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Quel profit tirer du Big data ?

Le « big data » : la masse d’informations qui circule sur internet, est un sujet d’actualité. Mais quelle est sa valeur économique ? Jusqu’à présent, les revenus publicitaires générés par l’audience d’un site se sont souvent révélés un miroir aux alouettes, faute de notoriété, ou faute d’investissement suffisant. Comment l’audience peut-elle désormais, grâce aux « data », devenir un actif ? C’est à dire un élément de votre patrimoine ayant une valeur économique, une capacité à générer des avantages futurs, réduire vos coûts ou créer des revenus. La réponse tient dans la façon de créer du contenu.

Des chiffres et des ruptures

Une étude eMarketer de mars 2013 montrait déjà des chiffres intéressants sur le marché digital britannique. Ce marché avait pris une avance forte, très forte, sur le marché français. Comme de nombreuses études, elle était l’occasion de prendre un peu de recul sur ce que serait notre propre marché dans les toutes prochaines années.

En termes d’investissement en communication, 40% des dépenses des marques se concentraient dans le digital. C’est près de deux fois plus que ce que le marché français faisait. Dans ces 40%, 5% sont réalisés sur mobile, marché où le Royaume Uni détient la première place mondiale. Les chiffres montraient déjà des ruptures franches en termes d’usages des consommateurs. A titre d’exemple, 78% des 18-34 ans consultaient un second écran devant la TV. Le « multitasking » a remplacé le « zapping ». Ce n’est pas une question de génération : le chiffre des mères de familles est de 69% !

1/3 des recherches étaient faites sur mobile. Internet s’est affranchi du mode de consultation. Il est partout, y compris dans les objets qui nous entourent. Plus les modes d’accès se multiplient, plus la génération d’informations est exponentielle entre les consommateurs qui s’informent, communiquent, partagent. Ainsi, YouTube annoncait que ses 490 millions de visiteurs créent à eux seuls, chaque minute, 24h de vidéo… Et il faut dire que toutes ces tendances n’ont fait que s’amplifier ces dernières années. 

Comment tirer profit de ce big Big data ?

Un contenu de qualité

« Man is a storytelling animal. We are wired to narrative. » selon Haberman, un publicitaire américain, qui nous rappelle que depuis la nuit des temps, l’humanité se transmet des histoires, fondement de la vie en collectivité. Les hommes se projettent dans la narration, se l’approprient pour satisfaire un besoin d’appartenance. C’est cette connexion par l’émotion qui est le meilleur gage d’appropriation des informations que nous recevons sur internet.

Le premier sujet sur lequel investir est la qualité de l’information.

Votre marque doit véhiculer un contenu riche de sens, porteur de projection et d’appropriation pour l’internaute. Mais face à une audience multi écran, le contenu doit aussi être multi canal. Une étude McKinsey (Big data, the next frontier for innovation), indique que les données multimédia devraient représenter 70% du trafic internet en 2013.

Et pour ne pas perdre l’attention de son audience, il est capital de lui offrir une continuité d’un media à l’autre. Je ne parle pas de déclinaison d’un media majeur (la TV par ex) sur des medias mineurs, mais bien d’un contenu créé dès sa conception pour de multiples usages, TV, blog, iPad, portable… de multiples expériences. Vous souhaitez consommer le même café, que vous le buviez au comptoir avec des amis, que vous le consommiez sur votre chemin, ou chez vous tranquillement installé. Il en va de même pour le contenu. Multi canal, le contenu doit être « continu » pour des expériences multiples.

Eric Schmidt, CEO de Google, nous rappelle que 5 exabytes d’informations furent créés depuis la genèse de l’humanité jusqu’à 2003. Ce même volume est désormais créé tous les deux jours. Alors, créer du contenu est-il une fin en soi ?

La création d’une communauté

Devant l’éclatement des médias, et la multiplication des informations, c’est en donnant au contenu une dimension communautaire qu’on va lui permettre de circuler vers le plus grand nombre, de s’enrichir au passage, et de prolonger sa durée de vie. Sans aller jusqu’à dire que le contenu seul est ennuyant, il est clair que c’est cette dimension supplémentaire, la dimension collective, qui va lui permettre d’émerger du brouhaha digital.

Pour que le plus grand nombre s’approprie ce contenu, une valeur s’impose : la confiance. Il faut bien sûr que l’internaute trouve une réponse à ses questions. Mais pour qu’il revienne sur un site, et qu’il accepte de participer, il faut qu’une relation de confiance s’instaure. La confiance suppose aussi que rien n’est fait à l’insu de l’internaute. C’est parce qu’il a choisi de donner sa position qu’on pourra lui proposer une offre géo localisée. En sens inverse, utiliser des données qu’il ne souhaite pas publier serait intrusif et contreproductif. Gare à internaute qui se sentirait agressé, voire trahi, car les logiciels de navigation permettent maintenant de « couper le contact » à ces intrusions, à l’instar de Google Chrome qui offre l’option de bloquer les publicités intempestives.

La confiance s’affirme comme une valeur clé pour fédérer une audience durable. C’est grâce à cet ingrédient rare que le contenu deviendra communautaire. Et la communauté aura dès lors loisir de s’autoanimer, d’autoenrichir le contenu. L’actif inestimable de TripAdvisor, c’est sa communauté et sa capacité à auto-créer un contenu digne de confiance.

Mes amis et les amis de mes amis

67% des internautes utilisent les media sociaux (source McKinsey). Et le focus sur les mères de familles est encore plus élogieux : 78% ! L’essor des medias sociaux est remarquable. C’est désormais près d’un quart de notre temps passé derrière nos écrans, qui est consacré au « tam-tam » social, le partage du vécu … Et ce n’est que le début. Instagram, 100 millions d’abonnés, croît plus vite que Facebook à son âge. Et Pinterest, une startup de 20 personnes, a conquis 50 millions d’abonnés en moins de 3 ans. Elle est valorisée 2,5 milliards $ après une levée de fonds de 200 M$ en début d’année.

Avec seulement 6% des investissements de communication des marques, ce secteur est promis à une croissance forte. Mais ce qui est prioritaire, c’est d’utiliser l’énorme effet de levier du bouche à oreille sur votre marque. Face à la foison de « chemins » possibles pour trouver une information, l’internaute trouve, grâce à son réseau de connexions, un accès privilégié à l’information qu’il recherche. Selon une étude Nielsen : 92% des recommandations suivies proviennent de « friends & familly ».

Développer le commerce

Le contenu gagnant, c’est celui qui crée cette puissance de recommandation, de fans en amis, d’amis en amis d’amis. Celui qui donne aux internautes les bonnes raisons de devenir vos clients. Vendre est la conclusion logique de ce cheminement, pas l’introduction. Et ça change tout.

C’est là que le « Big data » entre en jeu, par l’hyper connaissance du client qu’il apporte : qui il est, où il est, son parcours, etc. Le Big data crée les conditions pour faire une offre personnalisée et au moment opportun : je sais que vous aimez la musique classique, j’apprends que vous êtes en vacances en Bretagne, c’est l’occasion de vous proposer un festival à Nantes. Je sais que vous avez réservé un week-end de golf, j’apprends que la météo est orageuse, vous serez ravi que je vienne vous proposer une offre alternative. Etc.

On ne vend jamais mieux que lorsque l’on apporte une solution. En cela le Big data annonce d’immenses perspectives d’affaires, grâce à un marketing du moment présent et de l’hyper personnalisation. Le potentiel d’amélioration des marges du commerce est considérable.

Contenu, Communauté, Commerce… Créer du contenu « 3C » pour informer, engager, connecter, c’est créer les bonnes conditions pour tirer profit du Big data. Nous devons nous préparer au Big data, à utiliser la masse de connaissances nouvelles, et à la personnalisation du web qui en découle.

Laissons la perspective de fin à Eric Schmidt, CEO de Google. « There was 5 exabytes of information created between the dawn of civilization through 2003. But that much information is now created every 2 days, and the pace is increasing…People aren’t ready for the technology revolution that’s going to happen to them. »

Zoom sur les camions-bennes d’occasion

Nous trouvons un flot d’articles et de sites sur les automobiles d’occasion mais peu d’articles sont consacrés à l’usage du camion-benne pourtant capital dans un grand nombre d’activité. Un camion-benne neuf n’est pas à la portée de tous les budgets. Or, le marché recèle d’occasions performantes qui peuvent vite s’avérer rentable. Il s’avère souvent nécessaire d’avoir des pièces de rechange ou des compléments à ajouter et pour le dirigeant, il est souvent difficile de les rechercher. Comment sélectionner un camion-benne d’occasion pour les besoins de votre entreprise ?

Vendre un camion-benne d’occasion et ses accessoires

Il est souvent difficile de vendre un camion-benne car il vous faudra par un argumentaire judicieux en montrer les avantages et bien connaître tous les publics cibles. Certes, vous pouvez le faire en recherchant vous-même des acheteurs potentiels sur différents sites ou en postant des annonces sur des journaux. D’autres solutions existent et vous pouvez aussi tout simplement vous adresser à une entreprise qui se chargera de la vente ou de l’achat que vous possédiez un camion benne Mercedes d’occasion ou un camion benne Renault d’occasion

Comme certaines pièces peuvent être défectueuses, vous pouvez désirer en changer et il restera toujours plus cher de passer par un garagiste qui se prendra parfois une coquette marge. Certains sites vous proposent également des pièces de rechanges ou des options complémentaires. Pour trouver la pièce exacte, il est indispensable d’avoir les références et vous informer dessus. Le plus important est de ne pas perdre de temps et de ne pas faire le mauvais choix.

Comment faire le bon choix pour votre entreprise d’un camion-benne ?

Dans un premier temps, il vous faudra bien déterminer son usage. Les camions-bennes, véhicules poids lourds, sont destinés à transporter de nombreux types de matériaux. Sans être exhaustifs, nous pouvons énumérer leurs principales utilisations dont notamment le transport des matériaux tels que le sable, la terre, les gravats, ou le gravier, si visibles sur les chantiers de travaux publics. Ce n’est pourtant pas leur seule utilisation car les camions-bennes répondent aussi bien aux ramassages des ordures qu’au transport des céréales que des produits animaliers. Ils permettent le transport d’autres types de marchandises. Vous pouvez aussi opter pour un camion-benne destiné au transport en silo pour les marchandises sensibles ou les substances ayant des propriétés spécifiques.

Des bennes conçus pour des usages adaptés

Il en existe de plusieurs sortes dont les camions à benne basculante, qui permettent de déposer le chargement sans utiliser l’intervention d’une tierce personne et qui peuvent basculer tant à droite qu’à gauche pour verser plus aisément leur chargement à l’arrière et le long du véhicule. En fonction de leur utilisation, les camions à benne peuvent adopter de nombreuses formes. Il y a par exemple les bennes amovibles dont la benne repose sur le châssis du camion, mais qui peut selon les usages être décrochée pour être déposée sur le sol par exemple, les bennes à ridelles dont le volume peut être augmenté grâce à des ridelles ou à des rehausses, les bennes à couvercles qui peuvent recouvrir les matériaux à l’aide d’une bâche ou d’un filet ; les bennes basculantes pour effectuer un déchargement à l’arrière et/ou latéral. Il existe aussi le camion-grue qui rend possible de lever des charges de plusieurs dizaines de tonnes et de les entreposer avec précision et précaution pour ne pas les endommager.

Les différentes options à considérer

  • La taille : Les camions-bennes ne sont pas limités à une seule taille et cela chacun le sait. Il faudra donc en amont bien détailler les besoins afin de faire le choix qui correspond à l’entreprise et éviter de se retrouver en difficultés parce que l’on a choisi trop petit ou trop grand. Surtout sa capacité de charge car parfois il vaut mieux avoir une grande capacité que de voir faire plusieurs allers-retours Mais aussi prendre en considération les besoins en permis. Ainsi, voici les permis qui autorisent la conduite d’un camion dont lepPTAC : PTAC : poids total autorisé en charge est compris entre 3,5 et 7,5 tonnes : permis C1 ou permis C si le PTAC de la remorque ne dépasse pas 750 kg. Permis C1E si le PTAC de la remorque dépasse 750 kg
  • La puissance du moteur et la boite à vitesse manuelle ou automatique : un camion benne sert à multiples usages mais il vous faudra donc bien cerner la puissance du moteur afin d’optimiser le travail. Si celui-ci a une boîte de transmission automatique ou manuelle qui vous facilite les différentes opérations et vous font gagner du temps en main d’œuvre.
  • Les multiples options : De nombreuses options ne sont pas anodines dont la place optionnelle d’un volant à droite ou à gauche selon les pays que traversent le camion-benne qui rendra la conduite plus aisée mais aussi qui protégera de nombreux accidents. L’air conditionné permet au conducteur de se déplacer dans les meilleures conditions.

Les Crypto Casinos resteront-ils pertinents dans les prochaines années ?

Les casinos cryptographiques sont très recherchés, mais les krachs du marché de la cryptographie en 2022 rendent incertains le fait qu’ils le resteront. Du crash de Terra-Luna à la baisse de la valeur du Bitcoin, plusieurs facteurs indiquent que les joueurs pourraient opter pour un paiement plus fiable. Cependant, un rapport CasinoBonusCA qui a étudié et approfondi cette question peut nous aider à développer des prévisions précises pour 2023.

Les statistiques montrent une croissance de la popularité des crypto-casinos

CasinoBonusCA, une plate-forme de recommandations de bonus indépendante de casinos, qui examine les services de jeu, a récemment publié un rapport sur les casinos cryptographiques. Leur étude implique l’analyse du volume de recherche de chaque crypto-monnaie majeure par rapport aux termes liés au jeu, tels que « casino sites » ou « casino en ligne ».

Comme on pouvait s’y attendre, les pièces les plus populaires ont eu les nombres de recherche les plus nombreux : le Bitcoin a atteint un total de 543 000 recherches en 2022, par exemple, ce qui est considérablement plus élevé que les 407 250 recherches en 2021. L’Ethereum a pris la deuxième place avec 109 200 recherches, mais moins élevée qu’en 2021 (81900). Toutes les autres monnaies inclues dans ce rapport, respectivement Monero, Litecoin, Dogecoin et Usdt, ont montré une tendance de popularité progressive.

Globalement, cette augmentation a été d’environ 33,3 % d’un point de vue quantitatif et d’un quart de 2021 à 2022.

Quelles sont les causes de la popularité des crypto-casinos ?

2021 a enregistré un record en termes de croissance des crypto-casinos, avec une tendance à la hausse se poursuivant en 2022. Il semble que la récente chute du marché n’ait eu aucun impact sur l’implication des crypto-monnaies dans les jeux d’argent. Les utilisateurs semblent d’ailleurs, à l’inverse, avoir montré plus d’intérêt au cours du mois dernier douze qu’avant.

Quelle en est la cause ?  Étant donné que la baisse de la valeur des pièces cryptographiques et l’instabilité du marché ne sont pas des arguments suffisamment forts pour inciter les joueurs à utiliser d’autres méthodes de paiement, ils priorisent autre chose.

Les experts de CasinoBonusCA estiment que l’anonymat est un élément clé pour de nombreux joueurs. Bien que les transactions cryptographiques soient faciles à surveiller par les opérateurs, elles sont presque impossibles à suivre que ce soit par les amis, la famille ou les collègues. Cela implique qu’il y a beaucoup moins d’explications à donner lors du paiement de vos paris avec des pièces cryptographiques, ce qui attire ces mêmes utilisateurs.

Dans le même temps, les transactions cryptographiques sont considérablement plus rapides que les transactions FIAT, car elles sont toutes effectuées instantanément. Même si l’obtention de votre argent de casino n’est pas urgente, il est toujours plus rassurant de savoir que vous pouvez les obtenir en quelques clics seulement.

Enfin, la crypto permet aux joueurs de parier sur des montants inférieurs à la moyenne. Si vous êtes un nouveau venu sur le marché des casinos, elle représente donc une solution parfois jugée idéale car elle permet d’apprendre les règles du jeu sans trop investir. En revanche, les joueurs expérimentés peuvent utiliser cet avantage pour étaler leur budget à travers des paris potentiellement plus réussis.

Des crypto-monnaies seront-elles rentables dans un avenir proche ?

Les experts disent que oui. Le marché de la cryptographie est entré avec succès en 2023, car certaines de ses plus grosses monnaies ont augmenté. Le Bitcoin, par exemple, a augmenté de 1,21 % et s’est donc échangé à 16727,34 $. D’autres plus petites valeurs ont également augmenté comme par exemple Solana en première ligne (13,31 %).

Selon les prévisions actuelles, plusieurs monnaies pourraient s’avérer rentables cette année. Ceci s’avère également sensible dans le fait que de plus en plus d’entreprises adoptent l’utilisation de la crypto, avec le Bitcoin en tête.

Les parieurs qui ne sont pas des flambeurs pourraient être intéressés à évaluer le développement de Cardano, qui s’appuie sur la recherche scientifique, contrairement à ses pairs. Sa dernière étape, Voltaire, permet aux membres de voter et d’obtenir des droits de gestion de trésorerie. Ceci dans le but d’avoir une monnaie décentralisée entièrement autonome.

Que doivent faire les crypto-casinos pour rester populaires ?

Tout d’abord, la diversité est essentielle pour maintenir l’intérêt des joueurs. En présentant toutes les principales catégories de crypto-monnaies sur leurs sites, les opérateurs permettent aux joueurs d’accéder à leurs services sans avoir à ajuster leurs budgets. Ainsi, un gros joueur peut facilement parier en utilisant le Bitcoin, alors qu’un joueur de machines à sous occasionnel peut parier plusieurs fois avec XRP.

Des conditions et termes de ventes clairs sont également essentiels pour favoriser les casinos cryptographiques. De nombreuses exceptions pourraient être stipulées pour les promotions cryptographiques, par exemple, qui feraient perdre aux joueurs tout intérêt pour toute plate-forme qui ne les énoncent pas clairement. En effet, avec de telles exceptions en vigueur, ils peuvent passer leur temps et leur argent à parier leurs fonds de bonus pour découvrir qu’ils ne sont pas autorisés à encaisser.

La pertinence des casinos crypto repose sur des facteurs déjà décisifs

2022 a probablement été l’une des pires années pour la cryptographie, sinon la pire. Cependant, les casinos cryptographiques ont gagné en popularité malgré tout. Cela prouve que, tant qu’il y aura de la place pour le changement, les joueurs ne seront probablement pas enclins à choisir n’importe quel mode de paiement alternatif.

Compte tenu du rythme auquel les technologies liées à la cryptographie progressent, il est prudent de supposer que cette tendance ne changera pas en 2023. Bien qu’il existe de nombreux résultats possibles pour tous les types de pièces, la plupart d’entre eux sont déjà fermement entrés sur le marché de cette année.

Comment développer son business sans dépenser (trop) d’argent (2)

Pour ce deuxième article sur cette thématique, nous allons nous concentrer sur les salons professionnels. Ils peuvent se révéler un bon moyen d’être visible sans parfois vous couter d’argent même si la plupart du temps des frais sont à prendre en compte. Si vous venez de lancer votre activité et vous cherchez de la visibilité auprès d’un public qualifié, vous avez peut-être repéré un salon ou avez été démarché par des commerciaux souhaitant vous vendre un stand sur un salon dédié à votre activité. 

Dans le cas où vous ne vendez que du service, prenez en compte qu’il ne faut pas s’attendre à faire exploser son activité grâce aux visiteurs. Il est généralement préférable de se focaliser sur les exposants afin de vous faire connaître auprès des acteurs de votre industrie et de définir d’éventuels partenariats auprès de professionnels déjà en contact ou potentiellement en contact avec vos futurs clients. 

Analyser le salon

Avant de vous lancer sur un salon, il est important de connaître l’historique du salon qui vous intéresse (date du 1er salon, nombre de visiteurs, nombre d’exposants et moyens de communication déployés autour du salon) afin de mesurer la pertinence de votre présence. Une fois décidé, vous devez vous intéresser aux coûts liés à une éventuelle participation.

Les frais peuvent rapidement s’élever à des montants rédhibitoires vous empêchant d’envisager une telle action de communication. Il existe des techniques pour assurer votre présence sur ce genre de salon à moindre coûts mais voici les différents coûts liés à un salon :

  • La surface nue : espace dans le hall d’exposition pour monter votre stand (compter à partir de 200€ HT le m²).
  • Les frais d’agencement : mobilier, moquette, éclairage et aménagement de votre espace (compter au moins le même montant que la surface nue en fonction de ce que vous voulez faire).
  • Les frais techniques : électricité, arrivée d’eau, élingues, WI-FI… (compter à partir de 300€ HT juste pour l’électricité).
  • Les supports de communication : flyers, animations, objets publicitaires (compter à partir de 100€ HT en fonction du support choisi).

Remplir les espaces vides

Nous vous conseillons de contacter les commerciaux du salon ou les personnes responsables de la communication six semaines avant le début pour leur proposer d’occuper les éventuels espaces vides non encore vendus. A vous de bien capitaliser sur votre avantage compétitif (expertise sur un secteur, expérience à partager, savoir-faire mettant en valeur des produits disponibles sur le salon) et de leur proposer d’animer des ateliers ou conférences permettant aux visiteurs de bénéficier d’animations supplémentaires rendant leur visite plus complète et plus intéressante. Ainsi vous proposez un partenariat gagnant-gagnant vous permettant d’être visible à moindres frais auprès d’une audience pertinente pour votre activité qui découvrira votre savoir-faire et au salon de renforcer son programme d’animation donc son attractivité auprès des visiteurs.

Très souvent en fonction de votre activité, vous pourrez vous voir offrir la surface nue et l’agencement. Resteront à votre charge uniquement les frais techniques et les supports de communication.

Mutualiser les coûts

Il est aussi possible de mutualiser un espace sur un salon professionnel avec d’autres entrepreneurs présentant une activité complémentaire à la vôtre. Cela vous sera facturé par les organisateurs mais vous pourrez partager les frais de surface, d’agencement et les frais techniques.

Dans l’idéal, mettez en avant que vous pouvez apporter de la valeur ajoutée aux exposants. Il vous suffit de repérer sur le site du salon les exposants s’étant déjà inscrits et les contacter afin de savoir si votre entreprise peut éventuellement apporter une valeur ajoutée sur leur stand.

Optimiser sa présence sur le salon

Vous êtes prêts à exposer ? Voici les jours de montage qui arrivent. Si vous avez fait appel à un agenceur, assurez-vous d’être présents au tout début de la période de montage, cela vous permettra de corriger une éventuelle mauvaise interprétation du plan du salon (entrée des visiteurs et orientation des autres stands). 

N’hésitez pas à aller vous présenter auprès de vos exposants voisins et auprès de l’organisation pour leur proposer votre aide. Un comportement bienveillant et solidaire s’avère toujours payant sur ce genre d’évènement où chacun a besoin des autres en cas de problème.

Pensez aussi à faire découvrir vos services ou vos produits aux exposants qui seront vos meilleurs commerciaux sur le salon et à l’inverse proposez leur de prendre quelques-uns de leurs flyers sur votre stand. L’échange entre exposant est souvent plus enrichissant pour votre activité que le contact avec les visiteurs. A la fermeture du salon pour les visiteurs, organisez sur votre stand des moments de convivialité pour l’ensemble des acteurs du salon (exposants, organisation, vigiles etc.) autour d’une coupe de champagne et de biscuits apéritifs, cela sera apprécié par tous.

Vous avez désormais quelques cartes en main pour vous assurer une présence sur un salon à moindre coût et cela vous permettra certainement de développer durablement votre activité.

Comment développer son business sans dépenser (trop) d’argent

Très souvent, lorsqu’un entrepreneur a une idée et rédige son business plan, il prévoit un montant assez conséquent à allouer à la communication et au développement commercial de son entreprise. Il imagine que pour se faire connaître auprès de sa clientèle potentielle, il lui faut entreprendre de vastes et onéreuses campagnes de communication dans les médias ou dans la rue. Or, il existe de nombreuses autres astuces pour augmenter votre visibilité et qui ne vous coûteront pas ou peu d’argent.

La première astuce réside dans le référencement naturel. Il reste un terme nébuleux. Il semble même nécessiter de faire appel à des agences spécialisées alors qu’avec quelques astuces très simples et peu coûteuses à mettre en œuvre, vous pouvez bien positionner votre site internet sur des recherches spécifiques relatives à son activité. 

Se créer un compte Google

En tout premier, vous devez créer un compte sur Google avec une adresse Gmail ou votre adresse professionnelle afin d’avoir accès aux outils d’aide à la décision mis à disposition gratuitement par Google. Ensuite, allez sur l’outil Google AdWords et dans la rubrique « outils et analyses » puis « générateur de mots-clés ». Indiquez l’expression décrivant au mieux votre activité (ex. agent immobilier Paris 11). Il apparaîtra ainsi le volume de recherches mensuel associé à votre requête ainsi que des suggestions de mots-clés proches de votre activité.

Pour une visibilité pertinente sur les moteurs de recherche, il n’est pas nécessaire de se focaliser sur les recherches les plus populaires (supérieur à 5000 recherches mensuelles). Au contraire de travailler son référencement sur des expressions plus spécifiques (composées au moins de 3 mots clés) vous permettant d’attirer un trafic plus qualifié sur votre site internet. En plus de cela, la concurrence pour apparaître en haut de page des moteurs de recherche sera moins importante.

Posséder un nom de domaine 

Une fois que vous aurez identifié l’expression sur laquelle vous souhaitez vous positionner, il est indispensable de choisir un nom de domaine pertinent composé des mots-clés choisis. Il est très facile de consulter la disponibilité des noms de domaine sur plusieurs sites internet (Gandi, OVH, 1 & 1 etc.)
Une fois que vous aurez trouvé les mots clés les plus pertinents et que le nom de domaine est disponible, il est important de séparer les mots-clés par des tirets (ex. : chef-domicile-lyon) afin que les robots des moteurs de recherche identifient bien chaque mot-clé séparément.

Votre nom de domaine enregistré, un autre élément est primordial pour garantir une bonne visibilité sur les moteurs de recherches. Il s’agit du titre de page (c’est ce qui apparaît sur les moteurs de recherche au-dessus des URL des sites listés lorsque vous effectuez une recherche). Il doit lui aussi contenir des mots-clés pertinents et relatifs au service décrit sur chaque page (moins de 10 mots – ex. pour 1 page présentant un service de location immobilière, le titre de page devra être différent de celui de la page présentant la partie vente).

Travailler son contenu 

Vous avez un nom de domaine et un titre de page pertinent. Il est désormais temps d’écrire le texte de vos pages qui doit lui aussi contenir une description de chaque service et faire apparaître très rapidement les mots-clés que vous avez choisis pour votre nom de domaine et votre titre de page.

Aussi, lorsque vous allez illustrer votre site internet avec des photos, il est aussi conseillé de renommer vos photos avec des mots clés plutôt que de laisser le nom souvent donné par défaut (ex. préférer «recette-gâteau-chocolat-pistache.JPG» à «001.JPG»). 

Utiliser google Webmaster

Une fois ce travail effectué, vous pouvez signaler la mise en ligne de votre site à Google (plus de 90% des recherches sont faites sur Google en France) en utilisant l’outil Google Webmaster qui vous permettra l’envoi de votre URL afin que le robot Google puisse aller analyser votre site plus rapidement.
Ne pas oublier de préciser sur votre site internet vos coordonnées complètes et ainsi concrétiser vos premières demandes commerciales.

Vous pouvez aussi créer plusieurs petits sites internet relatifs à chacune de vos activités afin de garantir une meilleure visibilité des compétences de votre entreprise.

Surveiller régulièrement votre référencement sur les expressions choisies.

A titre d’exemple, pour notre activité, nous avons créé un site dédié à la location d’espaces de cuisine et cela nous a permis de recevoir très rapidement un grand nombre de demandes qui contribuent aujourd’hui à une grande partie de notre chiffre d’affaires et tout cela en 30 minutes pour 5 € par an.

Comment construire une culture de la communication dans votre entreprise

Pour qu’une entreprise prospère, une réelle culture de la communication est indispensable. Elle permet l’échange d’idées, la confrontation des points de vue et stimule la créativité et l’inventivité de chacun. Elle ne se met malheureusement pas toute seule en place et vous devrez favoriser son essor.

Donner l’exemple

Le premier point pour que vos salariés sentent qu’ils peuvent faire part de leurs idées est de donner l’exemple. Pour cela, expliquez-leur toujours ce que vous pensez et surtout pensez vraiment ce que vous dites. Si vous n’hésitez pas à faire part à vos salariés de vos réflexions, ils seront plus enclins à en faire de même. Soyez à la fois direct et honnête. Si tout le monde voit qu’il est important pour vous que l’information circule, personne ne sera tenté de garder une idée, de ne pas partager un point de vue ou une information. 

Votre communication ne s’arrête pas uniquement à échanger des idées sur les améliorations pénitentielles de process ou sur la stratégie. La culture de la communication influe également sur la manière avec laquelle les employés apprennent les uns des autres. S’ils peuvent discuter librement, échanger, ils partageront leurs techniques de travail, leurs astuces, leurs forces. Les nouveaux arrivants recevront plus facilement l’aide des plus anciens de la sorte. Forcez-vous à parler, à faire le lien entre tous les éléments de l’équipe. Il faut bien garder en tête que si la communication s’arrête, la collaboration et la créativité s’arrêtent aussi. En éludant certaines conversations, vous envoyez un mauvais signal, celui que tout ne peut pas être discuté dans votre entreprise, qu’il y a des tabous.

Ne pas punir les mauvaises idées

C’est un élément déterminant pour qu’une réelle culture de la communication et de l’échange se mette en place. Les mauvaises idées font partie du processus créatif, elles permettent d’avancer. Ne punissez jamais quelqu’un qui propose une idée qui n’est pas bonne. Au contraire, remerciez le pour sa contribution mais expliquez-lui très clairement pourquoi elle n’est pas applicable. 

Le droit à l’erreur doit être respecté pour conserver une incitation à être créatif et à prendre des initiatives. En acceptant les mauvaises idées et en expliquant pourquoi elles ne fonctionnent pas, vous mettez vos salariés sur la voie des bonnes idées qui pourront vous aider à améliorer votre business. Dans la mesure, récompensez l’initiative et félicitez chaque personne qui vous soumet une idée, que vous la trouviez bonne ou mauvaise. 

Penser à la singularité des individus

Il est important de prendre en compte que vos employés ont tous une façon d’apprendre, de communiquer, d’échanger, qui est différente. Evitez de considérer qu’il existe un mode de communication qui fonctionne avec tout le monde.  Comprendre la personnalité de chacun vous aide à vous adapter à chacun et à trouver comment faire en sorte que tout le monde partage ses idées. Mettre tout le monde sur le devant de la scène ou au pied du mur pour les forcer n’est pas forcément une bonne solution. Certains préfèreront rester dans l’ombre alors prenez-le en compte. 

Mettre en place un environnement adapté

Pour mettre en place une culture de la communication efficace, un environnement adapté doit être créé. Il s’agit dans un premier temps de la disposition des bureaux. Même si l’Open Space peut favoriser les échanges, faites surtout en sorte de ne pas isoler trop fortement les membres de l’équipe ou de favoriser les échanges. Ils doivent pouvoir se parler relativement facilement. Ensuite, il est important de créer des lieux d’échange informel, où les gens pourront discuter et partager leurs idées. Ce point va de pair avec des plages horaires dans les plannings dédiés à l’échange.

Même s’il ne faut pas en abuser, les réunions et sessions de brainstorming sont indispensables pour créer une culture de la communication. Ensuite, il y a une multitude d’outils que vous pouvez mettre en place, même si la communication de vive voix est toujours à privilégier. Il peut s’agir d’outils informatiques pour communiquer, d’un tableau blanc où chacun peut mettre ses idées, d’une boite à cette effet où chacun laisse anonyme sa contribution…

Ces conseils pour bien manger au travail

Réussir à manger sain et équilibré demeure un pari difficile pour bien des entrepreneurs. Si ces derniers ne prennent pas toujours le temps de faire attention à ce qu’ils ont dans leur assiette, bien manger ne doit pourtant pas être négligé pour préserver sa santé et un bon équilibre. Voici quelques conseils pour allier travail et repas de qualité.

Prenez le temps de bien déjeuner

En tant que chef d’entreprise, vous ne prenez pas toujours le temps de déjeuner. Souvent, il est courant de manger rapidement en moins de 20 minutes. Manger une salade ou un sandwich devant votre écran d’ordinateur ne doit pas devenir une habitude et rester exceptionnel ! Prendre une heure pour déjeuner s’inscrit dans les pratiques d’une bonne alimentation. Si vous y consacrez moins de temps, vous aurez tendance à manger trop rapidement et à mal digérer. Vous risqueriez également d’avoir mal à l’estomac durant l’après-midi, ce qui créera un stress pour votre corps. Dans de telles conditions, votre productivité ne peut que diminuer… En prenant un peu plus de temps sur le repas du midi, vous en gagnerez ainsi sur le reste de la journée.

Évitez les excès !

Pour rester en forme et pleinement opérationnel dans une journée, il demeure primordial de bien manger, sans pour autant faire trop d’excès. Peu importe que vous déjeuniez au sein de votre entreprise ou dans un restaurant avec vos collaborateurs, cette règle s’applique dans les deux cas.
Même si un aliment, néfaste pour votre santé, vous attire particulièrement, ne cédez pas à la tentation ! Vous éviterez ainsi la fatigue supplémentaire et le surplus de matière grasse. Votre corps ainsi que votre productivité vous en remercieront. Si résister à l’appel de votre estomac reste trop difficile pour vous, octroyez-vous un petit encas de type barre de céréales ou un fruit au milieu de la journée !

Dites stop aux plats préparés

Pour gagner du temps, vous avez tendance à acheter des plats déjà préparés ? Une chose à éviter. Ces derniers s’avèrent être, bien souvent, plus gras et plus salés que vous ne pouvez l’imaginer. Avant de choisir un aliment, pensez à toujours bien vérifier l’étiquette du produit en question, qui en dit parfois long sur sa conception. Lorsque vous allez au supermarché, privilégiez également les aliments sains et frais afin de manger équilibré. Dans l’idéal, n’hésitez pas à préparer votre repas la veille.

Ne grignotez pas entre les repas 

Vous connaissez sans doute la phrase « Pour votre santé, évitez de manger entre les repas ». Le principe s’applique également au travail ! Évitez de grignoter entre le petit-déjeuner et le déjeuner, par exemple. Prendre de bons repas est largement suffisant pour rester efficace toute une journée. Si vous n’arrivez vraiment pas à vous retenir, encore une fois, optez pour un fruit plutôt qu’un gâteau. Même si vous cédez, vous limiterez les dégâts. Et n’oubliez pas, mangez cinq fruits et légumes par jour !

Préparez vous-même votre nourriture

Pour s’assurer de la bonne qualité de votre repas et de ce qui se trouve dans votre assiette, la meilleure solution reste de préparer vous-même votre nourriture ! En plus d’être plus économique, rester maître de son alimentation demeure la meilleure façon de bien manger. Pas besoin d’être un chef étoilé, vous cuisinez pour vous. Il n’y a donc personne pour vous juger sur la préparation. Des plats très simples à cuisiner suffisent. Le principal reste que vous soyez sûr de la qualité des produits et que vous preniez plaisir à manger. À vos fourneaux !

Limitez les extras

Vous aimez prendre beaucoup de sauce vinaigrette avec votre salade ? Un seul morceau de pain ne suffit pas à vous rassasier ? Abandonnez ces mauvaises habitudes alimentaires ! Ces petits plaisirs que vous vous accordez sont loin d’être essentiels à votre organisme, bien au contraire ! Ils s’avèrent, bien souvent, néfastes pour votre santé. Rappelez-vous qu’une salade seule demeure saine mais, dès que vous y rajoutez de la vinaigrette, ce n’est plus le cas… Essayez donc de limiter ces quelques extras, loin d’être indispensables.

Installez une cuisine équipée dans vos locaux !

Si vous n’avez pas le temps de préparer un repas chez vous, une autre solution peut s’envisager : installer une cuisine équipée au sein de votre entreprise. Vous n’aurez ainsi plus d’excuses pour ne pas cuisiner votre nourriture ! Vous pourriez même organiser avec vos salariés un atelier « découverte culinaire » ! Chaque jour, un nouveau cuisinier et de nouvelles saveurs raviront les papilles de chacun. Il s’agit également d’un moyen de créer une cohésion de groupe à travers ce partage. Qui sait, peut-être vous découvrirez-vous une passion pour la cuisine.

Manger sain et équilibré au travail demeure ainsi possible et à la portée de tous. Favorisez votre propre cuisine ainsi que les produits frais plutôt que les plats déjà préparés du supermarché. N’attendez plus et améliorez dès à présent la qualité de vos repas !

Les cadeaux d’entreprise : un outil à l’usage des commerciaux

L’entrepreneur se doit d’optimiser sa prospection commerciale et de fidéliser sa clientèle. Pour l’aider dans cette tâche, les techniques marketing liées à la communication par l’objet sont particulièrement performantes.

La communication par l’objet

La tendance actuelle en matière de marketing vise un phénomène de démassification pour faire place à la plus grande efficacité d’un marketing de niche. Cette tendance est nettement visible dans le domaine du e-commerce et du marketing comportementaliste. Elle trouve également sa pleine légitimité dans le domaine de la communication par l’objet car elle vise une cible définie avec un message adapté dans le but d’obtenir une réponse directe. Le caractère séduisant et percutant de ce média est facilement identifiable dans le fait qu’il s’agit de la seule forme de publicité pour laquelle la cible remercie l’annonceur de son message publicitaire.

Une communication soumise à certaines règles

La communication par l’objet obéit toutefois à certaines règles et doit prendre en compte de multiples facteurs pour être pertinente et offrir le retour sur investissement attendu par l’entrepreneur averti. La nature du produit, sa qualité, son utilité, l’apparence du message et son contenu sont des facteurs primordiaux. Plus l’objet est utile, de bonne qualité et diffusé au bon moment, plus la cible l’utilisera en prolongeant d’autant la vie du message publicitaire, la mémorisation de l’annonceur et sa diffusion auprès d’autres prospects.

Il existe différentes opportunités pour utiliser la communication par l’objet, répondant chacune à une segmentation de produits :

les objets promotionnels, généralement de faible valeur et distribués en grandes quantités propices aux opérations de lancement ou de promotion

les objets publicitaires utiles et ludiques distribués tout au long de l’année dans un but de mémorisation, les cadeaux d’affaires réservés aux meilleurs clients principalement remis en fin d’année, mais aussi lors d’anniversaires ou d’inaugurations, afin de remercier et contribuer à la fidélisation

et enfin les cadeaux d’incentive destinés à augmenter les volumes d’achats.

Dans tous les cas, l’objet choisi prendra en compte au minimum l’image, les valeurs et l’activité de l’annonceur mais également la nature des cibles et de l’occasion du message. En réalité, les choix du support et du message sont complexes et requièrent l’intervention d’un spécialiste qui pourra évaluer une stratégie adaptée à court, moyen ou long terme. Il gardera en mémoire des principes essentiels tels que l’utilité du support, sa qualité, son respect des normes en vigueur, les valeurs qu’il véhicule (développement durable, économie, bien-être,…), son caractère insolite, sa pertinence, etc. Il évaluera également avec vous le contenu du message, qu’il s’agisse d’un logo ou d’un message publicitaire, les contingences techniques qui y sont liées, le placement du marquage et sa pertinence.

Les cadeaux commerciaux

Ne pas confondre l’objet publicitaire et le cadeau

Il arrive de constater une confusion entre l’objet publicitaire et le cadeau de fin d’année. Si les objets offerts à Noël  peuvent être publicitaires, il leur sera plus difficile de se distinguer au milieu de la foule de cadeaux généralement reçus. L’attention des cibles sera captée de manière plus efficace durant le reste de l’année. Le remerciement, via un cadeau d’affaires, est plus propice à cette période de l’année (en dehors des cadeaux de tradition comme les calendriers). Et si les articles consommables sont encore largement utilisés en ce moment, force est de constater qu’ils sont loin d’être les meilleurs vecteurs de communication. Perdus dans la masse, consommés rapidement, ils seront vite oubliés, tout comme l’annonceur.

Comment rendre pérennes les relations ?

Cette solution de facilité cède dorénavant sa place à des cadeaux véhiculant des valeurs éthiques, technologiques, un nom prestigieux ou des accessoires offrant une durée d’utilisation. Plus qu’une bouteille, offrir un accessoire autour du vin assurera la pérennité et la récurrence de la présence de l’annonceur. Un objet issu du développement durable assurera la reconnaissance de la cible et sa proximité dans une quête responsable. Ainsi, un cadeau de marque pointera le respect porté au récipiendaire et soulignera une forme de discrétion « tranquille » de la part de l’offrant si ce dernier n’y appose pas son logo. S’il souhaite le co-branding, l’annonceur s’assurera le positionnement de son image, pour autant qu’elle soit en accord avec la marque utilisée, sans quoi cela le desservira plus qu’autre chose.

Quelle que soit la nature de l’opération publicitaire, il est essentiel de respecter un dosage 4/4 pour toute opération de promotion par l’objet : ¼ produit, ¼ message, ¼ situation et ¼ créativité du conseiller.

Le respect de cette recette assurera toujours à l’annonceur d’être distingué au milieu de ses concurrents tout en recevant les garanties qu’il n’aura pas dans la publicité de masse classique : immobiliser une cible définie, provoquer un sourire et obtenir un merci, engendrer un dialogue et mesurer immédiatement des résultats.

Article par Yannic BATIFOULIER – LAGARDERE

Les couleurs de votre marque au service de votre business

Face aux multiples sollicitations visuelles dont nous faisons tous l’objet, certaines marques impactent durablement les esprits quand d’autres glissent dans l’anonymat. Comment garantir un maximum de visibilité à votre logotype, tout en l’inscrivant dans vos objectifs de communication ?

L’expression visuelle passe par les couleurs

Selon Gérard Caron, fondateur de l’agence Carré Noir, la couleur est la première forme d’expression visuelle que nous percevons, devant la forme, le mot et enfin le nombre. Vecteur de sensations et d’émotions, la couleur influe en tout premier lieu sur la perception subjective de votre identité par vos interlocuteurs. Votre choix peut avoir un effet important sur la visibilité et la crédibilité de votre entreprise… C’est une décision durable que vous ne devez pas laisser au hasard. 

Le choix des couleurs de son logotype

Prenez le temps d’en discuter avec l’équipe créative en charge de la conception de votre logotype. C’est un choix qui doit être à la fois rationnel et personnel. N’hésitez pas à lui communiquer vos préférences ainsi qu’à vous informer sur les codes de votre secteur. Les couleurs ont des connotations subjectives, à la fois archétypales (le rouge induit le dynamisme, le orange, optimisme et convivialité, le bleu rassure…) et culturelles (le bleu évoque aussi la technicité), en fonction des modes, des tendances, des secteurs d’activité, des pays (le blanc est couleur de deuil en Inde).

Ainsi, dans le domaine du packaging ces connotations peuvent fortement influencer les ventes. Un antibiotique rouge sera perçu comme plus efficace, alors qu’un médicament contre les allergies sera vert, donc apaisant. Le noir, synonyme de luxe dans de nombreux secteurs, est peu employé dans l’alimentaire.

Observez votre secteur et votre concurrence

Un mapping des principaux acteurs de votre secteur vous aidera à vous en faire une vision globale. Quelles couleurs utilisent vos principaux concurrents ? Comment vous positionnez-vous sur votre marché ? Vous imposez-vous en leader, challenger ou en rupture avec les codes du marché ? À moins d’adopter une stratégie de rupture, il s’agit de vous différencier afin de créer de l’impact et d’affirmer votre identité, tout en restant lisible sur votre marché pour vos prospects et clients.

Les couleurs de votre logotype participent à la personnalité de votre marque. Vérifiez la cohérence de vos choix avec vos valeurs et l’ADN de votre marque. Votre identité est-elle plutôt chaleureuse ou puissante ? Féminine ou masculine ? Traditionnelle ou audacieuse ? Essayez également d’éviter les effets de mode pour vous inscrire dans la durée.

Le bon logotype : une ou deux couleurs, maximum

Le rouge et le orange, couleurs chaudes, ont un impact puissant, mais peuvent aussi être efficaces en couleurs secondaires pour dynamiser un logotype. Si vous êtes dans les nouvelles technologies, le orange s’inscrira en rupture avec les tendances générales du web, mais en couleur secondaire il peut amener de la chaleur et de la convivialité.

Quand on démarre une activité, l’identité visuelle peut paraître secondaire. Pourtant c’est la première chose que vos interlocuteurs identifieront sur votre carte de visite ou sur votre site : ne la négligez pas.

Les conditions d’une plus grande productivité au bureau

Est-ce que vos salariés semblent apprécier le travail dans votre entreprise ? Si vous êtes obligé d’avouer que ce n’est pas le cas, quelques changements pourraient vous permettre de changer la donne. Le faible entrain que montrent vos salariés pour venir travailler n’est pas une fatalité et n’est pas inéluctable. Il est tout à fait possible de développer un environnement de travail favorable, où tout le monde vient travailler avec « plaisir ». 

Fournir à chacun de l’espace

L’idéal reste de donner à chacun un espace de travail clairement défini et séparé. Si rien n’empêche d’avoir un Open Space, il faut considérer que vos salariés ont parfois besoin de s’isoler. Ces derniers ne sont efficaces que dans des conditions bien particulières. Les employés n’ont pas envie que tout le monde puisse observer et entendre tout ce qu’ils font. Il reste toujours désagréable qu’on puisse voir votre écran même quand vous travaillez. Le but n’est cependant évidemment pas l’isolement. La situation idéale est celle où chacun possède sont « intimité » avec un espace de travail séparé. Cependant, elle dispose de multiples occasions pour être en contact et échanger avec les autres membres de l’équipe. Les études semblent désormais confirmer que l’Open Space peut nuire à la productivité s’il est mal utlisé. Celui-ci crée même dans de nombreux cas un mal-être chez les salariés. 

Faire preuve de souplesse sur le planning

Les employés ont évidemment tous une vie en dehors du travail et même au bureau ils continuent d’y penser. Inévitablement les vies personnelle et professionnelle vont parfois entrer en collision. Certains ont eu tendance à vouloir créer des frontières imperméables et à obliger chacun à vouloir suivre un rythme bien défini.

Pourtant, faire preuve de souplesse sur l’aménagement de l’emploi du temps, lorsque quelqu’un doit rentrer à la maison plus tôt, ou rester à la maison pour s’occuper d’un enfant malade, peut largement contribuer à son bien-être dans l’entreprise. Être flexible permet parfois de moduler efficacement son emploi du temps et peut restreindre la fatigue. Vouloir absolument et impérativement qu’un salarié vienne à une heure précise et finisse à une heure qui l’est tout autant n’est pas forcément une bonne solution pour la productivité. Surtout si vous n’y êtes pas obligé. Si vous faites preuve de trop de rigidité, vos employés seront également tentés d’aller voir ailleurs pour trouver un environnement plus souple. 

Créer un esprit d’équipe

La première étape pour créer un esprit d’équipe et de camaraderie dans une entreprise est de ne surtout pas opposer et mettre en concurrence vos salariés. Faites au contraire en sorte de ne pas les comparer et d’apprécier la contribution de chacun. Dans cette optique, les primes collectives sont à privilégier par rapport à celles liées aux performances individuelles. De la sorte, les meilleurs éléments seront plus enclins à partager leurs connaissances et leurs techniques de travail avec ceux qui arrivent ou qui connaissent plus de difficultés. Encouragez la socialisation entre les employés au bureau. En outre, si cela vous est possible, organisez des événements en dehors du travail pour renforcer les liens. 

Ne pas abuser des réunions

Les réunions doivent être suffisamment rares pour êtes utiles, mais surtout pour être appréciées. Certes, il faut favoriser les liens au sein de vos équipes, mais ce n’est pas une raison pour mettre constamment ensemble vos salariés par des réunions inutiles. Elles doivent être préparées en amont, faire l’objet d’un suivi et être efficaces. Personne n’est perdre du temps dans une réunion donc autant faire en sorte qu’elles se déroulent vite et bien.

Ce ne sont que quelques éléments qui contribuent au bien-être au travail et donc à la productivité mais qui demeure facile à mettre en place. Il existe une multitude d’autres facteurs à prendre en compte pour créer un environnement vraiment favorable.