanction de regarder les matches pendant les heures de travail, sur un poste dédié à la retransmission ou sur son ordinateur ou smartphone, est-ce possible ?

Selon Marine Sonnerat, juriste aux Editions Tissot, les salariés peuvent demander à leur employeur d’organiser une retransmission des matchs dans l’entreprise ou un aménagement de leurs horaires pour suivre les exploits de leurs joueurs préférés. Cependant c’est à l’appréciation de l’employeur ! S’il décide d’installer un poste de télévision, il est cependant en droit de fixer les règles et limites. Notamment, la possibilité de regarder les matchs pendant les pauses, de venir jeter un coup d’œil au score de temps en temps ou bien d’accepter de décaler les horaires de travail.

Considérés comme temps de travail

Libre à l’employeur de décider si les retransmissions sont considérées comme du temps de travail ou non. Si c’est le cas, c’est une aubaine pour les salariés ! Sinon, l’employeur pourrait demander à rattraper les heures perdues. Bref, pour les fans, ce choix sera une aubaine car leur engouement est tel qu’i vaut bien quelques sacrifices.

Et regarder un match sur son ordinateur pendant les horaires de travail sans accord de l’entreprise ?

Sans autorisation de l’employeur cela peut être sanctionné au cas par cas, suivant le degré d’abus. Il est cependant difficilement envisageable qu’un salarié connecté seulement quelques minutes pour regarder le score ait une sanction. Il risque cependant de se mettre en difficultés si l’ambiance au travail n’est pas top.

Aménager ses horaires afin de pouvoir regarder un match ?

Si le poste s’y prête, l’employeur peut l’autoriser, sous certaines conditions, à partir plus tôt et s’organiser avec lui sur les modalités de rattrapage. Les salariés au forfait jours, eux, même s’ils disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur temps de travail, sont tout de même tenus d’accomplir leurs missions.

De par son statut, un cadre est par nature libre d’organiser son temps de travail. S’il commence à 8 heures il pourra partir à 18 heures et suivre le match. Le salarié non-cadre est en revanche astreint à des horaires. Tout dépend de ses horaires de service. Et la tâche d’un  cadre ou d’un non cadre peut requérir sa présence à son poste sans interruption.

Quant au télétravail, le télétravail ne signifie pas vaquer librement à ses activités personnelles…

La dernière solution ( la meilleure ? ) pour regarder son match en toute tranquillité et sans se justifier est de poser un jour de congé payé ou de RTT.

Pour éviter toute situation inconfortable vis-à-vis de son employeur, un salarié peut aménager ses horaires en fonction de la programmation des matchs.

Roland Garros, depuis votre Smartphone. Il arrive souvent que les sociétés limitent l’accès à certains sites Internet pour une question de sécurité. Votre smartphone serait-il la solution ? Attention, prudence !

Optimisez votre négociation bancaire

Les banques, partenaires incontournables, accompagnent les entrepreneurs dans le développement de leur activité et dans les étapes essentielles de leur vie privée et professionnelle. Mais il arrive souvent que par méconnaissance les entrepreneurs ne négocient pas leurs frais bancaires et donc restreignent leur trésorerie. Comment optimisez votre négociation bancaire ?

Pourquoi les PME ne négocient pas leurs frais bancaires ?

N’ayant pas accès à des benchmarks bancaires destinés aux entreprises, les PME  procédent à des négociations « à l’aveugle » avec leur banquier. Par manque d’expertises et d’outils de comparaison, les entreprises n’ont pas toutes les cartes en main pour bien négocier. Les grandes entreprises négocient généralement leurs frais bancaires tous les 2 ou 3 ans. Cet effet de consultation en bloc, plutôt qu’une négociation ponctuelle et ciblée sur des coûts spécifiques, est très efficace. Elle peut faire baisser le coût bancaire de plus de 20 % !

Comment réduire leurs frais bancaires ?

La priorité consiste à bien analyser le poste « coûts bancaires » de l’entreprise. Il faut déjà lister tous les services bancaires consommés et leurs coûts. Ensuite il s’agit de faire un audit des habitudes de consommation de ces services bancaires, autant en volume qu’en quantité, de collecter l’information et typographier l’utilisation des services.

Puis il demeure utile de comparer les coûts bancaires de son entreprise à ceux d’une entreprise dont la santé financière est comparable. Si le dirigeant ne fait pas appel à une société spécialisée, il peut en parler à ses confrères, notamment dans certains clubs d’entrepreneurs ou dans le cadre de réseaux sociaux.

Enfin, il faut aller vers les banques, leur soumettre l’état des lieux de l’entreprise pour l’année passée ainsi que les prévisions pour l’année à venir et demander des propositions de tarifications.

Sur quels points est-il possible de négocier ?

Dans la banque, il y a parfois des tarifications qui sont purement psychologiques et qui n’ont rien à voir avec le vrai prix du service. Pour avoir une idée de ce qui peut faire l’objet d’une négociation, il demeure utile de savoir qu’on peut généralement faire baisser les prix sur des services dont les opérations ne sont pas réalisées manuellement. Donc pour bien négocier il faut déjà bien connaître le secteur bancaire et s’intéresser aux comparateurs à la portée de tout un chacun. Les banques se font concurrence.

Conseils aux créateurs d’entreprise qui découvrent le monde de la négociation bancaire ?

Avant de se lancer, dans la mesure du possible, essayez de disposer de fonds propres confortables, en rassemblant du love money, aux business Angels ou à des aides du type Oséo, bpifrance ou France active, en volume suffisant pour inspirer confiance à une banque.

Pour optimiser ses négociations bancaires il est indispensable d’entretenir de bonnes relations avec sa banque. Pour cela il faut que le banquier :

  • puisse juger en permanence que la prise de risque est maîtrisée par l’entreprise.
  • voit le potentiel que représente votre entreprise en termes d’augmentation de son propre chiffre d’affaires.

En même temps, l’entrepreneur doit toujours tenir un discours transparent et clair sur la situation de son entreprise. Inutile de mentir à votre banquier car il s’en apercevra très vite ! Aujourd’hui les algorithmes analysent la moindre des données de vos comptes bancaires. Communiquez avec votre banquier au minimum tous les trimestres, et faites régulièrement un point sur la situation par rapport au business plan. Une fois ce climat de confiance établi, les conditions pour une négociation optimale sont assurées.