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Quelles activités externaliser ?

Il est rare qu’une entreprise s’occupe de tout et que d’internaliser l’ensemble des activités. Que ce soit par manque de compétences ou de temps confier certaines activités à des prestataires externes s’avèrent souvent judicieux même si parfois cela représente un certain coût. Quelles sont activités à externaliser ?

Il est clair qu’à vouloir tout faire, on risque souvent de ne rien faire. Même si vous avez le sentiment que contrôler l’ensemble des éléments est essentiel, certaines activités vous font perdre du temps et vous n’êtes pas rentable quand vous vous en chargez. Un exemple courant ? La paie. Editer vous-même vos fiches de paie demande un savoir-faire qu’il est rare de maîtriser étant donné le nombre de règles qu’il existe dans le domaine. Déléguer la paie représente souvent un gain de temps et d’argent. Le but reste donc de libérer vous ou vos équipes de ces tâches qui ne concernent pas vos missions stratégiques et de simplifier votre organisation.

Les tâches à externaliser

Pour déterminer les tâches qui sont à externaliser, vous pouvez commencer par vous poser cinq grandes questions pour guider vos choix. Quelles sont les activités :

  • qui  me prennent du temps et qui ne concernent pas directement le fait de pouvoir livrer ma prestation ou mon service ?
  • qui n’ont pas de valeurs ajoutées pour celui-ci ?
  • pour lesquelles, je n’ai pas les compétences en interne ?
  • qui mobilisent des ressources déjà utiles pour développer mon activité ?
  • qui me coûtent plus cher que de les faire externaliser ?

A l’aide de ces quatre questions, vous pourrez rapidement cerner les activités à déléguer tout de suite.

Les principales activités qui sont déléguées

Même si toutes les entreprises ont leur spécificité, la plupart des entreprises délèguent souvent les tâches suivantes en premier :

1- La comptabilité : il s’agit d’un métier qui demande de maîtriser des compétences qui s’acquièrent avec une formation de comptable. En externalisant, vous quittez la crainte d’avoir mal calculé votre TVA et de vous retrouver en difficulté par exemple avec l’Urssaf. Le fait que votre comptabilité soit externalisée vous permet également de de montrer que vous êtes transparent.

2 – La paie : une tâche qui s’avère très complexe à gérer car les lois évoluent tout le temps et donc les calculs de cotisations ne sont jamais les mêmes à prendre en compte. Elle demande une réelle expertise afin de ne pas commettre d’erreurs.

3 – Le juridique : de nouvelles lois vient le jour constamment et afin d’être en conformité avec elles tant sur le plan des ressources humaines que de la sécurité, externaliser à un juriste compétent peut se révéler utile. Surtout si sa présence au sein de l’entreprise ne s’avère pas nécessaire.

4 – Le centre d’appel / prospection téléphonique : s’il est courant de faire ses rendez-vous soi-même, vous pouvez externaliser votre prospection téléphonique à des sociétés comme JobPhoning qui représente ne alternative moderne et rentable pour externaliser ses campagnes de téléprospection à des professionnels indépendants du secteur et qui possèdent des équipes dédiées à ce travail.

5 – L’accueil et la prise de rendez-vous téléphonique : cela vous permet de répondre à votre clientèle  et de donner une excellente image de l’entreprise grâce à la présence constante des assistantes sans embaucher une personne à temps plein.

6 – La livraison : les acteurs spécialisés permettent de réaliser des gains de temps et d’argent : ils répondent à chaque demande spécifique (coursier pour un document, livraison de gros colis qu’ils viennent chercher dans l’entreprise à des prix compétitifs et font des économies d’échelles.

7 – Les ressources humaines : le recrutement est un art difficile et chronophage. Il vous détourne parfois des tâches stratégiques. La sélection qu’elle soit au niveau des curriculum vitae ou des entretiens réalisés par un cabinet de recrutement vous permet de gagner un temps considérable.  Vous pouvez ainsi uniquement rencontrer des candidats qui conviennent au poste que vous proposez. S’il n’est pas rare de le réinternaliser par la suite, il peut représenter pour vous une difficulté toute particulière au début. Il demande une expertise qui s’acquiert au fil des années.

8 – La rédaction : Il s’agit d’un véritable métier et il faut écrire bien et vite. Passer trop de temps dans la rédaction peut vite s’avérer chronophage et peu rentable. Rédiger des plaquettes, des brochures demandent un savoir-faire pour se démarquer de la concurrence.

8 – La communication : Il faut pouvoir déterminer comment bien communiquer et connaitre l’ensemble des dispositifs, leurs avantages et inconvénients pour que vos campagnes restent rentables et pertinentes. Les professionnels vous aident à choisir les supports adéquats mais également peuvent travailler votre communication pour qu’elle soit efficace.

10 – Les Relations Presse : connaitre les journalistes prend du temps et la connaissance des sujets qui les intéresse représente un véritable métier. Pour réaliser des interviews qui développent votre notoriété, les communiqués de presse, sélectionner les rencontres pertinentes… Faire appel à eux peut se révéler judicieux.

11 – Le community management : Il faut savoir comment animer et y passer du temps. Pour ne pas avoir des réponses intempestives qui peuvent nuire à votre réputation et à celles de l’entreprise ou encore ne jamais laisser un commentaire sans réponse, l’externalisation peut devenir une solution ?

A noter que rien ne vous empêche d’internaliser par la suite ces différents domaines si votre activité se développe.

Zoom sur le portage salarial

Le portage salarial se révèle être une solution performante de plus en plus utilisée par les entreprises. De par ses caractéristiques, il se distingue de l’intérim, qui gère lui aussi une relation tripartite entre une société cliente, un salarié et la société d’intérim. Petite explication sur ce procédé qui fait fureur et qui convainc nombre d’entreprises d’y faire appel.

Le portage salarial est fortement utilisé par les entreprises, notamment pour tout ce qui touche à l’informatique. Il permet notamment de faire intervenir une expertise externe pointue et de disposer d’un cadre juridique qui sécurise l’ensemble. Il concerne un indépendant (qu’on appelle freelance) qui va effectuer une mission au sein de l’entreprise. La société de portage se charge de toutes les démarches administratives en contrepartie d’un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé. Son succès s’explique en partie par sa flexibilité pour l’entreprise cliente qui lui offre l’opportunité de profiter d’une expertise pointue, sans pour autant avoir recours à un contrat de travail classique.

Le portage salarial, des avantages certains pour l’entreprise

Tout d’abord, il faut noter que le premier avantage réside dans la souplesse de la gestion, notamment administrative : l’entreprise cliente ne réalise pas de fiches de paie, puisque c’est la société de portage salarial qui est en charge de les éditer. Toutes les démarches administratives sont simplifiées et vous pouvez ainsi vous alléger des contraintes et des coûts. Vous n’avez donc pas à gérer d’éventuelles formations pour découvrir ces méandres administratifs.

Par ailleurs, vous pouvez adapter vos effectifs à vos besoins parce que vous n’êtes pas sous le joug d’un contrat de travail.

Contrat qui s’avère idéal, notamment si vous ne souhaitez pas avoir de lien de subordination. Le porté reste libre et cela vous évite de passer votre temps à gérer un rapport avec un salarié puisqu’il n’est pas le vôtre.

Le contrat de portage salarial permet surtout de faire appel à une expertise à très forte valeur ajoutée, qu’il est souvent difficile d’avoir en interne. Il ne s’agit pas d’une embauche et vous gagnez donc un temps considérable. En général, l’objectif est d’externaliser des tâches non stratégiques. De plus, vous n’avez pas besoin de procéder à une embauche qui s’avérerait chronophage et vous pourrez obtenir la collaboration d’un expert dans un délai très court. Vous pouvez ainsi gérer une demande particulière ou ponctuelle, comme l’organisation d’un événement ou lorsque vous souhaitez mettre en place un système d’information par exemple.

L’évaluation du coût est également facile à connaître, puisque vous achetez une prestation. Vous n’aurez donc pas de coûts supplémentaires qui viendront se greffer. Le porté reste responsable de la bonne livraison de sa prestation.

Vous pouvez également utiliser ce processus pour proposer à vos ex-collaborateurs de les aider à développer une nouvelle activité en devenant leur premier client. De nombreuses entreprises ayant des cellules d’essaimage y font d’ailleurs appel.

Les entreprises concernées par le portage salarial

Toutes les entreprises ne sont évidemment pas concernées par le portage salarial. Il s’agit en général de sociétés ayant un besoin spécifique ponctuel ou qui ne peuvent pas recruter de nouveaux salariés. Vous pouvez solliciter ce type de service si vous souhaitez sous-traiter une partie de vos services ou acquérir des compétences qui ne sont pas dans votre domaine d’activité, par exemple dans le cadre d’un coaching ou d’une étude de nouveaux marchés. Cette technique est particulièrement utile si vous n’avez pas de service de ressources humaines qui puisse gérer votre montée en puissance d’effectifs.

Des exceptions à prendre en compte

Il faut être conscient que le portage salarial sert surtout à réaliser une mission de prestations de services intellectuels. Toutes les professions n’ont pas accès au portage salarial, notamment pour les professions dites réglementées en France comme les professions de santé, les activités de service à la personne, les activités de négoce, l’exécution dans le BTP, les métiers du transport ou encore les avocats, experts-comptables ou huissiers de justice.

Portage salarial ou intérim : quelles différences ?

Le portage salarial concerne un travailleur indépendant qui effectue une prestation de service pour une entreprise. Il possède un statut de salarié, puisqu’il signe un contrat de travail avec une société de portage, qui à son tour signe un contrat de prestation de service avec l’entreprise cliente.

Le travail intérimaire ou « intérim » fonctionne un peu de la même manière. Il s’agit ici de mettre à disposition d’entreprises clientes des salariés de manière provisoire. Ces salariés touchent également une rémunération par l’entreprise de travail intérimaire et signent un contrat de mission. Il y a donc ici une relation triangulaire, puisqu’il y a également un contrat de mise à disposition entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise.

A priori, la différence est fine entre les deux notions et on peut se demander quelles sont les différences entre ces deux contrats qui semblent au final être la même chose, avec des appellations différentes.

Tout d’abord dans le cas du portage, il s’agit d’un expert de son domaine à qui on fait appel de manière ponctuelle. Il remplit une mission qui n’est pas habituelle dans l’entreprise. Son contrat peut être autant un CDD qu’un CDI. Contrairement à l’intérimaire, il dispose d’une grande autonomie sur sa mission, qu’il négocie avec l’entreprise cliente, tant en termes de rémunération que de cadre. Il n’existe pas de lien de subordination entre l’entreprise cliente et celui qui fait appel au portage.

L’intérim s’utilise en général lors d’un accroissement ponctuel de l’activité ou d’un remplacement et remplit une mission habituelle dans l’entreprise. Son contrat est un CDD et il ne dispose pas d’une autonomie sur sa mission ni même sur sa rémunération, puisque c’est l’entreprise d’intérim qui se charge de la négociation. Les rémunérations sont en général indexées sur la grille tarifaire de l’entreprise. Autre point clé : l’intérimaire devient salarié de l’entreprise pendant sa mission et le lien de subordination existe bien avec l’entreprise cliente. Il faut également prendre en compte que l’intérim revient plus cher à l’entreprise que le portage salarial si les salaires sont identiques.

Êtes-vous concerné par l’obligation de mettre un défibrillateur ?

Vos collaborateurs sont essentiels pour que votre entreprise se développe et personne n’est à l’abri d’un accident ou d’un problème de santé, y compris vous-même. Si, installer un défibrillateur ne s’avère pas forcément être une obligation dans toutes les entreprises, prévenir reste toujours mieux que de guérir.

Les ERP, les premiers concernés.

Depuis une loi adoptée par l’assemblée nationale le 13 octobre 2016 sur l’obligation pour les ERP de s’équiper en défibrillateur, sa promulgation et le décret étaient attendus. Promulguée le 28 juin 2018 par le Président de la République et de nombreux ministères (loi sur l’obligation de s’équiper d’un défibrillateur), elle impose l’installation de défibrillateur au sein des Établissements Recevant du Public (ERP). Cette loi dispose en l’occurrence que « Art. L. 123-5. – Un décret en Conseil d’État détermine les types et catégories d’établissement recevant du public qui sont tenus de s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe visible et facile d’accès, ainsi que les modalités d’application de cette obligation.» et que « Art. L. 123-6. – Les propriétaires des établissements mentionnés à l’article L. 123-5 sont tenus de s’assurer de la maintenance du défibrillateur automatisé externe et de ses accessoires conformément aux dispositions de l’article L. 5212-1 du code de la santé publique. ». Le décret, publié le 19 décembre 2018 au Journal Officiel détermine ainsi les types et catégories d’ERP qui sont tenus de s’équiper.

Les catégories d’ERP concernées

Les ERP concernés par l’installation de DAE (Défibrillateur Automatisé Externe) sont presque tous concernés puisqu’il s’agit des catégories 1 à 4. Sur le court terme, les établissements étant amenés à recevoir plus de 300 personnes sont les premiers concernés puisqu’elle oblige à le mettre en place dès le 1er janvier 2020, ainsi que tous les ERP de la liste suivante : « a) Les structures d’accueil pour personnes âgées ; b) Les structures d’accueil pour personnes handicapées ; c) Les établissements de soins ; d) Les gares ; e) Les hôtels-restaurants d’altitude ; f) Les refuges de montagne ; g) Les établissements sportifs clos et couverts ainsi que les salles polyvalentes sportives ». A partir du 1er janvier 2021, les ERP de moins de 300 personnes seront également concernés. Cette loi a pour origine  une recommandation du Conseil français de réanimation cardio-pulmonaire et de l’Académie de médecine. Si vous n’accueillez pas plus d’une poignée de personnes par jour, vous n’êtes pas concerné par cette obligation.

Les entreprises n’accueillant pas de public

Pour faire court, vous n’êtes pas obligé légalement d’installer un défibrillateur mais il vous faut prendre en compte qu’un accident cardiaque demeure considéré comme un accident de travail. Vous serez donc obligé de verser des indemnités journalières de manière automatique qui sont loin d’être négligeables : frais médicaux, hospitalisation et pharmacie, indemnisation forfaitaire de l’éventuelle incapacité permanente, … Une fois installé, n’oubliez que vous devez l’entretenir, le contrôler de façon périodique ainsi que former vos salariés à son utilisation.

Attention tout de même car la présence du défibrillateur est laissée à l’appréciation du juge. Votre responsabilité peut être engagée le cadre de votre obligation générale santé et de sécurité et notamment au terme de l’article 121-3 du code pénal qui dispose que : « les personnes physiques qui n’ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n’ont pas pris les mesures permettant de l’éviter, sont responsables pénalement s’il est établi qu’elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer. ». Il vous faudra donc prendre en compte la moyenne d’âge, la fréquentation, l’état de santé notamment si on vous a signalé des antécédents cardiaques, des demandes du CE ou du CHSCT, … pour déterminer si vous devez le mettre en place.

Ce n’est pas obligatoire mais…

Même si l’obligation n’est pas légale, vous équiper peut sauver des vies. Sachant que plus l’intervention est rapide, plus vous avez de chances de sauver un membre de vos équipes, son installation s’avère en proportion peu coûteuse. Alors quand on sait qu’en cas d’arrêt cardiaque et en l’absence de dispositif, le taux de réanimation est très faible (environ 4 %) alors qu’il augmente énormément (40%) dans le cas contraire, la question ne se pose que si votre trésorerie ne le permet pas…  Et un client à qui vous sauvez la vie est un client qui sera fidèle !

Idée cadeau d’entreprise : Le tote bag, le sac publicitaire à offrir sans modération

Vous cherchez des idées de cadeaux personnalisés à offrir à vos clients et prospects ? ou à augmenter votre notoriété et faire parler de vous ? Vous organisez un évènement et vous souhaitez distribuer des goodies ? Ou tout simplement aider un client à transporter ses documents alors que vous venez de lui transmettre votre proposition commerciale ? Le tote bag personnalisé pourrait bien être la solution.

Le tote bag publicitaire est aujourd’hui de plus en plus utilisé et il remplace le sac publicitaire en plastique. Zoom sur cet objet publicitaire très tendance.

Ses avantages par rapport à d’autres objets publicitaires

Ce sac en coton tendance a l’avantage d’être un goodies pas cher qui vous offre une surface de personnalisation importante pour véhiculer votre message et afficher votre logo en grand.

Marqué de votre logo, le tote bag personnalisé avec anses langues sera porté à l’épaule toute l’année par vos clients, prospects ou collaborateurs. Que vous soyez une agence, une startup, une boutique de mode, une association ou un organisateur d’événements, le tote bag en coton naturel est devenu le goodies promotionnel indispensable pour marquer les esprits.

 

Contrairement au sac plastique, il sera facilement conservé car sa résistance lui permet même d’être adapté pour des poids relativement lourds. Pour vous assurer de sa robustesse, prenez en compte le grammage au mètre carré, qui détermine son épaisseur mais également sa qualité. Plus celui-ci est épais plus sa durée de vie sera longue et plus sa capacité à porter des charges lourdes sera grande. Il est généralement compris entre 100 et 330 g/m².

Existant également en coton 100% bio certifiés GOTS (Global Organic Textile Standard), vous pouvez en profiter pour afficher une image éco-responsable en adéquation avec votre marque.

Un objet personnalisable selon vos besoins

Il reste disponible en plusieurs couleurs, formes et grammages. Mais vous pouvez surtout le personnaliser facilement avec une impression en sérigraphie (de 1 à 3 couleurs d’impression), en quadrichromie (4 couleurs d’impression), en broderie (multi couleurs) … Les tote bags personnalisés s’adaptent à vos besoins pour bien diffuser l’image de votre marque ainsi que votre identité visuelle.

Profitez des tarifs dégressifs par quantités en anticipant vos commandes et en planifiant un stock en avance. Choisissez différentes formes et couleurs et faites plaisir à tous vos clients car ils le garderont pour longtemps, ainsi vous bénéficierez d’une large visibilité auprès de votre cible !

My traiteur, un service haut de gamme et en ligne

C’est en 2014 que Julien Mancadiang décide de s’associer à Benoit Lazarotto, un ami du lycée et fils d’un ancien grand traiteur parisien pour lancer un service en ligne dans le secteur, haut de gamme, qui propose des produits frais exclusivement.

Pour les deux entrepreneurs, pas de doute sur le positionnement, il faut que « ce soit bon, c’est une évidence ! Cela évite de gérer des problèmes de qualité. La qualité fait partie de notre ADN et nous ne nous voyons pas nous positionner autrement. Notre meilleur argument de vente reste de faire goûter nos produits. Cela apparaît comme une évidence de vouloir goûter les mets lorsque vous organisez un grand évènement, même si la dégustation est payante sauf dans le cas où l’entreprise valide la prestation, ce qui fait partie des habitudes traditionnelles dans le secteur afin d’éviter les abus. ».

Une digitalisation immédiate

La digitalisation est immédiatement au cœur de leur préoccupation. L’ambition dès le début ? Proposer un site internet qui permet d’obtenir, en 5 minutes et en quelques clics, des devis compétitifs, exhaustifs et complets. MyTraiteur veut devenir la référence en ligne du traiteur à Paris. Les entrepreneurs ont particulièrement mis un point d’honneur à s’attacher à la transparence des prix et à un service accessible notamment pour les primo-accédants. Pour parfaire leur business, pas de doute pour Julien ou pour Benoit, l’une des clés du succès de l’entreprise réside « dans la réactivité et dans la prise en charge. Le client attend rapidement une réponse et n’hésitera pas à solliciter plusieurs acteurs. Heureusement pour nous, notre site est très rapide et simple d’utilisation, je vous invite d’ailleurs à le tester ».

Les entrepreneurs développent leur site internet et lancent l’activité, jusqu’à la fin 2017. S’ils étaient rentables dès le début et avaient réinvesti leurs gains pour développer leur site internet, l’arrivée de Mathieu Hordesseaux dans l’équipe comme nouvel associé et CTO afin de développer la plateforme est un tournant évident. Ce dernier développe rapidement une nouvelle version plus fonctionnelle et rapide permettant à l’entreprise de poursuivre son développement. La satisfaction du dirigeant ? Le nombre de « personnes capables de payer des prestations aujourd’hui sur le digital à des montants relativement élevés. »

Aujourd’hui, l’entreprise a déjà réalisé plus de 500 évènements et accompagne essentiellement les entreprises même s’ils ont acquis également quelques particuliers pour organiser leurs évènements personnels et pour répondre à leurs besoins quotidiens en termes de prestations de traiteur. L’entreprise connaît un succès grandissant avec une multiplication du chiffre d’affaires par 3 et par 4 en termes de volume en 2018.

Une gamme large de prestation

L’entreprise commence son aventure par les cocktails-réceptions qui représentent encore aujourd’hui 85% de leur chiffre d’affaires. Au menu : fêtes internes, séminaires, lancements de produit, conférences de presse, Christmas ou summer party, pots de départs… Elle organise des grands évènements qu’ils peuvent adapter sur mesure avec des thématiques comme la Bretagne, le restaurant en altitude, l’Asie… mais les évènements de plus petite taille ne sont pas laissés de côté avec l’organisation d’afterworks sushis party, bar à cocktail, dégustation de vin, etc.

Pour poursuivre leur développement, ils décident de lancer en septembre 2018, les petits déjeuners pour des réunions plénières, conférences, formations ou encore un évènement hebdomadaire ou team building. Afin de conserver une qualité optimale, ils décident d’ailleurs de s’associer à un laboratoire tenu par un meilleur ouvrier de France.

Les entrepreneurs ne s’arrêtent pas là puisque début 2019, ils renouvellent l’expérience en se lançant dans les plateaux-repas ou plateaux en réunion, dernière nouveauté de l’entreprise.

Leur plus grand défi ? Se faire connaître pour pouvoir développer encore davantage leur entreprise.

www.mytraiteur.com

Les Français : nouvelles données sur leurs achats en ligne et sur smartphone

Si les Français sont de plus en plus adeptes des nouvelles technologies pour réaliser leurs achats, quelques freins liés notamment à la mobilité existent encore. Zoom sur ces difficultés qui peuvent vous faire rater une vente.

Selon le Baromètre Ifop / lesBigBoss / Eddo, sur “Les Français et l’achat en ligne et sur smartphone”, 95%  des Français auraient déjà rencontré des difficultés dans l’utilisation d’un site Internet et ceci quel que soit leur âge. Un chiffre qui montre bien que l’utilisation d’Internet serait encore loin de rendre serein les navigateurs sur la toile.

Une inadaptation à la lecture sur smartphone

On le sait, de plus en plus de personnes utilisent leur smartphone pour naviguer sur la toile. Or cette même étude montre 61% des internautes auraient été gênés dans leur utilisation d’Internet sur leur mobile. En cause ? L’inadaptation de la page à leur écran ou le fait de devoir faire un scrolling fastidieux. Frédéric Cavazza, Marketing technologist and speaker, SYSK, analyse : « l’étude pointe du doigt un anachronisme : alors que nous savons maintenant que le smartphone est le premier écran (devant la TV), de nombreux sites ne sont toujours pas optimisés (temps de chargement, adaptation de la mise en page, taille du texte et des boutons d’action). ».

L’étude montre ainsi que les entreprises n’ont pas su se mettre à jour sur le confort d’usage et la rapidité de chargement. Cependant, elles se concentrent encore énormément sur l’acquisition de trafic plutôt que sur la transformation. Une dure statistique pour les entreprises. Celles-ci devront donc mettre au centre l’optimisation de l’expérience client. Il leur faudra aussi replacer le consommateur au centre s’ils désirent améliorer le taux de transformation sur leurs sites.

Les avis pas si incitatifs

S’il est devenu courant d’avoir à disposition les avis des autres consommateurs, il faut noter une statistique étonnante. En effet, 74% des personnes interrogés ont déjà repensé leur achat en raison « des avis laissés par d’autres consommateurs sur le produit recherché ».

Autre statistique intéressante donnée par Frédéric Cavazza : « plus de 8 internautes sur 10 préfèrent se renseigner auprès de la communauté (avis ou tests sur les blogs, forums…) qu’auprès  du vendeur ou fabricant ». Cela marque un cruel manque de confiance dans les outils donnés par les boutiques en ligne.

Des solutions, comme la certification des avis ou la présence de conseillers, demeurent encore bien peu fréquentes sur la toile. Pire, 78% d’entre eux expriment qu’ils rencontrent des difficultés « pour trouver LA bonne information » digital natives ou pas. Une statistique qui peut faire froid dans le dos. Le problème serait donc de trouver l’information souhaitée ou de donner l’information utile afin de décider les internautes à passer à l’acte d’achat.

La RGPD au cœur du problème

L’étude montre également que la confidentialité des données représente également une crainte pour les internautes. Ils sont 81% à déclarer avoir quitté une page Internet par crainte pour leurs données. Si de nombreux sites semblent  s’être mis à jour, ce n’est pas le cas pour les Français. En effet, ils redoutent le sort destiné à leurs données.

Une inadaptation des ressources allouées ?

Comme nous le rappelle Frédéric Cavazza :  « Le problème n’est pas que globalement tous les internautes ont déjà quitté une page par agacement ou crainte, c’est sûrement le cas dans les boutiques physiques, mais que ces irritants soient aujourd’hui tolérés. ».  En effet, il faut savoir que les sites web demeurent généralement refondus au bout de quelques années. Or, les méthodes d’acquisition sont améliorées pratiquement chaque semaine. Il y a donc un véritable fossé qui s’est créé entre les méthodes pour obtenir du trafic avec la navigation actuelle sur les sites internet. Il demeure donc encore vrai que les entreprises ont du mal à s’adapter à une évolution permanente des outils et pratiques sur internet. De plus, elle ne fait que s’accélérer.

Définir sa stratégie networking

Le networking permet de rencontrer de nombreux prospects, partenaires, influenceurs…mais participer à des soirées networking demande d’avoir une véritable stratégie pour que ces rencontres soient la source de business. Les échanges d’idées, les dialogues permettent de devenir performants dans la mise en valeur de son entreprise.

Les clients, qui sont-ils ?

Le client est celui qui a un besoin mais aussi celui que n’en a peut-être pas encore conscience. Quelle que soit la personne qui participe à un networking, elle évolue dans un environnement où se trouvent peut-être des personnes de leur entourage qui seraient susceptibles de devenir vos clients.

Les soirées networking permettent lorsque l’on débute de mieux cerner où trouver sa clientèle mais pour cela avant de se rendre à un networking il aura fallu bien cerner et appréhender à qui peut servir votre produit ou service.

 

Il est juste indispensable d’établir une stratégie qui permettra de rentrer en contact avec les « bonnes » personnes. S’il vous est difficile de définir qui sont vos clients idéaux, alors regardez vos clients passés et actuels. Dans quels secteurs travaillent-ils ? Quels sont leurs propres clients ? Quelles sont leurs particularités ? Une fois que vous aurez défini leur profil, demandez à votre entourage proche ou collègues leurs avis. Peut-être auront-ils des éléments supplémentaires à vous donner pour enrichir votre réflexion.

Quels networking ?

Les CCI et autres associations professionnelles sont une bonne façon de trouver de nouveaux prospects… au début. Si vous essayez de rentrer en contact avec des TPE/PME, les CCI, les associations locales ou les groupes d’affaires tel que BNI répondront à vos attentes. Mêmes si ces personnes ne semblent pas être la population que vous souhaitez rencontrer, ils vous aideront à obtenir des recommandations vers la cible de clients que vous avez définie au préalable. Si, a contrario, vous êtes à la recherche de grands-comptes, les clubs ou les organisations à but non-lucratif répondront à vos attentes. Soyez cependant vigilant à ne pas être orienté trop business car les personnes présentes ne le sont pas. Les salons proposent souvent des rencontres networking et comme vous pourrez le constater nombreux sont ceux qui s’y rendent parce que les échanges sont en général conviviaux et fructueux.

Bien cibler

Les personnes que vous connaissez peuvent vous mettre en contact avec celui que vous souhaitez rencontrer. Pour rentrer en contact avec une personne, même sans connaître son nom, posez des questions ciblées telle que

« Qui connaît quelqu’un qui… ? » plutôt que « Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin de mes services ? » En posant des questions de ce type, vous permettez aux personnes de votre réseau de se concentrer sur des détails dont ils auront plus de facilité à se souvenir.

Votre présentation qui ne peut se faire qu’en deux ou trois minutes vous permettra de bien mettre en valeur votre projet ou entreprise. A la fin du premier networking, vous serez prêt à devenir performant pour le suivant. Les cartes sont entre vos mains ! Souvenez-vous qu’il est important de posséder des contacts de qualité qui pourront vous permettre de rentrer en relation avec vos prospects idéaux. Définissez une liste de 10 prospects avant de vous rendre dans les prochains événements. Le networking nécessite des stratégies simples sans lesquels les résultats seront souvent décevants.

Article pAR IVAN MISNER & MARC-WILLIAM ATTIÉ | FONDATEURS | BNI FRANCE | WWW.BNIFRANCE.FR

Tenir sur la longue durée

Entreprendre, créer ou reprendre une entreprise est un véritable projet de vie qui s’inscrit dans la durée. On l’entend souvent, l’entrepreneur doit se comporter en marathonien plutôt qu’en sprinter dans la course de la création. Pas toujours facile de garder la motivation et l’énergie des premiers temps au fil des mois ou des années.

Voici 6 clefs pour garantir la réussite de votre projet dans le temps :

1 – Un but et de la motivation.

Il faut développer une vision claire de ce que l’on veut faire et avoir un but précis. Nous focaliserons ainsi toute notre énergie, nos efforts et notre créativité pour trouver des solutions et dépasser les obstacles afin d’atteindre notre objectif. Savoir pourquoi nous entreprenons une chose nous permet de faire jaillir la motivation qui pousse à agir. Cela représente un moteur pour faire les efforts nécessaires et obtenir les résultats souhaités. Seule votre motivation peut susciter l’inspiration. Ainsi, si vous êtes passionné, ne vous laissez pas distraire par les personnes qui ne sont pas réceptives à votre choix.

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. »

Winston Churchill

2 – Des bases solides pour entreprendre.

Organiser le travail est vital pour votre réussite. Le succès n’est que rarement le fruit du hasard, mais plutôt le fruit du travail, d’une succession d’actions, d’étapes, bien organisées et interdépendantes. Être prêt mais aussi savoir se préparer aux étapes suivantes du développement de l’entreprise garantira votre réussite dans le temps.

« L’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions. »

Marcel Proust

3 – De l’évolution personnelle.

L’entrepreneur passe son temps à faire des choses nouvelles, sortir de ses habitudes et de sa zone de confort, prendre des risques, à essayer et même à se tromper. La réussite demande beaucoup de travail, de la remise en question et de l’apprentissage.

« Quand une tuile tombe de ton toit, c’est l’opportunité de voir dix milles étoiles. »

Proverbe argentin

 4 – Un plan et de la persévérance.

Avoir un plan et le mettre en action conditionnent votre réussite. Le succès résulte d’un état d’esprit, qui se construit et s’entretient. On ne réussit pas du premier coup alors insistez, recommencez, améliorez et vous trouverez la meilleure manière de mettre en place votre plan d’action.

« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit »

Proverbe japonais

5 – Le regard des autres.

Montez une bonne équipe autour de vous, écoutez les avis extérieurs, constituez-vous un réseau et faites-vous conseiller ou coacher.  Ceux qui réussissent vous le diront : on réussit rarement tout seul. Pouvoir échanger, vérifier, valider, se faire aider ou accompagner, vous confortera dans vos décisions et dans vos actions. Les résultats n’en seront que meilleurs. Il faut le savoir, il n’y a pas pire difficulté que de changer de statut aux yeux des autres. Évitez qu’ils envahissent votre esprit et vous conduisent à douter.

« Pensez grand et n’écoutez pas les gens qui vous disent que ce n’est pas réalisable. La vie est trop courte pour penser petit. »

Tim Feriss

6- Bien se connaître

Créer et développer son entreprise nécessite de bien identifier ses points forts ainsi que ses lacunes afin de les adapter aux besoins de l’entreprise c’est-à-dire identifier son mode de fonctionnement de préférence cérébral en activant son cerveau émotionnel ou logique ou encore créatif, identifier ses « vraies valeurs ».

« N’essayez pas d’être un homme de succès, mais plutôt un homme de valeur » – Albert Einstein

Devenir entrepreneur exige plus qu’un simple changement de situation : il consiste à connaître, évaluer, et si nécessaire, changer votre pensée et votre comportement de sorte que vous puissiez relever vos défis. Des études montrent que les personnes qui ont une bonne estime d’elles-mêmes et ont confiance en elles sont plus efficaces. Ces deux atouts peuvent faire la différence pour tenir sur la durée.

Article par Marc BERNARD – Coach d’Action Coach

Attention à la clause de non-concurrence !

La clause de non-concurrence a pour spécificité de s’appliquer après la fin du contrat de travail. Combien de fois a-t-on vu un employeur condamné au titre d’une clause de non-concurrence qu’il avait inséré dans le contrat de travail pour en tirer un profit ? En effet, souvent ces clauses desservent l’employeur car il ne les maîtrise pas.

La clause de non-concurrence ?

La clause de non-concurrence est une clause insérée dans le contrat de travail. Elle vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer, après la rupture de son contrat, des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte. La validité de la clause est conditionnée au respect de certains critères soumis à l’appréciation du juge.

L’obligation de non-concurrence porte atteinte à un droit constitutionnel se trouvant dans le préambule de la constitution de 1946. Celui-ci affirme que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». Par conséquent, pour être opposable à l’ex-salarié, il faut que la clause visant l’obligation de non-concurrence soit irréprochable.

La clause de non-concurrence limitée

  • à une activité liée à l’entreprise,
  • dans l’espace (une zone géographique ),
  • dans le temps (sans que la durée soit excessive).
  1. Pour pouvoir mettre en œuvre une clause de non concurrence, il faut que celle-ci soit indispensable à la protection des intérêts de l’entreprise. Ainsi, si le salarié a une fonction sans rapport direct avec l’activité principale de la société, mais que l’employeur revendique malgré tout l’application de la clause, il est probable que les tribunaux considèrent cette clause comme abusive et condamnent l’employeur à indemniser le salarié respectueux de la clause.
  2. La clause de non-concurrence devra âtre limitée dans l’espace, sinon, là encore elle ne sera pas opposable au salarié. La limitation doit être précise et doit permettre, lors de la signature du contrat, de connaître l’engagement souscrit. Il sera impossible d’avoir une obligation de non-concurrence à « géométrie variable », extensible au gré des nouvelles implantations de l’employeur.
  3. La clause de non-concurrence devra âtre limitée dans le temps et ce point est obligatoire. Tout au plus, l’employeur peut interdire toute concurrence au salarié pour une durée maximum de deux ans après la fin du contrat de travail.

Une contrepartie financière, dans quel cas ?

Depuis 2002, l’obligation de non-concurrence doit avoir une contrepartie financière qui, au surplus, ne doit pas être dérisoire. La jurisprudence considère que le versement d’une indemnité correspondant à 10 % du salaire chaque mois durant lesquels courrait l’obligation de non-concurrence n’était pas suffisant. Au vu de ces éléments, le chef d’entreprise doit réfléchir sérieusement au contenu de la clause de non-concurrence et à son utilité pour l’entreprise avant de l’intégrer dans ses contrats de travail.

La renonciation de l’employeur

L’employeur peut renoncer à l’application de la clause de non-concurrence :

  • dans les conditions éventuellement prévues par le contrat ou par une convention collective,
  • ou avec l’accord du salarié si aucune disposition contractuelle ou conventionnelle ne le prévoit.

La renonciation doit être claire, non équivoque, et notifiée au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception.

Il faut toujours penser en amont à la possibilité de s’en dédire et la prévoir dans le contrat de travail. Sinon, même si l’ex-salarié n’a, dans son projet professionnel, aucune possibilité de concurrencer la société, vous devrez payer la contrepartie visée dans la clause.

Indépendamment du contenu rédactionnel de la clause de non-concurrence, le chef d’entreprise doit toujours avoir le réflexe, au départ d’un salarié, de vérifier dans son contrat de travail. Dans ses avenants postérieurs, si une clause de non-concurrence était prévue afin de ne pas oublier, si nécessaire, de la lever. Il arrive souvent que des employeurs oublient l’existence d’une clause de non-concurrence et être obligés, involontairement, d’en payer la contrepartie.

Article par ANTOINE GROU | AVOCAT |

Josiane, une agence de publicité pas comme les autres

Cette agence, qui se veut différente des autres agences de publicité parisiennes, mise sur l’ouverture et la culture pour amplifier la créativité. Cette entreprise attractive, Josiane, s’est structurée et positionnée pour répondre aux belles marques qui ont besoin de se réinventer, de se réinscrire dans la société ou de donner du sens à ce qu’elles entreprennent.

Une visite intéressante

Il est 13 h lorsque nous arrivons devant les locaux de Josiane se situant rue des Nanettes dans le 11ème arrondissement à Paris. Au-dessus d’une grande porte bleue, l’inscription Josiane nous indique clairement que nous sommes au bon endroit. Nous entrons dans le bâtiment accueillis par Simone, un jeune Beaggle.

Nous sommes d’abord surpris que le long et large couloir soit aussi lumineux. Immédiatement, nous apercevons immédiatement des tableaux d’artistes sur les murs ainsi que deux immenses portraits : nous apprendrons par la suite qu’il s’agit de Claire et Josiane, les mamans des deux fondateurs. Laurent, l’un des fondateurs, est en train de discuter avec des collaborateurs avec un ton jovial et nous fait signe de nous approcher. Après de joyeuses salutations, nous entamons notre habituel tour des lieux.

Le premier bureau, à droite dans l’entrée, s’avère être celui de Laurent. Il est suivi de deux grandes salles de réunion puis de deux grands bureaux que nous apprendrons être celui des commerciaux et des créatifs. Chez les créatifs, Baptiste, le fils de Josiane, est également présent. Nous apercevons également d’autres portraits de « mamans ». Catherine, la maman de Géraldine, directrice de clientèle. Sur la gauche, nous avons apercevons une grande table où l’équipe « déjeune mais pas seulement, se réunit parfois ».

C’est un peu la place du village. De nombreux canapés sont également présents où des collaborateurs travaillent. L’ambiance semble détendue et nous poursuivons notre visite. Nous descendons un étage qui nous semble très lumineux également. Laurent nous indique que le sous-sol fait 200m2 (l’ensemble fait 600m2) et est dédié à des salles de réunion, un espace de projection, c’est ici qu’ils organisent leurs lancements de campagnes, ainsi qu’un espace de coworking ouvert à d’autres profils et d’autres cultures. Après cette visite guidée, nous retournons nous installer dans le bureau de Laurent.

Le parcours jusqu’à la création de Josiane.

Après un petit café (allongé tout de même), nous revenons avec le fondateur sur son parcours avant la création de Josiane. Celui-ci nous explique qu’après avoir fait une école d’ingénieur, l’École Centrale, il est arrivé un peu par hasard dans la pub et a tout de suite dirigé une première entreprise, une agence digitale en 2009 – 2010. En 2014, il revend. Il veut une approche plus « globale sur les problématiques de marque ».

« Nous avions gagné pas mal de pitchs globaux dont Subway France avec un créatif. C’est avec lui que je me suis associé pour créer Josiane, du nom de sa maman » nous confie le dirigeant. Nous lui demandons alors pourquoi ce choix de nom de marque. « La maman est une allégorie pour notre métier car c’est elle qui vous fait grandir, qui donne la direction. Il ne s’agit pas d’appliquer la même recette d’une marque à une autre car elles sont toutes très différentes. Il faut donner un cap sur le temps long qui permettent aussi de faire vivre de vraies actions sur le temps court ».

Une différenciation claire avec l’ancienne entreprise.

Pour le fondateur, la différence entre les deux agences est évidente. « Aujourd’hui, nous vendons des idées. Bien entendu, nous faisons beaucoup de digital mais nous avons une approche plus globale avec des équipes beaucoup plus seniors ». L’entreprise, qui compte aujourd’hui 18 collaborateurs, fonctionne à plein régime et peut se targuer de belles collaborations notamment avec Singer, E.Leclerc Chez Moi, Passoa Monde ou encore Lagardère. « Aujourd’hui, les marques recherchent une agence qui soit stratégiquement et créativement aussi calée qu’une grande agence mais avec l’agilité d’une plus petite structure ».

Le succès se mesure notamment au fait « qu’ils ont désormais le luxe de choisir ce à quoi ils répondent et peuvent décider s’ils participent ou non à des compétitions ». « On ne monte sur les compétitions que s’il y a un dédit, une somme allouée au cas où vous ne remportez pas la compétition. Trop de compétitions prend du temps et ne va pas avec notre modèle économique. On ne peut pas être une agence proche de ses clients si on passe la moitié de notre temps à ne pas s’occuper d’eux. Aujourd’hui on travaille la plupart du temps avec des clients qui viennent grâce au bouche à oreille, une campagne ou une collaboration en amenant une autre ».

Des locaux qui ont fait l’objet d’un relooking.

L’agence n’a pas démarré dans ces locaux comme nous l’indique le dirigeant. « Nous avons démarré dans le double salon de Baptiste. Wonderbox Europe ou Stabilo nous ont tout de suite  fait confiance. On était trois ».

« Ensuite, nous avons emménagé près du centre Pompidou dans le Marais. Les locaux étaient magnifiques avec de grandes poutres et une triple exposition. Avec notre développement, on s’est vite senti à l’étroit ».

Si les locaux nous paraissent très agréables et lumineux aujourd’hui avec une décoration un peu comme à la maison mais pas trop, il vient d’un pari entre les deux dirigeants. « Nous avons découvert ce lieu et nous avons dû tout refaire ». A la première visite des collaborateurs, ils nous ont dit « vous êtes cinglés, on ne peut pas travailler ici. Il faut dire que c’était assez sombre. Tout était peint en noir et nous avons dû tout refaire et ouvrir un maximum. Nous avons voulu créer un lieu qui ne soit pas un lieu de travail. »

Des meubles bien choisis.

Nous interrogeons le dirigeant sur le choix du mobilier qui ne ressemble pas à du mobilier classique et sur l’originalité des tableaux aux murs. « Nous avons chiné tous les meubles un par un car nous voulions des meubles qui soient plus proches de la maison de Josiane que de l’agence de publicité classique. En fait, nous ne sommes pas non plus en mode start-up avec des babyfoot pour faire en sorte que les gens restent tard.
Dans la volonté de créer un lieu avec une âme, qui nous ressemble. On a préféré le piano. Concernant les tableaux, tous les deux mois, nous réalisons une exposition soit sur un sujet que nous portons, ou une campagne de Josiane, soit avec un artiste. Là, l’artiste s’appelle Tarba et vend ses toiles. Cela nous permet de changer régulièrement l’ambiance. L’idée c’est d’apporter de la culture sur nos murs parce que c’est un peu ça notre métier : s’ouvrir à de nouvelles cultures. »

Un choix dans la répartition des bureaux.

Si les équipes sont réparties en deux espaces, ce n’est pas le fruit du hasard. « On ne voulait pas de grand open space. Je ne trouve pas cela supportable de travailler quand tout le monde est au téléphone. Il est difficile de se concentrer. Ici, on peut s’isoler dans différentes salles, sur les canapés, un peu partout dans l’agence. La table du milieu permet de se retrouver notamment le midi. ». Nous interrogeons alors le fondateur sur la mode des bureaux libres. « On n’est pas en Free desk car les collaborateurs aiment bien avoir leur espace, leur table avec leurs affaires. Cela paraît cool sur le papier mais ils préfèrent, quitte à bouger dans la journée, avoir un endroit à eux. C’est une fausse bonne idée. »

Une cabane dans la forêt.

Interrogé sur les actions mises en place pour renforcer les liens entre les salariés et le bien-être des salariés, le dirigeant nous confie quelques-unes des actions. « Déjà, il y a une cabane dans la forêt de Chevreuse dans laquelle on organise nos teams buildings. Piscine et déconnexion sont au programme. L’idéal pour reconnecter avec ce qui compte vraiment. On utilise également le lieu pour organiser des workshops avec un client, un stratège, un commercial et un créatif pendant deux jours, coupés du monde, dans le but de cracker l’idée. Nous sommes de moins en moins tournés vers la compétition d’agence car on préfère créer les conditions pour travailler ensemble. Que cela soit avec les équipes ou les clients, cela permet de sortir la tête du guidon : même si on a quand même une connexion internet, on se retrouve dans un endroit propice à la créativité ».

Des actions faites pour renforcer les liens.

En dehors des 2 sorties annuelles dans la cabane, l’agence a mis en place des « open brief ». « Quand un sujet arrive à l’agence, il ne s’agit pas de cloisonner avec des commerciaux qui briefent des créatifs. Le brief est accessible à tout le monde et on se met autour de la table en l’expliquant. Tout le monde a une semaine en dehors des activités quotidiennes pour proposer ses idées. Le but est d’ouvrir un maximum de portes. ».

Mais ce n’est pas tout puisque chacun peut prendre du temps sur son temps de travail pour « aller voir une exposition ou toute action culturelle ». Pour l’entrepreneur, pas de doute, il s’agit d’un bien essentiel : « Il y a une boite super à New-York dirigé par Stefan Sagmeister qui ferme ses portes tous les 7 ans pour que les gens partent ou participent à une ONG. Les clients attendent qu’ils reviennent car ils savent qu’ils seront plus forts ».

Une volonté de proximité.

Le fondateur se veut proche de ses équipes comme il nous l’explique. « Déjà on mange ensemble le midi. On fait des petits déjeuners régulièrement même si ce n’est pas systématisé notamment lors des open briefs et bien sûr on fait des sorties ensemble : la dernière c’était un karaoké ». Pour ce dernier, les collaborateurs se rassemblent aussi autour d’évènements organisés par l’agence comme les Chatons d’Or.

Créé il y a 8 ans, il s’agit d’un festival de créativité ouvert à tous et gratuit qui reçoit chaque année 3 000 créations et qui rassemblent plus de 1 000 personnes dans un lieu magique. « C’est un moment d’ouverture vers autre chose. Même si c’est devenu un évènement majeur, il s’agit de créer quelque chose de nouveau.

Il y a un côté un peu politique où on cherche à faire bouger les lignes de notre secteur car c’est le premier festival de créativité qui soit gratuit ». Alors que nous discutons, nous sommes, à nouveau interrompus, cette fois-ci par Mitterrand, le spitz de Laurent. « Ah oui ! l’agence est aussi un peu un zoo. Il y a tous les jours un, deux voire trois chiens voire et même un chat : Simone, le chien de Géraldine, Mitterrand, Ségolène, ceux de Laurent, et Pompidou, le chat. Encore une fois, ce n’est pas un bureau, c’est un peu comme à la maison. »

Une structuration de l’entreprise.

La société commence à grandir et l’entrepreneur a voulu la structurer. « Quand on est 18, il y a un vrai sujet autour de la structuration de l’entreprise. C’est le moment où la responsabilisation des équipes est essentielle, bien plus qu’un gain de budget. Nos clients attendent que nous soyons structurants pour leurs marques, ce qui implique que nous le soyons nous aussi ». La responsabilisation de chacun semble au cœur de sa préoccupation et cela se voit dès le recrutement. « Les recrutements sont portés par les équipes. C’est l’équipe elle-même qui recrute. On ne s’implique que dans la validation finale. C’est assez étonnant car on reçoit quasiment 20 à 30 CV par jour… ce qui est beaucoup vu notre taille. »

Une taille optimale pour le fondateur.

Si le fondateur va légèrement agrandir le nombre de collaborateurs, il ne souhaite pas en faire une énorme agence pour une raison de positionnement. « Je trouve que 20 – 25 personnes est la taille parfaite pour une agence. Cela peut aller jusqu’à 30 mais pas plus. Quand on est cinq, c’est sympa mais quand on doit rentrer dans l’opérationnel, c’est un peu juste. Il faut de la consistance. Dès qu’on dépasse 40 personnes c’est un autre métier. Nous n’avons pas le désir d’aller chercher Renault Monde mais des belles marques qui ont besoin de se réinventer, de se réinscrire dans la société ou de donner du sens à ce qu’elles entreprennent. Cela nécessite des profils séniors mais qui n’ont pas envie de rentrer dans la politique des grands groupes. »

Les raisons de la taille maximum désirée.

Si l’entrepreneur a fait le choix de ne pas trop agrandir le nombre de collaborateurs, il le fait pour une raison précise. « Le premier conseil que nous a donné Josiane, la vraie, c’était : « ne grossissez pas, grandissez ». Il faut qu’il y ait trois niveaux hiérarchiques maximum, sinon les circuits de décision deviennent trop longs. Plus il y a de niveaux, plus il y a de reporting, plus il y a de réunionites et de temps perdus à s’organiser alors qu’on est là pour créer. Je préfère être un artisan structuré qu’une usine. D’ailleurs Baptiste travaille avec les bleus de travail de son père. »