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Comment aider vos salariés à surmonter leurs messages contraignants ?

Nous avons tous reçu une éducation mais celle-ci nous impose sa loi quand elle nous demande d’être parfait. Stress, anxiété, épuisement professionnel, ces maux souvent liés à la vie professionnelle peuvent toucher tout à chacun, de l’entrepreneur au manager en passant par le salarié.  Il n’y a rien de pire pour la performance des employés que ces maux du travail. Souvent liés à des causes extérieures/intérieures à l’entreprise, ils peuvent aussi être connectés aux messages contraignants, à des injonctions mentales qui nous viennent de l’enfance et qui nous poussent à adopter tel ou tel comportement. Afin que vos salariés ne connaissent pas ces situations et puissent exprimer toute la mesure de leur talent, il est important d’identifier « ces petites voix », de les comprendre et de les gérer le mieux possible. 

De par notre personnalité ou notre éducation, chacun adopte des drivers, également prénommés « petites voix » ou messages contraignants, des types de comportements façonnés dès l’enfance. Ils vont alors influencer notre façon de penser et de se comporter, notamment dans la vie professionnelle. Si nous maîtrisons ces illusions efficacement, elles nous aident à avancer dans divers projets. Dans le cas contraire, elles se transforment en contraintes inconscientes provoquant stress, mauvaises actions et découragement. Comment aider vos salariés à surmonter leurs messages contraignants ? 

En quoi consistent les messages contraignants ? 

Le concept des drivers a été inventé au cours des années 70 et 80 par Taïbi Kahler, psychologue et analyste transactionnel américain, via le modèle PCM (Process Communication Mode, outil de compréhension du fonctionnement des différentes parties de personnalité présentes chez l’humain, ndlr). Il a pu l’élaborer en partenariat avec la NASA, qui souhaitait préparer ses équipes d’astronautes à mieux travailler ensemble.

Le psychologue a ainsi identifié cinq messages mentaux : « sois parfait », « fais plaisir », « sois fort », « fais des efforts » et « dépêche-toi ». Il a ensuite démontré que si ces comportements sont utiles pour bien vivre sa vie personnelle et professionnelle, ils risquent de déboucher sur des comportements anxiogènes, si nous ne les canalisons pas . À l’aide d’un questionnaire qui repose sur une trentaine de questions, intitulé « test des petites voix », facilement accessibles sur Internet, vous pourrez découvrir les deux principaux messages contraignants de vos salariés. Si elles dépassent un score de 20 points, ces injonctions inconscientes peuvent vite devenir problématiques pour vos collaborateurs et l’entreprise. 

Les avantageux et les inconvénients des « petites voix »

« Sois parfait » 

Ce type de salarié est un bosseur, capable de réaliser de grandes choses. Il ne laissera rien au hasard, il saura planifier, envisager les moindres aspects, les tenants et aboutissants d’une tâche. Sérieux, responsable et autonome, il aura le sens de la mission. Efficace, il fera preuve d’esprit d’équipe avec ses collègues en relisant leur rapport et en les aidant sur leurs projets. Néanmoins poussé à son paroxysme, il pourra s’avérer trop perfectionniste et exigeant envers lui-même et les autres, favorisant son isolement. Il jugera son travail sur ce qui ne va pas, aura peur de faire la moindre erreur. De plus, il se concentrera sur le moindre détail, avec à la clé, un retard considérable sur ses autres dossiers. 

« Fais plaisir » 

Ce salarié répondra facilement aux sollicitations de son responsable et de ses collègues, sera doté d’une grande flexibilité et d’une personnalité altruiste, prêt à anticiper les besoins de son équipe. D’une nature agréable et attentionnée, il deviendra un élément indispensable pour la bonne ambiance de l’entreprise. Cependant au plus haut degré, il ne saura pas dire « non » et évitera le conflit par peur de déplaire et d’être rejeté. Submergé par les demandes des autres, il sera incapable de réaliser ses propres tâches, entraînant un sentiment d’insatisfaction et de frustration. 

« Sois fort » 

Cette personne sera capable de ne pas répercuter son stress sur les autres et de faire face aux situations de crise. Il aura l’ambition de s’attaquer à plusieurs projets en même temps pour se prouver qu’il peut les mener à bien. Pourtant au niveau supérieur, il se montrera méprisant, évitera de montrer ses faiblesses ou ses blessures en dépensant une énergie extrême pour les dissimuler. C’est le candidat idéal au burn out

« Dépêche-toi »

Cet employé réalisera un travail efficace, en temps et en heure. Très performant, même dans l’urgence, il fera avancer les projets et obtiendra des résultats rapidement. Tandis qu’au maximum, il se révélera pressant envers ses collaborateurs pour qu’il s’adapte à son rythme, provoquera du stress dans l’équipe et à force de faire les choses trop vite, fera de nombreuses erreurs. 

« Fais des efforts » 

Ce salarié est un travailleur acharné et scrupuleux, déployant une source d’énergie incroyable pour faire aboutir des projets, même dans un contexte difficile. Mais à un point culminant, il pourra facilement provoquer des problèmes et perturber l’entreprise, en rejetant la responsabilité de ses échecs sur les autres. Vite découragé et dispersé sans encouragement, il bâclera ses tâches et il se fatiguera facilement pour un résultat décevant.  

Les remèdes aux drivers 

Après avoir identifié et pris conscience des messages contraignants de vos salariés, il sera nécessaire de les accompagner pour qu’ils prennent conscience de leurs atouts, mais aussi de leurs faiblesses. Cela va ainsi permettre d’améliorer la performance de tous, d’éviter les sources de stress et de poser les bases d’un environnement serein.

Pour le salarié « fais plaisir », il est important de valoriser sa gentillesse, de le prendre au sérieux, avec respect, tout en lui faisant comprendre qu’il a le droit d’exprimer ses propres attentes et valeurs. Poussez-le à refuser ce qui ne lui convient pas et à privilégier son travail en priorité.

Pour le « sois parfait », montrez qu’il n’est pas possible de tout maîtriser seul, mettez en avant les bénéfices de son travail tout en lui précisant que tout le monde a le droit de faire des erreurs et que rien n’est parfait.

Pour la personne de type « sois fort », demandez-lui d’exprimer ses craintes et ses émotions, de s’accorder le bénéfice de faire confiance aux autres. Faites en sorte qu’il délègue et qu’il passe plus de temps à travailler en équipe.

Pour le salarié « dépêche-toi », pensez à lui confier des projets avec une marge de temps suffisante, et valorisez son temps de réflexion plutôt que son temps d’action. Allez à l’essentiel en lui précisant qu’il peut tout à fait être efficace sans se mettre la pression et qu’il a le droit de faire des pauses.

Quant à la personne « fais des efforts », soyez direct sur les objectifs qu’il doit entreprendre tout en lui demandant de prendre du plaisir dans ce qu’il fait. Soulignez qu’il n’a pas besoin de mettre autant d’énergie jusqu’au point de se rendre malade, précisez que ce qui fait aura tout autant de la valeur s’il le fait simplement et facilement. 

L’art de donner l’impression de tout savoir

Être dirigeant n’est pas une tâche facile. Non seulement vous devez prendre des décisions cruciales pour votre entreprise, mais vous devez également inspirer confiance et leadership à vos collaborateurs. Cependant, il y a des moments où même les dirigeants les plus expérimentés peuvent se sentir dépassés. C’est à ce moment-là que les superpouvoirs cachés des dirigeants entrent en jeu. 

Le sourcil froncé de la sagesse 

Le sourcil froncé de la sagesse est une arme redoutable que les dirigeants utilisent. Il permet de donner l’impression qu’ils sont profondément plongés dans la réflexion et l’analyse. Peu importe que leur esprit soit un véritable champ de bataille rempli de questions sans réponse. Un simple froncement de sourcil et une pause dramatique suffisent à projeter l’image d’une profonde sagesse et d’une réflexion intense. Les collaborateurs seront tellement impressionnés par cette expression de concentration. Ils ne soupçonneront jamais que le dirigeant est en réalité en train de se demander s’il a bien éteint le four avant de quitter la maison ce matin. Pour maximiser l’effet du sourcil froncé, certains dirigeants peuvent même se permettre de jeter un regard énigmatique vers l’horizon. Un oey comme s’ils étaient en train de contempler des vérités cosmiques insaisissables.

Le pouvoir de l’improvisation 

Un autre superpouvoir des dirigeants est leur capacité à improviser avec panache. Ceci est vrai même lorsque confrontés à une situation totalement inconnue ou à une question piège. Les dirigeants ont le don de formuler des réponses élégantes qui donnent l’impression qu’ils sont totalement dans leur élément. Ils peuvent parler avec assurance et conviction. Ceci, même s’ils sont en train de faire des suppositions ou de suivre leur instinct.

C’est l’art de la répartie instantanée et de l’adaptation rapide qui permet aux dirigeants de briller même dans les moments les plus délicats. Après tout, qui aurait pensé que « Je reviens vers vous avec une réponse détaillée dès que j’ai terminé ma séance de méditation matinale » pouvait être une réponse parfaite pour gagner du temps et impressionner son auditoire ? Les dirigeants les plus audacieux peuvent même se lancer dans des explications pseudo-scientifiques ou philosophiques. Pour cela, il suffit d’utiliser des termes complexes et des références obscures pour donner l’impression qu’ils maîtrisent parfaitement la situation.

L’art de la délégation 

Les dirigeants ont également un superpouvoir bien connu : l’art de la délégation. Lorsqu’ils se retrouvent face à une situation qu’ils ne comprennent pas ou qui les dépasse, ils ont la capacité de déléguer avec brio. En confiant la tâche à un expert ou à un membre compétent de leur équipe, ils peuvent donner l’impression qu’ils savent exactement comment gérer la situation. Ceci, même s’ils sont totalement perdus. Ils jouent habilement leur rôle de chef d’orchestre, dirigeant les talents et les compétences des autres pour résoudre les problèmes et atteindre les objectifs.

Après tout, pourquoi se tracasser lorsque vous pouvez simplement dire : « J’ai confiance en votre expertise pour résoudre ce défi complexe. Je vous laisse prendre les rênes et nous montrer la voie vers le succès » ? Les dirigeants peuvent également utiliser l’art de la délégation pour se donner l’illusion de tout savoir en se faisant régulièrement des briefings de dernière minute avant les réunions. Ils peuvent également poser des questions précises pour orienter les discussions vers les sujets sur lesquels ils sont plus à l’aise.

Le charme de la diversion

L’un des superpouvoirs les plus intrigants des dirigeants est leur capacité à détourner l’attention lorsqu’ils se sentent perdus. Au lieu de reconnaître leur ignorance sur un sujet donné, ils peuvent habillement changer de sujet. Ils peuvent également raconter une anecdote divertissante ou lancer une blague bien placée pour détourner l’attention de leur propre perplexité. Les collaborateurs peuvent être tellement charmés par leur présence et leur charisme qu’ils oublient momentanément la question initiale ou la confusion du dirigeant. Après tout, qui se soucie de savoir si le dirigeant sait réellement comment résoudre un problème complexe lorsqu’il peut captiver l’auditoire avec une histoire hilarante sur sa dernière aventure culinaire ? Les dirigeants peuvent même utiliser des techniques de diversion plus audacieuses, comme une danse improvisée ou une performance théâtrale, pour créer une ambiance légère et détendue, et éloigner l’attention de leur propre ignorance.

Les superpouvoirs cachés des dirigeants leur permettent de naviguer avec élégance dans des situations complexes, même lorsqu’ils sont totalement perdus. Grâce à des compétences telles que le sourcil froncé de la sagesse, l’improvisation, l’art de la délégation et le charme de la diversion, les dirigeants peuvent maintenir une image de confiance et de compétence, même dans les moments les plus délicats. Cependant, il est important de se rappeler que ces superpouvoirs doivent être utilisés avec prudence et modération. La sincérité, l’humilité et l’ouverture d’esprit restent des qualités essentielles pour un dirigeant efficace.

Imposer une formation : une bonne idée ?

La question, de savoir si les entreprises ont le pouvoir d’imposer une formation à leurs salariés de se former, peut se poser notamment si votre activité évolue. Décryptage des obligations des employeurs en matière de formation et des droits des salariés.

Les obligations de l’employeur en matière de formation

Les salariés ont le droit de bénéficier d’une formation adaptée à leur emploi et à leur évolution professionnelle. Ils peuvent exprimer leurs besoins en matière de formation et faire part de leur intérêt pour certaines formations spécifiques. Ils ne peuvent pas toutefois être contraints de suivre une formation contre leur gré, sauf si elle est prévue par un accord collectif ou une convention.
Selon le Code du travail, les entreprises ont cependant l’obligation de veiller à l’adaptation des salariés à leur poste de travail et de garantir leur employabilité. Par conséquent, cela signifie qu’elles doivent proposer des formations nécessaires à l’acquisition et au développement des compétences professionnelles de leurs salariés. Les formations peuvent être internes, dispensées par l’entreprise elle-même, ou externes, en faisant appel à des organismes spécialisés.

Le principe : l’accord entre l’employeur et le salarié

Lorsqu’il s’agit de formation, un accord mutuel entre l’employeur et le salarié est généralement nécessaire. Les entreprises peuvent encourager leurs salariés à se former en mettant en place des dispositifs incitatifs tels que des plans de développement des compétences, des avantages financiers ou des perspectives d’évolution de carrière. Néanmoins, il est important de souligner que l’accord du salarié reste primordial dans la majorité des cas. Il s’agit d’encourager ces derniers à se former. Il existe plusieurs bonnes pratiques si vous souhaitez motiver vos salariés à se former.

La valorisation de la formation au sein de l’entreprise

Les entreprises peuvent commencer par valoriser la formation en la considérant comme un investissement clé. En créant une culture d’apprentissage, elles montrent aux salariés que se former est essentiel pour leur développement professionnel et leur donne l’opportunité de rester compétitifs sur le marché du travail. Cela peut se traduire par des communications internes régulières mettant en avant les avantages de la formation, des témoignages de salariés ayant bénéficié de formations réussies, ou encore la nomination d’ambassadeurs de la formation au sein de l’entreprise.

La mise en place de plans de développement des compétences

Les entreprises peuvent élaborer des plans de développement des compétences pour leurs salariés. Ces plans, élaborés en concertation avec les employés, permettent d’identifier les besoins en formation individuels et collectifs. Ils définissent les compétences à acquérir ou à renforcer et proposent des actions concrètes pour y parvenir. Les salariés sont ainsi impliqués dans leur propre développement et voient la formation comme une opportunité d’évolution professionnelle.

L’offre de formations attractives et adaptées

Proposer des formations attractives et adaptées est un moyen efficace d’encourager les salariés à se former. Les entreprises peuvent s’assurer que les formations proposées répondent aux besoins réels des salariés et sont en adéquation avec les évolutions du marché. Elles peuvent également diversifier les formats de formation en offrant des sessions en ligne, des ateliers pratiques, des formations à la carte, ou encore des partenariats avec des instituts de renom. La variété des options permet aux salariés de choisir les formations qui correspondent le mieux à leurs intérêts et à leur emploi du temps.

Les incitations financières et les opportunités de carrière

Les entreprises peuvent encourager la formation en offrant des incitations financières, telles que le remboursement partiel ou total des frais de formation, des primes liées à l’obtention de certifications ou des augmentations de salaire en lien avec l’acquisition de nouvelles compétences. De plus, elles peuvent également proposer des opportunités de carrière aux salariés formés, en favorisant leur progression interne ou en les soutenant dans des projets à plus haute responsabilité. Ces perspectives motivent les salariés à se former qui considèrent la formation comme un moyen de se développer professionnellement.

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Les bonnes pratiques pour animer son réseau

Vous souhaitez développer votre réseau mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Retrouvez dans cet article les informations essentielles sur les bonnes pratiques à adopter pour intégrer, évoluer et animer son réseau.

L’essentiel de ce qu’il faut savoir sur le réseau

  • Un réseau est actif et rentable s’il comprend de 100 à 150 personnes. La quantité n’en fait pas la qualité. Qualité d’abord !
  • La fréquentation des clubs demande en général du temps. Vous n’aurez que rarement un retour immédiat car avant tout installer la confiance est la porte d’entrée à tout relationnel. Certaines personnes seront parfois peu enclines à vous donner le nom de leur contact s’ils ressentent que votre présence n’est liée qu’à un intérêt business
  • Comme vous, les autres participants viennent pour nouer des contacts, développer leur visibilité et se ressourcer. Nombreux sont ceux qui ne sont pas là pour vendre leurs produits ou services. Certains viennent pour avoir l’opportunité d’échanger et de dialoguer dans un cadre extérieur à leur entreprise et pour sortir de leur isolement de dirigeant.
  • Les détails ont leur importance ! Votre apparence joue énormément au sein des réseaux puisqu’il s’agit de l’image que vous donnez. La négligence ou le laisser-aller, sous prétexte de donner une image cool, ne doivent pas être au rendez-vous.
  • Les contacts lors des évènements doivent être courts et porteurs de sens afin de vous offrir l’opportunité de rencontrer le maximum de personnes. Il ne s’agit pas de rester toute la soirée avec la même personne. Ainsi, il est considéré qu’à partir de 10 minutes, vous pouvez avoir le sentiment qu’on vous mange du temps et inversement. Il arrive parfois qu’une personne vous accapare et vous empêche de voir d’autres participants. Apprenez à en prendre congé par des phrases polies que vous aurez préparées en amont.

Ce que vous devez faire

Pour commencer, vous pouvez lister vos contacts en les répartissant par catégories socioprofessionnelles. Cela vous permettra de déterminer facilement les points forts et faibles de votre carnet d’adresses. Dressez ensuite la liste de tout ce que vous pouvez vous-même apporter afin de ne pas être catalogué comme un opportuniste ou de le devenir. Une fois vos objectifs fixés, vous pouvez cibler un club d’affaires en fonction de vos valeurs, vos centres d’intérêt ou votre secteur de business. Cette phase est primordiale et la sélection d’un club mal adapté à vos aspirations peut entraîner une perte de temps considérable.

Ne vous contentez pas de vous inscrire, impliquez-vous dans un ou deux clubs d’affaires. Dans la mesure du possible, faites vous coopter et si vous ne connaissez personne. Par ailleurs, sachez que votre comportement influera sur la qualité de vos échanges. Si vous ne savez pas quel club choisir, donnez-vous un délai de deux semaines à trois mois pour choisir votre club avant de vous engager tête baissée. Une fois que vous appartenez à un réseau, n’oubliez pas de faire régulièrement le point sur vos rencontres et de tenir vos engagements.

Lors de vos échanges, les bonnes pratiques

Pour engager une conversation, rien de plus facile. Deux méthodes de base qui ont déjà fait leurs preuves. D’abord, la méthode du novice où vous vous informez sur le réseau et son fonctionnement notamment si c’est la première fois que vous y participez. La méthode de l’expert qui s’est enquis avant la rencontre d’informations sur son interlocuteur et qui l’aborde avec une phrase du type : « Je suis heureux de vous rencontrer parce… »

  • N’oubliez pas que vous avez deux oreilles et une seule bouche. Passez donc 1 / 3 de votre temps à délivrer des informations utiles et les 2 / 3 à écouter votre interlocuteur. Il ne s’agit pas forcément de vous valoriser mais aussi de valoriser votre interlocuteur afin qu’il soit enclin à partager avec vous et en conséquence vous transmettre son expérience ou des informations utiles.
  • Évitez aussi de nuire à votre image en imposant de manière ostentatoire vos idées mais suggérez-les. Laissez le choix à votre interlocuteur de les accepter, de les réfuter ou de s’y opposer. De la même manière, la critique et la plainte n’attirent personne et créent des relations délétères. Vous l’aurez compris, vos convictions doivent être évoquées à bon escient et en tenant compte de la raison d’être du réseau.
  • La politesse tient un rôle tout particulier dans les réseaux. Vous devrez préparer quelques phrases pour vous immiscer dans des conversations ou pour faire vos demandes notamment si elles sont intéressées. Il s’agira alors de le faire en douceur. Enfin celle-ci inclut votre réaction post conférence. N’hésitez pas à envoyer sous 24 h une réponse à un email de salutations ou encore ce que vous vous êtes engagé à faire. 

L’entrepreneuriat pour l’indépendance financière 

Dans le monde en constante évolution d’aujourd’hui, de plus en plus de personnes recherchent des moyens de prendre leur destin en main et de réaliser leurs aspirations professionnelles. L’entrepreneuriat émerge comme une voie attrayante pour atteindre l’indépendance financière, diversifier les sources de revenus et créer la liberté professionnelle. Dans cet article, nous allons explorer comment l’entrepreneuriat peut offrir ces opportunités et les avantages qu’il apporte aux individus audacieux qui se lancent dans cette aventure entrepreneuriale.

L’indépendance financière par l’entrepreneuriat 

L’entrepreneuriat offre aux individus la possibilité de devenir financièrement indépendants en créant leur propre entreprise et en développant des sources de revenus durables. Contrairement à un emploi traditionnel, où les revenus sont souvent limités par un salaire fixe, les entrepreneurs ont la liberté de déterminer leur propre valeur et de tirer profit de leurs efforts. Dans un emploi traditionnel, vous pouvez être assigné à un poste qui, souvent, n’utilise pas toutes vos capacités. Si vous vous lancez dans l’entreprenariat, vous allez pouvoir non seulement utiliser toutes vos compétences mais aussi en acquérir d’autre. Celles-ci vous feront passer d’un « simple » emploi à tâches souvent répétitives à un emploi de manager aux multitâches. Vous allez quitter le carcan de l’emploi qui dépend d’une fiche « Job » à un emploi qui va vous permettre d’utiliser votre plein potentiel.

En identifiant des opportunités commerciales, en créant des produits ou services innovants et en satisfaisant les besoins des clients, les entrepreneurs peuvent générer des revenus significatifs et progresser vers l’indépendance financière.

L’indépendance financière permet aux entrepreneurs de se libérer des contraintes financières. Elle permet également de prendre des décisions basées sur leurs objectifs personnels plutôt que sur des considérations purement économiques. Cela peut inclure des choix de vie tels que travailler à temps partiel, prendre des congés prolongés ou se consacrer à des projets passionnants. Ceci, sans craindre une diminution significative de leurs revenus. L’entrepreneuriat offre une voie vers la réalisation de ses aspirations financières. Il offre aussi une plus grande autonomie et un contrôle accru sur sa propre carrière.

La diversification des sources de revenus 

L’entrepreneuriat offre également la possibilité de diversifier les sources de revenus. En créant une entreprise, les entrepreneurs peuvent développer plusieurs lignes de produits ou services. Ils peuvent également cibler différents marchés et explorer de nouvelles opportunités commerciales. Cette diversification permet de réduire les risques financiers liés à la dépendance d’une seule source de revenus. Elle crée une stabilité financière à long terme. De plus, les entrepreneurs peuvent exploiter leurs compétences et leurs connaissances dans différents domaines pour maximiser leurs opportunités de revenus.

La diversification des sources de revenus permet aux entrepreneurs de faire face aux fluctuations économiques et aux changements de demande sur le marché. Par exemple, si une source de revenus connaît une baisse temporaire, d’autres sources de revenus peuvent compenser. Cela offre une protection financière et une flexibilité accrue pour faire face aux défis et aux opportunités qui se présentent.

La liberté professionnelle 

L’un des avantages les plus attrayants de l’entrepreneuriat est la liberté professionnelle qu’il offre. Les entrepreneurs ont la possibilité de créer leur propre emploi du temps, de choisir les projets sur lesquels ils travaillent. Ils peuvent définir, par ailleurs, leur propre vision pour leur entreprise. Cette flexibilité leur permet de concilier vie professionnelle et vie personnelle, de poursuivre leurs passions et de créer un équilibre harmonieux entre travail et vie privée. En prenant les rênes de leur carrière, les entrepreneurs peuvent façonner leur propre destin professionnel. Ainsi, ils trouvent une satisfaction plus profonde dans leur travail.

La liberté professionnelle permet aux entrepreneurs de se libérer des contraintes d’un emploi traditionnel. On pensera notamment aux horaires rigides, la hiérarchie bureaucratique et aux tâches monotones ainsi que la dépendance du bon vouloir du chef de service. Ils ont la possibilité de travailler sur des projets qui les passionnent, de prendre des décisions créatives et d’avoir un impact direct sur les résultats. Cette autonomie professionnelle peut être extrêmement gratifiante et apporter un sentiment d’accomplissement et de motivation supplémentaire.

Conclusion 

L’entrepreneuriat représente une voie prometteuse vers l’indépendance financière, la diversification des sources de revenus et la liberté professionnelle. En tant qu’entrepreneur, vous avez la possibilité de créer votre propre succès. Définissez vos propres objectifs et de bâtissez une entreprise qui vous ressemble. Cependant, il est important de noter que l’entrepreneuriat comporte également des défis et des risques. Il faut faire preuve de détermination, de résilience et de capacité d’adaptation pour surmonter les obstacles et réussir dans ce domaine compétitif. Avec une planification stratégique, une recherche approfondie, un engagement envers l’excellence et une passion pour ce que vous faites, vous pouvez réaliser vos rêves d’indépendance financière et de liberté professionnelle grâce à l’entrepreneuriat.

Les stratégies de croissance pour les startups 

Dans le monde compétitif des startups, la croissance est souvent le Saint Graal. Les entrepreneurs cherchent continuellement des moyens de développer leur entreprise rapidement et efficacement. Dans cet article, nous explorerons les différentes stratégies de croissance pour les startups, telles que l’expansion géographique, l’acquisition de clients, la diversification du produit, la collaboration avec d’autres entreprises, et bien plus encore. Nous discuterons des avantages et des risques associés à chaque approche, tout en soulignant l’importance d’une analyse approfondie et d’une planification stratégique pour maximiser les chances de succès.

L’expansion géographique, une stratégie évidente

L’expansion géographique est une stratégie évidente pour les startups qui souhaitent étendre leur présence sur de nouveaux marchés. Cela peut impliquer l’ouverture de succursales dans d’autres villes ou pays. Pensez également à l’établissement de partenariats locaux ou même l’expansion virtuelle à travers le commerce électronique. Les avantages de cette approche résident dans l’augmentation potentielle de la clientèle, l’accès à de nouvelles opportunités commerciales, la diversification des risques et l’amélioration de la marque en tant qu’entreprise mondiale. 

Cependant, il y a aussi des défis à relever, tels que la compréhension des différences culturelles, la gestion de la logistique à distance et l’adaptation aux réglementations locales. Ainsi nombre de start-up en utilisant les plateformes Amazon ou Cdiscount ont pu développer leurs business dans l’hexagone mais aussi dans le monde entier. Mano Mano a proposé à de nombreux acteurs du bricolage de développer leur clientèle et dans toutes les régions de France.

L’acquisition de clients 

Acquérir de nouveaux clients est essentiel pour la croissance d’une startup. Cela peut être réalisé grâce à des campagnes marketing ciblées, des stratégies de référencement efficaces, la mise en place de programmes de parrainage ou encore des partenariats stratégiques. L’avantage de cette approche est qu’elle permet d’élargir rapidement la base de clients, de générer des revenus supplémentaires et d’améliorer la notoriété de la marque. Cependant, il est important de veiller à la qualité des clients acquis, afin de garantir leur fidélité et leur rentabilité à long terme..

La fidélisation des clients

La fidélisation des clients est une stratégie essentielle pour assurer la croissance d’une entreprise. En mettant l’accent sur la satisfaction et la fidélité des clients existants, les entreprises peuvent non seulement garantir des revenus réguliers, mais aussi stimuler leur expansion. Pour atteindre cet objectif, il est crucial d’offrir une expérience client exceptionnelle à chaque interaction. Cela implique de comprendre les besoins et les attentes des clients, d’établir des relations solides et de fournir un service de qualité. En fidélisant les clients, les entreprises peuvent bénéficier d’une clientèle fidèle qui non seulement reviendra régulièrement, mais recommandera également leurs produits ou services à d’autres. 

De plus, la fidélisation des clients permet de réduire les coûts liés à l’acquisition de nouveaux clients, car il est plus rentable de conserver un client existant que d’en attirer un nouveau. En investissant dans des programmes de fidélité, des offres spéciales et une communication proactive, les entreprises peuvent renforcer les liens avec leurs clients et les encourager à rester fidèles à leur marque. En fin de compte, la fidélisation des clients crée un cercle vertueux où des clients satisfaits et fidèles génèrent une croissance organique et durable pour l’entreprise.

La diversification du produit 

La diversification du produit consiste à élargir la gamme de produits ou de services proposés par une startup. Cela peut se faire en ajoutant de nouvelles fonctionnalités, en développant des produits complémentaires ou en explorant de nouveaux secteurs d’activité. Cette approche permet de répondre aux besoins changeants des clients, de stimuler les ventes, de se différencier de la concurrence et d’explorer de nouvelles opportunités de croissance. Toutefois, la diversification du produit comporte également des risques, tels que la dilution de la marque, la complexité de gestion, le besoin de compétences supplémentaires et la nécessité de bien comprendre les attentes du marché. Nous examinerons les stratégies de diversification du produit utilisées par des startups célèbres et partagerons des conseils pour réussir cette étape importante.

Les partenariats et les collaborations 

Les partenariats et les collaborations stratégiques offrent aux startups la possibilité de profiter des compétences, des ressources et du réseau d’autres entreprises. Cela peut prendre la forme de co-développement de produits, de co-marketing, de partage des canaux de distribution ou même de fusion/acquisition. Les avantages de cette approche résident dans la complémentarité des compétences, l’élargissement de la portée, l’accès à de nouveaux marchés et l’accélération de la croissance. Cependant, il est essentiel de trouver des partenaires compatibles, de bien gérer les relations et de définir clairement les objectifs et les responsabilités de chaque partie. Nous présenterons des exemples inspirants de startups qui ont réussi grâce à des partenariats stratégiques bien pensés et fournirons des conseils pour naviguer dans ce paysage complexe. 

Ainsi, lors d’évènements comme le salon de l’automobile, vous pouvez faire parfois des partenariats. Par exemple, celui établi avec l’entreprise Sporeo pour délivrer des teeshirts ou bien les vélos qui associent des entreprises Zenride.

Les stratégies de croissance offrent aux startups de multiples opportunités pour accélérer leur succès. Que ce soit par le biais de l’expansion géographique, de l’acquisition de clients, de la diversification du produit ou des partenariats, chaque approche présente des avantages et des risques spécifiques. Il est important pour les entrepreneurs de prendre le temps d’analyser chaque option, d’évaluer leur compatibilité avec leur entreprise et de développer une stratégie claire et adaptée. Une planification stratégique solide, une exécution minutieuse, une flexibilité et une capacité d’adaptation seront les clés pour tirer pleinement parti de ces stratégies de croissance et conduire votre startup vers de nouveaux sommets.

Le manager de proximité : une personne avant tout impliquée

Le manager de proximité occupe une mission clef dans l’entreprise. Souvent décrit comme ayant plusieurs rôles, il est dans ces périodes de changements dues à la mondialisation, aux nouvelles technologies aux prises des incertitudes et des angoisses. En effet, il est conscient de l’impact qu’il peut avoir aussi bien envers l’entreprise que de ses équipes. Focus sur cette mission complexe qui a subi de nombreux changements depuis la crise sanitaire.

Dans une étude Talentsoft – OpinionWay réalisée en mai 2021, on constate qu’une nouvelle relation s’est établie entre le manager de proximité et le collaborateur. Avec le télétravail imposé, le management à distance et la méthode hybride (une partie en présentiel, une partie à distance), l’organisation du travail rencontre un véritable tsunami depuis 2020.

Les principales tendances :

  • 81 % des dirigeants d’entreprise qui pratiquent le télétravail considèrent que les managers de proximité ont su adapter leur mode de management au travail à distance. En revanche, 70% des collaborateurs le pensent.
  • 76 % des dirigeants prétendent avoir davantage associé les managers de proximité aux décisions stratégiques.
  • 72 % des dirigeants pensent que le rôle des managers de proximité a évolué vers plus d’accompagnement et de coaching. En revanche 40 % des collaborateurs le pensent.
  • 8 dirigeants sur 10 affichent leur volonté de capitaliser sur les soft skills de leurs managers. 60 % des collaborateurs considèrent ces compétences transversales comme complexes.

Une vision différente

La différence de l’image entre les dirigeants et les encadrés à propos du manager de proximité est fort significative.

Les dirigeants

  • les dirigeants recherchent d’abord des capacités à motiver les troupes (90 %), de bon organisateur de la production (89 %), de disponibilité auprès des équipes (86 %), de partage d’expertise métier avec les équipes (85 %) et d’attention vis-à-vis de la qualité de vie au travail (85 %).

Les encadrés

  • les encadrés 53% considèrent que la première des qualités requises des managers de proximité est l’attention portée à la QVT (sous l’angle du respect de l’équilibre vie pro/vie privée et bien-être physique et mentale). La capacité de stimuler les équipes arrive au deuxième rang (51 %) puis la disponibilité (45 %). La « souplesse » est aussi une valeur importante en ce qui concerne 38 % des encadrés. Puis la « bonne organisation de la production » arrive en cinquième position.

La crise COVID, un réel impact

Avec la crise Covid-19, les collaborateurs ont une approche différente selon l’environnement familial et la situation économique. Certains ont vécu une véritable remise en question.

Soft skills, indispensables aux managers de proximité

  • Du côté des dirigeants interrogés, l’aptitude de prendre des décisions est primordiale. Puis « l’intelligence relationnelle » arrive en second plan de très près (citée dans 56 % des cas et soulignée dans 26 % des cas). A un niveau quasi-identique, la gestion du temps et la culture du feedback apparaissent comme des volets importants dans les soft skills. La créativité pointe en cinquième place (citée dans 31 % des cas et comme la première dans 8 % des cas).
  • Du côté des encadrés, c’est l’intelligence relationnelle qui prime tandis que la prise de décision occupe la deuxième place. La gestion du temps est également bien positionnée dans ce versant du panel (citée dans 40 % des cas, 12 % la promouvant en qualité majeure). La culture du feedback est bien perçue également (citée à 41 % dont 11 % la juge importante). En cinquième position, c’est l’intelligence émotionnelle qui se distingue (citée dans 38 % des cas et 12 % la considérant comme une valeur essentielle).

Méthodologie de l’étude OpinionWay – Talentsoft

  • Echantillon de 300 dirigeants d’entreprise et de 610 salariés encadrés en France. Tous les répondants travaillent dans des entreprises du secteur privé de 50 salariés et plus, avril 2021.

Langage corporel : quand un sourcil levé en dit plus que mille mots !

En tant que dirigeant, votre langage corporel est aussi important que vos paroles. Chaque mouvement, chaque geste peut transmettre des messages subtils à votre équipe et à ceux qui vous entourent. Préparez-vous à découvrir une nouvelle dimension de la communication non verbale, où un sourcil levé, un regard furtif ou un haussement d’épaules peuvent en dire plus que mille mots. 

Le sourcil levé, le signe de perplexité

Le sourcil levé est l’un des outils les plus polyvalents du langage corporel du dirigeant. Il peut exprimer l’étonnement, le doute, voire l’incrédulité face à une proposition farfelue. Imaginez-vous en réunion, votre collègue présente une idée audacieuse. Vous levez subrepticement un sourcil, donnant ainsi le signal discret que quelque chose ne va pas. C’est un moyen subtil de faire passer votre message sans même ouvrir la bouche. Mais attention, le sourcil levé peut également être interprété comme un signe d’approbation. Surtout, si vous le faites avec un sourire narquois. C’est là que réside toute la subtilité du langage corporel du dirigeant.

Le regard furtif, l’indice de nervosité 

Le regard furtif est un classique du langage corporel du dirigeant lorsqu’il se sent piégé ou mal à l’aise. Vous êtes en plein discours et soudain, votre regard commence à errer autour de la pièce. Vous évitez soigneusement le contact visuel direct avec votre auditoire. C’est un signe révélateur de votre nervosité et de votre désir de trouver une issue de secours. Vos yeux se posent brièvement sur la porte, sur votre montre, sur n’importe quoi sauf sur les visages attentifs qui vous entourent. Ce regard furtif est également utilisé lorsque vous êtes confronté à une question embarrassante. Vous regardez rapidement à gauche, à droite. Vous espérez que quelqu’un d’autre prendra la parole et vous sortira de ce mauvais pas. Le regard furtif est une danse délicate entre la vérité et l’évitement, un pas de danse que tous les dirigeants connaissent bien.

Le haussement d’épaules, l’art du mystère 

Le haussement d’épaules est l’un des gestes les plus puissants du langage corporel du dirigeant. Il peut signifier tellement de choses différentes selon le contexte. Imaginez la scène : un journaliste vous demande des détails sur une récente controverse dans votre entreprise et vous répondez d’un haussement d’épaules nonchalant. C’est un moyen subtil de dire : « Eh bien, ces choses arrivent, que voulez-vous que je fasse ? » Vous laissez ainsi planer un mystère, donnant aux autres l’impression que vous en savez plus que vous ne le dites. 

C’est une technique couramment utilisée pour éviter les réponses directes et garder une aura de mystère. Mais attention, un haussement d’épaules trop fréquent peut donner l’impression que vous n’êtes pas impliqué ou que vous ne vous souciez pas des problèmes qui se posent. Il est donc important de doser habilement vos haussements d’épaules pour maintenir l’équilibre entre mystère et engagement.

Le sourire en coin, le signe de complicité

Le sourire en coin est un autre élément clé du langage corporel du dirigeant. C’est un sourire subtil qui apparaît au coin de vos lèvres lorsque vous partagez une pensée ou une blague intérieure avec un collègue proche. C’est un signe de complicité qui montre que vous êtes sur la même longueur d’onde, que vous partagez une connexion spéciale. 

Imaginez la scène : vous êtes assis lors d’une réunion ennuyeuse et interminable, et soudain, votre regard croise celui de votre partenaire de confiance. Un sourire en coin se dessine sur vos visages, un sourire qui dit : « On est dans la même galère, mais on s’en sortira ensemble ». C’est un moyen subtil de communiquer sans mots et de renforcer les liens entre vous et votre collègue. Mais rappelez-vous, le sourire en coin doit rester discret, sinon vous risquez de provoquer des soupçons ou de faire naître des rumeurs dans l’entreprise. Utilisez-le avec parcimonie et seulement lorsque vous êtes sûr d’avoir un allié complice à vos côtés.

Le langage corporel du dirigeant est un art subtil, un jeu de signaux et de gestes qui complète les mots prononcés. Le sourcil levé, le regard furtif, le haussement d’épaules et le sourire en coin font partie de cet arsenal d’expressions qui permettent aux dirigeants de communiquer sans dire un mot. Avec humour et finesse, ces expressions peuvent être utilisées pour exprimer l’étonnement, la nervosité, le mystère et la complicité. 

Sur quoi former vos salariés ?

Il est essentiel de choisir des programmes de formation pertinents qui répondent aux besoins spécifiques des salariés. Cependant, ils doivent être alignés sur les objectifs de l’entreprise. Découvrons comment les entreprises parviennent à déterminer les plus adéquats pour former leurs salariés, afin d’optimiser leur développement professionnel et leur performance.

Analyse approfondie des besoins

La première étape dans la détermination des formations utiles consiste à réaliser une analyse approfondie des besoins. Les entreprises mènent des évaluations des compétences actuelles des salariés et identifient les lacunes à combler. Cela peut se faire par le biais d’entretiens individuels, de questionnaires ou d’évaluations de performance. Cette évaluation permet de cibler les domaines dans lesquels les salariés ont besoin de consolider leurs compétences ou d’acquérir de nouvelles connaissances.

Consulter simplement vos salariés

Une autre approche efficace consiste à consulter les salariés eux-mêmes. Leur opinion et leurs aspirations professionnelles sont précieuses pour déterminer les formations qui répondent à leurs attentes. Les entreprises peuvent organiser des sessions de feedback ou des enquêtes anonymes pour recueillir les préférences et les besoins des salariés en matière de développement professionnel. Cette démarche participative renforce l’engagement des salariés de leur propre croissance . Elle permet de plus de personnaliser les formations en fonction de leurs intérêts et de leurs objectifs individuels.

Une veille sectorielle

Les entreprises s’appuient également sur leur connaissance du marché et des tendances sectorielles pour déterminer les formations pertinentes. En surveillant les évolutions technologiques, les avancées réglementaires ou les nouvelles pratiques professionnelles, elles identifient les compétences émergentes et les domaines en demande. Cette approche proactive permet d’anticiper les besoins futurs et de préparer les salariés à relever les défis à venir. La collaboration avec des experts du domaine peut également être précieuse pour déterminer les formations utiles. Les entreprises peuvent faire appel à des consultants, des formateurs externes ou des partenaires spécialisés pour obtenir des conseils et des recommandations. Ces experts apportent une expertise et une vision extérieure. Ainsi, elles aident les entreprises à identifier les compétences clés à développer et les méthodes de formation les plus efficaces.

Un retour d’expérience interne

Les entreprises peuvent tirer parti des retours d’expérience internes pour évaluer l’efficacité des formations antérieures. En analysant les résultats obtenus à l’issue de formations précédentes, les entreprises peuvent cerner celles qui ont eu le plus d’impact sur les performances des salariés. Elles peuvent également solliciter les retours des salariés sur les formations qu’ils ont suivies, en évaluant leur satisfaction et l’applicabilité des connaissances acquises dans leur travail quotidien. N’oubliez pas de garder à l’esprit que l’utilisation des données et des technologies de suivi peut contribuer à déterminer les formations à mettre en place. Les entreprises peuvent collecter des données sur les compétences des salariés qui pourront servir lors des réorganisations des équipes. 

Pourquoi savoir se remettre en cause est une qualité première d’un entrepreneur ?

Se remettre en cause, s’avère difficile même souvent très difficile. Après avoir fait de multiples efforts, il arrive que les certitudes de l’entrepreneur se transforment en inquiétudes car bouleversées par une innovation, par des relations avec les équipes et de multiples facteurs qui au départ se révélaient idylliques et qui se transforment en conflits. La remise en question, elle ne peut passer que par l’écoute des autres mais sans jugement, sans le prisme de nos propres préférences et de notre confort. Rien n’est pire que d’être convaincu d’avoir raison. Certes on peut avoir raison mais avoir raison n’est pas une valeur en soi si elle est détachée du marché et de la cohésion des équipes.

L’entrepreneuriat s’apparente le plus souvent à une navigation en eaux vives ! Or, les méandres de ce long fleuve, pas vraiment tranquille, alternent calme et remous. Aussi, pour mener sa barque à bon port, le jeune entrepreneur doit faire preuve d’une grande souplesse d’esprit. Qu’il s’agisse de la structure même du projet ou de sa posture vis-à-vis de ses différents partenaires, celui-ci doit être capable de se remettre en cause de manière permanente et rapide. Une qualité essentielle, à cultiver tout au long de sa vie d’entrepreneur.

L’important est de ne jamais cesser de se remettre en question. Ne perdez jamais une sainte curiosité.

Albert Einstein

Se remettre en cause pour s’adapter aux réalités

Se lancer dans l’entrepreneuriat implique d’avoir un projet précis et une certaine idée initiale quant à la manière de le concrétiser. Ainsi, fort de ce postulat, le jeune entrepreneur aborde sa création d’entreprise en progressant pas à pas et en sollicitant des partenaires de toutes sortes : incubateurs, tuteurs, établissements bancaires, partenaires industriels ou commerciaux, collaborateurs et clients potentiels. En conséquence, cette phase de création s’apparente à un parcours initiatique qui va forger le chef d’entreprise en devenir. Très vite, le jeune entrepreneur va se rendre compte qu’il y a loin de la théorie à la pratique et que rien ne se passe comme prévu ! Loin d’être dramatique, ce constat résulte simplement des réalités de l’entrepreneuriat d’aujourd’hui qui s’exprime dans un monde en évolution rapide et constante.

Pour franchir chaque remous et tourbillons de ce parcours mouvementé, l’entrepreneur doit ajouter à son inébranlable persévérance une grande ouverture d’esprit et une forte capacité d’évolution. D’ailleurs, il s’agit non seulement de savoir remettre en cause des choix et des directions initiales devenus inopportuns que d’être capable d’adapter avec justesse son attitude et sa posture avec ses différents partenaires.

La capacité à se remettre en cause est mère de l’adaptation. En fait, c’est un ressort au cœur de l’entrepreneuriat : adapté au marché, adapté à la législation, adapté à la mondialisation, adapté à l’environnement… Une liste non exhaustive qui révèle simplement que l’entrepreneur ne peut réussir qu’en étant constamment en phase avec les réalités du monde qui l’entoure.

Un rêveur pragmatique

Les entrepreneurs sont à la base des rêveurs ! Quel que soit leur projet et le secteur dans lequel ils s’expriment, ils visent tous à une échelle plus ou moins grande à modifier l’ordre établi, à apporter quelque chose de neuf, à changer une petite voire une grande part du monde ! D’Henri Ford à Steve Jobs en passant par Eiffel ou Dassault, tous les grands entrepreneurs ont rêvé un monde différent de celui qu’ils connaissaient ! L’entrepreneur est un rêveur particulier : il agit ! Il cherche à concrétiser ses rêves quel qu’en soit le prix ! Il y met toute sa passion et toute son énergie. Cette détermination à aboutir le rend très vite pragmatique. Confrontés aux entraves, aux contraintes administratives, à l’immobilisme de la plupart de ceux qui l’entourent, il se caractérise par son agilité à contourner les obstacles et à coller aux évolutions du monde.

Ce rêveur pragmatique a l’art de la remise en question permanente. Il anticipe souvent le monde de demain et il sait refuser les dogmes et brûler ses idoles ! Il se remet en cause en permanence pour adapter son chemin et son offre aux réalités. La tête dans les nuages mais les pieds bien sur terre !

Réfléchissez constamment à la manière dont vous pourriez améliorer les choses et vous remettre en question.

Elon Musk