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Comment choisir sa stratégie de communication digitale ?

Stratégie de communication digitale rime avec interaction auprès des internautes. L’un des principaux enjeux de la communication digitale reste de devenir une véritable présence online, soit la référence numéro un auprès des internautes. Mais alors, comment procéder au juste ?

La communication digitale repose sur trois piliers que vous devez optimiser au quotidien. C’est parce que Google est de plus en plus réglementé et qu’il est plus difficile d’arriver en haut des pages de recherche, que des agences de communication digitale comme l’agence Ydyle se sont développées. Leur but ? Travailler l’image que vous allez renvoyer sur le web après un brainstorming de qualité.

La première chose à faire demeure de communiquer auprès de vos internautes. Les mots clés sont les suivants : attirer l’attention, fidéliser et créer du bouche-à-oreille web pour une communication réussie. Pour y parvenir, vous devez appliquer trois stratégies web rigoureuses. Cela implique des canaux de diffusion, techniques ou informationnels, qui constituent l’élaboration de votre site internet. Découvrons-les sans plus attendre.

Un SEO…

La maîtrise d’un SEO de qualité. Il s’agit du référencement naturel, qui a pour objectif la maîtrise de votre contenu et de votre visibilité sur le web. Il faut que le contenu publié réponde à la question de l’internaute dans le moteur de recherche. Mais n’oubliez pas que vous devez, certes, séduire l’internaute, mais aussi Google ! Ce dernier, grâce à des algorithmes qu’il améliore au quotidien, décide, en plus de votre trafic, si vous êtes pertinent selon la recherche de l’internaute. Le SEO recouvre donc votre visibilité web au niveau de son contenu textuel.

… et des liens maîtrisés

Si vous pensez que vous pouvez réussir sans d’autres sites internet, sachez que vous faites fausse route. Chaque site web a besoin d’autrui pour exister. C’est pourquoi il est important de sélectionner ceux sur lesquels vous apparaissez et de contrôler l’image que vous véhiculez. En tant que vitrine d’exposition de votre entreprise, vote site internet se doit de garder une image active et positive.

Profitez de l’arrivée des réseaux sociaux pour faire de votre entreprise la meilleure de votre secteur. Ce sont eux qui dominent le marché, aussi bien chez les adultes que les adolescents. La montée en flèche des influenceurs, cette année, démontre aussi que votre communication digitale peut provenir d’autres canaux que de votre propre site internet. C’est un moyen comme un autre d’attirer une clientèle qui avait potentiellement moins de chance de vous rechercher ou de tomber sur vous.

Une expertise perméable aux évolutions digitales et influences web

Une campagne AdWords gérée avec une agence dédiée au marketing digital se place, sans aucun doute, comme un bon moyen de commencer votre analyse. Que souhaitent les internautes ? Comment votre entreprise peut-elle leur rendre service ? Quels sont les avantages que vous proposez par rapport à vos concurrents ? Toutes ces questions demandent une analyse profonde de votre entreprise.

Vous ne devez pas non plus oublier de séduire les internautes. Un design non contemporain peut vous coûter cher. Même si votre entreprise n’est pas tournée vers le digital, vous n’avez aucune excuse pour ne pas travailler l’ergonomie. Couleurs de votre background, style de votre police, etc.  La réalisation d’une charte éditoriale et graphique reste nécessaire pour accorder l’esprit d’entreprise que vous dégagez, ainsi que la manière dont vous abordez l’internaute.

Si, pour vous, la stratégie digitale mérite de plus amples explications, reportez-vous à cet article proposé par entreprise-et-compagnie.fr.

Quelle est la meilleure stratégie digitale pour une entreprise ?

Cette question n’a, en réalité, pas de sens à ce jour. Il n’existe pas une seule et unique stratégie digitale, mais des centaines. À vous de faire votre choix selon les objectifs donnés par l’entreprise.

La question que vous pouvez vous poser est : quelle stratégie digitale dois-je développer pour mettre en avant l’image de mon entreprise ? Avant d’établir les trois canaux évoqués dans le paragraphe précédent, vous devez mettre en œuvre une réelle stratégie digitale :

  • Mettez en place une analyse des concurrents : pourquoi sont-ils meilleurs que vous alors qu’ils vendent moins de produits ? Comment et pourquoi vous dépassent-ils ?

  • Réalisez constamment une veille de marché pour rester au courant des dernières actualités et vous inspirer des contenus digitaux publiés. Évitez, cependant, le duplicate content : Google va toujours privilégier celui qui a plus de visibilité, partant du principe que c’est vous le copieur !

  • Replacez au centre de votre stratégie de communication digitale le consommateur. Savez-vous que l’ « Index Mobile First » a contraint des centaines d’entreprises à retravailler leur image sur mobile ? Le consommateur achète désormais via son mobile, au détriment de l’ordinateur qui est devenu le second média de consultation des informations.

La communication digitale que vous devez adopter dépend donc de votre capacité à appréhender vos concurrents et à vous démarquer. Vous devez, non seulement recentrer votre stratégie digitale autour de votre cible, mais, avant tout, comprendre comment et pourquoi un internaute vient sur votre site internet plutôt que sur celui d’un autre.

Une fois votre stratégie menée, ne négligez pas d’entretenir l’activité de votre site internet. Une des pistes que vous pouvez développer reste les relations presse et les campagnes événementielles. Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, rendez-vous sur définition-marketing.fr.

Une fois ces enjeux compris, vous détiendrez toutes les clés en main pour réussir !

La cigarette électronique, un business en pleine expansion

Vapoter n’a jamais été aussi populaire. Face à la hausse du prix du tabac et ses répercussions sur la santé, la cigarette électronique est devenue une alternative au paquet classique. Inventée et brevetée depuis 2005 en Chine, ce vaporisateur, qui produit par le biais d’un liquide « une fumée artificielle » aromatisée, s’est démocratisé à partir de 2010 notamment grâce au e-commerce et à l’amélioration technologique. Alors que le marché est, aujourd’hui, en plein boom, les entreprises sont toujours plus nombreuses à tenter d’innover dans le domaine.

Faisant l’objet de nombreux débats concernant son impact nocif ou non sur la santé, l’e cigarette reste appréciée par les Français. Plus de deux tiers d’entre eux pensent que son développement a joué un rôle primordial dans la baisse du nombre de fumeurs, soit plus d’un million entre 2016 et 2017 (selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé en mai 2018 pour le journal Le Figaro et le média France Info, ndlr). 15 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles utilisent régulièrement la cigarette électronique et 30 % qu’elles en ont exclusivement recours. 69 % cumulent son usage avec celui du tabac traditionnel. Quoi qu’il en soit, le secteur de la cigarette électronique s’avère en pleine expansion.

Un business mondial florissant

Le marché mondial de la cigarette électronique a généré plus de 10 milliards de dollars en 2017 et devrait rapporter environ 30 milliards de dollars d’ici 2023, selon le rapport « Global E-Cigarette Market » publié par Research Cosmos (plateforme contenant des rapports de recherches haut de gamme sur différents domaines, ndlr). Réglementé par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ndlr), ce business connaît un boom en raison des problèmes de santé liés à la cigarette traditionnelle mais aussi à cause de son prix, qui ne cesse d’augmenter. Le continent nord-américain est d’ailleurs celui qui détient la plus grande part du marché, avec 5,9 milliards de dollars en 2017, selon le cabinet d’études P & S Market Research.

Du côté de l’Hexagone, le marché serait estimé à 1 milliard d’euros, faisant de lui, le deuxième au monde en matière d’e cigarette, après les États-Unis, selon la FIVAPE (Fédération Interprofessionnelle de la Vape, organisation représentant les professionnels de la cigarette électronique en France, ndlr). Suivant la même source, le business a engendré plus de 14 000 emplois tandis que 2 500 boutiques et 200 sites d’e-commerce sont actuellement en place dans le pays. Au total, on chiffre à trois millions le nombre de consommateurs français, et certains vont même jusqu’à dresser un comparatif de la meilleur cigarette electronique. Le secteur a explosé en 2012-2013, avec une croissance de plus de 140 % et 2 700 ouvertures de magasins spécialisés. Néanmoins entre 2015 et 2016, il a accusé un recul de 10 %, puis 5 % avec la fermeture de plus de 600 « vape shops ». Parmi les causes de ce reflux, une campagne négative autour de l’e cigarette notamment concernant des études qui affirment qu’elle provoquerait des risques de cancer. Mais loin du déclin, le secteur français est reparti à la hausse à partir de 2017, profitant de la montée du prix du tabac, avec plus de 350 millions d’euros de ventes, selon l’institut Xerfi.

L’innovation pour se hisser au sommet

Pour profiter de ce marché florissant, des start-up n’arrêtent pas d’innover afin de mettre en avant un ensemble diversifié d’e cigarettes. Les professionnels du business veulent battre la concurrence en proposant des produits novateurs notamment avec les cigarettes électroniques intelligentes et connectées. Aux États-Unis, une jeune entreprise, Juul Labs, a su s’imposer et créer un vrai phénomène, particulièrement chez les jeunes. En moins de trois ans, elle est parvenue avec son appareil, le « Juul », à occuper plus de 70 % du marché américain. La firme de James Monsees et Adam Bowen, PAX Labs a créé cette e cigarette en 2015 puis a décidé de fonder Juul Labs, société indépendante en 2017. Son originalité : elle a la forme d’une clé USB, se recharge via un ordinateur et contient une quantité de nicotine comparable à celle d’un paquet de cigarettes. Ce concept séduit les adolescents qui se filment en train de vapoter sur les réseaux sociaux. Évaluée actuellement à 15 milliards de dollars outre-Atlantique, la start-up souhaite lever 1,2 milliard de dollars afin de se développer à l’international. Une ambition qui semble bientôt atteinte puisqu’elle a déjà récolté plus de 650 millions de dollars en juillet dernier. La jeune pousse vient d’ouvrir son premier siège international à Londres et 250 magasins à travers le Royaume-Uni vendent son appareil depuis mi-juillet, sur un secteur anglais estimé en 2017 à 1,73 milliard de dollars. Juul Labs prévoit de conquérir d’autres pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie et Israël.

Dans l’Hexagone, la start-up Enovap, créée en 2015 par Alexandre Scheck et Julien Abulfeda, a conçu une e cigarette intelligente et connectée qui permet aux fumeurs de gérer leur consommation en nicotine. Un double réservoir est intégré et contient, pour l’un, un liquide sans nicotine et, pour l’autre, de la concentration nicotinique. Grâce à la technologie Hit Control, l’apport sera ainsi géré selon les besoins de l’utilisateur. Une fonctionnalité appelée Flavor Mix permettra de mixer deux saveurs suivant les goûts du client. Via une application installée sur son Smartphone, il pourra suivre sa consommation et sera accompagné afin de la diminuer, par le biais d’algorithmes et d’une intelligence artificielle qui apprennent de ses habitudes. La cigarette électronique Enovap sera disponible à la vente fin 2018.

Le business de l’e cigarette ne cesse de progresser et ses acteurs misent sur l’innovation pour devenir des leaders du marché. Le débat autour de ce phénomène est toujours vivace. Pour ses défenseurs, elle constitue une solution de sortie du tabagisme : Public Health England, agence de santé publique du Royaume-Uni, estime que la cigarette électronique est 95 % moins dangereuse que le tabac. Pour ses détracteurs, elle serait mauvaise pour la santé : selon une étude publiée récemment par des chercheurs de l’Université de Birmingham, elle endommagerait des cellules immunitaires dans les poumons.

Transhumanisme : Quand les entreprises veulent créer l’Humain augmenté

Courant né dans les années 70 en Californie, le transhumanisme prône l’usage des nouvelles technologies pour perfectionner l’être vivant. La question de ce mouvement porte souvent à débat tant sur le plan médical que philosophique. Les détracteurs le voient comme une manière pour les machines de contrôler le monde et l’Humain. Pour les fervents défenseurs, c’est un moyen d’améliorer les capacités intellectuelles de l’Homme et de lutter contre les maladies, le handicap et le vieillissement. Plusieurs entreprises tentent, grâce à la progression de la science et des nouvelles technologies, de créer l’Humain augmenté. D’un autre côté, des séries télévisées comme Black Mirror soulignent les dérives que cela pourraient engendrer.

Sur les enjeux de l’allongement de la durée de vie, 72 % des Français considèrent que le transhumanisme est un prolongement naturel de la médecine, selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Swiss Life, un groupe d’assurance-vie suisse, en 2016. 81 % d’entre eux pensent qu’il peut aider les gens et 85 % estiment qu’il nécessite davantage de débats dans l’espace public. 69 % des personnes interrogées se disent favorables au recours de ce mouvement dans un cadre médical. Mais 71 % estiment que le transhumanisme est un enjeu dont on ne peut mesurer les conséquences. En attendant, de nombreuses entreprises notamment de la Silicon Valley se lancent dans ce secteur afin de mettre en forme l’Humain augmenté.

Connecter le cerveau à un ordinateur avec Neuralink

Le milliardaire américain, Elon Musk, propriétaire de Tesla, constructeur automobile de voitures électriques, s’intéresse au transhumanisme et a créé Neuralink, une startup de nanobiotechnologie, en juillet 2016. Elle a pour ambition d’améliorer les performances du cerveau humain en développant des implants électroniques pouvant être placés à l’intérieur de celui-ci, afin de le connecter à un ordinateur. La technologie de l’entreprise repose sur la dentelle de neurones, électrodes artificielles qui seraient fixées aux neurones permettant d’augmenter la capacité du cerveau. Objectif : fortifier les connaissances intellectuelles, sauvegarder la mémoire et transmettre des pensées sans avoir besoin d’utiliser la parole. Pour le dirigeant, sa solution se consacre exclusivement au monde médical, afin de lutter contre les maladies cérébrales comme celle de Parkinson ou d’Alzheimer, l’épilepsie ou même le cancer.

Depuis sa création, les informations sur l’avancée des travaux de la start-up se font rares. Selon une enquête de Gizmodo, blog américain spécialisé sur les gadgets et les nouvelles technologies, l’entreprise d’Elon Musk a souhaité, à partir de février 2017, transformer ses bureaux de San Francisco en laboratoire de test sur les animaux et en atelier d’usinage. Une zone serait alors consacrée à la création de produits électroniques et à la mise en œuvre de recherches informatiques. Dans l’autre étage, des essais seraient effectués sur les interfaces neurologiques, par le biais de rongeurs comme des souris et des rats, afin d’étudier comment les réseaux de neurones communiquent et comprennent les informations.

Rendre immortel l’être humain avec Calico et Nectome

La société Google est, depuis quelques années, une des principales supportrices du mouvement transhumaniste. Elle multiplie les investissements dans plusieurs sociétés spécialisées dans les nanotechnologies, biotechnologies et la robotique. Elle a lancé en septembre 2013, une filiale, Calico (California Life Company, ndlr), dont le but serait de prolonger la vie, en luttant contre le vieillissement et les maladies graves. Elle s’est notamment associée à AncestryDNA et 23andMe, laboratoires qui analysent le code génétique, pour identifier grâce à des algorithmes, des schémas et des facteurs héréditaires de la longévité de l’Humain. L’idée : apporter des solutions curatives.

Quant à Nectome, start-up fondée en 2016 par Robert McIntyre, ingénieur diplômé du MIT, a mis au point un procédé chimique d’embaumement, la vitrifixation, capable de conserver un cerveau dans un état satisfaisant sur le long terme. Le patient doit être mort pour que la technique fonctionne, se basant sur la cryoconservation (procédé où des cellules sont conservées en les refroidissant à très basses températures, ndlr). L’entreprise a réussi des tests de conservation sur des animaux comme le cochon. Le prochain pari de la start-up est de pouvoir, grâce aux avancées scientifiques et technologiques, scanner les cerveaux conservés et dupliquer la conscience des personnes dans un Cloud. Avec l’objectif qu’elle puisse, un jour, être chargée dans un robot ou une autre enveloppe corporelle.

Les limites du transhumanisme

Toute technologie innovante détient, le plus souvent, sa part de bienfaits et de risques. La série britannique Black Mirror créée en 2011 par Charlie Brooker met en garde contre les dérives que pourraient apporter ces évolutions notamment du côté du transhumanisme. Elle souligne particulièrement les problèmes d’identité posés par l’Humain augmenté dont le caractère pourrait être fortement détérioré, le fait de marchandiser le corps pour se rendre immortel ou puissant, les mauvais usages qui favorisent une atteinte à la vie privée, voire un contrôle total de l’Homme par la machine…

Dans l’épisode 1 de la saison 2, intitulé « Bientôt de retour », les questions des robots et de l’immortalité sont évoquées. L’histoire traite d’un jeune couple, Ash et Martha. Le mari décède dans un accident et sa femme, éprouvée par sa perte, décide d’utiliser un service expérimental qui exploite les données enregistrées sur Internet des personnes décédées pour créer des conversations entre morts et vivants. Elle s’implique de plus en plus dans ce système en oubliant le monde réel. Une autre technologie lui permet de transférer cette intelligence artificielle dans une version robotique copie conforme de son époux. D’abord heureuse de le trouver, Martha va peu à peu se sentir mal à l’aise face à cet être synthétique qui exécute ses ordres, ne mange pas et ne respire pas comme le ferait un être humain. L’épisode spécial Noël, dénommé « Blanc comme neige » reprend l’idée du transfert de cerveau ou de conscience dans un ordinateur. Matt, scientifique est chargé de mettre en place des « cookies » spécifiques, sorte de copies digitales de la conscience de ses clients. Elles ont pour objectif d’être au service des personnes réelles pour gérer des maisons intelligentes. Le problème, c’est que cette reproduction a une conscience et doit se faire asservir pour exécuter des ordres. La question éthique de manipuler une technologie dotée d’une conscience à des fins personnelles est alors posée.

Le transhumanisme met en lumière un avenir où les humains pourraient être « augmentés » grâce aux nouvelles technologies. Il permettrait d’améliorer les facultés intellectuelles et physiques, voire de lutter contre les maladies. Mais des dérives pourraient apparaître comme le souligne régulièrement la série Black Mirror. Les start-up qui innovent dans ce domaine doivent donc agir prudemment et ne pas considérer la machine avant l’Homme.

Vérifier que ses proches sont bien rentrés… depuis son bureau !

Difficile de concilier vie professionnelle et vie familiale quand les horaires de travail sont stricts et que l’accumulation de tâches se fait de plus en plus sentir. La crainte de laisser seul son enfant ou ses parents âgés dans un environnement sans surveillance engendre du stress supplémentaire, au grand dam de la concentration. Localiser sa famille peut néanmoins éliminer ce sentiment d’angoisse. Un arsenal d’outils innovants permet de vérifier où se trouvent ses proches. Applications de géolocalisation, traceurs GPS et systèmes de télésurveillance, autant de technologies pour écarter ce type d’inquiétudes.

Les applications de géolocalisation pour Smartphones

Le téléphone portable offre la possibilité de localiser ses proches par le biais d’une multitude d’applications de géolocalisation. Family Locator constitue, à ce propos, l’une d’entre elles. Elle permet de repérer les membres d’une famille sur une carte et de rester à tout moment en contact via une messagerie instantanée. Il suffit que ces derniers partagent leur emplacement en téléchargeant le programme sur leur Smartphone. En cas de perte de vue d’un enfant, une touche permet de recevoir sa position GPS précise. Les parents peuvent également définir des zones sûres ou dangereuses afin de recevoir des notifications lorsque leur(s) enfant(s) entre(nt) ou sorte(nt) de l’école, du domicile ainsi que de lieux publics comme un parc ou une aire de jeu.

Les traceurs GPS

Les objets connectés se placent également comme des solutions pratiques pour suivre le trajet des enfants de l’école jusqu’au domicile ou pour retrouver des proches dépendants perdus, souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’autisme, par exemple. Appelés traceurs GPS, ils prennent plusieurs formes, de la simple balise au bracelet, en passant par la montre. La start-up française Weenect, lancée en 2013 par Adrien Harmel et Ferdinand Rousseau, est d’ailleurs spécialisée dans ces technologies au service de la famille. Son traceur intitulé Weenect Kids, qui s’accroche aux habits ou aux cartables des écoliers, envoie leur position en direct et sans limite de distance. Les parents peuvent ainsi suivre les déplacements de leurs enfants depuis leur Smartphone. En cas de problème, ces derniers peuvent même les prévenir, en pressant un bouton d’alerte. Un appel à l’aide sera alors envoyé sur leur téléphone. Dans le cas de déplacements réguliers, les proches peuvent aussi recevoir une notification lorsque leurs enfants arrivent et partent d’un lieu paramétré comme l’école ou le domicile parental. L’entreprise a également créé d’autres traceurs comme Weenect Silver pour les personnes âgées. Il dispose des mêmes fonctionnalités que Weenect Kids, et peut anticiper les situations d’urgence. La famille, les amis ou les voisins sont en effet prévenus si le senior en question sort de la zone délimitée au préalable.

Les systèmes de télésurveillance

La domotique est particulièrement adaptée aux personnes soucieuses de savoir si leurs proches se trouvent bien à l’intérieur de leur maison pour ainsi garder un œil sur eux. Ces technologies concernent l’automatisation du domicile et visent quatre domaines : la santé, le confort de vie, l’économie d’énergie et la sécurité. Les systèmes de télésurveillance se révèlent être d’excellents outils en cas de risques domestiques. Les produits de Verisure, leader européen du secteur, permettent de protéger le domicile de leurs clients ainsi que leurs habitants. Ces systèmes d’alarme sans fil connectés préviennent les cambriolages mais aussi les éventuels incendies et accidents grâce à l’action combinée des opérateurs de télésurveillance, des détecteurs équipés de capteur photo et de la caméra connectée. L’utilisateur, avec l’application My Verisure téléchargée sur son téléphone, peut activer ou désactiver le système de surveillance, contrôler les entrées et sorties ainsi que surveiller son domicile par le biais de photos et vidéo. Des badges intelligents sont fournis, idéals pour les enfants ou les personnes âgées du foyer afin qu’ils entrent facilement dans l’habitation. Dans le cas d’une chute, d’un malaise ou d’un accident, ils disposent également d’un bouton SOS qui peut être pressé pour avertir le centre de télésurveillance, qui préviendra ensuite les secours.

Les technologies implantées dans le corps humain, une bonne chose ?

Souvent abordés dans des films de science-fiction comme Minority Report et Final Cut, les implants et puces dans le corps humain deviennent aujourd’hui réalités, grâce à la technologie RFID (radio frequency identification device, procédé d’identification automatique qui utilise le rayonnement radiofréquence, ndlr). Des innovations créées ou en développement peuvent permettre aux porteurs d’ouvrir des portes sécurisées, de remplacer un moyen de paiement ou bien de prouver son identité, par le seul biais de leur peau. La série télévisée Black Mirror parle régulièrement de ces technologies implantées dans le corps humain pour faire émerger des interrogations sur les dangers et les limites de ces implants électroniques. Avec notamment la crainte d’un monde où l’être humain serait géolocalisé sans cesse, menaçant le respect de la vie privée.

Solution essentielle pour l’avenir ou technologie dangereuse pour l’humain ? Le débat sur les implants électroniques, aussi surnommés puces RFID, NFC ou TIC, est tenace notamment pour des questions éthiques et morales. Ils mesurent quelques millimètres, semblables à la taille d’un grain de riz ou de sable, et sont implantés sous la peau à l’aide d’une seringue intradermique. Le premier essai d’insertion d’une puce chez l’être humain remonte à 1998 avec Kevin Warwick, scientifique britannique et professeur de cybernétique à l’Université de Coventry. Celui-ci a réalisé l’expérience sur son propre corps. Il a ainsi pu ouvrir des portes, allumer des lumières et provoquer des messages sonores. Au fur et à mesure, cette technologie s’est imposée dans le domaine médical et se propage également au sein de certaines entreprises.

Une solution utile dans le secteur de la santé

La société américaine Applied Digital est la première à avoir développé VeriChip, un implant RFID sous la peau à des fins médicales. Le produit a été autorisé sur le marché en 2004, par la FDA (Food and Drug Administration, agence administrative américaine chargée d’autoriser la commercialisation des produits alimentaires et médicamenteux, ndlr). Comportant un numéro d’identification unique à 16 chiffres, la puce peut être consultée à distance par un lecteur de données spécifique via un signal radio, qui se connecte à des systèmes informatiques comme un ordinateur. Le personnel médical récupère de précieuses informations sur la personne hospitalisée comme son groupe sanguin, ses allergies et son nom.

Les implants peuvent alors apporter une meilleure prise en charge des patients. Ils contiennent le dossier médical qui permet à des médecins d’immédiatement lire les données et les antécédents médicaux d’un malade afin d’évaluer son état de santé plus rapidement. Ils servent également à compenser certaines déficiences d’organes en se transformant en stimulateurs cardiaques. Enfin, avec ces puces, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent être géolocalisées lorsqu’elles s’échappent ou se perdent.

Des entreprises l’utilisent à d’autres fins

La Suède est l’un des pays précurseurs dans les puces RFID sous-cutanées contenant des données personnelles. Sur environ dix millions d’habitants, trois mille ont implanté ce système électronique à l’intérieur de leur corps, afin de remplacer leur carte bancaire, leurs papiers d’identité ou leur clé de maison et de travail. Epicenter, grand immeuble de bureau high-tech à Stockholm où plusieurs entreprises numériques du pays se sont installées, a proposé en 2015 à 400 salariés de se faire installer sous la peau, ces puces pour supplanter leurs badges électroniques. Selon les dirigeants du complexe, les dispositifs avec un simple geste de la main fonctionnent pour passer les portillons de sécurité, ouvrir la porte d’un bureau, mettre en marche les photocopieurs et payer son repas à la cafétéria. En 2017, ils étaient plus de 150 à avoir cédé aux sirènes de cette technologie.

D’autres sociétés ont suivi le pas comme Three Square Market, firme américaine installée au Wisconsin et spécialisée dans les programmes informatiques de distributeurs automatiques. Elle est la toute première aux États-Unis à utiliser ce procédé. Les fonctionnalités de la puce sont les mêmes que pour Epicenter. Sur les 85 salariés de l’entreprise, plus de cinquante ont accepté de faire partie de l’expérience. Quant à la firme belge de marketing numérique Newfusion, elle s’y est également initiée afin de permettre aux collaborateurs d’ouvrir les portes sans clé ou encore de faire démarrer les ordinateurs sans mot de passe. Huit employés ont bien voulu prendre part au projet. Si cette technologie peut faciliter le quotidien, des questions se posent sur le respect de la vie privée et la menace de piratage de données.

Les risques de ces technologiques

Les puces contiennent de nombreuses données, dont plusieurs peuvent être personnelles comme l’adresse du domicile, le numéro de téléphone, le casier judiciaire ou les informations bancaires. Cryptés, les implants sont vulnérables. Autant de renseignements dans un si petit objet provoquent  des conséquences désastreuses sur la vie privée d’un individu, s’ils sont récupérés par des personnes malveillantes comme des pirates informatiques. Ils peuvent alors usurper l’identité d’une personne implantée. Avec la géolocalisation, les moindres faits et gestes des porteurs peuvent être observés et surveillés.

La série télévisée Black Mirror illustre bien les dangers et les limites de ces implants électroniques, notamment dans l’épisode 2 de la quatrième saison, intitulé « Archange ». On y découvre Marie, mère célibataire, qui préoccupée par la sécurité de sa fille Sara, décide de lui implanter dès l’âge de trois ans, un prototype de puce de surveillance.

Prénommé ArkAngel, le système permet aux parents de contrôler la santé de leurs enfants, de les localiser et d’éliminer les facteurs de stress en les brouillant visuellement, à travers une tablette. La mère surveille sans relâche Sara, même lorsqu’elle se trouve au travail. À l’âge de sept ans, la fillette ressent un mal-être à cause des filtres installés et commence à se mutiler. Marie décide alors de désactiver le programme. Mais lorsque Sara devient adolescente et lui cache des choses, elle recommence à l’espionner et tombe sur des moments intimes de sa fille. Peu à peu, cette surveillance accrue va devenir dévastatrice pour les deux personnages. La notion d’atteinte à la vie privée est ainsi sensiblement soulignée.

Si les technologies de puces et d’implants dans le corps humain peuvent servir pour le secteur médical, faciliter le quotidien ou l’organisation d’une entreprise, elles risquent de porter atteinte à la vie privée et de mettre à disposition des données confidentielles à de potentiels pirates informatiques. En France, aucune entreprise n’a instauré pour l’heure de puces RFID sous-cutanées chez ses salariés.

Retail : Unibail-Rodamco-Westfield renforce la digitalisation de ses centres commerciaux

Avec l’émergence du e-commerce, les consommateurs réalisent leur shopping en ligne directement chez eux, via leur téléphone, ordinateur ou tablette. Plus de 37,5 millions de Français ont ainsi effectué des achats sur le web en 2017, selon le bilan annuel de Médiamétrie et de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance, ndlr).

Le constat est clair : les clients délaissent les magasins physiques. Dans l’Hexagone, leur chiffre d’affaires et leur fréquentation ont baissé respectivement de 1,2 % et 1,7 % en 2017 selon le CNCC (Conseil national des centres commerciaux, ndlr). Pour parer à cette baisse, les grandes sociétés commerciales cherchent à utiliser les technologiques du monde numérique pour redonner un pouvoir attractif au commerce physique. Unibail-Rodamco-Westfield, groupe français de l’immobilier commercial et numéro un en Europe a ainsi lié des partenariats avec plusieurs start-up pour digitaliser ses centres commerciaux. Découvrez-les.

Créé en 1968 par le groupe Worms (banque d’affaires français, ndlr), Unibail se spécialise dans le secteur immobilier pour le commerce et l’industrie. Elle prend position peu à peu entre 1992 et 1995 de plus de trente centres commerciaux en France comme le Forum des Halles. En mai 2007, elle fusionne avec Rodamco Europe, société qui dispose alors de nombreux espaces de ventes notamment en Belgique et aux Pays-Bas. Depuis décembre 2017, l’entreprise a racheté le groupe australien Westfield Corporation, également spécialisé dans la vente au détail devenant le groupe Unibail-Rodamco-Westfiel. Présent sur deux continents et dans treize pays, elle possède aujourd’hui 102 centres commerciaux, dont 56 dans des grandes villes comme New York et Los Angeles. Elle  s’est associée à quatre start-up, PlayPlay, ContentSquare, iAdvize et Wifitmedia, afin de renforcer la digitalisation de ses centres commerciaux.

PlayPlay et son application vidéo pour les réseaux sociaux

Créée début 2017 par Thibaut Machet et Aurélien Dayres, la start-up PlayPlay propose une solution qui permet de réaliser des contenus vidéo en une minute afin d’aider les community managers de marques ou d’entreprises à les mettre rapidement en ligne sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Snapchat. Le but : améliorer leurs performances et leur portée sur les réseaux sociaux. Quinze modèles de formats sont proposés et peuvent être personnalisés. Selon la start-up, leurs vidéos ont été visionnées plus de 30 548 000 fois. L’application a déjà été utilisée par un certain nombre d’entreprises comme les médias TF1 et BFM TV ou encore les services bancaires comme Crédit Agricole. L’objectif de Unibail-Rodamco-Westfield en s’associant avec PlayPlay, reste de créer des vidéos de qualités, afin de séduire et  accroître les visiteurs sur ses pages Facebook et Instagram. La preuve de concept (POC – Proof Of Concept en anglais, ndlr), étape de validation dans la mise en place d’un prototype, est en train d’être réalisée dans trois centres commerciaux comme Les Quatre Temps et Rosny 2 en région parisienne ainsi que Polygone Riviera dans les Alpes-Maritimes. Plusieurs tests seront également effectués en Espagne.

ContentSquare et sa plateforme d’analyse prédictive

Fondée en 2012 par Jonathan Cherki, la start-up française ContentSquare a créé une solution en SaaS qui permet d’analyser, tester et personnaliser les interactions des clients sur des sites internet. L’Objectif : donner des moyens aux marques et aux entreprises d’améliorer leurs performances web et mobile. Le logiciel va répertorier les mouvements de souris, le temps de consultation d’une page internet et les clics d’un utilisateur. Avec ces données, l’entreprise disposera d’un graphique qui identifie les meilleurs et les mauvais parcours de navigation afin de découvrir les raisons du succès ou de l’échec d’une page. Elle peut distinguer les éléments les plus attractifs d’un site et les zones d’intérêts qui gérèrent du ROI (Return On Investment, retour sur investissement en français, notion  qui permet de mesurer la rentabilité des actions de marketing, ndlr). La société a même la possibilité de visionner des sessions de navigation de visiteurs sur son site pour comprendre leur attitude. ContentSquare compte aujourd’hui plus de deux cents clients comme le constructeur automobile Renault, la société d’assurance mutuelle MAIF ou encore le quotidien Ouest-France. Pour le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, il s’agit de mieux analyser les interactions des internautes avec ses dix-huit sites web répartis dans huit pays et de les améliorer en les rendant plus fluides ainsi qu’en proposant des parcours plus simples de navigation et de souscription au programme de fidélité.

iAdvize et Wifitmedia, solutions de mise en relation client

Lancée en 2010 par Julien Hervouët, la start-up nantaise iAdvize offre un webchat qui met en relation par messagerie instantanée, des internautes qui ont besoin de conseils ou d’une assistance sur des sites commerciaux, avec des experts accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Grâce à un algorithme et à une intelligence artificielle, la solution permet de déceler quels sont les clients les plus en mesure d’acheter un produit et à quel moment. Elle va ensuite interagir avec le potentiel acheteur via une fenêtre « surgissante » (pop-up en anglais, ndlr) affichée en bas de la page internet. Des personnes expérimentées seront alors disponibles pour les aider ou pour répondre à leurs questions. Plus de mille entreprises utilisent aujourd’hui cette solution comme la société de commerce en ligne, Cdiscount ou la compagnie aérienne Air France. Unibail-Rodamco-Westfield s’est associé à la start-up pendant six mois pour mettre en place ce système auprès des sites de centres commerciaux, Polygone Riviera et Rosny 2. Quant à la start-up Wifitmedia, elle fournit une boîte à outils numérique capable notamment de transmettre des informations aux clients dans une galerie marchande, avec l’aide du wi-fi. Via des notifications, l’utilisateur sera alors informé notamment des réductions mises en place dans certaines boutiques. Une preuve de concept est effectuée depuis juin dans six établissements dans l’Hexagone notamment La Part-Dieu à Lyon et Carré Sénart à Lieusaint.

Conscient que le numérique représente un élément essentiel dans le secteur du commerce, Unibail-Rodamco-Westfiel a lancé sa digitalisation en mettant en place dès 2012, son laboratoire d’innovation, UR Lab, afin de réinventer le retail de demain. L’entreprise a également renforcé ses outils digitaux et comptait en 2017, plus de 53 millions de visites sur les sites internet de ses centres, 235 000 utilisateurs actifs sur ses applications et 7,6 millions d’abonné(e)s sur ses comptes Instagram et Facebook.

Banking Cybersecurity Innovation Awards : fortifier la cybersécurité bancaire

Avec l’arrivée des nouvelles technologies et la mise en place de nouveaux procédés, le secteur de la banque se transforme pour s’intégrer à l’ère du digital. Un système s’est notamment mis en place autour des agences bancaires en ligne. Face à ces services qui récoltent des millions de données, le secteur de la banque n’échappe pas à la menace grandissante de la cybercriminalité. Devant cette situation, le groupe bancaire La Société Générale et Wavestone, cabinet de conseil en transformation des entreprises se sont associés depuis 2017 autour d’un concours « Banking Cybersecurity Innovation Awards » pour trouver des start-up aux solutions innovantes capables de contrer les cybercriminels. Lors de la seconde édition effectuée le 4 juillet dernier, ils ont ainsi récompensé quatre entreprises. Découvrez-les.

La cybercriminalité coûte six cents milliards de dollars par an à travers le monde, selon une étude effectuée par McAfee (éditeur de solutions de protection antivirus, ndlr) et le club américain CSIS (Center for Strategic and International Studies, qui conduit des études politiques et des analyses stratégiques sur de nombreux domaines comme la finance et la sécurité). Pour lutter contre ce danger, la banque française La Société Générale et Wavestone ont mis en place leur concours « Banking Cybersecurity Innovation Awards » afin de dénicher des start-up du marché de la cybersécurité, aux solutions novatrices. Le jury composé d’experts et de membres des deux entreprises a ainsi nommé, sur plus de trente candidatures, quatre sociétés lauréates dans les catégories « Grand Prix BCSIA 2018 », «  Protection des Données Clients » «  IA et Lutte contre la Fraude » et « Special France ».

CopSonic récompensée dans la catégorie « Grand Prix BCSIA 2018 »

Créée en 1989 à Montauban par Emmanuel Ruiz, la start-up CopSonic produit et commercialise depuis 2013, une technologie de communication sans contact et par ultrasons qui permet de transférer des informations sécurisées comme des mots de passe ou des données bancaires entre différents appareils électroniques à proximité. Le transfert s’effectue simplement via les microphones et des haut-parleurs de tous les appareils mobiles, ordinateurs ou de tablettes de la planète. Il fonctionne entre cinq et dix mètres pour les téléphones alors que pour les autres engins, il marche sur dix à quinze mètres. Le produit est une véritable solution de paiement puisqu’une personne peut utiliser son smartphone pour payer son titre de transport en commun, effectuer des paiements électroniques en ligne en moins de 15 secondes ou retirer de l’argent sans carte bancaire via son mobile. La technologie est totalement sécurisée parce qu’elle se base sur une stratégie de gestion et de protection informatique par obfuscation. Cela consiste à mettre en lumière un certain nombre de renseignements faux ou imprécis dans un ensemble de données afin de dissimuler des informations importantes, rendant difficile de remonter à leur source. Le pirate informatique a alors du mal à effectuer son attaque. Des entreprises comme Orange, la RATP et Air France ont déjà travaillé avec la technologie de CopSonic. La start-up souhaite lever 3 millions d’euros pour étendre sa solution en Europe.

Gitguardian élue dans la catégorie «  Protection des Données Clients »

Fondée en 2017 par Jeremy Thomas et Eric Fourrier, la start-up française GitGuardian a créé une solution de prévention de fuites de données pour protéger les entreprises contre les attaques de piratages de dossiers confidentiels hébergées dans le cloud. Elle scanne tout le code open-source de la planète à la recherche de clés d’accès afin d’alerter les sociétés si leurs identifiants sont compromis ou utilisés de manière excessive. Les fondateurs ont remarqué que les vols de données sont régulièrement visibles sur GitHub, service en ligne qui permet d’héberger du code pour les développeurs afin de gérer des projets et créer des logiciels. De nombreux concepteurs notamment dans les entreprises du secteur bancaire utilisent ainsi cet organe de travail. GitGuardian analyse par le biais d’algorithmes toutes les activités des pirates informatiques sur GitHub et met en place des honeypots (pots de miel en français, méthode de défense qui consiste à mettre en place des systèmes vulnérables afin d’attirer les cybercriminels et les piéger, ndlr). En moins de quatre secondes, la solution peut ainsi trouver les sources de fuite et les entreprises ciblées sont alertées en temps réel par email et SMS. Selon Eric Fourrier, 60 000 alertes ont été envoyées à des développeurs du monde entier et la solution de la start-up a découvert des failles dans plus de 15 % des entreprises du Fortune 500 (classement des 500 premières entreprises américaines, classées selon leur chiffre d’affaires, établi et publié par le magazine Fortune, ndlr).

Ubble.ai et Icare Technologies également distinguées

La start-up Ubble.ai est récompensée dans la catégorie «  IA et Lutte contre la Fraude ». Créée cette année par François Wyss, Juliette Delanoe et Nicolas Debernardi, elle propose un service qui vérifie les identités des consommateurs en ligne dans plusieurs types de domaines comme la banque et l’assurance. Pour cela, les utilisateurs doivent se filmer avec leurs documents d’identité. Un moteur de vérification, basé sur des algorithmes et une intelligence artificielle qui détecte les visages ainsi que les motifs, analyse une centaine d’images pour prouver en quelques secondes que la personne est celle qu’elle prétend être. Ubble.ai apporte ainsi une expérience viable et sécurisée de l’entrée en relation entre clients et entreprises. Quant à la start-up corse Icare Technologies lancée par Jérémy Neyrou et Fabien Raiola en 2016, elle est distinguée dans la catégorie « Special France », grâce à sa bague intelligente baptisée Aeklys. Connecté à une application smartphone, le bijou dispose de 28 fonctionnalités différentes et peut ainsi remplacer une carte bancaire. Elle s’active lorsque le propriétaire la met à son doigt et devient inexploitable en cas de vol. Ce produit attire des groupes spécialisés dans les solutions de paiement comme Visa et MasterCard.

Avec ce concours, les quatre start-up seront tous accompagnés et mis en avant. CopSonic pourra expérimenter son produit au sein de l’établissement bancaire et intégrer le programme d’incubation  de Wavestone, Shake-up, afin de se développer. Gitguardian et Ubble auront la possibilité de perfectionner leur solution par le biais de séances de coaching réalisées par des experts des deux grands groupes tandis qu’Icare Technologies verra son produit promu à l’intérieur de l’écosystème.

OneLife : gérer son patrimoine grâce aux solutions d’assurance-vie

Avec 22 milliards d’euros de primes en 2017, le Grand-Duché de Luxembourg est le leader sur le marché de l’assurance-vie transfrontalière en Europe. Spécialiste de l’assurance-vie, la compagnie luxembourgeoise OneLife propose des solutions personnalisées de planification financière transfrontalière et de gestion de patrimoine. L’objectif est d’accompagner ses clients internationaux dans la gestion et la transmission de leur patrimoine, avec souplesse, sécurité et efficacité. Zoom sur cette entreprise et ses solutions qui facilitent la vie de sa clientèle.

Une compagnie d’assurance experte et performante

L’entreprise compte plus de 25 ans d’expérience dans l’assurance-placement. Auparavant dénommé « NPG Wealth Management », le groupe est devenu OneLife, en 2016 et est détenu par la société d’investissement, J.C. Flowers & Co. Avec plus de 5 milliards d’euros d’actifs sous gestion, OneLife compte 150 spécialistes venant de 20 pays différents. Qu’il s’agisse de gestion de patrimoine, d’épargne à long terme ou de planification successorale, la compagnie propose des solutions sophistiquées, innovantes et créées sur-mesure pour des clients fortunés résidents en Europe – notamment Belgique, Danemark, Suède, Finlande, Royaume-Uni, Espagne, Portugal et France – ainsi qu’en Amérique latine. La compagnie a collecté en 2017 506 millions d’euros de primes sur les nouveaux contrats conduisant le total des actifs sous gestion du groupe à 5,2 milliards d’euros. La compagnie a également réalisé un bénéfice de 5,9 millions d’euros en 2017.

Le choix du Luxembourg comme élément central

Le Grand-Duché de Luxembourg est la pierre angulaire d’une stratégie de gestion de patrimoine efficace grâce au dynamisme et à la proactivité de ses autorités. Ce pays est le deuxième marché mondial en termes de fonds d’investissement et dispose d’une remarquable stabilité financière ainsi que d’un cadre réglementaire solide. Conformes à la législation, les contrats luxembourgeois proposent un niveau de protection unique. Les actifs des souscripteurs sont déposés auprès d’une banque dépositaire agréée et totalement séparés des fonds propres de l’assureur. Le CAA (Commissariat aux assurances, ndlr) veille au bon déroulement des opérations en surveillant le ratio de solvabilité de chaque compagnie d’assurance-vie tous les trimestres. En cas de faillite de la société, les capitaux sont ainsi protégés. Grâce au « Super Privilège », les souscripteurs peuvent récupérer leurs fonds en priorité face à tous les autres créanciers. L’accessibilité et la diversité des supports d’investissement sont les autres avantages des contrats d’assurance-vie luxembourgeois qui intègrent un large éventail d’actifs traditionnels et non traditionnels, depuis les actions, obligations, instruments du marché monétaire jusqu’à l’immobilier, au capital privé, aux produits dérivés et à la titrisation.

Les solutions proposées par OneLife

Pour les clients français, OneLife propose deux types de contrat en unités de compte : un contrat d’assurance-vie, « Wealth France », uniquement pour des personnes physiques, et un contrat de capitalisation, pour des personnes physiques et morales, résidant en France. Le souscripteur a accès, à partir de 100.000 EUR, à des fonds externes choisis et gérés par des gestionnaires de renom, ainsi qu’à des fonds internes collectifs et dédiés. Le souscripteur a la possibilité à tout moment d’effectuer un rachat partiel ou total, ou de modifier la clause bénéficiaire du contrat d’assurance-vie. Pour chaque type de contrat, OneLife propose des supports d’investissement traditionnels tels que des OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières, ndlr) ainsi que des actifs non traditionnels tels que les fonds immobiliers ou les fonds de Private Equity (forme privée d’investissement dans des entreprises, ndlr). Une équipe d’experts au sein de la compagnie est dédiée à l’évaluation financière, l’analyse juridique et le contrôle de ces placements. À noter aussi que les portefeuilles des clients peuvent être consultés en permanence via le site sécurisé de OneLife ainsi que via l’application « OneLife OneApp ».

Réflex boutique : le carrelage à l’heure du numérique !

En 2011, après des années passées à exercer en tant que vendeur dans une salle de ventes/expositions de carrelage, Clément Castelli voit internet se développer. Il décide de créer un site vitrine pour présenter la boutique pour laquelle il travaille. De là, le futur entrepreneur ne tarde pas à détecter l’opportunité de créer un site marchand et lance Réflex boutique, un commerce en ligne de carrelage, parquet et salle de bain.

L’activité débute par le carrelage. Clément Castelli se lance en famille avec ses frères, François et Nicolas, qui évolue dans la téléphonie en tant que commercial. La répartition des tâches s’effectue naturellement avec, d’une part, Clément, qui pilote la société, François qui prend en charge le commercial, et Nicolas qui s’occupe de la logistique en interne. Réflex boutique poursuit ensuite son développement avec une refonte du site en 2014, permettant de proposer d’autres produits notamment « tout ce qui touche au parquet et à la salle de bain », précise l’entrepreneur.

Des facteurs de réussite variés

Le premier facteur de réussite ? La qualité. Le dirigeant revient sur les débuts de l’aventure : « Mon grand-père œuvrait déjà dans le carrelage et m’a trouvé mes premiers emplois. L’une des clés de la réussite dans notre domaine repose sur les fournisseurs et la porte m’était ouverte chez tous ceux qui excellent dans ce secteur. Il poursuit : Nos produits sont toujours actuels et au juste prix. Nous nous distinguons des produits standards et non personnalisés des grandes enseignes en proposant des produits uniques et de qualité. » Si la famille a été le point de départ, l’entrepreneur confie qu’elle est aussi sa « principale source de satisfaction ». Pour Clément Castelli, pas de doute : « Le service au client reste essentiel et, pour pouvoir le renseigner correctement, il faut bien connaître le produit. Nous sommes également toujours disponibles. Quand on vend un produit de qualité et qu’on a le service client, la vente se fait d’elle-même. »

Pour démocratiser la vente du carrelage sur internet, le cofondateur a également dû faire appel à des petites astuces comme celle d’envoyer au client, en taille réelle, des échantillons de carrelage contre une somme qu’il remboursait en cas de commande. Une technique qui a favorisé le développement des ventes. Le prospect puisse ainsi « apprécier le produit en taille réelle et juger de la qualité des produits ainsi que voir leur couleur ». Mais avant de connaître le succès, l’entrepreneur a dû surmonter une grande difficulté liée à la profession : le transport. « Il a fallu créer tout un réseau pour être sûr de trouver les meilleurs transporteurs et éviter au maximum la casse, explique-t-il, avant d’ajouter : Certains clients n’hésitent d’ailleurs pas à nous commander des produits à l’étranger pour notre sérieux et les délais de livraison, alors même que ces derniers sont originaires du pays en question ».

Du digital au physique

Si l’entreprise a, depuis, bien grandi, elle l’a fait de manière atypique. Réflex Boutique a en effet pris le chemin inverse de ses concurrents en partant d’internet pour aller vers une « belle boutique en région toulousaine », créée en janvier 2016. La démarche semble pourtant naturelle aux yeux de son dirigeant qui explique que « les gens ont toujours besoin de conseils et d’être rassurés car les sommes s’avèrent parfois élevées. Il s’agissait de compléter le tout ». Et son ambition ne s’arrête pas là : « Nous ouvrons petit-à-petit d’autres pays, mais nous ne le faisons que lorsque nous avons réglé les problèmes de transport. Nous préférons agir doucement mais s’assurer que nos clients soient satisfaits. » Ils projettent d’ailleurs d’ouvrir 3-4 boutiques dans les principales villes comme Paris, Lyon ou Marseille afin de crédibiliser leur approche. « Il faut que chaque client qui a besoin de nous, même vingt minutes, puisse être rassuré, et ce, même s’il choisit finalement de commander par internet ». Pour rester à la page, un logiciel 3D qui permet de mettre les produits « en ambiance » a vu le jour. « Regarder un carrelage, c’est une chose mais le regarder simultanément avec plusieurs gammes de produits pour voir l’effet qu’il donne, c’est mieux. À l’heure de l’impression digitale, cela permet de mieux se projeter », conclut le dirigeant. Une entreprise qui sait donc se mettre à l’air du temps.

Ces start-up qui révolutionnent le secteur musical

La transformation numérique du secteur musical a entraîné de nombreux changements dans le rapport et la consommation de la musique auprès des consommateurs. L’avènement du téléchargement, du streaming et des réseaux sociaux a permis de rendre celle-ci plus accessible. L’industrie musicale a reçu près de 17,4 milliards de dollars de revenus en 2017, selon les données de Midia Research (agence d’analyse de médias et de technologies axée sur l’économie du contenu numérique, ndlr). Des start-up cherchent à révolutionner le secteur en proposant de nouveaux concepts ou technologies. De l’intelligence artificielle qui crée des morceaux à l’objet connecté qui permet de ressentir la musique en passant par l’application de découverte musicale, autant de solutions novatrices. Zoom sur ces start-up prometteuses.

Aiva Technologies et son intelligence artificielle compositrice

Fondée en février 2016 par Denis Shtefan, Pierre et Vincent Barreau, la start-up luxembourgeoise Aiva Technologies a créé une intelligence artificielle capable d’élaborer seule des morceaux de musique classique. C’est à la suite du visionnage de Her, film de science-fiction de Spike Jonze qu’est né le concept de l’entreprise. L’histoire met en lumière la relation entre un humain, Theodore Twombly et un système d’exploitation intelligent, capable de ressentir des émotions. La solution de la société se base sur le « deep learning », technique qui enseigne aux objets technologiques à apprendre. Dénommée Aiva, elle analyse via des algorithmes, plus de 30 000 œuvres musicales issues de grands compositeurs classiques comme Mozart et Beethoven. De cette exploration, elle est capable d’extraire des informations qui lui servent à composer des partitions de manière mathématique. En mai 2016, elle devient ainsi la première intelligente artificielle reconnue en tant que compositrice, par la société française de gestion des droits d’auteur, la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, ndlr). Elle sort également en novembre 2016, son premier album intitulé Genesis et composé de vingt titres. Le produit a séduit l’industrie du divertissement puisqu’il a composé fin 2017 la musique du jeu vidéo sur Smartphone, Pixelfield: Battle Royale ainsi que celle du film d’animation Let’s make it happen. La start-up a également réussi à mettre en place sa première levée de fonds de 650 000 euros dont a participé Kima Ventures, le fonds d’investissement de Xavier Niel.

Studio Duroy et son objet connecté sensoriel, Bass me

Fondée fin 2017, la start-up perpignanaise Studio Duroy développe un système musical connecté, Bass me, permettant de ressentir les basses sur le corps, comme si vous étiez à un concert. C’est lors du concours Start-Up Week-End de Perpignan en octobre 2017, que le fondateur Alban Duroy, rencontre ses quatre associés, Guillaume Lannoy, Paul Smadja, Raphaël Guichard et Karen Bodovsky et met en œuvre leur projet en remportant le Grand Prix. Connecté en Bluetooth ou en prise jack à un Smartphone ou un ordinateur, cet objet en forme de casque se place entre le cou et la cage thoracique, comme un sac en bandoulière. Les sons émis sont ensuite transformés en vibrations, ce qui permet à l’utilisateur de se sentir en totale immersion avec la musique. Il permet également d’éprouver des sensations sur d’autres sources audios comme les films ou les jeux vidéos.  Les gamers et cinéphiles peuvent ainsi vivre et goûter pleinement à leurs œuvres préférées. La première version du produit de la start-up est proposée en pré-commande au prix de 129 euros, pour une livraison prévue début 2019. L’entreprise s’est également installée dans plusieurs festivals de musique cet été comme l’Electrobeach Festival, événement techno de Barcarès et Les Déferlantes Sud de France d’Argelès, pour promouvoir son objet.

Kâtch et son application de découverte musicale

Créée en avril 2017 par Raphaël Bourguet, Madeg Moulines et Thomas Patriarca, la start-up française Kâtch propose une application qui permet de découvrir de nouveaux artistes d’une façon originale. Disponible sur App Store et Google Play, elle reprend les codes de l’émission de télévision, The Voice. Au lieu d’écouter les mêmes chanteurs et les mêmes sons, elle propose de mettre en avant des morceaux à l’aveugle créés par des artistes peu connus. Objectifs des fondateurs : instaurer un système d’égalité des chances entre les musiciens et bouleverser les habitudes des consommateurs de musique. L’utilisateur doit simplement choisir ses trois genres musicaux préférés comme la pop, le rap ou encore la chanson française. Il est ensuite dirigé vers la fonctionnalité « Studio » qui lui permet d’entendre des extraits anonymes de quinze secondes. Si la personne a aimé la chanson, il suffit de la « kâtcher » (terme qui signifie aimer, ndlr) et elle peut alors découvrir de nombreuses informations sur celle-ci comme son titre, son interprète et la pochette de son disque. Le fan de musique a la possibilité d’ajouter ces morceaux dans une playlist et de les entendre, sans nécessairement avoir besoin de Wi-Fi. Pour l’artiste, Kâtch est un moyen de se promouvoir et de faire connaître ses compositions. Il peut également en savoir plus sur sa popularité et son public avec un système d’analyse qui permet de mesurer le taux d’attractivité, le nombre d’auditeurs et leur localité. 250 000 chansons sont ainsi proposées et la start-up souhaite attendre les 20 000 utilisateurs d’ici fin 2018.

Ces start-up révolutionnent ainsi le secteur musical par le biais d’applications et de solutions technologiques novatrices. Deezer, la plateforme française de musique en ligne, crée en août 2007 par Daniel Marhely et Jonathan Benassaya, est une pionnière pour avoir chamboulé le marché de la musique dématérialisée et proposer une nouvelle manière de consommer de la musique. Face à des concurrents puissants comme Spotify, Google Play Music ou encore Apple Music, elle a su tirer son épingle du jeu avec quatorze millions d’utilisateurs actifs chaque mois dans plus de 180 pays. Elle vient de lever 160 millions d’euros auprès de Kingdom Holding Company (holding d’investissement saoudienne, ndlr) et Rotana Records (compagnie musicale du Moyen-Orient,ndlr) Access Industries et LBO France (fonds de capital-investissement, ndlr) ainsi qu’Orange. Cette transaction lui permet de rejoindre le groupe hexagonal très fermé des licornes, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars en moins de dix ans. Avec cette levée de fonds, l’entreprise veut accélérer son développement sur des marchés en forte croissance notamment au Moyen-Orient.