Accueil Blog Page 726

Comment devenir très productif ?

A certains stades de l’entreprise, on se doit de devenir très productif que d’habitude pour passer une espèce de palier et cela se révèle souvent vrai dans les premières années de la création de l’entreprise. Il faut alors développer une capacité instantanée de travail au-delà de ses propres limites. Il faut tout de même prendre en compte que vous êtes un être humain et que vous devez savoir vous écouter.

Préalable avant de vous lancer

Si vous allez démultiplier les efforts sachez tout d’abord que pour donner le maximum de soi, vous devez savoir écouter votre corps (ou votre cerveau) pour ne pas trop le surmener. Vous pourriez, à défaut, vite finir en burn-out et tous vos efforts seraient alors un échec car rien ne sert de produire plus à un instant T si c’est pour être à plat juste derrière et ne plus rien produire. Vous devez donc écouter les signaux tout au long de la démarche pour évaluer les moments où vous devez vous reposer, prendre des breaks ou vaquer à d’autres occupations pour éviter d’arriver à ce stade. Cela implique une bonne connaissance de votre corps et de sa manière de fonctionner car avant de tomber dans l’excès, vous allez ressentir certains signaux qui vous diront de vous arrêter et qu’il faudra alors écouter. 

Se fixer des objectifs mesurables et définis dans le temps

En dehors des autres caractéristiques des objectifs SMART, ce sont bien ces deux caractéristiques que vous devez définir quand vous allez vous lancer. Il ne sert à rien de vous dire : « je veux produire le maximum » mais bien de définir une quantité mesurable de ce que vous voulez produire et le délai imparti. Cela prend peu de temps car vous savez ce que vous pouvez produire au maximum actuellement. Il ne s’agit pas de l’avoir tout le temps à l’esprit mais bien de vous y référer une fois par jour pour pouvoir constater l’avancée et de vous satisfaire chaque jour du travail accompli la veille. Laissez la nuit passer avant de les regarder car vous ne serez que rarement objectif la veille et vous penserez souvent que vous n’en avez pas fait assez.

Vous débarrasser des petits éléments gênants

Dans une to do list, il y a en général, les grands éléments à faire qui durent environ entre 45 min et 2 heures (maximum) et les plus petits. Ces tâches qui semblent être faciles à faire et ne prennent pas de temps à réaliser sont des polluants. Il faut donc les élaguer rapidement et en premier dans la mesure du possible. A défaut, elles vont vous trotter dans la tête toute la journée et vous faire perdre du temps et de la motivation. Si les réaliser tout de suite ne vous fait pas perdre de temps, alors faites-les et vous pourrez alors passer au principal. L’avantage est de réduire rapidement votre to do list mais surtout de désencombrer au maximum votre cerveau qui y travaille même si vous ne le ressentez pas. 

Vous lancer dans une tâche difficile en premier

Une fois ces petites tâches élaguées, vous pouvez vous attaquer à une tâche que vous détestez. Elle est facile à identifier puisque c’est celle que vous reportez le plus souvent ou que vous avez le moins d’entrain à faire. Le plus souvent  d’une durée limitée mais relativement longue et rébarbative, vous allez devoir vous y lancer rapidement. D’abord, quand vous l’aurez fini, vous aurez un sentiment d’accomplissement qui vous portera pour la suite. Ensuite, elle ne vous trainera plus dans la tête comme l’épée de Damoclès qui vous attend même si d’autres peuvent ne pas vous réjouir non plus. Au pire, le lendemain vous serez très satisfait de l’avoir exécutée. Alors commencez sans hésiter même un petit bout de la tâche, le reste suivra. 

Alterner les tâches une fois terminée

Lorsque l’on vient d’accomplir une tâche difficile, il est parfois difficile de se replonger dans la suivante, tout simplement parce qu’il faut beaucoup de motivation pour se lancer et la réaliser. Pour produire plus, vous devez avoir votre concentration au maximum et celle-ci n’est pas éternelle donc autant relayer des moments de très grande concentration avec des moments plus légers. Alterner vous permet d’éviter de mettre trop d’espace entre les deux tâches même si parfois le repos est nécessaire.

Il vaut mieux pour déterminer comment alterner, vous demander la tâche que vous avez le plus envie de réaliser parmi celles qui restent. Une fois cette tâche terminée, il s’agit de préférence d’enchaîner, à nouveau, sur une tâche que vous n’avez pas envie de faire. En revanche, il faut bien écouter votre corps car parfois il faut enchaîner deux tâches qui ne vous dégoûtent pas trop pour une tâche difficile. A noter que l’alternance demande à votre to do list d’être relativement flexible mais que vous devez l’être également pour ne pas focaliser votre esprit sur le fait de ne pas réaliser une tâche et de culpabiliser par la suite. 

Vous créer des mini-pauses régulièrement

Ce n’est clairement pas parce que vous êtes assis derrière votre bureau ou sans arrêt à la tâche que vous êtes productif. La productivité est dépendante de votre motivation et de votre concentration. En général, dans les moments de grande productivité, le temps passe vite, très vite et vous n’avez pas le temps de vous reposer car vous n’y pensez même pas tellement vous êtes concentré.

Concentration rime souvent avec objectif ou challenge. Vous devez davantage vouloir atteindre ou réaliser celui-ci que de vouloir réaliser la tâche en elle-même car la faire ne vous procurera aucun plaisir alors qu’avancer vers l’objectif oui. Dès que vous sentez que la lassitude est trop forte ou que votre concentration baisse, il s’agit seulement de vous accorder un break pour repartir de plus belle. Celui-ci ne doit pas être trop long pour ne pas rentrer dans l’inertie et doit vous donner envie d’avancer, encore et toujours plus. Il s’agit parfois de perdre du temps pour en gagner. 

Vous rappeler tout au long de la journée le gain

Si vous avez décidé de multiplier votre production, il va falloir de temps en temps vous donner des récompenses et visualiser votre avancée par rapport à l’objectif en question mais aussi l’objectif final car vous ne produisez pas autant pour produire autant mais bien pour obtenir un gain telle qu’une assise trésorière confortable, de l’avance et de la tranquillité… Il faudra donc de temps en temps prendre 5 minutes pour constater votre progression et vous projeter dans ce que vous êtes en train de rendre réel et possible. Vous êtes surement en train de réaliser quelque chose de proche de l’impossible pour vous donc profitez-en.  Il faut vous projeter donc dans cet avenir qui vous donne envie et qui vous rende fier de vous.

Un réflexe à ne pas oublier : la fainéantise

Cela peut paraître contradictoire et pourtant c’est loin de l’être. Avant de vous lancer dans toutes les tâches, vous devez vous demander s’il n’existe pas un moyen de contourner la difficulté en déléguant par exemple les tâches que vous détestez le plus, en automatisant, en faisant appel à un prestataire (sans pour autant vous ruiner) … Parfois nous excluons des solutions à force de vouloir tout faire sans trop y réfléchir alors que vous pouvez gagner un temps considérable. Vous devez penser en amont à la manière d’exécuter chaque tâche en dépensant le moins d’énergie possible. Être fainéant c’est avant tout chercher le meilleur moyen de pouvoir atteindre votre but en dépensant le moins d’énergie possible. 

Les 7 péchés capitaux des négociateurs

La négociation et comment la réussir a fait l’objet de nombreux livres et une multitude d’experts se sont penchés sur le sujet. C’est dire que les écueils sont nombreux et qu’il n’est guère facile de les éviter. Négocier, on le sait dépend du contexte et parfois la négociation est rendue difficile parce que la concurrence est âpre, parce que l’entrepreneur fait face à des entreprises qui ont déjà pignon sur rue. Pour éviter de perdre le contrôle de la négociation, il faut à tout prix résister aux 7 péchés capitaux des négociateurs.

Pas facile de garder la tête froide et les idées claires lors d’une négociation qui est tendue… Dès qu’il s’agit d’aborder l’épineuse question du prix, le stress monte et le commercial a parfois tendance à oublier les techniques de négociation pourtant soigneusement apprises.

1. Le besoin

Avez-vous observé que, lorsque l’objet des négociations n’est pas une chose dont nous avons réellement besoin, nous nous transformons subitement en un terrible négociateur ? Lorsque nous négocions, un peu par jeu, « juste pour voir », nous faisons bizarrement beaucoup moins de concessions à la partie adverse. 

Ce recul est beaucoup plus difficile à atteindre lorsque nous négocions quelque chose que nous désirons. Le besoin devient oppressant et la pression nous fait perdre nos moyens. 

N’oubliez pas que le détachement dans votre posture se transmet de manière inconsciente à l’interlocuteur qui accepte plus facilement de céder, pour ne pas perdre sa vente. C’est précisément ce détachement qui nous aide à atteindre notre objectif. Alors ne désirez pas trop l’objet de votre négociation et dites-vous que vous pouvez vous en passer. 

2. La paresse

En négociation il est une règle fondamentale à connaître : l’avantage sera toujours à celui qui aura le plus préparé son entretien. Investir du temps dans la réflexion pré-rendez-vous et avoir pris le temps d’analyser votre client ou fournisseur demeure essentiel. 

Avant d’entamer les négociations renseignez-vous sur lui afin de montrer que vous connaissez son univers concurrentiel ou ses besoins. Faire l’économie de ce temps représente un bien mauvais calcul.

3. L’agressivité

Depuis quelques années, les commerciaux ont tendance à faire rimer négociation avec agressivité. La faute en partie aux acheteurs de la grande distribution qui ont induit dans la profession de nouvelles règles tacites qui faussent les rapports lors d’une négociation. 

Aujourd’hui, la plupart des négociations se développent à coup de menaces et d’intimidations. Les commerciaux pensent (encore trop) souvent que, pour réussir sa négociation, il importe de se montrer supérieur, de se placer en « chef ». Or ce comportement est absurde : l’objectif de toute négociation n’est pas de prouver son aptitude dans un combat de joute oratoire. Le but, et il est important de le rappeler ici, reste de réussir à trouver un accord « win-win » qui soit profitable aux deux parties.

4. L’empressement

Nous sommes tellement habitués à courir dans tous les sens dans nos vies quotidiennes que nous en oublions que la rapidité n’est pas la règle dans le cadre d’une négociation. L’objectif n’est pas de faire le plus vite possible, mais plutôt de faire bien. La frénésie de rapidité dans le cas d’une négociation est en tous points contre-productive. Se précipiter mène à des situations dans lesquelles on accorde par exemple de grosses concessions à un acheteur n’en n’étant qu’au début de sa démarche de négociation. 

Le temps est à prendre comme un élément important de la négociation. Le commercial doit savoir jouer avec le rythme pour tantôt le ralentir pour faire monter la tension, et tantôt l’accélérer pour provoquer une issue plus rapide. Le temps doit être abordé par le commercial non pas comme un facteur de pression, mais plutôt comme un levier d’efficacité.

Alors avant de vous lancer, prenez le temps par exemple de bien comprendre le besoin de votre client afin de structurer votre argumentaire. Cela vous évitera de lancer tous vos arguments sans savoir s’ils ont un impact sur votre client. Rien ne sert de vous attardez sur la rapidité de votre machine si ce qui importe à votre client est la longévité. 

5. L’orgueil

Appréciez-vous de traiter en négociation avec un interlocuteur qui vous regarde de haut, vous faisant ainsi bien sentir son arrogance ? Non ! Et bien pensez-y lorsque vous abordez une négociation. Ne vous placez pas dans le rôle du vendeur à l’arrogance affichée. Dès que l’égo prend le pouvoir dans l’esprit du négociateur, celui-ci est susceptible de faire facilement une erreur de jugement. Il ne faut ainsi pas oublier que, dans une négociation, la personne la plus en position de danger n’est autre que celle qui se sent la plus à l’aise, et qui, de ce fait, a tendance à baisser sa garde.

D’autre part, il est toujours plus facile de concéder un élément à quelqu’un que nous trouvons sympathique et avec qui nous souhaitons faire des affaires. 

6. La peur

Le négociateur peut être en proie à de nombreuses peurs, comme, en premier lieu, celle de l’échec. La peur de perdre une affaire peut s’avérer être un sentiment très troublant, voire même handicapant lors d’une négociation. Que faire alors ? Se raccrocher à la raison en prenant du recul et analyser les raisons qui vous ont fait échouer par le passé. Si vous avez eu tendance à surestimer votre pouvoir de vendre, vous avez peut-être pris trop de risques et fait rater l’affaire. Si au contraire vous avez sous-estimé votre pouvoir de vendre, vous avez sûrement accepté de céder vos produits à un prix inférieur à ce que vous auriez pu atteindre. Alors, comment faire évoluer votre technique de négociation et votre mental pour améliorer vos ventes et ne plus tomber dans les pièges qui vous ont fait parfois échouer ? À méditer…

7. La naïveté

Le négociateur peut parfois faire preuve de grande naïveté dans ses échanges avec son interlocuteur lorsqu’il oublie de prendre un minimum de recul face à la situation. Tellement happé par son envie de conclure la vente, il en oublie de prendre de la hauteur pour analyser froidement ce qui lui est proposé par l’interlocuteur. 

Il en vient alors à ne retenir que les belles formules de cordialité et les fausses-promesses d’accord « gagnant/gagnant » qu’on est en train de lui servir. Cette naïveté peut le mener à faire d’importants compromis qu’il n’aurait jamais accepté à tête froide. Il est important de ne pas trop faire confiance aux « gentils vendeurs » qui vous promettent un accord équitable ! Le compromis qu’il vous propose est peut-être très équitable pour lui… mais un peu moins pour vous ! Votre interlocuteur se présente comme quelqu’un d’honnête, et qui affirme ne point du tout avoir pour ambition celle de vous plumer ? Faites bien attention ! N’hésitez pas à vous demander la valeur réelle de la prestation qu’il vous offre et quelles sont ses marges.

D’après le livre de Nicolas Caron : Vendre aux clients difficiles – Dunod – 5ème édition 2016

Time is money ! Comment optimiser sa recherche de financement

Time is money ! Toute entreprise a besoin pour se développer d’argent. Les levées de fonds en sont un témoignage. Cependant à la lecture des nombreux articles de Dynamique sur la trésorerie ou les levées de fonds on peut constater que les financements quels qu’ils soient n’arrivent pas en claquant des doigts. Ils demandent de développer une expertise pour pouvoir obtenir et choisir les meilleurs financements.

Comment optimiser sa recherche de financement ? D’un côté, suffisamment de cash serait disponible pour permettre de financer tous les projets d’entreprise et, de l’autre, beaucoup d’entrepreneurs ne trouvent pas leur financement.

Comment expliquer ce paradoxe ?

La principale raison du manque de correspondance entre les ressources financières existantes et les entrepreneurs ne réside pas dans la nature et la qualité des projets. Bien au contraire, l’opulence des dossiers est réelle. En fait, chaque fonds a sa politique d’investissement et reçoit en moyenne entre 1 000 &1 500 dossiers par an.
Parmi ces dossiers tous ne sont pas parfaits, mais nous pensons qu’une majorité d’entre eux a le potentiel pour intéresser des investisseurs. Encore faut-il accompagner et aiguiller ces projets vers les bons investisseurs !
L’entrepreneur est un audacieux sensé, qui s’appuie sur son argent, son temps, ses convictions et son énergie pour transformer un projet en succès. Sa recherche de financement s’inscrit dans une réelle démarche business. Il sait manager ses équipes, entendre et satisfaire ses clients, mais ne sait pas forcément s’y prendre avec les financiers qui ont leurs propres contraintes (banquiers et investisseurs).

Trouver un financement est un métier.

Il est difficile d’improviser les multiples exigences des investisseurs en termes de documents, de critères, de gouvernance et d’objectifs.
Quel type de Business Plan ? Quel Format ? Quelles informations ? Faudrait-il fournir un autre document ? Comment déterminer les investisseurs susceptibles de s’intéresser à mon dossier ? A combien d’investisseurs dois-je envoyer mon dossier pour trouver mes fonds ? Quel montant demander pour quelle contrepartie ? Quelles conditions de sortie ? à quelle échéance ? Dois-je y aller seul ou accompagné ? …
Pour le chef d’entreprise, la méconnaissance du monde des investisseurs est un vrai frein. Plongé dans son quotidien, il éprouvera des difficultés temporelles, culturelles et méthodologiques pour construire son projet de recherche de financement rapidement et efficacement. Le seul critère commun à tous les investisseurs est la confiance qu’ils ont besoin d’avoir dans la pertinence du projet, de l’équipe et de la rencontre produit/marché.
Le meilleur gage pour obtenir la confiance d’un investisseur est de professionnaliser sa démarche de recherche de financement en se faisant guider et accompagner par un expert en levée de fonds qui lui fera gagner un temps précieux et assoira sa crédibilité : rédaction des documents attendus, maîtrise des critères qualitatifs et quantitatifs, des habitudes et des objectifs.
Chaque fonds possède des exigences et des approches propres et ne donne qu’une seule chance à un entrepreneur ! Par expérience, les investisseurs préfèrent traiter avec des entrepreneurs accompagnés par des experts. Et le temps, c’est de l’argent.

Quelles actions mener ?

  • Consacrer trop de temps et d’énergie à la recherche de financement. L’entrepreneur a pour défi de développer son entreprise. Et, donc de se consacrer au positionnement de son offre et à trouver des clients. 
  • Utiliser l’expérience en matière de financement d’autres entrepreneurs et d’experts, rejoignez l’écosystème de l’entrepreneuriat avec ses réseaux d’entrepreneurs, incubateurs et pépinières et un club comme celui de Dynamique qui vous apportera relations et réseaux.

Article par FRÉDÉRIC COUSIN

Ces erreurs quand on organise une réunion

Lorsque l’on organise une réunion, certains impondérables sont souvent omis qu’elle ait lieu de manière physique ou de manière virtuelle. A défaut, vous risquez vite de tomber dans la réunionite et de passer des heures à voir des points qui ne devraient prendre que quelques minutes. Pire, vous pouvez vite ne pas atteindre les objectifs. Zoom sur ce que vous ne devez surtout pas oublier avant votre réunion pour qu’elle ait un minimum d’efficacité.

Vérifier le matériel avant tout

Combien de réunions se sont déroulées alors que le matériel ne marchait pas ? Vidéoprojecteur, connexion, caméra, documents de travail, marqueurs, effaceurs, feuilles, … Vous devez avoir tout le matériel nécessaire à la bonne exécution de votre réunion. A défaut, vous risquez de passer une partie de la réunion à chercher des solutions pour combler les manques, voire à faire une réunion pour rien. Vous n’aurez pas pu faire la présentation que vous vouliez ou qu’elle n’aura pas l’impact souhaité. Vérifiez avant toute réunion que tout le matériel fonctionne. Demandez aussi aux participants de faire de même avant toute réunion virtuelle. Rappelons qu’il ne s’agit pas simplement d’avoir le matériel pour qu’il marche même s’il s’agit d’une évidence.

L’ordre du jour : un essentiel

Vous devez le transmettre en amont. Première utilité : que chacun puisse réfléchir à des propositions ou encore poser les questions lors de la réunion. Cette dernière se prépare et vous ne pouvez arriver le jour J les mains dans les poches. Vous risquez fort de ne pas rendre celle-ci productive. Une fois l’ordre du jour établi, il vous faudra le suivre et bien maintenir le timing pour être sûr que votre réunion ne s’éternise pas. Elle ne doit pas trop s’étaler dans le temps sinon vous risquez fort d’avoir des participants dont la concentration s’étiole. Si certains points non prévus peuvent être abordés, vous pouvez rajouter « questions diverses ». 

Le rapporteur une personne qu’on oublie trop souvent 

Avant que la réunion commence, n’oubliez pas de nommer une personne qui notera l’ensemble des interactions afin que celle-ci puisse envoyer un rapport après votre réunion. Il s’agit avant tout que chacun puisse suivre les différentes directives pour la suite ou encore savoir quoi faire par la suite. La réunion doit entraîner en général un ensemble de mesures qui vont être prises par la suite ou des actions. Certaines questions peuvent également faire l’objet d’un traitement ultérieur. Il vous faudra donc les noter afin qu’elles ne restent pas sans réponse. Vous n’aurez probablement le temps d’animer la réunion en même temps que vous prenez des notes donc vous pouvez soit faire appel à une personne extérieure pour prendre des notes, soit à une personne de l’auditoire que vous pouvez désigner en début de réunion ou préalablement. 

Les temps de pause et battement

Même si vous êtes un excellent gardien du temps, il est courant que certaines questions ou points prennent plus de temps que prévu et il vous faut donc prévoir des temps de battement pour éviter qu’un point ne soit pas abordé. Mieux, n’hésitez pas à prévoir des pauses si votre réunion est longue pour que la concentration ne diminue pas. Au-delà d’une heure, vous aurez déjà perdu les ¾ de l’auditoire donc inutile de faire des réunions à rallonge et de vous précipiter. Mieux vaut aborder un point ultérieurement que d’avoir un auditoire qui n’écoute plus.  

Commencer en retard

Il est courant d’attendre les retardataires pour commencer mais il s’agit d’une bien mauvaise pratique. Ils risquent certes de perturber la réunion et de se sentir un peu gêné en arrivant mais ce n’est pas la faute des autres participants s’ils sont en retard. En les attendant, vous sanctionnez ceux qui ont pris la peine d’arriver à l’heure et vous les incitez à faire la même chose la prochaine fois. Pire, vous montrez que ce comportement est acceptable et les autres participants risquent de faire de même. La réunion doit commencer à l’heure ou presque. Il faut en faire un principe connu de tous.

Définir les règles en amont de la réunion

Certaines règles comme le moment où les   questions-réponses doivent intervenir en amont. Il s’agit que chacun sache bien quand il peut faire quelque chose ou non. Quelques règles s’appliquent à des types précis de réunion comme le brainstorming où il s’agit de laisser les idées être émises sans jugement et doivent être rappelées au préalable. Votre réunion doit bien être encadrée et vous pouvez même écrire les règles sur papier pour chaque participant (notamment pour les éventuels retardataires) ou encore les projeter tout au long de la réunion. Sans respect des règles votre réunion risque rapidement de partir dans tous les sens donc n’hésitez pas à préciser votre rôle de « gardien » si nécessaire. 

La R&D au cœur de l’entreprise

Aujourd’hui, on se rend compte de l’importance de la R&D et de ne plus jamais laisser fuir nos cerveaux. Le principe de la R&D est d’anticiper et de rechercher toutes les solutions possibles mais aussi de rechercher les anomalies comme celle qui nuiraient à la planète. Si la tendance était jusqu’à présent d’ignorer et donc de ne pas prendre en compte leurs richesses, leurs avertissements mais aussi leurs préconisations, car ce travail de l’ombre ne vient à la lumière qu’après un long temps de recherches qui s’avèrent souvent infructueuses pour le chercher mais qui peuvent servir de point d’appui lorsque les besoins s’en font ressentir.

« Si la R&D est un des outils pour innover, elle ne se réalise que si l’entreprise utilise toutes les voies possibles pour sa croissance et bien sûr si elle investit pour réaliser les innovations. »

Les entreprises aujourd’hui, plus que jamais, ont la nécessité d’innover pour assurer leur croissance et garder leur position de leader sur le marché. Les pressions multiples (coûts de production, complexité croissante de la concurrence avec la globalisation, évolution rapide et complexe des marchés, accélération des progrès technologiques…) poussent à placer l’innovation au cœur de la stratégie des entreprises, comme une clef de leur compétitivité.
La fonction Recherche & Développement regroupe l’ensemble des processus qui, à partir de la recherche fondamentale ou d’une invention, permettent sa faisabilité industrielle.

En 1912, Schumpeter, précurseur, distinguait cinq types d’innovations :

  • L’innovation de produit 
  • L’innovation de procédé 
  • L’innovation de débouchés
  • L’innovation commerciale 
  • L’innovation organisationnelle.

Comment la R&D peut innover ?

Si la génération d’idées nouvelles est une véritable culture favorisée par le management et si elle est structurée par des projets ouverts sur le monde extérieur à l’entreprise ;

  1. S’il existe un processus clair de sélectivité des nouvelles idées à retenir prenant en compte : enjeux, risques, moyens et planning du développement et de la qualification requis ;
  2. Si toute l’entreprise est alignée sur la stratégie d’innovation (les opérationnels mais aussi les stratèges, les commerciaux) avec une compréhension partagée des objectifs moyens et longs termes ;
  3. Avec des outils partagés qui permettent à toute l’organisation d’être alignée sur les processus et les projets.

La R&D, le garant de l’innovation et de l’anticipation pour :

  • permettre l’éclosion d’idées dont la source ne peut être uniquement dans les affaires quotidiennes sur lesquelles sont orientées le reste de ses forces,
  • veiller à équilibrer un portfolio de projets préparant l’avenir, certes à court terme (amélioration coût/ qualité par exemple), mais aussi à moyen terme ou à long terme (préparation d’une technologie inexistante aujourd’hui par exemple),
  • développer des compétences : les ingénieurs/chercheurs construisent des compétences nouvelles qui, si les outils RH et COM sont bien structurés, seront progressivement assimilées et capitalisées par l’entreprise,
  • maintenir une ouverture aux opportunités : les entités R&D s’ouvrent de plus en plus vers l’extérieur. Les projets incluent des coopérations, ou autres types de partenariats, avec le monde académique (Universités, Ecoles, Instituts de R&D), mais aussi avec ses fournisseurs (dans l’industrie pétrolière, mais aussi en aéronautique ou automobile par ex.), avec d’autres secteurs industriels, pour rechercher et développer des compétences croisées, avec des clients aussi, et avec des concurrents parfois sur des points non stratégiques où des synergies peuvent être recherchées.

Cette co-innovation est importante car elle permet une fertilisation croisée indispensable.

La R&D, associée à une bonne politique de communication, peut être un élément de différenciation en contribuant à donner une image dynamique de l’entreprise auprès de toutes ses parties prenantes (actionnaires, clients, fournisseurs, salariés).  C’est un atout pour attirer les meilleurs talents. De nombreux étudiants de haut niveau sont attirés par les compagnies qui innovent.

La fonction Recherche & Développement et ses répercussions sur : 

  • L’efficacité de la production. Cependant, toute innovation peut bouleverser l’organisation des services si elle fait appel à des compétences nouvelles. Elle peut en effet créer des contraintes supplémentaires quand il s’agit d’innovation de produits.
  • La stratégie commerciale qui va donner de la valeur ajoutée à l’entreprise.
  • Le budget car la recherche représente d’abord un coût. C’est un investissement dont les résultats seront aléatoires et sont une hypothèse optimiste vers la réussite. 
  • Le plan stratégique, la recherche va permettre à l’entreprise de développer sa notoriété.

Le maillon faible :  difficile financement des activités de Recherche & Développement

La fonction R&D nécessite de mobiliser énormément de capitaux, de temps et de personnel. Or les résultats des programmes de recherche (ou de faisabilité) sont souvent aléatoires. La question du financement de ces activités se pose donc logiquement, surtout pour les PME qui n’ont pas toujours les capitaux nécessaires.

L’innovation est alors un pari trop risqué pour elles. Si des aides venant de l’Etat (telles que le crédit d’impôt) existent, elles ne sont pas toujours suffisantes.

Les entreprises ont donc besoin de trouver des capitaux ailleurs. Certaines banques développent donc des activités de « capital-risque » en prêtant de l’argent et en conseillant quelques PME très prometteuses. Mais ce phénomène reste encore marginal en France.

Une valeur ajoutée : associer l’ensemble du personnel à l’effort d’innovation ?

Certaines grandes inventions sont le fruit du hasard (le micro-ondes, le post-it,). Elles ne sont pas issues des laboratoires de recherche des entreprises, mais d’une idée d’un de leurs salariés.
L’enjeu actuel pour les entreprises est d’associer l’ensemble du personnel dans l’effort d’innovation en les poussant à être inventifs.

La boite à idées ?

Les salariés sont invités à proposer des idées qui pourraient permettre à l’entreprise d’être plus innovante que les concurrents.
Si cela est très courant dans des pays comme le Japon (avec plus de 20 idées par an et par salarié), ce système se développe petit à petit en Europe (avec moins de 5 idées par an et par salarié).

Article par la Direction de l’exploration/production du groupe Total, directeur de la recherche & développement

Pourquoi le bilan personnel et professionnel est fondamental

Quand on souhaite créer son entreprise une des premières étapes souvent prônées par les nombreux sites spécialisés ou par les formateurs restent de faire un bilan personnel. On se demande alors souvent quel est le but et l’intérêt de l’opération. Zoom sur les raisons pour lesquelles le bilan personnel et professionnel demeure pertinent. 

Votre motivation à entreprendre

Il s’agit en général d’une des premières questions qui figurent dans la plupart des manuels. Vous devez mettre en exergue vos motivations à entreprendre. Oui mais pourquoi ? Tout simplement parce que votre motivation devra en général tenir sur le temps et que vous aurez à faire face à de nombreuses difficultés qui mettront votre confiance à rude épreuve.

Si vous souhaitez gagner beaucoup d’argent et que c’est votre seule motivation, vous pouvez vite sentir une déconvenue puisque dans l’immense majorité des cas, vous mettrez des mois voire des années à pouvoir vous payer et que quand ce sera le cas ce ne sera très certainement pas au même taux horaire qu’un salarié. S’il est bien sûr possible qu’avec le temps votre niveau de rémunération dépasse l’ancien, cela prend en général des années. Vous devrez donc vous passer de ce facteur de motivation si vous y êtes attaché. Que l’on parle de votre motivation ou de celles de vos associés, il est toujours utile de le savoir afin de notamment fixer votre plan stratégique. Si l’un d’entre vous souhaitent rapidement vendre la société alors que l’autre est pour un établissement pérenne, vous risquez fort de vivre des moments houleux dans le futur par exemple. 

Pour connaître les compétences qui vous manquent

Le bilan personnel est aussi fondamental à un autre niveau, celui de savoir si vous avez toutes les compétences nécessaires à la réalisation de votre projet. Au besoin rien ne vous empêche de vous associer à une personne qui a les compétences qui vous manquent, de faire appel à des prestataires ou encore de baser vos recrutements sur ce dont vous aurez besoin. Reste que tout cela a impact sur le business plan et votre capacité à convaincre de votre crédibilité.

Même si l’équipe et le parcours de chacun semblent souvent être à mettre au second plan, il n’en est rien. Les capacités de votre équipe vont être scrutées par les investisseurs notamment qui y verront ou non par exemple un motif pour investir ou non sur vous. Certains exigent que nombre de compétences soient présentes dans l’équipe fondatrice et il est vrai qu’il pourrait vous être utile d’avoir celles-ci en interne afin qu’elles vous coûtent par exemple moins d’argent ou que vous puissiez bien avoir la maîtrise de l’ensemble de votre process de production. 

Savoir ce que vous voulez faire et ne pas faire

La question de savoir ce que vous voulez faire ou ne pas faire n’est pas anodine. Ce n’est pas parce que vous avez une compétence que vous souhaitez forcément faire ce pour quoi vous avez été formé. Le bilan personnel vous permet de savoir vos appétences et éventuellement d’identifier les tâches que vous ne souhaitez pas faire. Ce n’est parce que votre associé a travaillé pendant plus de 10 ans dans un métier qu’il vous rejoint dans l’aventure pour faire uniquement selon sa formation. Il ambitionne peut-être à faire des choses différentes et vous de même.

Le bilan personnel vous permet de vous projeter dans l’entreprise à court, moyen et long terme et éventuellement de discuter avec vos associés des différents rôles de votre entreprise voire de la stratégie que vous souhaitez aborder. Faire ce bilan vous permet donc de vous projeter ainsi que vos associés dans vos futures fonctions et d’accepter ou non le rôle respectif de chacun. Rien ne sert de vous lancer en association si vous n’avez pas la même vision du devenir de l’entreprise ou des responsabilités de chacun. Si celles-ci peuvent faire l’objet de négociation ou d’une répartition différente et naturelle ultérieure, mieux vaut avoir vu certains points en amont. Enfin, vous pouvez ainsi connaître l’ensemble des compétences de chacun sans pourtant en avoir nécessairement besoin dans l’immédiat. 

Prendre en compte vos ressources

Le bilan personnel implique également de faire un résumé des ressources dont vous disposez. Dans certains cas, il est difficile de lancer son entreprise par exemple si vous n’avez aucune rentrée d’argent rapide dans l’entreprise et que vous ne recevez pas d’argent par ailleurs ou que vous n’avez pas de l’argent de côté. Il s’agit donc de pouvoir évaluer les capacités financières dont vous disposez ainsi que, ne l’oublions pas, celles de vos associés. Si les ressources financières de ce dernier s’arrêtent dans 6 mois et qu’il a investi tout ce qu’il possédait dans l’entreprise, il faudra le prendre en compte dans le business plan notamment pour qu’ils puissent se rémunérer.

Comme on ne vit pas que de passion pour son entreprise et d’eau fraîche, il s’agit donc de données qui devront être prises en compte si vous ne voulez pas vous retrouver avec un associé qui doive se mettre parallèlement à travailler pour s’assurer de pouvoir se nourrir ou de payer ses charges. Vous pourriez très bien mal vivre ce moment où il doit se désengager à 100% de l’entreprise alors que vous y êtes encore totalement. Il vaut mieux donc avoir vu ce point en amont. 

Carte grise : peut-on faire une demande pendant le confinement ?

Avec le confinement, certaines démarches administratives ne peuvent pas être prises en compte. La fermeture des mairies et des préfectures a véritablement affecté la prise en charge de certaines demandes, et si les délais ont été exceptionnellement rallongés, ce n’est pas le cas pour toutes les démarches. Alors comment faire une demande de carte grise pendant le confinement ? De quel délai peut-on disposer pour effectuer sa demande ? Réponses…

Demander sa carte grise en ligne

Depuis quelque temps déjà, effectuer ses démarches pour obtenir une carte grise n’a plus rien à voir avec l’ancien processus. Ainsi, si vous attendiez la fin du confinement pour vous rendre en préfecture effectuer votre demande vous faites complètement fausse route. Les demandes de carte grise se font désormais exclusivement en ligne et il n’est plus possible d’effectuer ce type de démarche en préfecture. Le gouvernement a mis en place un service en ligne dédié à ce type de demande, mais également à d’autres démarches administratives, mais il est également possible d’effectuer une demande de carte grise sur nouvellecartegrise.fr. En effet, certains sites web sont habilités et agréés par l’État, mais propose leur propre système de prise en charge. Cela permettra notamment de gagner du temps et de profiter d’un traitement de dossier plus rapide, mais aussi d’un service plus à l’écoute et disponible que le site web proposé par l’Etat qui est bien souvent débordé par les demandes et les questions. 

Quelle que soit l’alternative choisie, le processus sera le même. Il faudra être en mesure de remplir différentes informations en ligne et de fournir des copies de certains documents si nécessaires. Une fois la demande envoyée et enregistrée, le dossier sera traité puis la carte grise envoyée par voie postale une fois cette dernière générée. Il s’agit donc d’un service extrêmement simple qui permet d’éviter de faire la queue à la préfecture, mais aussi de gagner du temps lors de sa demande en sollicitant les services d’un site web agréé.

Comment obtenir son certificat d’immatriculation pendant le confinement ?

La carte grise ou certificat d’immatriculation peut tout à fait être demandé durant le confinement étant donné que l’intégralité de la demande se fera en ligne. Mais attention, le fait que le télétravail ait été mis en place peut ralentir la prise en charge de procédure et rallonger les délais. Il est donc préférable de se tourner vers un site agréé qui affiche un message clair pour expliquer que les demandes sont toujours prises en charge pendant le confinement. On s’assure ainsi de ne pas avoir à attendre outre mesure pour obtenir sa carte grise. Le délai de traitement du dossier est très important à prendre en charge puisqu’il n’est possible de circuler avec un certificat d’immatriculation provisoire que pour une durée maximale de 30 jours. Passé ce délai, ne pas être en mesure de fournir la véritable carte grise de son véhicule peut entraîner une amende de 4ème classe soit 135€. Il est extrêmement important de prendre en considération ce délai de 30 jours, car malgré le confinement il n’a pas été augmenté et ne donne donc pas droit à l’erreur. 

Il est donc tout à fait possible d’effectuer une demande de carte grise pendant le confinement, mais attention à bien choisir le service qui prendra en charge cette demande pour s’assurer que les délais soient respectés et de pouvoir rouler en toute légalité. 

Prendre la parole en public en face à face ou par Visio : profitons de cette période pour nous former et nous entraîner

Quel que soit notre statut, rôle, fonction et situation, nous sommes tous amenés en cette situation inédite et brutale à intervenir à distance avec des outils comme ZOOM, Teams, Skype, Livestorm, Blackboard ou autres. Avec nos équipes en interne ou en télétravail, avec nos clients pour des échanges et négociations, ou encore avec nos partenaires ou notre écosystème, nous nous devons d’être impactants. 

Penser avant tout aux 3 V : visuel, vocal et verbal

Une fois la technique choisie mise en place, il est indispensable de connaître et de pratiquer les codes d’une communication claire, concise et précise. Que ce soit pour partager ses idées, les défendre, annoncer des objectifs, faire passer des messages, motiver ses équipes …, l’enjeu est de s’assurer d’avoir été bien compris par ses interlocuteurs afin d’obtenir leur adhésion. 

Lors de la première impression « tout parle en nous » :

  • 55 % pour le non-verbal : les gestes, la posture, les expressions du visage, les sourires, les regards
  • 38 % pour la voix, le ton, l’intonation, le rythme
  • 7 % pour les mots : le contenu.

Le non-verbal (visuel et vocal) est donc 12 fois plus puissant que le verbal !

Or, face à un écran, la façon de délivrer notre parole doit être plus marquée, plus exagérée, plus forte, plus articulée et surtout davantage préparée. 

La communication est une affaire de perception. Nous retenons d’abord ce que nous voyons (d’où l’importance de soigner sa présentation : sourire, tenue, posture, couleurs), puis ce que nous entendons (d’où l’importance de parler d’une voix énergique, audible et claire), et enfin ce que nous comprenons (d’où l’importance de donner des exemples, de choisir des phrases courtes avec des mots compréhensibles pour notre auditoire). Ainsi, nos interlocuteurs interprètent et retiennent d’abord ce qu’ils voient (60 %), ensuite ce qu’ils entendent (33 %), enfin ce qu’ils comprennent (7 %). Comme tout se voit et s’entend, impacter son public c’est s’assurer de la cohérence entre ce que l’on pense, ce que l’on dit et ce que l’on fait. 

En résumé, pensons 3 V : le Visuel (non-verbal), le Vocal (voix) et le Verbal (les mots).  

Les trois temps de la prise de parole

Le secret de la réussite ? Une « forme » au service du fond et un « fond » en adéquation avec la « forme » : des phrases courtes, du rythme, « un mot fort, un geste fort »

Revenons sur les trois phases de la prise de parole : l’AVANT, le PENDANT et le APRES. 

La préparation, clé de la réussite de la phase avant

Avant la prise de parole, assurons-nous dans un 1er temps, de nous être bien préparé : je pose mon intention, je clarifie mes idées, je structure mon discours : introduction, développement et conclusion.

Dans un 2ème temps, assurons-nous d’avoir listé les points clés : des dates, des chiffres, des faits, des témoignages, des exemples, des encouragements

Le déroulé aligné sur notre préparation, clé de réussite du Pendant, avec la possibilité de se permettre un peu d’improvisation ou d’humour si affinités : 

Je garde le fil de mon histoire : le story telling (contextualisation), l’enjeu, la promesse, les bénéfices attendus.

J’adapte mon langage et mon contenu (fond et forme) à mon auditoire et au contexte : la crise actuelle nécessite un bon dosage entre la transparence, le discours vérité et le réalisme optimiste et la réassurance, la dynamique, la volonté, le positif et la mobilisation.

Et le APRES, la conclusion ne doit pas être bâclée bien au contraire ! 

Elle laisse votre dernière impression et il faut qu’elle soit utile : poser des questions à votre auditoire, lui proposer des actions et vous poser des questions post-intervention.

Avez-vous proposé des « next step », des « call to action » : qu’attendez-vous de votre auditoire : un engagement à l’action, une adhésion au projet ?

Avez-vous incarné votre intervention ? Avez-vous conquis la salle ? 

Autant de questions qui vous feront progresser et qui vous apporteront du résultat. Si votre prestation demande des ajustements, ne vous inquiétez pas, prendre la parole est déjà un acte courageux, et selon la célèbre phrase de N.Mandela « je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends ».

Préparer à la prise de parole et encourager cet exercice puissant est une de nos passions chez Yapuka.org , en plus d’être notre métier ; profiter de cette période de confinement, de télétravail ou d’activité ralentie voire arrêtée est l’occasion positive de se former et progresser dans cet art qui s’améliore avec la pratique.

Valérie FALALA Co-fondatrice de Yapuka 

4 règles pour concevoir un argumentaire efficace

Quel que soit le domaine et la mission, personne ne peut se lancer à l’aveuglette sans avoir un minimum réfléchi aux tenants et aux aboutissants. Au fond dans tout ce que l’on entreprend, répondre aux questions de Quintilien

Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? vous servira de boussole pour le construire.

Vous lancez un nouveau projet, un produit ou un service innovant. Alors, vous avez étudié votre marché, votre produit/service est prêt, votre business plan est au point et vous avez finalisé une présentation à l’attention de vos prospects et partenaires. Mais êtes-vous certain que votre argumentaire va réellement convaincre vos interlocuteurs ?

Pour être efficace, un argumentaire commercial doit répondre rapidement aux attentes de vos interlocuteurs. (Pourquoi ?)

Si vous commencez par une présentation de votre produit/entreprise, pour enchaîner sur les éléments techniques de votre offre, et aboutir enfin à votre proposition commerciale… il y a de fortes chances que vous perdiez l’attention de vos contacts en cours de route.

Que vous ayez à rédiger une offre, faire un pitch, présenter un projet à des partenaires, réunir le contenu de votre site internet en cours de création, il est important de replacer le client au centre de votre discours.

Définir votre cœur de cible (Qui)

Définir un cœur de cible précis et identifier un besoin spécifique pour construire votre proposition de vente, sera plus efficace que de commencer par démontrer votre savoir-faire avant de parler des besoins du client.

Si votre discours est trop générique, vous ne convaincrez personne. Il est parfois complexe, mais toujours très important, de bien identifier le cœur de cible.

Cela doit vous permettre de :

– vous différencier sur votre marché

– identifier les bons arguments pour convaincre

Montrez dès le départ que vous partagez les mêmes valeurs que votre prospect. Vous le toucherez d’autant plus s’il sent dès le départ que vous êtes à son écoute et que pouvez répondre à un besoin spécifique ou une attente clairement identifiée.

Définir votre proposition de vente spécifique et unique (quoi)

Votre proposition doit être unique et incomparable. Elle décrit en quoi votre produit est différent de celui de la concurrence. C’est ce qui va pousser votre prospect à acheter votre produit plutôt que celui de vos concurrents.

Pour vous différencier sur votre marché, vous pouvez également concevoir des offres packagées du produit/service à l’intention de vos prospects, qui vous permettront d’imposer un message fort, spécifique et différenciant.

Un langage simple (comment)

Même dans des domaines les plus techniques et innovants, votre langage peut rester sobre, concret, explicite.

L’idée n’est pas de déployer tous vos arguments (techniques, financiers ou commerciaux …) dès le début de votre présentation, mais d’éveiller la curiosité de vos interlocuteurs, afin d’engager la conversation, pour répondre ensuite de manière plus détaillée aux questions et aux objections.

Et maintenant ? (Quand et où)

Pensez à conclure par un call to action, rendez-vous, devis, diagnostic… quelle est la prochaine étape qui vous rapprochera de votre objectif commercial ?

MAKER OF NOTHING, une agence de communication originale

Sortir des sentiers battus de la communication demande une réelle âme d’artiste mais aussi la capacité d’aller à la recherche de nouveaux moyens originaux comme la risographie, une impression écologique qui permet de protéger notre planète.

Comment vous est venue l’envie d’entreprendre ?

J’ai travaillé 5 ans dans une maison d’édition au sein de laquelle je m’occupais entre autres de la gestion marketing et du développement de nouveaux projets. J’ai eu envie d’entreprendre et de développer de nouvelles opportunités. J’ai toujours apprécié la communication pour l’ouverture d’esprit et le sourcing qu’elle génère et je voulais en faire la valeur fondatrice de mon agence. C’est ainsi que MAKER OF NOTHING est né dont le nom est tiré d’une citation que j’avais trouvée dans un livre écrit au sujet des marchand merciers qui étaient des « marchands voyageurs » et qui ramenaient des objets des colonies les plus insolites et qui s’avéraient être en fait les premiers cabinets de curiosité. Le nom de l’entreprise signifie à la base « Marchand de tout, faiseur de rien ». La phrase est en réalité un peu plus longue que le nom actuel mais je trouvais qu’elle associait parfaitement mon point de vue avec celui d’une agence de communication moderne. 

Comment a évolué l’entreprise ?

En 2012, j’ai créé l’entreprise et je suis resté seul pendant 4 ans. En 2016, j’ai participé à la création d’un coworking sur Bayonne au sein duquel j’ai rencontré des personnes de tous les horizons et cela m’a donné envie de la transformer en une vraie agence avec des collaborateurs. Comme, à la base, j’ai une formation en histoire de l’art, j’ai acquis une vision assez artistique et j’aime donner vie aux belles choses grâce à mes solides bases de marketing. Je suis moi-même artiste et je pense que ce côté différencie notre agence auprès de nos clients qui y retrouvent de la « fraîcheur et du dynamisme ». On allie donc les deux afin de fournir un résultat performant. Le côté artistique s’exprime au travers des visuels et de l’inspiration que nous avons dans nos designs, nos campagnes et la qualité des projets livrés. Il apporte au client une identité de marque percutante et originale. 

Vous êtes uniquement digital ou multi-support ?

Nous nous occupons principalement du graphisme, de la production de contenu, du développement web. Nous sommes capables de gérer des projets globaux en communication même si la majeure partie de l’activité demeure digitale. Il est assez rare que l’on nous demande uniquement des logos même si cela arrive. Les demandes des clients vont se porter sur tout ce qui touche à la communication notamment la création d’un site internet, l’élaboration d’un plan de communication ainsi que la charte graphique et le logo et le référencement. 

Vous venez de lancer des packs digitaux de reprise ?

Avec le coronavirus, nous avons ressenti le besoin d’agir rapidement pour nos clients et futurs clients/prospects afin qu’ils puissent dépasser ce moment difficile. Certes, cela dépend des secteurs d’activités mais, par exemple, de nombreux acteurs de la restauration ont dû mettre en place à la vitesse de l’éclair des actions comme la livraison et diffuser cette information. Nous avons ainsi pu leur répondre, grâce à notre collaboration établie avec DEEPREACH qui a développé une intelligence artificielle qui permet d’optimiser en temps réel les mots clés utilisés pour les campagnes de publicité locales, et cela à un tarif optimisé et dans l’urgence. Cela permet d’avoir une communication adaptée à une relance pour avoir une visibilité immédiate. Nous commercialisons leurs packs à partir de 1500€ HT pour 150 000 affichages avec tableau de bord et possibilité de suivi et de contrôle soit 5000 vus / jour notamment sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram et sur des display premium (presse locales, quotidien, et sites thématisés de qualité).

D’où vient ce côté local notamment de Biarritz ?

Tout simplement parce que nous sommes particulièrement performants sur du référencement local, et que nous aimons le contact direct avec nos clients. D’ailleurs nous devenons de plus en plus une agence locale et de proximité sur le Pays Basque même si nous avons de nombreux clients sur Paris, ma ville d’origine. C’est pourquoi nous avons monté notre agence de communication à Biarritz en 2018. De par l’historique de la société, nous avons beaucoup de clients dans le mobilier et le design même si localement ce n’est pas le cas, car il n’y a que peu d’acteurs localement. Le développement s’est fait naturellement localement grâce à notre présence en centre-ville de Biarritz.

Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez ?

Cela n’est pas très original mais la difficulté principale réside dans le recrutement et le fait de trouver des bons partenaires. C’est pourquoi nous est venue l’idée de faire un modèle hybride entre agence et collectif pour être force de proposition sur nos offres commerciales en montant des équipes spécialisées. Nous pouvons traiter en interne le graphisme, la production de contenu et le développement web ainsi que le référencement local. Ensuite, pour le reste nous sollicitons des partenaires extérieurs suivant les technicités du projet. Par exemple, pour la rédaction de contenu, il nous faut parfois nous adresser à des rédacteurs spécialisés. 

Quels sont vos axes de développement ?

Depuis septembre 2019, nous avons acquis une machine d’impression de risographie, une technique qui vient de Japon et éprouvée depuis 1960 : impression à froid, encres naturelles sur des papiers forcément non-couchés et donc recyclés. Elle nous permet de traiter en interne des projets imprimés en format A3 maximum, et bientôt A2. Concrètement, cela nous donne la possibilité de gérer des commandes locales d’impressions avec nos propres communications. D’ailleurs, nous allons mettre en place en place des ateliers « libre-service » pour laisser libre court à la créativité de la communauté d’artiste/graphiste, illustrateur locale. Fin d’année, nous allons ainsi déménager dans des locaux plus spacieux toujours sur Biarritz afin de lancer un studio d’impression et une micro maison d’édition qui puisse gérer de grandes commandes, et accueillir nos ateliers.

Nous avons aussi en projet de devenir un centre de formation agréé même si cela n’est pas notre cœur de métier. Nous voulons pouvoir répondre à la demande de nos clients qui souhaitent des sites internet à petit budget. Nous proposerons des formations afin de créer avec eux le site internet vitrine ou e-commerce et les aider à la personnalisation afin qu’ils aient un site en ligne à la fin de la formation de 7 jours, pour un prix abordable et qu’il soit autonome dans la gestion de leur business digital.