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[Start-up] E-coaching en alimentation : un concept séduisant

Proposer un e-coaching en alimentation personnalisé sur internet tout en augmentant le pouvoir d’achat, tel est le concept de wecook.fr. Cette jeune start-up innovante créée par trois jeunes ingénieurs français a séduit ses investisseurs historiques dont le Fond Régional de Co-investissement de la région Ile-de-France (FRCI). Wecook.fr a pu récolter 400 000 euros.

Combattre la malbouffe

Une étude Crédoc révèle qu’un Français sur quatre a une alimentation déséquilibrée. Les Français qui ont entre 21 et 34 ans se nourriraient encore plus mal que leur homologues américains et les très jeunes Français ayant entre 3 et 14 ans mangeraient de moins en moins diversifié. Les causes peuvent être multiples mais sont souvent liées au mode de vie qui ne permet pas de lier hygiène de vie, vie privée et vie professionnelle.

Le bilan dressé par cette étude est inquiétant et c’est sur ce constat que les trois jeunes ingénieurs ont eu l’idée de créer la start-up wecook.fr pour pallier ce problème.

L’idée est simple. Le site internet propose une technologie innovante permettant de manger plus sainement mais sans pour autant créer un gouffre dans le budget. Les investisseurs ont été convaincus par le concept ce qui a permis à la jeune entreprise de récolter 400 000 euros de fonds.

Wecook, l’expert en E-alimentation en pleine croissance

Le site internet wecook.fr surfe sur la vague de l’alimentation saine, un sujet très à la mode dont le premier à le constater est bien la start-up avec déjà plus de 40 000 inscrits et une croissance qui ne cesse d’augmenter depuis la création.

Les trois ingénieurs ont lancé l’idée en septembre 2010 et proposent désormais 6000 recettes sur le site wecook.fr pour accompagner les repas de nombreuses familles. Le site internet permet aux adhérents d’avoir un accompagnement personnalisé avec inscription et suivi gratuits, et propose une liste de courses sur-mesure avec une indication des prix, des recettes simples ou plus élaborées pour les experts culinaires.

De plus, il faut en moyenne une trentaine de minutes pour organiser les recettes conseillées pour toute une semaine, c’est un gain de temps pour les utilisateurs. Il est même possible d’indiquer le temps que l’on souhaite consacrer à la préparation des repas. Le site internet a donc réussi à proposer un service efficace, simple, tendance et gratuit… La recette du succès selon Wecook.fr.

La start-up qui ne fait pas partie des meubles !

Entretien avec Quentin Peretti et son associé William Genis qui ont créé NeoSquat, une start-up qui propose des meubles et des équipements électroménagers en location. Un bon plan pour les étudiants fauchés qui doivent se meubler à moindre frais !

Les bonnes idées de business nous viennent souvent d’Outre-Atlantique. C’est le cas du concept de la start-up NeoSquat, inspiré d’une entreprise découverte par Quentin Peretti lors d’un stage à Chicago. Lorsqu’il y découvre un service de location temporaire de meubles, Quentin Peretti se souvient tout de suite de ses années de galères lors de ses études. Les locations qu’on lui proposait sur Paris étaient alors excessivement chères. Résultat : il avait bien du mal ensuite à gratter les quelques euros qu’il lui restait sur son compte pour acheter les meubles de base. Sitôt rentré à Paris, il contacte William Genis, un ami avec qui, lors de leurs études en école de commerce, ils s’étaient promis de monter un jour une boîte ensemble. Pas de doutes, ils tiennent leur idée de business ! La réalisation d’un solide business plan viendra ensuite confirmer leurs pressentiments.

Besoin d’argent

Après quelques mois d’accompagnement au sein d’un incubateur d’école de commerce, ils déposent enfin les statuts de l’entreprise, en janvier 2013. Les entrepreneurs se questionnent autour de la problématique de la satisfaction client et de la réduction des délais de livraison. Il est fondamental pour eux de se démarquer des circuits traditionnels en offrant un service rapide et sur mesure. Pour mettre en place les moyens logistiques nécessaires, ils lèvent donc des fonds auprès d’un cercle de famille et d’amis qui, autant qu’eux, croient en ce projet et en cette manière de consommer en plein développement : la location. Ils bénéficient aussi de la confiance de leur banque, qui les soutient dans leur projet. Enfin, ils décident également d’ouvrir leur capital à un nouvel associé qui s’engage désormais comme eux au sein du projet.

Des entrepreneurs multi-tâches

On le dit souvent : les créateurs d’entreprises doivent savoir tout faire. Entre les formalités administratives et les tableaux de comptes, les fondateurs de NeoSquat ont dû apprendre à monter des canapés au sixième étage (sans ascenseur bien sûr !). Hé oui, l’entrepreneuriat, cela peut être assez sportif ! l

PME mon amour !

Entretien avec Claire Vinchon qui a créé l’entreprise small iz beautiful par passion pour les PME. Une passion qu’elle a su si bien transmettre à ses salariés que l’un d’entre eux vient même de s’associer au capital pour porter également le projet.

Elle n’est pas de celles ou ceux qui rêvent depuis la plus tendre enfance d’être patron. Si Claire Vinchon a créé son entreprise, c’est avant tout pour aller au bout de son envie de soutenir les PME dans leur développement. Passion et engagement sont les maîtres-mots de son parcours entrepreneurial et sûrement le secret de la réussite de sa jeune entreprise. Retour sur le parcours sans fausse note de celle qui orchestre avec brio la start-up small iz beautiful.

Un marché à évangéliser

Tout juste sortie de l’école de commerce, Claire Vinchon opte pour la voie du salariat et se lance dans une carrière toute tracée de commerciale. « Grâce à la crise », selon ses termes, elle est licenciée. C’est le déclic : au lieu de chercher un travail, elle va plutôt chercher une idée de business. La tête pleine d’idées, elle griffonne une feuille entière de concept d’entreprises. C’est finalement sa première inspiration, celle qui lui tient vraiment à cœur, qu’elle retiendra.

Elle décide de créer une entreprise permettant de rapprocher les candidats et les PME de croissance sur le marché du travail. Si l’entrepreneure choisit de se lancer sur ce concept, c’est avant tout parce qu’elle ressent le besoin de créer une entreprise transmettant des valeurs plus profondes que la simple valeur monétaire. Pendant un an, son principal défi est alors d’évangéliser un marché encore très hermétique aux avantages de l’embauche dans les PME.

Vers un développement international

Quatre ans après s’être lancée dans l’aventure small iz beautiful, Claire Vinchon travaille avec une équipe de 3 salariés et gère une croissance de 50 % chaque année. Le développement incessant de son entreprise, elle le doit à l’accompagnement qu’elle reçoit depuis trois ans de l’incubateur Paris Pionnières… mais aussi à l’engagement de ses salariés à qui elle a su transmettre sa passion. Entré en stage au lancement de l’entreprise, Alexandre Grard a hérité de cet engagement et est aujourd’hui devenu associé de l’entreprise. L’objectif des deux entrepreneurs ? Accélérer la croissance de la start-up sur la France entière puis, rapidement, au-delà des frontières. L’entreprise small iz beautiful pourrait bien finir par ne plus être si « small » que ça !

Le Top 10 des entrepreneurs les plus riches du monde

Ces entrepreneurs ont tous quelque chose en commun : ils sont considérés comme étant les entrepreneurs les plus riches du monde ! Alors pourquoi ne pas vous en inspirer ?

N°1 : Bill Gates (Etats-Unis) : Cet homme de 58 ans est actuellement l’entrepreneur le plus riche du monde avec 76 milliards de dollars. Fondateur de Microsoft, sa fortune a progressé de 9 milliards de dollars en un an. 

N°2 : Carlos Slim Helu & sa famille (Mexique) : Détenteur du plus gros opérateur de télécommunication du continent américain, et avec un milliard de moins qu’il y a un an, cet homme d’affaire de 74 ans voit sa fortune chiffrée à près de 72 milliards de dollars, soit un milliard de moins qu’il y a un an. Il a ainsi cette année cédé sa 1ère place à Bill Gates.

N°3 : Amancio Ortega (Espagne) : A 77 ans, avec 7 milliards de plus que l’année dernière, Amancio Ortega détient un patrimoine de 64 milliards de dollars. Il se place comme le créateur de la marque de vêtements et de magasins Zara mais aussi comme le fondateur du groupe textile international Inditex.

N°4 : Warren Buffett (Etats-Unis) : Selon Forbes, cet homme de 84 ans est le 2ème américain le plus riche du monde en 2014. Warren Buffet est le créateur de Berkshire Hathaway, une entreprise de textile devenu un fond d’investissement. Sa fortune est estimée à 58,2 milliards de dollars après s’être enrichi de 4,7 milliards de dollars l’année dernière. 

N°5 : Larry Ellison (Etats-Unis) : 48 milliards de dollars : c’est la somme que possède Larry Ellison, 69 ans, cofondateur de la firme Oracle Corporation spécialisée en Système de Gestion de Base de Données (SGBD). Il a créé cette entreprise avec son ex-employeur Robert Miner et Ed Oates en 1977.

N°6 : Charles Koch (Etats-Unis) : Avec 40 milliards de dollars et à 78 ans, Charles Koch voit sa fortune augmenter de 6 milliards de dollars par rapport à l’année précédente. Il est le fondateur de la 2ème entreprise non cotée des Etats-Unis, Koch Industries. En 2014, il fait l’acquisition de composants électroniques Molex. Cela pour 7,2 milliards d’euros.

N°7 : David Koch (Etats-Unis) : A 73 ans, David Koch suit les traces de son frère avec une fortune estimée à 40 milliard de dollars, sa fortune a progressé de la même manière que son frère. Il dispose de 42% de Koch Industries.

N°8 : Sheldon Adelson (Etats-Unis) : Créateur des principaux casinos de Las Vegas mais aussi de casinos en Chine et à Singapour, Sheldon Adelson (80 ans) détient un capital de 38 milliards de dollars. Durant l’année précédente, sa richesse a augmenté de 32 millions de dollars par jour !

N°9 : Christy Walton et sa famille (Etats-Unis) : Cette veuve de 59 ans détient une fortune de 36,7 milliards de dollars après avoir hérité la fortune du milliardaire John T.Walton, second enfant du fondateur de l’empire de la grande distribution Walmart. Elle se positionne ainsi comme étant la femme la plus riche du monde.

N°10 : Jim Walton (Etats-Unis) : Fils de Sam Walton, Jim Walton (65 ans) possède 34,7 milliards de dollars. Il travaille depuis 1971 pour la société familiale, Walmart. Il siège au conseil d’administration du groupe depuis la mort de son frère, John Walton, et est PDG de la banque familiale Arvest.

Stootie, la start-up qui révolutionne les petites annonces, Jean-Jacques Arnal

Stootie est une application mobile gratuite mise en service en 2011 sur l’Apple Store. La start-up s’appuie sur un réseau peer to peer pour faire fonctionner un système social d’échange de services, d’objets et d’activités en temps réel.

La légende de Stootie veut que son fondateur, Jean-Jacques Arnal en ait « eu l’idée un dimanche où il avait besoin d’un coup de main ». De vive voix, il admet que « l’idée n’a pas surgi comme ça. J’y travaillais depuis un certain temps ». L’optimisation des échanges est déjà l’un des sujets fondamentaux de l’association pour la promotion du service civil que Jean-Jacques Arnal crée avec Benjamin Djiane en 2005. 

Petit Stootie deviendra grand

Stootie est une application mobile, incubée au départ dans la société Imaginatio qui édite un logiciel de traitement de texte, Splayce, dédié exclusivement aux juristes. Développée au sein de cette première entreprise menée en parallèle par Jean-Jacques Arnal, l’application mobile est un projet sélectionné par « Paris incubateur » et « Paris région innovation ». « Pour l’accompagnement, on a créé un board. Nous avons aussi la chance d’avoir des investisseurs qui nous conseillent activement » déclare son créateur. Parmi eux, Jean David Blanc, fondateur d’Allociné et Christophe Reinling, ancien DG de Grosbill et actuel directeur B to C de Pixmania. Avec ses pointures du web pour mentors, Stootie prend son envol et son indépendance en 2012 après avoir lancé l’application sur l’Apple Store en 2011.

Un business modèle à défendre

Mais tout n’a pas été si simple. « La première phase est délicate. Vous pouvez penser que vous avez le meilleur produit, les investisseurs attendent évidemment que les chiffres se réalisent » rappelle Jean-Jacques Arnal. 

Lors de sa création, Stootie est financé par des fonds propres, une aide de la BPI et rapidement par des investisseurs extérieurs. « Il faut savoir les convaincre de financer un outil qui ne génère pas encore de revenu. C’est une prise de risque importante ». 

Dans le développement du projet, Jean-Jacques Arnal se trouve confronté à un problème d’un autre genre : la difficulté à recruter une personne en qui on peut avoir confiance. « Cela a été le deuxième point clé : trouver un colistier qui puisse s’occuper de Stootie à temps complet ». Pas toujours évident ! C’est à présent le rôle de Charles Baron, ancien financier et fondateur de la marque de chemise Monsieur Baron, qui a rejoint l’aventure début 2013. Au total, ce sont neuf personnes qui composent l’équipe de Stootie aujourd’hui.

Un système d’échange social et instantané

L’application s’inscrit sur le marché des petites annonces. Pour autant « les petites annonces, c’est fini ! » s’exclame Jean-Jacques Arnal « Les petites annonces, ce n’est qu’une façon de voir l’échange. Stootie est fondamentalement différent. » L’application est centrée sur la personne, avec ses compétences, ses activités, les objets qu’elle propose. « Stootie cherche à montrer toutes les possibilités du partage et de l’échange en temps réel autour de soi ». Entendez par là, un outil géolocalisé, instantané et humanisé. Chaque utilisateur a un profil et s’inscrit dans un réseau pour troquer, vendre ou donner que ce soit un parapluie, un coup de main ou simplement, un peu de temps. Sur Stootie, vous pouvez aussi partager une sortie au ciné ou un jogging. 

L’application compte aujourd’hui 85 000 utilisateurs dans toute la France mais est utilisée à 80% à Paris et dans sa région. A l’avenir, le fondateur de Stootie souhaite élargir davantage son utilisation à d’autres villes. Parallèlement, un autre des objectifs est de rendre l’outil encore plus intuitif, simple et efficace. « Aussi simple qu’un SMS » conclut le fondateur. 

3 questions à Jean-Jacques Arnal

• A quel moment vous êtes-vous dit « Ca y est ! Stootie marche » ? 

Le jour où j’ai reçu des messages d’amour (pour mon produit) ! Lorsque les utilisateurs décrivent l’application, la commentent sur l’Apple Store, disent l’adorer ou envoient des emails pour nous remercier, ça nous touche. Cela veut dire qu’on est vraiment sur la bonne voie.

Quel entrepreneur êtes-vous

Je ne sais pas si je peux me définir comme un entrepreneur mais j’ai compris que c’était la voie nécessaire pour créer. Notre pays est un pays de créateurs, d’artistes et d’entrepreneurs. Je suis heureux de voir de plus en plus de figures émerger comme celle d’Henri Seydoux, le créateur de Parrot, qui sont finalement à la fois des entrepreneurs et des artistes. 

• S’il y a une idée qui vous anime dans votre travail ? 

La simplicité. Restons simple ! Et c’est un concept applicable à tout. Que ce soit lors d’une discussion pour aller droit au but, lorsque l’on définit un produit pour le limiter à l’essentiel, ou dans les relations humaines… La simplicité, paradoxalement, enrichit tous nos échanges.

Comment réussir dans le monde du cheval ?

Nombreuses sont les entreprises qui ont choisi de s’affairer au monde équestre. L’équitation est considérée comme l’un des sports les plus chers. Que l’on parle de loisir, de compétition ou même de paris sportifs, le marché qui s’offre aux entrepreneurs est immense …

Actuellement, l’équitation se positionne comme la 3ème fédération en termes de licenciés. C’est ainsi le 3ème sport national et le 1er sport féminin. Avec 2,3 millions de pratiquants en France, ce sport représente approximativement 25 000 emplois directs.

L’équitation s’affirme comme le 1er employeur sportif privé en France et représente environ 7 000 entrepreneurs dans la filière pour 7 792 centres équestres.

L’équitation en loisir

En centre équestre ou avec son propre cheval, l’équitation en loisir est sûrement le sport le plus pratiqué. La France est d’ailleurs la première nation européenne du tourisme équestre. On relève environ 900 000 chevaux et poneys présents dans des centres et chez des particuliers. Bien qu’en général les pratiquants soient recensés sous forme d’adhérents à un club ou une association, ce type d’équitation ne nécessite pas leur appartenance, il n’est ainsi pas facile de dénombrer le nombre exact d’adeptes.

Les concours 

Les concours équestres peuvent être des concours en catégorie professionnelle, amateur ou club. Ils sont donc accessibles à la majorité des pratiquants. Les concours officiels sont ouverts sous condition d’être en possession de la licence correspondante au type d’épreuve auxquels ils se rapportent.

L’équitation est un sport représenté aux Jeux Olympiques par 3 disciplines notamment : le saut d’obstacles, le dressage et le concours complet. Les compétitions internationales sont par ailleurs organisées et réglementées par la Fédération Équestre Internationale (FEI). Ces compétitions internationales s’occupent des 3 disciplines olympiques auxquelles s’ajoutent 4 disciplinesà savoir : l’attelage, l’endurance, le reining (équitation western) et la voltige en cercle. L’ensemble de ces disciplines constituent les disciplines les plus connues et les plus pratiquées au monde. 30 médailles olympiques, 305 médailles européennes et 99 médailles mondiales ont été issues de l’équitation sportive française.

La Fédération Française d’Équitation (FFE), quant à elle, gère les aspects relatifs à ce sport. Ces missions statutaires s’effectuent au travers des clubs qui sont ses adhérents et se rapportent à la délivrance des licences, l’organisation des formations et la remise de diplômes fédéraux, l’élaboration des règlements sportifs et le Haut Niveau présents dans les différentes disciplines équestres. On compte aux alentours de 76 542 concours organisés par an. La FFE se présente comme étant la 3ème fédération olympique française par son nombre de licenciés.

Des courses qui rapportent …

Du côté des courses hippiques, l’argent investi est considérable. L’appât du gain attire aussi bien les joueurs, sous forme de paris, que les propriétaires de chevaux.

Les courses sont organisées et régies par la Fédération Nationale des Courses Française (FNCF). Cette association est composée de deux sociétés mères : France Galop et la Société d’Encouragement du Cheval Français (SECF), ainsi que des autres sociétés de courses et des 10 Fédérations Régionales des courses représentant les 243 sociétés de courses réparties sur l’ensemble du territoire. France Galop à en charge toutes les courses de galop (plat et obstacles), réservées aux chevaux de race Pur-Sang, AQPS (Autre que Pur-Sang), Arabes et Anglo-Arabe. La SECF se charge de l’ensemble de la filière Trot.

La FNCF organise chaque année 2 300 réunions ainsi que 18 000 courses.

Au statut de Groupement d’Intérêt Économique (GIE), se trouve le Pari Mutuel Urbain ou PMU. Le PMU réunit, en plus des sociétés mères, l’ensemble des sociétés de courses qui organisent des courses présentant un enjeu national. Cette économie est une source d’emplois qui ne sont toutefois pas délocalisables.

15 000 : c’est le nombre de chevaux participant à au moins une course de galop en France, et 15 500 chevaux participent à au moins une course de trot en France. Naisseurs et propriétaires se répartissent les primes (10 à 20% selon les disciplines) provenant des dotations de courses. Plus de 500 millions d’euros sont distribués !

Dans ce système de rémunération, la majorité des dotations découle du résultat net du PMU reversé à la filière et contribue ainsi à la rémunération de nombreux professionnels.

On note également un établissement public administratif du Ministère de l’agriculture et de la pêche : les Haras nationaux (HN). Présent sur tout le territoire français, les Haras Nationaux ont pour vocation l’accompagnement, le développement et la professionnalisation des entreprises de la filière équine. Ils détiennent 3 missions principales : la sécurité sanitaire et la traçabilité des équidés liés à l’identification, la régulation génétique et l’appui au développement des entreprises liées au cheval.

Avoir son cheval, ça coûte pour certains, rapporte pour d’autres

Un cheval est un animal qui nécessite des soins et surtout beaucoup d’attention ! On peut regrouper les professions liées au cheval en deux catégories : celles au contact du cheval qu’on peut qualifier de professions directes (éleveurs, entraîneurs, employés d’écuries de courses, jockeys, drivers, lads vétérinaires, maréchaux ferrants, dentiste équin, ostéopathe, courtiers et agences de ventes), et les professions indirectement liées au cheval (selliers, bourreliers, gainiers, presse spécialisée, transport, équipements, matériels etc). Une véritable mine d’or, de quoi faire pour les entrepreneurs

Le matériel : les consommateurs en redemandent !

En parlant d’équitation, on a parfois tendance à oublier que cette discipline réunit deux espèces biologiques différentes : équidés mais aussi humains ! Qu’en est-il de la demande des cavaliers, notamment des propriétaires de chevaux quant au matériel spécifique. Un mot : sans fin ! Il faut tout d’abord acheter le matériel nécessaire pour pouvoir monter à cheval. Cela va de la simple paire de bottes en caoutchouc à la selle de grande marque ! Suivant ses moyens financiers et selon si on est simple cavalier en club ou propriétaire d’un cheval, le coût varie. En général plus élevé pour les propriétaires, le coût du matériel constitue une importante source de revenu pour les vendeurs. Même lorsqu’ils possèdent tout le matériel nécessaire à la pratique de l’équitation, que ce soit pour un cavalier propriétaire ou non, les jeunes cavalières notamment (car rappelons-le, l’équitation se place comme le premier sport féminin), en redemandent ! Tapis de selle dernier cris, nouvelles bottes en cuir, bombe de meilleure qualité, pantalon de marque connue dans le monde du cheval, … Le matériel consacré au cheval et à son cavalier est devenu un phénomène de mode ! Pour le peu que le cavalier ait son propre cheval, les dépenses passe du simple au double ! On veut en effet le meilleur pour son fidèle destrier : nouvelles brides, nouvelles protections, amortisseur plus confortables, belles couvertures, …
La liste ne prend jamais fin ! Et ce, sans compter le matériel spécifique aux concours (pantalon blanc, tapis, veste de concours, …).

En ce sens, l’équitation est sans conteste un sport de luxe …

Les assurances 

S’ajoutent à tout cela, les frais d’assurance. Cela fait référence aux assurances spécialisées dans les chevaux. On retrouve différents types d’assurance : l’assurance cheval (mortalité, frais vétérinaire, invalidité, responsabilité civile), l’assurance cavalier (garantie du cavalier invalidité, décès), l’assurance van/remorque (garantie au tiers ou tous risques, l’assurance chevaux transportés (pour un ou plusieurs cheval/chevaux), l’assurance protection juridique (assistance juridique, prise en charge des honoraires d’un expert équin, un juriste ou un vétérinaire), ou encore l’assurance rapatriement, l’assurance attelage, l ‘assurance incinération, l’assurance box/écuries, assurance selle ou l’assurance de l’embryon.Alors pourquoi ne pas vous lancer dans l’assurance spécialisée pour les chevaux ?

Un sport qui fait parler les médias

Peu importe le type de médias, le sport équestre est partout ! En ce qui concerne la télévision, on retrouve par exemple les courses hippiques dont la plus médiatisée, associée en particulier aux Tiercé, Quarté et Quinté +, est retransmise sur France 3 chaque jour. On note aussi la présence de chaîné spécialisée dans le domaine équestre comme Equidia live et Equidia life.

Sur le plan de la presse, des quotidiens se sont spécialisés également dans ce domaine comme c’est notamment le cas de La Gazette des courses, Paris-Courses, Paris-Turf, Tiercé Magazine. Des annuaires hippiques sont aussi présents comme Zecourses. Parmi les magazines spécialisés, on remarque notamment Cheval Magazine, premier mensuel français leader de la presse équestre et équine en Europe, Turf Magazine. Nombreux sont les quotidiens généralistes qui consacrent une page sur les courses hippiques. On compte parmi eux Le Parisien/Aujourd’hui en France, L’Humanité.

Des sites internet spécialisés apparaissent de plus en plus nombreux comme equi-ressources, cheval-annonce.com, equirodi.com, chevalmag.com, ffe.com, geny.com, turfomania.fr, turfoo.fr, zone-turf.fr, ZEturf.fr, Paris-Turf-Ligne.fr, … et bien d’autres encore.

On peut faire le parallèle avec l’émergence d’un nombre important de jeux vidéo consacrés aux chevaux comme Equideow ou Alexandra Ledermann, qui connaissent un franc succès auprès des jeunes passionnés de chevaux.

Choisir le statut juridique de votre entreprise

Entreprise individuelle, EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), SARL (société à responsabilité limitée), SAS (société par actions simplifiée), SA (société anonyme), SNC (société en nom collectif)… Les possibilités sont nombreuses mais choisir le bon statut juridique est non seulement difficile mais surtout, déterminant. En effet, le développement de l’entreprise, la répartition du pouvoir et la responsabilité des dirigeants (…) dépendent entièrement du statut juridique. Comment faire le bon choix ?

La dépendance du statut juridique avec le nombre d’associés

On entend par forme juridique le cadre juridique qui permet à l’entreprise de voir le jour en toute légalité. Que l’activité soit commerciale, industrielle, artisanale ou libérale, l’entrepreneur a le choix entre deux grandes formes juridiques : l’entreprise individuelle (EI) ou la société (SARL, SA, EURL…).

Le choix entre entreprise individuelle ou société dépend d’abord de la volonté de s’associer ou non : seule la société permet de créer une entreprise à plusieurs. Mais l’inverse n’est pas forcément vrai puisque certains types de sociétés comme l’EURL ou la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) vous permettent de rester 100% maître à bord. Quel que soit le cas, il est possible d’embaucher des salariés.

De manière générale, une EURL comprend un seul associé, une SARL compte entre 2 et 100 associés, une SA au minimum 7 associés, une SAS ou une SASU 1 associé et une SNC 2 associés ; dans ces quatre derniers cas, il n’y a pas de limite pour le nombre d’associés.

Les implications du statut juridique de l’entreprise individuelle

• En entreprise individuelle, le créateur est responsable de ses dettes puisque son patrimoine personnel est confondu avec ses biens professionnels. En cas de problème, les créanciers sont en droit de saisir les biens personnels du créateur. 

• Soyez toutefois rassuré car la loi vous donne le droit de préserver vos biens fonciers tels que votre maison ou votre appartement familial. Pour bénéficier de ce droit, vous devez procéder à une déclaration d’insaisissabilité établie par un notaire pour un coût moyen de 400€.

Notez que l’insaisissabilité du bien n’empêche aucunement de le vendre : dans ce cas, le montant de la vente demeure également insaisissable s’il est utilisé dans un délai d’un an pour acheter un nouveau bien immobilier à usage non professionnel. Lors de l’achat, ce nouveau bien restera insaisissable à hauteur de la somme provenant de la vente du précédent bien.

Par ailleurs, un entrepreneur individuel a également la possibilité d’opter pour le régime de l’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) qui lui permet de constituer un patrimoine affecté à son activité professionnelle distinct de son patrimoine personnel. En cas de difficultés, seul ce patrimoine de biens affectés à son activité professionnelle pourra être saisi par les créanciers.

Les bénéfices de votre entreprise seront soumis à l’impôt sur le revenu sauf si vous exercez sous le régime de l’EIRL qui rend possible l’option pour l’impôt réservée aux sociétés.
– Votre régime social relève de celui des indépendants (travailleurs non-salariés), géré par le RSI (Régime social des indépendants). Ce régime social concerne les entrepreneurs individuels (parmi lesquels figurent les auto-entrepreneurs, des gérants minoritaires de SARL et de l’associé unique d’EURL
• En recrutant du personnel, l’entrepreneur individuel risque donc souvent gros car en cas de conflit juridique, il peut être responsable à 100%, y compris sur ses biens personnels.
• Les règles de fonctionnement de l’entreprise ont l’avantage d’être réduites.
Si vous envisagez de créer une petite activité à titre principal ou complémentaire, vous pouvez choisir le régime de l’auto-entrepreneur et bénéficier de formalités de création allégées et d’un statut social et fiscal simplifié. Cependant, n’oubliez pas que l’auto-entrepreneur est avant tout un entrepreneur individuel et qu’il ne s’agit pas d’un statut juridique en tant que tel !

Les implications du statut juridique des sociétés

• Les sociétés comportent en général moins de risques dans la mesure où la responsabilité du dirigeant est limitée à ses apports (sauf certains cas comme la SNC où les associés sont responsables indéfiniment, sur l’ensemble de leurs biens personnels et solidairement.

• Le choix de la société impose davantage de formalisme.

• Une société et une entreprise individuelle n’exigent pas les mêmes besoins. Si les besoins sont conséquents, il est peut-être judicieux de créer une SA ou une SAS, afin de pouvoir ouvrir le capital à des investisseurs.
Dans les sociétés de type SA, SAS, SARL et SASU, la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports tandis que dans les SNC, les associés sont responsables sur l’ensemble de leurs biens personnels, indéfiniment et solidairement.

• Suivant que l’activité est exercée en société ou en entreprise individuelle, le régime social n’est pas le même. Ainsi, un gérant minoritaire ou égalitaire de SARL, PDG ou DG de SA cotise au régime des salariés.

• Selon la forme juridique choisie, les bénéfices de l’entreprise sont soumis soit à l’impôt sur le revenu (entreprise individuelle, EURL) soit à l’impôt sur les sociétés (SARL, SA, SAS, SASU). Dans le premier cas, la déclaration fiscale prend en compte les revenus personnels du créateur et le bénéfice de l’entreprise. Dans le second, seuls les bénéfices de la société sont déclarés.

Faites le bon choix !

Si vous vous lancez seul, il s’agit d’une EI, d’une EURL ou d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ; si vous créez à plusieurs, il sera question d’une SARL, d’une SAS, d’une SA ou d’une SNC (société en nom collectif).

Si vous avez un patrimoine à protéger, tournez vous vers la forme sociétale qui permet de séparer patrimoine personnel et biens professionnels. L’entreprise individuelle présente en effet l’inconvénient de mêler les deux. De même, si vous un montant de capitaux élevé vous est nécessaire, privilégiez la forme sociétale (SA ou SAS) qui permet d’accueillir des investisseurs extérieurs.

Par ailleurs, certaines activités imposent d’elles-mêmes le choix de la structure juridique comme c’est par exemple le cas des débits de tabac qui sont contraints à l’exploitation en entreprise individuelle ou en société en nom collectif. C’est pourquoi nous vous conseillons de vous renseigner auprès d’organismes professionnels concernés sur le statut juridique propre à votre secteur d’activité.

Malgré les informations véhiculées par ce qui précède, vous hésitez encore à choisir entre société et entreprise individuelle. Si tel est le cas, vous disposez d’autres formules qui vous permettront d’être porté juridiquement par une autre structure afin de tester votre activité ou de répondre à une demande ponctuelle.

– Le portage salarial est une alternative à la création d’entreprise qui permet l’exercice d’une activité par des professionnels sans création d’entreprise. Avec ce statut, vous bénéficiez des avantages de l’indépendance et du statut de salarié sans les inconvénients. Le professionnel « porté » devient salarié de la société de portage salarial en signant un contrat de travail avec celle-ci. Il reste autonome dans sa prospection, sa négociation, la réalisation de ses missions et facture ses clients à travers la société de portage salarial. Pour le versement du chiffre d’affaires sous forme de salaire et de frais, la société de portage salarial prélève une commission commerciale ainsi que les charges qu’elle reverse aux différentes caisses de cotisation. En optant pour le portage salarial, les contraintes administratives demeurent absentes et les risques liés à son activité sont limités. Le portage est destiné aux métiers de la prestation intellectuelle non règlementés comme les webmasters, les développeurs, les graphistes, les chefs de projet, les chargés de marketing, etc.

– La couveuse accueille des porteurs de projets qui sont des acteurs n’ayant pas encore créé une véritable activité professionnelle au sens juridique et fiscal. Ce dispositif propose un coaching individuel et collectif, met en œuvre des méthodes et des outils pour le développement des capacités entrepreneuriales et la sécurisation du développement du projet d’entreprise. Lorsque le porteur de projets est en couveuse, il peut prospecter, produire et vendre ses produits ou ses prestations avant l’officialisation de son activité. Le test en couveuse permet ainsi de former la personne concernée au métier de chef d’entreprise.

– Les coopératives d’activités et d’emploi (CAE) s’adressent à des personnes qui, souhaitant créer leur entreprise, cherchent d’abord à tester la viabilité de leur projet. Elles offrent à ces porteurs de projet, généralement demandeurs d’emplois, un lieu d’accueil et un statut : ils peuvent être à la fois entrepreneur et salarié de la coopérative. La CAE réunit des entrepreneurs-salariés dont les activités peuvent, ou non, avoir des liens entre elles.

Par conséquent, avant de peser les avantages et inconvénients de chaque cas, demandez vous si vous préférez vous noyer dans la solitude ou dans la multitude…

[Web] Entrepreneur Engine, un incubateur en ligne

Nouvelle plateforme sur internet, Entrepreneur Engine propose aux créateurs et dirigeants d’entreprise un service de mise en relation avec des experts de l’entrepreneuriat. Outre un appui en termes d’hébergement, de conseil et de financement, l’incubateur dématérialisé permet à la communauté d’internautes de débattre et d’échanger de bonnes pratiques.

Entrepreneur Engine répond présent aux nouveaux entrepreneurs

Après avoir constaté la croissance de la création d’entreprises en France qui représente 20% des entreprises émergentes en Europe, Entrepreneur Engine juge insuffisante la capacité d’accueil des incubateurs. Ceux-ci semblent en effet réservés aux entreprises innovantes et l’accompagnement paraît être limité dans le temps. Devant ce triste bilan, le projet d’Entrepreneur Engine vise à donner accès à l’incubation à tous les porteurs d’idées, 24h/24 et pour une durée indéterminée. Depuis le 1er janvier 2014, la plateforme Internet propose un accompagnement adapté aux auto-entrepreneurs, aux créateurs de start-up et aux dirigeants de PME.  

Une nouvelle forme d’accompagnement

L’accompagnement d’Entrepreneur Engine s’articule autour de trois pôles : la création, l’accélération et la prévention des obstacles. Suivant des modalités de fonctionnement simple, l’entrepreneur s’inscrit gratuitement et remplit un questionnaire décrivant son parcours, le profil de sa société et son produit. Ensuite, il exprime ses besoins tels que la notoriété, l’acquisition du client, le recrutement… Entrepreneur Engine rappelle les personnes inscrites sur le site afin de recevoir des précisions sur sa demande puis de le mettre en relation avec des partenaires du site. L’intérêt est d’être immédiatement dirigé vers le bon interlocuteur et de bénéficier de ristournes sur les prix publics.

L’expérience entrepreneuriale à votre service

La plateforme ne se réduit pas à la mise en relation. Elle représente également un véritable écosystème entrepreneurial au sein duquel la communauté des membres peut partager ses expériences et discuter de sujets actuels. Entrepreneur Engine fédère une cinquantaine de dirigeants aguerris qui proposent de coacher de jeunes entrepreneurs. Avec 66% d’inscrits âgés de 18 ans à 35 ans, l’e-incubateur ne manque pas de candidats.

Entrepreneur Engine veut accélérer sa montée en puissance afin de remplir l’objectif ambitieux fixé pour les 6 prochaines années. Le but est d’accompagner 50 000 entreprises et de générer 200 000 emplois. 

Pitchy : le nouvel outil des frères Business, , Lionel et Benjamin Chouraqui

L’entrepreneuriat, c’est une passion qu’ils ont dans le sang. Aujourd’hui à la tête de Pitchy, Lionel et Benjamin Chouraqui, la petite trentaine, proposent un outil novateur pour les start-up et PME.

Depuis les bancs de l’école

Pour Lionel, la volonté de monter sa propre entreprise avec Benjamin remonte à ses 9 ans ! Le désir d’entreprendre semble ne jamais les avoir quittés depuis. Les deux frères, ayant seulement un an d’écart, s’inscrivent dans des écoles de commerces et de management : HEC et l’ESSEC, en vue de les préparer au métier d’entrepreneur. A respectivement 24 et 25 ans, ils lancent leur première société : Cap Enseignement Supérieur, aidant à la préparation aux grands concours. Une petite chambre d’étudiant de 7m2 leur sert à l’époque de lieu de travail… Aujourd’hui la boîte existe toujours, et a clôturé le dernier exercice à 2 million d’euros de CA. En parallèle, Lionel et Benjamin se font repérés par de grandes écoles, et deviennent responsables de cours sur l’entrepreneuriat, notamment à l’ESSEC. Et Pitchy, leur nouveau-né, apparaît septembre en 2013.

Pitchy : le pitch vidéo

Quand ils dispensaient encore des cours à l’ESSEC, les jeunes professeurs ont eu besoin de créer une vidéo pour leurs étudiants. Ils avaient déjà conscience de l’importance du support sur le public, et de son accessibilité. Seulement les coûts sont faramineux ! Entre 3000 et 5000€ pour une vidéo d’1min30 ! Ils décident alors de faire eux même cette vidéo, et… le résultat est franchement raté. Pour Lionel et Benjamin, la réalisation d’un clip professionnel reste tout un art, mais rarement abordable ! Pitchy naît alors pour proposer de combler ce trou dans le marché : en essayant de démocratiser la vidéo, de la rendre accessible à tous, et ce, notamment aux auto-entrepreneurs, start-up et PME.

La solution Pitchy devient en fait un véritable outil d’entreprise, totalement innovant en France. L’entreprise ne connait ainsi aucune concurrence directe ; si ce n’est les personnes faisant leurs vidéos « maison », et les agences de production. Sur celles-ci, les frères Chouraqui ont de solides arguments. Le temps : une réalisation « traditionnelle » livrera le rendu final au bout de 3 semaines à 2 mois, contre 30minutes pour Pitchy avec un coût allant de 99 à 399€ . Enfin, le story-board assure un véritable rendu « professionnelle » ; et la richesse des modèles standardisés n’empêche pas l’originalité et l’unicité de chaque vidéo. Mais, plus important encore, c’est l’impact que peut avoir un clip Pitchy sur un site web. Le référencement Google est optimisé, la vidéo multipliant par 53 les chances d’apparaitre en 1ère page. Le taux de conversion est quand à lui augmenté de 30%, et le temps passé sur le site par internaute, de 400% !

Les difficultés d’une création

Aujourd’hui âgés de 31 et 33 ans, Lionel et Benjamin ont surtout eu une bonne vision. Ne pouvant s’inspirer de modèles préexistants (étant la 1ère solution de la sorte), ils ont observé les services alternatifs. Soit les sites de modèles standardisés, proposant des offres personnalisables, comme Vistaprint pour les cartes de visites ; ou 1&1 pour les noms de domaines. Ils empruntent aussi le même business model, en vendant directement le produit à l’internaute.

Le financement n’a pas été laborieux pour les deux entrepreneurs. Ils ont réalisé une première levée de fonds pour le lancement, et sont en passe d’en valider une seconde, 7 mois après la création de la boîte. Les investisseurs ont en effet été séduits du caractère innovant et infiniment pratique de la solution. Pitchy est aussi accompagné par Bpi France, intéressé par le projet. Les difficultés sont plutôt apparues dans le domaine technique. Il s’agissait de créer un nouvel outil technologique, un logiciel de montage vidéo sur un serveur, encore jamais envisagé.

Les deux frères ont alors fait le tour d’une dizaine d’agences web dans la capitale, qui leurs répondent que le projet n’est pas réalisable, ou n’st pas fiable. Il y eut alors une question assez lourde sur la faisabilité, qui n’a pourtant pas fait douter Lionel Chouraqui : « On est entrepreneur, du coup on ne s’est jamais dit que ce n’était pas possible. Mais on a été étonné de la complexité, et on a eu des surprises tous les jours ».

Le développement

Après avoir trouvé Timmxware, l’agence qui leur a fait confiance, Pitchy ne s’arrête plus. Lionel et Benjamin sont conscients du rythme à tenir lors de la première année, et se focalisent totalement sur leur produit, tout en ayant une vision à long terme.

Les objectifs que se sont fixés les deux hommes sont clairs, et centrés autour de la demande : arriver à toujours mieux comprendre les réels besoins des clients, développer la technologie pour faciliter l’utilisation, et puis enfin, penser à l’internationalisation. Une partie non négligeable de la clientèle de Pitchy étant déjà internationale. L’objectif final de la boîte est de devenir une market place, permettant aux créateurs de déposer leurs modèles sur le site.

Questions choisies :

Avez-vous une anecdote sur Pitchy ?

Oui ! La semaine dernière, nous étions à un salon où nous avions un stand. Et le stand juste en face de nous diffusait une vidéo Pitchy ! Attirés par les vidéos des deux stands, un stand voisin est venu nous voir, et nous avons gagné des clients. C’est génial, cela signifie que l’accueil client est très fort ! Nos clients recommandent le produit, et nous envoient souvent des messages de remerciement.

Quels sont les erreurs à éviter pour votre 1ère année ?

Il faut surtout ne pas perdre de temps : pendant la 1ère année, c’est un peu comme une course contre la montre. Et, ça parait simple, mais ne surtout pas oublier que le client est au centre du projet. Enfin, on se doit d’améliorer sans arrêt la techno’. On a bien conscience que le chemin va être long…

Si vous aviez un conseil particulier à prodiguer ?

« Lève toi et marche ». Cette maxime du Nouveau Testament résume tout. Quand on est entrepreneur et tenté par un projet, il faut simplement y aller ! C’est la motivation qui conditionne tout, et aussi le fait de franchir le pas ! Il ne faut pas que les risques fassent peur, l’entrepreneur intelligent doit facilement les éviter.

[Start-up] Champs magnétiques : La nouvelle recette d’un jeune entrepreneur français pour perfectionner les GPS

Le MIT a publié son classement des dix jeunes Français les plus innovants. Parmi les élus, figurait David Vissière, un jeune entrepreneur français au CV impressionnant : Math sup, math spé au lycée Louis-le-Grand ainsi que polytechnique résument, à peu de choses près, la formation qu’a suivi ce jeune créateur. L’idée qui lui a permis de figurer dans ce classement est la suivante : perfectionner la localisation GPS grâce aux champs magnétiques.

Une invention qui pourrait révolutionner les GPS du grand public

Après l’obtention de son diplôme à polytechnique en 2002 parmi le corps d’élite des ingénieurs de l’armement, David Vissière a engagé sa carrière dans les forces de l’air où il sera pilote pendant 2 ans.
Mais après ce début de carrière militaire, le jeune entrepreneur a voulu faire basculer son avenir vers ce qui l’intéressait vraiment : les systèmes de navigation.

Le jeune homme s’est plongé dans le vif du sujet en analysant tous les systèmes de navigation pour répondre à la question suivante : comment combler le faussé qui existe entre les systèmes de localisation que l’on trouve pour le grand public et les systèmes ultra perfectionnés qu’il a pu utilisé pendant son début de carrière dans l’armée ? La véritable problématique se trouve surtout dans les coûts, il fallait trouver une technique permettant de se rapprocher des résultats obtenus à l’armée tout en restant compétitif sur le marché.

Utiliser les champs magnétiques, voilà la réponse qu’a apportée le créateur. Les champs magnétiques permettent une localisation plus précise et ont surtout l’avantage de permettre de localiser dans des lieux fermés. Beaucoup d’entre nous ont déjà vécu des pertes de signal GPS en passant sous un tunnel ou en entrant dans un bâtiment par exemple, mais grâce à cette invention, ces désagréments n’existeront plus. Le deuxième avantage de ce système est qu’il est abordable financièrement pour le marché du grand public, c’est ce qui a permis à David de prendre la décision de monter son entreprise.

Arrivée sur le marché prévue d’ici trois ans

Sysnav, c’est le nom que David Vissière a donné à l’entreprise qu’il a créée en 2009 suite à l’idée qui lui a valu l’apparition de son nom dans le classement des dix jeunes français les plus innovants.
Avec un chiffre d’affaires annuel atteignant aujourd’hui un million et demi d’euros et un effectif de 15 salariés, l’entreprise parvient à se développer économiquement sans commerciaux ni marketeurs. Des partenaires du secteur automobile et portuaire ont été séduits par l’idée sans même que la promotion de l’idée n’ait été faite. Preuve que l’idée a de fortes chances de trouver sa place sur le marché et de se démocratiser.

Le créateur a confié au Figaro qu’il comptait rendre accessible sa technologie au grand public « d’ici trois ans ». Le futur de nos systèmes de navigation se trouve très probablement entre les mains de ce jeune entrepreneur français innovant.