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L’action en concurrence déloyale pour sanctionner la contrefaçon ?

La société Christian Liaigre conçoit et commercialise des meubles et accessoires mobiliers. En 1996, elle a confié à un fabricant de meubles les plans de six canapés et sièges pour réaliser des prototypes qui n’ont finalement jamais vu le jour.

Quelques années plus tard en 2003, la société Christian Liaigre constate que le fabricant de meubles, à qui elle s’était jadis adressée, commercialise lui-même les meubles dont elle lui avait donné les plans. Une action judiciaire est intentée sur le fondement de la concurrence déloyale

Un rejet de la cour d’appel..

Le 30 mai 2012, la Cour d’appel de Paris rejette les demandes de la société Christian Liaigre en retenant que : « sauf à méconnaître le principe de la liberté du commerce et de l’industrie ainsi que la règle de la libre concurrence en découlant, le simple fait de copier du mobilier n’est nullement fautif dès lors qu’il s’agit d’éléments usuels communs à toute une profession et pour lesquels il n’est pas justifié de droits de propriété intellectuelle et d’un effort créatif dans la mise en œuvre de données caractérisant l’originalité de l’ œuvre ». 

En d’autres termes, la copie ne pouvait être sanctionnée puisque, faute d’originalité dans leur forme, les meubles n’étaient pas protégés par le droit d’auteur. 

Et la Cour d’appel ajoute que le fabricant de meubles n’ayant pas apposé la marque de la société Christian Liaigre sur le mobilier, aucun risque de confusion n’était créé dans l’esprit de la clientèle. Point de droit d’auteur, point de marque, le fabricant de meuble avait-il agi dans les limites de la libre concurrence

La Cour de cassation à la rescousse

Ce n’est pas l’avis de la Cour de cassation. Dans son arrêt du 9 juillet 2013, la haute juridiction estime que « constitue un acte de concurrence déloyale la copie servile d’un produit commercialisé par une entreprise susceptible de créer un risque de confusion dans l’esprit de la clientèle ».

Si l’action en concurrence déloyale ne tend pas aux mêmes fins que l’action en contrefaçon, en l’espèce elle supplée avantageusement à celle-ci puisqu’avec la notion de copie servile, c’est tout de même la reproduction d’une forme qui est sanctionnée. En l’absence de droits de propriété intellectuelle (et donc de monopole sur un objet), cela offre aux plaideurs un moyen d’action efficace.

Les auto-stoppeurs de la reprise d’entreprise

Un grand nombre de repreneurs font le pari de sourcer des dossiers d’entreprises à céder par leurs propres moyens. Comme le font les auto-stoppeurs les jours de grands départs, ces repreneurs se postent en embuscade le long des grandes autoroutes de la reprise (sites internet, bourses d’opportunités papier ou électronique, associations de repreneurs,…)

Ces derniers prient tous les Saints (surtout Saint-Christophe, patron des voyageurs) qu’un cédant philanthrope veuille bien s’arrêter à leur hauteur pour les faire monter à bord. Cheveux au vent, pouce levé, cette façon très économique de voyager peut séduire.

Les inconvénients à prendre en compte par le repreneur

Avant d’opter pour cette solution, notre auto-stoppeur de la reprise devra bien prendre en compte tous les inconvénients que cette méthode présente :

– Il ne doit pas être pressé. Sauf coup de chance, l’attente en bord de route peut être longue…
– Il devra être choisi par l’automobiliste qui, les jours de grands départs sur les grands axes, a souvent le choix entre plusieurs passagers potentiels qui ne présentent pas tous les mêmes charmes…
– Pour que le « deal » se réalise, lui et le conducteur devront être d’accord sur une condition sine qua non : aller dans la même direction (l’analogie avec « la chose et son prix… » tient la route).
– Pendant le trajet, il devra bien s’entendre avec le conducteur susceptible de le débarquer à tout moment !
– Enfin, le véhicule du conducteur devra être suffisamment en bon état pour qu’il puisse espérer arriver à bon port !

Une difficulté supplémentaire par rapport à auto-stop

Comme nous le voyons, l’auto-stop présente certes quelques attraits mais aussi beaucoup d’aléas.
Qui plus est, notre comparaison auto-stoppeur/repreneur montre à ce stade ses limites. En effet, le repreneur rencontre une sérieuse contrainte que peu d’auto-stoppeurs connaissent : convaincre le conducteur, de lui vendre le véhicule à l’issue du trajet !

Fort heureusement, il existe pour le repreneur d’autres façons de voyager, bien moins aventureuses.

Pour boucler cette parabole, nous vous suggérons de méditer cet adage de Saint-Augustin, qui combattit les Manichéens, « Il ne suffit pas d’être sur le bon chemin, encore faut il ne pas y rester assis ».

R2I : la Révolution Industrielle Informatique (partie I)

La Révolution Industrielle Informatique ou R2I pointe le bout de son nez ! Analyser les très profondes mutations qu’elle va induire dans la vie des entreprises est essentiel pour comprendre les conséquences sur nos entreprises. 

L’aube d’une révolution 

Nous sommes aujourd’hui à l’aube d’une profonde révolution ; les méthodes et démarches industrielles vont progressivement s’imposer et la dimension « artisanale » de l’informatique d’aujourd’hui va rapidement laisser la place à des solutions beaucoup plus industrielles.
Toutes les facettes d’un Système d’Information vont être touchées par cette R2I : infrastructures, applications et ressources humaines. Cette rupture aura de nombreux impacts.

Une bonne nouvelle pour les « clients » entreprise

Automobile, transport aérien, énergie électrique…. Chaque fois qu’un secteur d’activité est passé à la dimension industrielle, les clients en ont tiré de très nombreux avantages en termes de coûts, de fiabilité et de choix.
La première voiture industrielle, la Ford T était moins élégante, plus rustique qu’une Bugatti, oui… mais elle a permis à des millions de personnes d’acquérir une automobile.
L’informatique des années 2010 – 2020, en s’industrialisant pour la première fois, ressemblera peut-être, pendant quelques années, un peu plus à une Ford T qu’à une Bugatti, mais c’est le faible prix à payer pour avoir, enfin, une informatique d’entreprise qui fonctionne, fiable, modulaire et économique.

Une mauvaise nouvelle pour la majorité des fournisseurs

Une bonne nouvelle pour la demande signifie souvent une mauvaise nouvelle pour l’offre ! C’est l’envers de la médaille de l’industrialisation : si les entreprises peuvent obtenir des solutions informatiques plus fiables et moins chères, cela veut probablement dire que les fournisseurs vont… vendre moins.
Fournisseurs de PC, de serveurs, de réseaux, de logiciels intégrés, sociétés de services… il n’y a pas une seule famille de fournisseurs informatiques qui ne doive pas se poser la question de son avenir dans un monde de plus en plus industriel. 

Le musée de l’informatique de Mountain View en Californie est passionnant à visiter mais c’est aussi un… cimetière d’anciennes gloires de l’industrie informatique qui n’ont pas su s’adapter. Burroughs, Control Data, Commodore, Digital Equipment, Compaq, Data General, Tandy, Wang,.. la liste est longue de ces « cadavres » informatiques.
Quels seront, en 2020, les nouveaux fournisseurs informatiques qui auront rejoint ce cimetière ? Nous en connaissons déjà deux nouveaux membres, qui étaient encore il y a 5 ans des leaders incontestés de la téléphonie !

Intégré, intégrateur, intégration… vous oubliez ces « maux »

Dans toutes les industries, on utilise des composants standards et interchangeables. L’époque où tous les éléments d’une voiture étaient spécifiques, fabriqués sur mesure, est désormais révolue.

Demain, ce sera aussi le cas dans un monde informatique industriel. Si le client n’est pas satisfait d’un composant logiciel ou matériel, il pourra le remplacer par un autre, venant d’un fournisseur différent.
Le métier d’intégrateur sera progressivement remplacé par celui d’agrégateur, capable de proposer toute une palette de composants interchangeables. 

En résumé, cette Révolution Industrielle Informatique, c’est :

● Une excellente nouvelle pour les entreprises, et en priorité pour les PME, quand les dirigeants sauront tirer partie de cette révolution.
● Une bonne nouvelle pour les fournisseurs de solutions qui auront été capables d’anticiper cette révolution.
● Une très mauvaise nouvelle pour les fournisseurs de solutions qui ne sauront pas s’adapter ou feront l’autruche devant cette révolution.

Le « comment » de cette industrialisation, pour les infrastructures et les usages sera présenté dans les prochains billets de cette série.

Pourquoi utiliser de la vidéo pour communiquer sur Internet ?

Il y a quelques années, on disait « tout le monde veut avoir son site Internet ». Aujourd’hui, on pourrait dire que « tout le monde veut sa vidéo » ! Tout comme une carte de visite papier ou un site Internet, une vidéo peut-être un outil puissant de communication pour votre entreprise si elle est bien pensée. Confucius disait « Une image vaut mieux que mille mots ». Aujourd’hui, je dirais qu’une vidéo vaut mieux qu’un dossier de 60 pages ! 

Les avantages de la vidéo

La vidéo a ses avantages : elle permet de transmettre un message rapidement et de se positionner vis-à-vis de sa cible et de ses concurrents. D’un point de vue statistique en France, 1 internaute sur 4 partage des vidéos sur des blogs ou sur les réseaux sociaux. Comme les photos, les internautes consomment énormément de vidéo et les réseaux sociaux sont un des meilleurs vecteurs de communication sur le web actuellement.

Mais attention ! Il ne faut pas faire de la vidéo pour faire de la vidéo. Il faut que celle-ci ait un but précis et qu’elle s’inscrive dans votre stratégie globale de communication. 

La vidéo : un outil de stratégie de communication globale

Tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire que chaque internaute est noyé dans vingt mille types de contenu différent. Il est donc important de sortir son épingle du jeu lorsque l’on cherche à communiquer sur Internet. Avec la prédominance des outils Google (Moteur de recherche, Gmail, Google+, etc.) et depuis que ce dernier a racheté YouTube en 2006, la vidéo est devenu un média qui est de plus en plus pris en compte dans les requêtes. La preuve en est, les publicités Google AdWords for video sur YouTube qui vous encourage à faire de la vidéo depuis le début de l’année. 

Mais la vidéo ne fait pas tout, tout comme sur un site Internet, le titre puis la description de la vidéo et son contenu participent à un bon référencement web. Attention néanmoins à bien penser ses mots clés et sa vidéo car le bad buzz guette et l’on peut vite devenir la risée du web. Privilégiez ainsi des petites pastilles vidéo ou découpez une séquence en plusieurs parties. Vous aurez plus de chance de conserver l’attention de l’internaute.

La vidéo est un contenu roi

La vidéo est devenue un outil fondamental pour une communication réussie sur Internet. Il suffit de regarder ce qui fait le buzz sur Internet : c’est elle ! De plus, la démocratisation du matériel permet maintenant de réaliser à moindre coût un film pour son entreprise, ses services ou ses produits. Il est pertinent par exemple de formaliser un métier méconnu ou mal compris par une vidéo pour communiquer auprès de ses clients ou de ses partenaires. Et n’oubliez pas, une vidéo de quelques minutes peut aisément remplacer un dossier de 60 pages. C’est pourquoi, pour le confort de vos clients et la conquête de nouveau marché, l’outil vidéo devient indispensable !

8 exemples concrets de Content Marketing pour TPE et PME

Le content marketing (ou marketing de contenu) consiste à offrir des contenus de qualité pour attirer les prospects et les convertir en clients. Il a aussi pour but de fidéliser la clientèle existante et renforcer l’image de l’entreprise.

On peut penser à tort que le content marketing ne concerne que les grandes entreprises mais c’est un atout de taille pour les TPE et PME. Même à petite échelle, le content marketing apporte des retours très intéressants : augmentation du trafic et des leads, amélioration du positionnement sur les moteurs de recherche, création d’une relation de confiance… C’est le moyen idéal pour se différentier.

Vous êtes dans une petite entreprise ? Voici 7 exemples concrets de marketing de contenu pour s’y mettre dès maintenant !

Article de blog

Où : Sur le blog de votre site web (si possible) ou sur des plateformes comme Tumblr
Que faire : Très vaste, parlez de votre secteur d’activité, des actualités/nouveautés, des conseils, etc.

Etude de cas

Où : Sur votre site web/blog ou sur des plateformes comme Behance
Que faire : Vous travaillez sur des projets ? Expliquez les différentes étapes d’un projet réel, détaillez votre façon de travailler et montrez le résultat final.

Tutoriels / exercices

Où : YouTube, site web, blog, etc.
Que faire : Vos clients doivent acquérir une compétence particulière ? Formez-les ! Rien ne vaut une bonne vidéo explicative pour bien les former et montrer que l’expert, c’est vous.

Guest posts (billets d’invité)

Où : Sur les blogs influents de votre secteurs d’activité
Que faire : Contacter les bloggeurs pour leur proposer d’écrire un article sur leur blog en échange d’une brève présentation de vous (ou votre entreprise) et d’un lien retour. Rédigez ensuite un bel article comme si c’était votre blog.

Pitch / Conférences physiques

Où : Où vous pouvez. Une présentation dans vos bureaux est valable.
Que faire : Faire une présentation sur un sujet attractif. Filmez-vous et postez la vidéo sur YouTube et votre PowerPoint sur Slideshare.

Galerie Photo / vidéo

Où : Sur votre site, sur Flickr, sur Instagram, Facebook, etc.
Que faire : Si vous avez quelque chose de visuel à présenter, faites-le sous forme d’album photo et partagez-le.

Créer un guide ou une liste 

Où : Sur votre blog, réseaux sociaux, etc.
Que faire : Votre expertise vous permet peut être de lister des éléments dans votre secteur : produits, prestataires, logiciels, techniques,etc. Vous avez du temps ? Faites un guide consultable en ligne ou à télécharger.

Portfolio / Réalisations

Où : Sur votre site, sur des plateformes spécialisées comme Fubiz ou Dribbble
Que faire : Si vous êtes dans un domaine créatif, vous pouvez exposer vos réalisations et les commenter pour vous faire connaître.

Comment trouver la bonne thématique ?

De quoi allez-vous parler ? Le contenu que vous allez créer doit être intéressant et utile pour vos prospects/clients. Même dans un secteur dont on ne parle pas beaucoup à priori, on peut toujours trouver des sujets. Posez-vous la question : Qu’est ce qui intéresse mes clients ?

Un magasin de football peut par exemple faire une liste des terrains de foot à louer dans la région ou annoncer des évènements concernant ce sport. On remarquera aussi le blog Vélib (vélos en libre-service à Paris) qui, plutôt que de nous parler de la mécanique de ses bicyclettes, nous présente les coins insolites de la capitale que l’on peut visiter en Vélib.

Loin de la publicité, ce contenu doit offrir une réelle valeur ajoutée et une information d’un point de vue neutre et non-orienté. Soignez votre rédaction et préférez les contenus visuels et agréables, vous abordez peut être les lecteurs dans leur temps libre.

Dernière chose : Une fois le contenu publié, donnez-lui un coup de pouce en le partageant sur les réseaux sociaux !

Les PCA sont-ils vraiment efficaces ?

Au-delà des contraintes règlementaires, la mise en place d’un Plan de Continuité d’Activité (PCA) répond à un objectif purement opérationnel : il doit permettre à une entreprise de pouvoir faire face à tout évènement de nature à affecter le fonctionnement « normal » de ses activités critiques.

Aussi, le déclenchement d’un PCA survient uniquement dans des circonstances « extraordinaires » ou « exceptionnelles » ; circonstances pendant lesquelles les membres de la cellule de crise doivent avoir toute confiance dans les moyens qui sont mis à leur disposition.

Plusieurs questions se posent alors : comment, dans ces circonstances, et plus largement à tout moment, maintenir ce niveau de confiance ? Quels sont les critères sur lesquels se reposer et qui permettent de l’évaluer ?

La notion de « maturité » permet de répondre à ces questions. Or, il n’existe à ce jour aucune méthodologie efficace permettant d’évaluer la maturité d’un dispositif de continuité d’activité ; même si l’on peut en mesurer l’efficacité. Elle peut, en effet, être évaluée lors de tests ou lors d’un déclenchement (face à une situation particulière).
La maturité, quant à elle, relève plus de la capacité à garantir l’efficacité et la fiabilité des dispositifs de continuité.
En l’absence de modèle normalisé pour l’évaluation de la maturité des dispositifs de continuité d’activité, il est possible de s’inspirer du modèle CMMI (Capability Maturity Model Integration). Le CMMI est un modèle de référence qui définit un ensemble structuré de bonnes pratiques ainsi qu’une échelle de mesure de la maturité à cinq niveaux transposable de la manière suivante:

  • Niveau 1 : « Initial » / Initial : le dispositif de continuité ne repose que sur les compétences et connaissances des collaborateurs
  • Niveau 2 : « Piloté » / Managed : les principales phases du dispositif de continuité sont implémentées et formalisées
  • Niveau 3 : « Standardisé » / Defined : le premier cycle ISO 22301 est effectué ; la culture de la continuité d’activité se développe
  • Niveau 4 : « Quantifié » / Quantitatively managed : un processus de MCO est défini et formalisé ; une surveillance permanente est mise en place
  • Niveau 5 : « Optimisé » / Optimizing : l’ensemble du dispositif de continuité d’activité (projet PCA et processus MCO) est piloté et fait l’objet d’une surveillance permanente

Une fois les niveaux de maturité définis ; il est nécessaire de déterminer des critères de maturité pertinents qui nous permettront d’évaluer et de suivre la maturité du dispositif de continuité dans le temps.
Ces critères peuvent alors se définir selon des axes organisationnel (existence d’un budget, identification des acteurs et des rôles associés,etc.) méthodologique & opérationnel (réalisation et formalisation des phases essentielles du projet PCA, test des solutions de secours mises en place, etc.) et documentaire (réalisation et formalisation des principaux livrables PCA, intégration de la notion de continuité d’activité dans les kits d’accueil des nouveaux arrivants, etc).

Il est alors possible, via l’utilisation de questionnaires basés sur des questions fermées et des descriptions de situation, de juger la maturité des dispositifs de continuité mais aussi de les modéliser graphiquement donnant ainsi la possibilité d’en suivre l’évolution dans le temps et d’alimenter un tableau de bord.

Ce tableau de bord permet de piloter, apprécier et faire progresser le niveau de maturité. La valorisation de la « maturité » renforcera la confiance dans le dispositif de continuité et impliquera davantage les différents acteurs pour la mise en œuvre d’un processus d’amélioration continue.

4 start-ups qui réinventent leur secteur avec un business model atypique

Certaines entreprises qui subissent un ralentissement de leurs activités n’hésitent pas à changer leur business model pour survivre. Voici quatre start-up qui réinventent leur secteur avec un business model atypique.

L’Edito

L’entreprise adapte le modèle du crowdfunding au secteur du mobilier. Le site permet aux internautes de co-financer des projets de designers. Les internautes investissent dans des projets qui leurs plaisent et, lorsqu’une somme nécessaire est atteinte, le site fait fabriquer les meubles et les commercialise. L’internaute ayant investi dans la production du meuble peut l’acheter 20% moins cher et touche des royalties sur les ventes. 

Malheureusement depuis peu, L’édito s’est arrêtée.

HumbleBundle.com

L’internaute paye le prix qu’il souhaite pour s’offrir un jeu ! Il décide ensuite de la façon dont sera répartie la somme payée entre le site et différentes associations caritatives. Les prix fixés par les autres utilisateurs sont publiés, afin d’encourager les paiements.

PayWithaTweet.com 

Les utilisateurs de ce site peuvent payer des produits ou services en publiant des infos sur leurs réseaux sociaux. Cette plateforme marketing joue sur l’effet viral de l’exposition de marques sur les réseaux.

Free car project 

Une vision complètement novatrice de l’industrie automobile. L’idée de l’entrepreneur, qui lance cette année son projet, est de réinventer la façon de financer sa voiture. En gros, le conducteur achète sa voiture et ses déplacements lui permettent de se la faire rembourser. Lorsqu’il se rend avec sa voiture chez un commerçant partenaire, celui-ci lui offre des bons d’achat qui amortissent sa voiture, voire qui lui permettent à terme de gagner de l’argent. 

Pourquoi s’implanter à Taiwan ?

Certains pays d’Asie se développent et sortent de leurs anciennes conditions précaires. Taiwan fait partie de ces pays asiatiques émergents et reste encore pour beaucoup l’un des quatre dragons asiatiques. Cependant, Taiwan souffre encore d’une mauvaise réputation concernant les produits qu’elle fabrique. Pourtant, le pays a changé, s’est développé rapidement et les entrepreneurs et exportateurs français trouveront de nombreuses opportunités que ce soit sur le marché taïwanais ou plus largement sur le marché asiatique.

Le dragon « Taiwan » est connu pour être une île stratégique pour s’implanter sur le marché asiatique et atteindre les grandes entreprises mondiales de cette région. Le pays regorge d’opportunités dans de nombreux secteurs pour les entrepreneurs français qui souhaitent s’implanter là-bas mais cela ne sera pas quand même pas sans difficultés…

Un pays aujourd’hui développé

Taiwan est une petite île située au sud-est de la Chine continentale, au sud du Japon et au nord des Philippines. Ce pays possède des atouts géographiques certains pour les entrepreneurs voulant conquérir le marché asiatique. Taiwan est au centre du marché asiatique et beaucoup de grandes entreprises mondiales y fabriquent leurs produits en raison en partie de sa proximité avec les autres pays asiatiques. Taiwan dispose du 3ème PIB /Habitant d’Asie (en parité du pouvoir d’achat) et dépasse aujourd’hui le Japon, la Corée du Sud et la majorité des pays européens !

Taiwan, un dragon en constant changement

Le pays s’est fait connaître autrefois par une production à bas coût mais à faible valeur-ajoutée. Malgré les considérables évolutions à ce niveau, cette image a continué à coller à la peau de Taiwan malgré la migration de la production des grandes entreprises. L’île afin de tirer son épingle du jeu a décidé d’évoluer et d’adapter son industrie aux constants changements mondiaux afin de coller aux tendances du marché. Ainsi, dans les années 1980, elle s’était spécialisée dans l’industrie du textile et les biens de consommation qui dominaient le marché. Désormais, le développement des technologies de l’information et de la communication a renversé la tendance et l’industrie est aujourd’hui largement spécialisée dans les activités liées aux nouvelles technologies. Ces dernières représentent ainsi désormais 30 % de l’industrie Taïwanaise.

Taiwan veut désormais se démarquer de son passé et le pays investit massivement dans la même logique dans la recherche et le développement (environ 2,9 % de son PIB). Gardant les nouvelles technologies sur l’île et délocalisant une majorité de sa production dans des pays à plus bas-coûts de main d’œuvre, Taïwan a ainsi décidé de délocaliser 80% de son industrie électronique, preuve de son changement et comme l’affirme le Directeur Ubifrance de Taïwan, il vous faudra oublier : « les tee-shirts pas chers et les bassines en plastique ».

Une position géographique stratégique

Le pays bénéficie d’atouts géographiques. Taiwan est une puissance émergente considérée comme un lieu stratégique pour exporter sur le continent asiatique. Exporter en Chine ou dans le reste de l’Asie est possible depuis Taiwan puisque seulement 700 kilomètres la sépare d’Hong Kong et à la différence de nombreux autres pays asiatiques « il n’existe aucun problème de propriété intellectuelle » comme l’affirme François Cotier. De plus, la présence de transport maritime pour le commerce international est un atout clé de Taiwan. Celui-ci étant l’une des grandes réussites de l’économie taïwanaise. Le fret maritime est, en volume, le premier moyen de transport de marchandises à Taïwan.

Taiwan reste un « petit » pays avec 35 980 km² pour plus de 23 millions d’habitants. Le marché de Taiwan est donc restreint, en volume, mais est un des premiers d’Asie en valeur. Par ailleurs, un implantation à Taïwan est une excellente base afin d’atteindre le marché asiatique environnant, la Chine en particulier, pays sur lequel les taïwanais sont aujourd’hui les premiers investisseurs.

L’écologie, le secteur clé pour les entrepreneurs à Taiwan

La question de l’environnement prend de l’ampleur à Taiwan. Les professionnels de l’environnement sont invités à prendre leurs billets puisque le pays veut intégrer une dimension environnementale à son économie. Taiwan, en raison de son statut international particulier, reste en dehors des Traités internationaux liés à l’écologie. De ce fait, les taïwanais sont demandeurs d’entreprises, de techniques et d’innovations dans l’environnement.

L’île reconnaît le savoir-faire français dans ce secteur, comme dans les technologies du biogaz qui seraient plus avancées que dans d’autres pays européens. Taïwan est à la recherche également de solutions pour la maîtrise de l’énergie. Le pays est demandeur en techniques, entreprises ou systèmes qui permettront une économie d’énergie ou de meilleures performances dans le domaine de la pétrochimie ou qui apporteront des solutions écologiques pour les traitements de déchets chimiques et de fumées toxiques pour les industriels.

L’écologie et bien vivre à l’échelle de la population

L’écologie dans la construction peut être une opportunité pour les entrepreneurs français. Développer des infrastructures, des bâtiments, des résidences voire des maisons plus écologiques et moins polluantes pour les clients taïwanais semblent être un des futurs secteurs porteurs.

Dans le domaine de l’automobile ou de l’équipement d’automobiles électriques qui se démocratise peu à peu dans le pays, les entrepreneurs français peuvent essayer de s’affirmer sur ce marché. Les autorités publiques projettent la construction de plusieurs quartiers « zéro carbone » qui pourrait ravir certains entrepreneurs. Même si la part de l’agroalimentaire dans le PIB est de plus en plus réduite, les taïwanais feraient de plus en plus attention à leur santé et essaieraient de trouver des produits agroalimentaires adaptés, un secteur que les français connaissent particulièrement bien.

Conclusion

Taiwan est aujourd’hui un espace incontournable pour conquérir le marché chinois et asiatique. Son économie évolue vers d’intéressantes perspectives. Elle est un lieu stratégique pour exporter en Chine étant donné les liens spécifiques entre ces deux économies. Le pays est demandeur dans le secteur de l’environnement et de l’écologie dans tous les domaines. Il faudra exporter le savoir-faire des entreprises françaises dans le domaine de l’écologie et de l’agroalimentaire. La parité du pouvoir d’achat est bonne et les taïwanais ont tendance à consommer plus qu’avant.

Les 4 activités pour apprendre l’anglais (partie 2) – Listen & Speak

Pour maitriser une langue étrangère, il est nécessaire de maitriser 4 activités : lire (en anglais Read), écrire (Write), écouter (Listen), parler (Speak). C’est avec une combinaison de ces 4 activités qu’on arrive à communiquer efficacement. La maîtrise de la langue de Shakespeare est souvent déterminante pour les entrepreneurs. Même si vos clients se situent pour l’instant en France, rien ne vous dit que dans quelques mois ou années vous n’aurez pas à faire une présentation en anglais devant un investisseur ou client intéressé par votre entreprise.

Pour voir ce que j’ai dit sur Read et Write vous pouvez vous référer à mon précédent article. Cette fois je vais parler de Listen et Speak.

Pour communiquer dans la vie quotidienne, pour la plupart des gens, ce sont les activités Listen et Speak qui sont les plus attrayantes et sont les plus nécessaires. Elles sont celles qui vous aident à communiquer directement avec votre interlocuteur, et elles s’avèrent particulièrement nécessaires lorsque vous travaillez dans un environnement international.

Naturellement le Listen et le Speak se pratiquent le mieux avec un beau Anglais ou une belle Americaine, mais c’est rarement possible – alors il faut essayer d’autres solutions.

Listen

La communication commence avec le Listen et puis continue avec le Speak. Le Listen est aussi important que le Speak mais des gens trouvent que s’exercer à l’écoute est difficile parce que… « they speak too quickly, so I don’t understand »…

Heureusement pour le Listen il y a des solutions qui existent pour s’exercer en anglais grâce a l’arrivée de l’internet. Par exemple sur Youtube ou Dailymotion on peut voir des vidéos en anglais par des professeurs d’anglais. On peut écouter le radio, regarder le TV, les films…

Mais il y a une autre solution, moins connu, qui s’avère très intéressante et utile – le site web de Voice of America (le radio international du gouvernement des Etats-Unis).
www.learningenglish.voanews.com
La singularité et utilité de ce site est qu’on peut écouter les textes des articles de Voice of America, et simultanément on peut voir les textes en écrit. Ca aide à comprendre, puis à améliorer votre vocabulaire et votre construction grammaticale.

Pour bien communiquer on a aussi besoin de comprendre les anglophones culturellement, avec Voice of America on est exposé aux idées des vrais Americains – et la on voit que le monde vu des Français n’est pas le même que le monde vu par les anglophones.

Je vais finir avec le Speak

Hélas pour s’exercer en parlant anglais il n’y pas de solutions – il faut trouver un/e anglophone ou un/e professeur.

Quand vous parlez anglais n’oubliez pas

  • Stay cool – plus on est stressé, plus on a des difficultés
  • Speak slowly (comparez votre vitesse avec les présentateurs de Voice of America !). 
  • Essayez votre anglais avec des gens sympas

Comment améliorer sa relation aux autres avec le carré de Ofman

Le carré fondamental de Daniel Ofman (appelé Core Quadrant en anglais) repose sur un schéma simple et représente un outil très intéressant dans la régulation des relations interpersonnelles et l’amélioration de la connaissance de soi.

Il se présente sous la forme suivante :

Afin d’éclairer le lecteur, en voici l’articulation, le fonctionnement et son champ d’application dans une démarche de coaching, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.

Les qualités fondamentales (Core Qualities) et les allergies

Selon Daniel Ofman, chacun de nous possède des qualités humaines fondamentales innées qui nous définissent et nous caractérisent en tant qu’individu et que les autres nous attribuent d’ailleurs bien volontiers. Elles sont à ne pas confondre avec les compétences qui relèvent quant à elles de l’ordre de l’acquis. Ainsi, nous aurons naturellement tendance à mieux nous entendre avec les personnes qui les possèdent également. Dans le cas illustré ci-dessus, si je me caractérise comme quelqu’un de modeste, je vais apprécier la compagnie de personnes qui le sont également à mes yeux et donc par conséquent juger négativement voir rejeter les personnes qui me semblent être à l’opposé, c’est à dire arrogantes (c’est ce que Ofman dénomme « l’allergie » en bas à gauche du quadrant). Elle peut donc être définie comme l’inverse en négatif de la qualité mise en avant.

En psychologie, on peut dire que ce qui nous énerve chez les autres, par effet miroir, renvoie à une partie de soi que l’on n’a pas intégrée…

« When you judge another, you do not define them, you define yourself ! » Wayne Dyer.

Le piège ou Pitfall

Revenons à notre exemple : si dans mon environnement je suis quelqu’un de modeste et que je cultive et développe cette qualité intrinsèque à l’excès, je peux ainsi devenir totalement invisible auprès de mes proches, collègues de travail, managers ou encore de ma direction : c’est le revers de la médaille !

Bien évidemment, si je prends conscience de cette réalité, je vais avoir naturellement tendance, et avec le même excès, à vouloir contrebalancer cet aspect et tendre vers ce que je rejetais à l’origine (l’arrogance) et révéler aux autres, par la même occasion, ma faiblesse d’origine (une trop grande modestie) : c’est le piège !

C’est d’ailleurs ainsi que les personnes qui s’évertuent à ne surtout pas vouloir ressembler à d’autres finissent par devenir exactement comme elles. Les cas d’école qui illustrent cette loi ne sont pas difficiles à trouver…

Le challenge

Toujours dans notre exemple, on se rend alors compte que le challenge qui se propose à moi dans cette situation sera de trouver un point d’équilibre par un travail d’intégration (et non de rejet) entre mon allergie de départ (l’arrogance) et le piège ainsi mis en évidence (la transparence ou l’effacement). C’est à dire de trouver en moi une nouvelle qualité ou ressource positive qui annihile le piège. En l’occurrence, il s’agira ici de développer ma présence dans un équilibre symbolisé par les flèches et les signes + dans le carré.

Utilisation dans une démarche de coaching 

Cet outil simple d’utilisation s’avère très utile dans un travail d’accompagnement quand sont en jeu des difficultés relationnelles voire conflictuelles abordées dans une approche systémique ; c’est-à-dire la personne dans son environnement et son interaction avec celui-ci (voir article sur le coaching centré sur la solution).

Cet exercice peut également être conduit de manière individuelle comme outil de connaissance de soi. Alors, à partir des qualités que l’on vous reconnaît, saurez-vous déceler quels sont vos pièges potentiels liés à vos allergies et relever ainsi les challenges correspondants ?