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Business Planers : l’entrepreneuriat au cas par cas

Portrait de Yacine Touati, un caméléon de l’entrepreneuriat. A 23 ans et encore étudiant, le jeune homme est un autodidacte, passé maître dans l’art de la débrouille et à la tête de Business Planers.

Ce qu’il y a d’étonnant avec Yacine Touati, outre sa maturité et son bagout, c’est sa capacité à prendre du recul. A lancer à brûle pourpoint, « Oh fait ! Vous en pensez quoi du site ? », friand d’une analyse à vif et de remarques qui s’avéreraient constructives. Il est comme ça, Yacine Touati, franc et curieux, en alerte constante d’apprentissage, lui qui a créé en mai 2013 sa start-up dans le domaine du conseil. Une particularité qu’il tient peut-être de sa double casquette. Quand il n’est pas entrepreneur, Yacine Touati est étudiant en troisième année de diplôme de gestion et de comptabilité à l’Ecole Nationale de Commerce. Il ambitionne d’intégrer l’année prochaine, l’école de commerce de l’INSEEC.

Conseiller les entrepreneurs dès le début

Depuis l’âge de 17 ans, Yacine Touati goûte à l’entrepreneuriat. Il commence par créer une marque de t-shirt personnalisable dont il fait la communication via le réseau social Facebook. Il finit par revendre l’activité au bout de six mois à un fournisseur pour se concentrer sur ses études. A 21 ans, après une période de stage, il occupe un poste de manager au sein d’ISOVY développement durable. L’équipe qu’il encadre durant une courte période compte sept commerciaux. Ces expériences lui permettent de mûrir déjà des envies et des idées professionnelles

Elles prennent réellement vie lorsque Yacine Touati se lance dans une licence en alternance en cabinet d’expertise-comptable. « L’analyse d’un expert comptable est trop souvent réduite à un tableau Excel alors qu’il peut être force de proposition » estime le jeune homme. « Surtout quand je me suis aperçu que les entrepreneurs manquent d’accompagnement dans la création des business plans ».

Fort de ce constat, le jeune homme a l’idée de proposer aux entrepreneurs de se charger du processus rédactionnel de leur business plan, le document qui explicite la stratégie de l’entreprise sur plusieurs années. Il crée Business Planers qui accompagne les entrepreneurs de l’étude de marché jusqu’à la proposition du business plan aux investisseurs. Yacine Touati s’entoure de quatre consultants spécialisés dans des compétences différentes (comptabilité et audit, industrie, communication, juridique) mais au leitmotiv commun : « promouvoir l’entrepreneuriat ». 

« On travaille sur chaque projet comme si c’était le notre » affirme t-il sur le site de Business Planers. L’entrepreneur vise une prestation de qualité fondée sur une offre personnalisée. Quand commence sa deuxième vie, après les cours ou son alternance, Yacine Touati prend rendez-vous avec ses clients. Il confie avoir l’habitude de travailler le samedi et de caler certains de ses déplacements le dimanche.

La stratégie des petites économies

La principale difficulté à laquelle a été confronté Yacine Touati, outre celle de faire comprendre l’importance du Business Plan aux entrepreneurs débutants, a été le manque de moyens. Au départ, le jeune homme ne finance son entreprise que par ses fonds propres. « En étant malin et astucieux, on arrive à économiser pas mal de trésorerie ».

Et côté astuce, Yacine Touati n’est pas en reste. Les consultants de Business Planers ne sont pas une masse salariale pour son entreprise mais des intervenants indépendants payés à la mission. Pour les locaux, l’entrepreneur mise sur le partenariat. Quant au site internet, il l’obtient à moitié prix en faisant un appel d’offre à la communauté étudiante d’une école d’informatique après avoir demandé un devis auprès d’une agence web. En ce qui concerne l’aspect communication, Yacine Touati n’a rien déboursé et « cela fonctionne très bien depuis un an » assure t-il. Le bouche à oreille et les réseaux sociaux sont mis à profit.

Depuis la création de la société, 22 entreprises ont été accompagnées. Actuellement le nombre de clients est de 3 par mois. « Nous misons sur une politique d’accompagnement et une qualité de service plus que sur le développement des chiffres » atteste le chef d’entreprise. « Là est peut-être la limite de notre business model. Nous ne pouvons pas nous démultiplier ».

L’ambition du réseautage humain

Plus que le réseautage, Yacine Touati est un jeune homme de pédagogie et de communication attaché au contact avec les personnes. Il participe régulièrement en qualité de conférencier à des événements organisés par des écoles de commerce ou des associations sur le thème de entrepreneuriat ou des start-ups. Il met également en avant son entreprise lors d’événements de networking.

Dans son temps rarement libre, Yacine Touati développe une  autre start-up avec trois associés. L’application mobile « ViiZU » dont ils sont en train de créer la charte graphique, vise à faire exploser les réseaux professionnels en dehors des liens numériques tels que le conçoivent les sites de LinkedIn et Viadeo. L’application basée sur la géolocalisation permet de créer des rencontres physiques entre les utilisateurs en fonction de leurs besoins et compétences. Le lancement de la version beta privée est prévu pour la fin du mois de juin.

A 23 ans, le jeune homme ne s’ennuie pas. L’un de ses principaux projets est de poursuivre son master à l’INSEEC et de « sécuriser au maximum mon avenir et atteindre mes objectifs » glisse t-il dans un sourire. Il continuera le développement de ses deux entreprises au gré de l’activité et des clients de Business Planers et au fil de la campagne de communication de l’application « ViiZU». « Et puis peut-être que je ferai totalement autre chose par la suite» laisse entendre le jeune chef d’entreprise. Comme une promesse.

3 questions à Yacine Touati, fondateur de Business Planers

• Comment gérez-vous vos études et votre société en parallèle ?

C’est une équation simple. Je dors moins. C’est ce qui me permet de combiner les deux. Je ne cache pas non plus à mes clients que je suis encore étudiant. Ils comprennent vite qu’il n’y a pas nécessairement de corrélation entre la réussite entrepreneuriale et mon parcours scolaire.

• Quelles sont les trois qualités à avoir pour être un bon entrepreneur ?

L’optimisme, la confiance en soi et l’audace. Dans le domaine du conseil, la confiance en soi est une attitude indispensable. Si je laisse paraître des zones d’ombre ou d’incertitudes, je perds toute crédibilité.

• Est-ce un atout d’être jeune dans le monde de l’entrepreneuriat ?

Je le pense, car en étant jeune, nous apportons de l’énergie et de la fraîcheur. Il n’empêche, je prends du recul sur mon activité en regardant des vidéos d’entrepreneurs plus émérites et expérimentés sur Internet. J’essaie parfois de rentrer en contact avec certains.

Ces modes de recrutement qui font le buzz

Certains postulants sont prêts à tout pour attirer l’attention et atteindre le job de leur rêve en créant des CV délires. Ils ne sont plus les seuls ! Les recruteurs s’y mettent aussi et misent sur le buzz pour dénicher le talent qu’ils souhaitent intégrer à leur équipe. Ils y gagnent au coup de com’ si le buzz est réussi. Zoom sur cinq modes de recrutement qui ont fait le buzz et qui ont surfé sur la vague de l’internet. 

Recrutement 2.0. : miser sur la créativité comme Jung Von Matt

C’est le dernier buzz en terme de recrutement. L’agence de publicité allemande Jung Von Matt a trouvé en avril une manière étonnante pour embaucher son nouveau designer : en mettant en ligne, une police d’écriture nommée « Trojan Font ». Sur les 14 000 personnes qui l’ont téléchargées, seules 23 ont découvert qu’elle renfermait en réalité une offre d’emploi : «Jung Von Matt is looking for art directors with passion for typography talent@jvm.de ». Et parmi ces postulants malins, Paul est l’heureux gagnant. Après avoir déposé son CV, il a décroché un job de designer dans l’agence de publicité. Surfant sur le buzz et la communication virale, la même agence s’est illustrée en février dernier avec le clip Supergeil, une vidéo délirante pour le groupe de supermarchés Edeka.

Un CV qui s’autodétruit en 10 secondes comme l’agence DDB Oslo

Pas de blah blah ! L’agence norvégienne DDB Oslo a choisi en janvier dernier Snapchat comme mode de recrutement pour un poste de stagiaire. Snapchat, c’est cette application mobile de partage de photos et de vidéos dont la particularité est de ne pouvoir être visible par son destinataire que durant une période allant de une à dix secondes. Un processus de recrutement qui mise donc sur la créativité et l’imagination. « The Snapchat Pitch » du candidat doit être original au possible pour marquer les mémoires des recruteurs. « Les meilleurs concepts sont souvent les plus simples et peuvent être énoncées en moins de dix secondes » explique Finn Knudsen, le directeur de la création chez DDB Oslo. Les résultats des candidatures (clôturées en avril) doivent être donnés incessamment sous peu !

Un entretien d’embauche en 140 secondes comme chez Pizza Hut

A l’occasion du festival culturel South by Southwest aux Etats-Unis, en mars 2013, la chaîne Pizza Hut se lance dans un recrutement un peu spécial. Un entretien d’embauche en 140 secondes chrono. A cette occasion, les candidats ne doivent pas se munir de CV avec eux ni porter une tenue de rigueur. Par contre, leur profil LinkedIn est examiné via le téléphone portable du postulant. A la clé, pas n’importe quel job. Celui de manager des réseaux sociaux. La réduction du temps de chaque entretien d’embauche n’est donc pas le seul point positif ! En se vendant en deux minutes devant des recruteurs, le candidat parfait révèle ses talents à condenser l’essentiel en peu de mots. Et justement ! 140 n’est pas un chiffre anodin pour les utilisateurs de twitter notamment.

Amener son candidat finaliste au Juventus stadium comme Heineken

Sortir des entretiens standards. Telle est la mission de la marque de bière Heineken qui en 2013 crée le buzz avec sa vidéo de recrutement « The candidate ». L’entretien d’embauche sort des sentiers battus. Les postulants se retrouvent dans des entrevues très peu conventionnelles : tenus par la main par la secrétaire, soumis au malaise du recruteur… Les trois candidatures retenues par la marque ont été postées sur internet, soumises au vote des internautes. C’est sur un écran géant lors d’un match au Juventus stadium que le gagnant a appris qu’il décrochait le poste. La vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux avec plus de 5 millions de vues sur Youtube.

Lancer une campagne de recrutement absurde comme l’armée suédoise

Les Försvarsmakten ou Forces armées suédoises se sont associées à leur agence de communication DDB Stockholm pour une campagne de recrutement pour le moins…. burlesque ! La campagne qui date de janvier 2013 s’appelle « Vad håller du på med ? » que l’on pourrait traduire littéralement par « Que faites-vous ? » ou par « Vous vous ennuyez ?». On y voit des situations surréalistes où de potentiels candidats à l’armée sont en train de se livrer à des divertissements peu communs. Une communication qui détonne puisqu’elle lie l’absurde à une institution beaucoup plus… sérieuse !

Color my Factory, Gaëlle Delahaye : réinventez les couleurs de votre univers professionnel !

Pourtant pas dans les ambitions de Gaëlle Delahaye de prime abord, après avoir développé un certain goût pour la communication, elle décide de sauter le pas et crée son entreprise : Color my Factory.

La genèse du projet

Le besoin de Gaëlle Delahaye de fonder son entreprise se manifeste progressivement. La fondatrice travaille à l’époque pour un festival de musique classique dans lequel elle s’occupe de toute la communication visuelle, ce pour une petite structure. Elle développe une fibre pour la communication, et apprend seule le métier, ce qui lui plaît. Passionnée, il lui vient alors l’idée de créer sa propre structure et de monter son projet.

Elle créée ainsi courageusement son entreprise, seule, sans chercher d’associé. Il en est de même à l’heure actuelle bien qu’elle souhaiterait travailler avec des collaborateurs afin enrichir d’autant plus ses idées.

La dirigeante prend conscience du fait que le modèle de l’entrepreneuriat c’est, avant tout, d’être créatif, d’avoir des idées mais aussi de les mettre en place. Elle se rend compte, par ailleurs, que cela lui plaît. Elle s’attache toutefois à exercer au sein d’un domaine spécifique, un domaine qui la passionne davantage.

La particularité d‘un double concept

L’entreprise est un atelier de communication visuelle. Gaëlle Delahaye propose donc des prestations en communication allant du graphisme au web. Ces prestations passent ainsi par l’élaboration de chartes graphiques ainsi que la réalisation de sites web. Attaché historiquement au secteur musical, Color my Factory conseille de nombreux acteurs de la musique. Il est également question d’accompagnement de projets émanant de divers domaines comme la formation, l’immobilier, le coaching, la décoration d’intérieur, … 

En marge de cette activité, elle développe le projet nommé « Raconte-moi ton métier ». C’est un projet éditorial dans lequel il est proposé, par le biais du livre, d’expliquer aux enfants le métier de leurs parents.

L’idée du concept lui est propre. Cette idée tire sa provenance de plusieurs sources. En discutant avec son entourage professionnel ou amical, Gaëlle Delahaye comprend la difficulté qu’il existe chez les enfants notamment, « de savoir ce que font réellement les gens, dans quel secteur ils travaillent, ce que sont leurs métiers ». Elle fait un deuxième constat : un constat sur la société en général. « L’image du travail n’est pas véhiculée de manière très positive ». Il en découle un objectif simple : « inculquer aux petits, leur suggérer, en tout cas, que travailler peut être intéressant pour peu qu’on le fasse avec envie et que cela ne soit pas perçu comme une contrainte ». Avec ses compétences, la créatrice met ainsi en œuvre des outils permettant, d’une part, d’expliquer les secteurs d’activité existant et, d’autre part, de proposer une image positive du secteur du travail.

Développement du projet et stratégie utilisée

Dans sa démarche entrepreneuriale, Gaëlle Delahaye a recours au conseil : ayant participé à un incubateur d’entreprises, elle bénéficie de conseils de professionnels, elle suit également un certain nombre de formations d’ateliers annexes. « Il faut vraiment s’entourer de gens qui ont créé eux-mêmes leur entreprise, il faut aller sur tous les sites professionnels et sur les sites qui encadrent les entrepreneurs comme la chambre de commerce. Il faut rencontrer des entrepreneurs et surtout, aller au contact des gens, solliciter les services pour leur poser des questions directement plutôt que de les contacter seulement en cas de problème », estime la dirigeante.

La stratégie liée au projet s’articule suivant plusieurs points. Comme il ne demande pas un apport considérable, la fondatrice se sert de son activité de graphisme et de web pour nourrir son autre projet « Raconte-moi ton métier ». Sans entamer de recherche de fonds.

La stratégie du livre repose sur le fait de proposer le projet uniquement aux entreprises, aux services de communication interne ou externe, et de ne pas le proposer au grand public. L’intérêt est d’aller rechercher le secteur qui, par l’ouvrage, intéresse, et de prendre contact avec lui directement. La communication, c’est essentiellement du réseautage et de la présence sur internet, éléments primordiaux à la notoriété d’une marque et de son entreprise.

A l’avenir, Gaëlle Delahaye souhaite développer son entreprise à l’échelle nationale et pouvoir ensuite embaucher des personnes.

« Raconte-moi ton métier » pourrait s’apparenter une diversification et donc une prise de risque. La dirigeante affirme au contraire que « cela reste dans le domaine de la communication visuelle, c’est juste un outil en plus qui peut être proposé pour communiquer. Il s’agit certes, d’un produit particulier mais on reste quand même dans le même esprit ».

3 questions à Gaëlle Delahaye, créatrice et dirigeante de Color my Factory

• Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner à quelqu’un qui souhaite créer son entreprise ?

« Tout est possible quand on se donne les moyens, il est difficile de sauter le pas mais il y a beaucoup d’opportunités, beaucoup de choses à faire. Mon conseil c’est croire en son projet et savoir bien s’entourer ».

• Votre premier livre traite de l’assurance, pourquoi avoir choisi ce secteur ? 

« Les métiers qui m’intéressent sont ceux difficiles à expliquer et répandus. Il y déjà beaucoup de livres sur les pompiers, un métier facile à expliquer car il est très visuel mais on trouve peu d’ouvrages sur les métiers de service. La fédération française des sociétés d’assurances recense 150 000 assureurs, autant d’enfants qui ont du mal à appréhender le métier de leurs parents. Nos livres proposent de vulgariser un secteur d’activité complexe et donne des clés pour comprendre l’environnement de travail d’une entreprise ». 

• Quelle a été la difficulté majeure dans la création de votre entreprise et comment l’avez-vous surmontée ?

« La difficulté c’est d’être seul dans son projet. Même entouré, on reste seul à prendre les décisions et a impulser une ligne directrice au projet qu’on souhaite avoir. Pour pallier cela il faut s’entourer un maximum, rencontrer d’autres entrepreneurs. Finalement, la démarche de création en entrepreneuriat, est la même pour tout le monde, c’est juste les sujets qui changent ».

Le shopping masculin réinventé par Chictypes.com

Un tout nouveau concept d’achat de vêtements sur internet vient de voir le jour. Les deux fondateurs de Priceminister.com, Pierre Kosciusko-Morizet ainsi que Pierre Krings, ont été au même titre que le patron de Showroomprivé.com, Thierry Petit, séduits par le concept de la start-up Chictypes.com, créée par deux jeunes amis d’HEC, Antoine Régis et Etienne Morin. Ils font parti des premiers investisseurs de la start-up. Autant dire qu’avec la confiance accordée à ce nouveau concept par de tels parrains, on peut s’attendre à un avenir prometteur pour les deux jeunes entrepreneurs.

Une rupture avec l’univers du textile en ligne

L’idée est toute nouvelle en France et n’a aujourd’hui pas d’égal. Chictypes.com propose un nouveau concept qui crée une rupture avec le marché de la mode en ligne. En quoi consiste le site ? Un service de « personal shopping » à distance qui permet d’acheter vos vêtements sans effort, au point que vous n’avez pas besoin de choisir vos vêtements. Vous vous inscrivez sur le site, lors de cette inscription, vous allez fixer un rendez-vous avec une styliste qui va s’entretenir avec vous par téléphone pour réaliser votre profil vestimentaire qui sera ensuite adapté à vos besoins et vos moyens (tailles, budget, besoins, mode de vie…).

Une fois l’inscription et l’entretien réalisés, la styliste va composer pour vous, une sélection d’une dizaine d’articles qu’elle aura choisi en fonction du profil qu’elle aura fait de vous, les articles seront envoyés chez vous dans une malle « rétro » et dont vous ne connaissez pas le contenu.

A la réception du colis, vous avez ensuite sept jours pour sélectionner les articles que vous souhaitez garder et ceux que vous désirez renvoyer. Les frais de transports sont entièrement à la charge du site et ne sont débités de votre compte, uniquement les articles que vous avez décidé de garder.
L’objectif du site est de « lever la totalité des freins à l’achat de vêtements pour hommes » tout en palliant le manque de temps dont est victime le cœur de cible de la start-up : les CSP+ entre 30 et 45 ans et en majorité parisiens.

La recette du site

Pour dégager des revenus, le site réalise des marges sur les vêtements en pratiquant des prix identiques à ceux que l’ont peut trouver en magasin. Bien que Chictypes.com se différencie des sites classiques de ventes de vêtements en ligne, la start-up reste un distributeur mais avec des services associés en plus. Antoine Régis précise dans le journal Les Echos que « Le conseil, la livraison et le retour de marchandises sont à nos frais ». En clair les services qui permettent à la start-up de faire la différence face à ses concurrents sur la toile, n’engendre pas de coûts supplémentaires pour les clients.

Pour l’instant, une cinquantaine de marques sont proposées sur le site ce qui est relativement faible par rapport à ce que l’on peut trouver sur les sites classiques. Mais ce qui fait la force Chictypes.com, c’est la fidélisation que permet la relation personnalisée entre le site et le client. De plus le panier moyen est plus élevé que la moyenne du secteur, les malles envoyées contiennent environ 1000 euros de vêtement ce qui permet de dégager en général plusieurs centaines d’euros de chiffre d’affaires par envoi car rares sont les clients qui gardent la totalité des colis qu’ils ont reçu.
Pas encore rentable, la jeune entreprise devrait pourtant rapidement se développer grâce notamment au soutien de ces investisseurs biens connus du e-commerce.

Entreprises et véhicules électriques, l’impossible entente ?

L’électrique est bien présent dans les médias mais les ventes tardent pourtant à décoller.

Le véhicule électrique, un démarrage assez lent

Il y a deux ou trois ans, les spécialistes nous annonçaient l’hégémonie prochaine de la technologie électrique. Elle était censée devenir incontournable et balayer le diesel et l’essence. Force est pourtant de constater que ce n’est pas le cas. Les prix diminuent, les constructeurs proposent des modèles de plus en plus attractifs, plus performants, l’état apporte également son aide… et pourtant, les véhicules électriques peinent à séduire les entreprises et les particuliers.

Une technologie pourtant adaptée à des besoins spécifiques

Cela a de quoi surprendre à première vue, puisque les premières ventes de véhicules électriques aux particuliers ont permis d’affiner la technologie et donc d’apporter une fiabilité qui faisait défaut auparavant. Les avantages de cette technologie ne manquent pas : absence de pollution et de bruit, confort de conduite… Si vos véhicules sont amenés à parcourir moins de 100 km par jour et à être stationnés systématiquement au même endroit alors, dans ces conditions, l’électrique est même certainement la solution la plus pertinente. De plus, même si le coût d’achat d’un véhicule électrique reste plus élevé qu’un véhicule classique, la donne commence à changer. Certains constructeurs proposent des formules qui dissocient le coût du véhicule et celui des batteries. Les batteries sont proposées en location, ce qui a pour conséquence d’en diminuer le poids financier. L’évolution du bonus écologique contribue également à rendre les véhicules électriques plus abordables.

Des lacunes subsistent cependant

Malgré les atouts indéniables de cette technologie, les mêmes problèmes l’empêchent toujours de décoller : l’autonomie limitée (70 à 120 km), le temps de recharge prolongé, les infrastructures de recharge trop peu nombreuses et le coût total d’utilisation élevé. Au-delà des prix affichés, il est à noter que les remises sont d’une manière générale beaucoup plus élevées pour les modèles thermiques. à noter également, les rivalités entre les standards de prises entre les fabricants de bornes qui ne sont pas vraiment rassurantes. La faiblesse du marché de l’occasion pour les véhicules électriques rend difficile toute projection des chefs d’entreprise concernant une éventuelle revente. Il est logique en cette période difficile d’hésiter à prendre des risques et de consentir à des investissements incertains.

Le choix de l’hybride

Les véhicules hybrides séduisent un nombre croissant d’entreprises. En plus des faibles rejets de CO2, ils offrent désormais des conditions économiques acceptables. Si les ventes de modèles 100 % électriques sont encore balbutiantes, il n’en est pas de même des modèles hybrides. Alors que 5 663 véhicules électriques ont été vendus en 2012, ce sont 21 297 véhicules hybrides qui se sont vendus sur la même période. Les premiers mois de l’année ont confirmé cette tendance, sur le premier semestre, ce sont déjà 23 058 véhicules hybrides qui ont été immatriculés. Si l’hybride émerge aujourd’hui, c’est en grande partie dû à l’investissement dans cette technologie du constructeur japonais Toyota, avec sa Yaris « Hybrid », modèle s’étant écoulé à 6 283 exemplaires sur les six premiers mois de l’année. Le prix de l’essence ne cessant d’augmenter, il ne serait pas étonnant que celle-ci devienne monnaie courante.

IRYSEE : un projet qui en met plein la vue !

L’équipe issue de l’école EBI est venue présenter son projet appelé IRYSEE au concours de Zee entrepreneurs. Sans être les premiers lauréats, les jeunes entrepreneur(e)s de demain ont été récompensés. Après la remise des prix, nous les avons rencontré(e)s.

Un projet venant du cœur

Au fondement de ce projet, l’histoire de Marielle dont le père est plongé dans l’obscurité de la non voyance. Cette expérience personnelle va fédérer d’autres jeunes gens, sensibilisés par le mode de vie de ces personnes et les moyens qui leur sont destinés. Pour ces raisons, l’équipe porteuse du projet IRYSEE souhaite depuis le début porter le projet au-delà du simple projet scolaire. Le projet a vu le jour en septembre 2013. 
Les membres de l’équipe porteuse du projet IRYSEE se compose d’étudiants issus de l’Ecole de la Biologie Industrielle (EBI) à Cergy. Chacun d’eux a suivi des spécialisations différentes au sein de l’école et sont par conséquent complémentaires. Ces jeunes personnes, le cours de marketing a été une révélation et leur professeur une véritable source de motivation. Ces encouragements n’auront pas été vains parce que sans cette expérience, il est évident qu’ils n’auraient pas cru être capable de monter un projet de cette manière. Mais voilà, les jeunes gens se prennent au jeu, goûtent au domaine de l’entrepreneuriat et se découvrent une passion pour la création, la réalisation d’une idée, l’aboutissement d’un souhait profond, etc.

« Homo … Ecce homo » ? Non, juste humain

Ce projet est né d’un besoin que ces jeunes gens ont pu constater : en effet, beaucoup d’outils aujourd’hui aident les malvoyants ou non voyants dans leur quotidien. Toutefois, les moyens déployés pour aider les personnes atteintes de cet handicap visuel ne résolvent pas toutes les difficultés rencontrées par ces dernières et de plus, sont d’un coût fort onéreux. Pour exemple, lorsqu’il se retrouve seul chez lui, le déficient visuel a tout comme nous des envies précises concernant ce qu’il souhaite manger. Cependant, sans aide extérieure, comment savoir si la boîte choisie contient des raviolis ou de la ratatouille… Pour le savoir, il faudrait l’ouvrir et cela risque de faire désordre. Devant de tels obstacles à une vie normale, IRYSEE a trouvé une solution beaucoup plus accessible financièrement. Le concept consiste en un appareil de petit format mobile qui renseigne ceux qui ne peuvent lire sur le contenu et la marque du produit ainsi que son mode de préparation. Outre les solutions apportées par IRYSEE aux personnes malvoyantes ou non voyantes, ce projet est moins couteux que les instruments prévus pour l’handicap visuel actuellement sur le marché.

Questions :

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Il est remarquable de constater combien, de jour en jour, tout devient de plus en plus intéressant. Il faut vraiment se lancer pour vivre ce genre d’exaltation. Dans l’entrepreneuriat, c’est réaliser chaque jour une partie de son rêve. Nous sommes impatients de voir comment va se dérouler la suite du projet.

Quels sont les 3 mots par lesquels vous caractériseriez votre projet ?

Social, innovant et… découverte ! En effet, ce projet nous sensibilise à des choses auxquelles nous, voyants, ne pensions pas forcément. Il nous ouvre l’esprit en quelque sorte.

Pourquoi vous êtes-vous inscrits à ce concours au dernier moment ?

En réalité, nous ne comptions pas participer à ce concours dans la mesure où nous sommes déjà en pleine préparation de la compétition nationale d’ENACTUS et c’est tout à fait par hasard, suite à une discussion avec Mr Celestin de la pépinière de Neuville que nous nous sommes lancé, juste sur un coup de tête ! ENACTUS c’est une association de notre école qui a été créé l’année dernière par quelques étudiantes a présent en stage de fin d’étude et que nous avons repris cette année. ENACTUS regroupe une communauté d’étudiants présent dans le monde entier, qui s’engage à utiliser l’entrepreneuriat pour améliorer les vies et façonner un monde meilleur et durable. Nous présenterons ainsi deux projets à la compétition nationale : Irysee, bien entendu, et Halocare qui est un projet porté sur la sécurité routière. Finalement, nous sommes heureux d’avoir participé au concours Zee entrepreneurs puisque cela nous a donnée de l’énergie pour la suite.

AirDG donne des ailes à votre entreprise, interview de Stanislas Duval Goachet

Après 6 années d’études en analyse et gestion financières, Stanislas Duval Goachet intègre l’école des cadets d’Air France où il obtient sa licence de pilote de ligne au bout de 2 ans

Une idée qui prend son envol

L’idée provient de l’utilisation même des avions de l’entreprise. Stanislas Duval Goachet et ses associés se rendent vite compte qu’en prenant ces appareils, ils peuvent acquérir des moyens de transport performants, économiquement et écologiquement intéressants puisqu’ils consomment beaucoup moins que la plupart des jets privés qui existent. De plus, grâce à l’exploitation de ces avions, l’équipe de AirDG connait déjà les coûts de revient. Avec un système de coûts partagés, l’« entreprise du ciel » parvient à des coûts d’exploitation proches du montant des vols d’Air France. L’idée initiale vise à rendre l’aviation accessible et ludique pour les entreprises.
Pouvoir partager sa passion auprès des entrepreneurs, offrir un moyen de transport qui leur fasse gagner beaucoup de temps et la possibilité de se poser sur tous les aérodromes et aéroports français et européens, voici l’ambition de notre jeune pilote de ligne en créant AirDG.

Ça plane pour AirDG !

Avec AirDG, Stanislas. D. G pense pouvoir créer un nouveau besoin que les entreprises soldent aujourd’hui par des transports sur des lignes régulières. Les clients d’aviation d’affaires ne sont pas forcément les mêmes clients que ceux transportés par la start-up. Au lieu de décoller de Roissy ou Orly, les clients partent de leur lieu de résidence, le Val d’Oise. S’envoler de Pontoise et effectuer toute la ligne en direct sur du vol interrégional permet de démocratiser ce moyen de transport.

AirDG nécessite peu d’argent pour la réalisation de ce service. En réalité, les avions appartiennent aux entreprises : il s’agit d’une assemblée de co-propriétaires qui achètent une fraction d’avion, laquelle peut constituer 5% pour 20 heures de vol ou plus mais sans tarifs dégressifs. C’est par conséquent en fonction de leurs besoins que les entrepreneurs achètent une part de l’avion.

Pour l’entreprise, le risque financier est moindre dans la mesure où il est équilibré par le système de propriété partagée. AirDG procède en quelque sorte comme une compagnie aérienne avec plus de 2000 destinations sur le continent européen.

Questions :

Quels sont les trois mots qui caractérisent le mieux votre projet ?

Le premier est « accessibilité »… pour le Val d’Oise, financièrement ; le deuxième est « gain de temps » pour les entrepreneurs qui se déplacent beaucoup et le troisième, « flexibilité » pour les modalités de ce moyen de transport que nous proposons.

Vous avez commencé vos études par autre chose que l’aviation : vous destiniez-vous à une profession précise ?

Les deux rêves que je me suis toujours fixés, c’est d’être un jour entrepreneur et également pilote. Soit on est une grosse entreprise, auquel cas il est possible de piloter son propre avion ou alors on combine une création d’entreprise avec l’aviation d’affaires. Avoir son affaire est intéressant car il y a une vraie notion de proximité et de complicité avec son client qu’on connaît, surtout dans le système de propriété partagée puisque ce sont des clients réguliers.

De plus, il y a le côté business qui donne l’opportunité d’avoir des discussions avec les clients, ce qui existe forcément beaucoup moins dans l’aviation commerciale où l’on ne voit pas forcément les gens qu’on emmène.

[Création d’entreprise] France Active représente un des leviers pour lancer votre entreprise

L’association France Active offre un éventail de dispositifs en faveur des créateurs et repreneurs d’entreprise. Nous avons zoomé sur deux d’entre eux, l’un s’adressant aux jeunes de moins de 26 ans, Cap Jeunes, et l’autre visant les entreprises sociales et solidaires, le Fonds de confiance.

France Active, un recours au refus des banques

Au refus de votre banquier, sachez qu’il existe des solutions alternatives pour l’obtention d’un prêt qui vous fait défaut. En effet, France Active, un réseau associatif de 40 fonds régionaux qui accompagne et finance les créateurs par des prêts à taux zéro, des garanties d’emprunts bancaires et des subventions. En 2013, 236 millions d’euros ont été mobilisés, soit 10% de plus que l’année précédente. Ce montant a permis de financer 6500 projets entrepreneuriaux.

Cap Jeune, une solution pour les moins de 26 ans

Cap Jeunes offre aux jeunes créateurs de moins de 26 ans une prime de 2000€ pour consolider leur apport personnel. France Active propose également un accompagnement du projet afin de favoriser les relations entre le jeune et la banque. Attention cependant, vous êtes âgé de moins de 26 ans certes, mais êtes-vous demandeur d’emploi ou en situation de précarité ou encore doté de ressources personnelles limitées à un quart de la totalité du plan de financement limité à 20 000€ ? Ce sont les conditions à remplir pour bénéficier du Cap Jeune.

Le fonds de confiance : le financement économique sociale et solidaire

Le Fonds de confiance cible les entreprises d’utilité sociale, c’est-à-dire à finalité sociale ou environnementale. Les bénéficiaires sont les entreprises solidaires qui souhaitent participer au lancement d’une nouvelle entreprise sociale, les porteurs de projet qui veulent créer leur entreprise.

Pour ceux-ci, France Active propose le Fonds de confiance qui consiste en un accompagnement technique et financier en subventionnant la rémunération des futurs dirigeants dans une limite de 20 000€. Avant de bénéficier de ce fonds de confiance, l’association demande la définition précise du contenu de l’étude avec des objectifs et un calendrier. Depuis son lancement, le Fonds de confiance a permis d’engendrer une création d’entreprise dans 85% des cas dont 84% passent le cap des trois ans.

Pour 2013, le bilan de France Active compte 36 191 emplois créés ou consolidés, 6 590 entreprises accompagnées et financées, 236 millions d’euros mobilisés et 78% des entreprises soutenues passent le cap des trois ans. Et vous, ça vous tente ?

Les bons plans pour optimiser ses frais

Vos moyens sont limités mais vous souhaitez acquérir des véhicules ou mieux les gérer ? Les bons plans pour optimiser ses frais.

Le marché de l’occasion et la négociation des véhicules

Lorsque vous décidez d’acheter vos véhicules, neufs ou d’occasion, il est possible de réaliser des économies substantielles. Il s’agit du bon moment pour négocier vos véhicules. Les constructeurs sont contraints de se tourner vers les entreprises pour maintenir leurs volumes, les ventes aux particuliers ne cessant de diminuer. Des remises sont plus que jamais faciles à obtenir, même pour les petites flottes. Si la conjoncture se montre propice à la négociation, certaines périodes de l’année sont également particulièrement favorables à l’achat de ses véhicules. C’est par exemple le cas des promotions sur les fins de série et des soldes en général (l’été est souvent la période idéale pour réaliser de bonnes affaires). Les vendeurs ayant souvent des objectifs de vente par mois à réaliser il est également préférable de venir la dernière semaine du mois, où ils seront plus enclins à baisser leur commission. Naturellement, plus le nombre de véhicules commandés est grand, plus la remise pourra être importante. En ne choisissant qu’un seul constructeur vous réalisez par la même occasion des économies sur l’entretien et les réparations éventuelles des véhicules. Enfin, il est possible de démarcher les agences de location de voiture, qui se débarrassent de leurs véhicules une fois qu’ils ont dépassé un certain kilométrage. Si votre budget ne vous permet pas de vous tourner vers le marché du neuf, il peut s’agir d’une excellente opportunité.

L’utilité des cartes carburant

Face à l’envolée des prix de l’essence, une gestion stricte de ce poste de dépenses s’impose. Pour cela, les cartes carburant semblent adaptées. Elles permettent d’optimiser ses frais par un suivi précis de la consommation des véhicules, ce qui évite tout abus. Ces cartes carburant sont désormais proposées par les enseignes pétrolières et les grandes surfaces. Lorsque un plein est effectué, la facture est envoyée directement à l’entreprise. En plus de cela, ces cartes donnent droit à d’autres services comme le calcul de la consommation moyenne ou le relevé périodique du kilométrage. Elles permettent de bénéficier, dans certains cas, de remises commerciales.

Réduire ses dépenses grâce à l’autoportage

L’autopartage est un système permettant à l’entreprise de mettre une ou plusieurs automobiles à disposition de ses salariés pour un usage partagé. Il permet de limiter les coûts liés à la possession d’un véhicule tout en optimisant son utilisation.

Vendre son entreprise un euro pour sauver des emplois

Jean-Pierre Mossé dirige avec sa femme depuis plus de 40 ans une petite entreprise spécialisée dans la fourniture de matériel de bureau. Arrivé à l’âge de 67 ans, le chef d’entreprise souhaite prendre une retraite bien méritée et compte laisser derrière lui sa carrière de chef d’entreprise. Seulement, de peur que l’affaire ne soit pas reprise et pour éviter que les trois salariés qui travaillaient pour lui ne se retrouvent au chômage, le futur retraité a mis en vente son entreprise au prix symbolique de un euro, à condition que le(s) repreneur(s) sauvegarde(nt) tous les emplois.

Une annonce étonnante

L’histoire se déroule à Carcassonne et force le respect. Dans un premier temps, on pourrait croire qu’il s’agit d’une cession d’entreprise comme on en voit tous les jours. C’est en lisant l’annonce que Jean-Pierre Mossé, fondateur d’Office Bureau, spécialisé dans le matériel de bureaux, a publié sur Leboncoin.fr, que l’on prend conscience de la dimension humaine de cette cession : « Vous êtes un couple dynamique, vous êtes des vendeurs de 1ère classe, vous êtes expérimentés en informatique, en papeterie, en consommables, en mobilier de bureau, vous êtes prêts à vous engager dans la réussite, vous êtes prêts à vivre au soleil, vous êtes les bienvenus dans le sud, je suis sûr que vous êtes les meilleurs, ne laissez pas passer votre chance. Pour cause de retraite, je vous cède mon affaire pour 1 euro ».

Jean-Pierre Mossé propose dans cette annonce de vendre son entreprise pour un euro symbolique à la seule condition que les repreneurs gardent les trois salariés qui étaient présents dans l’entreprise.
A titre d’information, l’entreprise réalisait un chiffre d’affaires de 400 000 euros par an et le fichier clients de 25 000 personnes est compris dans l’offre. De plus, M. Mossé est prêt à venir en aide aux repreneurs pendant 6 mois, voire même un an, pour faciliter la reprise d’activité de l’entreprise et l’adaptation des nouveaux dirigeants.

Rares sont les patrons qui se sentent aussi concernés par l’avenir de leurs salariés, surtout lorsque celui-ci compte prendre sa retraite. Le futur retraité à adopté un comportement exemplaire et a montré des valeurs qui pourraient servir d’exemple à nombre de chefs d’entreprises.