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Fiscalité : évitons de se tromper de prix !

Le commerçant doit déterminer si la marge qu’il constate sur les produits qu’il propose est suffisante pour « gagner sa vie ».  L’un des premiers aspects à considérer est la rentabilité de votre entreprise. Fixer un prix trop bas peut sembler une stratégie pour attirer rapidement des clients. Cependant, cela peut avoir l’effet inverse en réduisant vos marges bénéficiaires. Surtout, il convient de se pencher sur la rentabilité. À ce titre, il convient de se rappeler les principes, simples, de calcul de sa marge bénéficiaire.

Le calcul à réaliser

Lorsque l’on vend un produit, la marge nette est la différence entre le prix d’achat, les frais fixes d’exploitation et le prix de vente. À ce stade, il ne faut pas omettre que le prix de vente est un prix avec la TVA. 

Dès lors, si le chef d’entreprise souhaite gagner 10 % de marge bénéficiaire comparée à son prix de vente hors taxes, et qu’il a 40 % de charges fixes, le coefficient achat/vente qu’il doit appliquer se détermine comme suit :

Prix d’achat + frais fixes + marges = prix de vente hors taxes + Tva = prix de vente toutes taxes

Exemple 

60 (prix achat) + 40 (frais fixes) + 11 (marge) = 111 (prix HTVA) + 19,6 (TVA) = 130,6

Coefficient achat/vente = 130,6/60 = 2,17

A noter 

Le rappel de la décomposition de la formation du prix de vente pourrait permettre d’éviter nombres de déconvenues constatés auprès des chefs d’entreprises de TPE qui, parfois, oublient un paramètre dans leur calcul. N’hésitez pas à vous faire aider par un expert-comptable. Celui-ci pourra vous assister pour mettre en place un tableau de détermination de vos prix de ventes les plus courants.

La perception de la valeur

Une fois ce calcul réalisé, il ne faut pas oublier de prendre en compte la perception de la valeur dans la fixation du prix. Si votre produit ou service est perçu comme offrant une grande valeur, les clients seront prêts à payer un prix plus élevé. Cependant, si le prix est trop élevé par rapport à la valeur perçue, vous risquez de décourager les clients potentiels. N’hésitez pas à faire une étude de marché approfondie ou à prendre les feedbacks de vos clients. Cela vous aidera à voir la perception de votre offre par le marché.

Aussi, analysez attentivement la concurrence et positionnez-vous stratégiquement par rapport à elle. Fixer un prix sans tenir compte de ce que font vos concurrents peut vous laisser vulnérable sur le marché. Vous devez considérer si vous voulez vous positionner comme une option haut de gamme, une alternative économique, ou quelque chose entre les deux. Votre prix doit refléter votre positionnement tout en restant compétitif.

Révisions et adaptations

Une fois ces étapes réalisées, prenez en compte que la fixation du prix n’est pas une décision figée. Vous devez être prêt à réviser et à adapter vos prix au fil du temps. Les changements dans l’économie, la demande du marché, la concurrence ou même les coûts de production peuvent justifier une réévaluation périodique de vos tarifs. Soyez flexible et réactif pour rester compétitif et maintenir votre rentabilité.

Que faire quand ton cerveau est en grève ?

Il arrive parfois que le cerveau, cette machine complexe qui dirige nos pensées, nos émotions et nos actions, semble entrer en grève. Les journées où la créativité est épuisée, où la concentration s’évapore et où les idées se font rares, peuvent être frustrantes. Cependant, il existe des moyens de redynamiser notre cerveau et de surmonter ces moments de blocage mental. Explorons en détail quelques stratégies pour faire face quand ton cerveau est en grève cérébrale et retrouver une productivité optimale.

Faire une pause réparatrice

C’est la base. Lorsque le cerveau refuse de coopérer, il est essentiel de reconnaître le besoin de faire une pause. S’acharner à essayer de travailler lorsque l’esprit est fatigué peut aggraver la situation. Notre cerveau fonctionne mieux lorsque nous lui accordons des moments de récupération. Prenez le temps de vous déconnecter, de vous détendre et de vous ressourcer. Une courte promenade à l’extérieur, quelques exercices de respiration profonde ou même une sieste courte peuvent aider à rafraîchir l’esprit. En relâchant la pression, vous préparez votre cerveau à aborder les défis avec une nouvelle perspective.

Pratiquer la méditation et la pleine conscience

La méditation et la pleine conscience sont des techniques qui peuvent aider à réduire le stress et à recentrer l’esprit. Prendre quelques minutes chaque jour pour méditer peut améliorer la clarté mentale et favoriser une pensée plus créative. Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Laissez les pensées passer sans les juger. Des applications et des ressources en ligne sont disponibles pour guider les débutants dans cette pratique bénéfique. La méditation régulière peut renforcer les connexions neuronales et renouveler votre capacité à penser de manière claire et concentrée.

Faire d’autres tâches 

Certaines tâches de votre emploi du temps ne nécessitent pas forcément de vous concentrer pleinement. Vous devrez de toute manière les effectuer alors autant ne pas perdre de temps. Par exemple, vous pouvez vous attelez à faire les tâches ingrates comme le ménage ou encore du jardinage. Vous pouvez également réaliser la partie de vos tâches que vous trouvez généralement redondantes ou rébarbatives. Même si ce n’était pas au programme, vous auriez dû, tôt ou tard, les réaliser alors autant vous y attelez.  Si vous consacrez du temps à ces tâches maintenant, cela voudra dire que vous n’aurez pas à le faire plus tard. 

Stimuler la créativité

Lorsque le cerveau semble en panne d’inspiration, il peut être utile de chercher à stimuler la créativité. L’art, la musique et la littérature sont autant de sources d’inspiration qui peuvent aider à briser le cycle de blocage mental. Lisez un livre d’un genre que vous n’avez jamais exploré, visitez une exposition artistique ou écoutez de la musique dans un style nouveau pour vous. Même changer simplement d’environnement, comme travailler dans un café confortable ou dans un parc paisible, peut contribuer à réveiller les idées dormantes. La créativité nourrit l’esprit et ouvre la porte à de nouvelles façons de penser.

Tenir un journal

Prendre l’habitude de tenir un journal peut être un moyen efficace de libérer l’esprit de ses pensées encombrantes. Écrire librement, sans jugement, peut aider à dégager l’esprit et à ouvrir de nouvelles perspectives. Notez vos pensées, vos inquiétudes, vos aspirations et même vos blocages. Cette pratique peut vous aider à identifier les schémas de pensée négatifs qui pourraient contribuer à votre grève cérébrale. De plus, relire vos précédentes entrées peut être une source d’inspiration et de réflexion, vous montrant à quel point vous avez évolué.

Fixer des objectifs réalisables

Des objectifs trop ambitieux peuvent paralyser le cerveau, surtout lorsque celui-ci est déjà en grève. Divisez vos tâches en étapes réalisables et concentrez-vous sur une seule chose à la fois. Au lieu de vous laisser submerger par une liste de tâches interminable, choisissez une priorité et travaillez dessus. Cela peut aider à retrouver un sentiment d’accomplissement progressif et à prévenir la sensation d’être submergé. En accomplissant des petites victoires, vous renforcerez votre confiance en vous et encouragerez un cerveau en grève à se remettre en mouvement.

S’engager dans des activités ludiques

Parfois, la meilleure façon de raviver le cerveau est de le stimuler de manière ludique. Jouer à des jeux de réflexion, résoudre des énigmes ou participer à des activités créatives peut réveiller les connexions cérébrales et favoriser une pensée plus fluide. Les jeux de société, les puzzles ou même les jeux vidéo axés sur la résolution de problèmes peuvent être une source d’amusement tout en entraînant votre cerveau à penser différemment. Plutôt que de passer votre temps à culpabiliser autant en profiter. 

S’auto-motiver 

Lorsque le cerveau sature, rien ne vous empêche de passer quelques minutes à vous rappeler les raisons qui font que vous souhaitez atteindre vos objectifs. Il s’agit simplement de réfléchir à ce qui vous motive profondément dans la réalisation d’une tâche. Prenez un bout de papier et notez-les. Vous pourriez rapidement retrouver un élan de motivation à l’idée que chaque tâche que vous réalisez vous rapproche de la réalisation de cet objectif.

Les périodes où le cerveau semble être en grève sont tout à fait normales, mais il ne faut pas rester immobile face à cette situation. En utilisant les techniques et astuces précitées, il est possible de surmonter ces blocages mentaux et de retrouver une productivité optimale. Souvenez-vous qu’il est important d’être patient avec vous-même et d’adopter des stratégies différentes jusqu’à trouver celles qui fonctionnent le mieux pour vous. En investissant dans le bien-être de votre cerveau, vous pouvez le guider doucement hors de sa grève et vers un état d’esprit plus dynamique et productif.

Arrêtez de regarder les indicateurs ! Passez à l’action !

Dans le monde moderne axé sur les données, il est facile de tomber dans le piège de l’analyse excessive des indicateurs. Les tableaux de bord, les graphiques et les rapports fournissent une abondance d’informations. Cependant, passer trop de temps à les scruter peut paralyser l’action réelle. Pourquoi est-il essentiel de sortir de la spirale de l’analyse et arrêter de regarder des indicateurs et de passer à l’action concrète ?

L’excès d’analyse : le paralysant de l’action

Lorsque nous nous enfonçons trop dans l’analyse des indicateurs, nous risquons de succomber au « syndrome de l’analyse paralysante ». Plus nous essayons de tout comprendre en détail, plus nous sommes susceptibles de retarder ou d’empêcher la mise en œuvre réelle des actions nécessaires. La quête de la perfection dans l’analyse peut devenir une excuse pour ne pas agir. Il est important de se rappeler que l’analyse ne remplace pas l’action ; elle doit servir à guider et à éclairer vos décisions, pas à les retarder.

L’abondance d’informations provenant des indicateurs peut également avoir un effet contre-productif. Trop d’informations peuvent entraîner une confusion mentale et rendre difficile la prise de décision. Le temps passé à digérer une multitude de données peut diluer l’énergie et la concentration nécessaires pour passer à l’action. Au lieu de vous concentrer sur chaque détail minuscule, concentrez-vous sur les informations clés qui ont un impact direct sur vos objectifs. Cela vous permettra de prendre des décisions plus rapidement et de progresser plus efficacement.

Le passage à l’action : l’importance de l’exécution

Les indicateurs peuvent fournir des informations précieuses, mais ils ne garantissent pas le succès par eux-mêmes. L’élément clé du succès réside dans l’exécution. Une idée brillante ou des données prometteuses ne signifient rien sans une mise en œuvre efficace. L’action est ce qui transforme les plans en résultats tangibles. N’oubliez pas que l’action est le moteur qui propulse votre vision vers l’avant. Sans elle, les indicateurs ne sont que des chiffres sur un écran.

L’action réelle est également un moyen d’apprentissage précieux. Lorsque vous agissez, vous obtenez des retours d’expérience concrets. Vous découvrez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas dans le contexte réel. Ces enseignements pratiques sont souvent plus précieux que les analyses théoriques et peuvent vous guider vers des ajustements plus informés. Chaque action entreprise vous rapproche de la compréhension de votre marché, de vos clients et de votre propre entreprise.

Passer de l’analyse à l’action

Pour sortir de la spirale de l’analyse, fixez-vous des échéances et des objectifs clairs. Établissez des délais réalistes pour chaque étape de votre plan d’action et définissez des objectifs mesurables. Cela vous donne un cadre temporel pour agir plutôt que de rester coincé dans l’analyse. Les échéances peuvent créer un sentiment d’urgence et vous pousser à prendre les mesures nécessaires.

Priorisez ensuite l’action et l’expérimentation par rapport à l’analyse minutieuse. Au lieu de chercher à avoir toutes les réponses avant de commencer, acceptez que certaines incertitudes existent et lancez-vous. L’expérimentation vous permet d’apprendre en faisant. Vous pouvez ajuster et itérer en cours de route pour vous rapprocher de vos objectifs. Plutôt que de suranalyser chaque détail, concentrez-vous sur l’expérience pratique.

Conclusion : équilibre entre l’analyse et l’action

Les indicateurs et les données jouent un rôle crucial dans la prise de décision informée. Cependant, il est important de trouver un équilibre entre l’analyse et l’action. L’analyse excessive peut vous immobiliser dans un cercle sans fin de réflexion, tandis que l’action vous permet d’aller de l’avant et d’obtenir des résultats concrets. 

En fin de compte, c’est l’action qui crée un impact réel et transforme les idées en succès. Alors, arrêtez de regarder les indicateurs et passez à l’action – c’est là que se trouve le vrai pouvoir du changement. Lorsque vous vous engagez à agir, vous transformez non seulement vos idées en réalité, mais vous démontrez également votre détermination à atteindre vos objectifs, peu importe les défis qui se présentent. C’est dans l’action que les rêves prennent vie et que les opportunités se matérialisent. Alors, n’attendez plus, prenez les mesures nécessaires dès maintenant pour faire avancer votre projet, votre entreprise ou vos objectifs personnels. L’analyse peut guider, mais c’est l’action qui concrétise.

Innovation participative : des techniques adaptées à chaque entreprise

Avant de mettre en place une démarche d’Innovation Participative, il s’agit de déterminer les techniques adaptées à chaque entreprise de récolte des idées qui correspondent à la réalité et aux besoins de l’entreprise. L’objectif : susciter la participation des salariés et exploiter de manière optimale leurs idées.

Au préalable 

Pour susciter la participation des salariés, le mieux est de communiquer régulièrement sur les objectifs de la boîte à idées ou de tout système mis en place pour la récolte d’idées. Il faut que chacun sache le devenir des idées effectivement sélectionnées et les récompenses ou impacts pour les auteurs. Précisez clairement si les contributeurs peuvent ou non gagner une récompense et si oui, comment les gagnants seront sélectionnés. 

N’oubliez également pas de répondre aux contributeurs. Il sera sans doute nécessaire de planifier une réunion avec des collaborateurs de profils différents (commercial, innovation, technicien, financier) pour discuter des idées retenues et pour définir lesquelles sont réellement exploitables. Vous pouvez également solliciter l’opinion des salariés par vote. 

Un site intranet

Il s’agit de créer un outil d’échange intranet, permettant aux collaborateurs de déposer leurs idées et de lancer des challenges. Cet intranet permet de :

  • mettre à la disposition de la documentation ;
  • déposer une idée ;
  • traiter cette idée par le collaborateur et le responsable de l’innovation ;
  • consulter toutes les idées partout dans le monde ;
  • créer des challenges électroniques ;
  • réaliser des tableaux de bord ;
  • réaliser des recherches à partir de différents critères, pour le responsable de l’innovation.

L’antique boîte à idées, la bonne vieille boîte 

Technique la plus simple à mettre en place, la boîte à idées peut s’avérer un excellent moyen de révéler les problèmes notamment d’ordre organisationnel ou technique. Elle permettait également de repérer ceux qui ont la capacité à déceler les freins de l’entreprise et à proposer des solutions pour y remédier. C’est un excellent argument sur lequel communiquer pour motiver les salariés à donner des idées.

Suivant son usage, vous pouvez consulter tous les quinze jours ou tous les mois la boîte et trier ce qu’elle recèle. Si vous choisissez encore une boîte à idées physique, n’oubliez pas de la placer stratégiquement, à la portée de tous, à côté de la machine à café par exemple. N’oubliez pas le crayon et le papier. N’hésitez pas à effectuer de temps en temps des consultations sur le mode de « Que pensez-vous de… ? ».

Le formulaire à idées

Il peut être électronique maintenant et parfois papier. Pour augmenter les chances de recevoir de nombreuses idées, il est bon de prévoir un formulaire à remplir qui permettra de traiter les idées par domaine ou métier. Ce formulaire pourra comporter un intitulé pour l’idée, un texte descriptif de quelques lignes auquel s’ajoutera un champ pour décrire l’intérêt ou l’apport de l’idée pour l’entreprise.

Les auteurs peuvent ajouter un mot clé à leurs idées ce qui permettra de les indexer automatiquement. Bien entendu, chaque formulaire devra comporter les nom et prénom de l’auteur, le service dans lequel il travaille, ainsi que le moyen de le contacter (e-mail ou téléphone).

Réunion brainstorming

Pour solliciter les idées, quoi de mieux qu’une bonne vieille réunion ? Lors de ces réunions, faites évoquer de façon collégiale les dysfonctionnements et les difficultés rencontrées. Les problèmes sont tracés et orientés vers un traitement immédiat, soit par l’équipe des opérateurs, soit par un service support. N’oubliez pas de suivre la résolution de ces problèmes. Vous pouvez booster la créativité avec des scénarios de rêve, de catastrophe…

Les systèmes de management des idées (SMI)

Dans la récolte des idées, il est également recommandé de mettre en place un système de gestion électronique des idées (collecte, workflow de traitement, gestion de challenges…). Ce sont des applications Web qui gèrent la collecte, le traitement et enfin l’implémentation des idées. Il existe différents éditeurs sur le marché français dont HumanPerf, Inova Software et Ideavalue. Certaines entreprises ont fait le choix de développer leurs propres applications.

Les challenges

Des challenges sont organisés pour solliciter les idées de tous sur un thème précis. Les challenges représentent une source de motivation pour la créativité et le dépôt d’idées.

Vous pouvez diversifier les challenges qui feront de préférence l’objet d’une communication forte aux auteurs, co-auteurs et finalistes. Chacun des challenges fait l’objet d’une remise de trophées.

Par exemple, la Société Générale organisait :

  • Le challenge de meilleures idées innovantes avec différents trophées (compétitivité, nouveaux services clients, qualité, sécurité, résolution de problème, productivité).
  • Le challenge des meilleures innovations réalisées.
  • Le challenge des meilleures bonnes pratiques dupliquées.

Les lauréats des différents challenges perçoivent dans ce cas une gratification financière.

Attention ! 

Ces récompenses peuvent parfois être perçues comme étant insuffisantes sur le plan financier aux yeux des innovateurs.  La récompense peut également être un trophée, des peluches… Les innovateurs bénéficient également d’une reconnaissance parmi leurs collègues, car ces trophées sont un motif de fierté pour leurs acquéreurs. Une participation aux challenges peut ainsi avoir un impact sur la carrière mais aussi sur les réseaux des lauréats.

L’entrepreneuriat à travers les âges

Bienvenue à un voyage hilarant de l’entrepreneuriat à travers les âges ! Imaginez un instant que les entrepreneurs d’aujourd’hui aient eu à gérer leurs affaires à différentes époques de l’histoire. Attachez vos ceintures (même si nous n’avons pas de ceintures de sécurité dans notre DeLorean) et préparez-vous à explorer des scénarios aussi absurdes que divertissants.

Époque 1 : L’âge de pierre business

Dans cette époque primitive, nos entrepreneurs préhistoriques étaient confrontés à des défis aussi uniques qu’amusants. Imaginez des réunions de stratégie d’entreprise où des « cavemen » discutaient sérieusement de la commercialisation de la roue carrée. Les réflexions autour de la table pourraient être aussi saugrenues que ceci :

  • Grok : Grok penser que roue carrée révolutionner affaires !
  • Ug : Ug pas sûr, roue carrée pas rouler droit.
  • Grok : Mais c’est pourquoi marcher marché ! Nous offrir un service de polissage pour rendre la roue carrée moins carrée.
  • Ug : Ug aimer idée, mais comment promouvoir le service ?
  • Grok : Nous faire feu de camp géant avec danse tribale !

Époque 2 : L’empire romain ventures

L’ère romaine était une époque où les affaires et les divertissements étaient étroitement liés. On pouvait imaginer des discussions sur la manière de gérer une entreprise de location de gladiateurs tout en vendant des sandales pour le confort des spectateurs. Les magnats de l’entreprise pourraient se retrouver autour d’une table romaine discutant de leurs plans ambitieux :

  • Julius Maximus : Je pense à lancer une entreprise de location de lion pour les combats de gladiateurs.
  • Octavia Incarnata : Intéressant, mais ne pas oublier service de réparation d’armure après combats !
  • Julius Maximus : Absolument, et nous pourrions offrir un package avec des draperies de luxe pour les empereurs fatigués.

Époque 3 : l’ère victorienne du commerce

Au 19ème siècle, les entrepreneurs se trouvaient dans l’ère victorienne, où l’élégance et le raffinement étaient de mise, même dans les affaires. On pouvait s’imaginer des conversations autour d’une tasse de thé, discutant de l’envoi de télégrammes d’affaires, de stratégies publicitaires impliquant des chapeaux à haut-de-forme et de l’importance de garder une moustache bien taillée :

  • Eleanor Worthington : Je pense que nous devrions envoyer un télégramme à nos clients pour leur annoncer les dernières nouvelles de notre entreprise.
  • Reginald Pembrook : Excellente idée, et nous pourrions même inclure une carte de visite en dentelle pour une touche personnelle.
  • Eleanor Worthington : Et n’oublions pas de distribuer des éventails publicitaires lors de la prochaine fête de société !

Époque 4 : L’ère du numérique baroque

Passons à l’ère numérique, où l’innovation et la créativité atteignaient de nouveaux sommets. Les entrepreneurs se lanceraient probablement dans des start-ups aussi exubérantes que des gadgets étonnants. Les discussions lors des conférences technologiques pourraient ressembler à ceci :

  • Leonardo da Coder : J’ai conçu une application qui transforme des croquis en œuvres d’art numériques en temps réel !
  • Isabella Innovatora : C’est génial, mais je travaille sur une imprimante 3D qui peut créer des sculptures en marbre en une seule nuit.
  • Leonardo da Coder : Fantastique ! Nous pourrions combiner nos idées pour une installation interactive à la prochaine foire technologique.

Époque 5 : l’ère futuriste des affaires

Enfin, jetons un coup d’œil au futur, où les affaires pourraient être dominées par des robots et les voyages interstellaires. Les discussions lors d’une conférence spatiale pourraient ressembler à ceci :

  • AlphaBot 3000 : Je supervise une entreprise de livraison de pizzas par drones intergalactiques.
  • Zara Stardust : Intéressant, j’ai récemment lancé une chaîne de restaurants orbitaux avec vue sur la Voie lactée.
  • AlphaBot 3000 : Et si nous collaborions pour offrir des menus spéciaux lors de mes livraisons de pizzas sur Mars ?

Retour au présent

Après ce voyage drôle à travers le temps, revenons au présent. Bien que l’entrepreneuriat ait évolué de manière spectaculaire au fil des siècles, une chose est sûre : l’humour a toujours été un atout précieux pour chaque entrepreneur. Que vous soyez dans l’âge de pierre ou l’ère futuriste, n’oubliez pas de garder le sourire et d’embrasser les défis avec une touche de légèreté. Après tout, dans le grand livre de l’entrepreneuriat, le rire est sans aucun doute un chapitre essentiel qui continue de nous unir à travers les âges.

Comment optimiser sa logistique ?

L’optimisation de la logistique constitue un enjeu crucial pour les entreprises à l’ère moderne. La rapidité, la précision et la rentabilité sont des éléments clés du succès commercial et de la satisfaction client. Que ce soit pour les grandes chaînes de distribution, les entreprises manufacturières ou les e-commerces en pleine expansion, la mise en place de stratégies logistiques efficaces peut faire toute la différence. Voici diverses approches pour optimiser la logistique et améliorer les opérations de bout en bout.

Utilisation de la technologie de pointe

L’intégration de technologies de pointe peut transformer radicalement la gestion logistique de votre entreprise. Les systèmes de gestion d’entrepôt (WMS) automatisent le suivi des stocks et des mouvements, améliorant la visibilité sur les niveaux d’inventaire. Ils réduisent les risques de pénurie. De plus, les systèmes de suivi en temps réel et l’intelligence artificielle peuvent aider à surveiller les stocks, prévoir les besoins et automatiser les processus répétitifs. Par exemple, les algorithmes prédictifs peuvent anticiper les moments de pointe et ajuster automatiquement les niveaux de stock pour répondre à la demande. Vous évitez ainsi les surplus coûteux ou les ruptures de stock. Aussi, ce n’est pas parce que vous n’êtes qu’au début de votre activité, qu’il ne faut pas le mettre en place rapidement. Ce n’est pas au moment où les commandes vont augmenter que vous allez pouvoir gérer le surplus de commandes. 

Mise en œuvre de la gestion prédictive

La gestion logistique ne se limite plus à la simple réaction aux demandes actuelles. La gestion prédictive, basée sur l’analyse des données historiques et des tendances du marché, permet aux entreprises d’anticiper les fluctuations de la demande. Vous pouvez ainsi ajuster vos opérations en conséquence. Cela conduit à une planification plus précise de la production, des stocks et des expéditions. Vous réduisez ainsi les coûts d’entreposage inutiles et les retards de livraison. Par exemple, en analysant les données des ventes passées, une entreprise peut prévoir avec précision les périodes de forte demande et se préparer en conséquence en ajustant les ressources et les capacités de production.

Collaboration étroite avec les partenaires

Une communication transparente et une collaboration étroite avec les partenaires de la chaîne d’approvisionnement sont essentielles. La mise en place de plateformes de partage d’informations en temps réel permet à tous les acteurs de la chaîne d’avoir une vue d’ensemble des opérations. Cela facilite la coordination des activités, la résolution rapide des problèmes et l’optimisation des flux de marchandises de bout en bout. La technologie blockchain, par exemple, peut être utilisée pour créer un registre sécurisé et transparent de toutes les transactions et mouvements de marchandises. Vous réduisez ainsi les risques de fraude et de litiges.

Stratégies d’entreposage intelligent

L’optimisation de l’entreposage peut entraîner des gains significatifs en termes d’efficacité. L’utilisation de techniques de gestion d’inventaire ABC (basée sur la valeur) permet d’identifier les articles à rotation rapide, moyenne et lente, ce qui guide le placement stratégique des produits dans les entrepôts. Les entrepôts automatisés équipés de robots intelligents peuvent non seulement accélérer la préparation des commandes, mais aussi maximiser l’utilisation de l’espace disponible. Par ailleurs, l’adoption de pratiques d’emballage optimisées peut réduire les frais d’expédition grâce à une utilisation plus efficace de l’espace.

Transport optimisé

L’acheminement efficace des marchandises est un pilier de l’optimisation logistique. L’utilisation de solutions de gestion de transport (TMS) permet de planifier les itinéraires les plus courts et les plus rentables. Vous prenez en compte, de cette manière, les contraintes de temps et les coûts. L’intégration de capteurs IoT dans les véhicules de transport permet un suivi en temps réel. Cela vous permet d’ajuster les itinéraires en cas de perturbations et d’optimiser l’utilisation des ressources. De plus, les camions équipés de technologies de conduite autonome pourraient révolutionner le transport en réduisant les coûts opérationnels et en améliorant la sécurité.

Une question de coût, d’environnement et satisfaction client

Maîtriser votre logistique n’est pas seulement une affaire de prédiction des stocks. Une bonne maîtrise de celle-ci peut vous permettre de réduire globalement vos coûts. En optimisant par exemple vos flux de marchandises, vous pouvez économiser sur les coûts de transport. Aussi, cela peut être bénéfique indirectement sur votre consommation de carburant et donc qui sera aussi bénéfique pour la planète. Enfin, maîtriser sa logistique peut vous permettre de mieux informer vos clients par exemple sur la date de livraison d’un produit. Ils n’en seront que plus satisfaits. 

En conclusion, l’optimisation de la logistique revêt une importance capitale pour les entreprises cherchant à rester compétitives sur le marché actuel. Votre entreprise peut réaliser des gains d’efficacité significatifs en travaillant dessus. N’hésitez pas à investir dans une logistique optimisée. La combinaison des stratégies précitées peut vous permettre non seulement d’optimiser vos coûts et vos opérations, mais aussi d’améliorer la satisfaction de la clientèle grâce à des livraisons plus rapides et fiables.

La démarche GPEC, maîtrisez vos RH pour gagner en performance

Si l’entreprise souhaite se développer, elle doit avant tout miser sur sa principale richesse : ses ressources humaines. Pour cela, la démarche GPEC, Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences permet d’identifier les points à améliorer au niveau du management.

Qu’est-ce que la GPEC ?

La Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences est la mise en place d’une démarche structurée qui permet au dirigeant de dresser un état des lieux des compétences existantes dans son entreprise. Elle se réalise au regard des compétences requises, et doit identifier les leviers de performance de chacun ainsi qu’en suivre l’évolution. Des outils performants mettent en exergue les écarts constatés et détectent les compétences manquantes/ inexploitées. Ainsi avec une gestion des ressources humaines mieux maîtrisée l’entreprise peut déployer une stratégie gagnante avec la collaboration d’une équipe adaptée à son développement.

Mieux impliquer ses salariés

La situation économique peut représenter une opportunité de renouveau, de performance, de compétitivité ou de valorisation des acquis des collaborateurs. Si vous vous recentrez sur vos valeurs ajoutées, vous impliquez vos collaborateurs dans votre stratégie d’entreprise. Cela vous permet de les rassurer sur les changements potentiels : vous partez ainsi confiant pour un développement plus serein. 

Le risque de négliger vos collaborateurs c’est le risque de faire fuir le savoir-faire de l’entreprise au bénéfice de la concurrence. Vous pouvez ainsi perdre des collaborateurs clés pour la pérennité de l’entreprise. Pour éviter cela, il faut donner du sens à l’action, aux décisions et à l’activité des collaborateurs tout en les responsabilisant. L’objectif d’une telle démarche est de maitriser votre business model, votre valeur ajoutée, les risques économiques encourus et les compétences requises pour votre développement. Cela vous permettra d’anticiper les actions RH à mener (formations, coaching, bilans de compétences, recrutements).

Contexte de l’entreprise

L’homme est la clé de la réussite de l’entreprise. Aujourd’hui de nombreuses difficultés touchent les entreprises concernant le recrutement : 

  • un besoin constant d’adaptation aux marchés, 
  • des collaborateurs inquiets, peu valorisés, et donc peu motivés, 
  • une mauvaise communication interne entre les collaborateurs et la direction, 
  • un sentiment d’abandon des managers de proximité par leur direction, 
  • une difficulté des dirigeants à déléguer, 
  • moins de mobilité des cadres mais des opportunités de mouvement, 
  • une gestion de ses ressources humaines et des techniques de recrutement peu optimisées… 

Or il ne faut pas oublier que l’avantage concurrentiel de l’entreprise est sa capacité à gérer et à développer les connaissances de ses collaborateurs. Elle évolue sous l’impact de facteurs extérieurs qu’elle doit prendre en compte dans son développement : les métiers, les contraintes technologiques, économiques, réglementaires, les clients, les fournisseurs… Mais elle doit aussi se soucier de l’impact du système économique global qui influe sur le comportement du salarié et génère des conséquences positives ou négatives.

Le contexte RH : les étapes clés

Tout d’abord, une réflexion globale de la direction s’impose sur : 

  • la culture d’entreprise, 
  • ses valeurs, 
  • ses savoirs, 
  • ses méthodes de travail. 

Elle doit s’interroger également sur : 

  • son style de management envers ses équipes et ses collaborateurs, 
  • l’autonomie et les responsabilités confiées à chacun, 
  • l’implication, 
  • la délégation des tâches… 

Tout ceci afin d’évaluer la cohésion d’équipe, le sentiment d’appartenance à l’entreprise et les perspectives d’évolution professionnelle possibles. Il s’agit, en effet, de leviers pour la fidélisation des collaborateurs. Un juste équilibre entre évolution interne et recrutement est à trouver autour de l’optimisation des recrutements, l’intégration des nouveaux et les promotions internes.

La phase diagnostic : identifiez vos besoins

Identifiez les postes de travail. Puis, détectez les compétences, talents et potentiels à l’aide d’outils. Évaluez ensuite vos collaborateurs par des entretiens individuels. Vous pouvez ainsi mesurer l’adéquation entre poste de travail et compétences existantes, optimiser vos ressources humaines et identifier les évolutions professionnelles possibles (hiérarchiques ou transversales), les formations complémentaires à dispenser, les accompagnements personnalisés (bilan de compétence, coaching), ou gérer des départs.

En conclusion, la gestion des ressources humaines se joue au quotidien. Il faut s’autoriser l’autocritique, trouver des solutions aux problèmes réels et gérer les urgences (recrutements externes, négociation avec les salariés, réflexion sur des concepts nouveaux…), mais aussi être proche du terrain et stratège tout en s’entourant de conseils extérieurs qui vous porteront vers la réussite.

Se poser les bonnes questions

En interne :

  • Quelles sont les compétences existantes, talents et potentiels dans mon entreprise ?
  • Ai-je les bonnes compétences au bon endroit ?
  • Ai-je des compétences transférables sur d’autres métiers / activités ?
  • Dois-je adapter mon organigramme à ma stratégie d’entreprise ?
  • Comment fidéliser et mobiliser mes collaborateurs clés ?
  • Comment gérer ma masse salariale ?

En externe :

  • Ai-je besoin de compétences nouvelles ? Où les trouver ?
  • Comment recruter en externe de futurs collaborateurs ?
  • Ai-je la capacité financière d’intégrer de nouveaux salariés et de les former ?

L’attente une période difficile et comment y remédier ?

L’attente, bien qu’elle soit une part inévitable de la vie, peut s’avérer être une période difficile à traverser. Que ce soit pour une réponse importante, un événement à venir ou un changement majeur, l’incertitude qui accompagne l’attente peut générer du stress, de l’anxiété et de l’impatience. Elle peut rapidement vous conduire à l’inaction. Quelles sont les stratégies pour la gérer de manière productive, apaisante et même enrichissante ?

L’attente : un terrain propice à l’inconfort

L’attente peut se transformer en une période de lutte interne. L’incertitude nous pousse à anticiper différentes issues possibles. Cette projection dans le futur peut engendrer des pensées négatives et une spirale d’anxiété. Le temps semble s’étirer et chaque minute devient une bataille contre l’ennui et l’appréhension. Cette période peut sembler interminable et épuisante sur le plan émotionnel.

Cependant, il est important de reconnaître que l’attente n’est pas toujours néfaste. Elle peut offrir une opportunité pour la réflexion, la préparation mentale et la croissance personnelle. En nous confrontant à l’inconfort de l’attente, nous avons la chance de développer notre patience et notre capacité à gérer les émotions négatives.

L’impact psychologique de l’attente

L’attente prolongée peut avoir des répercussions sur notre bien-être psychologique. L’anxiété qui en découle peut perturber notre concentration, notre sommeil et même nos relations personnelles. Le sentiment d’impuissance face à l’issue attendue peut engendrer de la frustration et de la colère. En fin de compte, cela peut affecter notre qualité de vie et notre capacité à fonctionner normalement.

La clé réside dans la manière dont nous choisissons de répondre à ces défis psychologiques. Plutôt que de céder à l’anxiété et à l’irritation, nous pouvons utiliser cette période pour cultiver des compétences émotionnelles, telles que la résilience et la gestion du stress. Reconnaître nos émotions, les accepter et chercher des moyens sains de les gérer peut renforcer notre bien-être mental.

Stratégies pour gérer l’attente

1. Pratiquer la pleine conscience

La pleine conscience consiste à se concentrer sur le moment présent. Cette pratique peut aider à réduire l’anxiété en éloignant les pensées anticipatrices. La méditation et la respiration profonde peuvent être utilisées pour ancrer votre attention dans le moment présent. Cela peut apporter un sentiment de calme intérieur. En consacrant du temps chaque jour à la pleine conscience, vous pouvez cultiver une plus grande résilience émotionnelle face à l’incertitude.

2. Développer des activités positives

Profitez de l’attente pour vous adonner à des activités qui vous apportent de la joie et qui vous distancent de l’anticipation. Que ce soit la lecture, la peinture, le jardinage ou le sport, ces activités peuvent non seulement vous divertir, mais aussi améliorer votre bien-être général. En investissant du temps dans des activités positives, vous renforcez votre capacité à maintenir un équilibre émotionnel pendant l’attente.

3. Établir des objectifs intermédiaires

Si l’attente est liée à un objectif à long terme, divisez-le en étapes intermédiaires. Cela peut donner un sentiment d’accomplissement à mesure que vous atteignez ces jalons. La progression vers un objectif peut réduire l’impression d’immobilisme que peut provoquer une attente prolongée. En fixant des étapes intermédiaires, vous transformez l’attente en une série de petites victoires. Cela peut renforcer votre motivation.

4. Trouver du soutien social

Partager vos inquiétudes et vos sentiments avec des amis proches, votre famille ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel de l’attente. Le soutien social peut fournir des perspectives nouvelles et réconfortantes, ainsi que des conseils pour gérer vos émotions. Le simple fait de parler de ce que vous ressentez peut contribuer à réduire le stress associé à l’attente.

5. Pratiquer l’acceptation

L’attente est une réalité inévitable de la vie. Apprendre à accepter l’incertitude et à composer avec elle peut vous aider à réduire le stress. Cultivez une attitude de lâcher-prise en reconnaissant que certaines choses échappent à notre contrôle. L’acceptation de l’incertitude vous permet de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler plutôt que de vous laisser submerger par ce que vous ne pouvez pas contrôler.

Bien que l’attente puisse sembler difficile, elle peut aussi être une période de croissance personnelle. Vous pouvez transformer cette période en une occasion de développer des compétences émotionnelles et mentales. En fin de compte, l’attente ne doit pas être subie passivement, mais plutôt considérée comme une opportunité d’apprendre et de grandir. N’oubliez pas que même dans l’attente, vous avez le pouvoir de prendre des mesures pour améliorer votre bien-être.

TRIBUNE – Le futur du travail : L’ère de la flexibilité

Il en faut aujourd’hui peu pour être convaincu que l’ère de la flexibilité au travail approche. Dans celle-ci, la rigidité des horaires de travail et des lieux de travail fixes cède la place à un paradigme plus fluide. Les travailleurs ont de plus en plus la possibilité de personnaliser leur emploi du temps et de définir leur lieu de travail en fonction de leurs besoins et de leurs préférences. Il faut dire que les avantages sont légion et que plusieurs facteurs ont contribué à cette transformation. Cependant, contrairement à ce que certains pensent, elle ne sera pas totale. En tout cas, pas prochainement. 

Pourquoi le travail s’est transformé ?

En y réfléchissant, il n’y a pas un facteur mais toute une somme de facteurs qui ont contribué à rendre le travail plus flexible au fil du temps. Certains vous diront que la pandémie de COVID-19 a été le tournant. Certes, cette dernière a précipité la transition vers le travail à distance et a montré aux entreprises et aux travailleurs que la flexibilité était possible. Elle a même été nécessaire pour assurer la continuité des activités et les entreprises ont dû bon gré mal gré accepter ce bouleversement qui les a contraintes à envisager un nouveau management. Cependant, ce n’est pas, selon moi, le facteur principal. 

Certains vous diront que nous sommes dans un monde de plus en plus globalisé, ce qui a conduit à la nécessité d’adopter des modèles de travail flexibles. D’autres vous diront que c’est peut-être la réduction des coûts car, pour nombre d’entreprises, le recours au travail à distance ou à des horaires flexibles ont pu les réduire ou encore la prise de conscience environnementale. Cependant, ces trois facteurs sont loin de toucher toutes les entreprises et tout le monde (même si pour le dernier point ce ne serait loin d’être une mauvaise chose). 

Une transformation de la composition  du marché du travail

Surtout, au cours des 20 dernières années, la France a promu activement plusieurs secteurs économiques en réponse aux évolutions technologiques, environnementales et économiques. Tout d’abord, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont connu une croissance significative, créant de nombreuses opportunités d’emploi dans des domaines tels que le développement de logiciels, la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Ensuite, le secteur des énergies renouvelables et de l’environnement a été encouragé pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, générant des emplois dans la production d’énergie verte et la recherche environnementale. Enfin, la France a soutenu les domaines de la santé et de la biotechnologie, de l’industrie aérospatiale et spatiale, de l’économie numérique avec les start-ups, et de l’économie créative, stimulant ainsi la création d’emplois dans ces secteurs qui ne nécessitent pas forcément la présence physique (téléconsultation).

Ces secteurs ont ainsi bénéficié d’investissements, de politiques gouvernementales favorables à l’innovation, et d’une forte demande de la part des professionnels et des entrepreneurs. Cela a eu un impact significatif sur la composition du marché du travail français au cours des deux dernières décennies. Or, ce sont des métiers qui sont en général davantage susceptibles d’être exercés de manière flexible qu’une autre

Une évolution technologique qui a entraîné une évolution 

Le premier facteur est très certainement l’essor des technologies de l’information et de la communication (TIC). Les ordinateurs, smartphones, applications de collaboration en ligne, outils de vidéoconférence et les plateformes de gestion de projet ont littéralement envahi le monde. Ils permettent de rester connectés et de réaliser les tâches de manière efficace, quelle que soit leur localisation géographique. 

Ces technologies ont naturellement entraîné une évolution de la nature du travail. De nombreux emplois sont devenus moins dépendants d’une présence physique constante au bureau et les avantages procurés par le travail à distance ou asynchrone ont fait le reste du changement. Naturellement, la demande des travailleurs a changé surtout lorsqu’ils doivent utiliser des transports en commun bondés, affronter des embouteillages qui grignotent leur temps et leur énergie. Ces derniers expriment ainsi de plus en plus le désir d’une plus grande flexibilité. 

De plus, les nouvelles générations, en particulier les milléniaux et la génération Z, attachent une grande importance à l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi qu’à la possibilité de personnaliser leur expérience de travail.

Les avantages plus que non négligeables 

Le travail asynchrone et hybride (donc flexible) a connu un succès croissant en raison de plusieurs facteurs convergents. Tout d’abord, ces approches permettent aux salariés de gérer leur temps de travail de manière autonome. Cela favorise un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, améliorant ainsi la satisfaction des employés. De plus, le travail hybride, en particulier, permet de réduire les trajets domicile-travail, ce qui se traduit par des économies de temps et d’argent pour les travailleurs et une diminution de l’empreinte carbone due aux déplacements.

En outre, l’adoption du travail asynchrone et hybride élargit considérablement le bassin de talents auquel les entreprises peuvent accéder. En supprimant les contraintes géographiques, les organisations peuvent recruter des professionnels qualifiés provenant de différentes régions et cultures, renforçant ainsi leur diversité et leur résilience. De plus, ces modèles encouragent la gestion efficace du temps, en incitant les travailleurs à hiérarchiser leurs tâches et à communiquer de manière claire. Cela favorise une meilleure productivité et une planification de projet plus efficace.

Une ère de la flexibilité… 

Lorsque nous évoquons l’avenir du travail, il est ainsi difficile de ne pas être enthousiasmé par l’idée d’une transformation radicale. Le monde du travail a toujours été en constante évolution, mais aujourd’hui, nous assistons à un bouleversement qui pourrait bien définir une nouvelle ère : l’ère de l’asynchronicité.

L’asynchronicité, c’est la capacité à travailler indépendamment du temps et de l’espace, permettant aux individus de gérer leur emploi du temps de manière autonome. Il s’agit d’une tendance qui prend de l’ampleur à une époque où les technologies de l’information nous connectent à un monde toujours plus globalisé.

Pour de nombreux travailleurs, la journée de travail traditionnelle, de 9h à 17h, est en voie de disparition. Les innovations technologiques ont éliminé les contraintes de temps et d’emplacement. Le télétravail en est un exemple probant. Plus besoin de se rendre au bureau tous les jours. Les travailleurs peuvent accomplir leurs tâches de n’importe où, que ce soit depuis leur salon, un café ou même une plage exotique.

… Oui mais pas pour tout le monde 

La flexibilité au travail, bien qu’elle soit devenue une tendance importante, ne sera pas adoptée uniformément par toutes les entreprises. Plusieurs raisons expliquent cette diversité d’approches. Premièrement, la nature de l’activité joue un rôle crucial. Les secteurs nécessitant une présence physique constante, comme la santé ou la production industrielle, ne peuvent pas toujours adopter des modèles de travail flexibles. Deuxièmement, des préoccupations liées à la confidentialité et à la sécurité des données peuvent dissuader certaines entreprises, notamment celles opérant dans des domaines sensibles. Troisièmement, le besoin de créer du lien social et de dialoguer et d’échanger.

Enfin, la culture d’entreprise, les besoins de contrôle, les investissements technologiques et les conventions collectives sont autant de facteurs qui influencent la décision d’une entreprise quant à l’adoption de la flexibilité au travail. 

La mise en place de la démarche d’Innovation Participative

La mise en place d’une démarche d’Innovation Participative ne doit pas être le fruit du hasard. Focus sur les quelques grandes étapes de la mise en place d’une démarche d’Innovation Participative par les salariés au sein d’une entreprise.

Une démarche portée par la direction

Pour qu’une démarche d’Innovation Participative fonctionne et donne de bons résultats, il est nécessaire qu’elle fasse partie des enjeux majeurs de l’entreprise. Annoncez expressément son importance pour la direction générale de l’entreprise. N’hésitez pas à faire la promotion de l’Innovation Participative au niveau de la direction générale ou de l’entité. Elle peut ainsi être mise à l’ordre du jour des comités de direction. Une entité dédiée à l’Innovation Participative est alors créée au sein de l’entreprise.

Bien comprendre les objectifs 

Comprendre les objectifs est la pierre angulaire sur laquelle repose toute démarche d’innovation participative. Il faut d’abord définir précisément les raisons pour lesquelles vous souhaitez instaurer ce processus au sein de votre organisation. Pour ce faire, commencez par identifier clairement vos objectifs. Cela peut inclure des objectifs tels que stimuler la créativité de l’entreprise, résoudre des problèmes spécifiques, améliorer la productivité, renforcer l’engagement des employés, ou saisir de nouvelles opportunités sur le marché.

Une fois que vous les avez identifiés, il est essentiel de les articuler de manière claire à tous les niveaux de l’entreprise. Cela permet de garantir que chaque membre de l’équipe comprend l’importance de l’innovation participative. Chacun doit comprendre comment elle contribue à la réalisation des objectifs globaux de l’entreprise. De plus, en définissant précisément les problèmes ou les opportunités que vous souhaitez aborder, vous pouvez orienter le processus d’innovation participative vers des domaines spécifiques. Ceux qui ont un impact direct sur la stratégie et les résultats de l’entreprise.

Des collaborateurs sensibilisés

La direction doit penser à bâtir un plan de communication interne spécifique à la démarche. Elle accompagne ainsi la dynamique de changement dans la société. La communication peut commencer dès l’entrée de nouveaux arrivants dans son kit de bienvenue. Elle peut le faire également à des journées entièrement dédiées à l’Innovation Participative ou encore à l’aide de documents spécifiques qui seront distribués aux collaborateurs. Cette communication de l’entreprise auprès des collaborateurs peut être très présente : affiches, site intranet, remise de trophées, posters, journées portes ouvertes, auditoriums, mails, livrets d’innovation, revue interne à l’échelle du groupe, forum…

Chaque collaborateur, à son niveau, doit être responsabilisé au maximum dans le cadre de la démarche. Un conseil : d’impliquer les différents départements et notamment ceux des ressources humaines et de recherche & développement ainsi que de la communication interne (pour les entreprises qui possèdent un service communication spécialisé).

Encourager la participation 

Encourager la participation est fondamental pour susciter l’engagement actif des employés dans une démarche d’innovation participative. Pour ce faire, il est essentiel de mettre en place des incitations qui stimulent leur motivation à contribuer. Ces incitations peuvent revêtir plusieurs formes. Tout d’abord, les récompenses peuvent prendre la forme de primes financières, de bonus, ou d’autres avantages monétaires. Ceci, pour les employés dont les idées sont sélectionnées ou qui contribuent de manière exceptionnelle au processus d’innovation.

En outre, la reconnaissance publique joue un rôle majeur. Il est important de célébrer et de mettre en lumière les contributions des employés. Ceci, que ce soit au sein de l’entreprise par le biais de cérémonies de remise de prix, de mention dans des newsletters internes, ou même en externe via les réseaux sociaux ou les médias d’entreprise.

Enfin, les avantages tangibles peuvent également être très efficaces, comme la possibilité d’accéder à des formations ou à des opportunités de développement professionnel. On pensera également à l’octroi de temps dédié spécifiquement à la recherche et au développement d’idées innovantes. L’ensemble de ces incitations crée un environnement où les employés se sentent valorisés et encouragés à participer activement à l’innovation. Cela contribue à dynamiser le processus et à renforcer l’engagement de l’équipe dans la démarche d’innovation participative.

Les autres recommandations

La mise en place peut être aidée par des sociétés de conseils externes spécialisées. La prise en compte de la démarche d’Innovation Participative par la direction peut aller loin. L’« innovation » peut faire partie des critères d’évaluation d’un salarié lors, par exemple, des entretiens annuels d’évaluations (en général ce critère sera alors envisagé de façon souple).

D’autres recommandations à ce stade sont envisageables. L’entreprise peut avoir un sponsor désigné pour sa démarche d’Innovation Participative. Le responsable de l’Innovation Participative et le sponsor au niveau de l’entreprise peuvent alors suivre conjointement et de façon concertée le développement de la démarche. Ils conviennent ensemble des mesures correctives éventuelles qu’il conviendrait d’apporter pour améliorer le processus.

Conclusion

Organisation, communication et action sont la clé de la réussite d’une démarche d’Innovation Participative. Elle tient dans le suivi ordonné d’une méthode qui a prouvé son efficacité.