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Pourquoi s’implanter au Nigéria ?

L’Afrique souffre aujourd’hui d’un déficit d’image, hérité tant de la période coloniale, durant laquelle le continent était soumis à l’Europe, que depuis l’émancipation, qui a apporté son lot de corruption et de violences intercommunautaires et ethniques. Une image bien loin de la réalité qui a bien évolué dans certains pays d’Afrique. Le processus d’émergence de ce grand continent sur la scène internationale a déjà commencé. Par la même occasion, les opportunités d’affaires s’ouvrent et se multiplient.

Le Nigéria en tête des pays d’avenir

Le Nigéria n’est guère évoqué dans les actualités économiques si ce n’est pour lui réserver une place de choix dans les gros titres lors des vagues de tensions au sein de la population. Et pourtant, il est l’une des puissances montantes de l’économie de ces vingt prochaines années. Peu connu pour son dynamisme, relayé au second plan, derrière les BRICS (puissances nouvelles que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), le pays connait pourtant une croissance de 7% par an environ (source UbiFrance). C’est tout simplement la 2e économie du continent derrière l’Afrique du Sud. L’objectif du pouvoir politique est de faire du pays une puissance émergente d’ici 10 à 15 ans, à la manière du Brésil, véritable grenier à céréales.

De tiers-mondiste à pays émergent

Le Golfe de Guinée offre un espace ouvert sur l’Atlantique, un positionnement idéal pour les exportations. Le Nigéria est, en outre, très bien situé au sein de son espace régional, proche de pays relativement dynamiques comme le Ghana, autre espoir de l’Afrique, avec lequel le Nigéria a entrepris plusieurs projets de routes et de gazoducs.

Le Nigéria, comme beaucoup de pays africains, fait figure de petit parmi les grandes industries d’Europe ou des Etats-Unis. Il est pourtant le premier producteur de céréales, viandes et tubercules d’Afrique. Le Nigéria possède une gigantesque réserve de main-d’œuvre (grâce à une population de plus de 160 millions de personnes), une économie en pleine diversification, et constitue un marché de taille, jeune et prometteur. Il doit pourtant faire face aux problèmes de développement, alors que son IDH est parmi les moins bien classés.

Beaucoup de matières premières, peu d’industries pour les transformer : c’est une caractéristique des pays sous-développés. Cependant, son économie connaît, depuis quelques années, une diversification. Le président, Goodluck Jonathan, a affirmé sa volonté de faire de l’Etat une puissance qui compte. Et c’est bien parti : le Nigéria représente à lui seul 50% du PIB de l’Afrique de l’Ouest et a  attiré 1712 millions d’IDE (investissement direct étranger) en 2012, plus que n’importe quel pays d’Afrique (rapport CIAN).

Des partenariats naissant avec les Européens

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur français, et Olusegun Aganga, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement nigérien, se sont rencontrés le mois dernier pour nouer des partenariats. Sur la proposition du ministre nigérien, la création d’un Comité conjoint sur le commerce et les investissements devrait permettre aux PME françaises de créer de l’activité dans le pays. Le Nigéria est le 1er partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne avec 5,1 milliards d’échange en 2012, dont 1,3 milliards d’exportations françaises. Les parts de marché des entreprises de l’Hexagone s’élèvent à 3.5%. L’objectif de Nicole Bricq est de revenir à 5% d’ici 4 ans (ministère du Commerce et de l’Industrie).

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur français, et Olusegun Aganga, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement nigérien, se sont rencontrés le mois dernier pour nouer des partenariats. Sur la proposition du ministre nigérien, la création d’un Comité conjoint sur le commerce et les investissements devrait permettre aux PME françaises de créer de l’activité dans le pays. Le Nigéria est le 1er partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne avec 5,1 milliards d’échange en 2012, dont 1,3 milliards d’exportations françaises. Les parts de marché des entreprises de l’Hexagone s’élèvent à 3.5%. L’objectif de Nicole Bricq est de revenir à 5% d’ici 4 ans (ministère du Commerce et de l’Industrie).

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur français, et Olusegun Aganga, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement nigérien, se sont rencontrés le mois dernier pour nouer des partenariats. Sur la proposition du ministre nigérien, la création d’un Comité conjoint sur le commerce et les investissements devrait permettre aux PME françaises de créer de l’activité dans le pays. Le Nigéria est le 1er partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne avec 5,1 milliards d’échange en 2012, dont 1,3 milliards d’exportations françaises. Les parts de marché des entreprises de l’Hexagone s’élèvent à 3.5%. L’objectif de Nicole Bricq est de revenir à 5% d’ici 4 ans (ministère du Commerce et de l’Industrie).

Lagos, une destination de choix pour les investissements

La capitale nigériane est l‘une des principales villes d’Afrique. Peuplée de plus de 15 millions d’habitants, elle est le centre de nombreuses institutions financières et connaît la plus forte croissance du pays. En effet, le développement des activités de service dynamise l’économie, et l’intensification du commerce crée des besoins en infrastructures. Le nouveau gouverneur de Lagos, M. Fashola, a appelé de ses vœux une modernisation de ces infrastructures. 54% du budget 2013 de la ville-cité y est consacré (ministère du Commerce), et les possibilités de partenariats public-privé y sont grandes. Par ailleurs, la quasi-totalité des entreprises du pays se trouvent à Lagos. C’est, avec Port-Harcourt et le sud du pays, la principale région pétrolière.

Les secteurs porteurs de l’économie nigériane

Un pays pétrolifère

La principale ressource du Nigéria est le pétrole. On trouve plusieurs gisements offshores au large des côtes du pays. L’entreprise Total assure entre 14 et 15% de la production, c’est le premier producteur (Ubifrance). Les acteurs se sont multipliés sur ce secteur, ce qui amène à de grands changements de prise de contrôle et à une plus grande concurrence. Le « Petrolum Industry Bill », une loi encore en discussion, prévoit de donner une redevance de 10% aux habitants des zones pétrolifères, en taxant davantage les majors pétroliers. Privilégiez donc une part de contenu local dans votre offre.

Le défi de l’énergie

Le réseau électrique est grand ouvert aux entreprises. Il est en panne et donc entièrement à construire ! Les habitants du pays sont habitués aux nombreuses coupures de courant. Il n’est pas rare de trouver un générateur pour éclairer de petits commerces. Afin de remédier au problème, le gouvernement a initié une privatisation du réseau. Les Etats-Unis, l’Allemagne et la Chine ont multiplié les visites diplomatiques ces dernières années afin de placer leurs entreprises sur ce secteur. Et il y a fort à faire. Les PME françaises ont beaucoup à apporter en termes de savoir-faire sur un pan de l’économie entièrement à construire.

L’énergie éco-responsable, filière d’avenir au Nigéria

Il y a quelques mois, une collégienne lagotienne concevait un générateur d’électricité fonctionnant non pas au diesel, mais à… l’urine. Cette initiative écologique avait attiré l’attention sur les problèmes énergétiques mais aussi sur la créativité des habitants du pays. Le Nigéria a besoin de cette transition énergétique, non seulement parce qu’elle est mal équipée, mais aussi pour assurer une transition à l’échelle mondiale. Les PME françaises peuvent solliciter un partenariat avec leurs homologues nigérianes ou proposer des jumelages avec les structures administratives locales, en assurant leur financement par des banques d’investissement comme l’Africa Finance Corp, détenue à 42,5% par la Banque Centrale du Nigéria.

BTP : des solutions à apporter

Là encore, de nombreux projets d’infrastructures sont à développer au Nigéria. On retrouve les entreprises Lafarge pour le ciment (40% de la production nationale), ou Bouygues (ministère de l’Economie). Les PME françaises ont un créneau disponible important dans la sous-traitance des chantiers. Les façades en pierre agrafée, par exemple, connaissent une bonne attractivité. Les métiers de la menuiserie et de la maintenance sont également porteurs. La décoration d’intérieur, enfin, est vouée à une demande de plus en plus soutenue.

Communication et e-commerce : un secteur d’avenir qui a besoin d’un coup de pouce

L’Afrique est 2e plus grand marché mondial pour les mobiles. Avec une population jeune et très portée sur les nouvelles technologies, le marché du téléphone portable et des applications en ligne a un grand avenir devant lui. Et pourtant, 100 millions de personnes restent privées d’internet et 60 millions, de portables (source : portail Ouest Afrique). Le pouvoir d’achat des Nigérians est encore trop faible mais le marché promet de se développer rapidement à l’avenir avec la croissance actuelle de l’économie.

Pour ce qui est du e-commerce, de grands noms se sont déjà fait une place : Jumia, un site nigérian de vente en ligne de toutes sortes de produits, à destination du continent africain, est implanté au Maroc, au Kenya, au Nigéria, en Egypte et en Côte d’Ivoire. Wakanow est une entreprise créée par un ancien basketteur nigérian, et qui permet de réserver ses voyages en ligne. Le marché risque de grandir très rapidement. Les entreprises françaises y ont une carte à jouer, et le plus tôt sera le mieux.

Agroalimentaire : des pratiques qui évoluent avec les standards de vie

L’agroalimentaire représente 27% du PIB et regroupe 70% de la population active (ministère de l’Economie). L’économie du Nigéria est encore basée sur les marchés traditionnels, qui sont à eux seuls 66% du secteur de la distribution. A côté, on retrouve les épiceries et bazars, présents à 33%. Les supermarchés ne représentent qu’1%. La population, qui croît de 4% par an, a des besoins grandissants. On compte environ 30 millions de « classes moyennes » nigérianes, et leur nombre, à mesure que le pays devient émergent, ne va cesser d’augmenter. Cette clientèle, plus soucieuse de la salubrité et de la valeur nutritive des aliments qu’elle consomme, est en demande de produits de qualité. On trouve des centres commerciaux dans les grandes villes (Port-Harcourt, Abuja, Lagos). Parmi les chaînes, Dream Plaza et Goodies sont bien positionnés. La restauration hors-foyer n’est pas en reste, avec 12% d’augmentation par an. Les restaurants rapides et autres encas sur le pouce sont très prisés : Mr. Bigg’s, Chicken Republic, Munchies sont les plus populaires. Le gouvernement a récemment rouvert le secteur aux investissements, afin de transformer l’économie. Le Nigéria a besoin d’équipements pour ses produits comme l’huile de palme, le sucre, les biscuits, sodas et jus, le lait, et l’eau. L’organisme qui contrôle la qualité et la conformité des produits alimentaires et de pharmacie est la NAFDAC.

Le luxe, un marché qui vaudra cher

La consommation de produits de luxe augmente en valeur. La nouvelle classe moyenne, qui représente environ 40 à 50 millions de personnes (Ubifrance), y trouve son compte. Elle est très friande de vins et spiritueux en provenance de l’Hexagone, qui jouissent, comme souvent à l’étranger, d’une bonne image de marque. Le Nigéria est le 1er importateur d’Afrique pour le champagne et le cognac français, et le 3e mondial pour l’achat de jets privés. Les Nigérians aiment le luxe : maroquinerie, bijoux, mode, arts de la table… Lagos et Abuja sont en pôle position des villes consommatrices. Les cosmétiques sont également prisées par les nigérianes, plutôt coquettes.

Equipements d’hôpitaux : Invacare, l’exemple d’une PME qui marche

Invacare est une entreprise qui produit des fauteuils roulants et du matériel médical. Son dirigeant Europe et Afrique, Pierre-Marie Juranville, a pris 15 jours pour visiter les principaux hôpitaux du pays. Le Nigéria n’a pas déployé de politique de santé : les appels d’offre émanent directement des centres de soin. Le dirigeant a ainsi reçu 3 collaborateurs locaux pour les former aux produits. Son conseil : se déplacer, aller voir les besoins sur place. C’est motivant et instructif, et cela prend peu de temps. Invacare prévoit de réaliser plus de 400 000 euros de chiffre d’affaires en 2013 (Ubifrance) sur le pays.

Conseils pratiques

S’expatrier : un pari risqué ?

A destination de ceux qui seraient inquiets au regard des enlèvements d’expatriés occidentaux par la secte Boko Haram, rassurez-vous. Le gouvernement nigérian a repoussé les islamistes au nord du pays. L’activité économique se concentre au contraire sur les zones Sud-Ouest et Est, plus attractives. Si vous voulez vous expatrier au Nigéria, prenez garde aux vols, commis par les couches les plus pauvres de la population : évitez les signes ostentatoires de richesse.

Soignez votre approche

Pour le règlement des transactions, soyez vigilant et présentez un dossier complet, avec un formulaire pro-forma, l’immatriculation de la cargaison, etc, au client importateur, par l’entremise de sa banque. Pour les paiements « offshore », privilégiez un règlement avant d’expédier vos marchandises. Du reste, faites attention à la corruption : les pots-de-vin pour faire avancer un dossier devant une administration parfois lente sont fréquents. Ne vous adonnez pas à ce genre de pratiques, elles sont sévèrement réprimées. Enfin, sachez que les Nigérians sont bons travailleurs. Formés, pour les qualifiés, aux meilleures écoles anglo-saxonnes et américaines, ils méritent une considération particulière. A ce propos, le Nigéria a besoin de qualification et de formation en BTS notamment. La France a un savoir-faire entrepreneurial à transmettre.

En conclusion

Le Nigéria est annoncé comme un acteur incontournable de l’économie africaine des 20 prochaines années. Sachez anticiper les changements structurels du pays. Les besoins en infrastructures et en énergie sont immenses, d’autant qu’il y a une économie à fournir en main-d’œuvre, et qui promet un essor important des affaires du pays. Une classe moyenne est en train de se former. Les produits de consommation courante, comme l’alimentation et les vêtements (par les sites de e-commerce notamment), vont exploser prochainement. Enfin, si les problèmes de corruption sont récurrents, ils ne doivent pas vous décourager. Le Nigéria est le champion de l’Afrique de demain.

Managers : Quid de la justice organisationnelle et du coaching ?

L’actualité nous y ramène tous les jours ou presque. Nombreux sont les plans sociaux, réorganisations en tous genres, suppressions de sites, etc, qui émaillent notre paysage économique,contraint de s’adapter sans cesse à un monde immergé dans une crise sans précédent et en constante évolution.

La justice organisationnelle, qu’est-ce que c’est ?

« Le concept de justice organisationnelle est utilisé pour décrire le rôle de l’équité quand elle est directement liée au monde du travail » (source wikiberal.org)

Forcément empreinte de subjectivité liée à la perception de chacun, elle est directement influencée par la compréhension du message transmis par le sujet lui-même. Pour éclairer le lecteur, parmi les sept critères nécessaires à son adhésion par la population, deux sont absolument impératifs : la stratégie de l’entreprise doit être expliquée ET comprise quels qu’en soient les motifs !

Concernant la population des managers qui nous intéresse ici (la grande majorité étant exécutant des décisions prises par le Top Management) il est intéressant de se demander quelle perception de justice organisationnelle ils en retirent et comment ils vivent ces situations qui ne sont plus si exceptionnelles que cela en fonction du style de leadership appliqué et indépendamment de l’environnement et de la culture de l’entreprise. Ressentent-ils des émotions semblables à leurs équipes ?

La nécessaire question de la soumission à l’autorité

Dans l’entreprise, la question de la soumission à l’autorité apparaît donc principalement à travers deux dimensions principales : une, organisationnelle, comme évoqué ci-dessus, mais aussi décisionnelle.

L’expérience désormais célèbre menée par Stanley Milgram (expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963) représente une analogie intéressante.
NB : Pour les cinéphiles, cette expérience, parfaitement illustrée dans le film d’Henri Verneuil de 1974 intitulé « I…Comme Icare », cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à celle-ci, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.
Sur la base de ces observations, deux options se présenteraient alors aux managers dans de telles situations transposées au sein de l’entreprise:

• La première consisterait à agir contre ses convictions intimes et donc en souffrir (il s’agirait alors d’un style de coping émotionnel)
• La seconde, à se cantonner à un rôle qualifié d’« agentique » et se conformer ainsi à ce que l’on attend de soi ici en tant que manager (dans cette seconde hypothèse et selon Milgram, l’individu n’est désormais plus autonome, c’est un « agent exécutif d’une volonté étrangère »). Ici, encore une fois, il convient de le considérer sous l’angle décisionnel dans un cadre professionnel.

Quelles stratégies d’adaptation ou « coping »pour les managers ?

Sur la base de cette double hypothèse, la question est donc de savoir comment composent-ils avec ces situations et quelle stratégie de coping préférentielle mettent t’ils en place pour eux mêmes et leurs équipes pour tenter d’en conserver la collaboration, la cohésion et in fine l’efficience de l’organisation qui doit continuer à vivre malgré tout avec ceux qui restent ! (connu sous le terme de concept de la survivance). Un modèle préférentiel, s’il existe, émerge t-il ?

Prévenir plutôt que guérir

Des études menées par ailleurs en psychologie sociale montrent que l’implication des managers le plus tôt possible dans ce genre de processus permet de prévenir et limiter l’apparition ultérieure de risques psychosociaux.

Un large spectre d’intervention en coaching

Mon vécu professionnel de ces situations et le mémoire de recherche que j’ai conduit sur ce thème sous l’angle du coaching montrent que le rôle primordial des managers est très peu pris en compte au sein des organisations qui en minimisent à la fois l’importance et l’impact. La méthode utilisée basée sur des échelles scientifiques éprouvées et les résultats obtenus permettent la mise en place d’accompagnements dédiés de ces managers.
La démarche peut ainsi se résumer de la manière suivante :

  • Une implication des managers dans la procédure le plus tôt possible
  • Des mesures d’accompagnement (coaching) préventives à définir et mettre en place avec les Ressources Humaines (management de transition, management situationnel, états ressources, etc.)
  • A défaut, mise en place de mesures palliatives

PME : les aides publiques pour prospérer à l’international

Une entreprise française qui souhaite bénéficier d’un nouveau relais de croissance peut choisir de se positionner sur un nouveau marché géographique et doit alors entamer une réelle démarche exportatrice. En France, de nombreux soutiens publics sont mis en place pour accompagner et assurer cette entreprise-là, a fortiori s’il s’agit d’une PME.

Une réelle priorité en France

Ces dernières années, les aides publiques aux PME ont été priorisées par notre pays dans le but de faciliter et développer l’entrepreneuriat et le phénomène d’internationalisation.
Il existe donc de nombreux organismes et de nombreux types d’aides, ce qui peut rendre les choses parfois un peu confuses. Mais ne critiquons pas les bonnes choses mises en place en France pour les entreprises…

En somme, chaque entrepreneur, dans le cadre de son développement à l’étranger, peut bénéficier d’une aide publique : conseil, diagnostic, prospection, recrutement, implantation à l’étranger, financement.

Les aides de diagnostic et conseil pour PME françaises

Le Programme France Export – organisé notamment par Ubifrance et les Chambres de Commerce en France et à l’étranger – propose notamment des prestations de conseil et diagnostic export.

Les crédits export

Divers organismes (Oséo, Coface…) proposent des prêts pour l’export sans garantie demandée sur les actifs de l’entreprise ou le patrimoine du dirigeant.

Les assurances

La Coface propose une assurance prospection afin de couvrir une large part du budget pour toutes les dépenses de prospection… Cet outil est indispensable pour limiter les risques, qu’une PME seule ne peut pas porter.

Il est aussi possible de souscrire à des assurances pour couvrir le risque de change (avec la Coface notamment).

D’autres assurances sont également proposées pour garantir le crédit export en cas de risque d’interruption de marché ou de non paiement par exemple.

Les aides au recrutement de cadres export

Ubifrance et son programme de VIE (volontariat international en entreprises) prend en charge l’aide au recrutement et la gestion administrative de jeunes pour leur confier des missions à l’étranger. Les dépenses liées au VIE peuvent même être couverte par l’assurance prospection de la Coface.

En somme, tout a été pensé pour que les PME françaises soient aidées et assurées sur tous les points lors de cette démarche. De quoi avoir envie de participer à l’aventure international, non ?

Reconversion : tout plaquer pour changer de métier ?

Je ne parle pas pas de passer à la concurrence, rester dans le même secteur ou dans la même expertise, je parle bien d’une véritable reconversion ! Un consultant qui devient pâtissier, un commercial qui se passionne pour la plomberie, une attachée de presse qui bascule dans le design, un trader qui se lance dans l’architecture navale… Des exemples, tout le monde en a dans son entourage, et le courage est le point commun entre tous !

Ce processus se réfléchit, se prépare soigneusement pour maximiser les chances qu’il se déroule avec le moins d’accrocs possibles.

Voici quelques éléments qui devraient, selon moi, alimenter votre réflexion :

1 – Ne confondez pas votre hobby et le futur job que vous avez envie d’occuper ou le futur business que vous avez envie de lancer

2 – Prenez le temps de cogiter, sans parler de réelle introspection, et si besoin faites-vous accompagner par un Bilan de compétences, ça aide à structurer ses idées et son plan d’actions

3 – Pensez à vous former avant de sauter le pas, retournez sur les bancs de l’école en favorisant un CIF (Congé Individuel de Formation)

4 – Limitez les risques en demandant un Congé sabbatique et évitez de vous mettre une pression insurmontable imaginée par un potentiel échec

5 – Réseautez dans l’écosystème qui sera nouveau pour vous, faites-vous connaître, parlez de votre projet, rencontrez un maximum de personnes qui ont pu passer par un processus de reconversion pour en comprendre les facteurs clés de succès

Et pour conclure, il faut bien se dire que nous avons 3, 4 ou 5 carrières professionnelles différentes à mener, donc si ce n’est pas la bonne, vous rebondirez !

Réseaux Sociaux & Téléphone Mobile : le binôme gagnant !

Les réseaux sociaux Facebook et Twitter sont déjà plus utilisés sur téléphone mobile que sur PC/Mac/iPad. Ce sera bientôt le cas pour Viadeo et LinkedIn…

Quand Steve Jobs a annoncé en 2007 qu’il lançait Apple dans le business des téléphones mobiles intelligents, maintenant appelés SmartPhones, il se vendait chaque année 1 milliard de téléphones mobiles. Nokia était le leader mondial. En 2013, ce sont 1 milliard de SmartPhones qui seront achetés par des professionnels ou particuliers. Apple et Samsung sont à présent les leaders mondiaux.

Avec les abonnements Internet illimités sur les téléphones mobiles, il devient banal d’avoir les usages simples du PC/Mac sur le téléphone mobile. Ainsi, on lit ses emails. D’après les enquêtes, les utilisateurs les consultent et majoritairement y répondent une fois qu’ils sont devant leurs PC/Mac, sauf urgence.

Les usages personnels des réseaux sociaux se font de plus en plus sur les téléphones mobiles

Facebook d’abord, pour ceux qui y gèrent activement leurs réseaux de contacts personnels. 
C’est évident de prendre des nouvelles sur nos « amis », sur ce qu’ils veulent partager…
Très facile de cliquer sur « J’aime » ; facile de mettre un commentaire ; possible de mettre un post, texte ou photo prise sur le moment…

Twitter ensuite, pour ceux qui y racontent plus ou moins leur vie, ou qui lisent ce qui se raconte. Twitter est la source d’information des journalistes, people ou politiques, alors pourquoi pas des particuliers ? Ainsi, en lisant les messages sur Twitter, soit en suivant le rythme des nouveaux messages arrivants qui remplacent les anciens soit en allant voir ce que « raconte » quelqu’un qu’on connaît ou qu’on voudrait connaître…

Quand je coache des professionnels, je les incite, pour les clients qu’ils vont rencontrer, à lire au dernier moment (dans la journée) les tweets émis par les gens à rencontrer ET ceux du compte de leur entreprise. C’est extraordinaire, par ce biais, de savoir quels sont les sujets sur lesquels ils s’expriment, donc qui les intéressent actuellement.

C’est une opportunité en or pour choisir des sujets de discussion qui vont nous aider au moins en introduction, les fameuses questions ice-breaking (pour casser la glace). Même pour les gens qu’on ne connaît pas encore ! Et cela montre qu’on s’intéresse à eux !

Bien sûr, cela est principalement possible grâce au téléphone mobile, toujours connecté, disponible individuellement, facilement utilisable…

Dans mes conférences, les participants m’envoient de plus en plus de messages sur les réseaux sociaux par leurs mobiles

En 2011, pendant une conférence-démonstration des usages professionnels sur Facebook, je consulte devant la centaine de participants la liste des demandes d’« ami » et je vois un Philippe.

Je présente une « bonne pratique » sur la façon d’accepter ou refuser un « ami » sur Facebook. Et quand pour finir ma démonstration j’accepte le Philippe en question, quelqu’un lève la main et me dit « c’est moi » (Ouf ! heureusement que je l’ai accepté…). Il m’avait demandé à partir de son téléphone mobile…

Je constate régulièrement que dans la foulée de mes interventions sur Twitter, je vois des tweets qui expriment le « j’y étais » ou « c’était bien » (parfois encore mieux…) C’est, plus ou moins discrètement, tellement facile de tweeter par le téléphone mobile.

Dans une conférence sur LinkedIn en mai 2013, un participant qui n’a pas pu attendre la fin pour me parler m’a envoyé un message sur mon compte LinkedIn pour me dire quel plaisir il a eu de me revoir après plus de dix ans, sachant que nous sommes en lien sur LinkedIn depuis 4 ou 5 ans. La lecture de son profil LinkedIn m’a permis de savoir qui il était…

Les usages sur les téléphones mobiles évoluent vers les réseaux sociaux

Le téléphone mobile permet une immédiateté d’expression des émotions et commentaires.
Téléphoner ? cela exige de contacter une personne, avec une probabilité forte qu’elle ne soit pas disponible…

Envoyer un SMS ? cela permet de transmettre un message (au début, Twitter était appelé le SMS sur Internet) à une deux, trois… qui pourront probablement le lire assez rapidement.
Mettre un message sur un réseau social ?

Réseaux Sociaux et Téléphones Mobiles : le binôme gagnant !

Personne n’avait anticipé le tsunami des téléphones mobiles. Dans les pays occidentaux, bientôt plus d’un par habitant… et les usages se développent pour en faire un outil indispensable. Dans les pays en voie de développement, c’est l’outil de paiement favorisé (en Afrique, la moitié des possesseurs de téléphones mobiles n’a pas l’électricité à la maison…).

Personne n’avait anticipé le tsunami des réseaux sociaux. A quoi ça sert de savoir ce que font les gens ? et réciproquement, à quoi ça sert de dire ce que je fais ? Les psychosociologues nous ont toujours dit que les gens adorent parler d’eux ! Hier, c’était confiné à un cercle restreint, aujourd’hui c’est sur la place publique. Je ne dis pas ici qu’il faut tout dire sur les réseaux sociaux. Info confidentielle ? ne pas du tout la mettre en ligne !

Les téléphones mobiles et les réseaux sociaux s’alimentent les uns les autres afin de permettre à chacun d’entre nous de communiquer, je dirais même « d’exister ». Sans téléphone mobile, et sans présence sur les réseaux sociaux, comment peut-on faire savoir ce qui nous intéresse ? savoir ce qui intéresse les autres, sans les déranger ? Et ainsi contribuer à nos réseaux, nos communautés personnelles et professionnelles.

D’abord les gens, les entreprises après !

Parmi mes clients, le PDG d’une PME est seulement sur LinkedIn. Son DG est sur LinkedIn et Viadeo. D’après moi, c’est OK. Puis nous avons fait sur LinkedIn un groupe masqué + une page de l’entreprise afin que dès que quelqu’un dit qu’il travaille dans cette entreprise, on puisse voir automatiquement le logo, le résumé de l’entreprise. Même pour les anciens de l’entreprise…

Le PDG d’une TPE avec une ambition internationale veut choisir.
Je lui conseille d’être sur les deux ! pour mieux accéder à toutes ses cibles.

Par expérience, je pense que ceux qui hésitent doivent être présents sur les deux.

Les deux objectifs stratégiques prioritaires dans les réseaux sociaux, c’est d’être « trouvable » facilement par ses cibles avec un profil intéressant et clair, et de gérer au mieux sa e-Réputation.

Etre présent sur Viadeo ET LinkedIn est un plus !

4 conseils pragmatiques pour Viadeo et LinkedIn

1. Comme d’habitude : être présent là où nos cibles sont présentes : clients, prospects, partenaires… Vérifier sur Viadeo et LinkedIn si mes cibles y sont. Si elles sont sur l’un des deux, il faut s’y investir. Si elles sont sur les deux, il faut y être aussi !

2. On peut créer un profil sur Viadeo et LinkedIn avec exactement le même contenu de profil, langue par langue (je l’ai fait en français et en anglais sur les 2 réseaux, en copiant/collant les profils).

3. Quand je suis en relation avec quelqu’un sur l’un des deux, il n’est pas nécessaire d’être en relation avec la même personne sur l’autre réseau social.

4. Dans tous les cas sur Viadeo et/ou LinkedIn : les utiliser toujours selon ses intérêts ! c’est mieux avec une stratégie claire et mesurable.

Bon réseautage en ligne !!!
Cela démultiplie le réseautage en réel, on en reparlera…

Pourquoi s’implanter en Espagne ?

Puissance d’Europe, la péninsule, qui jouit d’une influence prépondérante en Amérique latine, peut se vanter d’une économie innovante et d’un large marché de consommateurs. Le pays constitue un véritable appel à l’exportation malgré les prévisions des économistes.

N’en déplaise aux analyses pessimistes qui voyaient son économie sombrer pour longtemps, l’Espagne reste une destination de choix pour s’implanter à l’étranger et une rampe de lancement pour des marchés tiers que sont le Maghreb et l’Amérique latine. Tour d’horizon des forces de l’Espagne, une destination de choix pour les entrepreneurs.

Un marché interne dynamique…

L’Espagne possède un atout démographique incontestable : 45 millions d’habitants qui représentent un marché de consommateurs à ne pas négliger. Elle est connue pour son poids touristique.
L’Espagne est la 2ème destination préférée des touristes, et la 1ère si l’on s’intéresse aux recettes, selon Richard Gomes, directeur du bureau Espagne UBIFRANCE.  L’histoire de l’Espagne en fait un pays prestigieux où la culture joue un rôle vivant. C’est aussi un pays où il fait bon vivre, où le climat est très accueillant.

L’Espagne a construit son succès en partie sur le secteur du bâtiment qui a subi la crise des subprimes en 2008 et continue de souffrir de difficultés. Néanmoins, la péninsule ibérique offre une proximité appréciable et partage de nombreuses particularités avec la France, comme les habitudes de consommation, la culture européenne commune, les frontières au-delà des Pyrénées et la mer méditerranée qui avait fait l’objet d’un grand projet de commerce et de civilisation dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée impulsée,entre autres, par Nicolas Sarkozy.

…qui n’exclut pas les possibilités d’exportation !

Forte d’un marché ouvert, l’Espagne peut compter sur une industrie en forme.

Son économie, désormais résolument tournée vers l’extérieur, reste puissante malgré la crise financière. D’après Richard Gomes,ses exportations ont cru de 11% en 2010, 9% en 2011, et 4% en 2012. La France est d’ailleurs déficitaire vis-à-vis de son voisin du Sud.

Elle fait partie du marché intégré de l’Union Européenne depuis 1986 et a montré depuis le début de la transition démocratique un remarquable esprit d’entreprise qui lui vaut d’être aujourd’hui au 12ème rang des puissances économiques mondiales d’après l’OCDE.

Un esprit entrepreneurial prometteur

Selon une étude réalisée par Startup Genome et Telefónica Digital, Madrid et Barcelone pourraient bien être les prochaines Londres et Paris. L’écosystème entrepreneurial des grandes villes espagnoles est pour le moins solide, et en pleine effervescence. Pour preuve, le niveau de qualification des entrepreneurs, plus élevé que dans les autres villes européennes. 90% de ceux-ci ont un doctorat ou une maîtrise, contre 75% des entrepreneurs londoniens. Les Espagnols passent juste un peu moins d’heures journalières sur leurs projets que les entrepreneurs de la SiliconValley.

Une fiscalité accommodante

Le gouvernement semble avoir pris la mesure des investissements à apporter en adoptant une fiscalité incitative. Parmi les mesures, la création d’un régime spécial de TVA (paiement lors de l’émission de la facture), la réduction de l’impôt sur les sociétés de 10% pour les moins de 10 millions d’euros, des déductions pour la recherche et développement avec effet rétroactif pour ceux qui n’en auraient pas bénéficié malgré un investissement récent, un faible taux d’imposition (15%) pour les nouvelles entreprises pendant les 2 premières années, où elles sont le plus fragile, une imposition à 20% des revenus pour les travailleurs indépendants.

Un rayonnement jusque dans les contrées américaines

L’Espagne est aussi un pays à part si l’on considère son rayonnement culturel. L’Espagnol est parlé par une majorité du continent américain. Les liens qu’elle entretient avec les pays d’Amérique du Sud peuvent vous permettre de réussir votre installation à l’étranger. Si l’on en croit Richard Gomes, s’ouvrir à l’Espagne, c’est s’ouvrir au monde, et bénéficier d’un marché de 400 millions de consommateurs. Rappelons que la proximité géographique des pays du Maghreb en fait un partenaire privilégié pour l’Espagne. Ambitieux, libre à vous de poursuivre votre activité dans le tourisme au-delà de la Méditerranée.

Des spécificités culturelles à prendre en compte

Il faut tout de même bien prendre en compte la culture espagnole. La péninsule se divise en régions autonomes qui sont autant de micro-états, et auxquelles il faut savoir s’adresser. Comprendre les habitudes alimentaires basques, par exemple, vous permettra de vous adapter à un marché spécifique. La langue est aussi un élément à prendre en compte. Les Catalans, par exemple, sont très fiers de leurs pratiques culturelles. Renommer vos produits pour mieux les vendre est un atout considérable. Ayez le sens de la formule pour séduire votre clientèle. Intéressez-vous à L’Espagne ! Apprenez l’espagnol de l’entreprise, sachez apprivoiser la culture diverse de la péninsule. Une approche intellectuelle du pays, même voisin, est toujours une bonne chose pour appréhender au mieux le marché que vous souhaitez investir.

Ne négligez pas les pratiques managériales. Les Espagnols, fiers, méritent d’être compris. Privilégiez le dialogue, autrement vous vous retrouverez submergés par les différences culturelles. Par exemple, les habitudes des Espagnols sont plus étalées dans le temps. On y mange tard, et la productivité y est plus faible qu’en France. Tâchez donc de prendre en compte le cadre culturel des Espagnols.

Une économie variée : les secteurs clés

La péninsule possède une industrie aux bases solides, qui innove et se démarque dans plusieurs secteurs : bancaire, textile, agroalimentaire, nouvelles technologies.Un récapitulatif des secteurs qui pourraient vous décider à vous implanter au-delà des Pyrénées.

L’Espagne est à l’avant-garde de l’industrie alimentaire. Le producteur de viande Incarlopsa a renforcé son partenariat avec Mercadona l’an dernier, et a diversifié son activité en y ajoutant la production de porc.D’après des chiffres d’UBIFRANCE, le groupe a investi 44,5 millions en 2012 et 27 millions en 2013, preuve de la prospérité de cette filière. Campofrío Food Group, leader européen de la préparation de viande, a enregistré au 1er semestre 2012 une hausse de 9,04 % de son chiffre d’affaires à 910,36 millions d’euros.

Le secteur bancaire espagnol, contrairement aux caisses d’épargne, est aussi vigoureux, avec des banques comme Santander ou le groupe BBVA, deux poids lourds du secteur au niveau mondial. Les banques ibériques ont des filiales dans de nombreux pays. UBIFRANCE affirme que le système bancaire espagnol contrôle 12% des banques anglaises.

Le e-commerce subit une croissance constante en Espagne. UBIFRANCE décompte 14 millions d’acheteurs sur internet en 2011, chiffre en augmentation. En 2010, 831 euros étaient destinés aux achats en ligne, alors que la propension à consommer sur internet augmente de 11% chaque année. Le e-commerce espagnol, c’est 11 milliards d’euros et une hausse de 22%, un taux inédit en Europe. Le point fort du e-commerce est l’achat de services de transports. Les autres secteurs de marketing direct sont à exploiter. Là encore, des différences régionales : on dépense plus dans le nord de l’Espagne que dans le sud. Misez sur le discount, la place est à prendre.

L’industrie ferroviaire est une valeur sûre de l’économie espagnole. En effet, selon UBIFRANCE,  l’Espagne possède le premier réseau de TGV d’Europe. Le projet de construction d’une ligne de TGV entre Djeddah, Médine, et la Mecque a longtemps été disputé entre le géant français, Alstom, et Talgo, l’espagnol, qui n’avait que peu de contrats à son actif. Le dossier a finalement été confié à un consortium composé d’entreprises espagnoles et saoudiennes. Cela montre le poids grandissant de l’industrie lourde espagnole, et son savoir-faire technologique. D’ailleurs, les commandes de lignes à grande vitesse se multiplient en Amérique du Sud.

A cet égard, on peut noter un fort développement des technologies de pointe dans les secteurs des transports et de l’aéronautique. L’Espagne a beaucoup investi dans le programme de construction d’avions EADS, et propose des composants de qualité. En témoigne le récent programme de fabrication d’hélicoptères Tigre. L’Espagne y est le 2eme producteur d’avions civils et militaires, et le 7eme producteur de satellites.D’après UBIFRANCE, le secteur aéronautique représentait 5,8 milliards d’euros et employait 37 300 personnes en 2010, de quoi placer l’Espagne au 5ème rang européen. L’Etat a même avancé des sommes importantes pour la fabrication de l’A350 XWB, avion de ligne nouvelle génération.

Les biotechnologies semblent être privilégiées par le gouvernement espagnol. En effet, selon les bulletins électroniques du ministère des affaires étrangères, en 2010, le chiffre d’affaires a progressé de 11% pour atteindre 60 milliards d’euros, le nombre d’entreprises de 13%, les dépenses de R&D de 11% soit un total de 568 millions d’euros et le nombre de dépôts de brevets a cru de 17%.Le partenariat public-privé a été promu par la « plate-forme des marchés biotechnologiques » créée par ASEBIO. Les débouchés se situent dans l’agroalimentaire et la santé, et le niveau de formation des travailleurs est très élevé.

L’entrepreneur désirant s’implanter au pays de Goya peut également se tourner vers le textile, valeur sûre de l’économie espagnole. Ainsi, Zara ou Mango ont fait leurs preuves à l’étranger en tant que marques ambassadrices du style hispanique. L’excentricité y trouve sa place alors que des firmes comme Desigual prônent une originalité, un exotisme à travers des produits de qualité. C’est une manière pour l’Espagne d’afficher et de défendre son identité et son mode de vie dans les autres pays. Tâchez de tirer votre épingle du jeu de cette créativité et du dynamisme du secteur de l’habillement et du luxe.

Les cosmétiques représentent un marché important en Espagne, qui se développe davantage dans les grandes surfaces. La marque Puig, par exemple, prévoit 10% de parts de marché en 2014, rapporte UBIFRANCE. Le géant des cosmétiques français l’Oréal prépare le lancement du vernis « essie » en Espagne. La péninsule est un marché conséquent. La mode y est soutenue, encouragée par l’image de marque dont jouissent des stars de classe mondiale telles Antonio Banderas, Penelope Cruz ou Javier Bardem.

L’Espagne est également bien placée sur les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Dans son rapport annuel, l’AETIC, association regroupant ces entreprises, signale que ce secteur représente 102,7 milliards de chiffre d’affaires et que les exportations ne cessent d’augmenter. Les innovations touchent les télécommunications (avec la marque Téléfonica, le leader européen de la téléphonie mobile), l’électronique grand public et professionnel, les contenus électroniques et les composants digitaux. A ce propos, l’Espagne dispose d’une réserve de travailleurs qualifiés. Le marché espagnol est d’ailleurs très en demande : c’est en Espagne que l’on trouve le plus fort taux de pénétration de smartphones d’Europe, si l’on en croit UBIFRANCE. Le développement de la fibre optique, l’accès à une grande partie de la population à internet, ne peuvent que vous inciter à investir le marché des télécommunications.

Au sein des NTIC, l’exemple de Connecthings, entreprise française qui produit des équipements mobiles, est intéressant. L’entreprise, qui n’avait pas beaucoup de moyens, a d’abord fait appel au volontariat international en entreprise (V.I .E)pour faire naître une image de la firme auprès des partenaires potentiels de l’autre côté des Pyrénées. Résultat : au bout de 6 mois, la ville de Madrid a accepté de se faire équiper en panneaux d’annonces pour l’attente des bus. La clé du succès : une bonne stratégie de prospection, d’étude de marché avec les acteurs espagnols, et de la persévérance. La patience paye toujours. Aujourd’hui, comme l’affirmeLaetitia Gazel Antoine, PDG de la PME, dans le blog export d’UBIFRANCE, Connecthings prospecte un peu partout en Espagne et entreprend un développement de son activité.

Vous pouvez aussi vous lancer dans les énergies renouvelables. L’Espagne, grâce à un climat propice, bordé par l’océan et la Méditerranée au Sud, est le 7eme pays pour l’installation de l’éolien et le 4e producteur d’éoliennes au monde, avec une augmentation de 5,1% en 2011 d’après les chiffres d’UBIFRANCE. Gamesa  et Vestas Wind Power sont les poids lourds du secteur. L’ensoleillement peut également vous donner des idées de développement des panneaux solaires.

En conclusion

Faites mentir les analyses dépréciatives qui font de l’Espagne le pays du chômage et de la crise. La consommation des Espagnols reste solide et le pays compte toujours des grandes entreprises qui donnent un cadre favorable à l’économie. De plus, l’Espagne est un pays de propriétaires. Rien ne vous empêche de vous intéresser au marché de la construction, grande malade lors de la crise de 2008, mais qui retrouve des couleurs, en particulier en matière de réhabilitation et d’efficience énergétique.

Selon les analyses de Morgan Stanley, l’économie espagnole devrait reprendre un bon départ tout au long de 2013.

Le comportement des visiteurs au centre de toutes les préoccupations

Sur internet, le consommateur est suivi, son comportement est étudié et analysé afin d’améliorer l’expérience d’achat. Depuis peu, cela est également possible dans les points de vente physiques grâce à la solution développée et proposée par Smart Flows.

En suivant les ondes émises par les téléphones portables, cette solution permettra aux détaillants d’analyser et de connaître le comportement de leurs visiteurs ainsi que leur parcours dans le magasin. La fréquentation, le temps de parcours, la récurrence des visites, les rayons visités, etc sont de nombreux indicateurs proposés par Smart Flows, l’objectif étant d’améliorer la qualité de service ainsi que l’expérience d’achat des clients.

Et la vie privée dans tout ça ?

Tout au long de son processus d’analyse, Smart Flows ne récolte que les adresses MAC des téléphones portables et aucune donnée personnelle sur le visiteur. Une fois récupérées les adresses MAC sont immédiatement cryptées. Les données sont anonymes, et il est impossible de relier un téléphone portable à une personne. L’offre de Smart Flows a fait l’objet d’un dépôt auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’informatique et des Libertés). Par ailleurs, les visiteurs sont prévenus du dispositif une fois mis en place dans le magasin par un panneau similaire aux panneaux des magasins sous vidéosurveillance. Toutefois, le visiteur peut éteindre son téléphone portable s’il le souhaite.

Le respect de la vie privée n’est pour autant pas un sujet

A partir du moment où vous utilisez un téléphone portable, un ordinateur ou une tablette, des traces numériques et des données sont récupérées vous concernant. C’est un fait, une réalité. Se basant sur ce principe, Smart Flows se propose d’améliorer votre satisfaction et la qualité de service qui vous est proposé en magasin.

Le bad buzz qui casse l’image d’Abercrombie & Fitch

La marque Abercrombie & Fitch fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Les journalistes et internautes dénoncent des pratiques de communication à l’éthique un peu douteuse. 

Premier scandale : l’annonce de l’arrêt de la fabrication de vêtements en taille XL ou XXL afin de ne voir la marque portée que par des personnes minces, et donc « cools », dixit Mike Jeffries le PDG (un peu trop botoxé) d’Abercrombie & Fitch. Nouveau scandale : les médias ont rapporté que la marque préférait brûler les invendus plutôt que de les donner à des SDF (toujours pour protéger l’image de la marque !). 

Un plan de com revendiqué par le PDG mais qui est en train de tourner au vinaigre pour la marque depuis qu’un internaute a publié sur le web une vidéo dans laquelle il invite un maximum de personnes à donner leurs vêtements Abercrombie & Fitch à des SDF. La vidéo a rapidement été vue plus d’1 million de fois et a été diffusée par des stars. Le buzz pourrait bien finir par être fatal à la marque…

Le Cloud : « à l’insu de mon plein gré » ?

Le « Cloud », tout le monde en a entendu parler, mais il continue d’effrayer la plupart des sociétés françaises. Voici une petite tentative de démystification du « Cloud ».

Le Cloud en quelques mots

Le Cloud (« nuage »), c’est avant tout un nouveau modèle de consommation de la technologie. Il se divise en 3 catégories : 

  • Le IaaS externalise votre parc informatique (serveurs, switch, firewall et autres termes techniques désignant du matériel informatique), 
  • le PaaS inclut les éléments du IaaS et les éléments logiciels de base (systèmes d’exploitation, bases de données, serveurs de messagerie,…)
  • et le SaaS externalise des logiciels et applications, le plus souvent disponibles depuis un navigateur web.

Ce nouveau phénomène, à priori tendance, a pour vertus principales

  • de réduire drastiquement les coûts liés à l’informatique
  • de simplifier la vie des utilisateurs en toute sécurité avec un accès rapide partout, tout le temps

Le « Cloud », un nouveau principe… techniquement quinquagénaire !

Cela semble très novateur, pourtant, en y regardant de plus près, avec un œil averti, on se rend compte que ce phénomène n’est pas vraiment nouveau. Il date des années 60. A cette époque nous accédions à des systèmes centralisés, les mainframes (prémices des échanges client-serveur), une sorte de Cloud privé.

Plus récemment, les échanges d’informations dans les nuages revêtaient les noms d’ASP (fournisseurs d’applications hébergées), services web ou applications n-tiers : des termes techniques tous synonymes de Cloud computing.

Plus de 50 ans après les premiers « Cloud », on change de vocabulaire et cela devient étrangement « innovant » alors qu’à l’échelle de l’informatique où tout matériel est dit obsolète en moins d’un an, la « nouveauté » semble aberrante !

Mr Jourdain, YES we (already) Cloud

Ne soyez donc pas inquiet ou hésitant, le Cloud existe depuis longtemps, et vous l’utilisez déjà certainement au même titre que monsieur Jourdain (du Bourgeois gentilhomme, de Molière) faisait de la prose sans le savoir.

Prenons vos emails par exemple. Il y a fort à parier qu’ils soient déjà dans le Cloud : qu’il s’agisse de Cloud public (gmail, yahoo ou autres webmails) ou privé (serveur de messagerie interne à votre entreprise), vous les utilisez depuis des années, bien avant l’arrivée du mot Cloud.
Dans le B2C, le Cloud est déjà adopté par des millions d’internautes à travers les réseaux sociaux, le partage d’images et de vidéos, le partage des données de tous vos appareils (iCloud, dropbox, skydrive)…

Le B2B s’y est également mis de façon plus ou moins forcée avec la démocratisation d’offres telles qu’Office 365, Google Documents, Amazon EC2 et des outils d’aide à la productivité externalisés (Perfony, Sales Force, Sage…).

Ces différents outils ont déjà (ou sont en passe de le faire) remplacé vos outils habituels, à la maison comme au bureau.

Attention aux effets secondaires cachés dans le « brouillard du nuage »

Alors si le principe et les techniques sont connus depuis des décennies, pourquoi tant de bruit autour du nuage ? L’aspect marketing de ce renommage « cloud computing » a sans doute sa part de responsabilité mais il semble plus cohérent (techniquement) que cela provienne de l’amélioration du réseau Internet (augmentation du débit principalement) ainsi que de la réduction des coûts du matériel informatique et des prestations d’hébergement de données (datacenter et infogérance).

Le cloud ne doit pas effrayer les entreprises par sa soit disant nouveauté ou par la propagande de diabolisation que peuvent mener certains DSI pour protéger leur périmètre d’action. Par contre, il faut être capable de maîtriser ses nuages.

Trop de fournisseurs de Cloud s’improvisent maître du ciel, et les conséquences à moyen et long terme pour les clients pourraient être dramatiques (perte de données, problèmes de sécurité des données, interruptions de service).

Toute entreprise devrait donc prendre soin de choisir des prestataires de Cloud maîtrisant leur sujet, dont le siège social est situé en France (Jaguar Network par exemple) ou dans un pays dont les lois protègent la propriété et l’accès aux données privées.
Pourquoi ? Par chauvinisme pour certains, mais surtout pour s’assurer de la confidentialité de ses données. Si par exemple votre nuage se situe au-dessus du sol américain (ou appartient à une société américaine), n’oubliez pas que vos données seront soumises au patriotact et au programme PRISM (mené par la NSA) qui crée la polémique ces derniers jours.

In fine, yes we (already) cloud, mais faites appel à des professionnels, vérifiez où se situent vos nuages et vos données seront bien gardées.

6 citations sur les entrepreneurs

Mesdames, Messieurs les entrepreneurs : on parle de vous. Voici quelques citations sur les entrepreneurs et les chefs d’entreprises et votre métier.

« Gérer, ce n’est rien d’autre que de motiver les autres. » 

De Lee Iacocca, industriel américain, président de Ford de 1970 à 1978 et ancien dirigeant de Chrysler.

« On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char. » 

De Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, puis de 1951 à 1955.

« Le manager trop mou et le manager trop dur sont deux catastrophes. » 

De Carlos Ghosn, industriel franco-libanais né au Brésil, PDG de Renault-Nissan, quatrième groupe automobile mondial.

« Tenez-vous loin des gens qui tentent de diminuer vos ambitions. Les « petites » personnes font toujours cela, mais les « grandes », elles, vous font sentir que vous pouvez également devenir génial. »

De Mark Twain, écrivain américain.

« Les opportunités d’entreprise sont comme les autobus, il y en toujours une autre qui s’en vient. »

De Richard Branson, entrepreneur britannique. Il est l’ex-propriétaire des Virgin Megastores.

« Les leaders ne forcent personne à les suivre, ils les invitent à un voyage. »

Charles S. Lauer est une légende de l’industrie de la santé. Il était l’éditeur du magazine Modern Healthcare.