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L’écoconception, une démarche aux multiples visages, source d’innovation et de créativité

Les principes du développement durable prennent une place de plus en plus importante dans la stratégie des entreprises, que ce soit d’ailleurs par simple opportunisme ou par conviction profonde d’une nécessité de changer nos modes de production et de consommation. Dans ce premier article consacré à la notion de d’écoconception, nous allons voir de quoi il en retourne réellement et quels peuvent être ses principaux avantages.

Mais qu’entend-on par écoconception ?

L’écoconception vise à prendre en compte les impacts environnementaux d’un produit tout au long des étapes de son cycle de vie, du « berceau à la tombe », depuis l’extraction des matières premières jusqu’à l’élimination des déchets, en intégrant l’ensemble des parties prenantes concernées dans le cycle du produit. Selon la norme iso 14006, l’écoconception est une démarche qui vise à l’intégrer l’environnement dans la conception du produit avec une vision sur l’ensemble du cycle de vie. Pratiquement, « Il s’agit d’une démarche d’ouverture à 360 degrés qui permet de faire les choix les moins nocifs pour l’environnement en identifiant les principaux impacts » comme le précise très bien Philippe Schiesser du cabinet Ecoeff, spécialisé en écoconception.

Une démarche globale et complexe à première vue !….Allons donc voir de plus près ce qui pousse ces entreprises à aller dans ce sens…

Des moteurs de motivation diverses et variés

Le contexte actuel est en tout premier lieu très incitatif ; d’après l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), environ 70% de la contribution des ménages français à l’effet de serre sont imputables aux produits que nous consommons. Produire et consommer des produits à moindre impact sur l’environnement constitue donc un enjeu primordial. Du point de vue des consommateurs, les écolabels, l’étiquette-énergie, et bientôt, l’affichage environnemental sur les produits de grande consommation, sont là pour éclairer leurs choix et les orienter dans la voie d’une consommation plus responsable. L’Union Européenne veut d’ailleurs promouvoir la qualité écologique des produits, des textes existent déjà dans ce sens (la PIP, politique Intégrée des Produits, est une politique européenne visant à faciliter le développement du marché des produits écologiques, etc.), d’autres sont à l’étude… et engager une démarche d’écoconception permet quelque part d’anticiper ce déluge de textes réglementaires à venir…

Prenons notamment l’exemple des produits électriques et électroniques, la directive ERP (Energy Related Product), dont on attend la prochaine version fixe notamment un cadre en la matière sur les produits consommateurs d’énergie : elle fixera des normes de consommation électrique mais définira aussi certainement les contraintes écologiques du produit tout au long de son cycle de vie…

L’application du principe pollueur payeur dès la conception du produit à travers la mise en place de la REP (Responsabilité Elargie du Producteur qui vise à rendre le fabricant responsable de l’élimination du déchet issu de son produit en fin de vie) est sans conteste aussi un levier incitatif qui va pousser les entreprises à aller vers la conception de produits écologiques et donc vers l’écoconception.

De plus, il est aujourd’hui capital de travailler sur les enjeux environnementaux importants pour répondre au défi du développement durable : pour ne pas rentrer dans un discours hypocrite et mensonger, il est donc de plus en plus urgent d’avoir des méthodes fiables capables d’identifier où nous devons axer nos efforts. D’ailleurs, pour se prémunir des dérives de greenwashing et répondre aux attentes d’une société aux aguets sur les problématiques de développement durable, un reporting RSE solide et crédible est exigé désormais des grosses PME (plus de 500 employés) : cette exigence va sans nul doute accélérer le mouvement de ces démarches d’écoconception basées sur des indicateurs de performance fiables et précis, et pourvoyeuses de plus de transparence avec les parties prenantes.

Néanmoins, les leviers réglementaires ne sont pas les seuls à inciter l’entreprise à se lancer dans une démarche d’écoconception : selon une étude de 2008 du Pôle Ecoconception de la CCI de Saint-Etienne, la politique volontariste de l’entreprise convaincue du bien–fondé d’une démarche RSE est la première source de motivation, loin devant la réglementation et les attentes du marché. La réduction des coûts dans une logique d’optimisation des process est bien aussi souvent un des moteurs du lancement de la démarche. Et comme le souligne Philippe Schiesser, « Bien souvent, même en B to C, l’entreprise ne s’engage pas forcément dans une démarche d’écoconception pour communiquer ou simplement bénéficier d’un avantage marketing différencient, elle pilote plutôt sa démarche par des changements technologiques, une entrées stratégique, de l’ingénierie ou bien encore dans une logique d’innovation ». En effet, il faut savoir que 53 % des brevets déposés sont liés à des écotechnologies.

Il est vrai que la période de crise ralentit aujourd’hui les démarches d’écoconception qui demandent des compétences et capacités internes importantes : de plus, l’écoconception étant souvent portée par les sous-traitants, la crise a réduit drastiquement les budgets de R&D nécessaires à cette démarche d’innovation.
L’innovation, maître mot de l’écoconception ? Allons creuser le sujet…

Une réelle façon d’innover

Il faut savoir que les démarches d’écoconception ont été initiées dans les années 90 par des analystes qui cherchaient avant tout à diminuer les impacts environnementaux du cycle de vie du produit via une analyse environnementale poussée : mais à l’époque, ces démarches d’écoconception, déconnectées du business de l’entreprise et concernant quelques experts seulement, ne parlaient pas forcément aux entreprises portées avant tout par la création de valeur ajoutée pour le client : depuis quelques années, cette approche s’est heureusement démocratisée pour renforcer le lien avec le business en intégrant l’environnement dans le développement du produit impactant ainsi l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Aujourd’hui, de plus en plus de démarches d’écoconception amènent les entreprises à éco-innover, l’environnement devenant alors le levier pour créer de nouvelles fonctionnalités pour le client : en plaçant le bénéfice client au cœur de la démarche et l’éco-innovation au cœur de leur stratégie,les entreprises peuvent même aller jusqu’à remettre en cause leur business model où l’environnement devient une source de nouvelle valeur ajoutée et de créativité , et non pas relégué au seul statut de réduction d’impacts . Citons pour preuve le cas de l’entreprise Notox qui a développé des planches de surf éco-conçues à base de fibres de lin qu’elle parvient à vendre plus chère compte tenu des performances techniques supérieures qu’elles apportent au client.

En gros, dans le premier cas, l’entreprise fait une analyse environnementale classique sur le cycle de vie et diminue ses impacts en veillant bien à ne pas créer de transferts de pollution. « Elle fait la même chose avec moins tous simplement », comme l’explique très bien Samuel Mayer du Pôle Ecoconception de la CCI de Saint-Etienne.

Dans l’autre cas, elle ne se focalise pas sur des réductions d’impacts mais part de l’amélioration fonctionnelle du produit, et Samuel Mayer conclue dans ce cas « l’entreprise fait autrement, et l’environnement lui permet d’innover ».

Pour exemple, la société Malongo, leader historique du café issu du Commerce équitable pour la France a su parfaitement utiliser la démarche d’éco-innovation pour répondre aux attentes des clients et parler au consommateur autrement. Malongo a inventé la machine Ek’oh, une machine expresso conçue pour durer, utilisant des matériaux high-tech. Ek’Oh c’est aussi un ensemble de modules assemblés par clips, facilement démontables et remplaçables, une machine éthique et fabriquée en France, argument auquel sont sensibles les consommateurs. Ek’Oh propose une crème encore plus onctueuse et savoureuse pour les papilles des consommateurs ! Cette machine est le fruit du travail main dans la main de plusieurs savoir-faire de pointe français, avec un SAV total en plus proposé aux clients. Bref, un produit innovant et éco conçu qui apporte une réelle valeur ajoutée au client.

La suite dans un prochain article, consacré cette fois à la mise en place et la stratégie !

Comment réussir à contracter un emprunt bancaire quand on est un jeune entrepreneur ?

Il s’agit sans aucun doute du baptême du feu pour les jeunes entrepreneurs. En effet, comment convaincre un banquier de croire en notre projet lorsque l’on a ni garantie ni historique d’activité ? 

Cela semble fastidieux, et l’est en réalité encore plus qu’il n’y paraît !

Mais bien que l’épreuve paraisse difficile, elle n’en est pas insurmontable, et en se penchant sur les cas de certains entrepreneurs qui ont réussi à gagner la confiance de leur banque, on en ressort certaines astuces pour être convainquant face à son banquier.

Matthieu et Jules, fondateurs de www.solendro.com, le grand magasin en ligne des sous-vêtements pour homme, qui a vu le jour en Septembre 2012, ont mis plus de 3 mois et contacté une quinzaine d’agences avant d’obtenir un prêt de 70K€ pour lancer leur activité. De cette expérience difficile ressortent quelques conseils pour les entrepreneurs à la recherche d’un emprunt bancaire :

Présenter un business plan irréprochable

Ce que le banquier va rechercher en priorité dans votre business plan est la rentabilité de l’activité pour être certain que votre entreprise sera en mesure de rembourser ses créances. Contrairement à un investisseur, la banque n’a pas particulièrement d’intérêts à ce que ce votre business plan présente un résultat net très élevé dès la première année. Au contraire cela pourrait lui paraître trop optimiste voire vous faire perdre en crédibilité !

Rentable donc dès la première année, cela est absolument nécessaire mais pas trop bénéficiaire non plus.
Pour asseoir votre crédibilité, l’idée est de montrer que toutes les éventualités ont été prises en compte en présentant 3 scénarios : un pessimiste, un réaliste et un plus optimiste. Bien sûr dans ces trois cas, même le plus pessimiste, votre activité est rentable et vous serez à même de rembourser vos créances.

A qui s’adresser ?

Chaque banque a plus ou moins sa spécialité en termes d’analyses crédits. Par exemple, Le Crédit du Nord ou Le Crédit Mutuel seront plus ouverts à un projet dans le domaine de l’e-commerce alors que le Crédit Agricole sera plus enclin à financer un projet dans l’artisanat. 
Par ailleurs, l’analyse est souvent faite en agence et non centralisée au niveau du réseau, ainsi une agence peut refuser votre demande de crédit alors qu’une autre agence de la même banque l’acceptera.
Ainsi pour accroître vos chances d’acceptation, entrez en relation en priorité avec des banques mutualistes ou régionales qui seront plus susceptibles d’accorder un prêt à la création. Ciblez également les agences spécialisées dans votre secteur d’activité et surtout multipliez le nombre d’agences contactées.

Les banques ne sont pas forcément spécialisées dans votre secteur d’activité et peuvent avoir du mal à en comprendre tous les rouages, c’est pourquoi faire valider préalablement votre projet par un réseau d’accompagnement (Paris Initiative, Réseau Entreprendre etc.) à la création d’entreprise mettra la banque en confiance.
D’ailleurs pourquoi vous en priver ? Les réseaux d’accompagnement sont gratuits, ils vous apportent de précieux conseils et certains d’entre-eux se portent même garants des prêts bancaires jusqu’à 70% !

Enfin, il est très rare d’obtenir un prêt dès son premier rendez-vous avec son banquier. Dans cette optique il est préférable de commencer par rencontrer des banques identifiées comme les plus difficiles à convaincre, quitte même à essuyer quelques refus formateurs, pour vos prochains rendez-vous.

Bon courage à tous les entrepreneurs qui sont actuellement à la recherche d’une banque pour les aider à se lancer !

Mon bailleur peut-il m’interdire de compléter mon activité ?

Que ce soit pour préserver la vie au village ou pour pallier les effets de la crise, nombreux sont les commerçants qui souhaitent compléter leur activité principale pour générer des revenus complémentaires.

Le parfait exemple est celui du buraliste qui complète son activité par un dépôt de pains. Dans la majorité des baux commerciaux figure la clause de destination définissant l’activité exercée dans les locaux. Cette destination, large ou restreinte interdit aux locataires d’exercer dans les lieux d’autres activités. Cette destination ne peut être modifiée unilatéralement par le preneur qui doit la respecter sous peine de risquer la résiliation de son bail ou un refus de renouvellement, cette obligation étant notamment prévue par l’article 1728 du Code civil. 

Le Code de commerce autorise le locataire d’adjoindre à l’activité prévue au bail des activités connexes ou complémentaires. On parle alors de déspécialisation partielle ou restreinte laquelle doit intervenir selon une certaine procédure. Ainsi, un commerçant est en droit de compléter son activité principale à la condition que l’activité secondaire envisagée coexiste avec celle initialement autorisée. Le commerçant doit également indiquer à son bailleur sa demande avant tout commencement de l’activité secondaire. La déspécialisation plénière, qui est le changement total de l’activité du locataire, doit respecter une procédure spéciale régie par les articles L.145-48 à 145-55 du Code de commerce.

Les avocats parisiens vont à la rencontre des dirigeants !

Du 7 au 11 octobre, les avocats du barreau de Paris vont à la rencontre des dirigeants d’entreprises parisiennes et leur proposent des évènements exceptionnels (diagnostics juridiques gratuits au domicile de l’entreprise et afterworks thématiques).

500 avocats se rendront gratuitement dans les locaux des TPE/PME parisiennes pour effectuer un diagnostic juridique.  Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de  « L’Avocat dans la Cité ». En une heure, vous pouvez  être conseillé, exposer un problème, trouver des solutions. Les avocats du Barreau de Paris sont à votre disposition !

Pour bénéficier d’une consultation juridique gratuite, il vous suffit de remplir le formulaire sur Informations et inscription http://avocatcite.org

3 afterworks thématiques pour échanger, s’informer et se rencontrer

Le 8 octobre : « Intelligence économique : le secret des avocats pour protéger les entreprises »

Pour permettre aux entreprises françaises de résister à une concurrence parfois déloyale, il est nécessaire de définir le secret des affaires et les façons de le protéger en sensibilisant les entreprises, leurs salariés et partenaires.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Le 9 octobre : « Big Data, Big risques ? »

Comment intégrer le Big Data dans le développement de mon business ? Quel régime juridique s’applique aux données disponibles sous forme numérique ? Quel système d’information mettre en place pour capter, traiter et analyser ces données, à moindre coût ?
De 18h à 20h, au Laboratoire de l’édition : 2, rue Saint-Médard, 75005 Paris

Le 10 octobre : « Faites de la fiscalité un atout »

Avancer dans son parcours d’entrepreneur en toute connaissance de cause, faire les bons choix et tirer le meilleur parti de la fiscalité des PME aux différentes étapes de développement de votre entreprise.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de « L’Avocat dans la Cité ». Plus de 2500 consultations gratuites, toutes spécialités confondues, seront également dispensées par des avocats du barreau de Paris aux quatre coins de la capitale, pour répondre aux questions de tous les Parisiens.

Cliquez ici pour tout savoir sur l’Avocat dans la Cité.

Un mail, un écrit qui reste…

Nous avons tous eu un jour la main trop leste et envoyé des messages que nous avons regrettés ensuite pour le fond ou pour la forme. Je vous propose ici quelques astuces pour éviter ces désagréments. 

RÉFLÉCHIR pour un mail utile

Les destinataires sont choisis avec soin : ils sont vraiment concernés par le sujet du message (information, demande…)
L’objet de votre mail est clair et précis : il est ainsi compris dès son arrivée dans la boîte de réception et le message est ouvert rapidement.
Le vif du sujet est abordé dès le premier paragraphe afin de retenir l’attention du lecteur.

STRUCTURER pour une lecture rapide 

Un sujet est abordé par paragraphe : le plus important en premier. L’idéal est de résumer par un titre chaque paragraphe. Souvent, seuls les 50 premiers caractères du corps du message apparaissent à l’écran, il faut donc les soigner.
Le message doit ensuite tenir sur un écran, il est court. Si vous avez plusieurs sujets, écrivez plusieurs mails…

SOIGNER LA FORME pour une lecture efficace

La lecture est aisée grâce à une police de caractères classique (Arial, Times New Roman…), format 12.
Les phrases sont concises (maximum 20 mots) avec un vocabulaire précis, positif et concret. Vous utilisez des verbes d’action et des mots simples qui retiennent l’attention de votre lecteur. Il faut éviter les répétitions, les verbes faire et avoir, bannir le langage SMS, les abréviations non académiques et prendre garde au jargon professionnel : votre destinataire ne le comprendra peut-être pas.

Les mots en lettres capitales sont à écarter car ils donnent un ton agressif à votre message.
Pour alléger votre message, utilisez à bon escient la ponctuation (le deux-points remplace avantageusement un « car » ou « parce que ») et évitez les « qui », « que » relevant plus du langage parlé qu’écrit.

Les formules de politesse sont succinctes et conviviales dans un mail : elles se limitent à un « Bonjour » ou « Bonsoir » pour commencer et à « Cordialement » en fin de message. Par contre, votre signature doit être très complète : nom/fonction/société, n° de téléphone fixe/portable.

RELIRE, RELIRE, RELIRE pour éviter les coquilles

Pour soigner son image et celle de sa société, il est important d’envoyer un message sans erreurs.
Attention, donc aux :
– fautes d’orthographe ;
– fautes de syntaxe ;
– connotations de certains mots, à l’humour « limite »: ils peuvent ne pas aller dans le sens que vous souhaitez !

ENVOYER

Article par Florence Durif

A la conquête de nouveaux horizons !

Du 16 au 18 septembre 2013, à Lille Grand Palais, le Salon Créer entend stimuler la fibre entrepreneuriale des habitants du Nord-Pas de Calais, première Région française labellisée EER (Région Européenne Entreprenante). Pour la 7ème édition, les organisateurs ont décidé d’apporter une série d’éclairages nouveaux sur la création et le développement d’entreprises, afin d’accompagner les entrepreneurs qui animent et vivifient le tissu économique de l’euro-région.

En 2013, le Salon Créer met ainsi particulièrement à l’honneur les dirigeants en quête de solutions et de financements pour développer leur activité, les femmes entrepreneures, les jeunes qui souhaitent se lancer dans une aventure passionnante, ou encore, les commerçants auxquels le salon réserve une programmation inédite avec notamment la Nuit du Salon Créer consacrée au commerce de demain.

A la conquête de nouveaux horizons, créateurs d’entreprise, porteurs de projets, dirigeants, franchisés, repreneurs, commerçants, artisans, étudiants… sont attendus au Salon Créer pour entreprendre plus et mieux !

Pour préparer sa visite : www.saloncreer.com
Entrée gratuite.

Pourquoi s’implanter au Maroc ?

Côté business, on connaît beaucoup le Maroc pour son tourisme. Les affiches dans le métro, sur lesquelles on distingue les plages d’Agadir ou le désert du Sahara occidental, en témoignent. Il est vrai que le secteur touristique marocain est attractif. Néanmoins, d’autres opportunités d’affaires au-delà de la Méditerranée existent et sont nombreuses. 

C’est d’ailleurs cette diversité des secteurs porteurs de l’économie marocaine qui attire tant les investisseurs, la France en tête. Le pays s’est beaucoup modernisé ces 10 dernières années, et compte faire de même les 10 suivantes. Le tourisme donc, mais aussi les communications, les transports, l’industrie, l’agroalimentaire. Mais attention ! Si la France est bien positionnée sur le marché, en tant que 1er partenaire commercial, à hauteur de 8 milliards d’euros d’échanges en 2012, elle est talonnée par de nombreux pays : l’Espagne, 1er fournisseur du Royaume, mais aussi la Turquie, l’Italie… En somme, de sérieux concurrents ! Bref, le Maroc, ce sont de nombreux investissements, une croissance constante, et de grandes opportunités pour un entrepreneur ! Et ce, à deux pas d’ici.

Un fort intérêt des entreprises françaises, soutenu par le gouvernement

En avril 2013, François Hollande s’était rendu au Maghreb pour nouer des contacts entre le Maroc et les PME françaises. De nombreux contrats ont été signés dans différents secteurs : transports, agroalimentaire, traitement de l’eau, énergies renouvelables… Les entreprises françaises implantées sur le sol marocain (dont 36 sociétés du CAC 40) ainsi que de futures PME désireuses de développer leurs affaires sur ce marché (source : Ubifrance) pourront bénéficier de ces opportunité pour développer leur business. Le Maroc a déjà signé des accords de libre-échange avec l’Union Européenne, les Etats-Unis, et les accords d’Agadir avec la Turquie, la Jordanie, la Tunisie, l’Egypte et la Palestine depuis peu. Le Maroc prévoit même d’abattre ses frontières économiques avec l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Une chance inouïe de pénétrer l’immense marché africain, dont on ne saurait trop répéter qu’il sera bientôt incontournable !

La population marocaine : jeune, peu coûteuse, mais aussi peu formée

64% de la population marocaine a moins de 34 ans (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). Cette population jeune constitue non seulement une main d’œuvre dynamique, mais aussi un marché en devenir. Le salaire moyen au Maroc s’élève à 327 dollars par mois, soit près de dix fois moins que le salaire moyen en Espagne (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). En revanche, il existe un réel manque de formation. Certes, de grandes avancées ont été réalisées, notamment dans la production industrielle pour l’excellence de ses ingénieurs. Mais ceux-ci exercent la plupart du temps à l’étranger.

Explosion des infrastructures

Le Maroc a investi massivement dans les infrastructures ces dernières années. Les investissements sont colossaux et touchent tous les domaines. Le pays s’est doté de 1500 km de routes et d’autoroutes en une dizaine d’années. L’objectif est d’atteindre 1800 km d’ici 2015, en reliant toutes les villes de plus de 400 000 habitants. La première ligne de tramway de Casablanca a récemment été finalisée, inaugurant une nouvelle ère de développement pour la ville. A Rabat, deux lignes ont été construites. Un projet de Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV), reliant Tanger à Casablanca, est même prévu pour 2015.

Le Maroc compte 15 aéroports internationaux, dont les aéroports de Marrakech, Oujda, Fès, et Casablanca. Les infrastructures aéroportuaires se développent, puisque le pays attitre de plus en plus de touristes chaque année. 95% du commerce extérieur marocain transite par ses ports. Ce besoin en infrastructures nouvelles a amené Bouygues à réaliser le port Tanger-Med, une grande réussite économique. Ce dernier a connu une hausse de 37% du trafic de conteneurs (source : map, agence marocaine de presse). Le Maroc veut atteindre 8,5 millions de conteneurs en 2017, l’équivalent du transit de Rotterdam, 1er port européen.

Sport : c’est l’heure du sprint

La Coupe d’Afrique des Nations approche ! Le Maroc a été sélectionné pour représenter la compétition en 2015 ! A cette occasion, la venue des participants et surtout du public crée des besoins en capacité d’accueil et de déplacement : de nouveaux stades, des routes, des lignes de bus, mais aussi des logements… Le Maroc entier sera en ébullition pour créer l’ambiance et remporter la coupe ! A vous de saisir les opportunités de business qui peuvent découler de cette rencontre continentale. Un conseil : si les infrastructures constituent en apparence le plus gros des commandes, pensez également aux services.

« Vision 2020 », pour un tourisme responsable

Le Maroc n’est pas avare en programme. Vision 2020 doit consacrer 12 milliards d’euros d’investissements au tourisme afin d’atteindre 20 millions de touristes à l’échéance choisie (source : Ubifrance). Ce secteur, grande force naturelle du Maroc, nécessite une stratégie. Le tourisme est en effet très sensible aux aléas du climat et doit être planifié. Le gouvernement veut tendre vers un tourisme respectueux de l’environnement, qui mette en valeur la spécificité des régions. De nombreux programmes à dimension écologiques sont prévus et devraient intéresser les PME compétitives sur le plan de la qualité de service. Le programme Azur 2020 prévoit par exemple d’améliorer le parc des stations balnéaires du pays.

Industrie : un appel aux talents des PME !

Le Maroc a fait un grand effort d’internationalisation. Son intérêt pour les investisseurs étrangers s’est largement démontré par la création de zones franches un peu partout dans les grandes villes. De nombreuses entreprises d’envergure mondiale ont été séduites grâce à une fiscalité très flexible. La Tanger Free Zone (TFZ), première zone franche du pays, plusieurs entreprises s’y sont installées, notamment Groupe Mécanique Découpage, sous-traitant de Renault. La P2I de Nouaceur, près de Casablanca, devrait accueillir à terme 300 entreprises et permettre la création de 15000 emplois. Enfin, le projet Atlantic Free Zone de Kenitra, achevé l’an dernier, offre une zone franche, qui occupe environ les deux-tiers du projet et une zone libre, le tiers restant. La zone franche offre des avantages fiscaux intéressant.

Le développement vert au goût du jour ! L’éolien a le vent en poupe

Avec le Plan Maroc Vert, le pays a décidé de s’attaquer à l’agriculture. Les objectifs sont clairs :
• développer les infrastructures, encore insuffisantes, mais en plein boom,
• trouver un cadre juridique unique, car l’actuelle dispersion brouille les initiatives d’implantation,
• former les agriculteurs, nombreux mais qui peinent à mettre en valeur leurs produits.
La France a, sur ce dernier point, un savoir-faire incontestable.
Le plan Halieutis affiche la même ambition concernant les ressources de la mer. Le pays aurait pour ambition de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 et le rendre plus compétitif, du débarquement à la commercialisation.

Les produits agricoles et alimentaires français occupent déjà une place de choix sur le marché marocain. Mais le secteur a besoin de modernisation et l’agroalimentaire est un secteur porteur dans le pays.

Le Maroc mise beaucoup sur les énergies renouvelables, grâce à une vaste campagne d’investissements. De nombreux projets voient le jour. L’Office national de l’électricité et de l’eau du Maroc (ONEE) a validé la candidature de GDF pour la construction d’éoliennes dans le Sud du pays, à Tarfaya, sur la côte atlantique.

Profitez d’un marché jeune et dynamique

Une population portée sur les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles communications offre des débouchés certains. Le taux de pénétration des mobiles est de 97% et on compte 13 millions d’utilisateurs d’Internet, ce qui est excellent pour un pays d’Afrique (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). L’ambition qu’il convient d’avoir vis-à-vis d’un marché aussi jeune est le même qu’en France. A l’heure de la démocratisation de la tablette et du haut-débit, l’économie se diversifie à vitesse grand V. Les besoins d’équipement dans les écoles ou en entreprise se fait sentir. Le numérique est un marché d’avenir, qui se développe à un rythme phénoménal.

Le Maroc, un pays ami

Est-il nécessaire de rappeler l’Histoire qui unit les peuples français et marocain ? De nombreux liens, culturels et linguistiques, ont été créés au contact de ces deux pays. Néanmoins, comme dans tout pays, il faudra vous adapter aux coutumes. Il est conseillé de bien se renseigner sur les prix, car cela apporte une plus grande crédibilité au moment de l’annonce et une meilleure compétitivité. Une astuce pas difficile à appliquer : prendre le temps du thé à la menthe. Enfin, s’installer directement sur place facilite le contact, d’autant que le Maroc n’est qu’à un détroit d’ici. On peut aisément s’installer à son compte car les procédures administratives sont simples. Il faudra, pour réussir, avant tout proposer des produits de qualité adaptés au marché marocain. Ça vous tente ?

Les Flux Financiers du Business Model

Le Business Model, c’est tout un programme, que vous avez déjà rebattu dans plusieurs sens, pour structurer les nombreuses idées fantastiques qui vous viennent à la minute. Le business model canvas (www.businessmodelgeneration.com) est un outil vous permettant la modélisation très synthétique de cette logique. 

Il vous servira de base pour monter des projections de trésorerie, et par la suite un business plan plus élaboré. Comment ? A chaque élément clé déterminé lors du montage du business model, correspond un flux financier, un encaissement ou un décaissement. L’objectif est d’ordonnancer tous ces flux de trésorerie les uns par rapport aux autres, les quantifier, et les séquencer, à des niveaux réalistes si possible et, détail non négligeable, les situer dans le temps par rapport aux opérations auxquelles ils se rapportent.

Les Flux Financiers en pratique

1. Segment client : d’après la typologie du client, détermine le temps de prospection, et les habitudes de règlement.
2. Proposition de valeur unique : détermine la manière de fixer le prix, en fonction des éléments auxquels ils se rapportent
3. Canaux de distribution : définir les coûts liés à la mise en place et au suivi de chaque canal, avec investissement en temps et mobilisation de ressources
4. Relation clients : mettre en parallèle les coûts induits par la relation clients avec les revenus prospectifs de chaque segment de client.
5. Sources de revenus : établir les types de revenu induits par canal et segment clients (niche, volume, récurrence)
6. Ressources clefs : hiérarchiser les ressources entre elles, leur affecter un coût spécifique, et un facteur de variabilité. Mesurer leur impact sur le revenu.
7. Activités clefs : établir les coûts de ces différentes activités en parallèle avec les revenus prospectifs générés.
8. Partenaires clefs : déterminer les coûts induits servant chaque type de partenaires, les pondérer avec leur contribution au chiffre d’affaires, et les hiérarchiser.
9. Structure des coûts : au sein de la structure de coût, affecter chaque ligne de coût à l’activité / source de revenu à laquelle elle se rapporte. Hiérarchiser les coûts selon leur priorité.

Objectifs visés

Relier les flux financiers aux éléments du business model même vous permettra de bénéficier de son extrême flexibilité. Par définition, une entreprise en croissance navigue en terrain incertain. Cet exercice vous permettra de réagir en quasi-temps réel aux aléas du marché et de votre environnement, en adaptant vos prévisions de trésorerie et anticipations de financement.

Plaidoyer pour le droit à l’erreur !

Elle n’est aux achats que depuis quelques semaines. Ce revendeur informatique qui a embauché Laura (jeune femme avec de l’expérience dans des domaines d’activité similaires) va lui confier les liens quotidiens avec les grossistes et constructeurs pour tout ce qui concerne le « hardware », le matériel, dans son intégralité. Quelles sont les conditions de l’erreur en droit ?

L’intégration dans l’entreprise

Bien sûr, savoir acheter, quel que soit le produit, requiert un minimum de rigueur et d’observation, en plus de bases solides en négociation. Et Laura, excellente spécialiste Télécom, a besoin d’un certain temps d’adaptation. Les deux premières semaines sont consacrées à s’approprier la culture de l’entreprise, repérer les circuits d’influence, identifier les jeux de politique interne entre les commerciaux, apprendre les noms des interlocuteurs chez les fournisseurs, tout en surfant sur les multiples références, promos, « part numbers » et autres outils de gestion des stocks mis en place par son prédécesseur de patron.

Car c’est lui qu’elle va devoir « aider/supplanter/assister/renforcer ». Donc, comme c’est une « pro », il lui a montré, expliqué, plus ou moins patiemment (« ce n’est quand même pas ma faute si le téléphone nous interrompt sans arrêt ! ») ; il l’a mise en garde contre les pressions de certains constructeurs, lui a confié (avec quel déchirement !) les codes d’accès aux modules commande, et Laura peut enfin effectuer ce pour quoi elle est rémunérée : passer des ordres chez ses fournisseurs pour satisfaire les demandes (urgentes, bien sûr) des commerciaux et de leurs clients.

Puis l’erreur qui n’est pas tolérée…

Malheureusement, dès le 2ème jour de prise de poste, la bourde arrive ! Faisant confusion entre 2 lignes, elle commande un modèle de PC sans les graveurs prévus. L’erreur se remarque à l’arrivée des produits, et la crise éclate. En 5 années, au préalable, elle ne s’est pourtant jamais trompée.

Mais là, c’en est – déjà – trop pour son boss : inexcusable. L’entretien, ou plutôt la soufflante, commence devant une partie de l’équipe, et se termine en tête à tête, avec suffisamment de vigueur toutefois pour que tout le monde entende ! « Nulle, incapable, irresponsable », les qualificatifs frôlent l’injurieux. Et Laura se recroqueville, doutant de ses capacités, de son sérieux, voire de son avenir dans cette société. Car elle s’est trompée, une fois !

… et ses conséquences immédiates

Et voilà une bonne acheteuse, qui parce qu’elle perd de son assurance, devient maladroite dans les semaines qui suivent, hésite, demande 3 fois avant de confirmer un ordre, bref CONFIRME à son patron que son impatience et sa colère sont justifiées. Se rappelle-t-il, ce manager exemplaire, le nombre incroyable d’erreurs qu’il a lui-même commises, et qu’il a appris, avec le temps, à anticiper, comprendre, analyser, bref à mettre en place les systèmes de contrôle adéquats ?

En montrant un peu plus de patience et de pédagogie avec sa collaboratrice, il aurait probablement évité cette démotivation rapide. Car le résultat, trop fréquent, est évident : c’est lui qui va reprendre en mains la fonction achats. Donc continuer à déborder, se montrer irritable, surmené, tout en pestant contre l’incapacité de tous ses collaborateurs. Laura ira certainement chercher un autre job ; souhaitons-lui de tomber sur un boss qui saura l’encourager lorsqu’elle se trompera (au moins la 1ère fois).

J’oubliais : le client final acceptera les PC sans graveur, car moins chers au bout du compte. Satisfait, il en profitera pour passer une commande supplémentaire ! Et comme disait Alexandre Vialatte : « Sauf erreur, je ne me trompe jamais ! ».

La mort, opportunité pour les entrepreneurs?

Un entrepreneur peut voir la mort comme une opportunité pour sa future idée de business. L’industrie funéraire est un secteur porteur qui se développe et se diversifie partout dans le monde. Les entrepreneurs créatifs peuvent offrir des services et produits créatif pour accompagner les familles dans cette douloureuse épreuve.

Un marché en développement

On aura beau lutter contre, la mort est une fatalité. Elle peut aussi être une source d’opportunité. Aux Etats-Unis, l’industrie funéraire génère plus de 17 milliards de dollars par an, avec une moyenne de 6 500 dollars dépensés pour un enterrement. Ces chiffres, pourtant élevés, n’incluent pas les coûts supplémentaires. La demande est de plus en plus forte et les clients exigent des enterrements de plus en plus personnalisés. Peu d’entrepreneurs sont attirés par ce secteur qui pourtant peut devenir rapidement rentable. N’oubliez pas que l’objectif consiste souvent à faciliter la tâche au client et à répondre à ses besoins dans ces moments difficiles. Si vous manquez d’idées, il existe un réel marché à développer. Peut-être serez-vous le premier à fabriquer le cercueil personnalisé à la Star Wars ?

Quelques exemples d’entreprises

Space Services est une entreprise qui propose des enterrements dans l’espace. Charles Chafer, cofondateur et directeur de Space Services, a fait partie de l’équipe qui a envoyé la première fusée à financement privé dans l’espace en 1982. L’entrepreneur a fait le pari selon lequel les personnes seraient
davantage attirées par l’idée de voir leurs cendres être dispersées dans l’espace que dans la mer. Le concept est simple : une capsule, de la taille d’un rouge à lèvre, remplie des cendres du défunt (7 grammes) serait envoyée en orbite. L’entreprise, qui a ouvert ses portes en 1997, continue de se développer en diversifiant ses services. 

LifeGem est une entreprise qui propose aux personnes, qui veulent garder près d’eux leurs défunts, des bijoux. Les bijoux sont créés à partir du carbone issu des cendres du défunt pour en faire un diamant. Cette idée qui pourrait avoir l’image d’une mauvaise farce connaît un vif succès. LifeGem a atteint les 7,5 millions de dollars de bénéfices.