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My traiteur, un service haut de gamme et en ligne

C’est en 2014 que Julien Mancadiang décide de s’associer à Benoit Lazarotto, un ami du lycée et fils d’un ancien grand traiteur parisien pour lancer un service en ligne dans le secteur, haut de gamme, qui propose des produits frais exclusivement.

Pour les deux entrepreneurs, pas de doute sur le positionnement, il faut que « ce soit bon, c’est une évidence ! Cela évite de gérer des problèmes de qualité. La qualité fait partie de notre ADN et nous ne nous voyons pas nous positionner autrement. Notre meilleur argument de vente reste de faire goûter nos produits. Cela apparaît comme une évidence de vouloir goûter les mets lorsque vous organisez un grand évènement, même si la dégustation est payante sauf dans le cas où l’entreprise valide la prestation, ce qui fait partie des habitudes traditionnelles dans le secteur afin d’éviter les abus. ».

Une digitalisation immédiate

La digitalisation est immédiatement au cœur de leur préoccupation. L’ambition dès le début ? Proposer un site internet qui permet d’obtenir, en 5 minutes et en quelques clics, des devis compétitifs, exhaustifs et complets. MyTraiteur veut devenir la référence en ligne du traiteur à Paris. Les entrepreneurs ont particulièrement mis un point d’honneur à s’attacher à la transparence des prix et à un service accessible notamment pour les primo-accédants. Pour parfaire leur business, pas de doute pour Julien ou pour Benoit, l’une des clés du succès de l’entreprise réside « dans la réactivité et dans la prise en charge. Le client attend rapidement une réponse et n’hésitera pas à solliciter plusieurs acteurs. Heureusement pour nous, notre site est très rapide et simple d’utilisation, je vous invite d’ailleurs à le tester ».

Les entrepreneurs développent leur site internet et lancent l’activité, jusqu’à la fin 2017. S’ils étaient rentables dès le début et avaient réinvesti leurs gains pour développer leur site internet, l’arrivée de Mathieu Hordesseaux dans l’équipe comme nouvel associé et CTO afin de développer la plateforme est un tournant évident. Ce dernier développe rapidement une nouvelle version plus fonctionnelle et rapide permettant à l’entreprise de poursuivre son développement. La satisfaction du dirigeant ? Le nombre de « personnes capables de payer des prestations aujourd’hui sur le digital à des montants relativement élevés. »

Aujourd’hui, l’entreprise a déjà réalisé plus de 500 évènements et accompagne essentiellement les entreprises même s’ils ont acquis également quelques particuliers pour organiser leurs évènements personnels et pour répondre à leurs besoins quotidiens en termes de prestations de traiteur. L’entreprise connaît un succès grandissant avec une multiplication du chiffre d’affaires par 3 et par 4 en termes de volume en 2018.

Une gamme large de prestation

L’entreprise commence son aventure par les cocktails-réceptions qui représentent encore aujourd’hui 85% de leur chiffre d’affaires. Au menu : fêtes internes, séminaires, lancements de produit, conférences de presse, Christmas ou summer party, pots de départs… Elle organise des grands évènements qu’ils peuvent adapter sur mesure avec des thématiques comme la Bretagne, le restaurant en altitude, l’Asie… mais les évènements de plus petite taille ne sont pas laissés de côté avec l’organisation d’afterworks sushis party, bar à cocktail, dégustation de vin, etc.

Pour poursuivre leur développement, ils décident de lancer en septembre 2018, les petits déjeuners pour des réunions plénières, conférences, formations ou encore un évènement hebdomadaire ou team building. Afin de conserver une qualité optimale, ils décident d’ailleurs de s’associer à un laboratoire tenu par un meilleur ouvrier de France.

Les entrepreneurs ne s’arrêtent pas là puisque début 2019, ils renouvellent l’expérience en se lançant dans les plateaux-repas ou plateaux en réunion, dernière nouveauté de l’entreprise.

Leur plus grand défi ? Se faire connaître pour pouvoir développer encore davantage leur entreprise.

www.mytraiteur.com

Les Français : nouvelles données sur leurs achats en ligne et sur smartphone

Si les Français sont de plus en plus adeptes des nouvelles technologies pour réaliser leurs achats, quelques freins liés notamment à la mobilité existent encore. Zoom sur ces difficultés qui peuvent vous faire rater une vente.

Selon le Baromètre Ifop / lesBigBoss / Eddo, sur “Les Français et l’achat en ligne et sur smartphone”, 95%  des Français auraient déjà rencontré des difficultés dans l’utilisation d’un site Internet et ceci quel que soit leur âge. Un chiffre qui montre bien que l’utilisation d’Internet serait encore loin de rendre serein les navigateurs sur la toile.

Une inadaptation à la lecture sur smartphone

On le sait, de plus en plus de personnes utilisent leur smartphone pour naviguer sur la toile. Or cette même étude montre 61% des internautes auraient été gênés dans leur utilisation d’Internet sur leur mobile. En cause ? L’inadaptation de la page à leur écran ou le fait de devoir faire un scrolling fastidieux. Frédéric Cavazza, Marketing technologist and speaker, SYSK, analyse : « l’étude pointe du doigt un anachronisme : alors que nous savons maintenant que le smartphone est le premier écran (devant la TV), de nombreux sites ne sont toujours pas optimisés (temps de chargement, adaptation de la mise en page, taille du texte et des boutons d’action). ».

L’étude montre ainsi que les entreprises n’ont pas su se mettre à jour sur le confort d’usage et la rapidité de chargement. Cependant, elles se concentrent encore énormément sur l’acquisition de trafic plutôt que sur la transformation. Une dure statistique pour les entreprises. Celles-ci devront donc mettre au centre l’optimisation de l’expérience client. Il leur faudra aussi replacer le consommateur au centre s’ils désirent améliorer le taux de transformation sur leurs sites.

Les avis pas si incitatifs

S’il est devenu courant d’avoir à disposition les avis des autres consommateurs, il faut noter une statistique étonnante. En effet, 74% des personnes interrogés ont déjà repensé leur achat en raison « des avis laissés par d’autres consommateurs sur le produit recherché ».

Autre statistique intéressante donnée par Frédéric Cavazza : « plus de 8 internautes sur 10 préfèrent se renseigner auprès de la communauté (avis ou tests sur les blogs, forums…) qu’auprès  du vendeur ou fabricant ». Cela marque un cruel manque de confiance dans les outils donnés par les boutiques en ligne.

Des solutions, comme la certification des avis ou la présence de conseillers, demeurent encore bien peu fréquentes sur la toile. Pire, 78% d’entre eux expriment qu’ils rencontrent des difficultés « pour trouver LA bonne information » digital natives ou pas. Une statistique qui peut faire froid dans le dos. Le problème serait donc de trouver l’information souhaitée ou de donner l’information utile afin de décider les internautes à passer à l’acte d’achat.

La RGPD au cœur du problème

L’étude montre également que la confidentialité des données représente également une crainte pour les internautes. Ils sont 81% à déclarer avoir quitté une page Internet par crainte pour leurs données. Si de nombreux sites semblent  s’être mis à jour, ce n’est pas le cas pour les Français. En effet, ils redoutent le sort destiné à leurs données.

Une inadaptation des ressources allouées ?

Comme nous le rappelle Frédéric Cavazza :  « Le problème n’est pas que globalement tous les internautes ont déjà quitté une page par agacement ou crainte, c’est sûrement le cas dans les boutiques physiques, mais que ces irritants soient aujourd’hui tolérés. ».  En effet, il faut savoir que les sites web demeurent généralement refondus au bout de quelques années. Or, les méthodes d’acquisition sont améliorées pratiquement chaque semaine. Il y a donc un véritable fossé qui s’est créé entre les méthodes pour obtenir du trafic avec la navigation actuelle sur les sites internet. Il demeure donc encore vrai que les entreprises ont du mal à s’adapter à une évolution permanente des outils et pratiques sur internet. De plus, elle ne fait que s’accélérer.

Définir sa stratégie networking

Le networking permet de rencontrer de nombreux prospects, partenaires, influenceurs…mais participer à des soirées networking demande d’avoir une véritable stratégie pour que ces rencontres soient la source de business. Les échanges d’idées, les dialogues permettent de devenir performants dans la mise en valeur de son entreprise.

Les clients, qui sont-ils ?

Le client est celui qui a un besoin mais aussi celui que n’en a peut-être pas encore conscience. Quelle que soit la personne qui participe à un networking, elle évolue dans un environnement où se trouvent peut-être des personnes de leur entourage qui seraient susceptibles de devenir vos clients.

Les soirées networking permettent lorsque l’on débute de mieux cerner où trouver sa clientèle mais pour cela avant de se rendre à un networking il aura fallu bien cerner et appréhender à qui peut servir votre produit ou service.

 

Il est juste indispensable d’établir une stratégie qui permettra de rentrer en contact avec les « bonnes » personnes. S’il vous est difficile de définir qui sont vos clients idéaux, alors regardez vos clients passés et actuels. Dans quels secteurs travaillent-ils ? Quels sont leurs propres clients ? Quelles sont leurs particularités ? Une fois que vous aurez défini leur profil, demandez à votre entourage proche ou collègues leurs avis. Peut-être auront-ils des éléments supplémentaires à vous donner pour enrichir votre réflexion.

Quels networking ?

Les CCI et autres associations professionnelles sont une bonne façon de trouver de nouveaux prospects… au début. Si vous essayez de rentrer en contact avec des TPE/PME, les CCI, les associations locales ou les groupes d’affaires tel que BNI répondront à vos attentes. Mêmes si ces personnes ne semblent pas être la population que vous souhaitez rencontrer, ils vous aideront à obtenir des recommandations vers la cible de clients que vous avez définie au préalable. Si, a contrario, vous êtes à la recherche de grands-comptes, les clubs ou les organisations à but non-lucratif répondront à vos attentes. Soyez cependant vigilant à ne pas être orienté trop business car les personnes présentes ne le sont pas. Les salons proposent souvent des rencontres networking et comme vous pourrez le constater nombreux sont ceux qui s’y rendent parce que les échanges sont en général conviviaux et fructueux.

Bien cibler

Les personnes que vous connaissez peuvent vous mettre en contact avec celui que vous souhaitez rencontrer. Pour rentrer en contact avec une personne, même sans connaître son nom, posez des questions ciblées telle que

« Qui connaît quelqu’un qui… ? » plutôt que « Connaissez-vous quelqu’un qui a besoin de mes services ? » En posant des questions de ce type, vous permettez aux personnes de votre réseau de se concentrer sur des détails dont ils auront plus de facilité à se souvenir.

Votre présentation qui ne peut se faire qu’en deux ou trois minutes vous permettra de bien mettre en valeur votre projet ou entreprise. A la fin du premier networking, vous serez prêt à devenir performant pour le suivant. Les cartes sont entre vos mains ! Souvenez-vous qu’il est important de posséder des contacts de qualité qui pourront vous permettre de rentrer en relation avec vos prospects idéaux. Définissez une liste de 10 prospects avant de vous rendre dans les prochains événements. Le networking nécessite des stratégies simples sans lesquels les résultats seront souvent décevants.

Article pAR IVAN MISNER & MARC-WILLIAM ATTIÉ | FONDATEURS | BNI FRANCE | WWW.BNIFRANCE.FR

Tenir sur la longue durée

Entreprendre, créer ou reprendre une entreprise est un véritable projet de vie qui s’inscrit dans la durée. On l’entend souvent, l’entrepreneur doit se comporter en marathonien plutôt qu’en sprinter dans la course de la création. Pas toujours facile de garder la motivation et l’énergie des premiers temps au fil des mois ou des années.

Voici 6 clefs pour garantir la réussite de votre projet dans le temps :

1 – Un but et de la motivation.

Il faut développer une vision claire de ce que l’on veut faire et avoir un but précis. Nous focaliserons ainsi toute notre énergie, nos efforts et notre créativité pour trouver des solutions et dépasser les obstacles afin d’atteindre notre objectif. Savoir pourquoi nous entreprenons une chose nous permet de faire jaillir la motivation qui pousse à agir. Cela représente un moteur pour faire les efforts nécessaires et obtenir les résultats souhaités. Seule votre motivation peut susciter l’inspiration. Ainsi, si vous êtes passionné, ne vous laissez pas distraire par les personnes qui ne sont pas réceptives à votre choix.

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. »

Winston Churchill

2 – Des bases solides pour entreprendre.

Organiser le travail est vital pour votre réussite. Le succès n’est que rarement le fruit du hasard, mais plutôt le fruit du travail, d’une succession d’actions, d’étapes, bien organisées et interdépendantes. Être prêt mais aussi savoir se préparer aux étapes suivantes du développement de l’entreprise garantira votre réussite dans le temps.

« L’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions. »

Marcel Proust

3 – De l’évolution personnelle.

L’entrepreneur passe son temps à faire des choses nouvelles, sortir de ses habitudes et de sa zone de confort, prendre des risques, à essayer et même à se tromper. La réussite demande beaucoup de travail, de la remise en question et de l’apprentissage.

« Quand une tuile tombe de ton toit, c’est l’opportunité de voir dix milles étoiles. »

Proverbe argentin

 4 – Un plan et de la persévérance.

Avoir un plan et le mettre en action conditionnent votre réussite. Le succès résulte d’un état d’esprit, qui se construit et s’entretient. On ne réussit pas du premier coup alors insistez, recommencez, améliorez et vous trouverez la meilleure manière de mettre en place votre plan d’action.

« Le succès c’est tomber sept fois, se relever huit »

Proverbe japonais

5 – Le regard des autres.

Montez une bonne équipe autour de vous, écoutez les avis extérieurs, constituez-vous un réseau et faites-vous conseiller ou coacher.  Ceux qui réussissent vous le diront : on réussit rarement tout seul. Pouvoir échanger, vérifier, valider, se faire aider ou accompagner, vous confortera dans vos décisions et dans vos actions. Les résultats n’en seront que meilleurs. Il faut le savoir, il n’y a pas pire difficulté que de changer de statut aux yeux des autres. Évitez qu’ils envahissent votre esprit et vous conduisent à douter.

« Pensez grand et n’écoutez pas les gens qui vous disent que ce n’est pas réalisable. La vie est trop courte pour penser petit. »

Tim Feriss

6- Bien se connaître

Créer et développer son entreprise nécessite de bien identifier ses points forts ainsi que ses lacunes afin de les adapter aux besoins de l’entreprise c’est-à-dire identifier son mode de fonctionnement de préférence cérébral en activant son cerveau émotionnel ou logique ou encore créatif, identifier ses « vraies valeurs ».

« N’essayez pas d’être un homme de succès, mais plutôt un homme de valeur » – Albert Einstein

Devenir entrepreneur exige plus qu’un simple changement de situation : il consiste à connaître, évaluer, et si nécessaire, changer votre pensée et votre comportement de sorte que vous puissiez relever vos défis. Des études montrent que les personnes qui ont une bonne estime d’elles-mêmes et ont confiance en elles sont plus efficaces. Ces deux atouts peuvent faire la différence pour tenir sur la durée.

Article par Marc BERNARD – Coach d’Action Coach

Attention à la clause de non-concurrence !

La clause de non-concurrence a pour spécificité de s’appliquer après la fin du contrat de travail. Combien de fois a-t-on vu un employeur condamné au titre d’une clause de non-concurrence qu’il avait inséré dans le contrat de travail pour en tirer un profit ? En effet, souvent ces clauses desservent l’employeur car il ne les maîtrise pas.

La clause de non-concurrence ?

La clause de non-concurrence est une clause insérée dans le contrat de travail. Elle vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer, après la rupture de son contrat, des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte. La validité de la clause est conditionnée au respect de certains critères soumis à l’appréciation du juge.

L’obligation de non-concurrence porte atteinte à un droit constitutionnel se trouvant dans le préambule de la constitution de 1946. Celui-ci affirme que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ». Par conséquent, pour être opposable à l’ex-salarié, il faut que la clause visant l’obligation de non-concurrence soit irréprochable.

La clause de non-concurrence limitée

  • à une activité liée à l’entreprise,
  • dans l’espace (une zone géographique ),
  • dans le temps (sans que la durée soit excessive).
  1. Pour pouvoir mettre en œuvre une clause de non concurrence, il faut que celle-ci soit indispensable à la protection des intérêts de l’entreprise. Ainsi, si le salarié a une fonction sans rapport direct avec l’activité principale de la société, mais que l’employeur revendique malgré tout l’application de la clause, il est probable que les tribunaux considèrent cette clause comme abusive et condamnent l’employeur à indemniser le salarié respectueux de la clause.
  2. La clause de non-concurrence devra âtre limitée dans l’espace, sinon, là encore elle ne sera pas opposable au salarié. La limitation doit être précise et doit permettre, lors de la signature du contrat, de connaître l’engagement souscrit. Il sera impossible d’avoir une obligation de non-concurrence à « géométrie variable », extensible au gré des nouvelles implantations de l’employeur.
  3. La clause de non-concurrence devra âtre limitée dans le temps et ce point est obligatoire. Tout au plus, l’employeur peut interdire toute concurrence au salarié pour une durée maximum de deux ans après la fin du contrat de travail.

Une contrepartie financière, dans quel cas ?

Depuis 2002, l’obligation de non-concurrence doit avoir une contrepartie financière qui, au surplus, ne doit pas être dérisoire. La jurisprudence considère que le versement d’une indemnité correspondant à 10 % du salaire chaque mois durant lesquels courrait l’obligation de non-concurrence n’était pas suffisant. Au vu de ces éléments, le chef d’entreprise doit réfléchir sérieusement au contenu de la clause de non-concurrence et à son utilité pour l’entreprise avant de l’intégrer dans ses contrats de travail.

La renonciation de l’employeur

L’employeur peut renoncer à l’application de la clause de non-concurrence :

  • dans les conditions éventuellement prévues par le contrat ou par une convention collective,
  • ou avec l’accord du salarié si aucune disposition contractuelle ou conventionnelle ne le prévoit.

La renonciation doit être claire, non équivoque, et notifiée au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception.

Il faut toujours penser en amont à la possibilité de s’en dédire et la prévoir dans le contrat de travail. Sinon, même si l’ex-salarié n’a, dans son projet professionnel, aucune possibilité de concurrencer la société, vous devrez payer la contrepartie visée dans la clause.

Indépendamment du contenu rédactionnel de la clause de non-concurrence, le chef d’entreprise doit toujours avoir le réflexe, au départ d’un salarié, de vérifier dans son contrat de travail. Dans ses avenants postérieurs, si une clause de non-concurrence était prévue afin de ne pas oublier, si nécessaire, de la lever. Il arrive souvent que des employeurs oublient l’existence d’une clause de non-concurrence et être obligés, involontairement, d’en payer la contrepartie.

Article par ANTOINE GROU | AVOCAT |

Josiane, une agence de publicité pas comme les autres

Cette agence, qui se veut différente des autres agences de publicité parisiennes, mise sur l’ouverture et la culture pour amplifier la créativité. Cette entreprise attractive, Josiane, s’est structurée et positionnée pour répondre aux belles marques qui ont besoin de se réinventer, de se réinscrire dans la société ou de donner du sens à ce qu’elles entreprennent.

Une visite intéressante

Il est 13 h lorsque nous arrivons devant les locaux de Josiane se situant rue des Nanettes dans le 11ème arrondissement à Paris. Au-dessus d’une grande porte bleue, l’inscription Josiane nous indique clairement que nous sommes au bon endroit. Nous entrons dans le bâtiment accueillis par Simone, un jeune Beaggle.

Nous sommes d’abord surpris que le long et large couloir soit aussi lumineux. Immédiatement, nous apercevons immédiatement des tableaux d’artistes sur les murs ainsi que deux immenses portraits : nous apprendrons par la suite qu’il s’agit de Claire et Josiane, les mamans des deux fondateurs. Laurent, l’un des fondateurs, est en train de discuter avec des collaborateurs avec un ton jovial et nous fait signe de nous approcher. Après de joyeuses salutations, nous entamons notre habituel tour des lieux.

Le premier bureau, à droite dans l’entrée, s’avère être celui de Laurent. Il est suivi de deux grandes salles de réunion puis de deux grands bureaux que nous apprendrons être celui des commerciaux et des créatifs. Chez les créatifs, Baptiste, le fils de Josiane, est également présent. Nous apercevons également d’autres portraits de « mamans ». Catherine, la maman de Géraldine, directrice de clientèle. Sur la gauche, nous avons apercevons une grande table où l’équipe « déjeune mais pas seulement, se réunit parfois ».

C’est un peu la place du village. De nombreux canapés sont également présents où des collaborateurs travaillent. L’ambiance semble détendue et nous poursuivons notre visite. Nous descendons un étage qui nous semble très lumineux également. Laurent nous indique que le sous-sol fait 200m2 (l’ensemble fait 600m2) et est dédié à des salles de réunion, un espace de projection, c’est ici qu’ils organisent leurs lancements de campagnes, ainsi qu’un espace de coworking ouvert à d’autres profils et d’autres cultures. Après cette visite guidée, nous retournons nous installer dans le bureau de Laurent.

Le parcours jusqu’à la création de Josiane.

Après un petit café (allongé tout de même), nous revenons avec le fondateur sur son parcours avant la création de Josiane. Celui-ci nous explique qu’après avoir fait une école d’ingénieur, l’École Centrale, il est arrivé un peu par hasard dans la pub et a tout de suite dirigé une première entreprise, une agence digitale en 2009 – 2010. En 2014, il revend. Il veut une approche plus « globale sur les problématiques de marque ».

« Nous avions gagné pas mal de pitchs globaux dont Subway France avec un créatif. C’est avec lui que je me suis associé pour créer Josiane, du nom de sa maman » nous confie le dirigeant. Nous lui demandons alors pourquoi ce choix de nom de marque. « La maman est une allégorie pour notre métier car c’est elle qui vous fait grandir, qui donne la direction. Il ne s’agit pas d’appliquer la même recette d’une marque à une autre car elles sont toutes très différentes. Il faut donner un cap sur le temps long qui permettent aussi de faire vivre de vraies actions sur le temps court ».

Une différenciation claire avec l’ancienne entreprise.

Pour le fondateur, la différence entre les deux agences est évidente. « Aujourd’hui, nous vendons des idées. Bien entendu, nous faisons beaucoup de digital mais nous avons une approche plus globale avec des équipes beaucoup plus seniors ». L’entreprise, qui compte aujourd’hui 18 collaborateurs, fonctionne à plein régime et peut se targuer de belles collaborations notamment avec Singer, E.Leclerc Chez Moi, Passoa Monde ou encore Lagardère. « Aujourd’hui, les marques recherchent une agence qui soit stratégiquement et créativement aussi calée qu’une grande agence mais avec l’agilité d’une plus petite structure ».

Le succès se mesure notamment au fait « qu’ils ont désormais le luxe de choisir ce à quoi ils répondent et peuvent décider s’ils participent ou non à des compétitions ». « On ne monte sur les compétitions que s’il y a un dédit, une somme allouée au cas où vous ne remportez pas la compétition. Trop de compétitions prend du temps et ne va pas avec notre modèle économique. On ne peut pas être une agence proche de ses clients si on passe la moitié de notre temps à ne pas s’occuper d’eux. Aujourd’hui on travaille la plupart du temps avec des clients qui viennent grâce au bouche à oreille, une campagne ou une collaboration en amenant une autre ».

Des locaux qui ont fait l’objet d’un relooking.

L’agence n’a pas démarré dans ces locaux comme nous l’indique le dirigeant. « Nous avons démarré dans le double salon de Baptiste. Wonderbox Europe ou Stabilo nous ont tout de suite  fait confiance. On était trois ».

« Ensuite, nous avons emménagé près du centre Pompidou dans le Marais. Les locaux étaient magnifiques avec de grandes poutres et une triple exposition. Avec notre développement, on s’est vite senti à l’étroit ».

Si les locaux nous paraissent très agréables et lumineux aujourd’hui avec une décoration un peu comme à la maison mais pas trop, il vient d’un pari entre les deux dirigeants. « Nous avons découvert ce lieu et nous avons dû tout refaire ». A la première visite des collaborateurs, ils nous ont dit « vous êtes cinglés, on ne peut pas travailler ici. Il faut dire que c’était assez sombre. Tout était peint en noir et nous avons dû tout refaire et ouvrir un maximum. Nous avons voulu créer un lieu qui ne soit pas un lieu de travail. »

Des meubles bien choisis.

Nous interrogeons le dirigeant sur le choix du mobilier qui ne ressemble pas à du mobilier classique et sur l’originalité des tableaux aux murs. « Nous avons chiné tous les meubles un par un car nous voulions des meubles qui soient plus proches de la maison de Josiane que de l’agence de publicité classique. En fait, nous ne sommes pas non plus en mode start-up avec des babyfoot pour faire en sorte que les gens restent tard.
Dans la volonté de créer un lieu avec une âme, qui nous ressemble. On a préféré le piano. Concernant les tableaux, tous les deux mois, nous réalisons une exposition soit sur un sujet que nous portons, ou une campagne de Josiane, soit avec un artiste. Là, l’artiste s’appelle Tarba et vend ses toiles. Cela nous permet de changer régulièrement l’ambiance. L’idée c’est d’apporter de la culture sur nos murs parce que c’est un peu ça notre métier : s’ouvrir à de nouvelles cultures. »

Un choix dans la répartition des bureaux.

Si les équipes sont réparties en deux espaces, ce n’est pas le fruit du hasard. « On ne voulait pas de grand open space. Je ne trouve pas cela supportable de travailler quand tout le monde est au téléphone. Il est difficile de se concentrer. Ici, on peut s’isoler dans différentes salles, sur les canapés, un peu partout dans l’agence. La table du milieu permet de se retrouver notamment le midi. ». Nous interrogeons alors le fondateur sur la mode des bureaux libres. « On n’est pas en Free desk car les collaborateurs aiment bien avoir leur espace, leur table avec leurs affaires. Cela paraît cool sur le papier mais ils préfèrent, quitte à bouger dans la journée, avoir un endroit à eux. C’est une fausse bonne idée. »

Une cabane dans la forêt.

Interrogé sur les actions mises en place pour renforcer les liens entre les salariés et le bien-être des salariés, le dirigeant nous confie quelques-unes des actions. « Déjà, il y a une cabane dans la forêt de Chevreuse dans laquelle on organise nos teams buildings. Piscine et déconnexion sont au programme. L’idéal pour reconnecter avec ce qui compte vraiment. On utilise également le lieu pour organiser des workshops avec un client, un stratège, un commercial et un créatif pendant deux jours, coupés du monde, dans le but de cracker l’idée. Nous sommes de moins en moins tournés vers la compétition d’agence car on préfère créer les conditions pour travailler ensemble. Que cela soit avec les équipes ou les clients, cela permet de sortir la tête du guidon : même si on a quand même une connexion internet, on se retrouve dans un endroit propice à la créativité ».

Des actions faites pour renforcer les liens.

En dehors des 2 sorties annuelles dans la cabane, l’agence a mis en place des « open brief ». « Quand un sujet arrive à l’agence, il ne s’agit pas de cloisonner avec des commerciaux qui briefent des créatifs. Le brief est accessible à tout le monde et on se met autour de la table en l’expliquant. Tout le monde a une semaine en dehors des activités quotidiennes pour proposer ses idées. Le but est d’ouvrir un maximum de portes. ».

Mais ce n’est pas tout puisque chacun peut prendre du temps sur son temps de travail pour « aller voir une exposition ou toute action culturelle ». Pour l’entrepreneur, pas de doute, il s’agit d’un bien essentiel : « Il y a une boite super à New-York dirigé par Stefan Sagmeister qui ferme ses portes tous les 7 ans pour que les gens partent ou participent à une ONG. Les clients attendent qu’ils reviennent car ils savent qu’ils seront plus forts ».

Une volonté de proximité.

Le fondateur se veut proche de ses équipes comme il nous l’explique. « Déjà on mange ensemble le midi. On fait des petits déjeuners régulièrement même si ce n’est pas systématisé notamment lors des open briefs et bien sûr on fait des sorties ensemble : la dernière c’était un karaoké ». Pour ce dernier, les collaborateurs se rassemblent aussi autour d’évènements organisés par l’agence comme les Chatons d’Or.

Créé il y a 8 ans, il s’agit d’un festival de créativité ouvert à tous et gratuit qui reçoit chaque année 3 000 créations et qui rassemblent plus de 1 000 personnes dans un lieu magique. « C’est un moment d’ouverture vers autre chose. Même si c’est devenu un évènement majeur, il s’agit de créer quelque chose de nouveau.

Il y a un côté un peu politique où on cherche à faire bouger les lignes de notre secteur car c’est le premier festival de créativité qui soit gratuit ». Alors que nous discutons, nous sommes, à nouveau interrompus, cette fois-ci par Mitterrand, le spitz de Laurent. « Ah oui ! l’agence est aussi un peu un zoo. Il y a tous les jours un, deux voire trois chiens voire et même un chat : Simone, le chien de Géraldine, Mitterrand, Ségolène, ceux de Laurent, et Pompidou, le chat. Encore une fois, ce n’est pas un bureau, c’est un peu comme à la maison. »

Une structuration de l’entreprise.

La société commence à grandir et l’entrepreneur a voulu la structurer. « Quand on est 18, il y a un vrai sujet autour de la structuration de l’entreprise. C’est le moment où la responsabilisation des équipes est essentielle, bien plus qu’un gain de budget. Nos clients attendent que nous soyons structurants pour leurs marques, ce qui implique que nous le soyons nous aussi ». La responsabilisation de chacun semble au cœur de sa préoccupation et cela se voit dès le recrutement. « Les recrutements sont portés par les équipes. C’est l’équipe elle-même qui recrute. On ne s’implique que dans la validation finale. C’est assez étonnant car on reçoit quasiment 20 à 30 CV par jour… ce qui est beaucoup vu notre taille. »

Une taille optimale pour le fondateur.

Si le fondateur va légèrement agrandir le nombre de collaborateurs, il ne souhaite pas en faire une énorme agence pour une raison de positionnement. « Je trouve que 20 – 25 personnes est la taille parfaite pour une agence. Cela peut aller jusqu’à 30 mais pas plus. Quand on est cinq, c’est sympa mais quand on doit rentrer dans l’opérationnel, c’est un peu juste. Il faut de la consistance. Dès qu’on dépasse 40 personnes c’est un autre métier. Nous n’avons pas le désir d’aller chercher Renault Monde mais des belles marques qui ont besoin de se réinventer, de se réinscrire dans la société ou de donner du sens à ce qu’elles entreprennent. Cela nécessite des profils séniors mais qui n’ont pas envie de rentrer dans la politique des grands groupes. »

Les raisons de la taille maximum désirée.

Si l’entrepreneur a fait le choix de ne pas trop agrandir le nombre de collaborateurs, il le fait pour une raison précise. « Le premier conseil que nous a donné Josiane, la vraie, c’était : « ne grossissez pas, grandissez ». Il faut qu’il y ait trois niveaux hiérarchiques maximum, sinon les circuits de décision deviennent trop longs. Plus il y a de niveaux, plus il y a de reporting, plus il y a de réunionites et de temps perdus à s’organiser alors qu’on est là pour créer. Je préfère être un artisan structuré qu’une usine. D’ailleurs Baptiste travaille avec les bleus de travail de son père. »

La préparation, c’est 90 % du succès !

Vos prospects ou clients hésitent souvent au moment de finaliser leur commande. C’est bien normal ! Vous leur proposez de passer un « cap » en vous faisant confiance, en investissant sur votre produit ou votre service, sans avoir préparé votre entretien. Vous faites confiance à votre charisme ou à votre bagout qui vous permet en général de sortir de situations difficiles. Mais là l’enjeu mérite que vous lui consacriez en amont une préparation minutieuse.

La démarche commerciale se prépare, l’approche client s’affine avec le temps. Vous aurez chacun votre manière d’argumenter et de construire votre proposition commerciale, même si quelques points majeurs demeurent. Choisissez votre modèle d’affaires : vente par visite, vente par réunion, vente à domicile, vente par internet. Dans ce cas présent, nous vous conseillons d’avoir une démarche proactive et de rencontrer en face à face vos prospects. N’oubliez pas que vous êtes le vendeur, le produit ne se vendra pas sans vous !

La présentation en 8 min.

Préparez vos outils d’aide à la vente (plaquette commerciale, cartes de visites, dossier de découverte client, et un stylo !) Soignez votre présentation, vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne première impression. Une poignée de main ferme, un regard fixe et sûr de lui, une carte de visite offerte en préambule, quelques références, l’objet de votre visite préparé et énoncé clairement sont autant de bons points.

La découverte de votre client en 15 min.

Prenez le temps de découvrir votre client (qui est votre interlocuteur, son parcours, son entreprise, ses besoins). Réalisez un relevé d’informations efficaces et indispensables à la bonne connaissance de ce dernier pour identifier les leviers de décision. La prise de notes et l’écoute sont vos outils pour cette étape ! Vous devez pouvoir répondre aux questions sures : la facturation – la production – la livraison – l’installation … Envisagez votre argumentation selon qu’elle se déroule en face à face – sur le terrain – par téléphone – par secteur d’activité – par secteur géographique ….

La sensibilisation en 10 min.

 Sachez donner du corps à votre argumentation, de la couleur, de la saveur : ce produit que vous vendez, vous devez l’aimer ! Sensibilisez, dramatisez, donnez des exemples concrets.

La présentation de votre offre en 5 min.

Vous avez identifié les besoins de votre client : vous pouvez à l’aide d’un schéma, de photos ou de produits de démonstration, mettre en avant les bénéfices et avantages de vos propositions de services ou de vos marchandises. Soyez clair, concis. Toutes les objections doivent être levées avant de passer à l’étape suivante.

La conclusion en 10 min.

Amenez votre client à choisir entre deux opportunités proposées plutôt qu’entre faire le choix ou non d’utiliser votre solution. Préparez les documents pour « engager » votre client tout en prévoyant la date de livraison de la prestation ou de la marchandise commandée. Laissez des coordonnées de clients satisfaits si nécessaires et prenez des cooptations (recommandations de prospects appartenant au réseau de votre client).

N’oubliez pas le suivi

Notez dans votre planning : client à revoir, client transformé, prospect non transformé et du suivi si vous souhaitez obtenir la commande ou d’autres commandes.

Article par DIDIER BARBET | VICE-PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION DES AUTO-ENTREPRENEURS | WWW.FEDAE.FR

LES APPLIS, un nouveau réflexe des consommateurs

Les applis sont devenues une nouvelle habitude pour acheter mieux et moins cher. Elles occupent une place prépondérante car elles peuvent être consultées selon le rythme des consommateurs. Comment les consommateurs utilisent-ils les applis ?

La cabinet Nielsen a lancé une étude sur 9684 répondants et les résultats apportés par cette étude sont révélateurs. De plus en plus d’apps mobiles servent de référence aux consommateurs pour améliorer leur quotidien avant et pendant leurs courses.

Les français sont de plus en plus nombreux à se servir des applis car elles correspondant à la réalité de la vie actuelle comme celle de faire face aux problèmes de budget et ils sont nombreux à consulter les applis promos (12%) mais aussi les applis nutrition (15%) et recettes (13%) qui sont le signe du besoin des consommateurs de revenir à une consommation plus saine.

Optimiser les courses grâce aux applis

Plus d’un foyer sur deux utilise une ou des applications mobiles pour faciliter et optimiser les courses au quotidien. Les applis des enseignes (courses en ligne, informations…) arrivent en tête devant les applications nutrition, recettes et promotions.

55% des foyers français utilisent au moins une application mobile pour leurs courses. En considérant les différents types d’applications de courses (applis d’enseignes, promotions, nutrition, recettes, comparateurs de prix, livraison de repas, listes de courses, achats de produits locaux, achats de produits à date de péremption courte), il s’avère que plus d’1 foyer sur 2 a recours à au moins une de ces applications.

1 foyer sur 5 utilise une application mobile enseigne

Parmi les différents types d’applications, ce sont les applications des enseignes qui obtiennent le plus d’adeptes : 1 foyer sur 5 les utilise, les plaçant en tête devant les applis nutritions, recettes et promotions. Les utilisateurs sont plutôt des familles, avec parents de moins de 50 ans.

  • 20% applis enseignes
  • 15% applis nutrition
  • 13% applis recettes
  • 12% applis promo
  • 8% comparateurs de prix
  • 7% produits périssables
  • 5% livraison de repas
  • 4 %liste de courses
  • 2% produits locaux

Et parmi les distributeurs ?

Au sein des apps des distributeurs, l’application Leclerc Drive connaît la plus forte notoriété avec 37% de connaisseurs, parmi lesquels plus d’1 sur 4 (27%) utilise l’application. Toujours au sein du groupe Leclerc, l’application Heyo convertit le plus de connaisseurs en utilisateurs.

On peut constater que ces utilisateurs sont souvent des jeunes et des familles, qui ont établi un lien de confiance avec l’enseigne dont ils utilisent l’application : les plus fidèles à l’enseigne téléchargent et utilisent l’application de l’enseigne. C’est Système U qui obtient la meilleure fidélité au sein de ses utilisateurs (53% de leurs dépenses en produits de grande consommation sont dédiées à l’enseigne… soit près de 5 fois plus qu’un non-utilisateur d’application enseigne).

Selon Claire Boyer, experte consommateurs, “les applications enseignes ont une vraie légitimité et la multiplication de celles-ci bénéficient aux distributeurs. Pour informer le shopper ou pour l’aider à faire ses courses en ligne, les différents types d’applications répondent à des besoins spécifiques.

Elles rencontrent d’ailleurs un franc succès : on dénombre plus d’utilisateurs de l’application Leclerc Drive que de Spotify ! ”.

12% des Français utilisent une application mobile promo

Les utilisateurs d’applications promotions sont souvent jeunes, familiaux, et à revenus plutôt modestes. Ils accordent une place plus importante à Carrefour, Géant et Casino dans leurs achats. Ces utilisateurs privilégient notamment les réductions de prix, ainsi que le cagnottage (cartes de fidélité).

Les applications alimentaires, toujours le vent en poupe

Les applications de décryptage d’étiquettes alimentaires ou cosmétiques font partie des nouveaux usages liés aux problèmes de l’environnement. Elles permettent de répondre aux préoccupations des consommateurs sur la répercussion des produits sur leur santé Grâce à un simple système de scan de code-barres, il est possible de disposer de ces informations instantanément dans les rayons comme le proposent Yuka, Kwalito, Open Food Fact, QuelCosmetic, INCI Beauty.

L’objet publicitaire : une pratique qui ne se perd pas

S’il y a bien une pratique qui ne se perd pas en entreprise, c’est celle de « l’objet publicitaire » ou « goodies ». De récentes études montrent que la quasi-totalité des personnes sondées conserve la totalité des objets publicitaires et une immense majorité se rappelle de la marque associée au support avec une opinion améliorée de la marque après réception. Une bonne pratique à connaître.

La définition de l’objet publicitaire

L’objet publicitaire, appelé souvent « goodies » ou encore « objet promo » représente une manière de faire de la publicité. Il s’agit souvent d’un cadeau incitatif qui prend la forme d’un support permettant de faire la promotion d’une entreprise. Il est souvent divisé en plusieurs catégories suivant son utilité :

  • l’objet publicitaire  classique destiné à transmettre un message sur un outil qui possède une fonction utile.
  • la prime ou le gadget qui est offerte avec l’intention d’obtenir en retour un résultat tel que la fidélisation de votre client.
  • le cadeau d’entreprise, souvent plus qualitatif, qui est principalement offert aux clients présents depuis plusieurs années après de la société  ou destiné à remercier les  salariés ou les fournisseurs.

Quand utiliser un objet publicitaire 

L’objet publicitaire peut en réalité avoir des fonctions variées puisqu’il peut faire office de cadeau d’affaires ou de fin d’année. Il peut également servir à faire la promotion de votre entreprise ou d’un événement et à fidéliser les clients ou les salariés. Mais ce n’est pas tout puisqu’il peut aussi être utilisé comme cadeau d’accueil pour un nouvel employé ou encore servir à la promotion sur lieu de vente.

Pour bien commencer, vous pouvez vous demander quand vous souhaitez y faire appel notamment si la durée de production est longue afin de ne pas vous retrouver dans un timing trop court. Les commandes, notamment si vous souhaitez personnaliser chaque cadeau d’affaires de manière originale, peuvent nécessiter un délai de production / acheminement. En général, il faudra compter entre 2 et 3 semaines pour une livraison en France Métropolitaine de vos objets avec une personnalisation en 1 ou plusieurs couleurs.

Les 6 objectifs d’une communication par l’objet publicitaire

Avant de vous lancer dans l’achat du premier objet publicitaire venu, il vous faut déterminer l’objectif que vous vous fixez afin de pouvoir mesurer au maximum le retour de votre investissement. L’objet publicitaire peut ainsi servir à vous faire connaître, renforcer votre image de marque et votre notoriété, fidéliser vos clients, optimiser les relations commerciales, faire du team building ou encore augmenter votre chiffe d’affaires (CA). N’hésitez pas à créer vos propres indicateurs de suivis et résultats afin de cerner l’impact de votre objet publicitaire. Vous pouvez ainsi administrer des sondages ou encore regarder le nombre de retour clients… Tout dépend de l’objectif poursuivi. Dans tous les cas, l’objet publicitaire garde en général un impact positif notamment s’il est utile. Pour cela inutile de vous dire que vous devrez bien connaitre votre cible afin d’en renforcer l’efficacité.

Choisir son objet publicitaire

Comme nous le disions plus haut, un objet publicitaire doit être avant tout utile même s’il ne faut pas négliger le fait qu’il soit fonctionnel afin de ne pas créer une expérience utilisateur décevante. Le but principal reste qu’il soit utilisé le plus longtemps possible pour favoriser la visibilité de votre message tout au long de l’annéeIl faut également prendre en compte dans votre choix la surface de personnalisation disponible sur l’objet afin que celui-ci vous offre une visibilité maximale sans être gênante pour son utilisateur. N’hésitez pas à être dans la tendance même si vous devez prendre en compte votre budget ainsi que la méthode avec laquelle vous allez le distribuer afin de ne pas rajouter des coûts supplémentaires exorbitants qui ne rentreraient pas dans votre budget.

Des sites spécialisés comme Manrique Oppermann, l’expert de l’objet publicitaire, vous proposent de nombreux choix à des coûts variables selon votre budget.

Capacité d’endettement : Conseils pour l’utiliser au mieux

La capacité d’endettement donne plusieurs indications sur la santé financière de l’entreprise. Elle permet au chef d’entreprise d’avoir une vision sur la structure financière de sa société, de mesurer sa dépendance vis-à-vis des banques et donc sa capacité à s’endetter auprès d’eux. Une entreprise qui perd son indépendance financière risque de perdre sa capacité à décider seule de son sort.

Quant aux banquiers, la capacité d’endettement leur permet d’évaluer la solvabilité de l’emprunteur, et sa capacité à rembourser un prêt à une date donnée mais aussi sa capacité à honorer ses engagements dans les temps en vendant tous ses actifs selon leur valeur comptable.

En ce qui concerne investisseurs, elle leur donne l’opportunité de cerner le profil de gestion de l’entreprise et sur sa compétitivité par rapport à d’autres sociétés dans le secteur.

Quelques recettes pour permettre aux chefs d’entreprise bien gérer leur patrimoine…

Connaissez-vous la définition des termes « capacité d’endettement » ? Comment faire pour utiliser au mieux votre capacité d’endettement ? Et comment votre banquier fait-il pour l’estimer ?

Qu’est-ce que votre « capacité d’endettement » et comment est-elle calculée ?

Votre capacité d’endettement représente le montant maximum que vous pourriez encore emprunter auprès de votre banquier. Pour schématiser, plus votre capacité d’endettement est élevée, plus vous êtes un bon client pour votre banquier. Votre capacité d’endettement varie en fonction de plusieurs critères.

–  Le montant de vos revenus, bien évidemment

–  le montant de vos crédits actuellement en cours, cela va de soi.

 Le type de vos crédits a aussi son importance.

Si vous avez un crédit pour votre maison principale, votre capacité d’endettement ne sera pas le même que si vous avez un crédit pour un logement que vous louez. Votre second crédit est couvert en partie ou en totalité par la rentrée d’argent qu’il génère. Ce crédit est donc moins risqué que celui de votre résidence principale. De plus, si vous avez montré à votre banquier avec vos investissements locatifs que vous êtes un bon gestionnaire, il sera plus enclin à vous faire confiance pour de nouveaux crédits.

Comment utiliser au mieux votre capacité d’endettement ?

Pour utiliser au mieux votre capacité, vous avez au moins deux règles à suivre :

• Ne souscrivez un crédit que pour des objets dont la valeur s’apprécie. Quand vous achetez une voiture, vous savez que vous la revendrez moins chère. Vous payez plus cher, en ajoutant le coût de votre crédit, un objet que vous revendrez moins cher. Il ne faut souscrire un crédit, que pour des objets que vous revendrez plus chers que vous ne les avez achetés. Ce peut être le cas lorsque vous achetez votre résidence principale ou que vous montez votre entreprise.

• Préférez prendre un crédit plutôt que de puiser dans vos économies si le taux de rendement de vos économies est supérieur au taux du crédit. Concrètement si vos placements vous rapportent 5 % et que vous avez besoin d’argent pour financer un projet que vous pouvez emprunter à 2,9 %, il vaut mieux emprunter que de puiser dans vos économies. L’opération comptable finale vous fait gagner +2,1 %.

En suivant ces deux règles, vous devriez avoir la base pour utiliser correctement votre capacité d’endettement.

Article par AYMERIC BINET | FONDATEUR | FINANCIÈRE GUIZOT |